App Store, Apple Pay : l’Europe ouvre des enquêtes formelles pour pratiques anticoncurrentielles

App Store, Apple Pay : l’Europe ouvre des enquêtes formelles pour pratiques anticoncurrentielles

Vite, du popcorn !

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App Store, Apple Pay : l’Europe ouvre des enquêtes formelles pour pratiques anticoncurrentielles

Suite à des enquêtes préliminaires, la Commission européenne lance des enquêtes formelles visant deux services d’Apple. La première concerne les règles et la commission de l’App Store, la seconde Apple Pay et l’accès au NFC pour les solutions de paiement en ligne.

La Commission européenne a déjà un lourd passif avec Google, notamment sur le cas d’Android. Elle se penche désormais sur Apple et plus particulièrement la boutique d’applications et le service de paiement Apple Pay. Des enquêtes « formelles en matière de pratiques anticoncurrentielles » ont ainsi été lancées.

Entre « obligation » et « Restrictions » pour les développeurs

Sur la boutique d’applications, deux points sortent du lot : « l'utilisation obligatoire du système d'achat intégré propriétaire d'Apple et […] les restrictions de la capacité des développeurs à informer les utilisateurs d'iPhones et d'iPads de possibilités d'achat moins coûteuses en dehors des applications ».

Vous l’aurez certainement deviné en lisant ces lignes, c’est la conséquence directe de la plainte déposée il y a plus d’un an par Spotify. Il a été rejoint par un distributeur de livres électroniques et audio (son nom n’est pas précisé). Cette seconde plainte – en date du 5 mars 2020 – « soulève des problèmes similaires à ceux qui font l'objet de l'enquête dans l'affaire Spotify, mais en ce qui concerne la distribution de livres électroniques et de livres audio ».

À l’origine des enquêtes : la plainte de Spotify contre Apple

Margrethe Vestager, qui a déjà fait tomber Google à plusieurs reprises, entre dans les détails : « Il apparaît qu'Apple a obtenu un rôle de contrôleur d'accès (“gatekeeper”) s'agissant de la distribution des applications et du contenu aux utilisateurs des appareils populaires d'Apple. Nous devons veiller à ce que les règles d'Apple ne faussent pas la concurrence sur les marchés où cette entreprise est en concurrence avec d'autres développeurs d'applications, par exemple avec son service de diffusion de musique en continu Apple Music ou avec Apple Books ».

En mars de l’année dernière, Daniel Ek, fondateur et directeur général de Spotify, était monté au créneau et accusait le fabricant de smartphones de mettre en place « des règles qui limitent et restreignent volontairement les choix des utilisateurs, agissant à la fois comme joueur sur le terrain et comme arbitre ». Au cœur de la tourmente : la fameuse taxe de 30 % ponctionnée par la plateforme, réduite à 15 % après la première année d'abonnement continu.

Colère de Spotify sur les 30 % et des « restrictions techniques »

Spotify avait pendant un temps augmenté son abonnement de 30 % sur l’App Store – pour arriver à 12,90 au lieu de 9,90 euros – mais Apple a depuis lancé son propre service de streaming… à partir de 9,90 euros. Spotify se plaignait aussi d’être la cible de « restrictions techniques et sur l'expérience utilisateur », sans entrer dans les détails.

La réponse d’Apple était arrivée quelques jours plus tard (un fait suffisamment rare pour être souligné) pour renvoyer son partenaire dans les cordes : « Spotify veut tous les avantages d'une application gratuite sans être gratuite […] la seule fois où nous avons demandé des ajustements, c'est lorsque Spotify a tenté de contourner les règles applicables à toutes les autres applications ».

Le ton était monté entre les deux :  « Le but de Spotify est de gagner plus d'argent avec le travail des autres. Et ce n'est pas seulement l'App Store qu'ils essaient de presser, mais aussi des artistes, des musiciens et des auteurs-compositeurs », lançait Apple sur un ton accusateur. Réponse du berger à la bergère : « Tout monopoliste suggérera qu'il n'a rien fait de mal et soutiendra qu'il n'a que de la bienveillance envers ses concurrents et les consommateurs ».

Dans son communiqué, la Commission européenne rappelle que, contrairement à Android, « les utilisateurs d'iPhones et d'iPads peuvent uniquement télécharger des applications natives (non basées sur le web) via l'App Store ». Sauf à jailbreaker leur terminal, mais c’est une autre histoire.

En découle deux points, au centre des enquêtes lancées aujourd’hui : le passage obligatoire par le système d’achat intégré (avec une taxe de 30 % au passage) et les restrictions imposées aux développeurs. « Alors qu'Apple permet également aux utilisateurs de consommer dans l'application du contenu, tel que de la musique, des livres électroniques et des livres audio, acheté ailleurs (par exemple sur le site web du développeur de l'application), ses règles empêchent les développeurs d'informer les utilisateurs de ces possibilités d'achat, qui sont généralement moins coûteuses », pointe la Commission.

