La loi contre la Cyberhaine ouvre le risque d’outing des mineurs LGBTI

La loi contre la Cyberhaine ouvre le risque d’outing des mineurs LGBTI

Une face, une palme

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Marc Rees

Publié dansDroit

06/02/2020
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La loi contre la Cyberhaine ouvre le risque d’outing des mineurs LGBTI

La proposition de loi vient d’être modifiée en nouvelle lecture en commission au Sénat. Elle sera en séance le 26 février. La version des députés devrait cependant l’emporter. Problème : celle-ci ouvre le risque d’outing des moins de 18 ans lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres ou les personnes intersexes (LGBTI). Sacré paradoxe pour un texte censé apporter une protection aux victimes.

Le cœur de la proposition de loi contre la haine en ligne est connu : obliger les plateformes à retirer dans un délai de 24 heures une série de contenus. Quels contenus ? Ceux qui se rattachent « manifestement » à l’une des infractions énumérées par le texte, comme les insultes homophobes.

Si ces cases sont toutes cochées, Twitter, Facebook, YouTube et les autres doivent effacer le contenu litigieux qui leur est signalé, sauf à risquer jusqu’à 250 000 euros de sanction devant un tribunal en cas de défaillance (retard, défaut de retrait).

C'est peu de le dire : le texte n’est pas apprécié identiquement par les députés ou les sénateurs. Les premiers préfèrent imposer une telle obligation de résultat, que rejettent les seconds. D’ailleurs, ce bras de fer se poursuit encore au Sénat où la version souple vient une nouvelle fois d’être préférée en commission des lois. La procédure parlementaire donnant le dernier mot à l’Assemblée nationale, le camp de Laetitia Avia (LREM) devrait au final l’emporter.

L’un des points importants de cette proposition de loi réside dans la faculté pour une association à réceptionner les demandes d’effacement exprimées par les mineurs. 

L’idée avait été introduite à l'Assemblée dès les premières réunions de la commission, puis finalement adoptée en première lecture en séance grâce à cet amendement socialiste, repris par le groupe En Marche deux jours plus tard, le 27 juin 2019.

« L’amendement, expliquait le PS, a pour objectif d’offrir aux mineurs, premiers utilisateurs des plateformes en ligne, une protection spéciale lorsqu’ils sont victimes de cyber-violence ou cyber-harcèlement sur internet ». Et les députés de l’opposition d’exposer que « de tels faits peuvent avoir des conséquences extrêmement graves sur un public vulnérable ». Argumentaire qu’on retrouve dans l’exposé des motifs LREM.

Dans cette procédure, les mineurs peuvent saisir une association, déclarée depuis au moins cinq ans et dont l’objet statutaire comporte la protection des enfants, afin d’exercer les demandes de retrait des contenus litigieux.

Une forme de « tiers de confiance », ici à disposition des mineurs, que la commission avait appelé de ses vœux dans sa recommandation du 1er mars 2018. « Lorsque les signaleurs de confiance s’expriment, ils sont davantage entendus que si c’est M. Toutlemonde » insistait en séance la députée PS George Pau-Langevin. « Une société qui ne protège pas ses enfants n’a pas d’avenir » embrayait Jean-Michel Mis, député LREM inspiré par Nelson Mandela.

Un « outing » organisé par la loi

En somme, ce signaleur de confiance a pour fonction d’aider, d’épauler, d’accompagner le mineur victime de propos incendiaires sur les réseaux sociaux. Une belle idée : en mars 2018, une enquête de Renaissance Numérique, de Génération Numérique et de la DILCRAH révélait que 25 % des jeunes expliquent ne pas réagir à un contenu haineux, parce que c’est « inutile ». Ils seraient même 29 % à rester passifs « car ils ne savent pas comment s’y prendre pour répondre ». 

Le gouvernement sous-amenda toutefois cette version commune afin de préciser que « la notification d’un contenu manifestement illicite opérée par une association de protection de l’enfance à la demande d’un mineur, ne peut intervenir sans information des représentants légaux, les parents étant les premiers protecteurs de l’enfant mineur ». 

Dans cette autre de ses rustines, il exigea que l’association informe toujours les parents de toutes les suites données aux demandes de retrait. 

L'exécutif a donc insisté pour que les parents soient informés de ces signalements et de ses suites. C'est là qu'on devine sans mal le risque au fil d'un scénario vraiment non exceptionnel : par exemple, un mineur victime de propos homophobes sur Internet appelle à l’aide une association... qui va être tenue d’informer ses parents. Lorsque ceux-ci ignorent son orientation sexuelle, voilà un « outing » organisé par la loi !

Bras de fer entre les sénateurs et les députés 

Fin 2019, au Sénat et toujours en première lecture, Christophe-André Frassa (LR) avait identifié ce risque, suite à plusieurs auditions avec des associations de protection. Il fut ainsi prévu que « l’association informe le mineur et, si cela n’est pas contraire à son intérêt, ses représentants légaux ». Les sénateurs ont tout autant exigé que seules les associations reconnues d’utilité publique puissent intervenir.

De retour à l’Assemblée nationale, les apports du Sénat ont toutefois été pulvérisés.

D'un risque ignoré, on a donc glissé vers un risque assumé. 

À l’initiative conjointe des membres du groupe La République en marche et de la rapporteure Laetitia Avia, le critère de la reconnaissance d’utilité publique a sauté, « afin de ne pas réduire trop drastiquement le nombre de celles qui pourront venir en aide aux mineurs victimes de contenus haineux en ligne ». Surtout, l’information des parents a été réinjectée, avec une nuance : elle devra s’opérer « selon des modalités adaptées à l’intérêt de l’enfant ». 

Le député Philippe Latombe (Modem) s’est attaqué à cette précision. Selon l’élu, rien ne change. Cela « peut conduire, par exemple dans le cas d’un coming out non fait, à ce qu’une association estime qu’il vaut mieux informer le représentant légal alors même que le mineur concerné peut très bien préférer que ses représentants légaux ne soient pas informés ».

