L’interdiction de photographier au Musée du Louvre validée par la justice administrative
#NoPhoto
Le 29 mai 2019 à 09h29
6 min
Droit
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Le tribunal administratif de Paris a estimé que l’interdiction de photographier les expositions temporaires au Musée du Louvre était parfaitement dans les clous de la loi. Il a rejeté la requête d’une journaliste de Libération qui souhaitait faire corriger le règlement intérieur.
Une journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies à Libération a attaqué le Musée du Louvre faute d’avoir pu photographier les œuvres exposées lors des expositions temporaires Vermeer et le Valentin en avril 2017.
Or, le règlement du musée, s’il autorise bien les prises de photos dans les salles des collections permanentes, les proscrit « dans les salles d’expositions temporaires et de la Petite galerie ». L’article 27 interdit non seulement de photographier et filmer ces œuvres, mais également les prises de vue des installations et équipements techniques.
Elle a donc réclamé l’annulation de ce bout de phrase auprès de l’établissement, qui a refusé mordicus. Le Musée du Louvre a rétorqué que cette interdiction était « fondée sur un motif tenant à la sécurité des usagers et des œuvres, notamment celles prêtées par des collectionneurs privés qui pourraient être réticents à leur mise à disposition en cas d’autorisation de photographier, et au bon fonctionnement du service public ».
Une position que la journaliste de Libé conteste : « le Musée du Louvre aurait la possibilité d’organiser ces expositions dans des espaces plus vastes, susceptibles d’être plus facilement sécurisés et avec un renforcement des équipes d’agents de sécurité ».
Ce bras de fer s’est poursuivi devant le tribunal administratif de Paris. Adversaires des musées #NoPhoto, les associations Wikimedia France et SavoirsCom1 sont intervenues.
En mars dernier, devant le tribunal administratif de Paris et défendue par Me Fitzjean o Cobhthaigh, elle a estimé que ce refus violait toute une série de dispositions :
- L’article L. 123 - 1 du code de la propriété intellectuelle, qui ne reconnait de droit exclusif que durant 70 ans après la mort de l’auteur
- L'article L. 122 - 5 2° du code de la propriété intellectuelle, qui autorise les copies privées
- L'’article L. 112 - 2 9° du code de la propriété intellectuelle qui reconnaît un droit de reproduction « dans un but exclusif d'information immédiate et en relation directe »
- L'’article L. 441 - 2 du code du patrimoine, qui décrit les missions des musées de France, dont l’accessibilité au public
Par ailleurs, elle assure que ces restrictions sont illégales « dès lors que le propriétaire d’une œuvre ne peut en limiter les conditions de la prise de vue ». Enfin, « l’interdiction générale de photographier les œuvres des expositions temporaires est disproportionnée au regard des buts poursuivis ».
Pas d'interdiction disproportionnée
Le tribunal va rapidement considérer comme acquise la nécessité de ces mesures, tout en relativisant l’argumentaire de la requérante : l’interdiction est limitée aux expositions temporaires, non aux collections du musée, « qui sont installées dans des espaces plus vastes où la circulation et l’accumulation éventuelle des visiteurs sont prévisibles ».
De plus, ces expositions temporaires occupent 2 % de la superficie totale du musée. Elles « nécessitent une limitation du nombre de personnes susceptibles de les visiter simultanément afin d’assurer une gestion des flux compatible avec les exigences de sécurité du public et des œuvres ».
Bref, selon lui, nulle disproportion dans ces mesures parfaitement adéquates.
Les magistrats ont ajouté un autre point : la requérante « ne saurait sérieusement soutenir qu’il revient au musée du Louvre de réaliser les travaux d’aménagement nécessaires ou de renforcer les équipes d’agents de sécurité ». Sa demande sur ce point est rejetée, tout comme son vœu d’expérimenter un temps durant une autorisation de photographier au sein des expositions temporaires de l'établissement.
