Proposition de loi contre la haine en ligne : trolls, haters, têtes d’œuf « nous vous trouverons »
L'AN en ligne
Le 04 juillet 2019 à 10h29
15 min
Droit
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Hier, la proposition de loi contre la cyberhaine a entamé son premier jour d’examen en séance. Compte-rendu des débats organisés entre 15 h et une heure du matin.
« Si internet est devenu un enfer pour nombre de nos concitoyens, cela ne doit pas être une fatalité ». Hier après-midi, Laetitia Avia a défendu en séance son texte organisant une nouvelle régulation des contenus en ligne.
Assurant que « l’autorégulation ne suffit plus » et que « le statu quo n’est plus une option », elle garantit que sa proposition de loi, soutenue par le groupe LREM et le gouvernement, répond à une impérieuse nécessité. « Afin d’assurer vitalité et efficacité à l’obligation de retrait, nous donnons des poumons à la nouvelle régulation ».
Respiration. La mécanique de cette proposition est désormais bien connue. Une obligation de résultat sanctionnée par une amende pouvant atteindre 1,25 million d’euros, associée à une série d’infractions. Si les plateformes ne retirent pas les contenus manifestement illicites notifiés par des internautes, un tribunal pourra appuyer sur le bouton « prune ».
Elle est doublée par une obligation de moyens, où chaque plateforme devra tout faire pour respecter en particulier les recommandations du CSA et les nouvelles obligations imposées par la loi (transparence, reporting, etc.). Infligée par l’autorité administrative, le montant maximal de la sanction sera cette fois de 4 % du chiffre d’affaires mondial, si du moins ces acteurs coopèrent peu ou pas.
« Mes chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes qui vous croyez seuls cachés derrières vos écrans, vous qui êtes infiniment petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous trouver et vous placer face à vos responsabilités. Car ce que nous engageons, c’est la fin de l’impunité » a conclu la rapporteure du texte, après son introduction, sous les applaudissements de la fidèle majorité. Et sa collègue Fabienne Colboc d’insister quelques instants plus tard qu’avec ce texte, on pourra enfin naviguer « sereinement ».
Internet, éternelle zone de non-droit
Le secrétaire d’État au numérique, Cédric O est allé dans le même sens : « nous devons en finir avec la quasi-impunité ». Cette loi sera l’occasion pour le CSA de monter en puissance.
Pour contrôler les moyens humains et techniques, il pourra ausculter les plateformes, jauger leurs efforts, et passer au besoin par la case sanction. « La liberté de tous ne doit pas être sacrifiée au nom des abus de certains » poursuit-il, avant de reconnaître que « le dispositif que nous vous proposons ici devra faire ses preuves »
Il faut dire que le gouvernement a fait l’économie d’une sérieuse étude d’impact. Il a préféré abriter ce texte dans une proposition plutôt qu’un projet de loi. « La régulation n’est pas la censure » a tambouriné malgré tout Cedric O, non sans éviter la porte ouverte : « Le web doit rester un espace de liberté, mais il ne saurait devenir un espace de non-droit ».
Une censure technologique dénoncée par la France Insoumise
En face, l’avis est beaucoup plus mitigé. Pour François Ruffin, « la démocratie se réfugie sur le Net ». Or, avec un tel projet de loi, le gouvernement et sa majorité vont finalement confier un pouvoir de censure à Google, Facebook, Twitter et aux autres plateformes. « Une censure technologique (…), une censure algorithmique qui me gêne ».
Celui-ci craint finalement la mise à mort de « la dialectique », enterrée sous une « tranquillité de surface ». « Je crains que cela ne conduise à dépolitiser les réseaux sociaux, qui se borneront alors aux chatons et à la marchandise. »
« Les violences policières seront-elles considérées comme des contenus haineux ? » interroge encore Alexis Corbière. La loi en gestation permettra d’exiger le retrait des contenus manifestement violents dès lors qu’accessibles aux mineurs. Quid des vidéos plus qu’électriques entre forces de l’ordre et gilets jaunes ?
Marie-George Buffet (GDR), inquiète : comment garantir qu’on ne donne pas trop de pouvoir de surcensure aux plateformes, qu’on maintienne le rôle de la police, de la justice ? Elle a compté : la plateforme Pharos, gérée par les forces de l’ordre, ne disposerait que de 27 agents.
Censure privée et police des mœurs
La députée Frédérique Dumas a évoqué tout particulièrement la difficulté de qualifier les contenus en ligne. Entre un élément manifestement illicite (qui doit être retiré en 24 heures) et des contenus gris, ceux difficilement qualifiables, l’éventail est vaste ! Et le « vertigineux projet de Mark Zuckerberg de créer une cour suprême » est loin d’éteindre ses inquiétudes. « Vous risquez sans être conscients d’être à l’origine d’un véritable monstre ». Ambiance.
« La notion de haine est difficile à définir. Les juges eux-mêmes ont des difficultés ! » commente dans le même sens le député Yannick Favennec Becot. « Vous donnez aux plateformes un pouvoir de police des mœurs. Ce n’est pas leur rôle ».
Celles-ci devront d’ailleurs supprimer ou déréférencer les contenus pornographiques explicites dès lors qu’ils sont là aussi simplement accessibles aux mineurs. Des plateformes de partage de vidéos pour adultes, les « YouPorn like », pourraient être directement impactées et effacées des moteurs par exemple.
« On ne peut laisser les choses en l’état »
À ces critiques de justice privée, Laetitia Avia reconnaît qu’aucun État au monde n’a pour l’heure trouvé de solution acceptable. Ceci dit, « on ne peut laisser les choses en l’état. Nos solutions sont équilibrées, car elles ont été travaillées minutieusement avec le Conseil d’État pour s’assurer être dans un cadre précis et efficace ».