Hier, Apple vantait son App Store 

Hasard ou pas du calendrier, Apple s’est fendu hier d’un communiqué de presse pour rappeler tous les bienfaits de sa boutique en ligne, aussi bien pour les développeurs que ses clients : « l’écosystème de l’App Store a permis de générer 519 milliards de dollars en facturation et en ventes à l’échelle mondiale pour la seule année 2019 ».

La société va plus loin : puisqu'elle « ne perçoit de commission que sur les facturations associées aux biens et services numériques, plus de 85 % du total de 519 milliards de dollars reviennent uniquement aux développeurs tiers et aux entreprises de toutes tailles ». 

Concernant les biens et services numériques, les ventes totalisaient 61 milliards de dollars l’année dernière, pour les applications de streaming de musique et de vidéo, de bien-être, de l’éducation, des livres électroniques et audio, de l’information et des magazines, des applications, etc.

Des craintes de la Commission après une « enquête préliminaire »

Avant d’ouvrir en grand les vannes, la Commission a déjà bouclé des enquêtes préliminaires (expliquant notamment le délai de réaction depuis la plainte de Spotify il y a 15 mois). Les conclusions font craindre à la Commission européenne que « les restrictions imposées par Apple ne puissent fausser la concurrence concernant les services de diffusion de musique en continu sur les appareils d'Apple ».

Elle donne quelques exemples pour appuyer ses dires : « Les concurrents d'Apple ont soit décidé de désactiver purement et simplement la possibilité de s'abonner dans l'application, soit augmenté les tarifs d'abonnement dans l'application et répercuté la commission versée à Apple sur les consommateurs ». De plus, les développeurs n’étaient « pas autorisés à informer les utilisateurs des autres possibilités de s'abonner en dehors de l'application ».

Un autre aspect concurrentiel est soulevé : le passage obligatoire par les achats intégrés « semble également permettre à Apple de contrôler totalement la relation avec les clients de ses concurrents qui s'abonnent dans l'application, ce qui empêche ses concurrents de disposer de données importantes sur leurs clients, tandis qu'Apple peut obtenir des données précieuses sur les activités et les offres de ses concurrents ».

Là encore, c’était un des griefs de Spotify : « Il est évident que, dans les convictions d’Apple, les utilisateurs de Spotify sur iOS sont des clients Apple et non Spotify, ce qui est le cœur du problème avec Apple ». À charge maintenant à la Commission de démêler cette histoire. 

Une autre enquête sur Apple Pay et l’accès au NFC

La Commission européenne ne s’arrête pas en si bon chemin et double la mise : elle lance aujourd'hui aussi « une enquête formelle en matière de pratiques anticoncurrentielles afin d'apprécier si le comportement d'Apple concernant Apple Pay enfreint les règles de concurrence de l'Union ».

Là encore, les griefs sont nombreux et font suite à une enquête préliminaire : « L’enquête porte sur les modalités, conditions et autres mesures imposées par Apple pour l'intégration d'Apple Pay dans les applications commerciales et les sites web commerciaux sur les iPhones et les iPads, sur la limitation instaurée par Apple de l'accès à la fonctionnalité de communication en champ proche (Near Field Communication, NFC) dite «tap and go» sur les iPhones pour les paiements en magasin, ainsi que sur des refus allégués d'accès à Apple Pay ».

Apple est déçue…

La réaction d’Apple a été aussi rapide que prévisible. Tel Jean-Baptiste Emanuel Zorg (dans le Cinquième Élément), la société se dit « désappointée » : « Il est décevant que la Commission européenne s’appuie sur des plaintes sans fondement d'une poignée d'entreprises voulant profiter du système gratuitement, en ne suivant pas les mêmes règles que tout le monde ».

« Nous ne pensons pas que ce soit juste. Nous voulons maintenir des règles du jeu équitables où quiconque avec de la détermination et une bonne idée peut réussir », ajoute l’entreprise de Cupertino dans un communiqué repris par Reuters.

Dans tous les cas, la Commission rappelle que « l'ouverture d'une procédure formelle d'examen ne préjuge pas de son issue ». Aucun délai n’est précisé concernant la suite des événements.

Commentaires (36)


C’est pas trop tôt.



Apple se vente de détenir captif un marché de 517 milliards de $.


La position d’Apple est elle tenable sachant qu’ils ne prélèvent plus de commission sur les vidéos ?



https://www.nextinpact.com/news/108853-altice-one-canal-prime-video-apple-ne-pre…


Là, ils s’attaquent au champion du monde toutes catégories des pratiques anticoncurrentielles!


Soit une boite privée qui prélève 30% de taxe sur un marché monopolistique.



Il est tant d’obliger APPLE à respecter les conditions d’existence du libéralisme : la concurrence.





  • Soit APPLE ouvre son écosystème à des STORES alternatifs

  • Soit elle cesse de prélever la taxe de 30% et cesse d’imposer des restrictions d’accès au API et de présence sur le store qu’elle n’impose pas à ces propres applications

  • Soit elle cède son APP STORE à une société concurrente






Spotify avait pendant un temps augmenté son abonnement de 30 % sur l’App Store – pour arriver à 12,90 au lieu de 9,90 euros – mais Apple a depuis lancé son propre service de streaming… à partir de 9,90 euros.





