Contrôle d’âge ou blocage : la lettre de saisine du CSA contre plusieurs sites pornographiques
Pas assez de droit dans la charte ?
Le 27 novembre 2020 à 11h58
11 min
Droit
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Trois associations ont saisi le CSA. Sur fond de protection de l’enfance, elles réclament de l’autorité des actions à l’encontre de six sites porno accessibles gratuitement : Pornhub, Xvideos, Xnxx, Xhamster, Tukif et Jacquieetmichel. Sites qui devront opter un contrôle d’âge, ou bien être bloqués. Next INpact publie la lettre de saisine.
« Aujourd'hui, la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires comme naguère l'alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d'un côté déplorer les violences faites aux femmes et, de l'autre, fermer les yeux sur l'influence que peut exercer sur de jeunes esprits, un genre qui fait de la sexualité un théâtre d'humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes ».
En novembre 2017, Emmanuel Macron donnait le « la ». Il regrettait le déficit de régulation dans l'accès aux contenus pornographiques. « Unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence, la pornographie a trouvé, grâce aux outils numériques, un droit de cité dans nos écoles ».
Depuis ces paroles élyséennes, cette lutte a pris plusieurs formes. C’est ainsi qu’une charte antiporno a été établie avec les acteurs du numérique.
La fidèle Laetitia Avia espérait apporter elle aussi sa pierre à l’édifice en rajoutant les contenus pornographiques, parmi ceux devant être retirés dans les 24 heures par les plateformes. Sa proposition de loi dite contre la haine en ligne, soutenue mordicus par le gouvernement, s’est cependant « crashée » sur le mur du Conseil constitutionnel, après censure magistrale.
« Un continuum entre exposition précoce au porno et comportements violents »
Dans la veine présidentielle, Adrien Taquet, secrétaire d’État au ministère des Solidarités et de la Santé, avait pour sa part soutenu début 2020 que les films pornos « portent atteinte à la notion de consentement et encouragent le développement du sexisme et une réification du corps, en particulier celui des femmes ».
Il se disait convaincu qu'existerait « une sorte de continuum entre une exposition trop précoce à des films pornographiques et des comportements violents qui pourraient se manifester par la suite »
Cette petite phrase avait été prononcée à l’occasion des débats autour d’un autre texte passé cette fois entre les gouttes : la loi contre les violences conjugales, portée par la députée LREM Bérangère Couillard.
Pour comprendre son apport, revenons un instant sur l’article 227 - 24 du Code pénal. Depuis plusieurs années, la disposition réprime le fait de fabriquer, transporter, diffuser un contenu pornographique (ou violent) « lorsque ce message est susceptible d'être vu ou perçu par un mineur ».
Le contrevenant, au hasard l’éditeur d’un site X, risque alors trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Montant multiplié par cinq, soit 375 000 euros d’amende, pour les personnes morales.
La loi LREM, votée et publiée, ajoute un alinéa à cette disposition : ces infractions « sont constituées y compris si l'accès d'un mineur aux messages (…) résulte d'une simple déclaration de celui-ci indiquant qu'il est âgé d'au moins dix-huit ans ».
En somme, un site porno est illicite s’il est simplement accessible aux mineurs. Et avec la loi Couillard, il le reste même si l’accès est conditionné à une simple déclaration d’âge (« j’atteste être majeur » et autres variantes).
C’est à partir de cette législation aujourd’hui publiée au Journal officiel, que trois organisations demandent la fermeture de plusieurs sites pornographiques, par le truchement du CSA.
La lettre adressée au CSA
La lettre adressée au Conseil supérieur de l’audiovisuel est signée de l’association Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN), épaulée par le Conseil Français des Associations pour les Droits de l’Enfant (COFRADE, qui compte OPEN dans ses rangs) et l’Union nationale des associations familiales (UNAF).
La COFRADE avait déjà lancé une procédure de blocage à l’encontre de Porn Hub, aujourd’hui au point mort.
L’idée cette fois est donc d’espérer que le CSA prenne le relai. Et si l’autorité est mise dans la boucle, c’est que la loi LREM a ouvert un peu plus ses compétences en termes de régulation du Web. C’est le fruit de l’article 23 de la loi contre les violences conjugales.
Que prévoit cet article ? Lorsqu'il « constate » qu’un site « permet à des mineurs d'avoir accès à un contenu pornographique », le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel « adresse (…) une mise en demeure lui enjoignant de prendre toute mesure de nature à empêcher l'accès des mineurs au contenu incriminé ».
Le site destinataire de l'injonction dispose alors d'un délai de quinze jours pour présenter ses observations. Si les conditions d’accès ne sont pas corrigées, alors le président du CSA « peut » saisir la justice en urgence pour obtenir le blocage d’accès auprès des fournisseurs d’accès et/ou le déréférencement sur les moteurs.
« Ce texte vous donne ainsi autorité afin de mettre en demeure les portails pornographiques concernés de se mettre en conformité avec le droit français » écrivent les trois organisations. Elles réclament donc une action à l’encontre d’une liste de site et, si elle est vaine, que soit lancée la procédure de blocage du référencement et de l’accès à ces sites internet prévue par la loi.
L'astuce du constat, le bug du décret non publié
Remarquons que cet article 23 oblige le président du CSA à adresser une mise en demeure dès lors qu’il « constate » l’accessibilité de ces sites. Pour forcer ce sort, les trois associations préviennent qu’ils vont adresser au conseil un constat d’huissier apportant sur un plateau ces preuves (un pavé de 400 pages, selon nos informations).
« Ce constat démontrera notamment que les services sont bien accessibles en France, en français, depuis une connexion française. Et il démontrera également que les sites y étant visés n’ont soit aucun système de filtrage permettant de vérifier l’âge de l’internaute le consultant, soit que ce système consiste en une simple invitation à confirmer que l’internaute a bien plus de 18 ans ou qu’il accepte d’accéder à des contenus réservés aux adultes ».
L’idée est donc que le président n’ait donc pas d’autre choix que d’agir. Une idée ou plutôt une lettre au Père Noël, puisque le même article 23, dans sa dernière ligne, conditionne son application à la publication d’un décret… qui n’a pas encore été publié.
La réponse du CSA
Contacté, le CSA nous confirme que « Roch-Olivier Maistre a bien reçu ce matin le courrier de saisine du COFRADE, de l’UNAF et de l’OPEN. Ce courrier doit encore être complété de constats d’huissier ».
L’autorité précise que « la saisine porte sur une liste importante de services, dont certains sont établis à l’étranger. Une instruction va être engagée conformément à l’article 23 de la loi du 30 juillet 2020, qui donne compétence au président du CSA en la matière ».
Interrogé sur l’absence de décret, elle nous indique laconiquement que « cette procédure soulève des enjeux nouveaux, notamment au plan juridique et nous comptons la mettre en œuvre avec efficacité ».