« La censure n’est pas confiée aux plateformes. C’est nous qui fixons les règles » tente Cédric O. Et pourtant, en listant une série d’infractions que les plateformes devront retirer en 24 heures, sous peine de lourdes sanctions pour chaque oubli, c’est bien sur leurs épaules que reposera un tri.
Certes, la loi sur la confiance dans l’économie numérique imposait déjà aux hébergeurs (non aux moteurs) de supprimer promptement les contenus « manifestement » illicites. On pourrait soutenir qu’il n’y a finalement aucune différence entre le régime actuel et celui qui se dessine.
En réalité, le « promptement » était laissé à l’appréciation de chaque acteur, sous contrôle du juge. Surtout, la liste des infractions n’était pas fixée préalablement, laissant plus de marge à chaque strate. De même, le CSA était laissé hors du spectre, ce qui ne sera plus le cas à l’avenir. Affirmer que la loi Avia ne change rien est une profonde erreur.
Remarquons qu’au titre de l’obligation de résultat, seul le défaut de retrait sera sanctionné, non la surcensure. Les retraits et déréférencements trop généreux ne seront épinglés que dans le cadre de l’obligation de moyens (tout faire pour éviter ces coups de ciseaux en trop), par le CSA. Ce qui n'est pas la même chose et soulèvera des questions métaphysiques lorsque la plateforme justifiera ces retraits sur l’autel de ses conditions générales d’utilisation.
Durant les premières heures de débat, les motions de rejet préalable ou de renvoi en commission portées par la France Insoumise ont évidemment été repoussées. Il faut dire que le groupe LREM non seulement est majoritaire, mais dispose au surplus du soutien de plusieurs groupes dont la plupart des députés LR.
« Ce texte est opportun, voire nécessaire » a insisté en ce sens Éric Ciotti. Celui-ci souhaite qu’un terme soit enfin mis à ces dérives qui « gangrènent notre démocratie ». « Il faut se protéger, réguler, bannir ces propos de haine et de violence, ce défouloir ».
L’obligation d’interopérabilité de LQDN portée par LFI, défoncée en séance
Mais pour Danièle Obono : « ce texte met en danger les libertés fondamentales », faute de prévoir les garanties nécessaires. La députée LFI défendra une nouvelle fois la proposition de la Quadrature du Net, à savoir contraindre les plateformes à assurer l’interopérabilité des données.
Avec quel objectif ? « Nous permettre de les quitter pour rejoindre des alternatives moins toxiques et à taille humaine, tout en pouvant continuer à communiquer avec les personnes restées sur les géants », dixit LQDN.
« Cela est techniquement possible, croit savoir Danièle Obono, si l’on met en place une interopérabilité qui permet aux personnes de choisir les réseaux sociaux selon les modalités de modération qui leur conviennent, sans perdre pour autant leurs contacts ». L’idée est certes « intéressante », gratifie Laëtitia Avia, juste avant de la fusiller : elle n’est pas une solution à proposer aux victimes.
Pourquoi ? « Cela revient à dire à une femme que, si elle est victime de sexisme en passant dans tel quartier, elle devrait passer par une autre rue, ou à dire, comme l’ont fait certaines personnes après le suicide de la jeune Evaëlle, victime de harcèlement scolaire, qu’elle aurait peut-être dû changer d’école. On ne dit pas à une victime de changer de lieu : c’est le lieu qui doit changer ».
La proposition portée par la Quadradure du Net est avant tout taillée contre le modèle économique des grands acteurs, mais pour la rapporteure, une victime de propos sexistes n’a pas à quitter Twitter, messages sous le bras, pour Mastodon, mais être protégée ici comme ailleurs.
Une régulation complexe, plusieurs seuils
La députée Isabelle Florennes (MoDem) s’est inquiétée d’une régulation de plus en plus juxtaposée. Entre la loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004 et cette future loi Avia, la crainte est celle d’une complexification du quotidien des hébergeurs.
Ce point n’est pas à minorer. Plusieurs amendements ont été discutés hier soir. Le 143 et 133 voulait supprimer le seuil de connexion au-delà duquel la loi s’applique. Laetitia Avia s’y est opposée, le gouvernement aussi. Par contre, a été adopté un amendement pour intégrer cette fois… plusieurs seuils.
La mise à jour est importante : « cette modification vise à prendre en compte la diversité des activités des acteurs visés par la proposition de loi (réseaux sociaux, moteurs de recherche), qui justifie de pouvoir distinguer les critères d’audience selon le type d’acteur visé » soutient le groupe LREM.
En clair, il est prévu l’instauration de différents seuils où des niveaux de responsabilités pourront être adaptés selon l’audience de chaque service en ligne. Comme ces seuils seront entre les mains du gouvernement, c’est lui qui décidera si tel petit forum doit ou non être astreint à de nouvelles obligations, sous l’œil du CSA. Une nouvelle régulation aux petits oignons : lourde pour les gros, adaptée pour les petits.
Peu d’amendements ont été finalement adoptés hier. Laetitia Avia a choisi une position stratégique : visser son texte à l’avis rendu par le Conseil d’État, lequel fut sollicité spécialement. Un gage de solidité certes, mais surement pas une assurance tout risque. On se souvient du feu vert de la même juridiction sur le projet de loi Renseignement, qui n’avait su éviter plusieurs censures constitutionnelles.
Le négationnisme sera hors champ
Plusieurs « grands » moments à signaler cette nuit, en particulier les amendements qui souhaitaient faire tomber dans le spectre de la loi, la négation des crimes de génocides ou celle contre l’humanité. Nicole Belloubet, garde des Sceaux, et Laetitia Avia s’y sont opposées, préférant que seule l’apologie de ces actes soit sanctionnée pénalement.
