La publicité segmentée arrive dans votre télévision, entre espoirs et craintes
Les chaînes sur les pas des « GAFA » ?
Le 07 août 2020 à 09h01
17 min
Droit
Droit
Promis de longue date par le ministère de la Culture, le décret était attendu comme le messie par le monde de la publicité. Avec sa publication au Journal officiel, les chaînes vont pouvoir diffuser des pubs adaptées à chaque foyer. Dans le jargon « adressées » ou « segmentées ». Il lève dans le même temps l'interdiction dont souffrait le cinéma.
Franck Riester, encore ministre de la Culture, l’avait promis. Plusieurs fois. Et c’est Roselyne Bachelot, nouvelle locataire de la Rue de Valois, qui se charge de sa mise en œuvre. La publicité segmentée ? Un coup de canif au régime traditionnel forgé par l’article 13 du décret du 27 mars 1992. Régi par la loi de 1986 sur la liberté de communication, il imposait jusqu’à présent aux chaînes nationales de diffuser leurs spots « simultanément dans l’ensemble de la zone de service ».
Qu’ils soient à Strasbourg, Marseille, Brest ou Toulouse, voilà pourquoi les téléspectateurs voyaient au même moment la même publicité, pour le même produit, à la même minute de diffusion, sauf exceptions liées aux expérimentations et surtout aux décrochages régionaux de France 3.
Fin de l’« iniquité » dénoncée par Franck Riester
Souci, le fromage publicitaire n'étant pas extensible à l’infini, les acteurs du web ont pu proposer aux régies des prestations nettement plus ciblées que ceux de la télévision traditionnelle. « On se retrouvait dans une iniquité de traitement entre les chaînes de télévision et les acteurs de l’Internet au détriment du financement des chaînes de TV qui ont un rôle majeur à jouer dans le paysage audiovisuel », regrettait Franck Riester.
Désormais, avec ce fameux décret, TF1, M6, France Télévisions et les autres vont désormais disposer des « mêmes outils modernes (...) pour augmenter leur volume de publicité [et] pérenniser leur modèle économique », anticipait-il en février dernier sur l’antenne de France Inter.
Des publicités désormais adressées, sauf exception
Mais que prévoit ce décret ? Il sacralise toujours le principe d’une diffusion simultanée des publicités, mais cette fois dans certains cas précis. Dit autrement, le principe de la publicité simultanée devient l'exception, l'exception de la publicité segmentée, le principe.
Ces derniers îlots de résistance sont d’une part les pubs diffusées pendant ou juste après les émissions pour enfants. Et d’autre part, « les messages publicitaires qui comportent l'indication par l'annonceur d'une adresse ou d'une identification locale explicite ».
Dans l’océan des autres cas, la publicité, le parrainage et le télé-achat adressés sont donc autorisés, sans l’ombre d’un détail, laissant donc une immense marge de manœuvre aux chaînes. Seule obligation, le diffuseur devra identifier « de manière appropriée » ces réclames chirurgicales. Un astérisque en police de taille 4 ? Un code couleur ? Un bandeau défilant ? Aucune précision n’est donnée quant à la forme « appropriée » de cette alerte.
Désormais, les téléspectateurs brestois pourront en tout cas apprécier les messages vantant telle marque de parapluie quand ceux installés à Cassis sauront les biens-faits supposés de cette crème solaire. Et inversement, au gré des conditions climatiques.
Et de son côté, le gouvernement s’engage à publier dans un délai de vingt-quatre mois un rapport « évaluant les impacts de la mise en œuvre des dispositions (…) sur les radios, la presse écrite et les télévisions locales ». Remarquons l’absence d'étude d’impact sur les services en ligne.
Quand la télévision vous regarde
Présenté ainsi, le décret semble relativement anodin. Toutefois, qui dit publicité segmentée, dit possibilité d’analyse très fine des données notamment personnelles de chaque téléspectateur. Pour être plus précis, trois types de publicités ciblées sont sur la scène :
- Une chaîne pourra décider en accord avec TDF de diffuser des annonces en décrochage local, sans traitements de données personnelles. Avec un tel levier, le ministère de la Santé aura par exemple l'opportunité de lancer des messages de prévention là où un cluster Covid-19 aura éclaté.
- Une chaîne pourra ensuite profiter des écrans connectés et de leurs multiples opportunités.
- Enfin et surtout, elle aura la liberté de s’associer avec les FAI pour profiter des données glanées par ces derniers.
Aucun encadrement n'étant prévu spécifiquement, exceptions faites des deux interdictions précitées, les traitements pourront se nourrir d’une liste non exhaustive de paramètres : la localisation du foyer, les conditions météorologiques, mais également les habitudes de consommation (gros ou petit consommateurs de TV ?), le profil, le sexe renseigné ou deviné dans les contrats d’abonnement, les programmes favoris identifiés parmi les chaînes payantes, les heures de consommation télévisuelle, ou encore de la composition du foyer, voire de la présence potentielle d’animaux de compagnie (tel foyer regarde-t-il des émissions sur une chaîne dédiée ?).
Théoriquement, les diffuseurs pourront savoir si tel foyer s’intéresse aux tondeuses ou est en quête d’un voyage en bord de mer pour proposer, ô techno-miracle, des pubs pour les tondeuses ou les séjours dans un paisible endroit. Et pour un peu mieux concrétiser le champ du possible, imaginons des croisements entre données glanées sur le web et publicités diffusées sur les écrans de TV. Avec la publicité segmentée, la télévision n’est plus un diffuseur passif, mais se mue en un aspirateur à données au milieu du salon. Les Google, Facebook et autres services en ligne n’auront peut-être plus à supporter seuls la charge des sermons sur l’autel de la vie privée.