« La protection des mineurs est au cœur de nos prérogatives et nous agissons avec détermination et au quotidien sur ce sujet. À titre d’exemple, nous avons entamé dernièrement une instruction relative aux éditeurs pornographiques conventionnés qui émettent sur le sol français, afin de nous assurer qu’ils respectent bien leurs obligations. »
Quels sont les sites visés ?
Plusieurs sites sont ciblés dans cette procédure :
- pornhub.com
- xvideos.com
- xnxx.com
- xhamster.com
- tukif.com
- jacquieetmicheltv2.net
- jacquieetmichel.net
- jacquieetmicheltv.net
Ce choix ne doit rien au hasard. Contacté, Thomas Rohmer, président de l’OPEN, nous souligne avoir choisi les six principaux sites mondiaux et français. « Un choix symbolique et rationnel, car nous n’avons pas vocation à faire bloquer tous les sites, déjà parce que les frais d’huissiers et d’avocats ne sont pas neutres ».
Surtout, assure-t-il, « le sujet n’est pas l’interdiction ou la censure du porno, ni de moraliser le débat public, mais de faire en sorte, en tant qu’association de protection de l’enfance, que ces contenus ne soient pas accessibles aux enfants. Et je ne suis pas naïf. Cela n’empêchera jamais les ados à aller sur ces sites, mais cela protègera les tout-petits. »
Le président d’Open estime que cette action est complémentaire à la charte antiporno, qui devrait se traduire en début d’année prochaine par la mise en ligne d’une plateforme pour épauler les parents dans la jungle des logiciels de contrôle.
En attendant, l’étude OPEN IFOP de 2017 « montrait que les enfants tombent par inadvertance sur ces contenus » rappelle-t-il.
« Encore une fois, insiste Thomas Rohmer, l’idée n’est pas de dire à ces sites foutez-le-camp, on ne veut pas de vous. Je ne suis pas dans cette logique de moralisation et d’extinction du porno. Je partage à ce titre le point de vue d’Ovidie, selon qui on reconnait les démocraties à l’acceptation de ces contenus. Le rôle d’une société, c’est aussi de mettre une limite pour protéger les plus vulnérables, dont font partie les enfants ».
Quel contrôle d’âge sur les sites pornos ?
Une limite ? Mais que sont supposés faire ces sites, si, malgré l’absence de décret, le président du CSA les met en demeure de rendre ces sites inaccessibles aux mineurs ? S’il les menace d’un blocage par nom de domaine ?
La députée LREM Bérangère Couillard avait évacué cette question avec une pirouette digne d’une compétition des J.O. : « il revient aux éditeurs de sites de s’assurer que leurs contenus ne sont pas susceptibles d’être consultés par des mineurs. La liberté des moyens leur est laissée pour ce faire ».
En somme, à eux de se débrouiller pour s’assurer que derrière telle IP se cache Maurice, 54 ans, et non Jean-Kévin, 16 ans.
Même réponse de Thomas Rohmer : « je trouve la manière dont ce texte a été rédigé plutôt maline dans la mesure où les obligations de mise en conformité ne dépendent pas du contribuable français. Si l’État avait dû essayer de créer une solution technique, après une énième commission, qui aurait financé ? Ce n’est pas au contribuable ou à l’État d’aider ces gens à trouver la solution technique qui liciterait leur action ».
Il reconnait néanmoins « ne pas avoir la réponse » à cette problématique technique. Une piste suggérée : celle des transactions à zéro euro, qui permettrait de conditionner l’accès à un site au renseignement de ses données bancaires.
Alors que la saisine du CSA est désormais médiatisée, le groupe Jacquie & Michel a décidé de présenter sa solution My18Pass, basée sur OpenID. « Il garantit également une totale protection de l’utilisateur en ne conservant ou ne transférant aucune donnée personnelle ».
Selon l’éditeur, « ce système permettra de vérifier – dès son arrivée sur un site proposant du contenu Adulte – si un utilisateur a bien l’âge requis grâce au moyen, dans un premier temps, d’une vérification par carte bancaire. Des évolutions sont d’ores et déjà en développement afin de proposer en sus une vérification basée sur les pièces d’identité (CNI, Passeport) ».
L’installation d’un tel système de vérification pourrait être néanmoins un coup dur pour la fréquentation de ces sites par des adultes, habitués à surfer couverts. Et ce n’est pas pour rien que le RGPD a rangé les données relatives à la sexualité parmi celles dites « sensibles ».
Pour Thomas Rohmer, « quand bien même l’écosystème devait basculer sur un modèle payant, c’est son problème, pas le mien ». Ouf de soulagement, au hasard, pour l’écosystème payant cher à Dorcel.
Contrôle d’âge ou blocage : la lettre de saisine du CSA contre plusieurs sites pornographiques
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« Un continuum entre exposition précoce au porno et comportements violents »
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La lettre adressée au CSA
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L'astuce du constat, le bug du décret non publié
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La réponse du CSA
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Quels sont les sites visés ?
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Quel contrôle d’âge sur les sites pornos ?
Commentaires (88)
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Abonnez-vousLe 27/11/2020 à 12h06
Ce sous-titre.
Le 27/11/2020 à 12h25
Il faudra pas se retrouver Interdit Bancaire, c’est la double peine !
Sérieusement, aucun montant n’est prélevé sur la carte, en quoi ça prouve que Jean-Kévin est majeur ?
Le 27/11/2020 à 13h46
En 2020 ce n’est plus un problème d’être interdit bancaire, ça n’empêche pas d’avoir et d’utiliser une carte bancaire (je parle uniquement de l’aspect “carte” quand je dis que ce n’est plus un problème hein, il y a évidemment d’autre limitation contraignante ).
Le 27/11/2020 à 12h27
A malin, malin et demi. Il n’y a que Jackie et Michel qui peut être inquiété car étant en France.
Et pour les sites interdits aux moins de 13 ans, que font-ils, que proposent-ils ? Rien. Il y en a qui vont découvrir l’égalité devant la loi.
Le 27/11/2020 à 12h30
M D R
Tous les gosses vont se tourner vers des VPN aspirant leurs données personnelles, ce qui empirera encore la situation.
Ah bah oui c’est vrai qu’il y a beaucoup de gosses de 4 ans qui pensent à chercher du porno sur l’ordi de papa maman
Tous les gosses en âge de faire ce genre de recherches sont aussi à même de télécharger un VPN qui sera 99% du temps soit blindé de virus soit un aspirateur à données personnelles, soit les deux.
Je trouve ça lamentable qu’on continue dans ce sens-là plutôt que mettre au goût du jour les discussions que les parents doivent avoir leurs enfants pour les sensibiliser aux problèmes du porno, pour je ne sais pas moi éviter les problèmes d’image ou d’estime qu’ils peuvent avoir par rapport aux acteurs, ou encore pour éviter d’avoir une image extrêmement dégradée de la femme. De petites choses sans importances sans doute vu qu’ils préfèrent centrer la question sur le blocage - totalement inutile - de quelques sites pornographiques.
