Les Français seraient-ils devenus technophobes ?
COVID/IOT
Le 12 avril 2021 à 13h49
15 min
Société numérique
Société
Alors que le ministère de l'Intérieur a répertorié 174 sabotages d'infrastructures de télécommunications (5G ou non) depuis le début de la pandémie, une étude révèle que de plus en plus de citoyens dans le monde, et tout particulièrement en France, perdent confiance dans la technologie (ainsi que dans les médias et les élites).
Le 1er avril dernier (et ce n'était pas un poisson), France Inter révélait qu'« un an après les appels à s'en prendre aux équipements de télécommunication, relayés par des sites internet associés par le ministère de l'Intérieur à l'ultragauche, 174 infrastructures ont été prises pour cible, dont la majorité en milieu rural » : 137, soit plus des trois-quarts des cibles, dégradées ou détruites dans 52 % des cas par incendie.
Le 2 avril 2020, Indymedia Nantes relayait un communiqué d'« actions directes » intitulé « En mai fais ce qui te plait-un appel au conflit » appelant à « déclarer la guerre à la normalité si nous ne voulons pas mourir d'un ennui aseptisé ».
L'appel reposait sur deux constats, et une hypothèse : « Premièrement qu'il n'est plus question d'attendre une quelconque masse qui viendrait à s'éveiller pour l'affronter. Deuxièmement que le moment semble propice pour attaquer ».
L'hypothèse soulignait de son côté que « Cela ressemble à un pari intéressant pour les ennemis du pouvoir. Se saisir de l'occasion et voir ce qui pourrait se passer. (...) Nous ne savons absolument pas ce que cela pourrait produire. Et c’est précisément pour cela qu'il faudrait impérativement le tenter ».
Confinés dans un bulle domotique
Ils émettaient un certain nombre de propositions, visant à s'attaquer aux « forces du contrôle », ainsi qu'aux infrastructures de télécommunications :
« A l'heure où tout le monde ou presque travaille/étudie/partage/se détend/s'instruit/s'insurge/fais du sexe/... face à un écran, que ce passerait-il si quelques cables de fibres optiques sous une trappe faciles d'accès étaient sabotés ?
A l'heure où tout le monde ou presque « communique » au travers de téléphones. Commande/ ordonne/planifie/organise pour produire (et parfois pour militer) ou « prends soin » via des applications ou des coups de fils incessants, que se passerait-il si des antennes relais situées dans des endroits parfois fort peu fréquentés étaient rendues inopérantes ?
A l'heure où tout le monde ou presque vit confiné dans un bulle domotique connectée à la matrice comme un ersatz de vie que se passerait-il si un pylone haute tension facile d'accès venait à tomber par terre ? »
À l'époque, plusieurs guides prodiguèrent même, relève France Inter, « des conseils afin d'éviter toute interpellation, le premier d'entre eux étant d'agir sur des infrastructures isolées, peu protégées et donc facilement accessibles (là aussi, des guides détaillent les endroits sous vidéosurveillance, ainsi que la localisation des postes de police ou des gendarmeries les plus proches) ». Ce qui explique, notamment, la surreprésentation des cibles en milieu rural.
Les départements les plus touchés sont la Haute-Garonne, l'Isère, l'Ardèche, la Drôme et les Bouches-du-Rhône. Ce bilan du ministère de l'Intérieur dit avoir recensé « d'importants préjudices liés à ces actions, notamment des coupures de réseau dans de nombreuses communes, ainsi que des conséquences sur le fonctionnement des services jugés d'utilité publique ».
26 interpellations, pour 14 faits
Pour autant, en un an, seules 26 personnes ont été interpellées dans le cadre des enquêtes concernant ces sabotages, pour 14 faits. Or, souligne France Inter, « leurs profils montrent que la motivation n'est pas toujours uniquement de mettre hors d'état de fonctionner des équipements soupçonnés d'être un instrument de surveillance et d'asservissement des masses » :
« Au-delà de ces convictions politiques, certains semblent avoir agi par peur de la collecte des données personnelles, par crainte des ondes, par refus de la pollution visuelle, ou en raison de la perte de valeur de leur habitation se trouvant à proximité des infrastructures. »
Le ministère de l'Intérieur note par ailleurs « un nombre croissant d'actions contre les infrastructures liées à la 5G, qu'il s'agisse des équipements techniques, ou des équipements commerciaux » :
« Cette mobilisation, qualifiée de "large", va de l'opposition apolitique de certains aux mouvements politisés. Alors que les Français font un usage intensif d'internet, en ces temps de confinement et de télétravail, le réseau de la fibre optique est également de plus en plus pris pour cible, notamment en raison de la facilité à y accéder. »
Le ministère relève en outre que cette situation n'est pas propre à la France, « certains groupes allant même jusqu'à échanger leurs "conseils" d'un pays à l'autre ». Ainsi, en Europe, la Belgique, l'Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont également été confrontés à une série d'incendies de pylônes de télécommunication lors du printemps 2020.
57 % pensent que les journalistes les induisent en erreur
Le baromètre annuel de la confiance d'Edelman – une agence conseil en communication qui mesure, depuis 21 ans, l’évolution de la confiance dans les institutions et figures d’autorité sociétales – montre qu'au-delà de ces faits divers (qui, d'après le sociologue Pierre Bourdieu, « font diversion »), la France serait devenue l'un des pays les plus technophobes.
