À l’Assemblée, nouveau rapport en faveur d’une redevance TV « universelle »
Suivez des yeux l'étoile de Bergé
Le 04 octobre 2018 à 09h17
5 min
Droit
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Au travers d’un rapport présenté aujourd’hui, la députée Aurore Bergé plaide pour une redevance « universelle », payée donc par chaque foyer fiscal (même dépourvu de téléviseur). L’élue LREM souhaite maintenir le montant de la fameuse contribution, ce qui permettrait de supprimer la publicité sur Radio France, ainsi que sur France 5.
Alors que la ministre de la Culture a récemment affirmé que le chantier de la « contribution à l’audiovisuel public » serait rouvert dans un an, lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2020, les conclusions de la mission d’information « sur la régulation de la communication audiovisuelle » vont sans surprise apporter de l’eau au moulin de la Rue de Valois.
Sa rapporteure, Aurore Bergé, en appelle notamment à une redevance « profondément réformée ». « Incohérent dans son fait générateur, vécu comme injuste dans ses modalités, cet impôt suscite le plus souvent l’incompréhension de ceux qui y sont assujettis, souligne la députée. Qui plus est, la possible attrition future de son assiette ne peut que justifier, si l’on souhaite préserver les financements dont bénéficient les entreprises de l’audiovisuel public, qu’une réflexion sur ses modalités de calcul soit rapidement menée à son terme. »
Un dispositif juridique qui souffre d’une « incohérence patente »
Le problème est loin d’être nouveau. À ce jour, la redevance, qui est destinée à financer les chaînes et radios publiques, est due par toute personne qui détient une télévision ou un « dispositif assimilé ». Outre le fait que « la liste de ces dispositifs assimilés fait l’objet de débats récurrents », Aurore Bergé déplore l’« incohérence patente » du régime en vigueur :
« Il n’existe aucune raison valable de soumettre à l’impôt le détenteur d’une télévision qui regarde les programmes de France Télévisions en direct et de permettre à celui qui accède aux contenus produits par Arte après leur diffusion par le biais de son ordinateur, qui écoute, sur son téléphone portable, le podcast d’une émission de France Inter ou regarde, sur sa tablette, la dernière vidéo publiée par l’Institut national de l’audiovisuel sur les réseaux sociaux, d’échapper au paiement de la contribution à l’audiovisuel public », écrit la parlementaire.
Comme de nombreux acteurs de l'audiovisuel, Aurore Bergé voit dans la multiplication des appareils permettant de profiter des contenus diffusés par les entreprises de l’audiovisuel public (ordinateurs, smartphones, tablettes...) un potentiel danger pour la pérennité de la redevance. L’élue explique ainsi que l’on constate depuis quelques années une « diminution lente mais continue du taux de pénétration des téléviseurs ». De 98 % en 2012, ce taux est en effet descendu à 93 % l’année dernière.
L’élue reconnaît néanmoins que le nombre de foyers assujettis à la redevance « ne semble pas, pour l’heure, pâtir de cette évolution ». Mieux : il « continue de progresser », peut-on lire dans le rapport, en raison « de la croissance démographique et d’évolutions sociologiques notables tendant à l’augmentation du nombre de personnes vivant seules ».
Toutefois, poursuit Aurore Bergé, « d’aucuns estiment qu’en l’absence de réforme, la baisse du rendement de la contribution à l’audiovisuel public est inéluctable à court ou moyen terme ». La députée plaide ainsi pour une « réforme profonde et rapide », faute de quoi il faudrait selon elle « augmenter de façon déraisonnable la fiscalité pesant sur les foyers qui possèderont encore un téléviseur dans les décennies à venir ».
Une redevance pour chaque foyer, sauf cas de dégrèvement
L’élue reprend sans grande surprise la proposition, déjà mise en avant ces derniers mois au sein de la majorité, d’instaurer une redevance « universelle ». « Considérant que tous les foyers ont aujourd’hui un accès potentiel, d’une façon ou d’une autre, aux programmes proposés par les sociétés de l’audiovisuel public, le paiement d’une contribution forfaitaire par foyer, d’un montant identique à celui d’aujourd’hui [139 euros pour 2017, ndlr], est envisageable », soutient Aurore Bergé.