Pourquoi ? Car, affirment-elles, le négationnisme serait toujours soumis à discussions, débats, analyses, aux antipodes du manifestement illicite, contrairement à l’apologie.
« Pour moi les choses étaient à peu près claires, jusqu'à ce que la rapporteure ne s'exprime » a commenté le député Stéphane Peu. Les explications ont eu peine à persuader les auteurs de l’amendement, mais tous qui ont dû baisser la garde face au bulldozer LREM.
« Ma responsabilité est que ce texte soit conforme. Or si nous bougeons d'un iota par rapport à ce qui a été élaboré avec le Conseil d'Etat, tout s'effondre » insiste Laetitia Avia, toujours solidement attachée à l’avis du Conseil d’État qui n’a pas prévu une telle extension.
L’agrobashing également repoussé du périmètre
De même a été repoussé l’amendement sur l’agrobashing qui aurait permis de faire supprimer des plateformes les vidéos relatant les conditions animales désastreuses. Marc Le Fur, suivi par plusieurs députés issus des territoires où la population des agriculteurs est en force, n’a su convaincre de l’utilité.
Il a eu beau dénoncer les atteintes à la vie privée préalables à ces enregistrements, ou les commentaires peu élogieux les accompagnant...
Nicole Belloubet : « je suis sensible à vos préoccupations, qui touchent beaucoup de personnes qui exercent de manière très légitime leur profession, ils subissent des attaques, des entraves à leurs activités professionnelles », mais… « il n'existe pas dans le Code pénal d'injure aggravée à raison de la profession de la victime ».
De plus, « je m'interroge sur la manière dont vont faire les plateformes pour repérer sur une telle vidéo, quelque chose de manifestement illicite. Cela suppose une appréciation, c'est un peu complexe ».
Antisionisme, antisémitisme
Quatre amendements visant à assimiler en substance la haine contre l’État d’Israël à de l’antisémitisme ont subi le même funeste sort. Défendus notamment par Meyer Habib, Aurore Bergé ou encore Constance le Grip, ils se sont heurtés au mur gouvernemental. « Le juge doit rechercher derrière l'antisionisme, les éléments antisémites. Donc ce n'est pas manifestement illicite » a opposé la ministre de la Justice.
Alexis Corbière (LFI) remarque que ces amendements ont une définition bien trop large, trop floue. S'ils avaient été adoptés, « le conflit israélo-palestinien [n’aurait] plus été abordé sur les réseaux sociaux ! ».
Meyer Habib (LR) a également imaginé un amendement pour sanctionner non pas les incitations, mais les provocations à la haine. Il n’a pas caché que derrière, il ciblait les appels aux boycotts lancés par BDS France contre les produits venant d’Israël. La rapporteure et la ministre lui ont répondu que ces provocations sont déjà constitutives d’une incitation, prohibée. En ce sens, l’amendement serait « satisfait » par le texte.
On doit retenir de ces échanges que des appels au boycott, ceux considérés comme « manifestement illicites », pourraient donc être supprimés de Facebook, Instagram, Twitter, Google, Facebook, etc. en moins de 24 heures, sous peine de sanction pénale (jusqu’à 1,25 million d'euros).
Pas d’intervention préalable du juge sur les « contenus gris »
Remarquons l’idée de Laure de la Raudière. La députée souhaitait que le juge soit saisi par la plateforme en cas de doute sur le caractère « manifestement illicite » d’un contenu. Ce n’est seulement qu’après coup que l’intermédiaire aurait pu prendre une décision, sous l’aiguillon d’une décision de justice.
Pour Laetitia Avia, adopter un tel amendement contre les contenus dits « gris », viendrait finalement vider la substance de son texte. Nicole Belloubet tente la pirouette en invitant les plateformes dans le doute à saisir le juge judiciaire. Elle cite l'affaire de l'Origine du Monde et sa confrontation avec les CGU de Facebook. Un dossier qui a toutefois mis des mois à être tranché par les tribunaux.
Autre amendement rejeté : celui qui tentait de remplacer le délai de 24 heures par l’expression de délai « raisonnable au vu du propos incriminé », au motif que les plateformes ne sont pas toujours des professionnels du droit. Avis défavorable de la rapporteure, tout comme de la ministre de la Justice, sans plus d’explications.
Pas d’interdiction des retweets, dès le signalement
Même sort pour celui porté par plusieurs élus LREM qui souhaitait s’attaquer à la viralité des contenus. Dans l’attente d’une décision de la plateforme, un contenu faisant l’objet d’une notification se serait vu interdire de tout partage et autres retweets. « Cet amendement ne restreint en aucune manière la liberté d’expression, a assuré Blandine Brocard, puisque le contenu reste en place et continue à être visible dans la boucle naturelle de son auteur, il empêche simplement que le volume en soit centuplé ».
« Un amendement extrêmement dangereux » lui a répondu Laetitia Avia, au motif qu’on pourrait dès lors dénoncer à tour de bras pour empêcher tout partage de contenus même non illicites.
Blandine Brocard, à une heure du matin : « la viralité n’est pas un attribut de la liberté d’expression. C’est au contraire un artifice des plateformes pour créer du revenu et de l’addiction ! »
Elle a ajouté en bout de course : « on a tous eu à faire à ces tweets. Est-ce qu’on ne préfère pas attendre quelques quarts d’heure de plus qu’un tweet soit vraiment secure avant de circuler, est-ce qu’on a besoin de l’immédiateté de toute information, comme ça, tout de suite, ou est-ce qu’on ne préfère pas attendre un petit peu qu’un tweet soit complètement safe avant le tour du monde ? »
Son amendement a terminé aux orties parlementaires. En moins d’un quart d’heure.