C’est effectivement très tendancieux cette histoire et Apple va devoir s’expliquer sérieusement…





Néanmoins, parler de monopole pour un acteur qui à 10-15% de PDM est complétement absurde :







NI a écrit :



Apple se vente de détenir captif un marché de 517 milliards de $.







Captif, peut-être (ça reste à prouver) mais ça n’a rien d’illégal.







stratic a écrit :



Là, ils s’attaquent au champion du monde toutes catégories des pratiques anticoncurrentielles!







C’est une boite qui produit du matos et du logiciel propriétaire, rien de nouveau sous le soleil.







NI a écrit :



Soit une boite privée qui prélève 30% de taxe sur un marché monopolistique.







Monopolistique de quoi ? Sérieusement… ils ont 15% de PDM !









NI a écrit :



Il est tant d’obliger APPLE à respecter les conditions d’existence du libéralisme : la concurrence.





  • Soit APPLE ouvre son écosystème à des STORES alternatifs







    En quoi seraient-il obligés ?

    Si cette situation ne convient pas aux clients, ils ne sont pas obligés d’acheter du Apple…







    NI a écrit :



  • Soit elle cesse de prélever la taxe de 30% et cesse d’imposer des restrictions d’accès au API et de présence sur le store qu’elle n’impose pas à ces propres applications







    Pour les restrictions d’API, je suis d’accord. C’est le coeur du problème avec le NFC effectivement.

    Pour les 30%, ça me parait normal de payer un service.







    NI a écrit :



  • Soit elle cède son APP STORE à une société concurrente







    Je comprends pas le rapport…









NI a écrit :



Soit une boite privée qui prélève 30% de taxe sur un marché monopolistique.



Il est tant d’obliger APPLE à respecter les conditions d’existence du libéralisme : la concurrence.





  • Soit APPLE ouvre son écosystème à des STORES alternatifs

  • Soit elle cesse de prélever la taxe de 30% et cesse d’imposer des restrictions d’accès au API et de présence sur le store qu’elle n’impose pas à ces propres applications

  • Soit elle cède son APP STORE à une société concurrente



    Soit les clients achètent autre chose…









KP2 a écrit :



C’est une boite qui produit du matos et du logiciel propriétaire, rien de nouveau sous le soleil.

Pour les restrictions d’API, je suis d’accord. C’est le coeur du problème avec le NFC effectivement.





Tu penses que les restrictions sur le NFC pourrait faire jurisprudence pour le bluetooth ??

Il y a Cédric O qui s’agite!!!









Soriatane a écrit :



Tu penses que les restrictions sur le NFC pourrait faire jurisprudence pour le bluetooth ??

Il y a Cédric O qui s’agite!!!







A mon avis, ça risque d’être compliqué. BT (et NFC) sont de sérieux risques au niveau sécurité donc Apple a de bons arguments sous le coude quand même…

Et pour StopCovid plus particulièrement, Apple a proposé une solution… C’est juste qu’elle n’a pas été retenue par le gvt <img data-src=" />

Après, est-ce que qqn pourrait les attaquer pour ça ? J’en doute car la liberté d’entreprendre est une des libertés fondamentale et on ne peut pas forcer une boite à assurer le support d’un truc qu’elle ne veut pas…



En faites, suffit d’avoir une news sur Apple et d’attendre la réaction de KP2 dans les commentaires. Ensuite on peut facilement comprendre pourquoi Apple ne risque pas de changer.








Mr.Nox a écrit :



En faites, suffit d’avoir une news sur Apple et d’attendre la réaction de KP2 dans les commentaires. Ensuite on peut facilement comprendre pourquoi Apple ne risque pas de changer.



Je n’aime vraiment pas Apple. Et pourtant, je suis plutôt d’accord avec KP2…



Apple est en position de monopole sur la distribution d’applications sur ses appareils iOS. On en a rien à foutre de ses parts de marché par rapport à Android ou autres. Sur iOS, l’App Store a 100% de PDM.








Cqoicebordel a écrit :



Apple est en position de monopole sur la distribution d’applications sur ses appareils iOS. On en a rien à foutre de ses parts de marché par rapport à Android ou autres. Sur iOS, l’App Store a 100% de PDM.







Quewa ?

Le service d’un constructeur est disponible sur tous les appareils du-dit constructeur ? <img data-src=" />

Oh mon dieu ! Intolérable !



Le problème dans ta manière de voir les choses est que tu considères que l’OS d’un téléphone est en produit en soi comme un OS sur PC. Sauf que ce n’est pas du tout le cas.

Je sais pas si c’est bien ou pas mais le fait est que l’OS d’un téléphone est intimement lié au matériel et qu’il en est indissociable. D’ailleurs, y’a pas d’OS de smartphone en vente pour le grand public.

Donc y’a pas de PDM des OS séparé des téléphones, y’a juste des PDM des téléphones par constructeur… on peut s’amuser à cumuler l’ensemble des concurrents d’Apple pour se donner une idée de l’impact d’Android mais il n’empêche, qu’en soi, ça n’a pas vraiment de sens car Android n’est pas un produit. Un Samsung Galaxy est un produit, pas Android. De même qu’iOS n’est pas un produit mais un iPhone en est un.