Pas d'atteinte à la liberté de création
La journaliste s’était aussi armée de l’article 1er de la loi du 7 juillet 2016 qui affirme que « la création est libre ». Or, puisque le règlement vient limiter la prise de vue, c’est que nécessairement la création n’est pas libre au Musée du Louvre, la photo étant l’un des supports de cette liberté.
« À supposer même que les photographies d’œuvres exposées puissent être qualifiées d’œuvres de l’esprit, l’interdiction litigieuse reste limitée aux œuvres des expositions temporaires du musée » insiste le tribunal. De plus, le règlement ouvre la possibilité d’obtenir des autorisations exceptionnelles de photographier, notamment pour les journalistes. Il n’y a donc pas d’atteinte disproportionnée au principe de liberté de création.
Dans sa décision, il ajoute que ces restrictions n’empêchent pas l’accès aux œuvres. Le principe d’accessibilité garanti par le Code du patrimoine est donc respecté. Il s’agit simplement de répondre aux nécessités liées au bon fonctionnement du service public, nuance.
La question hors-sol de la copie privée
La question du domaine public était l’un des derniers leviers, conjuguée à l’exception pour copie privée que le propriétaire de l’œuvre ne saurait limiter. Là encore, un gros coup d’épée dans l’eau : « les dispositions du code de la propriété intellectuelle n’ont ni pour objet ni pour effet de faire obstacle à ce que l’administration définisse les conditions de visite de ses locaux par un règlement de visite, qui constitue le règlement d’organisation d’un service public administratif » balaye le tribunal.
Conclusion : « les dispositions du code de la propriété intellectuelle sont étrangères à l’objet du règlement de visite du Musée du Louvre, les moyens soulevés (...) sont inopérants et doivent donc être écartés ». Au final, l’intéressée a été condamnée à verser 1 500 euros à payer au musée pour couvrir les frais exposés à l’occasion de ce contentieux. Selon nos informations, il n'y aura pas d'appel contre ce jugement.
L’interdiction de photographier au Musée du Louvre validée par la justice administrative
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Pas d'interdiction disproportionnée
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Pas d'atteinte à la liberté de création
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La question hors-sol de la copie privée
Commentaires (92)
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Abonnez-vousLe 29/05/2019 à 12h34
Oui, et donc tu remets en cause leur appartenance à une collection privée ?
Edit : “ " /> ” aussi, puis qu’il faut se parler en étant condescendant
Le 29/05/2019 à 12h38
Les musées ont l’avantage souvent de pouvoir faire des photos de bien meilleurs qualités et donc exploitent les dites photos. Mais les photos des tableaux dans le domaine publique ne sont pas couvertes pas les droits du tableaux.
C’est une équation complexe de savoir gérer les musées (Et par extension tout bien culturel) :
Après en tant que gros visiteurs, je serai pour l’interdiction totale des photos dans les musées. La nuisance du “selfie devant x ou y” est réelle.
Le 29/05/2019 à 12h39
Tout comme tu peux pas savoir si les gens vont photographier ou pas. Donc on interdit d’interdire.
CQFD, merci madame monsieur, c’était l’argument du siècle, circulez y’a plus rien à voir.
Le 29/05/2019 à 12h39
Je ne suis pas condescendant, mais je crois que tu fais une confusion entre domaine public et collection privée. Le domaine public ne concerne que l’œuvre de l’esprit, pas le support (en l’occurrence le tableau) en lui-même. Ma bibliothèque peut être une collection privée d’œuvres dans le domaine public dont la reproduction est parfaitement autorisée.
Le 29/05/2019 à 12h50
Le 29/05/2019 à 12h52
Le 29/05/2019 à 12h56
C’est faux si l’oeuvre t’appartient son usage également.
D’ailleurs les collectionneurs privés sont payés pour exposer avec de l’argent public donc, la est la réelle filouterie.
Le 29/05/2019 à 12h59
Si, par le musée, quand ils prennent la photo.
Un stagiaire ne touche pas de droits d’auteur sur ses photocopies, pourquoi une photo à l’identique d’un tableau subirait-elle un sort différent ?