« Des parents nécessairement informés », regrette Philippe Latombe

Ce à quoi Laetitia Avia s’est opposée : « Si un enfant se trouve dans une situation de danger, ses parents doivent, à un moment ou un autre, être informés du fait que quelque chose s’est produit. Cependant, la référence à des modalités « adaptées à l’intérêt de l’enfant » laisse aux associations une grande latitude dans le choix des mesures à prendre et la façon de les mettre en œuvre pour effectuer cette information ». 

En séance, le 22 janvier dernier Philippe Latombe est revenu à la charge. En vain. « Cela signifie que les représentants légaux sont nécessairement informés de l’intervention de l’association et que seules les modalités peuvent être aménagées : les parents sont-ils prévenus par mail, lors d’un entretien, par téléphone, immédiatement ou quelques jours plus tard… » s'est encore désolé l’élu Modem.

Joint par téléphone, le député nous rappelle que « les mineurs peuvent accéder à la contraception d’urgence sans alerter les parents via les infirmières scolaires ou les plannings familiaux. C’est prévu par les codes ». Il ne comprend donc pas la position du groupe LREM et du gouvernement. « C’est en contradiction totale avec ce que l’on a mis des dizaines d’années à bâtir ! ». Et celui-ci de bien souligner qu’une partie du harcèlement dans les écoles se poursuit aussi sur les réseaux sociaux. « Prévenir les parents, c’est stigmatiser les enfants et prendre le risque d’une expulsion des mineurs des foyers ».

Selon Laetitia Avia, il ne s'agit pas d'outer, mais de ne pas déresponsabiliser les parents

Contactée pas nos soins, la députée Laetitia Avia assure au contraire qu’ « il ne s’agit pas d’outer qui que ce soit, les associations spécialisées savent faire et gérer ces situations : savoir quoi dire, quand et comment. Elles ont un rôle d’accompagnement dont elles ont la pleine maitrise ».

Problème, une association dont le nom même évoquerait la lutte contre la haine LGBTI en ligne mettrait forcément la puce à l’oreille des parents, eusse-t-elle plongé sa plume dans l’encre de la prudence.

La rapporteure du texte conteste ce risque : « Il s’agit d’association de protection de l’enfance. Et si une association de protection de l’enfance peut par son identité même être problématique, elle peut très bien déléguer à un tiers. Sachant encore une fois qu’elle a la maîtrise de tout : quand (ça peut être des mois après), quoi (là encore l’éventail est large) et comment. Sur ce sujet, les associations n’ont pas attendu ma proposition pour savoir comment faire leur job »

PPL avia cyberhaine haine out outing

L’élue insiste : « les associations de protection de l’enfance ont un rôle et une action qui n’ont pas pour conséquence de déresponsabiliser les parents. Je ne parle pas uniquement de numérique là. Mais de manière générale. (…) le rôle du parent [est] de prendre soin de son enfant. Les associations sont un accompagnement des enfants et des parents ».

Et la députée de nous inviter à contacter le monde associatif pour savoir « comment [ces structures] travaillent ». 

Ce que nous avons fait... en joignant e-Enfance

« Incompréhension, méconnaissance, manque de pragmatisme » des députés

Créée en 2005, cette association est « RUP », reconnue d’utilité publique et sa mission consiste à « permettre aux enfants et adolescents de se servir d’internet et du mobile avec un maximum de sécurité ». Elle gère à ce titre la plateforme Netecoute.fr, une ligne d’appel national.

« La rédaction de l’Assemblée nationale témoigne d’une incompréhension, d'une méconnaissance de la réalité et d’un manque de pragmatisme », fulmine sa directrice, Justine Atlan. « En tant qu’association protectrice des intérêts de l’enfant, nous savons que les parents ne sont pas toujours les meilleurs protecteurs de l’enfant et encore moins sur le sujet de l’orientation sexuelle par exemple ».

La représentante de cette structure cofinancée par la Commission européenne admet avoir essayé à chaque navette « de sensibiliser sur le fait que cette rédaction pose problème ». Vainement...

Si à ce jour « dans 9 cas sur 10, il nous est impossible d’avoir les coordonnées des parents », l’idée de « demander systématiquement les coordonnées des parents au mineur peut créer un biais de confiance qui peut être contre-productif ». Cette professionnelle de la protection de l’enfance insiste : « il faut nous laisser une appréciation de l’intérêt de l’enfant. C’est une évidence ».

Dans son quotidien, « si nous constatons les faits qu’ils nous rapportent et s’ils sont qualifiés nous signalons à la plateforme, en vertu de nos procédures prioritaires avec elle dans le cadre de la protection des mineurs. Dans ces cas-là, les parents n’interviennent pas ».

L’association reconnaît qu’elle essaye toujours « de favoriser la communication avec les parents, car dans un monde parfait, ils sont un soutien ». Mais avec les formes. « Après signalement nous conseillons autant que possible au mineur d’échanger avec ses parents ou un adulte de confiance sur la situation. Mais il doit y avoir une cohérence entre les textes votés. Le législateur a autorisé un enfant de 15 ans à s’inscrire seul sur une plateforme en ligne. Dès lors il n’est pas illégitime qu’il lui appartienne à partir de cet âge de gérer seul au moins au stade du signalement son compte ».

Le critère de la reconnaissance d'utilité publique

Selon Justine Atlan, seules les associations reconnues d’utilité publique devraient être « ce tiers de confiance sanctuarisé par la loi ». Pourquoi ? « L’idée est d’élever le niveau de qualité attendue de l’association pour permettre de lâcher du lest en confiance sur l’obligation d’information des parents ».

« À l’heure où nous voulons tous favoriser le signalement, il faut capitaliser sur ce qui fonctionne et éviter que les enfants renoncent à signaler tous types de contenus haineux de peur que cette information soit donnée à leur parent » nous explique e-Enfance. « La RUP permet de garantir une transparence, une éthique dans la gouvernance et un historique. D’ailleurs les acteurs publics et privés se félicitent aussi de l’apport de ce label gage de professionnalisme. Et de leur côté, les plateformes souhaitent éviter le sur-signalement grâce à des tiers de confiance qui ont déjà prouvé leur expertise en la matière et en même temps s’assurer de la qualité de la prise en charge des mineurs ».