A partir du moment où ça c’est dit alors Apple n’a aucun monopole. Et si il n’a pas de monopole alors y’a aucun frein à ce qu’il lie des services entre eux comme le logiciel et la distribution de softs. Ou encore des applis pré-installées, etc

Un iPhone ni aucun autre produit ou service Apple n’est un incontournable ni pour le grand public ni pour les éditeurs tiers. Personne n’est forcé d’acheter ou d’utiliser. Il va bie falloir accepter l’évidence.



Reste que je comprends la plainte de Spotify car il y a tout de même un problème de « loyauté » (je sais pas si on peut utiliser ce terme dans ce cas) lorsque Apple applique un surcoût de distribution tout en proposant un service concurrent. Néanmoins, la grande distribution fait la même chose depuis des années avec les marques distributeur et ça ne pose visiblement aucun problème juridique.









KP2 a écrit :



Le problème dans ta manière de voir les choses est que tu considères que l’OS d’un téléphone est en produit en soi comme un OS sur PC. Sauf que ce n’est pas du tout le cas.

Je sais pas si c’est bien ou pas mais le fait est que l’OS d’un téléphone est intimement lié au matériel et qu’il en est indissociable. D’ailleurs, y’a pas d’OS de smartphone en vente pour le grand public.

Donc y’a pas de PDM des OS séparé des téléphones, y’a juste des PDM des téléphones par constructeur… on peut s’amuser à cumuler l’ensemble des concurrents d’Apple pour se donner une idée de l’impact d’Android mais il n’empêche, qu’en soi, ça n’a pas vraiment de sens car Android n’est pas un produit. Un Samsung Galaxy est un produit, pas Android. De même qu’iOS n’est pas un produit mais un iPhone en est un.



Le problème c’est que jamais rien de similaire ne s’est produit dans l’histoire.



Comparaison n’est pas raison, mais si Renault & Vinci ne formaient qu’un groupe, et offrait un péage gratuit et des voies dédiés&nbsp; exlusivements aux utilisateur de Renault tandis que les autres se voyaient sur-facturé pour compenser, je pense qu’on aurait pas l’idée de se dire “oh, après tout c’est pas un monopole, on peux très bien utiliser les nationales ou le ferroutage, donc ils font ce qu’ils veulent”.



Sauf que comme c’est un domaine innovant où les lois actuelles liés à la pratique n’ont pas encore de réalité ben ils tentent un max de chose. Certaines seront retoqués, mais ils auront grappillé des possibilités au passage.









KP2 a écrit :



Quewa ?

Le service d’un constructeur est disponible sur tous les appareils du-dit constructeur ? <img data-src=" />

Oh mon dieu ! Intolérable !



Le problème dans ta manière de voir les choses est que tu considères que l’OS d’un téléphone est en produit en soi comme un OS sur PC. Sauf que ce n’est pas du tout le cas.

Je sais pas si c’est bien ou pas mais le fait est que l’OS d’un téléphone est intimement lié au matériel et qu’il en est indissociable. D’ailleurs, y’a pas d’OS de smartphone en vente pour le grand public.

Donc y’a pas de PDM des OS séparé des téléphones, y’a juste des PDM des téléphones par constructeur… on peut s’amuser à cumuler l’ensemble des concurrents d’Apple pour se donner une idée de l’impact d’Android mais il n’empêche, qu’en soi, ça n’a pas vraiment de sens car Android n’est pas un produit. Un Samsung Galaxy est un produit, pas Android. De même qu’iOS n’est pas un produit mais un iPhone en est un.



A partir du moment où ça c’est dit alors Apple n’a aucun monopole. Et si il n’a pas de monopole alors y’a aucun frein à ce qu’il lie des services entre eux comme le logiciel et la distribution de softs. Ou encore des applis pré-installées, etc

Un iPhone ni aucun autre produit ou service Apple n’est un incontournable ni pour le grand public ni pour les éditeurs tiers. Personne n’est forcé d’acheter ou d’utiliser. Il va bie falloir accepter l’évidence.



Reste que je comprends la plainte de Spotify car il y a tout de même un problème de « loyauté » (je sais pas si on peut utiliser ce terme dans ce cas) lorsque Apple applique un surcoût de distribution tout en proposant un service concurrent. Néanmoins, la grande distribution fait la même chose depuis des années avec les marques distributeur et ça ne pose visiblement aucun problème juridique.







Bullshit.



Il existe des OS pour smartphones disponibles gratuitement. Leur gratuité ne les rend pas invalides pour autant.

De la même manière, il n’y a pas de lien spécifique entre matériel et logiciel sur smartphone. L’architecture ARM est différente du x86/x64 qui règne sur PC, mais ça reste une architecture déclinable (et déclinée) par plusieurs fabricants (Qualcomm, Samsung, Apple depuis quelques années entre autres), et indépendante du système d’exploitation qu’on installe. Il suffit d’implémenter le support d’un SoC dans l’OS, comme pour tout matériel. C’est la raison pour laquelle Apple a décidé de développer ses propres SoC ARM: Il est devenu beaucoup plus difficile d’accéder au matériel, ce qui leur permet de verrouiller leur plateforme, donc de consolider leur monopole.