Le 29/05/2019 à 13h00
Ça m’étonnerait beaucoup que posséder une œuvre soumise à droit d’auteur (tableau ou sculpture d’un artiste contemporain par exemple) t’autorise à en commercialiser des photos sans l’accord de l’artiste.
Le 29/05/2019 à 13h04
Le 29/05/2019 à 13h15
Le 29/05/2019 à 13h33
Le 29/05/2019 à 13h38
A lire l’article, la position de la journaliste donne un peu dans le “j’fais ce que je veux !”
Les règles concernant les photos des œuvres sont clairement indiqué à l’entrée des salles et à l’entrée du musée. Du coup je vois pas le problèmes, lorsque tu entre dans le musée tu en suit les règles ça me parait normale comme le fait de ne pas toucher aux statues.
Par contre j’ai le souvenir que le musée du Louvre et d’autre assez important était gratuit le premier (ou dernier) dimanche du mois, ce n’est plus le cas ?
J’en ai visité plusieurs grâce à cela dans ma jeunesse.
Le 29/05/2019 à 13h46
avec les appareils récent et les smartphone avec leur IA pas besoin de flash ni de pose lente.
Le 29/05/2019 à 13h46
Le 29/05/2019 à 13h48
C’est toujours le cas :https://www.parisinfo.com/decouvrir-paris/guides-thematiques/paris-gratuit/musee…
Le 29/05/2019 à 22h14
Tu sous estimes les pouvoirs de l’IA : elle utilise la géolocalisation pour savoir quelle œuvre tu photographies et fait ensuite une recherche google image pour trouver une photo de l’œuvre faite par un pro " />.
Le 30/05/2019 à 07h19
Ce n’est ni ce que dit l’article, ni le règlement du Louvre auquel mène le lien qui y est cité.
Le 30/05/2019 à 08h12
Le 30/05/2019 à 09h10
Au japon j’ai surtout vu ces panneaux dans les temples ou lieux très fréquentés. Quand tu vois la masse de touristes qui se prennent pour des photographes pro et qui gênent tout le monde pour faire “la” photo, tu te dis que c’est mieux pour fluidifier le passage " />
Le 30/05/2019 à 09h39
Le 30/05/2019 à 09h47
Ce n’est pas la question… Ben si, et c’est même la réponse. Le reste n’est que supposition et dénigrement du droit.
Le 30/05/2019 à 09h55
Les statues ne sont pas abimées par des flach photographiques, il n’y a pas de transformation ou de dégradation possible des pigments. Les vitraux non peints n’y sont pas plus soumis et peu de musées exposent des vitraux.
Les problèmes de sur exposition à la lumière concernent essentiellement les tableaux. On voit bien dans cette argumentation, ici déployée, la volonté une fois de plus exprimée, d’utiliser un doute déraisonnables sur un fait non établi pour justifier une interdiction globale.
Et comme déjà remarqué, il est vraiment étonnant que ces dégâts ne touchent que les objets des expositions temporaires.
Si l’on suit les règlements des musées, les flash sont interdit dans l’ensemble du musée, ce qui n’empèche pas de photographier. Donc le flash maîtrisé par une interdiction est maîtrisable.
Dans ce cas l’interdiction ne se justifie en rien, si ce n’est le plaisir d’interdir. Et nous avons, là, une belle étude sociologique qui peut être menée : “Du plaisir d’interdire la prise de vue dans un espace dédié à montrer des oeuvres”.
Le 30/05/2019 à 09h56
Auriez-vous pensé à lire l’article, le commentaire et à synthétiser la réponse ? Cela me semble légèrement hors sujet.
Le 30/05/2019 à 11h00
sauf que les statues , ont démontrés qu’elles pouvaient être peinte et que les couleurs au fil des siècles s’est retiré , avec les flash , on peut potentiellement détruire les derniers pigments que la technologie de scan aurait pu relevé
Le 30/05/2019 à 11h08
Pas grand chose je pense.