Proposition de loi contre la haine en ligne : trolls, haters, têtes d’œuf « nous vous trouverons »
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Internet, éternelle zone de non-droit
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Une censure technologique dénoncée par la France Insoumise
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Censure privée et police des mœurs
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« On ne peut laisser les choses en l’état »
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Une régulation complexe, plusieurs seuils
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L’agrobashing également repoussé du périmètre
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Antisionisme, antisémitisme
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Pas d’intervention préalable du juge sur les « contenus gris »
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Pas d’interdiction des retweets, dès le signalement
Commentaires (151)
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Abonnez-vousLe 04/07/2019 à 10h33
« Mes chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes qui vous croyez seuls cachés derrières vos écrans, vous qui êtes infiniment petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous trouver et vous placer face à vos responsabilités. Car ce que nous engageons, c’est la fin de l’impunité »
ah bon? Mais ça, les lois existantes le permettaient déjà. Alors à quoi sert donc cette nouvelle loi?
Le 04/07/2019 à 10h47
En plus, sa loi ne le permet pas, contrairement aux lois existantes.
Je me demande donc si elle ment en conscience ou si ses capacités intellectuelles sont suffisantes pour comprendre sa propre proposition de loi.
Le 04/07/2019 à 10h48
têtes d’œuf anonymes : gallinophobie ?
Le 04/07/2019 à 10h52
finalement, entre des politiciens aguerri et la société civil car CMIEUX, je ne vois pas trop de différence " />.
mais dans mon esprit société civil c’etait plus des personnes qui s’occupent d’un domaine où ils sont en pointe de la connaissance sur un sujet et l’état profite de ces connaissances pour avancer. ce n’est pas le cas, on ne va jamais s’en sortir " />
+1 sur l’analogie foireuse de la rue, j’adore
Le 04/07/2019 à 11h09
Quoi? Tu veux dire qu’un homme/femme politique pourrait mentir sur ses intentions, et utiliser de faux prétextes pour faire passer des lois liberticides? Non, ce serait affreux, je ne peux pas croire une chose pareille " />
Le 04/07/2019 à 11h14
Tu m’as mal lu, j’ai aussi envisagé une autre possibilité que le mensonge : l’insuffisance intellectuelle. " />
Le 04/07/2019 à 11h19
Comme elle est avocate, on pourrait dire qu’elle représente bien la société civile en tant que spécialiste pouvant apporter son expertise sur ce sujet. Hélas, cela n’est pas le cas : c’est quand même rare un avocat qui préfère une justice privée qu’exercée par l’état !
Le 04/07/2019 à 13h56
Le 04/07/2019 à 13h57
ha le vieux ! (bon je suis arrivé 6 mois après " />)
Sinon le titre me fait un peu penser à Liam Neeson dans Taken " />
Le 04/07/2019 à 13h58
Le 04/07/2019 à 14h25
Le 04/07/2019 à 14h25
Le 04/07/2019 à 14h40
Le 04/07/2019 à 14h43
Le 04/07/2019 à 14h51
Le 04/07/2019 à 14h54
Le 04/07/2019 à 14h57
Le 04/07/2019 à 15h02
Le 04/07/2019 à 15h04
Le 04/07/2019 à 15h06
Le 04/07/2019 à 15h06
Le 04/07/2019 à 15h08
Le 04/07/2019 à 15h08
Le 04/07/2019 à 16h47
Bien pour ca que j’ai précisé “et aussi dans la vrai vie”
Mais si tu veux du suicide suite à du cyberharcélement, je peux te parler de Amanda Todd, Brandy Vela, Juliette, Sian Waterhouse… Et ca c’est celles dont je me souviens…
Merci de ne pas essayer d’occulter la triste vérité.
Le 04/07/2019 à 16h56
suffit que la police/gendarme ne refuse aucun plainte ou ne dissuade de le faire, que la justice traite cela rapidement et hop on fait l’économie d’une loi, mais pas de budget.
ca me rappel le numero de tel pour enfance maltraité, j’ai connaissance d’un cas, j’appel ….. tout les operateurs son occupé rappelé plus tard, au bout de 15 jours j’ai bien senti qu’en facade tous le monde pense que le gvt s’occupe du pb mais que lorsque tu fais partie des 0.15% de gens qui en ont besoin, beh ce n’est pas possible -> tu te sens seul -> hop suicide
finalement c’est passé par le professeur et directeur d’ecole. Mais bon c’est parce que je suis déterminé, nombre de gens ont du abandonné en cours de route.
Le 04/07/2019 à 17h23
Le 04/07/2019 à 17h25
Le 04/07/2019 à 17h56
…qu’un terme soit enfin mis à ces dérives qui « gangrènent notre démocratie »
Censurer la critique et les contre pouvoir, le rêve de tout bon fasciste: heil Macron ! " />
Le 04/07/2019 à 18h50
Le 04/07/2019 à 19h10
“La régulation n’est pas la censure”
La preuve : tous les dictateurs le disent !
En particulier le CSA qui s’obstine à ne surtout pas donner à l’UPR, son président et ses lieutenants le temps de parole auxquels ils ont légitimement droit dans les media mainstream. La démocratie selon LREM…
“La censure n’est pas confiée aux plateformes.”
C’est pourtant bien google et facebook qui font le sale ménage dans les comptes et les commentaires youtube en toute impunité, même quand les commentaires sont soft. Ce qui ne m’a pas empêché de tomber cette semaine accidentellement sur une vidéo youtube porno qui avait passé le filtrage. Comprenne qui pourra.
On sait qui contrôle les GAFAM. Et aux dernières nouvelles, ce n’est ni le gouvernement français, ni même l’UE !
Le 04/07/2019 à 19h15
Il y a un truc que je comprends pas sur le “cyber harcèlement”: Comme disais Coluche , il suffit que les gens n’en achète pas pour que ça se vende pas.