Car ce monopole existe bien: le problème n’est pas que les outils Apple soient disponibles sur iOS, mais que ce soient les seuls disponibles à l’exclusion de toute concurrence, ce dont ils profitent amplement. C’est la raison des enquêtes de la Commission Européenne.



On en revient au problème des stores d’application…

Le duo Android / iOs a bien verrouillé le marché.



Microsoft en sont temps a fait pareil et s’est fait remonté les bretelles. Pas de raison qu’Apple ou Google n’aient pas droit au même traitement.



C’est comme Amazon… Des boîtes qui à coup de milliards se construisent un Eldorado et comptent bien se gaver une fois arrivé.



Au consommateur aussi d’en prendre conscience.








OB a écrit :



Le problème c’est que jamais rien de similaire ne s’est produit dans l’histoire.



Ah bon? On a donc eu droit à AmigaOS sur d’autres machines que les Amiga, et TOS sur autre chose que des Atari ST? <img data-src=" />









Patch a écrit :



Ah bon? On a donc eu droit à AmigaOS sur d’autres machines que les Amiga, et TOS sur autre chose que des Atari ST? <img data-src=" />





Pas a cette échelle, et avec une telle ouverture à des dev tiers.

Tu peux comparer plutôt aux consoles de jeu. Mais ça reste “récent” comme truc, et informatique.



Le problème c’est qu’ils fournissent des services concurrents :

Sans Itunes à 10€ pas de problème pour que les utilisateurs d’Iphone payent plus cher leur accès à la musique (13€ sous IOS contre 10€ sous Android).



Mais si Itune ne doit pas acquitter des 30% de redevance…



Il faudrait quel les applications d’Apple soient fournies par une filiale qui acquite les 30% de redevance, on pourrait ainsi juger son bilan.








OB a écrit :



Pas a cette échelle, et avec une telle ouverture à des dev tiers.

Tu peux comparer plutôt aux consoles de jeu. Mais ça reste “récent” comme truc, et informatique.





Non ce n’est pas recent c’est juste qu’on y prête plus attention maintenant car des machines fermées avec leur propre écosystème ça existe depuis des décennies. Pour Apple c’est depuis 1984 et le premier Mac, toi qui parlait de voiture le système info gérant une voiture VAG est incompatible avec PSA et l’implementation Apple/Google Car n’est pas obligatoire alors que dans to raisonnent on pourrait mettre un OS alternatif dans une voiture.



Qu’Apple se fasse chopper pour Apple Pay et ses conditions ou les abus sur les prélèvements des achats in-app c’est très bien, mais tu ne peux pas leur demander d’ouvrir leur écosystème, iOs est fermé et tu le sais quand tu acquiert un produit iOS





« Il est décevant que la Commission européenne s’appuie sur des plaintes sans fondement d’une poignée d’entreprises voulant profiter du système gratuitement, en ne suivant pas les mêmes règles que tout le monde »





C’est pas pour ca que c’est légal <img data-src=" />









KP2 a écrit :



Néanmoins, parler de monopole pour un acteur qui à 10-15% de PDM est complétement absurde :



Monopolistique de quoi ? Sérieusement… ils ont 15% de PDM !&nbsp;





Apple est en situation concurrentielle sur le marché sur smartphone par contre sur le marché de boutiques d’applications pour les appareils sous ios elle est en monopole, monopole qu’elle a elle même créé.



&nbsp;



KP2 a écrit :



Quewa ?

Le service d’un constructeur est disponible sur tous les appareils du-dit constructeur ? <img data-src=" />

Oh mon dieu ! Intolérable !





Et il empêche d’autres fournisseurs de proposer le même service.









wanou2 a écrit :



Apple est en situation concurrentielle sur le marché sur smartphone par contre sur le marché de boutiques d’applications pour les appareils sous ios elle est en monopole, monopole qu’elle a elle même créé.





Sur le marché des magasins carrefour, carrefour a le monopole



Et il applique un surcoût de 30% pour tous les produits qui ne sont pas de la marque carrefour ?








Tandhruil a écrit :



Et il applique un surcoût de 30% pour tous les produits qui ne sont pas de la marque carrefour ?





Renseigne toi sur ce que les marques doivent payer pour être en bonne places dans les hyper, tu verras que les pratiques sont bien pires dans ce milieu, certes ils ne prennent pas 30% mais pour être en tête de gondole, present sur le catalogue, avoir ses produits mis sur l’étagère centrale ça se monnaie et très cher.



Un exemple

https://www.liberation.fr/futurs/1997/01/10/danone-intermarche-la-bataille-de-l-…



Qui parle de tête de gondole ?

30% c’est juste pour avoir le droit d’être dans le magasin… Alors que le produit de la marque ne les paye pas.



Mais c’est vrai, le mieux serait que les créateurs d’applications boycottent IOS.








Tandhruil a écrit :



Qui parle de tête de gondole ?

30% c’est juste pour avoir le droit d’être dans le magasin… Alors que le produit de la marque ne les paye pas.