En clair, la contribution serait systématiquement due, téléviseur ou pas, ordinateur ou pas, radio ou pas.
Alors que certains espéraient que cette réforme permettrait de diminuer le montant de la redevance (justement pour faciliter son acceptation), Aurore Bergé plaide de son côté pour l’introduction de « dispositifs de dégrèvements ». L’idée : que « les personnes qui sont aujourd’hui dispensées du paiement de la taxe à raison de leur situation sociale – revenus, âge, etc. – le soient également demain ».
Entre 100 et 150 millions d’euros de recettes supplémentaires
L’élue estime que l’universalisation de la redevance permettrait de générer « entre 100 et 150 millions d’euros » de recettes supplémentaires pour les finances publiques (visiblement par an).
Avec cette enveloppe, la députée voudrait « financer la suppression de la publicité sur les antennes de Radio France » et « la réduire significativement sur les chaînes du groupe France Télévisions, par exemple sur France 5, la consacrant ainsi comme la chaîne de la connaissance et du savoir ».
Les pistes de réforme esquissées par Aurore Bergé devront encore convaincre, comme en illustre cette réaction du sénateur Roger Karoutchi (LR).
Total désaccord avec les députés En Marche qui veulent élargir l’assiette de la redevance audiovisuelle pour taxer les ménages de 100 à 200 millons d’euros supplémentaires.L’audiovisuel public peut faire 200 millions d’euros d’économies en 3 ans(sur 4 milliards!).Stop aux impôts!
— Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) 4 octobre 2018
À l’Assemblée, nouveau rapport en faveur d’une redevance TV « universelle »
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Un dispositif juridique qui souffre d’une « incohérence patente »
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Une redevance pour chaque foyer, sauf cas de dégrèvement
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Entre 100 et 150 millions d’euros de recettes supplémentaires
Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 04/10/2018 à 09h28
Ils peuvent pas intégrer ça au budget de la culture une fois pour toute…
Le 04/10/2018 à 09h30
mouais. le truc c’est qu’alors le ministère de la culture pourrait mettre l’argent où il bon lui semble.
pas certain que ça soit top. ^^
Le 04/10/2018 à 09h36
Taxe pour tous les foyers, usage ou non, mais on ne remet toujours pas en cause le dégrèvement sur critère d’âge ??? Surtout que les plus âgés sont les plus consommateurs !
Le 04/10/2018 à 09h39
C’est certain que la “redevance pour tous”, ça claque moins que le mariage pour tous, on a les ambitions que l’on peut (surtout avec Aurore Bergé " /> )
Le 04/10/2018 à 09h41
Il n’existe aucune raison valable de soumettre à l’impôt…
Il n’existe aucune raison valable de soumettre à une redevance spécifique un service que vous voulez imposer comme universel: incluez le dans l’impôt sur le revenu, avec contrôle de chaque euro dépensé (ça évitera que ça serve à payer la cocaïne de Jean-Luc Delarue) " />
Le 04/10/2018 à 09h43
Le 04/10/2018 à 09h44
On peut faire un parallèle avec l’article “En bref” qui indique que la multiplication des services de VOD incitent au piratage…
Oui, on ne veut pas payer Netflix _et_ OCS _et_ Canal Play. Bah de la même façon, les foyers avec un PC et Netflix ne veulent pas payer France Télévision en plus.
Le 04/10/2018 à 09h44
il continue de sniffer 6 ans après sa mort ? " />
(remarque, un mort accro à la poussière d’ange, c’est plutôt métal " /> )
Le 04/10/2018 à 10h05
ouais juste Netflix ça suffit." />
Le 04/10/2018 à 10h50
Je veux pas faire mon rabat joie, mais quand tu profites du service, tu paies ou tu t’en passes.
3 abonnements C’est trop cher => +10000.