Il y a eu des études démontrant que photographier réduit la mémorisation de la scène. (probablement la distraction causée par l’acte j’imagine)
C’est pour ça qu’à titre perso, je préfère d’abord observer pour m’imprégner de l’élément puis photographier. Accessoirement, ça permet aussi de faire une bonne composition plutôt qu’un truc choppé à l’arrache qui va être bardé de flou de mouvement ou mal cadré.
Bien que les smartphones sont aussi accompagnés d’une grosse puissance de calcul post pour compenser ces défauts et permettre de prendre des photos “dans l’action” correctes.
Le 30/05/2019 à 12h14
Le 31/05/2019 à 09h26
Ça, la smartphonomanie… Récemment à Stonehenge, je voyais la horde de gens qui “regardait à travers leur smartphone”.. photos, vidéos, etc. Je ne parle pas d’un ou deux clichés souvenir, mais bien de toute la visite les bras en l’air en train de tout filmer/photographier. Sûrement pour partager ça avec la terre entière sur les réseaux sociaux, mais sans prendre une seule seconde pour effectivement admirer le paysage…
Le 31/05/2019 à 11h06
Le 31/05/2019 à 15h25
Le 01/06/2019 à 06h52
Le 01/06/2019 à 06h58
Le 29/05/2019 à 09h36
Triste…
Nos musées nationaux fonctionnent vraiment comme des musées privés et c’est absurde.
Quand on pense que dans d’autres pays, les musées nationaux sont gratuits ou encore que le droit de photographier est totalement libre (certains proposent même des photos haute def en CC gratuitement)
C’est vraiment pas fait pour encourager le public à venir. Mais bon, quand on voit que le Louvre reste rempli, pourquoi se priver ?
Le 29/05/2019 à 09h43
Tout ce blabla du tribunal pour n’exposer aucun argument solide et rester dans de vagues généralités de “bon fonctionnement du service public”. C’est incroyable qu’on accepte de tels jugements partiaux ! Il est fort dommage que l’affaire n’aille pas plus loin, du point de vue du droit ça me paraît plus que bancal…
Si je veux prendre des photos au Louvre, que je paye avec mon ticket d’entrée et mes impôts, je prendrai des photos.
Le 29/05/2019 à 09h43
Même dans les musées étrangers les collections temporaires sont souvent interdites de photographie. C’est une condition des prêteurs/mécènes/…
Le 29/05/2019 à 09h51
Attention, le Louvre fais bien la distinction entre collection permanente (et dont les oeuvre appartiennent au musée) et exposition temporaire (où certaines oeuvre sont issue de collection privée et étrangère) et dont la gestion du lieu et des œuvres ouvrent d’autres complications (parmi les premières que je vois la sécurité et les assurances).
Donc rien n’interdit de photographier la Joconde où d’autres oeuvre pour les touristes et français.
Par ailleurs, rien ne semble interdire les équipes journalistiques de faire une demande auprès du Louvre pour obtenir une exception.
Le 29/05/2019 à 09h56
Lol.
Mais pour qui ils se prennent ces journalistes ?
Edit : on peut avoir son nom a celle la ? Histoire d’ecrire a son patron pour exiger qu’elle ecrive comme nous on le souhaite …
Le 29/05/2019 à 09h59
Ce qui est triste c’est qu’à côté des musées comme le Rijksmuseum d’Amsterdam ou le Metropolitan Museum de New York (entre autres) mettent en ligne des photos de haute qualité librement accessibles.
Les carcans des musées français noyautés par les ayant-tous-les-droits :/
Le 29/05/2019 à 10h03
Il y a surtout que les flash détruisent les peintures.
Le 29/05/2019 à 10h03
Et bien moi j’apprécierais que les collections permanentes soient également interdites aux appareils photos et surtout aux smartphones, c’est devenu insupportable avec les hordes de touristes qui ne pensent qu’à faire des selfies devant les oeuvres au lieu de les admirer.