J’avais lu des articles sur la fameuse affaire de la “ligue of lol”, les personnes disaient souffrir en lisant les commentaires haineux à leur encontre.
Mais pour moi, est-ce qu’il ne suffirait pas de ne pas lire ? De se désabonner de twitter / facebook / …. ? Ya pas une fonction “privé” pour n’afficher que les messages perso ? C’est certes public, mais c’est aussi éphémère et non obligatoire.
Si la ligue du LOL a eu tellement d’influence c’est aussi car les gens lambda s’abonnait aux tweets, et - activement - se comportaient comment des moutons, on ne peux pas le nier, et je n’ai pas dit que ça excusait les saloperies dites par des personnes anonymes.
Dans l’hypothèse où , ensuite, ces tweets (ou posts) ressortent plus tard dans d’autres contexte - par exemple à l’embauche, le vrai problème devient alors à mon sens la discrimination.
Ce qui ne me plaît pas, c’est la tendance qu’a le gouvernement à mettre dans le même panier la ligue du LOL , L214 , Greenpeace, les négationnistes, …. et museler ainsi toute contestation militante & activiste.
(Sachant que les moyens de démonstration “autorisés” tel que les manifs déposés sont devenu complètement inutiles c’est sans doute aussi pour ça que c’est pas encore interdit).
Finallement, est-ce que “Cette loi sera l’occasion pour le CSA de monter en puissance” , ce n’est pas ça la vrai justification de cette campagne ? Leur donner l’os à ronger qu’ils demandent depuis tant d’années ?
Le 04/07/2019 à 19h51
Ce matin il y avait une interview de Zineb el Rhazoui sur France Info suite à la réquisition de peine prison pour une personne l’ayant menacée de mort sur piouteur.
Je n’ai pas retrouvé la retranscription de ce matin, l’article datant d’hier, mais dedans elle disait que la loi Avia était totalement inutile avec l’arsenal législatif actuel et même, pire encore, risque de rendre contre productif l’effort de la justice du fait de l’obligation de censure immédiate.
C’était intéressant à écouter.
Le 04/07/2019 à 20h26
Le 04/07/2019 à 20h35
Le 04/07/2019 à 20h40
Le 04/07/2019 à 21h00
Le sentiment que cela me donne est que Laetitia Avia fait de la com’ en allumant un (petit) feu médiatique. La question serait alors de savoir si c’est un vrai feu médiatique pour qu’on parle d’elle et de son (in)action ou un contre-feu médiatique pour couvrir d’autres sujets. Maintenant que nous avons du recul sur la façon de gouverner de la LREM, nous pouvons nous attendre à tout.
Le 04/07/2019 à 21h34
C’est marrant, enfin je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, mais la petite phrase de notre députée m’en a fait penser à un autre.
Laeticia Avia :
“Mes chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes qui vous croyez seuls cachés derrières vos écrans, vous qui êtes infiniment petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous trouver et vous placer face à vos responsabilités.”
Puttin :
«On ira les buter jusque dans les chiottes.»
J’espère que cette chasse ne se finira pas à coup de HK416…
Le 04/07/2019 à 21h55
Super, bientôt un ministère de l’Éducation du peuple et de la Propagande
Ouais, je sais, c’est un point Godwin. Mais c’est pas moi qui ait commencé.
Le 04/07/2019 à 23h17
La majorité des anonymographes utilisent des enveloppes.
Le 04/07/2019 à 23h45
Effectivement il existe des lois, mais cela n’empèche pas de prendre des mesures en amont pour aider les vraies victimes. En quoi est-ce en opposition ?
On dénonce un propos auprès du site pour qu’il l’efface immédiatement et en parallèle on peut lancer une procédure judiciaire.
Si la justice n’avait que des anecdotes à traiter… " />
Le 05/07/2019 à 05h22
Je ne faisais que poster cette interview qu’il me paraissait intéressant de partager. (même si y’a toujours pas la retranscription, ce qui est dommage)
Le détail qui m’avait surtout le plus interpellé pour montrer l’ampleur de la connerie que peuvent atteindre certains, c’est que la personne en question est sous protection policière armée H24. Y compris dans le studio au moment de l’interview où elle expliquait qu’il était complètement anormal dans notre pays d’en venir à une telle situation.
Mon avis personnel sur cette loi est simple : ne changera rien car sera comme toutes les autres, inappliquée.
Ca fait 15 ans qu’on nous vend “Internet est mort” à chaque loi de ce genre alors que je n’ai jamais remarqué une seule différence par rapport à mon usage quotidien.
Le 05/07/2019 à 05h30
Dans le cas de l’interview que j’ai cité, elle a d’ailleurs dit que l’étudiant inculpé avait supprimé lui même son message de menace de mort.
Mais qu’en aucun cas il n’avait sorti d’excuses et que pour lui c’était des propos normaux. Mais rien que le fait de les supprimer de “peur que ça lui retombe dessus plus tard” aurait du le faire tiquer…
On est tous des cons qui peuvent avoir une montée dans les tours et à un moment claquer une grosse connerie en public. Citez moi un exemple de personne ne l’ayant jamais fait.
Il suffit juste de le reconnaître et d’agir en conséquence pour démontrer qu’on vit dans un monde civilisé, ce que n’a pas fait cet étudiant visiblement.
Le 05/07/2019 à 06h37
Qui ne souhaite pas ça? mais:
+1 pour la fraude. il y a tellement de gens qui optimisent, voire pire mais qui ne réalisent pas que la seule différence d’avec ce qu’il dénoncent est l’échelle.