Mais personne ne t’oblige à regarder OCS. " />
Le 04/10/2018 à 17h54
Rassurez-moi, ils le font exprès d’omettre que dans la vie il n’y a pas seulement que 2 catégories de personnes : ceux qui regardent la TV (/ radio) privée ou publique et ceux qui regardent les replay. D’ailleurs, je serais intéressés de savoir combien représente cette 2e catégorie comparée à la 3e qui ne regarde absolument rien, ni en direct ni en replay.
Le 04/10/2018 à 18h23
Si on vire Naguy et Sébastien, on gagne combien ?
En crédibilité sur un service public de qualité, ça doit être terrible !
Le 04/10/2018 à 19h10
30 à 40millions d’€ annuel juste pour nagui et sa société de prod’ d’émissions de merde " />
Le 04/10/2018 à 19h20
Le 04/10/2018 à 20h19
S’il n’y avait pas de publicités du tout ça serait compréhensible, mais là on nous demande de payer, mais on (enfin ceux qui regardent et écoutent, pas moi :P) va quand même avoir de la publicité et une soi-disant diminution de la publicité à certains horaires. C’est plus facile de revenir à plus de publicités ensuite sans enlever la taxe générale sur l’audiovisuel public.
Le 04/10/2018 à 23h08
Arte et l’Ina d’accord, j’y vois un véritable service publique.
France télévision c’est beaucoup plus difficile. Faut dire que j’ai du mal à différencier France 2 et France 3 de TF1, M6, C8 et BFMTV alors " />
Le 05/10/2018 à 05h15
La mission de France 3 c’est avant tout de couvrir l’information régionale. Un domaine que le privé aurait vite tendance à délaisser/négliger par faute de rentabilité. Qui aura envie de produire des reportages s’adressant à 4 ploucs ?
Pareil pour France O qui apporte une offre spécifique à l’Outremer.
Si l’auto financement est un des objectifs de France TV, l’entreprise a bien mission de service public visant à informer, divertir, etc.
Pour info ou rappel, voici le cahier des charges de la mission de service public de France TV :
République Française
Le 05/10/2018 à 06h52
Le 05/10/2018 à 07h23
Le 05/10/2018 à 07h33
“Avec cette enveloppe, la députée voudrait « financer la suppression de la publicité sur les antennes de Radio France » et « la réduire significativement sur les chaînes du groupe France Télévisions, par exemple sur France 5, la consacrant ainsi comme la chaîne de la connaissance et du savoir ».“La pub TV n’est vraiment pas le fond du problème.
Ma mère est journaliste pour FR3 depuis plus de 30 ans et a fait de la radio et de la TV pendant des années. Il y a une réelle crise de la profession chez elle car on l’a mutée dans le service web de la rédaction (car personne d’autre de la rédaction ne voulait y aller et qu’elle était arrivée récemment à la station).
Aujourd’hui elle est condamnée à écrire des articles putes à cliques au lieu de produire des contenus de qualité et professionnel, de tourner des reportages avec un smartphone, de passer des heures à sous-titrer des vidéos, et de recevoir des conseils de jeunes journalistes fraîchement sortis d’école… Le but : le clique, le clique,….
Elle se sent dépossédée de toutes ses année d’expérience et devient profondément dégoûtée de son métier, alors que sa fin de carrière devrait en être l’apothéose.
Le mode de rémunération de la presse web est un(/le ?) vrai problème du journalisme car elle entraîne une déformation de la restitution de l’information et transforme le journaliste en simple “communiquant”.
Pour des médias financés par le contribuable, je trouve ça encore plus intolérable : si le public ça rapportait, ça se saurait (mais bcp de monde ne veut pas le voir).
A bas le clique comme indicateur de perf, vive la qualité de contenu et de l’information pour tous. Vive la protection des conditions de travail des rédactions publiques.
Le 05/10/2018 à 08h52
Le 05/10/2018 à 09h34
Le 05/10/2018 à 09h39
Le 05/10/2018 à 09h49
Le 05/10/2018 à 09h55
Le 05/10/2018 à 10h19
Moi je dirais qu’on peut réduire le coût de la télévision en diminuant ceux des productions (surtout des producteurs) et, notamment des (très) gros salaires et aussi certains cachets (les gros pas les petits). Fastoche, pas besoin de passer par l’impôt.