Il ne s'agit certes que d'un sondage, administré en ligne entre les 19 octobre et 18 novembre 2020 « auprès d’un échantillon global de 33 000 répondants à travers 28 pays dans le monde », à raison de « 1 150 répondants âgés de 18 ans et plus et représentatifs de la population sur des critères d’âge, sexe et région d’habitation », par pays.
Mais son édition 2021 n'en évoque pas moins « une "infodémie", une surabondance d’informations exactes et d’informations fausses, tant en ligne que dans les médias traditionnels, au coeur d'une crise de leadership ». À l'en croire, « la confiance envers les institutions politiques et les médias est fortement ébranlée », Edelman évoquant même « une défiance mondiale généralisée » :
« Après un an de crise sanitaire, les figures d’autorité sont fortement questionnées en France. »
37 % seulement des Français interrogés faisaient confiance aux médias, à égalité avec les Britanniques. Seuls le Japon (36 %) et la Russie (29 %) enregistrent un taux inférieur, loin derrière les 45 % d'Américains, 52 % d'Allemands et 70 % de Chinois interrogés.
Si 61 % des Français interrogés disent faire confiance aux scientifiques, le recul est de 17 points, contre un taux de 52 % à leurs employeurs, mais seulement 33 % aux journalistes (- 5 points), 33 % « les PDG » (- 7 points) et 24 % les dirigeants religieux (- 5).
« Plus inquiétant encore, les figures d'autorité [sont] remises en cause », déplore Edelman, au point que « 1 Français sur 2 est convaincu que les élites politiques et économiques le trompent » : 57 % déclarent que « les journalistes et reporters tentent délibérément d’induire les gens en erreur en déclarant certaines choses qu'ils savent être fausses ou exagérées ». Ce qui serait également le cas de 55 % des « dirigeants de notre gouvernement », 51 % des chefs d'entreprise.
En outre, 61 % estiment que « les médias ne sont pas suffisamment objectifs et ne font pas preuve d’impartialité », et 55 % que « la plupart des organes de presse sont plus soucieux de soutenir une idéologie ou une position politique que d’informer le public ».
Les citoyens français seraient en outre seulement 18 % à avoir une bonne « hygiène informationnelle » (qu'Edelman évalue grâce à des critères comme l’intérêt pour l’actualité, la consultation de plusieurs sources d’information, la vérification systématique des informations et de l’intégrité de la source, et le partage d’informations vérifiées), 33 % une hygiène modérée et 49 % une mauvaise hygiène.
Edelman constate à ce titre « un parallèle entre le niveau d’éducation informationnelle et l’hésitation à se faire vacciner : les Français avec une bonne "hygiène informationnelle" sont 16 points plus susceptibles de se faire vacciner (62 % vs. 46 %, contre respectivement 70 et 59 au niveau global) ».
En outre, seuls 39 % des Français interrogés (- 8 points par rapport à mai 2020) se disaient prêts à partager avec le gouvernement des données personnelles et de localisation afin de lutter contre la pandémie, contre 55 % en moyenne (- 6 points), et juste devant le Japon (34 %,- 10 points).
De l'infodémie à la technophobie
Le volet « confiance dans la technologie » de son baromètre révèle en outre une nette montée en puissance de la technophobie, tout particulièrement en France. Alors que, au niveau mondial, la technologie était « le principal secteur de confiance » depuis le lancement du baromètre il y a 21 ans, avec « un écart de 30 points entre la technologie et le business en général (77 % contre 47 %), l'écart est désormais inférieur à dix points (68 % pour la technologie, 59 % pour les entreprises en général) » :
« La technologie est maintenant tombée en dessous de 60 % de confiance pour la première fois aux États-Unis, en France, au Japon et au Royaume-Uni. 84 % des répondants se disent inquiets de perdre leur emploi, et plus de la moitié se disent inquiets que les entreprises les remplacent par des robots ou de l'IA.
59 % des employés de la technologie ont déclaré qu'ils sont maintenant plus susceptibles qu'il y a un an de participer à des manifestations sur le lieu de travail s'ils ne sont pas d'accord avec une politique d'entreprise (...), et le souhait des employés en technologie de pouvoir continuer à travailler à distance s'est considérablement accru (+ 42 points). »
La France est, des 27 pays interrogés (les Nigérians ne l'ayant pas été), celui qui exprime le plus de défiance envers la 5G, le taux de confiance n'étant que de 33 %, en chute de 18 points par rapport à 2020 (contre 58 % au niveau mondial, en chute de 7 points) et l'Internet des objets (37 %, en chute de 14 points par rapport à 2020, contre une moyenne de 59 %, en chute de 7 points).
La France est également l'avant-dernier pays, devant le Royaume-Uni, en termes de confiance dans l'intelligence artificielle (38 %,- 8 points par rapport à 2020, contre 57 % en moyenne,- 6 points), la réalité virtuelle (32 %,- 14 points, contre 55 %,- 6 points), ainsi que devant la Russie pour ce qui est des « cleantech » (auxquelles 47 % feraient confiance,- 10 points, contre 65 %,- 4 points).
