La violence dans les jeux vidéo vue par un ex-développeur de Dishonored
Entre linéarité et libre arbitre
Le 15 janvier 2013 à 13h00
4 min
Société numérique
Société
Joe Houston, un développeur ayant participé à la création de Dishonored, et désormais devenu indépendant, vient de se voir accorder une tribune sur le site Rock Paper Shotgun, sur la délicate question de la violence dans les jeux vidéo.
La violence prend vie au moment où le joueur le décide
L'homme ouvre sa tribune en parlant de son expérience de Dishonored, dont les animations parfois très crues peuvent heurter la sensibilité de certains. Il en a d'ailleurs conçu l'une d'entre elles : celle où le héros plante un couteau dans la gorge de son adversaire. De son point de vue, il ne s'agit que de lignes de code qui s'exécutent une à une afin d'arriver au résultat souhaité. La violence se situe au moment ou le participant décide de déclencher le geste.
Pour illustrer son propos, il décrit une scène qu'il a vécue en voyant un joueur effectuer la mission du « Boyle Estate » où il est demandé d'assassiner une personne déguisée au beau milieu d'un bal costumé. « Cette tâche s'accomplit en parlant aux invités, en s'infiltrant dans des endroits privés, en feuilletant des journaux intimes et par tout un tas d'options tout aussi subtiles » explique l'intéressé. « Or ce joueur est entré par la porte principale et a fait feu sur le premier garde. La bataille qui s'ensuivit fut un véritable chaos. Chaque pièce était remplie de civils angoissés, demandant pitié, leurs gardes du corps ayant déjà été découpés quelques instants auparavant.»
« À ce moment, le joueur a commencé à tuer méticuleusement chacune des personnes présentes. Servants comme aristocrates, hommes comme femmes. Les projections écarlates et les cris s'enchainaient à un rythme soutenu, comme dans une sinistre version de Dance Dance Revolution. À un moment donné, les mots " Objectif accompli" sont apparus sur l'écran, lorsque le joueur a par hasard tué la bonne cible, ce qui n'a pas interrompu son massacre. Il avait désormais son propre objectif, comme si une voix dans sa tête lui disait " Tue-les tous, ne laisse aucun survivant, puis monte à l'étage récupérer les oeufs de Fabergé." » L'évocation de ce tableau le fait sourire non pas par plaisir, mais à cause de son « absurdité », mais elle lui laisse tout de même un certain sentiment « d'inconfort ».
La mission en elle même n'avait à la base rien de violent, si ce n'est la scène finale de l'assassinat, à condition de la remplir dans les conditions établies par le créateur du titre. Or ici, c'est le libre arbitre du participant qui est seul responsable du massacre de dizaines d'avatars virtuels. Est-ce là le jeu qui est violent, ou celui qui tient la manette ?
Le cas Call of Duty : Modern Warfare 2
La même question se pose également au sujet de Call of Duty : Modern Warfare 2, et de sa fameuse scène dans l'aéroport, où le joueur est invité à arroser les civils présents par un déluge de métal et d'acier. Le tableau est très linéaire et il n'est laissé quasiment aucun choix au joueur : soit il participe, soit il voit le carnage se dérouler sous ses yeux sans pouvoir ne rien y changer. La seule autre alternative étant purement et simplement de sauter ce morceau du titre.
Il y a donc selon Joe Houston une différence fondamentale entre un titre comme Call of Duty, où la violence fait obligatoirement partie du gameplay, et Dishonored, où elle n'est pas indispensable, mais où le joueur peut décider de commettre les pires atrocités, s'il le souhaite. « Cela veut-il dire que les jeux linéaires et violents sont meilleurs pour la société que ceux qui comme Dishonored ne le sont que superficiellement, mais permettent aux joueurs de faire des choix extrêmes ? » demande John Houston.
Il ne croit pas non plus que la violence virtuelle amène à en faire autant dans la vie de tous les jours, il juge même qu'elle permettrait d'éviter certains passages à l'acte. Il ajoutera ensuite que « les titres avec des choix intéressants, et potentiellement désastreux sont peut-être meilleurs parce qu'ils peuvent amener le joueur à réfléchir à la conséquence de ses actes sur l'écran. Dishonored est un des rares jeux violents à ne pas avoir été censurés par le gouvernement allemand. Cela est certainement dû à la possibilité d'y jouer sans tuer personne. Cela ne change pas les choses que vous y faites, mais le fait de savoir qu'une solution pacifique est toujours possible, cela vous donne à réfléchir après chacun de vos actes ».