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Écrit par Marc Rees

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Sommaire de l'article

Introduction

Un « outing » organisé par la loi

Bras de fer entre les sénateurs et les députés 

« Des parents nécessairement informés », regrette Philippe Latombe

Selon Laetitia Avia, il ne s'agit pas d'outer, mais de ne pas déresponsabiliser les parents

« Incompréhension, méconnaissance, manque de pragmatisme » des députés

Le critère de la reconnaissance d'utilité publique

Carte graphique AMD GeForce

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DroitSécu 3

#LeBrief : fuite de tests ADN 23andMe, le milliard pour Android Messages, il y a 30 ans Hubble voyait clair

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

Commentaires (59)


Inny Abonné
Le 06/02/2020 à 16h56

Considérant le nombre de soutiens à LMPT que compte ce gouvernement, je ne suis pas surpris du tout.


anonyme_f6b62d162990fde261db0e0ba2db118e
Le 06/02/2020 à 17h19

Bel article!


numerid Abonné
Le 06/02/2020 à 17h22

Peut-on s’assurer que Madame Avia lise l’article afin qu’elle comprenne l’ampleur de sa bourde ?


anonyme_f525e46a95b50f94ea596fa0bc1b20fd
Le 06/02/2020 à 17h54






numerid a écrit :

Peut-on s’assurer que Madame Avia lise l’article afin qu’elle comprenne l’ampleur de sa bourde ?


Ah par ce qu’elle compte le lire ? (vu les absurdité qu’il y a dans ce truc, je commence a me demandé si quelqu’un du gouvernement l’a réelement lu en entier).



wanou2 Abonné
Le 06/02/2020 à 17h55

On est quand même face à une majorité qui a beaucoup de mal avec la qualité de la production législative… j’ai l’impression que les collaborateurs parlementaires sont plus doués en communication (et encore…) qu’en droit. Ce qui est fou c’est que le travail sénatorial qui n’était quand même pas mauvais dans ses apports semble avoir été simplement mis de côté sans être regardé.


Minikea
Le 06/02/2020 à 18h16

on peut faire pareil pour la pilule du lendemain pour les mineurs aussi? faudrait pas déresponsabiliser les parents! <img data-src=" />


numerid Abonné
Le 06/02/2020 à 18h20


wanou2 a écrit :&nbsp;Ce qui est fou c’est que le travail sénatorial qui n’était quand même pas mauvais dans ses apports semble avoir été simplement mis de côté sans être regardé.&nbsp;

correction : a été ! Le semble est de trop (comme d’habitude avec LREM).


Ricard
Le 06/02/2020 à 18h22






numerid a écrit :

Peut-on s’assurer que Madame Avia lise l’article afin qu’elle comprenne l’ampleur de sa bourde ?



Même si elle comprend, elle s’en fout complètement.<img data-src=" />



skankhunt42
Le 06/02/2020 à 18h50

J’ai pas lu l’article, je viens juste déverser ma haine : Politicienne en plastique !


anagrys Abonné
Le 06/02/2020 à 18h59


quand (ça peut être des mois après)

Cette remarque est juste hallucinante, en soi elle vide complètement l’article de sa substance… “ça peut être des mois après”. Bon, quelque 5 ans pus tard, l’association a prévenu les parents.
Tout ça pour dire : si le texte discuté ne mentionne pas de délai dans lequel il faut prévenir les parents, effectivement on a beaucoup de bruit pour rien, il suffira au associations d’attendre une grosse dizaine d’années. Mais dans ce cas, on peut se demander pourquoi il serait nécessaire d’insister sur cet article - à part peut-être pour “sauver la face” et montrer qu’on tient le cap, même quand celui-ci va droit vers le mur (après tout, ce gouvernement n’en est pas à son coup d’essai).
Effectivement, la rédaction du Sénat est beaucoup plus pragmatique, une fois de plus…


espritordu
Le 06/02/2020 à 19h21


Une forme de « tiers de confiance », ici à disposition des mineurs, que la commission avait appelé de ses vœux dans sa recommandation du 1er mars 2018. « Lorsque les signaleurs de confiance s’expriment, ils sont davantage entendus que si c’est M. Toutlemonde »


Donc vous partez du principe que les mesures de la loi Cyberhaine seront inefficaces si AVANT MÊME qu’elles ne soient mis en place vous prévoyez déjà des mesures pour essayer de les rendre efficaces.

Dans ce cas mais vous défendez quoi exactement bande de connards ?!
C’est quoi ce concept de vouloir faire passer des lois que l’on sait déjà mal branlées et inutiles ?!

Pardon pour les grossièretés mais j’en n’en peux plus avec la post-réalité de LREM. Vraiment.
Je suis au bout du rouleau.
Cette loi Avia, leur délire autour du porno …
Il n’a plus aucune prise avec une quelconque notion de réel. Tout est relatif.
Pareil pour les mots. Tu peux leur donner le sens qui t’arrange le mieux pour faire ce que tu veux. C’est l’open bar de la sémantique selon tes besoins en communication. Exemple :


il ne s’agit pas d’outer qui que ce soit, les associations spécialisées savent faire et gérer ces situations : savoir quoi dire, quand et comment. Elles ont un rôle d’accompagnement dont elles ont la pleine maitrise ».


Mais ce n’était pas la question…on se doute bien que tu n’as pas envie de outer qui que ce soit avec ta putain de loi espèce de nunuche, il manquerait plus que ça tiens.
La question c’était : “est-ce que la loi RISQUE DE outer”, pas est-ce-que la loi EST FAITE POUR outer” !!!
Tu peux répondre stp ?


spidermoon Abonné
Le 06/02/2020 à 19h46

Outer, outer, papa outer <img data-src=" />


zart
Le 06/02/2020 à 20h30

Y a un moment où les lois paritaires font des ravages… S’il y a un déficit d’envie de devenir politique chez les femmes intelligentes, il faut éventuellement chercher à susciter des vocations mais cette parité forcée c’est dramatique.


Ninja-Veloce
Le 06/02/2020 à 20h48

Je suis pas trop d’accord avec ce propos. Si on pouvait dire cela au début de la mandature de Macron. Il me semble que les dernières orientations de la loi PMA a définitivement écarté les quelques membres LMPT qui restait.