Pour autant, 73 % des Français n'en estimeraient pas moins que le changement climatique entraînera sécheresses, élévation du niveau de la mer et autres catastrophes naturelles, la France se situant, pour le coup, à un point de la moyenne de 72 % des 27 pays interrogés.
Alors que la France faisait partie des 20 pays (sur 22) où, en 2016, la technologie était le secteur dans lequel les personnes interrogées avaient le plus confiance, le nombre de pays n'est plus que de 7 en 2021. En outre, la France fait partie des 5 pays enregistrant un taux de confiance de moins de 60 %, à égalité avec les États-Unis, et juste devant le Japon, le Royaume-Uni et la Russie.
Les hackers font aussi peur que la Covid
Avec un taux moyen de confiance de 68 %, la technologie n'en reste pas moins, et paradoxalement, le secteur industriel inspirant le plus de confiance aux personnes interrogées, malgré une chute de 9 points en 10 ans, et de 7 points en seulement un an.
Et ce, alors même que plus de la moitié des personnes interrogées dans 19 des 28 pays craignent que l'automatisation, entre autres innovations, ne leur fasse perdre leur travail, dont 50 % des Français (- 5 points par rapport à 2020, contre 52 % en moyenne,- 1 point).
Edelman attribue cette baisse de confiance au fait que l'an passé, notre relation aux technologies a été « compliquée », entre l'explosion de théories conspirationnistes et de désinformations sur les réseaux sociaux – la fameuse « infodémie » – mais également les nombreux articles et polémiques autour des biais en matière d'intelligence artificielle et de risques en terme de données personnelles, de vie privée et de technologies de surveillance, notamment.
Edelman encourage les PDG à être plus transparents sur ces questions, à faire preuve de plus d'empathie, afin de répondre aux craintes exprimées, et à s'engager plus activement afin de résoudre les problèmes sociétaux.
84 % des personnes interrogées déclarent être inquiètes de perdre leur travail, et 53 % en avoir peur. À titre de comparaison, ils étaient respectivement 72 et 40 % à s'exprimer de la sorte au sujet du changement climatique, mais seulement 65 et 35 % à craindre de tomber malade de la Covid-19.
Signe que la pandémie a décidément changé la donne, ils étaient en outre 68 et 35 % à se dire inquiets ou avoir peur des hackers et des cyber-attaques, mais également 61 et 32 % à craindre de perdre leurs libertés en tant que citoyens.
Les Français interrogés sont encore plus apeurés : ils se disent en effet quasiment (72 %) aussi inquiets des risques de piratage et de cyber-attaques que du changement climatique (73 %). Et ils ont tout autant peur (65 %) de contracter la Covid-19 que de perdre en libertés...
Comparé à l'an passé, leurs priorités sont d'améliorer nos systèmes de santé et éducatifs, protéger les libertés fondamentales, lutter contre le changement climatique et les fausses informations.
A contrario, 50 % des personnes interrogées estiment qu'il est « plus important », par rapport à l'an passé, de lutter contre la pauvreté et le fossé économique et social, et seulement 45 % à mentionner la discrimination et le racisme.
La confiance en l’exécutif atteint son plus bas
Edelman avait par ailleurs interrogé un groupe de 11 pays en mai 2020 : alors que le gouvernement était l'institution ayant le plus haut taux de confiance en mai 2020, il avait reculé de 8 points en janvier 2021, contre - 6 pour les médias et les ONG, et - 3 pour le business.
Alors que la « bulle de confiance » du printemps 2020 « a explosé », relève Edelman, « en France, la confiance dans le gouvernement tient le cap malgré tout ».
La France était en effet, en novembre dernier, le seul pays où la confiance dans le gouvernement avait continué à progresser, avec un taux en hausse de 2 points en janvier 2021 alors que le taux baissait voire chutait drastiquement, y compris dans des pays bien moins touchés par la pandémie tels que la Chine (- 13 points), le Royaume-Uni (- 15) ou la Corée du Sud (- 17).
Or, et depuis, la confiance en l’exécutif aurait « atteint son plus bas niveau depuis le début de la crise », d'après les Français interrogés par le cabinet d’études et de conseil Elabe, probablement du fait des retards en matière de vaccination, de la troisième vague de contaminations et du troisième reconfinement afférent, ainsi que des errements de la politique sanitaire du gouvernement.
Alors que 48 % des Français interrogés disaient faire confiance au gouvernement pour lutter efficacement contre l’épidémie de coronavirus fin novembre (contre 41 % fin mars 2020, après l'annonce du premier confinement), ils n'étaient plus que 31 % le 24 mars 2021, une semaine avant l'annonce du troisième confinement.