Le 05/07/2019 à 06h45
Le 05/07/2019 à 06h45
c’est peut-être que le gouvernement ne mérite pas d’être qualifié d’ultralibéral ou de libéral tout court (sur le plan économique et sociétal). C’est à la mode de mettre tous les maux du monde sur le libéralisme, et c’est un tour de force de novlangue de réussir à associer conservatisme (très répandu chez les étatistes aussi dès qu’on sort de certains sujets) au terme libéral.
Après, concernant ce gouvernement en particulier j’avoue que quand on me vantait le “en même temps”, j’avais pas pensé qu’il pouvait s’agir d’un conservatisme (voire pire) forcené en terme d’Etat de droit et de libertés fondamentales couplé à une errance sur le plan économique dont la seule propriété est de neutraliser les bienfaits que peuvent apporter le libéralisme et de l’étatisme (en même temps… c’est peut-être de ça dont ils parlaient).
Le 05/07/2019 à 07h16
Il faudrait savoir: soit on veut que la justice fasse son boulot, soit qu’elle ne fasse rien.
Code pénal, article 223-6.
Bizarrement une PME ou un site auto-modéré par ses membres n’a pas de problème.
Pour le 2) cela s’appelle la modération. Mais je comprends que la perspective de se faire censurer UN post par mégarde est tellement ignoble qu’il ne faut surtout rien faire " />
Ce qui est ignoble c’est la censure de masse sans humain derrière et sans contre-partie.
Les mécanismes de droit de réponse de la loi de 1881 suffisent amplement à corriger la râlerie de censure d’UN post. Et permettent aussi de ne pas sombrer dans la consommation.
Le 05/07/2019 à 07h20
ça me fait penser :
…puis en enquêtant, on découvre “une sombre affaire de vengeance ” !
comme quoi !!!
(c’est pas Paroles d’Évangile)
Le 05/07/2019 à 07h27
D’acc’.
Le 05/07/2019 à 07h29
Le 05/07/2019 à 07h41
Le 05/07/2019 à 08h06
Le 05/07/2019 à 08h17
En tout cas, toi, tu es unique !
Ce sont 2 personnes différentes, ils ont des avis différents sur pas mal de sujets y compris en politique contrairement à ce que pense Patch.
En plus, je vois mal quelqu’un payer 2 abonnements en critiquant la ligne éditoriale avec un compte.
Le 05/07/2019 à 08h17
Le 05/07/2019 à 08h32
j’y ai, aussi, pensé !
(la façon de s’exprimer est, assez, ‘troublante’ )" />
Le 05/07/2019 à 08h44
Le 04/07/2019 à 11h19
Elle a prévue quoi pour celles qui ont la haine des chauffeurs de taxi et qui leur bouffent les doigts ? " />
Le 04/07/2019 à 11h26
« Mes chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes qui vous croyez
seuls cachés derrières vos écrans, vous qui êtes infiniment petits et
lâches, sachez que nous nous battrons pour vous trouver et vous placer
face à vos responsabilités. Car ce que nous engageons, c’est la fin de
l’impunité »
Que d’énergie pour aller chercher Kévin, 13 ans, qui a l’impression d’être un gros dur parce qu’il dit des gros mots sur Twitter ! " />
Vivement qu’on débatte de l’évasion fiscale. J’ai hâte d’entendre :
« Mes chers fraudeurs, tricheurs, magouilleurs anonymes qui vous croyez
seuls cachés derrières le secret bancaire, vous qui êtes infiniment petits et
lâches, sachez que nous nous battrons pour vous trouver et vous placer
face à vos responsabilités. Car ce que nous engageons, c’est la fin de
l’impunité »
Allez courage LREM, grâce à nous l’Ordre Nouveau sera bientôt rétabli ! " />
Le 04/07/2019 à 11h37
Le 04/07/2019 à 11h45
Sur Twitter, les gens qui n’ont pas rempli d’avatar se voient attribuer automatiquement une « tête d’œuf » comme photo. J’imagine que c’est l’allusion.
Par exemple Twitter
Le 04/07/2019 à 11h54
L’obligation d’interopérabilité de LQDN portée par LFI, défoncée en séance
Ou comment un titre de paragraphe montre parfaitement que la rédaction de cette news est à charge (il suffit de lire ledit paragraphe)
Quant au titre de la news, on frise le putaclik… Bien joué " />
Le 04/07/2019 à 11h58
Du coup leur dire Tête d’oeuf, si elle était sur twitter, sa propre loi la punirais ou non ?
Le 04/07/2019 à 11h59
Le 04/07/2019 à 12h04
C’est pas parce qu’on est devant la caméra qu’on est moins lâche que celui qui est derrière son écran…
Le 04/07/2019 à 12h04
C’est la Dumb Startup Nation : elle recommence de 0 à chaque fois.
Le 04/07/2019 à 12h15
“En clair, il est prévu l’instauration de différents seuils où des niveaux de responsabilités pourront être adaptés selon l’audience de chaque service en ligne.”
Instaurer un régime de responsabilité pénale plus lourd en fonction de l’audience, voila qui va certainement plaire au Conseil Constitutionnel…
Et sinon, elle a quoi contre les têtes d’oeuf? Un problème avec les intellos ?!?
Le 04/07/2019 à 12h15
Pourquoi pas. Mais têtes d’œuf reste péjoratif et flou.
Ou alors c’est de l’humour de rapporteur de… " />
Le 04/07/2019 à 12h18
Si t’es pas chauve, ça va " />
(chez moi, tête d’œuf fait est clairement synonyme de « crâne dégarni »)
Le 04/07/2019 à 12h23
Tu sais ce qu’on dit : si t’es pas content, tu peux aller troller sur clubic & jv.com
Le 04/07/2019 à 12h23
Je l’avais pas vu:
“Nicole Belloubet tente la pirouette en invitant les plateformes dans le doute à saisir le juge judiciaire.”