Ridicule
Le 27/11/2020 à 12h41
Pas nouveau, y avait de magazine playboy et cie qui tournée dans ma jeunesse.
Le 27/11/2020 à 12h55
Intéressant. On peut voir dans cette façon de légiférer un moyen d’éluder le contrôle politique et démocratique sur l’obligation elle même et les moyens nécessaires pour la respecter.
Le débat “faut-il obliger les sites à vérifier l’âge des utilisateurs par carte bancaire” passe à la trappe et c’est ceux qui tiennent le site qui doivent assumer politiquement le fait d’exiger ces données.
En prime, l’Etat derrière sait pertinemment que seules ces solutions permettront d’être jugé “compliant”. c’est un peu “je vous dis pas comment vous organiser, mais si vous ne suivez pas mes règles précises (je pense pas qu’une déclaration sur l’honneur du visiteur du site suffise), alors vous êtes en tort.
Le 27/11/2020 à 13h18
Et les parents qui font leurs boulots en expliquant aux jeunes non ?
Puis le mineur qui pique euh emprunte la CB aux parents pour aller sur du porn c’est pas nouveau (cas vu en 1997 au tavaille mdr)
Le 27/11/2020 à 13h47
https://www.amazon.fr/Trait%C3%A9-sexologie-Moloch-Dahan/dp/2734000512
On me l’a offert quand j’avais 12 ans, devant tout le monde… j’ai fait spé BIO au lycée du coup
Le 27/11/2020 à 13h40
Chers ‘jeuns qui lisent ces lignes, je vous recommande d’installer de façon préventive WIndscribe : vous aurez droit à 5Go de porno par mois en formule gratuite, et pour les plus gourmands, si vous prenez le temps de faire 2-3 manips en plus (genre créer un compte), vous pourrez même monter jusqu’à 17Go de porno / mois..! De quoi envisager la 4K sereinement…
Disponible sur toutes vos plateformes préférées, pour que le porno vous suive partout..! Au boulot, dans l’ascenseur, aux toilettes, sur le vidéo projecteur du salon branché à l’ordi, un univers de contenue géo-délocalisés vous attendent.
Ne me remerciez pas, c’est au plaisir (c’est le cas de le dire).
Le 27/11/2020 à 13h59
N’oubliez pas le sponsor de tous les YouTuber, le vpn du nord
Le 27/11/2020 à 14h03
la restriction avant l’éducation, l’orchestrateur des échecs de notre société…
Le 27/11/2020 à 14h04
On trouvera toujours du porno à foison sur les trackers P2P et autres sites de streaming gratuits. Puis comme dit dans l’article, ils n’ont visé que six sites, alors qu’on en trouve des centaines de milliers sur le net.
Par contre, à aucun moment on parle du rôle des parents, tant sur l’éducation de leurs enfants, que de leur protection, en installant des logiciels de contrôle parentaux sur les différents écrans de leurs gamins (PC, tablette, smartphone…)
Encore une procédure sans intérêt, complètement à côté de la plaque, qui ne réglera rien.
Le 27/11/2020 à 14h07
Dans les années 40 à 60, c’était la faute au rock&roll (puis au rock).
Dans les années 70-80, c’était la faute au rap.
Début 90, c’était la faute au metal.
A partir de mi-90, c’était la faute aux jeux vidéo.
Donc maintenant c’est la faute au porno?
Le 27/11/2020 à 14h50
mi-90 c’était plutôt le combo jeux de rôle / black metal, les jeux vidéo c’est plutôt le début des années 2000. Mais sinon, tout à fait d’accord sur le fond
Le 28/11/2020 à 13h27
T’imagine même pas le problème si c’était des rappeurs métalleux en pleine partie de zizipanpan dans un jeux vidéo !
Le 27/11/2020 à 14h18
Entièrement d’accord.
Après, est-ce que beaucoup de parents sont suffisamment à l’aise avec ces sujets (sexualité / rapport au corps / pornographie) pour en parler avec leurs enfants ?
Ca c’est encore une autre paire de manches …
Le 27/11/2020 à 14h24
Souvenirs souvenirs, playboy, newlook et penthouse :) Mais bon, ce n’était pas du porno mais de la nudité.
Le 27/11/2020 à 14h27
Personne pour réagir à
« le sujet n’est pas l’interdiction ou la censure du porno, ni de moraliser le débat public, mais de faire en sorte, en tant qu’association de protection de l’enfance, que ces contenus ne soient pas accessibles aux enfants. Et je ne suis pas naïf. Cela n’empêchera jamais les ados à aller sur ces sites, mais cela protègera les tout-petits. »
C’est là le fond du problème. Ils veulent taper sur les éditeurs de sites parce que les parents ne sont pas aptes à protéger les enfants (pas les ados hein, les plus jeunes!)
Si les enfants tombent sur de tels sites, il faut
ensuite seulement, si le site leur demande leur age, il faut qu’il mentent.
=> la faute au site???
Ne parlons pas bien sur des sites non pornographiques sur lesquels on peut tomber par VRAI hasard qui nous montrent des morts, des décapités, …
ça, les petites têtes blondes peuvent sans DANGER y aller.
Le 27/11/2020 à 14h31
Tout a fait d’accord. Mes 3 monstres ont un contrôle parental sur l’ordi mis à dispo 1h maxi par jour.
Le grand a son tel pour le collège avec limitation du temps et des sites.
C’est à nous de faire gaffe.
Et quid d’un visionnage des feux de l’amour chez mémé? C’est autrement plus traumatisant
Le 27/11/2020 à 14h56
Les enfants de 10 ans vont rarement voir du porno comme je le soulignais tout à l’heure.
Donc ça concerne surtout les adolescents, qui eux pour le coup ont quasiment tous un smartphone (et parfois même un PC personnel) pour consulter ces sites-là.
Le 27/11/2020 à 14h43
Avec la même logique on doit demander la fermeture des chaines de télé, qui affiche juste un logo “interdit au moins de …ans” avant leurs films ou séries les plus violents, sans apporter la preuve que le spectateur a l’age requis
Le 27/11/2020 à 14h55
Ah oui j’oubliais les jdr
Le 27/11/2020 à 15h40
J’aurais plutôt dis les animes japonnais et les mangas pour les années fin 80 début 90.
Le 27/11/2020 à 16h42
“Unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence” … comme un une mauvaise téléréalité en somme ! Je ne vois pas bien en quoi quelqu’un qui ne fait pas la différence entre fiction et réalité pourrait ne pas être aussi impacté par ces contenus tout aussi dégradants pour l’image de la femme
Le 27/11/2020 à 17h02
Existe-t-il une association de protection des acteurs et actrices porno, donc le but serait de dire aux associations de protection de l’enfance d’aller se faire foutre ? (sans mauvais jeu de mot)
Le 27/11/2020 à 17h09
Quel est le lien entre la violence et la pornographie ? Cela n’a absolument rien avoir ou il y a quelque chose que je n’ai pas compris
Le 27/11/2020 à 17h37
Toujours dans la série chronologie des brebis galeuses ;)
Le rap a surtout décollé fin des années 90, quand la loi Toubon et son quota de chanson française aux heures de grande écoute a eu pour effet que les radios de djeuns se sont rabattu sur le rap (Skyrock, “premier” sur le rock” est ainsi devenu “premier sur le rap”).