À l’égard des mesures annoncées pour freiner l’épidémie de Covid-19, une majorité des Français interrogés considéraient en effet qu’elles :
- Ne sont pas cohérentes (74%)
- Ne sont pas efficaces pour lutter contre l’épidémie (73%)
- Ne sont pas simples à comprendre (65%), une critique encore plus présente dans les 16 départements concernés par les nouvelles mesures de restriction (72%)
- Ne sont pas justes (65%)
- Et ne prennent pas en compte le bien-être psychologique et physique des Français (60%)
La technologie reste toujours le principal secteur de confiance
L'étude d'Edelman relève par ailleurs qu'en janvier 2021, c'est le « business » qui est devenu l'institution en laquelle les citoyens de 18 des 27 pays interrogés avaient le plus confiance, avec un taux moyen de 61 % (+ 2 points, devant les ONG (57 %,- 1), les gouvernements (53 %,+ 3) et les médias (51 %,+ 2).
Le « business » est même devenu la seule institution à être perçue comme à la fois « compétente » et « éthique ». Les employés des entreprises financières et technologiques étaient en outre ceux qui faisaient le plus confiance en leurs employeurs (83 %,+ 1 point par rapport à 2020).
Ils sont aussi ceux qui se disent les plus susceptibles d'exprimer leurs objections à leur direction, voire de manifester sur leur lieu de travail comparé à l'an passé. Dans le même temps, « l'employeur devient la seule valeur refuge face à la crise sanitaire » :
« 66 % des Français affirment croire les informations qui émanent de leur employeur (...) et 66 % souhaitent que les dirigeants, et particulièrement les CEO, deviennent leaders du changement. »
Or, et paradoxalement, « la crédibilité du PDG est au plus bas de tous les temps dans plusieurs pays, dont le Japon (18%) et la France (22%), ce qui rend le défi des PDG encore plus aigu alors qu'ils tentent de résoudre les problèmes d'aujourd'hui ».
Accessoirement, les personnes interrogées font plus confiance (61 % au niveau global, 66 % en France) aux informations émanant de leurs employeurs qu'à celles émanant du gouvernement (58 contre 63 %), des médias (57 contre 67 %), des grandes entreprises (48 contre 46 %), de la publicité (46 %) et des réseaux sociaux (39 %).
Edelman s'étonne à ce titre de constater que si la technologie reste toujours le principal secteur de confiance, l'écart est passé de 30 points (77 contre 47 % pour le business) en 2012 à moins de 10 (68 contre 59) aujourd'hui.
Cette perte de confiance est particulièrement prononcé aux États-Unis (- 13 %) et en Chine (- 16%), alors même que cela va « à l'encontre des performances étonnantes des entreprises de la technologie en bourse et de notre dépendance collective à l'égard de la technologie pour alimenter le travail à distance et le commerce électronique », mais également du poids respectif de ces deux pays en la matière.
« La théorie du libertarianisme s'avère être un échec; il est dans l'intérêt du secteur technologique de rendre des comptes de la manière la plus transparente que possible », conclue Edelman.
Les Français seraient-ils devenus technophobes ?
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Confinés dans un bulle domotique
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26 interpellations, pour 14 faits
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57 % pensent que les journalistes les induisent en erreur
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De l'infodémie à la technophobie
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Les hackers font aussi peur que la Covid
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La confiance en l’exécutif atteint son plus bas
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La technologie reste toujours le principal secteur de confiance
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 12/04/2021 à 14h08
J’ai pas lu l’article mais je voulais juste commenter pour le sous-titre : GENIAL.
Maintenant, je vais lire (ou mettre de coté, ‘sais pas).
Le 12/04/2021 à 15h30
C’est effectivement une perle ce sous-titre !
Le 12/04/2021 à 14h35
“37 % seulement des Français interrogés faisaient confiance aux médias, à égalité avec les Britanniques. Seuls le Japon (36 %) et la Russie (29 %) enregistrent un taux inférieur, loin derrière les 45 % d’Américains, 52 % d’Allemands et 70 % de Chinois interrogés.”
Comme quoi on garde encore un peu d’esprit critique par rapport à d’autres. Inattendu.
Plus sérieusement, en répondant à cette étude, je serais probablement classé comme n’ayant pas confiance dans les médias, alors qu’en réalité c’est surtout que j’essaie de faire un tri le plus critique possible, ce qui n’est pas évident. Mais j’ai par exemple relativement confiance en Next Inpact ce qui ne m’empêche d’adopter un regard critique sur le contenu des articles tout en reconnaissant la grande valeur de ce média.
Des journaux ou chaines de TV plus généralistes, c’est une autre histoire…
Le 12/04/2021 à 14h39
C’est fou, j’ai lu un article sur un thème vraiment similaire dans foreignpolicy il y a un mois ou deux : https://foreignpolicy.com/2021/02/03/the-real-reason-france-is-skeptical-of-vaccines/
Le problème est profond, en tout cas
Le 12/04/2021 à 14h49
On ne va pas parler de l’exécutif qui date d’un autre temps et qui n’a pas compris qu’il devrait allez prendre leur retraite grassement gagnée et allez pécher à la Bourboule.
Le problème sous-jacent est le TPMG (tout pour ma gueule). Regardez bien et vous pourrez le coller à pas mal de faits ces derniers temps vu le manque de solidarité qu’il y a en ce monde.
Il suffit de voir le nombre de personnes se déclarant expert aux nombres de like de leur FB ou YT…
Que je vois :
“Et ne prennent pas en compte le bien-être psychologique et physique des Français 60%”
Je me demande si ces Français ont compris que nous sommes dans une situation inédite et qu’il faut serrer les dents en attendant que ça passe, d’arrêter de faire des covid-partys d’égoïstes, de réclamer le même niveau de vie qu’avant ( je ne sais pas combien de temps nos enfants passeront à rembourser cette dette).