Le 29/05/2019 à 10h51
meh
Le 29/05/2019 à 11h21
c’est quoi qui justifie “non commercial purpose only” pour des oeuvre du domaine public ?
Le droit d’auteur sur les cadre ? L’éclairage ? sur la restauration ?
Le 29/05/2019 à 11h25
c’est en tout cas la raison donnée officiellement, qu’elle relève du pipotage ou non n’est pas réellement la question. En pratique je souscris plus à ce que tu dis : “par respect des autres visiteurs”. Ça me paraît évident, mais c’est le genre d’évidences qui sont assez peu partagées…
Le 29/05/2019 à 11h39
Le 29/05/2019 à 11h42
Si une collection privée est prêtée à un musée à la condition qu’on ne puisse pas faire de photos, je ne vois pas ce qu’on peut dire de plus… C’est dommage, mais le risque c’est qu’il y ait moins de prêts si les requêtes des prêteurs ne son pas satisfaites.
L’argument de la sécurité du public est un peu bancale, mais la propriété de l’oeuvre prêtée justifie à elle seule qu’on respecte cette décision.
Le 29/05/2019 à 11h45
La question c’est surtout, pourquoi prendre en photo de basse qualité des oeuvres qui ont été immortalisées 10000 fois par des photographes pro. Quand aux mécènes, encore heureux qu’ils puissent imposer ce qu’ils veulent aux touristes, ils payent et partagent et il faudrait se plaindre en plus ? Vraiment un pays de nantis…
Le 29/05/2019 à 11h55
Le 29/05/2019 à 12h02
Je vais aller à contre courant et dire que je suis plutôt d’accord avec l’interdiction de photos dans les expos temporaires. Certes, d’un point de vue droit d’auteur, c’est ridicule. Mais au niveau gestion de la foule, c’est indispensable.
Ces expos sont très souvent blindées, même sur des sujets pas très intéressants pour le grand public. On peut passer plus de temps à attendre de pouvoir approcher de l’oeuvre et de son cartel qu’à l’admirer. Si c’est parce que les personnes précédentes l’admirent, c’est le jeu. Mais si c’est parce que 10 personnes ont décider de tout prendre en photos moches (ce qui arrivera…), ça va donner des envies de meurtre.
Après, je ne dis pas que j’ai jamais pris en douce des photos dans des expo temporaires quand c’était interdit. Mais ça reste très ponctuel, pour une oeuvre qui me marque spécialement. Et parfois je prends même pas l’oeuvre mais son cartel, pour avoir les références me permettant de retrouver des infos sur celle-ci ou l’artiste plus tard…
C’est au final le même souci que dans les concerts. Il faut que les gens profitent au lieu de prendre des photos non stop.
Le 29/05/2019 à 12h05
Je ne t’ai rien demandé, toi et tes raisonnements à la con. Je ne vois aucune raison à ce qu’on m’interdise de prendre une photo sans flash d’une oeuvre dans le domaine public dans le respect des autres visiteurs. Accepter sans broncher des restrictions continuelles de liberté, c’est plutôt ça qui nous fait aller droit dans le mur…
Le 29/05/2019 à 12h14
Le 29/05/2019 à 12h20
Est ce que tu as lu ou pas ? Parce que c’est des collections privées hein. donc bon
Le 29/05/2019 à 12h27
Juste pour mettre mon grain de sel dans le débat :” la photo abime t’elle une œuvre d’art ?”
Oui le flash abime les oeuvres d’art (la peinture surtout) ce n’est pas juste une idée reçue. (et attention au appareil pros (vieux) ou smartphone avec mise au point par laser ou IR)
cf ma femme qui est restauratrice d’œuvre d’art.
Le 29/05/2019 à 12h28
Dès le début de l’article qui cite l’exposition d’œuvres de Vermeer et de Valentin de Bourgogne morts il y a des siècles… " />
Le 29/05/2019 à 12h28
Le 29/05/2019 à 12h30
Est-ce que tu as lu mon post qui distingue propriété de l’objet et propriété de l’œuvre de l’esprit ? Tu peux posséder n’importe quel tableau, l’œuvre de l’esprit ne t’appartient pas pour autant.