La question de la protection des données personnelles
En 2017, la CNIL avait rappelé dans nos colonnes que « les éditeurs de TV militent depuis de nombreuses années pour une évolution de cette réglementation ». Déjà à l'époque, l’autorité soulignait que « si l’interdiction existante dans le décret de 1992 était levée se poserait la question de la protection des données à caractère personnel des téléspectateurs ».
Trois ans avant la publication du décret, elle relevait que « l’utilisation des données issues des box (composition du foyer, âge, etc.) pour pouvoir cibler les publicités qui leur seront adressées ne pose pas de problème en soi tant qu’elle est envisagée au regard de la loi Informatique et Libertés et de ses principes ». Quels principes ? « L’information, le consentement, la durée de conservation des données ou la sécurité, etc. ».
Contactée, la CNIL affine son analyse et ses recommandations, texte final entre les mains. « Les traitements de données à caractère personnel qui seront mis en œuvre dans ce cadre seront encadrés à la fois par le RGPD, mais également par les dispositions nationales transposant la directive ePrivacy ».
« S’agissant du traitement de données à caractère personnel relatif à la consommation audiovisuelle, ajoute l'autorité, plusieurs textes spécifiques sont susceptibles de s’appliquer en fonction de la nature de l’activité exercée et des modalités de collecte des données à caractère personnel ».
Il y a d’un, « les dispositions de l’article 34 - 1 du CPCE s’agissant des données de contenus traités par les opérateurs de télécommunications via les box dans le cadre de leur activité d’opérateurs télécoms ».
Ensuite, « les dispositions de l’article 82 de la loi « Informatique et Libertés » [sur lesquelles la CNIL travaille actuellement] lorsque les données sont collectées via des opérations de lecture ou écriture sur l’équipement terminal de l’utilisateur, par exemple dans le cadre d’une activité de distributeur de services audiovisuels ». Elles prévoient spécifiquement que « le consentement des personnes doit être collecté préalablement au dépôt de traceurs. Ce consentement doit être libre, spécifique, éclairé et univoque ».
Enfin, « les dispositions de l’article 3 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication qui prévoient une garantie supplémentaire via la nécessité de collecter l’accord des personnes pour lever le secret des choix des programmes consultés ».
Licéité, transparence et respect effectif des droits des personnes
Vigilant, le gendarme des données considère qu’« en tout état de cause, dans la mesure où les données traitées sont des données à caractère personnel, les traitements mis en œuvre par les acteurs devront respecter les dispositions du RGPD et notamment les obligations de licéité, de transparence et le respect effectif des droits des personnes ».
Sous le règne du règlement européen, en application depuis le 25 mai 2018, le régime ne repose plus sur un système de déclaration ou d’autorisation préalable. Il revient dès lors au responsable de traitement de glaner le consentement du téléspectateur, après informations sur les traitements, la durée de conservation, et autres les droits.
Autant d’opérations qui ne seront pas forcément simples à assurer depuis une télécommande. D'ailleurs, comment l'abonné consentira-t-il depuis ce petit boitier ? Devra-t-il s'exprimer sur chacune des dizaines de chaînes concernées ?
Fait notable, seul le CSA a été saisi par le gouvernement pour rendre un avis sur ce décret, non la CNIL. Contrariété ? « La loi Informatique et Libertés n’imposait pas au gouvernement de saisir la Commission » se console l’autorité, qui veut rassurer sur son utilité. « La CNIL a eu l’occasion d’échanger, dans le cadre de l’interrégulation, avec le CSA et la direction générale des médias et des industries culturelles sur le projet de décret qui avait été publié, pour consultation, en décembre dernier. À cette occasion, elle a attiré l’attention de ces derniers sur les enjeux de la publicité adressée à la TV sur la protection des données à caractère personnel et le respect de la vie privée et échanger sur les dispositions applicables ».
Même si elle n’a pas été saisie, elle compte maintenir son attention. Elle prévient qu’elle « continuera d’échanger, d’une part, dans le cadre de l’interrégulation avec les institutions compétentes (CSA, DGMIC, etc.) et, d’autre part, avec les diverses parties prenantes (opérateurs télécoms, éditeurs de chaînes, etc.) dans la mesure où le ciblage publicitaire est une des priorités de l’institution ».
Quand le CSA appelle à une clarification des traitements de données personnelles
Si le CSA avait, lui, été saisi sur le projet de décret, son avis n’a toujours pas été diffusé. Next INpact a pu se procurer ce document, diffusé ci-dessous et daté du 13 mai.
Le conseil « approuve l’orientation générale du projet de décret », mais il n’a pu s’empêcher d’émettre plusieurs « propositions ». Derrière l'expression bienséante, il a surtout recommandé une « clarification du cadre juridique applicable au traitement de données à caractère personnel ».
Que l’autorité en charge de l’audiovisuel déborde sur les platebandes de la CNIL est assez révélateur de la sensibilité du sujet. Elle juge d'ailleurs cette clarification « indispensable afin de sécuriser les conditions de mise en œuvre de la publicité segmentée et d’en tirer le parti attendu, dans le respect des droits des personnes ».
Dans le même temps, on découvre que le projet prévoyait de limiter les temps maximaux consacrés à la diffusion des messages par le jeu d'un système de volumes horaires. Le CSA avait cette fois suggéré au gouvernement de laisser « plus de latitude aux éditeurs ». Message entendu : ce plafonnement a disparu du texte, publié après consultation du Conseil d’État.