C’est dur…. Pour tout le monde.
Pour les hackers… ben pensez à mettre de bon mots de passes et ne cliquez pas sur les liens dans les mails de phishing…
En tout cas, j’ai bien aimé cette analyse.
Le 12/04/2021 à 15h23
C’est dur…. Pour tout le monde…
mais ça….“certains” NE l’ont, pas encore, compris !
(ça a du mal à rentrer dans leurs..têtes)
..petites ?
Le 12/04/2021 à 15h39
Cela me conforte dans mon idée de base, il y a actuellement un problème monstrueux de la fake news qui a été tellement exacerbé par la crise qu’il faut absolument en plus de l’éducation a l’esprit critique, ajouté une répression aussi brutale que rapide (entendre par la une repression qui n’est pas institutionnalisée a la Hadopi) en vers les “influenceurs” qui partages ces fausse nouvelle.
Car si je ne m’abuse, posté sur le net nous rend de manière automatique responsable de ce qui est dit.
Et il ne faut pas attendre de Facebook qui vie du clic de réduire sa manne financière pour la justesse de l’information.
Ils font le minimum légal juste pour évité les amandes.
Le 12/04/2021 à 16h45
Assez impressionnant comme - le Japon mis à part - on retrouve systématiquement trois blocs : l’Asie fait confiance, l’Afrique est tiède, l’Occident est frileux.
Pour les médias, il est assez sain que les gens se défient des groupes de presse possédés par une poignée de multi-milliardaires et qui ont donc une propension à servir les intérêts de ces grands groupes.
L’IoT et la domotique connectée me terrifient.
Pour le reste je pense que j’aurais répondu par la défiance à l’ensemble des questions, à part peut-être sur la science (si l’on exclut la confiance envers les gros labos…).
Que ce soient les milliardaires qui possèdent les médias ou les millionnaires qui se présentent aux élections avec un rêve de pouvoir absolu, pour défendre les intérêts des premiers, on voit bien qu’aucun n’a d’intérêt à améliorer notre quotidien…
Le 13/04/2021 à 10h38
Mode semi troll ON
Vous avez raison sur l’indépendance des média versus la nuture de leurs proprétaires.
A cette fin je vous mets la page pour l’abonnement au notre ci-présent :
Next INpactCdt,
Mode Semi troll Off
Le 13/04/2021 à 13h11
Parce que le fait que je ne veuille pas afficher une étiquette “abonné” pour ne pas que mes propos soient lus avec plus ou moins de poids que ceux de n’importe qui sous-entend forcément que je ne paie pas d’abonnement ?
Le 12/04/2021 à 17h50
Tu vises Macron qui va voir Raoult et qui téléphone à Zemour?
Le 12/04/2021 à 17h53
« Après un an de crise sanitaire, les figures d’autorité sont fortement questionnées en France. »
Et avant ça il n’y avait pas eu une abstention record à l’élection présidentielle, ni la révolution jaune?
Le 12/04/2021 à 18h37
Pour ma part, même si je déplore ces réactions de destructions irraisonnées, j’en comprends parfaitement la raison.
À force de se foutre de la gueule de gens, ils n’ont plus aucune confiances dans les sources d’informations officielles. En cas de doute, les plus extrémistes préfèrent refuser et détruire ce qui leur semble suspect.
Le 12/04/2021 à 19h23
En fait pour la France, rien n’est vraiment étonnant dans ces chiffres. C’est plutot sympa de voir notre positionnement vis à vis d’autres pays.
Il faut quand même avouer que je ne pensais pas que la peur du piratage était aussi présente chez nous !
Je confirme, même si j’ai mis du temps à comprendre ce qu’il avait de génial
Le 12/04/2021 à 19h36
Ce serait marrant de faire un modèle statistique pour comprendre si les résultats sont corrélés à l’âge moyen de la population ou à d’autres facteurs démographiques…ça pourrait peut-être expliquer pourquoi on retrouve souvent le Japon aussi proche de la France (par exemple pour la défiance envers des technos comme la 5G, ou même les médias).
Le 13/04/2021 à 12h09
Yep, et pourquoi l’Inde se retrouve souvent à l’autre extrémité du spectre de confiance.
Pb d’accès à l’information ? variée ? autre corrélation ? religion ?
Le 12/04/2021 à 19h50
“déclarer la guerre”, “ennui aseptisé”, “s’éveiller”…
c’est fou comme ils (actions directes) reprennent bien les codes et la façon d’écrire des complotistes…
PS: si le pylône HT pouvait leur tomber sur la gueule, ça nous ferait des vacances.
Le 12/04/2021 à 20h01
À voir l’usage de la téléphonie mobile chez les personnes âgées au Japon par rapport à la France, je pense que l’explication est à chercher ailleurs.