Mais quel foutage de gueule, elles s’escriment a évincer le Juge de la proposition de Loi, mais invitent les plateformes à le saisir en cas de doute (lequel avec les moyens actuels mettra en moyenne un an voir plus à lui répondre), mais elles ont vraiment peur de rien " />
Le 04/07/2019 à 12h27
mais pourquoi on continue de brasser du vent sur des sujets inutiles " />
Le 04/07/2019 à 12h27
“Le web doit rester un espace de liberté…”
Vraiment c’est avec ce genre de lois qu’on espère réussir ça ?
“mais il ne saurait devenir un espace de non-droit”
On va donc répéter pour la n-ième fois, il suffirait pourtant d’appliquer les lois déjà existantes.
Le 05/07/2019 à 09h02
Le 05/07/2019 à 09h13
Le 05/07/2019 à 09h15
Le 05/07/2019 à 09h42
Le 05/07/2019 à 09h44
Le 05/07/2019 à 09h51
Le 05/07/2019 à 09h58
Le 05/07/2019 à 10h14
Le 05/07/2019 à 10h20
Le 05/07/2019 à 10h22
Le 05/07/2019 à 10h41
LREM = spin-off du PS, avec les seconds rôles et les figurants de la saison 1.
Pour le reste (emploi à vie des fonctionnaires, marché du travail, impôt sur la fortune) c’est vraiment des mesures light, et à la traîne des autres pays d’Europe. La France reste un des pays les moins libéraux d’Europe.
Vu le traitement de la liberté d’expression il n’y a rien de surprenant.
Le 05/07/2019 à 10h56
Le 05/07/2019 à 11h18
Le 05/07/2019 à 11h28
Le 05/07/2019 à 11h34
Le 05/07/2019 à 11h40
Le 05/07/2019 à 13h32
Le 05/07/2019 à 13h32
Le 05/07/2019 à 13h37
Le 05/07/2019 à 13h39
Le 05/07/2019 à 13h57
Le 05/07/2019 à 14h45
Le 05/07/2019 à 15h37
Le 05/07/2019 à 15h43
Le 05/07/2019 à 16h21
Le 05/07/2019 à 17h19
Exact ! Lisez donc le troll “cocoricoo2” ici :
https://www.20minutes.fr/societe/2555879-20190704-urgences-plusieurs-soignants-i…
Il a aussi une haine pathologique des Gilets Jaunes, du rarement lu…
Et jamais censuré par “20 minutes”…
Le 05/07/2019 à 17h53
Le 05/07/2019 à 18h06
Le 05/07/2019 à 19h37
Je te le redis podcast des informés de France Info entre 20h40 et 20h45.
Et soyons sérieux 5minutes Olivier ils recouvrent pinut’s il y a 100M qui se baladent dans la nature…par contre sur la fraude sociale là il faut se concentrer lol
Tu bosses dans le privé apparemment, et bien tu aurais leur taux de pourcentage de recouvrement tu serais lourdé illico presto et t’irais pointer chez polo le chomedu.
Tiens mon ancien voisin travaillait à Bercy . J’etais étudiant à Tolbiac a l’epoque Donc avec des groooosssses journée (je deconne j’en branlais pas une) et bien il partait après moi et bien souvent rentrait avant moi (milieu d’apres midi….quand il y foutait les pieds)
Le 07/07/2019 à 10h05
Le 08/07/2019 à 07h49
Le 09/07/2019 à 09h58
ce qui illustre parfaitement la contradiction entre ce qui est dit, ce qu’on en dit et ce qui est fait. D’autant qu’en comparaison internationale, c’est pas ces quelques mesures sur le marché du travail qui permettent de dire qu’il s’agit d’une politique libérale, même en matière économique. l’Etat reste omniprésent, le déficit continue de se creuser et les prélèvements peinent à diminuer.
Le 04/07/2019 à 12h29
Le 04/07/2019 à 12h52
pour citer Patch, avec qui je suis complètement d’accord sur ce coup parce-que ça permet de se faire mousser. Appliquer ce qui existe, c’est d’une banalité…
Le 04/07/2019 à 12h52
Le 04/07/2019 à 13h15
Entre le live de cette nuit et l’article. Merci beaucoup Marc pour ton travail " />
Le 04/07/2019 à 13h19
“Tête d’œuf” ou, la réalité toute crue : ce sera à la tête des clients…. Selon que vous soyez riche et puissant etc.
Le 04/07/2019 à 13h20
Non mais toi ça va, t’es un blanco. :nainrouge:
Le 04/07/2019 à 13h20
Le 04/07/2019 à 13h21
trolls, haters, têtes d’œuf « nous vous trouverons »
C’est une marrante, elle. Même avec sa loi, le troll ne sera pourtant pas illégal. Un troll, ce n’est pas un harceleur ni un colporteur de haine, juste un pollueur de forum.
Le 04/07/2019 à 13h23
c’est un bot en fait. on s’est tous faits enfler depuis le début, naïfs que nous sommes. " />
Le 04/07/2019 à 13h24
@ Indiogène… (Mr NextInpact ma citation n’a pas fait référence au bon commentaire " />)
Il ne faudrait pas trop creuser quand même… " />
Le 04/07/2019 à 13h24
à priori non. la plateforme va couper la chique dès qu’une tête va dépasser, sans se demander si elle est couronnée ou pas.