Bon après j’étais pas né en 70, et trop jeune dans les 80’s s’il y a eu une premiere vague rap, je ne suis pas au courant
Le 27/11/2020 à 17h50
Je pense que tous les sites pornographiques exclusivement payants (qui de fait ont un “contrôle d’âge”) ont oublié de co-signer la lettre de saisine…
C’est intéressant que côté droits d’auteurs la Hadopi responsabilise les particuliers sur la protection de leur accès à internet et que pour le porno on ne mise plus sur cette responsabilisation des particuliers mais sur les sites.
Un blocage de site géo-localisé ou l’obtention d’une carte bleue ne va pas dissuader grand monde, enfin si, ça va donner encore plus de poids au marché gris/noir avec des sites déjà “borderline” en matière de contenus extrêmes et qui partage du contenu piraté, car quitte à ne pas respecter la loi, à quoi bon respecter le droit d’auteur pour ces sites ?
Côté blocage la diffusion d’un nouveau nom de domaine en cours de récré ira toujours plus vite que les lettres adressées au CSA par les associations de protection des enfants…
Le 27/11/2020 à 18h12
Next INpact…
Le 27/11/2020 à 18h13
Si t’applique la méthode du cannabis ( prouvée “scientifiquement” ) au porno tu va avoir une augmentation significative du nombre de consommateur chez les ados jusqu’à devenir les champion du monde.
Dans les pays ou le cannabis est légal les jeunes fument peu mais du “bon”. Alors qu’en france les jeunes fument beaucoup “mais de la merde”. Et la t’a aucune étude la dessus. La police saisie et ensuite elle détruit.
Il y à aucune gestion de la santé publique, l’utilisateur n’est qu’un criminel alors qu’il est peut être juste “ malade “. Dans les stades “avancés” de dictature, c’est l’état qui finis par te rendre “malade”.
Après c’est un cercle vicieux…
Exemple concret :
J’ai un pote Canadien il à 17 ans et il peut acheter de la high au marché noir. Ça lui permet d’avoir la pèche, ça agis comme des vitamines. J’ai un autre pote qui lui aussi à 17 ans mais habite en France et tout ce qu’il peut avoir c’est du stone dans les cité. Du coup toute la journée il dors comme une putain de marmotte. A savoir si c’est pas les produit de coupe qui le rendent accro.
Mon pote canadien pourra acheter son herbe légalement l’année prochaine. Mon pote français lui devra toujours acheter la même merde en bas d’une cité et continuer à devenir une loque.
Le 27/11/2020 à 19h50
Perso, j’ai une idée simple pour détecter les enfants sur internet. Il faut proposer à google d’inventer le “Gotcha” un algo capable de détecter les momes en quelques clics, comme ils détectent déjà assez bien les robots.
Au menu:
Trop simple quoi
Le 27/11/2020 à 19h56
Je ne suis pas sûr que les vieux calculent mieux que les jeunes )
Le 27/11/2020 à 20h06
Il ne faut pas oublier qui sont les gens qui portent ces lettres & textes. Le porno, mais aussi le gratuit en général. Discuter de sexe avec leurs enfants, c’est complètement inconcevable.
Moi ce qui m’ennuie c’est le traçage : La proposition d’utiliser la CB (même à 0€) permet déjà un traçage de ces transactions, dont l’identification des gens. Il n’y a pas de CB anonyme. A partir du moment où il y a traçage, il peux y avoir chantage ou discrimination.
Et puis une fois les gens habitué, ça passe à 1€. 1€, c’est rien…. mais c’est déjà ça. Et ensuite , l’engrenage…
Ils savent bien que les gamins vont pas sur les sites de cul.
Moi je pense qu’au contraire , le but de ces gens est précisément d’entraver les ado, pour éviter d’avoir des discussions “gênantes” et par principaux moraux.
Le coup de l’amalgame avec les violences conjugale c’est “juste” un moyen de forcer des députés à prendre en compte leurs idées , qui sinon seraient ignorés d’un haussement d’épaule.
Le 27/11/2020 à 21h02
Bientôt la faute au jeux vidéos porno rock’n roll
Le 27/11/2020 à 22h17
Je constate que le blocage de tel ou tel categorie de site est en train de devenir un reflexe pour nos gouvernements. A ce rythme on va vite se retrouver avec un internet franco français ca fait rêver !
Le 27/11/2020 à 22h21
Toujours amusant de lire des “geeks” sans enfant donner leur avis sur le porno.
A la limite si vous n’avez pas d’enfant essayez de vous souvenir de votre période ado où vous écoutiez religieusement la parole de vos parents et des adultes en général.
Le 27/11/2020 à 23h16
Déjà que c’est dur de savoir ce qu’il se passe dans leur journée… Leur parler de sexe…
L’esprit critique, il n’y a que ça de vrai. C’est d’autant plus vrai en ce moment. Apprendre aux enfants à traîter l’information, quelle qu’elle soit. C’est à mon avis la meilleure manière de faire.
Il faut les laisser apprendre par eux-mêmes mais leurs donner les bons outils, pour bien apprendre. C’est valable à tout âge.
Bloquer n’est pas une solution… Ca rend le contrôle encore plus difficile.
Le 30/11/2020 à 12h27
Assez d’accord avec cette affirmation. Le YaKaFoKon demander aux parents de faire s’occuper de leur progéniture au motif que c’est une attente à “ma liberté” est un peu ronflant.
Evidemment, il ya ceux qui n’ont aucun problème et pour qui les choses sont simples et qui pensent qu’à ce titre, ceux qui ont les plus grandes difficultés dans l’éducation de leurs enfants, l’ont bien cherché (salauds de pôvres).
J’ai peur que la société qui est déjà bien fracturée, se retrouve,avec de tels arguments, véritablement face à face parce que ceux qui se prétendent pourtant si intelligents n’auront jamais eu celle de la mettre au profit des plus faibles ou des oubliés de la société.
Moi (je), moi (je), moi (je) et YaKaFoKon…
Le 27/11/2020 à 22h23
Je ne savais pas que les associations présentes dans l’article était des instruments de l’état
Le 27/11/2020 à 22h42
On n’est pas forcément en conflit sur tout quand on est ado. Quand je l’étais, y avait plein d’autres sujets où on s’entendait pas, mais sur ce sujet-là (ainsi que l’alcool et la clope), on pouvait discuter sans problème.
Ca marche pas forcément pour tout le monde, ça dépend des expériences vécues par les deux parties, de comment et en quelles circonstances c’est abordé, mais c’est possible.