L’Asie c’est notamment la Chine, côté confiance aux médias, je ne sais pas si celle ci est très bien placée ;-)
Il est nécessaire de garder l’esprit critique vis à vis des médias, mais les rejeter en bloc juste parce qu’ils appartiennent à un riche est totalement débile (et puis quoi, c’est vrai, les réseaux sociaux sont des coopératives équitables de prolétaires au fonctionnement totalement transparent)
Moi pas, c’est plutôt le tout connecté avec des produits conçus, implémentés et maintenus par des guignols qui m’inquiète mais ça n’est pas un problème irrémédiable.
Ça me paraît un peu contradictoire avec le fonctionnement de la démocratie. Satisfaire les milliardaires, c’est satisfaire qql dizaines d’électeurs, c’est pas avec ça que tu feras un second mandat. Le but (pour ceux qui font de la politique politicienne) c’est de taper toujours sur les mêmes. Selon le parti, c’est sur les riches, sur les immigrés, sur les pauvres, sur les fonctionnaires, les variantes sont assez nombreuses.
Le 13/04/2021 à 04h23
Y’a beaucoup de vrai dans tes propos…
J’ai toujours été impressionné par ceux qui reprochent aux autres de s’abrutir sur les médias dits “mainstream” tout en assumant fièrement de s’informer sur des sites tels rt.com ou sputnik.com (médias oh combien indépendants comme chacun sait) et bien sûr sur les réseaux sociaux où n’importe quoi dit par n’importe qui devient vite une vérité absolue pour plein de CONnectés…
Idem pour ceux qui gueulent à la dictature pour toute installation d’une caméra de surveillance dans une rue quelconque mais qui vont volontairement se faire surveiller chez-eux en connectant leur frigo, leur chiotte, leurs animaux de compagnie et même leurs gosses…
C’est tellement le pied de demander à Google (ou Apple ou Amazon) d’allumer ses chiottes avant d’y aller !!
Je caricature peut-être un peu mais pas tant que ça finalement…
Le 13/04/2021 à 05h23
« déclarer la guerre à la normalité si nous ne voulons pas mourir d’un ennui aseptisé »
Cette personne peut aller ramasser les poubelles ou aller combattre en Irak, c’est ni ennuyeux, ni aseptisé.
Il s’agit encore d’un texte anarchiste qui nous explique qu’on vit dans un état totalitaire et que c’est à l’avant-garde consciente de passer à l’action. C’est so 1970 que c’en est ringard.
Le 13/04/2021 à 06h39
Les chiffres sont aussi à mettre en relation avec le niveau d’éducation français par rapport au reste du monde.
Perso ce que je retiens c’est que 39% n’ont pas confiance dans les scientifiques: en route vers l’idiocracy et au delà.
Le 13/04/2021 à 07h01
Pour faire tout ceci tu as déjà des toilettes. Hors avec la disparition du papier ton système tend de toutes façons à l’implosion ou l’immigration… ça marche pas.
Le 13/04/2021 à 07h06
Pour ceux qui sont intéressés de savoir pourquoi, je conseille la lecture de La langue des médias - Destruction du langage et fabrication du consentement d’Ingrid Riocreux.
Ce livre fournit une grille d’analyse de la langue employée par le Journaliste, puis critique son discours à l’aide de très nombreux exemples.
Il montre que le règne de la pensée dominante n’est pas un hasard (même si les idiots utiles existent toujours) : le Journaliste énonce de l’information, pas des évènements, en modelant la langue d’une certaine façon qui est analysée à plusieurs niveaux (mots, expressions, phrases, etc.).
Ce livre est en fait un manuel pratique pour acquérir des réflexes d’écoute et repérer chez le « marchand de nouvelles » les pièges qu’il nous tend dans son discours orienté et orientant.
Le 13/04/2021 à 07h16
C’est l’idée de la boite noire qui est irrémédiable…
Tu peux faire tous les efforts techniques et même les plus justes, ils ne sont pas pour le moment au même plan que les effets qu’ils visent.
Tout comme la théorie admise à laquelle ils répondent sans le savoir.
Le 13/04/2021 à 07h53
Et bientôt la 6G !
À mettre en service en catimini à l’intention des entreprises d’abord puis fournir le service une fois en place dans les zones où c’est exploité et seulement après à destination des particuliers qui se plaindront d’être dans une zone non-desservie !
De toute manière les antis les plus virulents sont des vieux qui ont déjà du mal à se servir d’un téléphone donc n’ayant pas besoins des services proposés : tout le monde doit s’en passer !
Le 13/04/2021 à 09h59
Si seulement y avait que des vieux… Non il y a beaucoup de “jeunes actifs” dans le tas.
Et ayant discuté avec certains d’entre eux… ca fait très très peur, dès que tu cites le mot “source” on te sort 9gag / sputnik / facebook / cnews / bfm. Quand tu vas sur les articles en question aucun n’est sourcé voir les articles se sourcent de manière circulaire.
Le 13/04/2021 à 08h48
Super article, merci ! J’aime beaucoup le passage de la “diversion” (qui n’en reste pas moins bien documentée) vers la montée en généralité /éclairage à partir d’une source costaude et que je ne connaissais pas.