Quiproquo Abonné
Le 06/02/2020 à 21h06

Il ne faut vraiment aucun amour propre pour mentir aussi effrontément. Bravo Marc de l’avoir prise au mot et d’être entré en contact avec des professionnels du secteur.

Cette obligation de prévenir les parents est un non sens au regard du reste du droit de l’enfant et des pratiques en vigueur. C’est vraiment un comportement de vieux réacs. L’intérêt de ces associations est justement de permettre à certains mineurs de trouver de l’aide sans passer par leurs proches. On marche sur la tête.


Anonyme_f7d8f7f164fgnbw67p
Le 06/02/2020 à 21h33

Il parait que c’est normal d’etre gay, on nous le repete partout.
Dans ce cas, quel problème a outer ?

Je veux dire, on ne peut pas declarer qqch comme une banalité et le traiter a côté comme qqch de particulier et specifique, c’est illogique


fred42 Abonné
Le 06/02/2020 à 22h13

Ça me rappelle une vieille blague qui disait à peu près :

quelle est la différence entre être noir et homosexuel ?

quand tu es noir , tu n’as pas à le dire un jour à tes parents.

Je ne suis pas sûr que Avia puisse la comprendre. <img data-src=" />


Elwyns
Le 07/02/2020 à 06h24

tu crois quelle est au courant ? va pas lui faire un outing


guimoploup Abonné
Le 07/02/2020 à 07h45

Cette usine à gaz législative porte les gènes de son propre échec.


carbier Abonné
Le 07/02/2020 à 07h59

Donc si j’ai bien compris, il y a risque d’outing alors que pour que tout cela se passe il faut qu’il y ait déjà eu un outing sur le web <img data-src=" />

Continuez comme cela <img data-src=" />

Ce qui est très amusant dans ces articles de NXi c’est que d’habitude les termes de la loi sont décortiqués pour tordre la réalité dans le sens qu’on veut lui faire prendre.
Ici, les associations ont toute lattitude pour décider ce qui est mieux pour le mineur et aucun délai n’est prévu… Mais forcément cela va participer à un outing généralisé, car forcément les associations sont une bande de crétins du bulbe qui n’oeuvrent que pour faire du tort aux mineurs.

Vous êtes forts <img data-src=" />


vizir67 Abonné
Le 07/02/2020 à 08h28

on tient le cap, même quand celui-ci va droit vers le mur….

voici…ce qui les anime (tenir coûte-que-coûte) !
et tant pis ‘SI…………’ <img data-src=" />


carbier Abonné
Le 07/02/2020 à 08h29

Exemple de la mauvaise foi de cette news: dans la loi il n’est mentionné nul part que les associations ont obligation de déterminer l’identité des parents.
Dans ce cas le seul interlocuteur qu’ils ont est le mineur. Si celui-ci ne veut pas qu’on prévienne ses parents, il suffit qu’il ne donne pas leurs coordonnées. Fin de l’histoire.

La seule chose que je vois ici c’est un article qui distille la peur et qui si il est lu par certains mineurs fera que ceux-ci ne se tourneront pas vers les associations en cas de problème. Good game.


j34n-r0x0r
Le 07/02/2020 à 08h31

Bof, il y a peut être aussi “compétent” chez les mecs, ils se font peut-être plus discret c’est tout (ou on ne les remarque pas ce qui indiquerait un biais pas terrible).

La ou ça me rince le plus les lois paritaires c’est qu’elle ne sont revendiqués que pour les postes confortables, ce qui provoque un déséquilibre de plus a ajouter a une liste qui s’allonge (PMA, accouchement sous X, garde des gosses et donc pension alimentaire…), mais ça on commencera peut-être a en parler sereinement quand il sera question d’une vrai recherche d’égalité, la on est juste dans un concours de pleures ou traditionnellement on est pas spécialistes (et ou on se fait bouffer). <img data-src=" />


Tandhruil
Le 07/02/2020 à 08h40






Drepanocytose a écrit :

Il parait que c’est normal d’etre gay, on nous le repete partout.
Dans ce cas, quel problème a outer ?(…)


Le problème, c’est que certains parents ne savent pas que c’est normal et pourraient avoir envie de “soigner” leurs enfants.



zart
Le 07/02/2020 à 09h06






Drepanocytose a écrit :

Il parait que c’est normal d’etre gay, on nous le repete partout.



Vue ta façon d’écrire la chose, on peut parier que si tu avais des enfants et que s’ils étaient gays tu ne trouverais pas cela normal… conclusion tu comprends parfaitement le problème mais si tu fais semblant que non…



zart
Le 07/02/2020 à 09h15








carbier a écrit :

Donc si j’ai bien compris, il y a risque d’outing alors que pour que tout cela se passe il faut qu’il y ait déjà eu un outing sur le web <img data-src=" />

Continuez comme cela <img data-src=" />

Ce qui est très amusant dans ces articles de NXi c’est que d’habitude les termes de la loi sont décortiqués pour tordre la réalité dans le sens qu’on veut lui faire prendre.
Ici, les associations ont toute lattitude pour décider ce qui est mieux pour le mineur et aucun délai n’est prévu… Mais forcément cela va participer à un outing généralisé, car forcément les associations sont une bande de crétins du bulbe qui n’oeuvrent que pour faire du tort aux mineurs.