Le 28/11/2020 à 00h44
Bloquer n’est peut-être pas la solution, et cette loi représente effectivement un rempart de dernier recours … Et bien sûr que c’est aux parents d’éduquer leurs enfants, mais ce n’est pas le sujet.
Cette loi est entrée en application et elle n’est pas respectée par les sites visés.
Alors ces associations saisissent l’opportunité de faire appliquer la loi, et on peut les remercier de faire le boulot de l’exécutif.
Personnellement, je suis assez d’accord avec le discours de ces associations : il ne s’agit pas de criminaliser le fait de regarder du porno, juste de réserver ces contenus au public à qui ils sont destinés.
Quant aux solutions techniques pour filtrer, ben oui, c’est aux sites de les trouver (et ils vont le faire, parce qu’elles ne sont pas trop compliquées à trouver, hein), et les contribuables peuvent remercier le législateur de ne pas avoir pris en main (ahah) la conception desdites solutions techniques et les frais associés : personne n’a envie d’une Hadopi du porno
Le 28/11/2020 à 07h21
Effectivement, les photos que Marc a utilisées pour illustrer sur sujets sur la Hadopi étaient bien trop violentes. Je n’ose pas imaginer la version porno.
Le 28/11/2020 à 07h25
Concernant le sous-titre, heureusement que vous ne manquez pas d’R…
Le 28/11/2020 à 12h02
C’est du contre-paire cette affaire… :oui2:
Art 23 :
<< (…) terrorisme, [<-Virgule] pornographique>>
Je me demande…
Le 28/11/2020 à 08h38
Au dinal les sites feraient mieux de ne rien faire : blocage facile a contourner pour tout le monde. Alors qu une vérification de la majorité serait hyper contraignante.
Le 28/11/2020 à 09h41
Question con mais la non publication du décret as-t-il rapport avec le non contrôle de cet article 23 par l’UE en raison de son influence sur la société de l’information comme le projet des Britanniques avant nous ?
Car on trouve globalement les mêmes travers, sauf que le gouvernement préfére pas imposer la méthode pour espérer passer entre les mailles du filet Bruxellois.
Aussi promouvoir un contenu éducatif pour les adolescents ce posant des questions serait une meilleure stratégie que la censure pur, car c’est parfois en cherchant des questions spécifiques qu’on tombe sur le 1er contenu inapproprié.
Cela permettrait aussi de les mettre en garde sur l’image “dégradantes” et faire de la prévention contre les violence conjugale.
Si on éduqué mal (ce qui est le cas aujourd’hui en Absurdistan) , à 18ans l’adulte sera pas forcément + fut fut que l’ado de 15ans (âge de la majorité sexuelle) et pourra avoir les mêmes travers + tard en regardant du porn.
La prochaine étape c’est donc son bannissement total si on suis la logique LREM.
Perso je vais jamais sur ce genre de site, et c’était déjà le cas dans mon adolescence a cause des risques de sécurité de ces derniers (adolescence en plein scandale PRISM ça rend un peu parano :P)
Je suis d’accord avec l’association que l’accès est trop facile en autre a cause des redirections publicitaire (n’est-ce pas La dépêche du midi ?) qui si c’est souvent le faux support informatique, ça peux aussi être du cul.
Mettre un contrôle qui doit être a l’initiative des sites est une très mauvaise idée car cela représente des risques majeurs en matière de vie privée.
Passer par une plateforme centralisée de l’Etat n’est pas une meilleure idée.
En soit il faut soit accepté que les sites soient facilement accessible et miser sur l’éducation (donc le rôle des parents qui donne une tablette dès 4ans -_-) ou bien passer par un système d’authentification physique et local afin de ne pas transmettre les informations ni a l’etat, ni au site ni a un prestataire tiers.
Ce système pourrait aussi être utilisé sur les sites administratif pour confirmer qu’on est pas un robot/méchant hackeur Russe à la place des codes SMS.
L’appareil serait fourni par l’État pour tout citoyen majeur lors d’une demande en préfecture pour l’accès aux sites administratif.
En lisant la carte d’identité (qui deviendrait au passage une carte d’identité avec une puce) puis en tapant un code pin, l’appareil transmettrais un token au pc/smartphone (en sans fil ou USB OTG, adaptateurs fourni bien évidemment) qui validerais la connexion.
Le site administratif ou porno ne serait juste que vous êtes bien une personne majeur car token validé, mais pas qui , ce qui dispense pas d’un compte pour les sites administratif (ne remplace pas France connect donc mais le complète).
L’intérêt de le mettre sur les sites administratif c’est de tester le système dans un 1er temps puis surtout que l’Etat ne puisse pas faire un fichier des amateurs de porn , car noyé avec les amateurs de formulaire A38.
Ça serait pas inviolable (coucou le VPN du Nord) , ultra contraignant mais au moins on confirai pas nos données a des tiers (faut bien sûr que le code du système soit open source afin de s’assurer que l’état ne mette pas de backdoor) .
Si on veux vraiment mettre un contrôle sur les sites porno, qu’on le fasse correctement quitte a mettre 10ans avant d’y arriver.
Le 28/11/2020 à 10h10
Quel est ton avis ?
Je vais te raconter ma période d’ado en détail :
J’ai commencé à vouloir expérimenter sauf que jamais tout seul à la maison plus de 20 minutes…
Je récupérais des vieux TV 7 jours dans la poubelle pour découper les images chaudes puis le remettais soigneusement à sa place dans la poubelle pendant ce court laps de temps. J’ai réussi à trouver une “combine”, je prétextait que le chat me saoulait la nuit pour avoir la porte de ma chambre fermée. Ensuite c’était en mode lampe de poche sous la couette.
J’ai réussi une fois à gratter un jours un magazine porno, j’ai du attendre 16 ans pour ça, en le volant pendant une colo. Et j’ai du me cogner ce magazine pendant au moins deux ans. C’était vraiment soft à l’époque avec des photos bien propre.
Mais au final si j’avais pas eu les parents derrière moi j’aurais pas forcément eu plus de magazine porno sous la main… Ça aurais été des images de charme ou un peu sexy provenant de magazines… Voler c’est pas mon truc, et chez le marchand de journaux c’était mort aussi, à 14 ans.
Alors que maintenant un ado n’a que l’embarras du choix, il suffit d’une connexion à internet “non sécurisée”. Au pire de chez pire tu à l’échange via clef usb. La différence par rapport à mon enfance c’est le numérique.
Ça permet la multiplication des pains…
Techniquement il y à aucune solution viable contre le porno… Seule l’éducation, la prévention et une offre conséquente permettra de nous sortir de ce “fléau”. C’est valable pour bien d’autre choses dans pas mal de sujet.
Alors ça voudra dire qu’a un moment donné il faudra parler de sexe à des “enfants”… Et il faudra aussi leur laisser expérimenter, c’est à dire que l’école cesse d’être une garderie.