Le 29/05/2019 à 12h31
Le 01/06/2019 à 15h29
Pour en ajouter une couche:
YouTube
Le 03/06/2019 à 21h43
Je ne sais pas trop quel est le niveau de capilotraction autorisée dans les réponses, mais je suis certain qu’en cherchant un peu, on doit pouvoir imaginer des situations encore plus improbables que des statues qui auraient pu être peintes, où la peinture aurait presque disparue et ou les conservateurs ne s’en seraient pas encore rendu compte ce qui fait que l’usage d’un flache pourrai détruire les derniers piments qui auraient pu être observés (cinq conditionnels !).
Si tu avais pris la peine de lire le commentaire en entier (et je ne doute pas que tu l’ais fait), tu eusse remarqué que j’affirme que dans la majorité des musés les flash son interdits, et pas que pour protéger l’œuvre exposée, protéger les yeux des visiteurs aussi, tout comme le confort visuel (imagine la salle d’exposition flashée en permanence) et les œuvre autour de celle qui ne craint rien.
Du coup, quel est l’intérêt de la remarque quintuplement conditionnelle, si ce n’est le plaisir d’aligner trois fois Eldwin dans la réponse ? " />
Le 04/06/2019 à 05h37
C’est une réponse satisfaisante , mais je reste plus beau que toi
Le 04/06/2019 à 13h29
C’est flou comme c’est vrai !
Le 29/05/2019 à 10h05
Le 29/05/2019 à 10h09
C’est fou ca. Les gens veulent le droit de tout faire, tout le temps, y compris de faire n’importe quoi ; au mepris de la propriété privée (autre que la leur, evidemment : celle la, pas touche) et de la preservation d’oeuvres pour les generations futures…
Lamentable
Le 29/05/2019 à 10h16
Le 29/05/2019 à 10h21
Juste préciser qu’au Royaume-Uni, les musées publics sont en général gratuits, à l’exception des expos temporaires, d’où la distinction sur la tarification plutôt que sur la permanence. J’aimerais bien que ça soit aussi le cas au Louvre…
Le 29/05/2019 à 10h22
C’est hélas une énième application du contrôle de proportionnalité qui petit à petit est devenu un contrôle formel permettant de tout justifier sous le prétexte de l’existence d’un cadre, là où on l’a longtemps présenté comme un moyen efficace de protéger les libertés.
Ce principe de proportionnalité ne consiste pas à mettre en balance la mesure prise par rapport à une autre mesure possible ne portant pas (ou moins) atteinte aux libertés (et même si elle plus complexe à mettre en œuvre), et ceci afin de privilégier la dernière mesure.
Mais uniquement à faire une évaluation de l’importance de l’atteinte aux libertés d’une mesure prise. Et comme il suffit que la mesure soit limitée et encadrée, peu importe qu’il s’agisse d’un cadre purement formel, pour dire la mesure non disproportionnée, on peut quasiment tout justifier notamment s’agissant de sécurité.
Si nos juridictions intégraient le contrôle de proportionnalité fait pas la chambre sociale en 2018, là oui on pourrait espérer arriver à préserver nos droits et libertés; le contrôle des déplacements du salarié par GPS n’est possible que lorsque ce contrôle ne peut pas être fait par un autre moyen, fût-il moins efficace que la géolocalisation.
Le 29/05/2019 à 10h25
Le 29/05/2019 à 10h25
Le 29/05/2019 à 10h25
Le 29/05/2019 à 10h26
Bon par contre et à titre personnel, je ne peux pas dire que l’interdiction de photographier me gène, à l’inverse et bien souvent à l’étranger je deviens dingues avec les débiles qui se placent au milieu pour prendre une photo s’ils ne sont pas en plus avec une perche à selfie…
Le 29/05/2019 à 10h29
Le 29/05/2019 à 10h30
c’est sans doute pour ça que les flash sont interdits dans à peu près tous les musées, non…? Même s’il y a une tolérance pour les photos à usage privé.