Vous êtes forts <img data-src=" />



Ben non tu n’as rien compris…

Julie 15 ans est homosexuelle mais le cache comme elle peut parce que c’est parents croient encore au père noël et aux grossesses miraculeuses sans sexe…
Comme tous les ados, elle est sur des réseaux sociaux.
Carbier, jeune garçon idiot bouffé par ses hormones et qui se serait bien tapé Julie est dégoûté qu’elle ne soit pas attiré par les beaux mâles boutonneux comme lui. Il commence donc à la traiter de sale gouine sur tous les réseaux sociaux.
Bilan cette pauvre gamine se prend une déferlante de haine…
Cette loi sensée la protéger fait que les seuls vers qui elle peut se tourner seront contraint de la balancer à ses vieux…



carbier Abonné
Le 07/02/2020 à 09h18






zart a écrit :

Ben non tu n’as rien compris…

Julie 15 ans est homosexuelle mais le cache comme elle peut parce que c’est parents croient encore au père noël et aux grossesses miraculeuses sans sexe…
Comme tous les ados, elle est sur des réseaux sociaux.
Carbier, jeune garçon idiot bouffé par ses hormones et qui se serait bien tapé Julie est dégoûté qu’elle ne soit pas attiré par les beaux mâles boutonneux comme lui. Il commence donc à la traiter de sale gouine sur tous les réseaux sociaux.
Bilan cette pauvre gamine se prend une déferlante de haine…
Cette loi sensée la protéger fait que les seuls vers qui elle peut se tourner seront contraint de la balancer à ses vieux…


En parlant de comprendre…
Comment ils font pour trouver l’identité de ses vieux ?

Sinon intéressant de voir ta vision monochromatique du monde: on pourrait mettre difficilement plus de clichés dans si peu de mots.



Tandhruil
Le 07/02/2020 à 09h31

Du coup, dans ton univers merveilleux, les associations d’hébergement des homosexuels mineurs virés de chez leurs parent n’existent pas ?
Indice


vizir67 Abonné
Le 07/02/2020 à 09h32

<img data-src=" />


Mihashi Abonné
Le 07/02/2020 à 09h39

C’est normal, oui. Mais c’est aussi normal d’avoir le droit de ne pas vouloir que ça se sache.
Comme pour la religion, une maladie, etc.


Anonyme_f7d8f7f164fgnbw67p
Le 07/02/2020 à 09h40






zart a écrit :

Vue ta façon d’écrire la chose, on peut parier que si tu avais des enfants et que s’ils étaient gays tu ne trouverais pas cela normal… conclusion tu comprends parfaitement le problème mais si tu fais semblant que non…


Pour moi c’est anormal, bien vu. Anormal mais pas genant, et si mon gamin me sort qu’il est gay, pas de souci.

Ce qui me chagrine, c’est justement cette propagande, parce qu’il n’y a pas d’autre mot, pour nous faire penser que c’est la normalité pjre, alors que effectivement ce genre d’exemple montre bien qu’on est sur un sujet qui touche a du pas banal.

Attention je repete : “anormal” et “pas banal” n’implique pas inacceptable, ni immoral, ni problematique. Ca implique juste qu’on touche a un sujet specifique



carbier Abonné
Le 07/02/2020 à 09h45






Tandhruil a écrit :

Du coup, dans ton univers merveilleux, les associations d’hébergement des homosexuels mineurs virés de chez leurs parent n’existent pas ?
Indice


Quel est le rapport avec le fait de trouver l’identité des parents ?

Je ne nie pas qu’il y ait des problèmes, je dis juste qu’en l’état actuel des choses si le mineur ne le veut pas, ses parents ne pourront pas être prévenus.
Et que dans tous les cas, une notion de temps n’ayant pas été inscrite, les associations ont toutes les billes pour gérer au mieux le problème.

Quant aux clichés, tous les parents ne sont pas des cons homophobes et ceux qui balancent ne sont pas forcément des boutonneux hétéros mais aussi des petit(e)s ami(e)s largué(e)s (qui donc sont dans la même situation que la victime).



Groink
Le 07/02/2020 à 10h07

“nous savons que les parents ne sont pas toujours les meilleurs protecteurs de l’enfant”
(Justine Atlan)

De base, ce n’est pas à l’État de se substituer au rôle des parents, ni à une association. En cas de détresse, apporter une aide est bienvenu, mais en aucun cas cette aide ne devrait se substituer au rôle des parents (ou tuteurs légaux).
==&gt; Lisant ça, j’ai eu l’impression que Mme Justine Atlan veut indiquer : nous savons mieux que vous, ce qui est bon pour eux.
Non, elle ne les connaît même pas ces enfants, chaque cas étant unique.


anagrys Abonné
Le 07/02/2020 à 10h13

Pour revenir à mon commentaire précédent, tu le dis toi-même, la notion de temps n’est pas donnée dans la loi. Dans ce cas, quel est l’intérêt d’inscrire la chose dans la loi ?
“les associations auront l’obligation de prévenir les parents, mais rien ne les empêche de le faire 40 ans après les faits”. Super, les mecs ! Autant ne rien inscrire, non ? Parce-que là, on use du papier et de l’encre (numérique maintenant) pour un effet strictement nul. Et assumé comme tel !


zart
Le 07/02/2020 à 10h20






carbier a écrit :

Quant aux clichés, tous les parents ne sont pas des cons homophobes et ceux qui balancent ne sont pas forcément des boutonneux hétéros mais aussi des petit(e)s ami(e)s largué(e)s (qui donc sont dans la même situation que la victime).



Tu le fais exprès ou tu t’appelles Laëtitia? Je t’ai donné un exemple… On s’en fout qu’il y ai d’autres cas ou ça se passera bien. Il y a des cas ou cela ne se passera pas bien et c’est ce qui compte puisque l’objet de la loi est de protéger des victimes pas de mettre en situation bien plus dramatique 5% des victimes…

Quand à l’identité des géniteurs on est dans une situation où il y a potentiellement atteinte à la liberté d’expression. Il n’est pas question d’associations qui s’auto-saisissent… Les associations doivent être en mesure de prouver qu’elles agissent au nom d’une victime donc avoir tous les éléments pour entrer en action, ce n’est pas seulement agir côté internet mais aussi informer les tuteurs légaux car la loi l’impose. Donc soit cela crée des blocages parce que les associations ne peuvent pas respecter la loi soit ça créer le risque mentionné dans la news.

Bref je ne vois pas pourquoi tu tournes comme une mouche autour de cette news:
Le risque est reconnu par les sénateurs
L’association interrogée pense aussi qu’il y a un risque.
L’article ne relate que ces faits et le fait que bien qu’informée, alors qu’il y a moyen d’éviter le risque Avia s’obstine en noyant le poisson: ça va aller les associations sont douées, elles vont se débrouiller avec notre texte de loi pourri, inutile de prendre la version corrigée par les sénateurs…



zart
Le 07/02/2020 à 10h29






Groink a écrit :

De base, ce n’est pas à l’État de se substituer au rôle des parents, ni à une association. En cas de détresse, apporter une aide est bienvenu, mais en aucun cas cette aide ne devrait se substituer au rôle des parents (ou tuteurs légaux).