Parce que quand le petit français de 16 ans à 17h30 est encore le cul sur la chaise, ça lui laisse pas trop le temps de baiser, faire du sport, s’amuser ou s’instruire.
Le 28/11/2020 à 10h31
Le décret d’application de la loi n’ayant pas été diffusé, la loi est inapplicable.
Je suis curieux de savoir quelles sont les solutions simples pour qu’un site valide l’âge du visiteur de façon officielle.
Tu peux nous éclairer stp ?
Le 28/11/2020 à 11h15
Et tu crois vraiment que les gens auraient confiance en ce système ? Utiliser ta CI pour “te connecter” (car c’est comme ça que les gens verrons cela) à un pornhub ?
Tu peux aussi faire comme les cartes nickel et distribuer un code dans des bureaux de tabac , après présentation d’une pièce d’ID. Mais personne ira se faire chier à faire ça. Et les sites résisteront , ils veulent pas perdre leur clientèle.
L’expérience britannique à ce titre est édifiante.
Et pourtant c’est ce qu’ils feront, ou chercheront à faire, quitte à changer le système après coup.
Nous ne sommes pas dans une époque ouverte et bienveillante, les gouvernements rivalisent d’idées pour surveiller / contrôler / manipuler les populations, l’utilisation du porn contre les gens est un moyen trop beau pour ne pas s’en saisir.
Le 28/11/2020 à 11h42
Bonjour tout le monde. Je me permets de défendre ce coup ci la loi.
Je lis beaucoup sur le rôle des parents. Il est indéniable que les parents ont un rôle à jouer mais entre nous, qui de vous a découvert le porno par le biais de ses parents. Non c’est au collège principalement. Le soucis c’est qu’aujourd’hui c’est tellement devenu simple que certaines écoles primaires alertent les parents sur la présence de porno dans la cours de récré. La on ne parle plus d’adolescent prepubert mais d’enfants. Je doute qu’un gamin de 8 ans arrivent à souscrire à un abonnement vpn.
Pour le moment ce n’est que 6 sites mais je souhaite sincèrement une application plus globale. J’ai personnellement trois enfants et honnêtement je me sens démuni face à ce problème, j’aurai beau les prévenir ( ce que je ferais pour sûr) mais je sais que ce sujet comme les réseaux sociaux finiront par m’échapper
Donc un peu d’emmerde pour les ados mais je ne m’inquiète pas pour eux ils sauront contourner mais un mur pour des enfants je ne vois pas le problème
Le 28/11/2020 à 11h55
Hé oui… Et si c’est tellement devenu simple c’est à cause de certains parents qui bossent dans le porno… Enfin il doit pas y avoir beaucoup de parents dans le lot, surtout des cassos.
Mais les parents en sachant ça, pourquoi ils permettent à leur gamins d’avoir facilement accès à un écran sans surveillance. Demain tu supprime les smartphone au gamins et t’aura une baisse drastique de la consommation de porno.
Parce que sans écran, vu que maintenant tout est numérique, tu l’a dans le cul !
C’est les autres parents qu’il faut prévenir…
Le 28/11/2020 à 12h09
Ben du coup on reste bien dans le porno, même sans écran…
Le 28/11/2020 à 12h10
Du porno ? Sur quel support ? Parce que les téléphones portables y sont interdits.
Le 28/11/2020 à 12h15
Ben justement :
Le 28/11/2020 à 12h21
Du coup ils seront prêts pour le vaccin avec puce 5G intégrée.
Le 28/11/2020 à 14h39
Les téléphones sont interdits uniquement pendant le temps scolaire.
Le 28/11/2020 à 16h18
La personne que je cite parle de l’école primaire…
Le 28/11/2020 à 15h50
En même temps si c’est “absolument” nécessaire d’avoir un téléphone avant la 6ème, il y a des téléphones non smartphones, ou bien le Galaxy J2 Pro mais il n’est plus disponible visiblement.
https://www.numerama.com/tech/344989-galaxy-j2-pro-smartphone-internet-selon-samsung.html
Le 28/11/2020 à 16h28
Il y a même des téléphones sans internet à l’école : gameboy.
Le 28/11/2020 à 16h25
9.9.9.9
8.8.8.8 / 8.8.4.4
1.1.1.1
80.67.169.12 / 80.67.169.40
Le 28/11/2020 à 16h29
Cheat.
Le 28/11/2020 à 17h29
Je ne préfère même pas essayer!
Le 28/11/2020 à 18h45
Oui comme plein de choses (comme le cannabis cité dans les commentaires). Dans les faits il y en a des pelles à l’école, et là aucun contrôle possible. Quelle sensibilisation veux tu faire surtout que ce ne seront pas les miens qui apporteront de téléphone.
Ça n’empêchera pas les ados, les contournement existent déjà mais ça protégera les plus jeunes qui ne maîtrise pas tout
Le 29/11/2020 à 00h20
Idée de contrôle d’âge :
Avantages :
Vous en pensez quoi ?
Le 29/11/2020 à 11h04
Je ne sais pas où cela en est maintenant, mais il me semble que les étudiants n’ont pas nécessairement de comptes sur le site des impôts tant qu’ils sont rattachés au foyer fiscal des parents.
Le 30/11/2020 à 06h32
Pour la faire courte : Tu sera obligé d’être “français” avec des papier en règle, que ça rendra compliqué la consultation de sites en mode navigation privée et que il faudra un budget pour “booster” le site des impôts. Parce qu’a mon avis ce site doit pas être très visité.
Moi je donne la véritable solution :
. Éduquez vos gamins
. Tentez d’éduquer les gamins des autres
. Tentez d’éduquer les autre parents
Alors c’est sur que ça ce fera pas en une semaine mais peut être deux ans. Mais c’est mieux qu’avoir une nouvelle loi de merde sur la branlette qui nous fera chier pendant 5 ans.
Commence à en avoir marre de ce pays / gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez en voulant tout régler à coup de répression / taxe / loi…
Même tout le délire avec le prof décapité, à la fin c’est qu’une putain de question d’éducation.
Le 29/11/2020 à 10h26
Le 29/11/2020 à 10h27
Que personne ne voudra être redirigé sur le site des impôts pour aller consulter un site de
Plus sérieusement, le problème de fond à traiter c’est surtout le fait que le sexe soit encore un tabou social à notre époque. Il y a de l’éducation à faire vis à vis de ce type de contenu au même titre qu’il y en a (j’imagine) pour tout ce qui est lié à la violence ou à la drogue.
Empiler les usines à faire des usines à gaz ne résoudra rien et ne fera que coûter du temps et de l’argent.
Le 29/11/2020 à 10h28
Impossible sans un retour du site (porno) au service centralisateur, et donc une identification du contenu que tu visites
Comment ton âge est vérifié si tu n’es pas connecté (et donc pas identifiable) ?