Mais c’est vrai, le mieux serait que les créateurs d’applications boycottent IOS.





Non dans le cas du supermarché c’est toi qui paie les 30%



Mais les marques paie aussi le supermarché



https://www.leparisien.fr/economie/marges-dans-la-grande-distribution-dans-le-se…



Apple défend le principe de store unique et ses procédures de validation pour protéger ses utilisateurs contre les applis poubelles ou malveillantes. Et c’est vrai que leur store est bien plus propre que celui de Google à ce niveau-là. Mais cela leur donne aussi un pouvoir de censure assez flippant. Par exemple, pas d’appli Geforce Now de dispo sur le store (à cause de la concurrence avec Apple Arcade ?). Ils défendent aussi les 30% pour les services rendus aux dev d’applis (API, hébergement, paiement) mais quel est le cout réel de ces services ?



Apple me fait un peu penser à Amazon sur ce coup-là. Ils ont accès à toutes les données possibles sur les produits de leurs concurrents et ils peuvent développer des clones ou des produits similaires en position d’avantage. C’est peut-être légal mais c’est franchement sale.


Il n’y a rien qui justifie qu’ils n’autorisent pas les magasins alternatifs sauf récupérer leur écot. L’argument de sécurité et de protection, c’est un peu “je fais ça pour ton bien”…








KP2 a écrit :



Quewa ?

Le service d’un constructeur est disponible sur tous les appareils du-dit constructeur ? <img data-src=" />

Oh mon dieu ! Intolérable !



Le problème dans ta manière de voir les choses est que tu considères que l’OS d’un téléphone est en produit en soi comme un OS sur PC. Sauf que ce n’est pas du tout le cas.

Je sais pas si c’est bien ou pas mais le fait est que l’OS d’un téléphone est intimement lié au matériel et qu’il en est indissociable. D’ailleurs, y’a pas d’OS de smartphone en vente pour le grand public.

Donc y’a pas de PDM des OS séparé des téléphones, y’a juste des PDM des téléphones par constructeur… on peut s’amuser à cumuler l’ensemble des concurrents d’Apple pour se donner une idée de l’impact d’Android mais il n’empêche, qu’en soi, ça n’a pas vraiment de sens car Android n’est pas un produit. Un Samsung Galaxy est un produit, pas Android. De même qu’iOS n’est pas un produit mais un iPhone en est un.



A partir du moment où ça c’est dit alors Apple n’a aucun monopole. Et si il n’a pas de monopole alors y’a aucun frein à ce qu’il lie des services entre eux comme le logiciel et la distribution de softs. Ou encore des applis pré-installées, etc

Un iPhone ni aucun autre produit ou service Apple n’est un incontournable ni pour le grand public ni pour les éditeurs tiers. Personne n’est forcé d’acheter ou d’utiliser. Il va bie falloir accepter l’évidence.





Visiblement, t’as pas lu mon commentaires, alors je vais le redire :&nbsp;&nbsp;

Personne ne parle des parts de marchés d’iOS vs Win vs Android. Personne. Là où Apple à un monopole, c’est sur la distribution d’applications tierces sur ses objets. Là où sur Android tu peux utiliser l’Amazon Store, Aptoide, F-Droid ou le Play Store, sur iOS tu n’as pas le choix, c’est l’App Store. Et ça, ça pose problème. Parce que de facto, Apple fixe les prix de toutes les apps. L’absence de concurrence leur donne plein pouvoir. Et c’est encore pire quand leurs services internes viennent concurrencer des services tiers.



&nbsp;





KP2 a écrit :



Reste que je comprends la plainte de Spotify car il y a tout de même un problème de «&nbsp;loyauté&nbsp;» (je sais pas si on peut utiliser ce terme dans ce cas) lorsque Apple applique un surcoût de distribution tout en proposant un service concurrent. Néanmoins, la grande distribution fait la même chose depuis des années avec les marques distributeur et ça ne pose visiblement aucun problème juridique.





C’est sur que dans la grande distribution, tu n’as pas le choix. T’es obligé de toujours aller dans un magasin Carrefour. Et y’a pas du tout concurrence entre les magasins. Genre, y’a pas de “Remboursé 3 fois si vous trouvez moins cher ailleurs”…









misterB a écrit :



Sur le marché des magasins carrefour, carrefour a le monopole





L’offre de Carrefour est parfaitement fongible aux offres d’Auchan ou Leclerc.









OB a écrit :



Le problème c’est que jamais rien de similaire ne s’est produit dans l’histoire.







Visiblement, tu n’as jamais entendu parler d’IBM.







OB a écrit :



Sauf que comme c’est un domaine innovant où les lois actuelles liés à la pratique n’ont pas encore de réalité ben ils tentent un max de chose. Certaines seront retoqués, mais ils auront grappillé des possibilités au passage.







Je ne connais pas de situation dans le high-tech ou les lois actuelles ne sont pas parfaitement adaptées pour résoudre les conflits.