Le 05/10/2018 à 18h54
Le 08/10/2018 à 09h57
Je comprends l’argument mais “audiovisuel publique” il y a aussi audio… lesradios publiques tel que France info etc.
Et je pense, humblement, qu’au moins une fois l’an vous avez dû écouter une des ces radios. (France Info ? )
Le 09/10/2018 à 09h09
Non, je n’écoute pas radio france, les radios que j’écoute sont RMC, Rire et chanson et cherry FM.
Le 04/10/2018 à 10h51
Une redevance “universelle” n’est plus une redevance, c’est un impôt " />
Le 04/10/2018 à 10h53
C’est ce qui est en train d’arriver pour ceux qui veulent regarder le football en France grâce à l’arrivée d’SFR.
Le 04/10/2018 à 10h57
Le 04/10/2018 à 11h12
Tu es en droit d’utiliser le service de l’hôpital public aussi, qu’elle différence? " />
Le 04/10/2018 à 11h15
Étendre à tous ça parait logique, par contre là ou je ne suis pas d’accord c’est que le montant ne baisse pas. L’argument avancé c’est pour supprimer la pub sur les radios du groupe radio France, perso ça ne me dérange pas d’avoir quelques pub sur ces radios que j’écoute, il y en a très peu.
Ce que j’aimerais savoir c’est à qui profite l’arrêt total de la pub sur france TV ? À M6 et TF1 ?
Le 04/10/2018 à 11h16
Le 04/10/2018 à 11h31
Je regarde pas la TV, elle me sert juste pour jouer à la console. Les politicards se font tellement retourner le cerveau par les Lobbyistes, qu’ils font tout pour exister.
Le 04/10/2018 à 11h48
Le 04/10/2018 à 11h51
un truc bien disruptif ce serait une redevance universelle radio/ina (mais que l’ina arrête d’employer des intermittents du spectacle coûtant une fortune et ferme immédiatement sa bibliothèque du CE à 200 000€/an pour 5 emprunt par semaines ouvert 5/7j), et une redevance spécifique TV pour ceux disposant d’un râteau.
si pas de râteau, redevance pour ceux ayant une box avec la fonction tv de cochée. Pour les autres, passant par un navigateur ou un smartphone un abonnement au bouquet ou alors à une/plusieurs chaînes et du pay per view, comme pour les chaînes privés.
la redevance par râteau ou box permettant évidement d’utiliser leur site francetv.fr.
Mais ça, c’est trop nouveau monde pour Jupiter et sa clique!
Le 04/10/2018 à 12h03
Le 04/10/2018 à 12h04
Le 04/10/2018 à 12h15
Et on taxe. Un racket de plus… Où est la démocratie et la liberté de penser dans tout ça?? " />
Le 04/10/2018 à 12h35
Le 04/10/2018 à 12h35
… et personne pour questionner le fait qu’il existe encore des chaînes publiques (télévision ou radio, d’ailleurs) ? Sachant que tout ça, pour utiliser la formule consacrée, “ça coûte un pognon de dingue”, il faudrait peut-être se poser quelques questions…
Le 04/10/2018 à 12h44
Je suis bien d’accord. Je veux justement qu’on ne m’oblige pas à payer pour France télévision si je ne veux pas en profiter…
Le 04/10/2018 à 12h44
Sinon, on pourrait laisser mourir France Télévisions, ou au moins réduire son train de vie faramineux. Après tout, si personne ne les regarde, pourquoi payer pour ?
Le 04/10/2018 à 12h45
Mais c’est bien sûr ! Après ADP et la Française des Jeux, il suffirait de privatiser France Télévision.
Le 04/10/2018 à 12h58
Le côté “universelle” serait probablement plus juste vu tous les petits malins qui essaient d’y échapper tout en regardant les programmes.