Orange et Bouygues dans la course avec FranceTV Publicité
Du côté des principaux concernés, les troupes sont en place. Sur le front, Orange et France TV Publicité ont annoncé pas plus tard que le 22 juillet dernier un partenariat où le FAI s'engage à apporter à la régie « son savoir-faire technologique via ses 7 millions de décodeurs TV ». En somme, la box d’Orange va lui fournir le pétrole qui permettra à son moteur de fonctionner à meilleur régime.
Juridiquement, le traitement s’appuiera justement sur le consentement des abonnés. Ceci fait, « des annonceurs pourront ainsi [leur] proposer (…) des annonces pertinentes et personnalisées sur ses chaînes distribuées par Orange ». L’opérateur y voit une « évolution majeure dans la manière de pratiquer la publicité, l’enjeu étant de proposer aux abonnés des publicités plus pertinentes et riches en services, en phase avec leurs attentes, sans augmenter la pression publicitaire pour les téléspectateurs ».
Orange n’est pas seule en lice. Bouygues Télécom s’est également lancée dans l’aventure, toujours avec FranceTV Publicité, deux petits jours plus tard. « Par cet accord, Bouygues Telecom, qui s’appuie sur un parc de 4 millions de Box, va proposer sa solution « fullstack » intégrée à l’environnement publicitaire des chaînes de France TV ». Selon les deux signataires, « ce nouveau marché permettra de répondre, grâce à un ciblage TV amélioré, aux besoins d’efficacité dans la communication pour les annonceurs et à l’exigence d’une publicité plus pertinente pour les téléspectateurs ».
Rien qu’avec ces deux opérateurs, ce sont donc jusqu’à 11 millions d’appareils qui vont alimenter la régie en données personnelles et autres informations taillées pour aiguiser les messages commerciaux.
Sur FTV Publicité, géolocalisation et ciblage sociodémographique
« Techniquement, nous sommes prêts et nous avons déjà réalisé des tests avec les opérateurs » nous révèle Marianne Siproudhis, directrice générale de FranceTV Publicité. « Nous espérons commencer à diffuser des publicités segmentées à la rentrée ».
La régie s'appuiera sur « la géolocalisation et le ciblage sociodémographique ». Avec ces deux variables dans l'algorithme, « la TV segmentée nous permettra de cibler un foyer, un profil de téléspectateurs ». Conclusion : « deux personnes habitantes un même quartier ne verront pas la même publicité s’ils n’ont pas le même profil de consommateur ».
La directrice de FTV Publicités assure que ces opérations se feront « dans le plus strict respect de la réglementation sur les données personnelles ». Et d’insister : « chaque téléspectateur devra obligatoirement donner son consentement ». Ainsi, « en associant la puissance de la télévision et le ciblage du digital, la publicité segmentée propose le meilleur des deux mondes ».
Ce mouvement ne devrait pas s’arrêter, même si du côté de TF1 et M6, c’est encore le blocage. Selon Les Échos, « les deux grands acteurs de la télévision gratuite française, estiment que le partage de la valeur proposé par les opérateurs Télécoms n’est pas acceptable pour eux ».
Qui dit accord, dit en effet contreparties sonnantes et trébuchantes. Et jamais les FAI ne rempliront gratuitement ces pipelines au seul bénéfice des régies. Évidemment, plus la finesse de ces informations sera importante, plus grande sera la suite de zéro sur le chèque. Business as usual.
Un décret tardif, pas à la hauteur des espérances du secteur
« Après la crise du Covid-19 où les chaînes vont perdre 20 % de leur chiffre d’affaires, le décret ne permettra de compenser ces pertes qu’à la marge, à hauteur de 3 ou 4 % ». Pour Antoine Ganne, du Syndicat national de la publicité télévisée, c’est donc un peu la grise mine. « À trois ou cinq ans, la publicité segmentée représente néanmoins un potentiel de développement pour les chaînes » table le délégué général en charge des relations publiques du SNPTV.
Pourquoi cet avis en demi-teinte ? Celui-ci aurait préféré un calendrier beaucoup plus réduit. C’est en effet en août 2017 que le ministère avait ouvert le chantier, par la voie d’une consultation. Il aura donc fallu attendre trois ans pour passer du schéma au réalisé, alors que les acteurs doivent maintenant s’accorder et les marques être séduites par ces opportunités.
« Nous restons toutefois dans une asymétrie extrêmement importante entre les chaînes de télévision et les grandes plateformes du numérique », tempère-t-il encore dans nos colonnes. Une analyse partagée par le CSA dans son avis. Antoine Ganne espère aussi une évolution de la réglementation. « C’est très contrôlé sur la télévision, pas du tout pour les médias digitaux », estime le représentant du syndicat, le doigt pointé sur la protection des mineurs ou l’univers des vins et alcools.
Levée d'interdiction pour le cinéma, la grande distribution toujours exclue
Autre déception du SNPTV : la grande distribution reste dans le secteur interdit de pub TV, alors que les attentes étaient à la hauteur des espoirs financiers.
Le décret du jour ne lève cette prohibition que pour le cinéma, et encore, seulement dans le cadre d’une expérimentation de 18 mois. Selon le CSA, voilà qui « contribuera à raviver l'envie des spectateurs de reprendre le chemin des salles de cinéma ». Dans le même sens, Franck Riester estimait en mai 2020 que cette ouverture permettra « de réinjecter de l’argent dans les chaînes qui, ensuite, abonderont le compte de soutien du CNC ». Un véritable « cercle vertueux », applaudissait-il, non sans souligner avoir demandé « des garanties et des dispositifs spécifiques afin de faciliter la publicité pour les productions et les distributeurs dont les moyens sont limités ».