La violence dans les jeux vidéo vue par un ex-développeur de Dishonored
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La violence prend vie au moment où le joueur le décide
Commentaires (103)
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Abonnez-vousLe 15/01/2013 à 13h57
C’est dommage, je n’ai jamais trouvé “Starfighter” en DVD avec Robert Preston (Mr Centauri). " />
Embauchement d’un joueur pour sauver la galaxie " />
Le 15/01/2013 à 13h57
Moi j’aime bien ce genre de jeux (Dishonnored, deus EX human revolution, splinter cell) ou il y a plusieurs manière de finir la mission et on est libre de faire un genocide complet ou alors de tout purger comme un fantôme sans qu’aucun avatar virtuel ne sois alerté ou tué.
Pour ma part j’ai finis le jeux sans tuer personne car c’est beaucoup plus dure a faire que de entrer et finir tout le monde comme un terminator ça serait trop facile.
Pour ma part je dirais que dans ces jeux : tuer est facile mais le véritable chalenge de de finir le tout sans faire couler le sang là c’est ultra galère et çà rend le chose encore plus inintéressante.
Le 15/01/2013 à 14h00
J’ai passé Dishonored 2 fois.
La première en ne tuant personne.
Ça ma tellement énervé, jamais tellement le gout parfois de trancher des gorges que je l’ai ensuite repassé en une journée en massacrant TOUT le monde, TOUT tout tout.
Surtout les civiles.
Je me sentait nettement mieux la seconde fois (beaucoup moins de tension).
Le 15/01/2013 à 14h05
C’est marrant que personne n’est encore attaqué les jeux de voitures en disant que ça rend les gens inconscient sur les routes…
Le 15/01/2013 à 14h06
Ca me rappelle un vieux jeux sur PC UFO (Oui je sais j’y joue encore ! " /> ) : lors des terreurs alien, tu as la possibilité de d’épargner les civils ou de ne pas en tenir compte " />
J’ai systématiquement pris l’option suivante : On protégé le commando d’intervention (Par ce que le temps pour entrainer un homme est vraiment très long et on ne peut pas se permettre des morts a chaque mission) et s’il y a des civils parmi les victimes … ben tant pis !!
Ca fait de mot un psychopathe ??? " />
Le 15/01/2013 à 14h07
Le 15/01/2013 à 14h09
Le 15/01/2013 à 14h17
Le 15/01/2013 à 14h19
Le 15/01/2013 à 14h21
Le 15/01/2013 à 14h21
Le 15/01/2013 à 14h22
Le 15/01/2013 à 14h22
Le 15/01/2013 à 14h26
Le 15/01/2013 à 14h28
Je vais me mettre en mode Sheldon :
* la violence c’est “l’usage de la force sans égard à la légitimité de son usage”.
Donc, si dans le jeu vidéo, le personnage use de la force de manière justifiée, ce n’est pas de la violence.
Si le jeu vidéo met en scène un passage gore sans que ca apporte quoi que soit à l’histoire, c’est de la violence.
* L’action exécutée par l’humain IRL, c’est d’appuyer sur un bouton avec son doigt, on ne peut pas vraiment parler “d’usage de la force” et encore moins “d’illégitimité de son usage”.
* Rappel : dans un jeu vidéo, les personnages ne sont que des sprites qui, selon leur code, affichent tel ou tel rendu de leur apparence. Si on clique dessus avec une arme (si on les “tue”, quoi) leur code dit qu’ils doivent afficher leur rendu “inerte et sanguinolent”.
Mais le sprite est toujours “vivant”, son code s’exécute toujours et une simple recharge de sauvegarde le ramènera à l’état actif. (voir épisode Phi de RealMyop sur Doom)
* Au fait, cliquer sur un monstre pour l’exploser dans un jeu n’est pas puni par la loi, qui comprend bien la notion d’univers virtuel, dans lequel les principes de moralité IRL ne s’appliquent pas.
Usul fournit un certain nombre d’arguments tendant à démonter le lien “jeu vidéo = violence”.
Le 15/01/2013 à 14h37
Le 16/01/2013 à 09h34
Le 16/01/2013 à 10h10
Le 16/01/2013 à 10h51
" />" />
Je ne connais pas ce jeu Dishonored, pourtant il me déçoit déjà, et plus encore ce témoignage.
Qu’on vende un jeu qui semble quelque peu réfléchi, avec une histoire, une stratégie, la délicatesse de l’aurore un matin d’hiver même. Tout ca pour terminer les missions à la Doom, je trouve çà déplorable.
La violence prend vie au moment où le joueur le décide, admettons, mais l’éditeur le cautionne à partir du moment ou il valide une mission massacre.
Ou alors on a affaire à un Serious Sam à prendre au 5e degrès, mais lorsqu’il s’agit de tuer des gens et non plus des créatures, j’en doute.
Qu’on ne me parle pas de “subtilité” lorsque le moteur du jeu accepte sans rechigner une telle boucherie à en valider la mission.
L’épisode de la boucherie dans l’aéroport dans CoD Mordern Warfare 2 ne me dérange pas plus que ca j’y ai participé " />, ni même le comportement primaire de certains joueurs.