Ce qui me choque, c’est qu’on va juste du coup augmenter les prélèvements au total au lieu de les diminuer pour tous… En gros l’objectif est encore de ramener plus de fric. On demande des économies partout, notamment à l’Hôpital et la par contre “champagne” 100 M en plus ?!?
Et pour enfoncer le clou, certains s’étonne du ralentissement de la croissance… Mais ils ont vu l’année 2018 comme nous? Tout le monde à morfler avec la fiscalité sur l’essence/Diesel. Perso, ça me fait un surcoût de 60 euros par mois. J’imagine même pas les smicars qui ont aussi de la route pour aller bosser te se sont mangé la même…
Quelque soit l’effet d’annonce, on connaît l’objectif: plus de prélèvement, moins de services.
Le 04/10/2018 à 13h29
Je propose d’aller encore plus loin, et de proposer d’autres bonnes idées: sauvons Canal+, abonnons de force les français à ce service.
S’il y a bien un service qui n’a rien à faire dans les girons de l’Etat, à l’heure d’Internet et de bouquets de centaines de chaînes, c’est bien France Télévision.
Le 04/10/2018 à 13h37
Quelqu’un a-t-il réussi à mettre la main sur le rapport ? Impossible de le trouver !
Le 04/10/2018 à 14h39
« Il n’existe aucune raison valable
Si.
Personne n’a obligé la chaine à offrir des contenus produits par Arte après leur diffusion.
Je n’en veux pas, vous ne m’obligerez pas à payer ce que personne n’a réclamé.
Pire, la dernière vidéo publiée par l’Institut national de l’audiovisuel sur les réseaux sociaux : les réseaux sociaux ne sont pas un canal de diffusion normal. Ou alors ce qui y postent des vidéos publiques n’ont pas à se plaindre de ne rien en gagner.
Le 04/10/2018 à 14h41
Tout à fait. Je continuerai de râler tant qu’ils voudront que je paie une redevance.
Si un jour ils en parlent comme d’une augmentation d’un autre impot, je fermerai ma g.
Le 04/10/2018 à 14h42
C’était bien la seule chose que je regardais encore sur la TV.
Le 04/10/2018 à 14h52
Le 04/10/2018 à 15h16
Ça ne me dérange pas de payer sans regarder (ce que je fais déjà actuellement), à partir du moment où il y a une utilité publique : si ça peut rendre les gens un tout petit peu moins con. Du coup, pas de pb pour Arte / France 5, mais on peut comprendre que je ne souhaite pas financer France 2, qui doit d’ailleurs bouffer une bonne partie du budget…
Le 04/10/2018 à 15h44
Et alors? La drogue fait parti de la culture à la télévision et ça continu " />
Le 04/10/2018 à 16h26
Le 04/10/2018 à 16h34
Pas déconnant, l’association de la redevance pour l’audiovisuel public à un poste de télévision est à la fois obsolète et maintient l’aspect réducteur de ce que finance cette ponction.
Mais par contre la contrepartie doit être une réduction de celle-ci.
L’audiovisuel public, c’est pas uniquement la TV. Déjà rien que la vieille appellation “redevance TV” montre combien c’est resté ancré dans la tête alors que ça couvre plus que ça.
Le 04/10/2018 à 16h38
Le 04/10/2018 à 17h16
♫
Tu fredonnes, tu fredonnes ce refrain chaque année.
Et tu taxes, taxes, taxes. C’est ta façon d’aimer.
♫
" />
Le 04/10/2018 à 17h35
Comme d’autres, avant d’augmenter la redevance, ou de la rendre obligatoire, il va falloir m’expliquer en quoi disposer de XX chaînes de télévision, radios & Co fait partie des tâches régaliennes de l’état. France 5, Arte et LCP, je veux bien à la rigueur, mais le monstre France Télévisions n’est qu’un gouffre à pognon mal géré (cf les rapports de la cour des comptes, et les nombreux scandales des 20 dernières années).
Dégraissons le mammouth, et on parlera alors financement public et autres joyeusetés.
Le 04/10/2018 à 17h43
Ca ne fait pas partie des tâches régaliennes de l’Etat, et le régalien n’est pas la tâche exclusive de celui-ci.