Si les parents veulent faire l’éducation sexuelle pratique de leur bébé c’est en famille. De quoi se mêle t on ma brave dame…

Si un mineur s’adresse à une association suite à des agressions homophobes c’est sans doute qu’il éprouve un besoin de se tourner vers un tiers plutôt que vers ses parents et si ses parents sont trop arriérés pour comprendre que leur enfant a le droit d’être homosexuel, c’est bien à la société de le protéger de ses parents…




Anonyme_f7d8f7f164fgnbw67p
Le 07/02/2020 à 10h44






zart a écrit :

Si les parents veulent faire l’éducation sexuelle pratique de leur bébé c’est en famille. De quoi se mêle t on ma brave dame…

Si un mineur s’adresse à une association suite à des agressions homophobes c’est sans doute qu’il éprouve un besoin de se tourner vers un tiers plutôt que vers ses parents et si ses parents sont trop arriérés pour comprendre que leur enfant a le droit d’être homosexuel, c’est bien à la société de le protéger de ses parents…


Pas vraiment d’accord.
La limite où se situe la protection des mineurs vis a vis de leurs parents est très tenue, et c’est toujours a un juge de juger pour éventuellement decharger les parents.
Je pense perso comme le post auquel tu reponds : par defaut la charge est aux parents, et il n’appartient qu’a un juge ou un service social officiel, et surtout pas a une asso eut-elle pignon sur rue depuis plus de 5 ans, de jugerdi besoin de protection d’un enfant (c’est a dire in fine d’amputer les parents d’une partie de leurs devoirs mais aussi de leurs droits)



YonX
Le 07/02/2020 à 11h08

Du coup Groink tu es d’accord pour dire que cette loi ne sert a rien. C’est le rôle des parents de signaler les messages problématique ! L’État n’a pas a s’en méler.
&nbsp;
Et pour le porno c’est aux parents d’éduquer leur enfant et de contrôler, pas besoin de vérification d’age.
&nbsp;
Et pas besoin du planning familial, les parents le font déjà.
&nbsp;
Et les parents sont tous des saints que ne veulent que du bien a leurs enfant, jamais on ne voit de procès concernant des atrocités faites par des parents.

Ou alors on part du principe que l’État est la pour protéger tous les citoyens. Et que les parents peuvent être la cause de certains soucis. Donc on met de côté l’égo des parents et on protège en priorité les enfants? Non?
Dans une loi qui vise a la protection c’est le minimum. Les associations arrivent a bosser parce qu’elles sont des interlocuteurs neutres, autant leur laisser un minimum de droit au secret.
Un adolescent achète des capotes -&gt; les parents le savent pas.
Une adolescente vas chez le gynéco pour un contraceptif -&gt; pareil.
Un adolescent signale un harcèlement à un psy -&gt; idem.
Un adolescent signale un harcèlement a une association -&gt; les parents le savent. Ou est la logique?


carbier Abonné
Le 07/02/2020 à 11h44






zart a écrit :

Tu le fais exprès ou tu t’appelles Laëtitia?


En parlant de cliché



zart a écrit :

Quand à l’identité des géniteurs on est dans une situation où il y a potentiellement atteinte à la liberté d’expression.


Gné ?



zart a écrit :

Il n’est pas question d’associations qui s’auto-saisissent… Les associations doivent être en mesure de prouver qu’elles agissent au nom d’une victime donc avoir tous les éléments pour entrer en action, ce n’est pas seulement agir côté internet mais aussi informer les tuteurs légaux car la loi l’impose.


Non. La victime c’est le mineur et pas sa famille. De plus, l’association peut ne prévenir les parents que des mois après si elle l’estime nécessaire, voire pas du tout si le mineur ne donne pas leurs coordonnées: elle aura agit en toute bonne foi, n’ayant pas les informations nécessaires pour contacter les parents.



Tandhruil
Le 07/02/2020 à 12h10






carbier a écrit :

Non. La victime c’est le mineur et pas sa famille. De plus, l’association peut ne prévenir les parents que des mois après si elle l’estime nécessaire, voire pas du tout si le mineur ne donne pas leurs coordonnées: elle aura agit en toute bonne foi, n’ayant pas les informations nécessaires pour contacter les parents.



Je ne suis pas juriste mais ce que je comprends du texte :

la notification d’un contenu manifestement illicite opérée par une association de protection de l’enfance à la demande d’un mineur, ne peut intervenir sans information des représentants légaux, les parents étant les premiers protecteurs de l’enfant mineur

C’est que l’association ne peut faire supprimer le contenu sans en avoir informé les parents au préalable.
Et ca semble être l’analyse de l’association e-Enfance puisqu’elle estime que :

demander systématiquement les coordonnées des parents au mineur peut créer un biais de confiance qui peut être contre-productif(…)

Tu peux nous expliquer comment tu en es arrivé à la conclusion que les parents pouvaient être prévenus 40 ans plus tard ?



skankhunt42
Le 07/02/2020 à 12h37






zart a écrit :

Julie 15 ans est homosexuelle


Et si le mec ce fait rembarrer car elle le trouve moche et qu’il la traite de gouine ? C’est valable aussi pour les mecs vu que PD est une insulte très commune. C’est quand même fou qu’en 2020 il y à des parents qui le prendrais mal si le gamin est homo… Surement un manque d’éducation.

Ce même manque d’éducation génétratice de cette loi bidon écrite par une personne qui en manque aussi.



carbier a écrit :

Comment ils font pour trouver l’identité de ses vieux ?


Comment ne pas trouver l’identité de ces vieux si t’a l’identité d’un gamin ?
&nbsp;


carbier a écrit :

on pourrait mettre difficilement plus de clichés dans si peu de mots.