Des garanties ? Dans l'avis du CSA, on découvre que le gouvernement entendait instaurer un système de quotas où au moins une publicité sur deux devait concerner le cinéma et les films européens « dont le devis de production est inférieur à 5 millions d’euros ».
Aux yeux du conseil, voilà qui est toutefois bien trop difficile à mettre en œuvre, peu attractif pour les chaînes et surtout pas du tout à l’avantage des films dits « du milieu », ceux entre 5 et 7 millions d’euros de budget. Plutôt qu’un quota, le Conseil a recommandé de déporter ces menues questions à une charte interprofessionnelle. Ce système de plafonnement ayant disparu du texte publié, les inquiétudes exprimées en avril 2020 par des organisations du cinéma devraient donc être ravivées.
Le Blic, le Bloc et l’Arp avaient en effet plaidé pour le report pur et simple de l’ouverture de la publicité pour le cinéma à la télévision, de peur d'une cannibalisation des fenêtres par les majors hollywoodiennes, « au vu de leurs moyens financiers ». Ces organisations craignent en particulier que ces géants « truste[nt] les écrans publicitaires à forte audience pour soutenir leurs sorties au détriment des films de la diversité et des acteurs nationaux indépendants ».
Pour savoir si ces inquiétudes étaient justifiées, dans un délai de quinze mois, le gouvernement publiera un autre rapport évaluant cette fois les effets sur le secteur de l'industrie cinématographique. Il précisera « les impacts sur la distribution cinématographique et la fréquentation des salles de cinéma », sur « la diversité des œuvres cinématographiques ayant bénéficié de messages publicitaires, en particulier aux heures de grande écoute, au regard notamment du budget de production, de la langue d'expression et, pour les films français, de la part de films préfinancés ».
Il devra enfin comporter « un bilan des pratiques promotionnelles mises en œuvre par les éditeurs de services et leurs régies publicitaires » et rendre compte des conséquences notamment sur les radios et la presse écrite.
Le 07 août 2020 à 09h01
Commentaires (97)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 07/08/2020 à 09h18
#1
« C’est très contrôlé sur la télévision, pas du tout pour les médias digitaux », estime le représentant du syndicat, le doigt pointé sur la protection des mineurs ou l’univers des vins et alcools.
C’est logique, la capacité de réception hertzienne est de loin plus importante que les box.
Le 07/08/2020 à 09h30
#2
Autant d’opérations qui ne seront pas forcément simples à assurer depuis une télécommande. D’ailleurs, comment l’abonné consentira-t-il depuis ce petit boitier ? Devra-t-il s’exprimer sur chacune des dizaines de chaînes concernées ?
Il faut le faire pour tous les sites internet, il faut donc le faire pour chaque chaînes. Je ne vois pas pourquoi ça serait différent.
Le 07/08/2020 à 09h32
#3
Le 07/08/2020 à 09h34
#4
[…] ce nouveau marché permettra de répondre […] à l’exigence d’une publicité plus pertinente pour les téléspectateurs
Lol, je savais pas qu’on avait des exigences de publicités plus pertinentes " />
Sont forts quand même les telecoms, ils sont à la limite de nous dire que c’est nous qui avons demandé, j’adore.
Merci pour l’article en tous cas, il est top !
Le 11/08/2020 à 15h09
#4.1
Je ne crois pas non plus qu’on ait la même idée des publicités pertinentes. Par exemple pour moi les publicités pertinents sont les publicités qui ne sont pas diffusées, et ce sont les seules.
Je toute qèue la régie de p_ub du prétendu servcie public qui a décidé de considérer les téléspoectateurs comme de la matière première à vendre soit d’accord.
Le 07/08/2020 à 09h34
#5
Vivement un ublock pour la TV… " />
Le 07/08/2020 à 09h37
#6
Je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris, je vais relire y’a surement la réponse dans l’article mais en gros :
via le signal TNT hertzien, on aurait droit à de la pub géographiquement locale (genre pour le vendeur de canapé du coin comme au ciné) mais via la TV par IP ça serait carrément personnalisé au foyer directement (comme internet), j’ai bon ? Et dans le cas là, le consentement ne serait donc nécessaire que pour la partie IPTV ?
Le 07/08/2020 à 09h39
#7
Le 07/08/2020 à 09h43
#8
Le 07/08/2020 à 09h46
#9
C’est une iniquité aussi de devoir payé la redevance alors que je ne regarde pas la télé.
Le 07/08/2020 à 09h49
#10
Merci pour cet article " />
“Désormais, les téléspectateurs brestois pourront en tout cas apprécier les messages vantant telle marque de parapluie quand ceux installés à
Cassis sauront les biens-faits supposés de cette crème solaire”
C’est quoi ce racisme anti breton ??? il faut beau de temps en temps en bretagne !!! " /> " />
Le 07/08/2020 à 09h50
#11
Pas faux. De même que de cotiser pour le chômage alors que je travaille.
(je me fais l’avocat du diable, en vrai je suis d’accord " />)
En tous cas ça veut dire une chose => privilégier la TNT, ou utiliser DOT/DOH partout si on est en TV sur IP (j’ai choisi de ne pas regarder la télé, plus radical)
Le 07/08/2020 à 09h50
#12
J’ai bien codé AdAway “compatible” Android TV mais là c’est d’un tout autre niveau..!