Le 29/05/2019 à 10h33
Le 29/05/2019 à 10h41
C’est pas vraiment pour ça :p
https://www.beauxarts.com/expos/le-flash-ne-presente-aucun-risque-pour-les-oeuvr…
“En ce qui concerne les flashs des photographes amateurs, il faut les
interdire, non pour des raisons de conservation, mais par respect des
autres visiteurs.”
Le 29/05/2019 à 10h45
Le 29/05/2019 à 10h46
[commentaire supprimé]
Le 29/05/2019 à 10h49
Le 29/05/2019 à 13h49
Ca dépend de ce que tu lui as acheté : les droits se vendent et s’achètent.
Le 29/05/2019 à 14h04
Le 29/05/2019 à 14h06
Le 29/05/2019 à 14h07
Le 29/05/2019 à 14h20
J’ai ri.
Aussi puissante un algo soit-il, il ne peut pas recréer de l’information et ne peut donc pas compenser les photons qui ne sont pas entrés dans l’objectif.
Au mieu, on peut espérer que l’IA trouve l’optimum des données qu’on lui fourni, mais ce sera toujours mieux avec plus de lumière.
Le 29/05/2019 à 14h34
C’est malheureusement quelque chose qui existe et qui est répandu. Ce n’est pas récent :https://www.numerama.com/magazine/17513-kindle-amazon-vend-du-libre-de-droits-en… . Amazon a même été obligé d’appuyer a minima sur la pédale de frein :https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/amazon-modere-les-oeuvres-l…
En tant que contributeur Wikisource, ce genre de chose me révolte au plus haut point
Le 29/05/2019 à 14h48
Le 29/05/2019 à 15h06
Le 29/05/2019 à 15h15
Je reviens du Japon, j’ai été visité le Kofuku-ji Temple National Treasure Hall à Nara (magnifique au passage).
Les photos n’étaient pas interdites partout mais il y avait clairement une interdiction d’utiliser un trépied. J’ai jamais su pourquoi (trop de place ?)
Voilà si quelqu’un à une idée, je m’endormirai moins con ce soir ^^
Le 29/05/2019 à 15h23
Le 29/05/2019 à 16h50
Le 29/05/2019 à 17h07
J’avais pas mal cherché sur la question à un moment (étant amateur de photo justement), et je n’ai jamais eu de réponse concrète autre qu’un dogmatique “nope”.
Les quelques bribes d’infos que j’ai trouvées évoquent principalement les risques d’accidents en cas de zone avec de la foule. Il suffit qu’une personne se prenne les pieds dedans ou encore un coup par mégarde par exemple… Un trépied c’est quand même large et peut vite tourner au gag de l’échelle si mal géré.
Après c’est comme d’hab, personne responsable contre irresponsable, majorité qui trinque pour une minorité, etc.
Le 29/05/2019 à 17h30
Le 29/05/2019 à 18h30
Merci pour ton retour " />
Le 29/05/2019 à 18h59
Je dirais qu’il s’agit d’une mesure “historique” dans le sens o`u à une certaine époque les trépieds étaient surtout utilisés par les professionnels, la qualité était meilleure et donc les photos étaient plus facilement commercialisables.
Maintenant avec certains smartphones tenus à une main et les bras tendus il faut le faire exprès pour avoir une image floue. " />
Pour revenir au sujet, lorsque je suis allé à l’expo Toutankhamon, c’était l’orgie de photos. Étrange comme beaucoup regardent les objets présentés sur leur écran plutôt qu’en vrai..
Le 29/05/2019 à 19h11
Ah ouai à ce point.. merci également :)
Anecdote … un connard de touriste (désolé hein) en avait rien à foutre des oeuvres, ils prenaient juste des photos, même sur des oeuvres ou c’était clairement marqué interdit… j’avais juste envie de le baffer… Je te rejoins complètement dans ton dernier paragraphe.