Eradan a écrit :



De la même manière, il n’y a pas de lien spécifique entre matériel et logiciel sur smartphone. L’architecture ARM est différente du x86/x64 qui règne sur PC, mais ça reste une architecture déclinable (et déclinée) par plusieurs fabricants (Qualcomm, Samsung, Apple depuis quelques années entre autres), et indépendante du système d’exploitation qu’on installe.







C’est tellement faux ce que tu racontes…

Tu t’es jamais demandé pourquoi LineageOS galérait à supporter que qq modèles particuliers de smartphones et qu’ils étaient très loin de supporter tout le marché ?









wanou2 a écrit :



Apple est en situation concurrentielle sur le marché sur smartphone par contre sur le marché de boutiques d’applications pour les appareils sous ios elle est en monopole, monopole qu’elle a elle même créé.







Y’a pas de marché des boutiques d’applications… A la rigueur, on peut considérer qu’il y en a un sur Android car Android est plus un écosystème qu’un produit mais sous iOS, ça n’a aucun sens.

Tu te rends compte de l’absurdité de ce que tu racontes ? “Apple est en monopole sur les produits Apple”, c’est absurde !



 



wanou2 a écrit :



Et il empêche d’autres fournisseurs de proposer le même service.







Les autres fournisseurs peuvent sortir leur propre téléphone avec leur propre OS et leur propre boutique d’applications si ils veulent concurrencer Apple.







Tandhruil a écrit :



Et il applique un surcoût de 30% pour tous les produits qui ne sont pas de la marque carrefour ?







Oui, ça s’appelle la marge distributeur. Ca existe à peu près pour tous les produits qui passent par des intermédiaires avant d’être achetables par le grand public.







Tandhruil a écrit :



Mais c’est vrai, le mieux serait que les créateurs d’applications boycottent IOS.







Qu’ils le fassent ! Qu’est ce qui les en empêche ?







BurritoBob a écrit :



Par exemple, pas d’appli Geforce Now de dispo sur le store (à cause de la concurrence avec Apple Arcade ?).







Visiblement, c’est une règle débile de l’App Store :https://www.journaldugeek.com/2020/03/26/pourquoi-apple-empeche-cloud-gaming-iph…



Je suis sur que cette régle va sauter lorsqu’ils auront trouvé un terrain d’entente financier. C’est pas la 1ere fois qu’Apple pose des règles à la con qu’il fait sauter sous la pression du marché.

Je rappelle qu’au début de l’App Store, proposer une appli qui entrait en concurrence avec les applis pré-installées était interdit. Exit donc les lecteurs de musique, de video, les applis mail, navigateurs, etc

Cette règle n’a pas tenu bien longtemps.







BurritoBob a écrit :



Ils défendent aussi les 30% pour les services rendus aux dev d’applis (API, hébergement, paiement) mais quel est le cout réel de ces services ?







C’est pas la question. La question est : quel serait le cout pour les devs de ne pas disposer de ce service ?



En attendant, avant les boutiques d’applications sur mobile, le marché des logiciels sur mobile était inexistant. Ca ne rapportait juste rien sauf pour qq éditeurs spécialisés (comme les éditeurs de softs de GPS et encore…)

Aujourd’hui, c’est un marché qui pèse des dizaines de milliards, des milliers de boites se sont montées et vivent très bien uniquement grâce à cela. Et iOS est certainement la plateforme qui rapporte le plus pour les devs tiers. Et même si les 30% paraissent beaucoup, il ne faut pas oublier que la fiabilité du système, le cout de l’hébergement, de la bande passante, l’absence de piratage et surtout le cout des micro-transactions est très largement amorti pour l’extrême majorité des éditeurs tiers. Personne ne pourrait proposer des applis à 1 ou 2€ avec tous ces couts…

J’ose imaginer qu’un Netflix tire la gueule car il dispose déjà de tout cela mais les autres plus petits sont très largement gagnants.







Cqoicebordel a écrit :



Visiblement, t’as pas lu mon commentaires, alors je vais le redire :  

Personne ne parle des parts de marchés d’iOS vs Win vs Android. Personne. Là où Apple à un monopole, c’est sur la distribution d’applications tierces sur ses objets. Là où sur Android tu peux utiliser l’Amazon Store, Aptoide, F-Droid ou le Play Store, sur iOS tu n’as pas le choix, c’est l’App Store. Et ça, ça pose problème. Parce que de facto, Apple fixe les prix de toutes les apps. L’absence de concurrence leur donne plein pouvoir.







C’est leur plateforme <img data-src=" />

Si un éditeur est pas content, me dit pas que la concurrence manque sur Android…







Cqoicebordel a écrit :



Et c’est encore pire quand leurs services internes viennent concurrencer des services tiers.







Oui, là, je suis d’accord qu’il y a un point litigieux mais comme dit avant, la grande distrib fait la même chose depuis très longtemps avec ses marques distributeurs et ça ne pose aucun problème juridique.







Cqoicebordel a écrit :



C’est sur que dans la grande distribution, tu n’as pas le choix. T’es obligé de toujours aller dans un magasin Carrefour. Et y’a pas du tout concurrence entre les magasins. Genre, y’a pas de “Remboursé 3 fois si vous trouvez moins cher ailleurs”…







Ben si tu veux pas aller chez Carouf, tu vas chez Leclerc. De la même façon que si tu veux pas aller chez Apple, tu vas chez un de ses nombreux concurrents… où est le problème sérieux ?