D’un côté on parle d’une loi car des gens en insultent d’autre ouvertement sur internet… Bien souvent dans les deux camps ça réfléchit pas et la technologie permet de plus en plus de chose très facilement. Tu m’aurais raconté ça il y à 20 ans à l’époque d’irc / msn / debut de facebook j’aurais juste rigolé.

Maintenant n’importe quel abrutis peut poster n’importe quoi pour titiller d’autres abrutis. C’est vraiment de la merde et je leur met un doigt dans le cul !



OB Abonné
Le 07/02/2020 à 12h43






espritordu a écrit :

Pardon pour les grossièretés mais j’en n’en peux plus avec la post-réalité de LREM. Vraiment.
Je suis au bout du rouleau.
Cette loi Avia, leur délire autour du porno …

&nbsp;
Macron est “jeune” (relativement aux autres habituels, en tous cas).
Or la France est un pays vieillissant, et beaucoup de personnes agés sont plutôt conservateurs.

=&gt; Donc ce qu’il fait c’est du clientélisme électoral. Il “faut faire quelque chose”, n’importe quoi mais quelque chose pour dire qu’on l’a fait.
Après, que ce soit appliqué ou pas, que ça change quelque chose ou pas, voire même que ça ait des effets délétères….

Analyse la plupart des actions concrètes que LREM a réalisé depuis 2017 , c’est assez flagrant (en tous cas moi je trouve).

&nbsp;
&nbsp;


espritordu a écrit :

Pareil pour les mots. Tu peux leur donner le sens qui t’arrange le mieux pour faire ce que tu veux. C’est l’open bar de la sémantique selon tes besoins en communication.&nbsp;&nbsp;

&nbsp;
Ca a toujours été +/- le cas en politique mais effectivement je trouve que ça s’est nettement empiré depuis sarkozy.
Et ça m’inquiète vraiment car c’est une véritable attaque contre les principes démocratiques - qui pré-suppose une information éclairée et objective des faits sur lesquels les votes sont appelés.
&nbsp;
&nbsp;



espritordu
Le 07/02/2020 à 13h06






OB a écrit :

Et ça m’inquiète vraiment car c’est une véritable attaque contre les principes démocratiques - qui pré-suppose une information éclairée et objective des faits sur lesquels les votes sont appelés.



+1

C’est un cercle vicieux.

Du point de vue d’un apparatchik de parti la tendance du spectre politique est de se polariser sans passerelle.

Dès lors pourquoi s’efforcer à maintenir une forme d’intercompréhension par le respect d’une sémantique commune et une reconnaissance objective des faits si le dialogue démocratique ne se fait plus ?

Autant imperméabiliser son discours et ses idées pour rigidifier le cœur de son bloc d’électeurs. Ce qui renforce davantage l’idée de l’inutilité du dialogue démocratique.



democrite
Le 07/02/2020 à 13h10

C’est une loi liberticide pondue par écervelés de la Macronie. Il n’y aura personne pour faire “barrage” en 2022. Vivement Marine !


j34n-r0x0r
Le 07/02/2020 à 13h14






skankhunt42 a écrit :

&nbsp; C’est vraiment de la merde et je leur met un doigt dans le cul !


L’ordre n’est pas bon dans cette phrase a moins que ce soit une charade ou un truc du genre.<img data-src=" />



skankhunt42
Le 07/02/2020 à 13h38






j34n-r0x0r a écrit :

L’ordre n’est pas bon dans cette phrase a moins que ce soit une charade ou un truc du genre.<img data-src=" />


Non c’est juste un clin d’oeuil sur l’affaire Mila, affaire qui est vraiment un cas d’école. Tu vois quel media / politicien ce chie dessus ou non et ou va tendre la futur liberté d’expression à géométrie variable 5 ans après charlie. Tout ça parce qu’ont remet jamais à leur place des gros lourdingue qui ce cachent derrière leur religion ou origines quand tu les attaques alors que c’est le premier truc qu’ils mettent en avant quand ils te parlent. Ca crée des réaction disproportionnée à force d’où ce pétage de plomb de cette gamine qui ne peut même plus aller à l’école.



RuMaRoCO Abonné
Le 07/02/2020 à 15h11

J’ai une question général qui me vient en regard des articles (très bons) publiés dernièrement à quoi sert les parents de nos jours ?&nbsp;
&nbsp;


zart
Le 07/02/2020 à 16h05






RuMaRoCO a écrit :

J’ai une question général qui me vient en regard des articles (très bons) publiés dernièrement à quoi sert les parents de nos jours ?



Tu poses le problème à l’envers. Un enfant n’est pas obligé de passer par une association. Dans un cadre normal, les parents peuvent intervenir directement. Par contre un gamin qui ne veut pas parler de son problème avec ses parents n’a pas comme seule solution de se suicider quand il est massacré sur internet, il peut se tourner vers des associations… Comprends tu la nuance?



Gawked
Le 07/02/2020 à 16h06

Troll à la con, ou alors t’as pas de cerveau.
J’espère le premier


Anonyme_f7d8f7f164fgnbw67p
Le 07/02/2020 à 17h28






Gawked a écrit :

Troll à la con, ou alors t’as pas de cerveau.
J’espère le premier


Cette blague.
Essaie de comprendre ce qu’on te dit sur le fond au lieu de reagir comme un trou de fesse avec ton emotionnel.

Je repete, pour les gens comme toi, donc : qqch de banal est banal donc, ce qui veut dire que ca ne pose aucun problème. Si ca pose un probleme, comme ca semble etre le cas ici, c’est que ca n’est pas banal.

Et c’est un mec qui se considere comme tres anormal sur pas mal de sujets qui te le dit, et qui le vit très bien parce que bien heureusement le monde n’est pas uniforme, et que le regard des autres vaut peau de zob par rapport a l’epanouissement personnel.

Le probleme avec vous autres les moralistes a 2 ronds, c’est que justement vous mettez des jugements de valeur et de jugements moraux sur les mots et les idees ; du coup la raison et l’analyse froide n’ont pas de prise sur vous, seul compte l’emotionnel crasse, et on ne peut pas discuter.



Groink
Le 07/02/2020 à 21h18

Non.
Je me répète : “En cas de détresse, apporter une aide est bienvenu”, pas une substitution. Attention de ne pas déformer le sens des mots.