T’auras beau tourner le problème dans tous les sens, pas moyen de vérifier l’âge sans avoir un moyen d’identification dans un sens ou dans l’autre.
Le 29/11/2020 à 10h55
La seule méthode efficace c’est de recevoir un sms à chaque nouvelle IP consultée par la machine du gamin… dans ce scénario rationaliste, les parents compteraient le temps passé à occuper les sièges sociaux des courtiers de la data VS le temps nécessaire au filtrage de chaque nouvelle IP litigieuse. Ce serait un monde idéal dans lequel la violence, une fois quantifiée par sa principale cause, ne serait plus répercutée sur les gosses…
Le 29/11/2020 à 10h56
Faut être précis !
Le 29/11/2020 à 13h40
J’avoue
Le 29/11/2020 à 16h34
Tant que tu ne confesses pas…
Le 30/11/2020 à 07h54
Encore une “protection” de la moralité retrograde qui ne dit pas son nom. Il est impossible de vérifier les 18 ans sans violer le RGPD.
Le 30/11/2020 à 09h10
Qu’il faut faire vachement trop confiance à la chaîne de création/utilisation du code.
Demain, le site des impôts “qui ne loggue pas” se met à logguer, et idem pour les sites porno sur demande des états. Et hop, on peux croiser, même à postériori. Ca reste une identification potentielle à long terme.
De plus tlm n’a pas un compte sur le site des impôts comme ça a déjà été dit.
Comme skankhunt42 je pense que l’on cherche beaucoup à dédouaner les parents tout en “moralisant” le débat, façon Familles de France.
Et c’est sur que les gamins seront confronté au porno. Quoique tu fasses. (Même si ton gamin n’a qu’un nokia 3310 et que tu surveilles ses accès , un de ses potes aura forcément un smartphone et l’abo 4G kivabien offert par des parents kiniconnaissentrien) Quand on était au collège, c’était les hentai et les magazines qui tournaient, et on est pas tous devenus des pervers.
Je ne sais pas si la cellule scolaire ou la cellule familiale sont les bonnes pour aborder le problème non seulement de la sexualité et plus généralement du comportement les un avec les autres (harcèlement, chantage, dickpic …). Il manque sans doute un truc officiel séparé des 2 pour discuter de ces question - ptet un contexte davantage juridique & médical histoire d’inspirer une certaine confiance / respect .
Il me semble qu’il y a déjà dans certains collèges des interventions au sein des classes, mais justement je pense que ce contexte n’est pas forcément le bon, car les enfants se connaissent et donc auront du mal à surmonter le regard des autres sur certaines questions.
Je jette juste une idée comme ça, mais on pourrais penser à une sorte de “conférence” obligatoire vers 12⁄13 ans (entrée au collège) , dans un contexte hors du scolaire et anonyme (pour éviter les effets de groupe puisque les gens se connaissent pas) tel que par pratiqué par exemple par le recensement, sous forme d’une sorte de stage + QCM à la fin, et qui aborderais plusieurs choses : Consentement, harcèlement, respect d’autrui et des plus jeunes, information sur les droits & devoirs , …. Bref, une sorte “d’épreuve d’éducation civique” , au même titre que le brevet des collèges, le B2I ou le permis scooter (Encore que seul ce dernier est “décorrélé” du contexte scolaire).
Eventuellement des entretiens individuel sur demande individuelle & anonyme avec un médecin/avocat tenus au secret pro strict (sous peine de sanctions) y compris envers les parents, dans lesquels les gamins pourraient poser des questions en toute confiance et liberté.
Le sexe de l’intervenant pourrait être demandé par l’ado , je pense ici aux problèmes de religion - ça ne sert à rien de prétendre que cette question n’existe pas .
Ces entretiens pourraient ensuite se faire n’importe quand durant la scolarité, et serviraient à informer les enfants de leurs droits et de leurs possibilité de recours en cas de problèmes, mais ne pourraient pas , en soit, générer des procédures médicales ou juridiques - juste de l’information et un aiguillage sur les structures, ainsi qu’une information sur leurs droits.
Sans complaisance non plus : En cas de harcèlement, ou comportement inapproprié, l’utilisation de la partie juridique peux avoir un effet disuassif , sans angélisme : Certaines convictions sont suffisamment inébranlables pour que ça finisse en taule (je pense ici particulièrement aux violences conjugales , xénophobes et de genre).
Car oui on parle souvent des parents mais dans de nombreux contexte c’est justement la cellule familiale qui est violente et stigmatisante (notamment sur le sexe) et quand, en plus, des violences différentes arrivent à l’écoles alors on peux imaginer que les gamins qui n’ont plus aucune aide à attendre de personne puissent vriller (ou à tout le moins s’en trouver affecté psychologiquement).
Ah bah c’est sur c’est moins facile à faire qu’une loi de prohibition à la charge des FAI , hein :-/
Le 30/11/2020 à 17h43
Globalement, c’est une proposition que je trouve sensée.
Le 30/11/2020 à 20h14
Le problème reste que la centralisation, et même la concentration scolaire, est difficile à faire disparaître dans la relation qu’entretiennent les parents d’élèves.
Si l’école avait moins d’ambitions pédagogiques elle pourrait en restituer certaines aux autres collectifs, ou les ré-encadrer.
C’est déjà un problème de coût récurrent à tel point que toute la société est suspecte de penser sans arrière pensée aux enfants…
Je ne vois pas ce que l’état attend, mis de côté le miracle, pour reconstituer la véritable résilience car lorsque le panier tombe (et il a pâti) et qu’on a mis tous ses œufs dans le même panier on se demande bien combien d’années cela va prendre entre la dette, le déficit, la connerie des acteurs ou de leurs logiques pour retrouver un semblant de lucidité collective bien-vécue.
La peur c’est bien, mais elle n’évite pas le danger !
Le 30/11/2020 à 13h52
D’un autre côté c’est un peut la stratégie du gouvernement sur de nombreuses réglementations. Vous n’avez qu’à protéger votre connexion. Comment? On attends toujours. Retirez donc en moins d’une heure ce poste manifestement illégal. Comment ont fait ça? Et c’est quoi manifestement ? La c’est pareil et c’est même revendiqué. Comment determine t’on l’âge du capitaine ? Débrouillez vous et si vous vous plantez vous mangerez grave
Le 30/11/2020 à 16h29
Moi j’en ai ma claque de ce genre d’argument… C’est vraiment du yakafokon que de demander les parents à éduquer leur gamins ? Dans ce cas, une lois pour réguler le porno, c’est pas du yakafokon ?
Ont défend aussi tes liberté l’ami…
Personne n’a dis que c’est simple d’éduquer un enfant… Mais filer son smartphone à son gamin dans la file d’un supermarché pour être peinard c’est juste de la connerie. Comme je l’ai dis plus haut, les raccourci que tu prend tu va les payer un jours.
D’un autre côté l’enfant de pauvre à peu de chance d’avoir un smartphone ou un ordinateur. Et à beaucoup de chance pour que ces parents soient souvent à la maison car trop pauvre pour avoir des loisirs.