Blague à part, ça mérite de se poser un peu sur le sujet et regarder ce que l’on peut faire… 0=)
Le 07/08/2020 à 09h52
#13
les pubs diffusées pendant ou juste après les émissions pour enfants
et pas avant? sacré cadeau pour les publicitaires, sur fond de “mais si on a agi pour protéger vos enfants”
Le 07/08/2020 à 10h05
#14
Le 07/08/2020 à 10h11
#15
Mais vu que ce sera via une transmission vidéo, même si la TV passe par internet il sera impossible de bloquer ces pubs :(
Le 07/08/2020 à 10h19
#16
Le 07/08/2020 à 10h25
#17
Désormais, les téléspectateurs brestois pourront en tout cas apprécier les messages vantant
telle marque de parapluie quand ceux installés à Cassis sauront les biens-faits supposés
de cette crème solaire. Et inversement, au gré des conditions climatiques.
ça va*…j’ai, d’abord, eu peur : en lisant (que) le titre !
Le 07/08/2020 à 10h26
#18
La prochaine étape c’est le quota par foyer individuel
Le foyer qui n’a pas regardé ses 2 heures de pub obligatoires ne pourra plus regarder le film
" />
Le 07/08/2020 à 10h30
#19
Le 07/08/2020 à 10h31
#20
Merci du coup je te rejoint vivement un ad block compatible IP TV " />
Perso la box TV est dans son carton donc ça va mais bon la pub ciblée est déjà suffisamment chiante en navigation alors sur la TV :(
Le 07/08/2020 à 10h34
#21
Plus pour longtemps, la fin de la TV hertzienne est prévue pour 2023 il me semble.
Le 07/08/2020 à 10h35
#22
exigence POUR les téléspéctateurs, pas DES téléspectateurs " />
Le 07/08/2020 à 10h36
#23
Au final, chaque FAI va ajouter sur sa page d’accueil de l’IPTV une case à cocher (1 seule fois) pour le consentement. Et les années de retard sont causé par le fait qu’ils essaient de trouver un moyen de voler le consentement des téléspectateurs: case cochée par défaut de façon illégal avec la complicité de l’état… qui l’a rendu illégal (RGPD) " />
Le 07/08/2020 à 10h36
#24
Le 07/08/2020 à 10h40
#25
Si tu payes la redevance, ce n’est pas parce que tu regardes la télé, mais parce que tu en détiens une.
Conclusion: si tu ne t’en sers pas, revends-la. Si tu t’en sers juste pour jouer à la console, dommage, il fallait acheter un moniteur…
Le 07/08/2020 à 11h04
#26
Le 07/08/2020 à 11h06
#27
“Autre déception du SNPTV : la grande distribution reste dans le secteur interdit de pub TV, alors que les attentes étaient à la hauteur des espoirs financiers.” Attendez … la grande distribution n’est pas autorisée à faire des pubs tv ??
Le 07/08/2020 à 11h16
#28
" />
Je ne connais pas cette série mais je sens que je vais compléter mes connaissances
" />
Le 07/08/2020 à 11h30
#29
Certes, sauf que c’est encore très expérimental et que ça ne peut pas marcher dans 100% des cas. En plus de ça ça suppose d’avoir un système capable de faire l’analyse d’image, ce qui peut être gourmand en ressources et donc demander d’investir dans un mini-PC plus conséquent qu’un Raspberry Pi.
Le 07/08/2020 à 11h33
#30
Le 07/08/2020 à 11h42
#31
Ce qui revient à peu près au même
Le 07/08/2020 à 11h56
#32
Tout ce qui est stream vidéo (TNT ou via Box) utilise le standard DVB qui définit des marqueurs (SCTE-35 pour les connaisseurs) indiquant à la frame près ou la publicité commence et se termine.
Ces marqueurs ont commencés à être intégrés en France il y a 1-2 ans et sont maintenant opérationnels dans tous les flux. Je connais déjà des gens ayant des systèmes repérant ces marqueurs et coupant la vidéo/son durant les pubs. Assez simple à faire et 100% efficace.
Le 07/08/2020 à 12h04
#33
Ce sont ces marqueurs qui permettent aux box/tv connectées de changer
les pubs à la volée aka personnalisation des publicitées.
Le 07/08/2020 à 12h07
#34
Bande d’arnaqueurs!
Ah mais tout le littoral se fout de nous en fait!
" />
" />
Le 07/08/2020 à 12h10
#35
Et de son côté, le gouvernement s’engage à publier dans un délai de vingt-quatre mois un rapport « évaluant les impacts de la mise en œuvre des dispositions (…) sur les radios, la presse écrite et les télévisions locales »
Bien joué, dans 24 mois ce gouvernement ne sera plus là " />
Le suivant pourra dire que si cela ne fonctionne pas, c’est la faute au précédent. Et si ça fonctionne, tant mieux parce qu’on voulait le faire de toute façon.
Le 07/08/2020 à 12h10
#36
Il me semble que ce n’est qu’au niveau national qu’il est possible de faire de la pub pour la chaîne de grande distribution mais que tu ne peux pas faire de la pub à la télé pour le supermarché tartanpion de St-Mexan sur Grand Ouille.
Et jusque là il en allait de même pour le cinéma si j’ai bien pigé.