“Les associations arrivent a bosser parce qu’elles sont des interlocuteurs neutres”==&gt; Tu n’en sais rien si elles sont neutres. Tu peux l’espérer, ou le supposer et faire confiance. “Association” n’implique forcément pas “neutralité”. A partir du moment où elles vont générer une disposition pour aider, elles perdront leur neutralité. La neutralité serait d’écouter, et soutenir. Or, au vue de la loi, il leur est demandé d’aller plus loin : juger de la situation (par conséquent, perdre leur neutralité par prise de position), agir derrière sans forcément l’accord de l’enfant (en allant en parler aux parents).

Pour le droit au secret, quel limite y poses-tu ?
Dans une confession par exemple, il n’y ni jugement, ni prise de position, ni action de la part du confesseur. Le secret est respecté.
Nous ne seront pas dans ce cas.


Groink
Le 07/02/2020 à 21h26

“si ses parents sont trop arriérés pour comprendre que leur enfant a le droit d’être homosexuel, c’est bien à la société de le protéger de ses parents”
==&gt; développe, parce que ….

Un parent qui ne comprend pas que son enfant a le droit d’être homosexuel, est-il pour autant une menace pour son enfant ?
Tu t’es forcément trouvé dans une situation similaire, où tes proches ne comprenaient pas que tu puisses avoir le droit à une chose. Est-ce que tu t’es senti menacé par eux pour autant ? Au point de devoir en parler à la société pour protéger ton intégrité ?


Groink
Le 07/02/2020 à 21h42

Ba oui… et puis laisser entendre que tu devrais te passer de l’avis de tes parents, sous prétexte qu’ils ne te comprennnent pas (ou plutôt dans ce qui est vraiment défendu par zart à mon sens, qu’ils ne te comprendraient pas), c’est envoyer le signe qu’il ne faut pas faire confiance à ses parents sur, ici, le sujet de l’homosexualité.
&nbsp;
C’est franchement…grave comme démarche, et même triste. Casser la confiance enfant-parent, c’est s’assurer de multiples problèmes relationnel avec eux par la suite.
Ne pas leur faire confiance, c’est aussi leur faire signe de ne plus te faire confiance.


espritordu
Le 08/02/2020 à 00h55






Groink a écrit :

Ne pas leur faire confiance, c’est aussi leur faire signe de ne plus te faire confiance.



“Tu honoreras ton père et ta mère, afin que blablabla”, amen.
La curaille ne bourre pas que les culs, elle sait aussi y faire avec les crânes.

Comme si les parents ne pouvaient jamais trahir la confiance de leurs enfants.



Mihashi Abonné
Le 08/02/2020 à 09h49

Ça arrive encore très souvent des jeunes qui se retrouvent à la rue lorsque leurs parents découvrent leur homosexualité… <img data-src=" />


Patch Abonné
Le 08/02/2020 à 10h22






OB a écrit :

Macron est “jeune” (relativement aux autres habituels, en tous cas).

Physiquement, uniquement. Mentalement, il est aussi vieux et dépassé que les habituels.



OB Abonné
Le 08/02/2020 à 11h43






Patch a écrit :

Physiquement, uniquement. Mentalement, il est aussi vieux et dépassé que les habituels.


Pour moi , mentalement, c’est juste l’un des produits qui a été sélectionné parmis plusieurs enarques parceque son parcourt , ses idées (affichées) , ses relations …. dans un consensus informel de chef du CAC40, certains médias sous l’influence discrète de leur patron, certains hauts-fonctionnaires…
Il a été lui-même habile dans ses choix d’influence, et il a été la bonne personne au bon moment pour d’autres gens influents.
(A ce titre le bouquin de Juan Branco est intéressant même si peu étayé et au style un peu lourd).

Dit autrement, à titre perso je n’ai rien contre “l’homme macron”, car je suis persuadé qu’il n’est qu’une conséquence. Il sera très facilement remplacé par un autre si d’aventure les responsables des institutions (au sens large) en ressentent le besoin.

Ce n’est à mon sens pas un “complot” en tant que tel, qui nécessite une vrai organisation, un plan, un objectif , … un peu comme le “nouvel ordre mondial” de certains :&nbsp; Non, pour moi ce n’est juste que le résultat d’intérêts communs de personnes du même milieu, qui sont à la tête des plus grandes et anciennes fortunes du pays (en pognon mais aussi en entreprises - clés, en positions d’influence, en affairisme) . Il n’y a pas besoin de consensus explicite, juste d’une “direction” commune qui se pratique dès l’enfance (par exemple en plaçant ses enfants dans un lycée catho privé de manière à , dès le départ, réunir les “bonnes” fréquentations, puis en choissant les bons stages, les bonnes soirées, les bons amis, puis le bons compagnons de vie, … le tout avec le moins d’accidents possible qui mènerais au placard).

C’est pour ça entre autre, à mon avis, que les gilets jaunes, les bonnets rouges, et tous les autres mouvements “standards” n’arriveront jamais à rien.



Patch Abonné
Le 08/02/2020 à 17h36






OB a écrit :

C’est pour ça entre autre, à mon avis, que les gilets jaunes, les bonnets rouges, et tous les autres mouvements “standards” n’arriveront jamais à rien.

Je suis plutôt d’accord avec toi, ce n’est qu’un pion choisi parmi d’autres, mais je confirme qu’il a aussi une mentalité de vieux dépassé (suffit de voir sa grand-mère avec qui il est tout le temps <img data-src=" /> ) <img data-src=" />
Les mouvements peuvent fonctionner et y arriver, mais malheureusement faut faire comme en face, et se radicaliser jusqu’à ce qu’ils flanchent. Dans le cas contraire, j’ai peur de la continuité de la montée des extrêmes au pouvoir comme dans les années 30 (ce qui se passe déjà un peu partout dans le monde, à ce que j’ai vu même l’Inde est dans le lot!) et des conséquences que ca pourrait amener…



NI
Le 09/02/2020 à 22h17

Cette majorité est la plus conne que nous aillons eu depuis bien longtemps.