Sur console, c’est la même chose pour les achats de jeux en ligne, y’a qu’un seul store par plateforme et personne ne s’en plaint !









KP2 a écrit :



Ben si tu veux pas aller chez Carouf, tu vas chez Leclerc. De la même façon que si tu veux pas aller chez Apple, tu vas chez un de ses nombreux concurrents… où est le problème sérieux ?

Sur console, c’est la même chose pour les achats de jeux en ligne, y’a qu’un seul store par plateforme et personne ne s’en plaint !







Sauf que tu peux pas aller à la concurrence, parce qu’il n’y en a pas pour la distribution de logiciels sur iOS. Apple est en monopole.&nbsp;&nbsp;

Et pour la comparaison avec les consoles, deux jeux ne seront jamais les mêmes, venant de deux éditeurs différents. Donc il n’y a pas de concurrence déloyale. Nintendo ne peut pas dire “tu vas sortir GoldenEye dans un mois ? Alors je vais sortir exactement le même jeu, moins cher”. Ce sera toujours un jeu différent.&nbsp;&nbsp;

Alors que là, Apple Music et Spotify ont le même service, avec le même catalogue (à peu de choses près). Sauf qu’Apple a dit : “tiens, je fais le même service que toi, mais je profite de ma position dominante pour mettre un prix moins cher, et te piquer tes clients.&nbsp;&nbsp;









KP2 a écrit :



C’est tellement faux ce que tu racontes…

Tu t’es jamais demandé pourquoi LineageOS galérait à supporter que qq modèles particuliers de smartphones et qu’ils étaient très loin de supporter tout le marché ?







A voir la liste disponible chez eux, c’est bien plus que quelques modèles. Et ce support limité tient surtout à la volonté des fabricants de préserver leurs partenariats juteux avec Google ainsi que leur propre marque, entre autres en plaçant des obstacles artificiels à ce genre d’initiative. Après tout, rien n’est plus simple que de commander une implémentation personnalisée du SoC pour ensuite en donner les détails à Google uniquement <img data-src=" />



Pour la blague, corrigeons ta dernière comparaison:



Apple n’est pas une enseigne de grande distribution, c’est un centre commercial. Ce centre abrite un magasin Apple, et impose à toutes les autres enseignes voulant s’installer de lui reverser 30% de leurs revenus, alors que le magasin Apple n’a rien à payer.



Tu me diras, il est normal de payer un loyer. Sauf qu’aucun magasin ne peut se permettre de payer 30% de ses revenus en loyer, surtout quand un concurrent n’a pas à le faire, et donc se retrouve avec plus de bénéfices, donc plus de possibilités de réduire les prix. C’est le principe de la concurrence déloyale, et c’est ce que pratique Apple.



Nie tant que tu veux, les faits sont avérés et connus de tous, et Apple ne s’en est jamais caché.









KP2 a écrit :



Les autres fournisseurs peuvent sortir leur propre téléphone avec leur propre OS et leur propre boutique d’applications si ils veulent concurrencer Apple.





Situation fictive : Tiens, moi je suis dev. J’ai un petit pactole en banque et quelques connaissances techniques: c’est parti, je me lance dans la réalisation d’un store d’application avec un business model hyper innovant (genre pay what you want) par exemple. Android c’est du caca, j’y touche pas pour des raisons de préférences personnelles et politiques, en plus mon étude de PDM m’indique que ça me rapporterait zéro.



Bon ben je me lance, j’ouvre mon éditeur de code, je bricole un truc !



Ah, tiens, Apple ne veut pas :(



Je vais donc suivre le conseil de KP2 et embaucher des centaines d’ingénieurs, mettre en place une chaine mondiale de production et de logistique, concevoir, développer, produire à grande échelle un smartphone, embaucher des centaines de devs pour en écrire l’OS. Ah, ça y est je peux écrire mon store d’applis pay what you want.



T’arrive à la voir la disproportion ? Ce que tu proposes est techniquement impossible. Accepter que pour concurrencer Apple il faille forcément être un constructeur de smartphone, c’est de facto accepter qu’ils sont en situation de monopole.



LOL








KP2 a écrit :



Tu te rends compte de l’absurdité de ce que tu racontes ? “Apple est en monopole sur les produits Apple”, c’est absurde !





Il y a 20 ans on trouvait absurde qu’on impose aux constructeurs automobiles de vendre leurs pièces détachées à d’autres réseaux de distribution. En ce moment, on trouve absurde que des fabricants de pièces de carrosseries puissent fabriquer des pièces de carrosseries (bientôt ce sera autorisé).



Pour rester dans le domaine informatique, on trouvait absurde qu’on ne puisse pas laisser Microsoft installer par défaut son propre navigateur.

&nbsp;

Au final, dans quelques années je suis persuadé que l’UE imposera à Apple la possibilité de store alternatif. Android le permet sans aucun problème (Amazon App Store, Froid, ….).



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