ça reste à confirmer
Le 07/08/2020 à 12h14
#37
Pour ceux qui tienne absolument à regarder la télévision, il y a ce projet:
https://make.lichat.net/adblock-tv/
Le 07/08/2020 à 12h19
#38
Le 07/08/2020 à 12h33
#39
Je me suis mal exprimé, ce que je voulais dire c’est que maintenant on pourra avoir de la pub pour des cinéma locaux à la télé.
Le pubs au ciné sont locales depuis longtemps je suis d’accord.
Le 07/08/2020 à 12h42
#40
Oh je ne connaissais pas ça. Je suis surpris que des marqueurs soient présents dans le flux vidéo, mais si c’est bien le cas c’est super ;)
Le 07/08/2020 à 12h43
#41
Le 07/08/2020 à 12h52
#42
Le 31 décembre 2030 c’est fin de l’allocation des fréquences. Et au plus tard en 2025 il y aura un rapport sur quoi faire.
Le 07/08/2020 à 12h52
#43
<< le doigt pointé sur la protection des mineurs ou l’univers des vins et alcools. >>
Je note qu’il y à beaucoup de fait divers à propos de l’alcool en ce moment et beaucoup trop de promotion dans certains médias… Comme quoi entre la théorie et la pratique il y à un gouffre !
Le 07/08/2020 à 12h53
#44
Le 07/08/2020 à 12h55
#45
Moyen côté FAI pour l’implémentation de la fonction. Sachant qu’il est déjà possible de regarder la TV sans la deuxième box…
Le 07/08/2020 à 13h01
#46
?! source ?
Le 07/08/2020 à 13h03
#47
C’est bien ce qui me semblait, c’est la carte au chouchen qui justifie un si grand soleil. " />
Le 07/08/2020 à 14h27
#48
Personne n’utilise de parapluie à Brest…
Le 07/08/2020 à 14h50
#49
Dredi inside !
Y’a que 2 type de temps en bretagne, et en normandie d’ailleurs, même si la guerre de clochers dit le contraire :
Quand il pleut, et avant la prochaine pluie ! " />
Le 10/08/2020 à 15h21
#49.1
En Bretagne (comme en Normandie, d’ailleurs), il ne pleut que sur une certaine catégorie de personnes que par charité je ne nommerai pas
Le 10/08/2020 à 17h13
#49.1.1
Il n’y pleut jamais, c’est seulement l’humidité qui remonte…
Le 07/08/2020 à 14h58
#50
Le flux vidéo n’est pas dépendant des Box, la plupart du temps il suffit d’un routeur supportant les VLAN et d’accepter/router le bon. Ensuite un programme à partir de la très bonne API ffmpeg et le filtrage de pub devient possible.
Le 07/08/2020 à 15h08
#51
Le 07/08/2020 à 15h13
#52
Le 07/08/2020 à 15h18
#53
Je bosse pour Sky en arrière-plan sur AdSmart (entre autres), et pour mieux comprendre ce qui se passe, il faut voir plusieurs choses.
Bon, petit disclaimer, je parle de ce que je connais, mais ma parole n’engage que moi et pas mon employeur, etc (mais je me limite à ce qui est décrit sur le site officiel d’AdSmart de toute façon).
Déjà, en France, on est un des rares pays à ne pas avoir de grosses chaînes régionales (à l’exception de France 3, mais même là ça se limite aux bulletins d’information régionale), à l’image de ce qu’on peut voir au Royaume-Uni (BBC One, BBC Two et réseau ITV/STV), en Allemagne (réseau ARD/Das Erste) ou en Espagne (Telemadrid, ETB, TV3, Canal Sur), voire même aux US ou au Japon (où toutes les chaînes hertziennes sont locales, et les plus grosses sont organisées en réseaux). Même les chaînes à programmation nationale unique ont des marchés publicitaires régionaux (genre Channel 4 qui a un signal par région en hertzien et sur le satellite). Ce genre de marchés publicitaires régionaux voire locaux permettent à des petites structures d’accéder à la publicité télé d’une façon très similaire à ce qui se fait sur les radios FM. Car un commerce local ou régional n’a aucun intérêt (et encore moins les moyens !) de lancer des campagnes nationales.
Alors, certes, la segmentation ne s’arrête pas forcément à l’emplacement géographique, mais il faut voir que mettre en place de la publicité ciblée à la télévision en direct n’est pas une mince affaire à mettre en place, en dehors de la segmentation géographique, et demande une bonne infrastructure. Car il faut avoir des mécanismes qui :
Cette segmentation permet néanmoins à des petites structures d’accéder à la publicité télé sur des grandes chaînes nationales monolithiques à la française, en tapant soit sur une niche de foyers, soit sur une zone géographique précise, ce qui leur permet d’acheter de l’espace publicitaire pour bien moins cher.
Enfin, la publicité a subi une grosse crise pendant le confinement, avec les prix qui se sont effondrés sur le marché télé. En revanche, la publicité ciblée n’en a pas trop souffert, et c’est pour ça que ça intéresse à peu près tous les acteurs du marché.
Le 07/08/2020 à 15h19
#54
Interessant, mais ca devais également exister sur le hertzien analogique, car je me souviens de mon magnétoscope (un Philips ou Thomson de 1994 je pense, modèle grand public) qui était capable d’enregistrer un film sans les pub avec une très bonne précision.