SI t’est si “faible” alors pourquoi faire des enfants…
Le 30/11/2020 à 17h54
Oui c’est un peu du YaKaFoKon de
pensercroire que les choses sont aussi simples que cela.Les parents ne sont pas tous ISO, c’est comme tout.
Ensuite l’éducation d’un enfant c’est long, disons 0-17 ans pour ce qui est du gros du travail et cela h24 et 7⁄7.
Les parents, la journée ils bossent et alors le soir, parfois, ils sont un peu plus permissifs, un peu moins exigeants. Parce qu’ils sont humains tout comme leur gamin qui grandit et qui peu à peu cache ses secrets plus ou moins légers. C’est compréhensif non?
C’est la vie et ce n’est pas un long fleuve tranquille écrit dans le marbre.
Tout ne se résume pas à des intentions théoriques qui sont bien loin de la réalité d’une vie entière.
Enfin pour votre dernière assertion, que vous dire? Pourquoi fait-on des enfants? Par amour, par envie ou par nécessité? C’est dans les pays les plus pauvres qu’il y a souvent le plus d’enfants, par espoir pour un avenir meilleur sans doute? Est-ce important de donner une raison?
PenserCroire que la raison explique tout est déjà une erreur s’agissant de l’Humanité.Le 30/11/2020 à 18h05
Quand je dis qu’il faut construire un pont entre deux rives, c’est relativement simple. Cela ne veut pas dire que dès le lendemain, tu l’aura ton pont. Mais je préfère tenter de faire construire un pont qu’un putain de champ de mine parce que chaque jours des mecs tentent de traverser en bateau et ce noient.
Et l’eau mouille…
C’est compréhensif mais j’en cherche le rapport… Tu veut donc dire qu’a mettons 16 ans tu peut t’enfermer à clef et regarder du porno toute la soirée ?
L’eau mouille… L’eau chaude, est chaude…
Vu comment le monde part en couille vouloir des enfant c’est sombrer dans une forme de folie.
Le 01/12/2020 à 07h25
Vous illustrez ce que j’explique: vous excluez de votre pensée tout ce qui est incompatible avec vos idées préconçues.
Soyez plus ouvert plutôt que de croire, sans pouvoir l’expliquer, que les portes enfoncées étaient ouvertes.
Et votre définition de l’Humanité a besoin d’être revue si vous pensez vraiment que c’est de la folie qu de vouloir des enfants.
Le 02/12/2020 à 16h59
Si si. il est possible avec un peu de crypto asymétrique d’améliorer le protocole qu’il te propose pour que le site porno n’ait pas besoin de valider quoi que ce soit auprès de l’état.
Grosso-modo tu demande à l’état une preuve que tu as 18 ans (là il sait qui tu es, mais il ne sait pas pourquoi tu lui demandes ça). Ensuite tu remets cette preuve au site web, qui va pouvoir vérifier que l’affirmation est validée par l’état sans avoir besoin de savoir qui tu es.
Côté site porno, la seule info supplémentaire qu’ils peuvent récupérer, c’est quel état a validé ton âge (et donc peut-être ta nationalité).
Côté état, l’info qu’ils gagnent, c’est que tu as fait quelque chose qui nécessitait un preuve de ta majorité. Si seuls les sites pornos requiert ce genre de chose c’est embarrassant. Si c’est noyé dans la masse c’est anodin.
Avec une CNI à puce, tu peux faire en sorte que l’état ne sache plus ce que tu fais valider comme info (tu fais valider par la CNI que tu as plus de 18 ans, et par l’état que la CNI est valide - sans lui dire quel élément de la CNI on a l’intention d’utiliser ni pourquoi).
A nouveau, si seul le porno utilise se mécanisme, ça reste embarrassant de faire valider quoi que ce soit à l’état. Mais la possibilité de valider des éléments d’identité avec une CNI à puce pourrait être utile pour d’autres choses, ce qui noierait le porno dans la masse.
Par contre un truc dont il semble très difficile de se protéger, c’est l’éventualité que quelqu’un croise les logs de tous ces gens pour faire coller les timestamps.
Le 02/12/2020 à 17h13
Non, car ça ne répond pas à la problématique à laquelle je répondais : éviter que le “justificatif” ne soit partagé.
Le 02/12/2020 à 17h44
Mais si. C’est hyper-classique d’assurer la non-rejouabilité d’une transaction.
Généralement c’est très facile à assurer, il suffit d’ajouter un code unique et non prévisible à la chose qu’on demande de valider.
Je te donne un exemple de protocole fait à l’arrache:
Pas de communication directe entre l’état et le site porno, pas d’information sur mon identité donnée au site porno, pas d’information sur l’usage de ce qu’il a signé donnée à l’état.
Là j’ai fait la version simple, si on ne veut pas que l’état sache ce qu’on lui fait valider c’est un peu plus compliqué.
Sinon j’ai merdé dans ma citation, je répondais à ton message dans sa globalité.
Le 03/12/2020 à 01h44
Mettre les parents devant leurs responsabilités : oui !
Si l’irresponsabilité est de mise, quels moyens avons-nous pour contrôler ? Franchement, pas besoin de disposer d’experts en pagaille pour bloquer un site quand on a le pouvoir d’un gouvernement. Tu ordonnes, les FAI appliquent.
Contrôle par carte bancaire ? OK, juste voir les pubs actuelles pour les carte de crédit pour enfants.
Emmerder les consommateurs pour ne pas assurer le service public ? Voilà une idée qu’elle est bonne !
Ne pas avoir déjà bloqué depuis longtemps des sites dont les 75% des liens promettent de la violence, de l’inceste, et des mineurs (le terme “teen” étant inévitable sur ces sites (quel que soit le contenu réel), est en soi une incurie et un défaut de gestion.
Mais franchement, emmerdez les parents, pas l’audience adulte !
Le 03/12/2020 à 13h41
C’est pas ton protocole à l’instant T qui importe: Oui, celui que tu proposes marche.
Le problème c’est que tout ça marche avec des navigateurs, et que ce n’est pas toi qui contrôle le code qui va supporter cette fonctionnalité.
Dans ton exemple ci-dessus, rien n’exclue que le site web “loggue” la valeur “cdnzuhu” quelque part, associé à ton @ IP. L’état reçois cdnzuhu ; il ne sais pas quel est le site web en question, par contre, il pourrait, plus tard, demander les logs de chacun des sites web et chercher “cdnzuhu” dedans pour faire le raccord. Voire même, pire, établir un canal caché (de toi) qui ferais qu’il recevrait en temps réel chaque token généré par le site web pour matching.
Dans tous les cas , c’est un problème de confiance: Je connais personne qui irait utiliser sa CNI , sa CB ou autre moyen d’identification sur un site porno quelque soit les garanties promises: Autant switcher de site ou prendre un VPN, c’est pas ce qui manque.