Le 04/07/2019 à 13h26
Le 04/07/2019 à 13h33
Tant qu’on coupe la chique et pas la tête. " />
Le 04/07/2019 à 13h34
Désolé hellmut (comprendrais-je un jour l’absence de majuscule au pseudo !?), d’avoir provoqué de faux espoirs (cf. mon edit) d’intérêt…
Evidemment ce commentaire n’est qu’un troll “chambreur” et est donc passible d’une amende de 1 million d’euros pour lesquels il me faudra un échelonnement sur 833 ans… (peu ou prou, avec un petit effort, il me serait possible de gagner un siècle ou deux…) " />
Le 04/07/2019 à 13h40
Nope :
Respiration. La mécanique de cette proposition est désormais bien connue. Une obligation de résultat sanctionnée par une amende pouvant atteindre 1,25 million d’euros, associée à une série d’infractions. Si les plateformes ne retirent pas les contenus manifestement illicites notifiés par des internautes, un tribunal pourra appuyer sur le bouton « prune ».
Manifestement illicite je conteste, manifestement inutile… c’est une autre histoire. (je parle de moi !) " />
" /> " />
Le 04/07/2019 à 13h46
" />
à priori jsuis pas le seul sans majuscule, mais j’ai pas le souvenir que ça soit un choix.
à l’époque les navigateurs ne corrigeaient pas la 1ere lettre, ça vient peut-être de là.
ou c’est juste la flemme d’appuyer sur MAJ. " />
enfin bref, jsuis bien en peine d’expliquer cet état de fait, ça fait quand même 14 ans 1⁄2 que je me suis inscrit (je sais pas si je dois rire ou pleurer du coup). " />
au fait NXI on a un truc quand on fête les 15 ans d’inscription (et d’activité) ou on peut se la coller derrière l’oreille? " />
Le 04/07/2019 à 15h10
jamais eu de black pour faire ma casba, et j’en suis fière, et il y a un paquet de fraude qui pourrait être repéré, mais ça voudrait dire taper sur tout le monde, notamment les gros, et la pas touche!
Le 04/07/2019 à 15h11
Le 04/07/2019 à 15h12
Le 04/07/2019 à 15h18
Le 04/07/2019 à 15h20
Le 04/07/2019 à 15h27
Le 04/07/2019 à 15h28
Je NE soutiens pas ce genre de croisades personnelles…
en effet, c’est + l’impression que ça donne !
(une Loi pour SA pomme, bah…..et tant-pis s’il y-a ‘des dégâts collatéraux’) " />
Le 04/07/2019 à 15h42
Le 04/07/2019 à 15h47
Le 04/07/2019 à 15h55
Sauf que Nadia Daam est une grande fille.
Evaëlle a fini pendue dans sa chambre à 11ans…
Loin de moi l’idée de dire que leur solution est la bonne, mais il faut clairement faire quelques chose pour le harcèlement sur internet (et dans la vrai vie) et malheureusement quand la justice est saisie pour ce genre de chose c’est bien trop tard.
Le 04/07/2019 à 16h00
Je rappelais seulement qu’une partie des gens qui se plaint des méchants fraudeurs fiscaux
n’est elle-même pas si vertueuse….
ça me fait penser à “quelqu’un”, dont ‘j’ai oublié’ son nom ?
(ça commence par : Ca….“) ??? " />
Le 04/07/2019 à 16h02
Combattre la haine en ligne, c’est honorable comme volonté. Cependant, à trop vouloir lutter contre cette haine, en responsabilisant les plates-formes, nous allons tomber dans la censure.
Le 04/07/2019 à 16h02
Sauf que pour cette jeune de 11 ans, il ne s’agissait pas de harcèlement en ligne de ce que j’en ai lu et qu’une prof faisait partie des harceleurs.
Donc, merci de ne pas utiliser ce drame pour justifier n’importe quoi.
Le 04/07/2019 à 16h14
Le 04/07/2019 à 16h24
L’enfer c’est pas internet mais la vie réèle.
Le 04/07/2019 à 16h34
Le 05/07/2019 à 11h43
Le 05/07/2019 à 11h45
Le 05/07/2019 à 11h51
Le 05/07/2019 à 12h04
Le 05/07/2019 à 12h20
J’ai commencé l’émission du début, je ne savais pas l’heure exacte de la partie de l’émission concernée.
Le 05/07/2019 à 12h25
Le 05/07/2019 à 12h39
Le 05/07/2019 à 12h42
Ce n’est pas le carburant qui plombe le pouvoir d’achat, c’est le logement.
À bon entendeur.
Le 05/07/2019 à 12h48
Le 05/07/2019 à 12h49
Le 05/07/2019 à 12h56
Le 05/07/2019 à 12h57
Le 05/07/2019 à 13h01
Le 05/07/2019 à 13h05
Le 05/07/2019 à 13h20
Le 05/07/2019 à 13h21
c’est fantaisiste que pour toi, le MEDEF le reconnait lui même ( la pour le coup si ils reconnaissent 100M on devrait logiquement plus se rapprocher des 120…)
Et oui c’est vachement facile, coup de gueule hier dans l’émission cité, ou même certains d’entre eux reconnaisse que c’est particulièrement dégueulasse chez nous, avec le début d’un contrôle fiscale, convocation du grand patron, hop, petite amende, réglée rubis sur l’ongle, et on en parle plus (évidement amende qui n’a aucune commune mesure avec ce qui aurait du etre payé, et sans casier judiciaire en prime). Donc oui, c’est facile, ce n’est qu’une question de volonté, que l’on a pas!
A oui, nouvel police anti-fraude….40 gus!
Et attention, comme on est pour une plus grande efficacité contre la fraude, ces 40 clampins seraient ils intégré à notre super brigade qui existait déjà de 37 ames? Dans les mêmes locaux?
A bun nan, des fois qu’ils deviennent efficace ces con la…non non non, on va créer un autre département, et dans des villes différentes. Les moyens? La première brigade n’a pas de bagnole pour se déplacer et n’a pas le droit de consulter les documents " />
A ouais, le pied ce serait qu’ils se fassent la guerre entre service comme on sait si bien faire par chez nous
Ton recouvrement fiscale est une putain de fumisterie olivier