Je ne pense pas que c’était un système de détection de trame (encore moins d’analyse d’image ou de son) mais simplement parce que les chaines devaient (j’imagine) communiquer sur un canal analogique dédié les horaires exactes des coupures pub à la seconde près. En tout cas, je me souviens que pour planifier un enregistrement de programme, il suffisait d’entrer un code dans le magnétoscope (code que l’on trouvait partout dans les journaux TV) et la chaine et l’horaire étaient configurés automatiquement par le magnétoscope (peut être que le système existe encore pour les enregistreurs numériques…). On pouvait même je crois configurer un canal de télétexte pour enregistrer les sous-titres de notre choix.
D’ailleurs, ça existe encore le télétexte ? Ou c’est une technologie (française ?) de plus genre minitel tombé dans l’oubli avec le 20ème siècle ?
Le 07/08/2020 à 15h37
#55
les médias digitaux
Une nouvelle preuve que le CSA n’a rien à foutre sur le Net…
Le 07/08/2020 à 15h44
#56
Je connais essentiellement le système numérique actuel, je ne sais pas pour l’hertzien. À l’époque des magnétoscopes je regardais des disney en cassette c’est tout ^^
Il me semble que le télétexte est mort oui, les infos textes trouvables sur les tv viennent de l’EPG et autres tables du DVB. Les box enrichissent ces données grâce à leurs accès internet aussi.
Le 07/08/2020 à 15h59
#57
Le 07/08/2020 à 16h14
#58
Sur le papier je trouve l’idée vraiment pas mal, ça permettrait à des petits acteurs de faire de la pub locale. Maintenant, c’est l’aspect tracking & donné&es persos qui me fait peur … si ça se restreignait à l’utilisation de la télé (quelle chaînes, combien de temps, et à quelle heure) et aux données géo, je n’y trouverait rien à redire.
Mais c’est plutôt les données issues des FAI, et le couplage aux données issues du profiling des annonceurs web qui me donnent des raisons de flipper. On pourrait croire que c’est un peu parano comme raisonnement, mais le marché quasi-irrégulé de la pub en ligne nous a montré qu’il savait dépasser les délires les plus orwelliens.
Bref, à voir comment ça évolue, en attendant de voir l’ampleur des futures fuites de données et autres scandales et qui en découleront. En attendant, je vais tranquillement continuer à ne pas regarder la télé
Le 07/08/2020 à 16h20
#59
Le 07/08/2020 à 16h32
#60
Le 07/08/2020 à 17h44
#61
C’est très con, mais si cela permet de ne plus avoir à subir les pubs Commejaime, Carglass, Revitilmedic, etc, ho purée, rien que pour ça je serai content. Puis bon, ce profilage n’est pas au niveau de ce qui se fait sur le web (je prends le cas extrême de l’internaute qui va sur Facebook via Chrome), on en reste loin.
Après, si ça va trop loin, on sait déjà ce qui va se passer : naissance (si ce n’est déjà fait) des adblockers pour smartTV (suffit d’avoir un délai de qques secondes pour analyser le contenu). Le principe serait assez simple en plus, en remplaçant les pubs car un contenu choisi.
Ou bien la mort de la TV au profit de la VOD. Si l’on regarde les habitudes de consommation des jeunes, c’est ce qui se profile.
Le 07/08/2020 à 18h01
#62
Merci beaucoup, ça éclaire vraiment l’article " />
Le 07/08/2020 à 18h01
#63
Sur NI il me semble, je n’ai pas retrouvé l’article, mais d’après d’autres sources ce serait plutôt 2030. Mes excuses.
Le 07/08/2020 à 18h07
#64
Il y a TRES longtemps que je ne regarde plus la TV en direct. Quand par extraordinaire un programme m’intéresse : enregistrement ! Saut rapide des pubs, horaire à la carte (attendre 21h10 le début d’un film MDR)
Le 07/08/2020 à 18h22
#65
je profite du sujet pour dire que si vous voulez virer les contenus sponsorisés et autres pubs ciblées sur facebook, c’est possible!
Avec Firefox :
https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/socialfixer/
Testé et approuvé depuis plusieurs mois!
Le 07/08/2020 à 19h45
#66
Le 07/08/2020 à 20h30
#67
Tu m’as l’air d’un connaisseur sur le sujet. Ca te dit pas d’écrire un article pour NI sur ça ?
Le 08/08/2020 à 04h45
#68
Moi qui croyait que plus personne ne regardait la TV…
On m’aurait menti ? " />
Le 08/08/2020 à 06h04
#69
Le 08/08/2020 à 09h38
#70
Le 08/08/2020 à 10h08
#71
Le 08/08/2020 à 10h29
#72
Le 09/08/2020 à 08h01
#73
Et voilà, c’est fait… nos dirigeants ne sont bons que dans un seul domaine : reproduire sans cesse les mêmes erreurs du passé.
Le 09/08/2020 à 09h51
#74
Ça pourrait être un exercice intéressant. Vu mon côté beaucoup plus technique que littéraire je ne suis pas sûr que ce serait très digeste :|
Le 09/08/2020 à 10h12
#75
Le 10/08/2020 à 09h29
#75.1
https://laliste.net/top-20-pays-plus-gros-buveurs-dalcool
la ‘France’ ne figure (même-pas) parmi les 6 premiers, alors la ‘Bretagne’ !!!
Le 10/08/2020 à 10h40
#75.1.1
Le record au contrôle (le ballon). Pas en moyenne.
Petit exemple récent :
https://www.leparisien.fr/faits-divers/bretagne-il-se-rend-au-travail-avec-4-57-g-d-alcool-dans-le-sang-23-03-2018-7624740.php
Et il y a les autres départements bien sûr (avant que les mauvaises langues s’en mêlent).