…plus le sous-titre, très éclairant également
Le 13/04/2021 à 09h10
Cette étude me laisse perplexe, on étudie des domaines qui sont tellement vaste, que tirer des conclusion de ces chiffres n’a aucun sens et n’explique pas grand chose. La technologie c’est tellement un périmètre vaste. Même si tu prends, par exemple, l’intelligence artificielle, se retrouve un peu tout et n’importe quoi dans ce domaine, un algo, un peu “intelligent” et hop IA. Et je parle même pas des groupes de personnes, regroupé par pays, n’a pas trop de sens je trouve, d’autres critères sont plus importants : salaire, niveau d’éducation, etc.
Le 13/04/2021 à 19h16
Un baromètre comme ça ne donne effectivement pas d’explication causale directe aux événements. Pour ce qui est des appels aux dégradations (et aux dégradations effectives) d’infrastructures numériques, par exemple, il faudrait aller chercher qui est derrière, comment ils s’organisent ou non, quelles références ils convoquent, leurs biographies… Bref, une enquête de terrain qui expliquerait pourquoi ça s’est fait
Mais un questionnaire répété et à large échelle comme ça, il donne aussi un contexte, malgré tout.
Le chaînon manquant ici c’est à la rigueur des entretiens qualitatifs un peu plus profonds… mais je prêche pour ma paroisse !
Le 13/04/2021 à 09h25
Heureusement qu’il y a Francis Lalanne pour diffuser la vérité aux masses !
On manque de poteaux
Intro à l’IA par Peter Norvig (qui n’est pas une brêle dans le domaine) : Dijsktra, A*, prog par contraintes, etc. Donc oui, pour l’IA, je crois que chacun voit midi à sa porte.
Là, c’est clair que la relation aux technos, à la science et aux médias est difficile à comparer d’un pays à l’autre, surtout dans des culture très différentes.
Le 13/04/2021 à 09h51
Aborder le rapport des Francais à la technologie sous le seul prisme de la confiance, c’est passer à côté d’un aspect essentiel, l’utilité. C’est à mon avis, une composante essentiel de ce rapport.
Le 13/04/2021 à 10h50
en ce moment pour les fake news, je vois de plus en plus de : non, le maire de toulouse n’a pas dit cela.
surtout que qu’il n’y a jamais eu d’info disant le contraire avant :/. Une nouvelle forme pour passer des non informations ?
exemple réel : Non, ce graphique de l’OMS ne prouve pas que la grippe “n’existe plus”
au lieu de faire un titre : cette courbe prouve que la grippe existe encore.
ça fait vraiment genre ouais mais nous on débusque les infox et autre info de propagandes. contrairement a RT et sputnik qui sont financé par le regime de putin.
Le 13/04/2021 à 12h36
Pour ma part, je pense que l’éducation a beaucoup à voir dans tout cela.
Le niveau a beaucoup baissé, quoi qu’on en dise. Les classements internationaux majeurs l’indiquent tous.
La technologie, c’est aussi comprendre les choses, comment ça fonctionne et à quoi ça sert.
Si les gens comprenaient la 5G, ils ne se laisseraient pas avoir par les débilités du genre Vaccin-5G.
Le 13/04/2021 à 13h52
En quoi un média indépendant financé par une communauté de pensée serait meilleur ?
L’indépendance financière n’est en RIEN un gage d’objectivité et de véracité.
Cette faculté de certains de voir tous les autres comme des corrompus potentiels est fascinante.
Le 13/04/2021 à 14h01
C’est quoi, une “communauté de pensée” ? Qui dit ça ? Certainement pas moi.
Ce que je dénonce ici, c’est l’absence de pluralisme dans les médias ayant pignon sur rue puisqu’ils appartiennent tous aux 5 mêmes types, qui viennent du même milieu et ont les mêmes intérêts à coeur.
Est-il besoin vraiment que je développe sur l’intérêt du pluralisme dans la presse ?
Je ne dis pas ça, tu me prêtes des considérations qui ne sont pas miennes, je dis que l’indépendance est un gage… d’indépendance. Là aussi, il faut que je développe ?
La presse indépendante n’a pas vocation à être “plus objective”, elle n’est simplement pas soumise, par définition, à la défense des intérêts des grands groupes qui la possèdent et c’est déjà pas mal.
Le 13/04/2021 à 16h26
Certains grand journaux comme Le Monde, Libération ou le New York Times ont des statuts qui protègent la effacement rédaction de l’influence des actionnaires.
Ce n’est pas le cas partout, mais comme dit pus haut, même les journaux indépendants peuvent avoir une idéologie à défendre.
En général, la presse professionnelle avec pignon sur rue produit la meilleur qualité d’information, car ils ont des critères et des standards de vérification de l’information, et ont une réputation à maintenir.
Par ailleurs avec ces media, la source de l’information est claire et connue, ainsi que le biais du media.
Mais je te rejoins sur la pluralité des media, même si en France on trouve sans problème des media de tous les courants politiques ou presque. Des media comme le Canard Enchaîné ou Mediapart sortent toujours des scoops de temps en temps.
En France, l’esprit critique est trop souvent compris comme “il faut critiquer” alors que ça veux dire penser, réfléchir, thèse antithèse et synthèse, pas juste une antithèse. Critiquer, oui, mais avant tout, comprendre pourquoi ça marche comme ça.
Le 13/04/2021 à 15h22
La presse indépendante est aussi orientée, elle défend ses idéologies. Qui détient la presse n’est pas un critère de qualité de neutralité. Suivre 1 unique journal n’est d’ailleurs pas un gage d’esprit critique car il n’existe pas de presse parfaite, la vérité n’existe pas.
Le 13/04/2021 à 15h58
Merci, M. de Lapalisse.
Ca tombe bien que je parle de pluralisme, hein ?
Le 13/04/2021 à 16h29
Je vais quand même développer un poil plus pour essayer de réduire le ton “cassant” de mes interventions précédentes.
J’sais pas bien comment ça fonctionne ici, je n’ai jamais posté de commentaires d’actualité que sur le comptoir du hardware où, au milieu des nombreux trolls et “visiteurs” qui s’en donnent à cœur joie, j’ai quand même l’impression que la communauté de lecteurs est bien plus bienveillante qu’elle ne l’est ici… Ou les trolls sentent peut-être simplement moins la haine et le dénigrement qu’ici, sur les sujets de NXI qui sont davantage politiques.
Encore une fois je me trompe sans doute et à Rome il conviendrait de faire comme les romains, donc je vais finir par m’adapter.
Le problème, disais-je, ne vient pas du fait qu’un titre de presse mainstream soit possédé par un milliardaire et prêchera donc naturellement pour la paroisse de ce dernier (comme vous le faites remarquer habilement, il en va de même pour tout journal avec des analyses et des éditos) mais du fait que TOUS les titres de presse mainstream, qu’elle soit papier, numérique, audiovisuelle ou télévisuelle, appartiennent aux mêmes 5 personnes. Elles mêmes issues des mêmes milieux ou des mêmes familles puisque leurs enfants se marient entre eux.
Or donc, si c’est le seul accès du public à l’actualité (et c’est le cas pour énormément de gens) ne présente qu’un même point de vue, il s’agit d’un vrai problème sociétal d’accès à l’information, s’il ne s’agit pas également d’une entorse à l’éthique, voire au droit.
Si vous me le permettez, je vous renvoie à cet extrait que je trouve pertinent :
Le 13/04/2021 à 17h03
C’est pas Rome, c’est Citizen Kane… il manque juste la couleur donc le public râle…
Le 13/04/2021 à 20h49
Cela veut dire quoi “mainstream” ?
Quand tu parles de pluralité, tu sembles parler de pluralité d’opinions, or une information doit avant tout être factuelle.
Je me contrefous de l’avis de celui qui la rédige, je veux juste que l’information soit juste et vérifiée.
Or cela demande du temps et des moyens et ce n’est certainement pas un blogueur du fond de son fauteuil gamer qui pourra nous fournir cela.
C’est en cela que l’étude présentée dans l’article est intéressante: beaucoup de français croient que parcequ’on a une voix dissonnante ou un ton différent de la majorité, l’information donnée est “meilleure”. Alors que c’est faux. Cela peut être vraie, mais pas par rapport à la marginalité du media: uniquement si celui ci fournit des sources et des faits vérifiables.
La période actuelle est en cela très intéressante: tellement de gens peinent à croire que les “sachants” sont dépassés par les évenements et qu’ils font ce qu’ils peuvent pour résoudre la situation, qu’ils se raccrochent au premier charlatan venu qui les réconforte.
Le 13/04/2021 à 18h24
vive l’esprit critique, vive la liberté, et fk les dogmes de la pensée unique.
peace
Le 13/04/2021 à 19h42
Faut le comprendre : le noir et blanc, c’est tellement manichéen
Le 14/04/2021 à 02h23
https://ricochets.cc/Tribune-collective-pour-une-veritable-liberte-d-expression-et-d-information-Soutien-au-media-RICOCHETS.html
Le 14/04/2021 à 07h42
Il faudrait aussi requalifier les “sources”, parce qu’il faut être réaliste, la majorité du temps, la source n’est quasiment pas traçable/retrouvable ou alors ne peut présagé de sa véracité.
Pour la majorité des articles, c’est “AFP” la source, qui est inaccessible à des non-journalistes (payant, très cher, et je ne suis même pas sûr qu’un particulier puisse s’y abonner).
Et le travail des “journalistes” derrière c’est le contexte (historique, autre données sur le sujet, éclairage d’expert etc.), qui est souvent nul/faux/trompeur, car les “journalistes” n’en sont pas ou n’en font pas le travail (pigiste, pas le temps, pas la compétence, pas conforme à la vision du rédacteur en chef etc.).
Au-delà des sources, c’est la compréhension du contexte globale sur la durée qui est importante, une information isolée ne vaut rien. Et pour “comprendre” si c’est cohérent, pas besoin des sources, juste de l’esprit critique, de la prise de recul et croiser les informations.
Le 14/04/2021 à 16h56
C’est vrai ça ?
Le 16/04/2021 à 06h05
Il n’y a aucune situation à résoudre : les décideurs ont les mêmes compétences que le quidam (c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on les place ci ou là).
C’est plutôt en dehors des entreprises ou du débat obèse que des problèmes sont résolus. Bref, savoir courrir c’est pas mal aussi. (en pariant sur l’effondrement du tas d’ordures ;-))