Le 09/08/2020 à 10h25
#76
Ou bien la mort de la TV au profit de la VOD. Si l’on regarde les habitudes
de consommation des jeunes, c’est ce qui se profile…
c’est pour ça..que le ‘Gouv.’ veut mette une ‘RA.’ sur les ‘ordi., tablettes, smart., etc…
(la ‘TV.’ se meure petit-à-petit)
Le 09/08/2020 à 12h15
#77
Le 09/08/2020 à 12h57
#78
Le 09/08/2020 à 14h40
#79
Une tv stupide avec un bouton « pub off », le rêve " />
" />
Le 09/08/2020 à 15h40
#80
Ca ne date pas d’hier :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Détection_automatique_des_publicités_t&#…
Je me rappelle qu’à l’époque du magnétoscope on parlait déjà de fonctions “anti pub” pour les sauter lors de l’enregistrement d’un programme.
Le 09/08/2020 à 20h13
#81
Effectivement, mais toutes basées sur des techniques de traitement du signal/image plus ou moins complexes et qui ne sont pas internationalement les mêmes. Les US/UK n’ont pas de séparations entre programmes et pubs par exemple et ils ont vraiment énormément de pubs (15 min par heure en moyenne).
Le SCTE-35 qui est maintenant partout ne nécessite aucune puissance de calcul, aucun algorithme particulier et est internationalement disponible.
Le 09/08/2020 à 20h29
#82
Pas vu l’humour mais c’est pas grave on va basculer en mode sérieux.
 https://www.liberation.fr/checknews/2018/09/21/combien-rapporte-la-redevance-tv-…
L’article mentionne la recette :
“En 2017, la Cap a rapporté aux groupes audiovisuels publics 3,2 milliards d’euros. À cela s’ajoutent 600 millions d’euros versés par l’État pour compenser les exonérations des foyers modestes ou de certaines personnes handicapées. Soit un total de 3,8 milliards pour l’audiovisuel public en 2017.”
66% va à la télévision. Soit sur 3.8 milliard d’euros 2.508 Md€… … … DEUX VIRGULE CINQ Put*ù$^n de milliard d’euros.
En comparaison du chiffre d’affaire de certaines autres chaînes privées/payante (et non de leur groupe, ne pas confondre) : Ça fait des jaloux. Désolé on en a pas 36 en France mais bon. Le CSA nous sert une petite note discrète de service.
https://www.csa.fr/content/download/226958/607344/version/2/file/Bilan_financier…
Si ce n’est pas la redevance qui est redondante c’est la publicité. Avec des montants pareil elle n’a rien a faire sur un service public. Surtout sur Derrick!!!
Le 09/08/2020 à 20h45
#83
Le 10/08/2020 à 08h34
#83.1
Avec un peu de lecture on découvre que l’article de Libération mentionne que cela fait partie de la redevance, mais à un moindre pourcentage. Avec l’INA, parent pauvre de la “mémoire hertzienne”.
France TV 66% 2 508 000 000 €
Radio France 16% 608 000 000 €
Arte 7% 266 000 000 €
France Media Monde 6% 228 000 000 €
TV5+INA 4% 152 000 000 €
Donc pour la radio c’est un DEMI MILLIARD /AN.
En apparté:
En 2015 France TV c’est 9932 salarié. Aller grosse maille on les paye 2500€ net /mois (pas mal quand même) soit 5000€ impôts compris. Ça fait dans les 50 millions *12mois => 595Millions. Bon.. ou va le reste ?
Quoiqu’il en soit ce sont des prix de budget bien chers pour les deux premiers. Il y aurai matière à se demander pourquoi le sujet reste vite traité dans l’actualité malgré quelques épinglages de la cours des comptes.
https://www.ccomptes.fr/fr/publications/france-televisions-mieux-gerer-lentreprise-accelerer-les-reformes
Financer je veux bien; “bouletifier”, pas question.
Le 10/08/2020 à 08h41
#83.1.1
ah parce que le budget d’une entreprise c’est uniquement les salaires?
Il paient pas de locaux, de matériel, de moyens de diffusion? ils achètent pas des programmes et films? Ils consomment pas d’énergie, ne paient pas d’impôts ?
Je ne dis pas qu’il n’y a pas moyen de faire d’économiser, j’en sais rien. Mais on ne peut pas résumer leurs dépenses aux salaires…
Le 10/08/2020 à 08h45
#83.1.2
Si bien évidement mais bon avec 2 milliards on en fait des choses. Beaucoup de choses. Et puis si la cours des comptes s’en mêle ce n’est peut être pas pour rien. En fait quand elle commence à siffler c’est qu’il y a déjà un gros souci. Et puis j’ai pas mis des petits salaires…
Le 10/08/2020 à 11h25
#84
Dans le cas où je regarde la TNT sur une télévision connectée au réseau : est-ce que la box de mon FAI peut interroger l’OS de ma TV pour récupérer des données statistiques ?
D’une manière plus générale je ne comprends pas le manque de popularité de la TNT.
Le ciblage serait uniquement régional et le débat serait largement réduit.
Maintenant on aura le choix entre : antenne
Ou
Box dédiée, deuxième télécommande, ciblage publicitaire, consommation en hausse.
Le choix est vite fait.
Le 10/08/2020 à 19h14
#84.1
Par “connecté au réseau” tu entends connectée à la TVBox et regarder des chaînes TNT via la box?
Le 10/08/2020 à 19h44
#85
Ça fait un bail que j’ai de la pub segmentée moi.
Un segment de 10 minutes toutes les 20 minutes.
Le 12/08/2020 à 10h59