Ce qui me gène c’est la façon dont ils s’en lavent les mains en disant, nous on vous propose le cercle des poètes disparus, vous en faites la guerre du feu. Qu’est ce qu’on peut si on a un public d’attardés primaire ??
Le 16/01/2013 à 12h21
Le 17/01/2013 à 10h15
Perso j’ai buté tout le monde, c’est grave docteur ? Bon faut aimer la compagnie des rats par contre " />
Le 18/01/2013 à 21h40
Franchement, je n’adhère pas du tout au propos de Joe Houston. Il me paraît passer à côté de l’essentiel.
J’ai pourtant joué à dishonored et j’ai adoré. Il est possible de finir le jeu sans tuer personne, même les cibles que l’on nous désigne pour les assassiner (dans l’exemple du bal masqué cité dans l’article, la cible peut en fait éviter la mort, si on laisse l’un de ses amants l’emmener loin). Quant à moi, j’ai joué chaque mission de plusieurs façons: en butant tout le monde, parce que les combats offrent un gameplay très sympa, et en tuant personne. Mais avais-je plus une impression de violence en dézinguant tout le monde qu’en les laissant vivre? Des personnages modélisés de jeux vidéo sur un écran? NON!
Que des jeux soient immersifs et fassent de l’effet au joueur, ok. MAis pour qui a vécu la violence IRL au détour d’une ruelle, ca a franchement pas grand chose à voir non? Tout ceci est ridicule. A-t-on mis en cause Batman et son univers lugubre quand un désaxé déguisé en joker a arrosé de plombs le public d’un ciné?
Quant on a un tant soit peu d’équilibre, on sait faire la différence entre un jeu (aussi réaliste soit-il) et la vie, point final. Quand des gens fragiles sont perturbés par de la violence sur un écran (ciné ou jeux vidéo), je ne vois pas en quoi la cause doit être cherchée dans le jeu lui-même. A chaque tuerie, on cherche un coupable, le jeu vidéo est celui de prédilection depuis qu’il existe (mais rappelez-vous les réactions aux animes japonais ou certains films violents).
Le ponpon c’est quand la NRA pointe l’industrie du jeu video comme responsable apres une tragique tuerie dans une ecole, en ayant en plus le toupet de balancer un jeu A PARTIR DE 4 ANS (age où l’on manque effectivement de discernement) de shoot avec la reproduction de flingues sortis de vrais fabricants d’armes. Qu’Obama s’engouffre dans ce filon bien démago en demandant un rapport sur les jeux video violents, je trouve ca gerbant, c’est juste qu’il se chie dessus devant le lobby de la NRA. C’est quoi le plus dangereux, une manette/souris dans les mains ou une grosse arme de guerre. Ce débat est à chier. Ce que dit le developpeur de dishonored dans l’article est ridicule. Et qu’on revienne encore et encore là-dessus me désespère.
Et j’adhère à fonds au tumblr présenté icihttp://www.lyclic.fr/chroniques/MzMAAA==:un-tmblr-tres-rafraichissant
Le 15/01/2013 à 13h07
La 3D plus vrai que mature (là est le problème)" />
Le 15/01/2013 à 14h46
Le 15/01/2013 à 14h49
Le 15/01/2013 à 14h51
Le 15/01/2013 à 14h56
Le 15/01/2013 à 14h57
Le 15/01/2013 à 14h58
Le 15/01/2013 à 15h01
Le 15/01/2013 à 15h02
On s’en fou. ‘Fin sérieusement, vu le nombre de gamers sur ce site, combien seraient ils prêt à passer réellement à l’acte ?
Le meutre virtuel n’a jamais rien été d’autre qu’un défouloir, éclater 151684 mobs dans Serious Sam est équivalent à ce que décrit le gars au sujet de Dishonored.
Le seul individu trouvant une correlation entre CoD et la vie réelle a juste un problème mental inhérent. Désolé pour le point Godwinn, Hitler jouait aux jeux vidéos ? Les responsables de plus grands massacres sur Terre, des pires abominations, quels étaient leur hobbies ?
Je veux dire, le jeu vidéo n’a d’influence sur une personne que si celle-ci est intrinsèquement instable. Le jeu vidéo a bon dos, on parle de violence, d’énervement. J’espère juste que ceux qui soutiennent ces thèses ne se sont JAMAIS énervé en perdant une partie de Tennis, Ping pong, Foot etc … Personne n’aime perdre.
Le 15/01/2013 à 15h10
De son point de vue, il ne s’agit que de lignes de code qui s’exécutent une à une afin d’arriver au résultat souhaité. La violence se situe au moment ou le participant décide de déclencher le geste
Mais bien sur…
On sent le gars qui se dédouane, qui n’assume pas sa responsabilité.
Allez, sautons direct au Godwin: ce n’est pas Hitler le responsable, ce sont ses soldats.
Raisonnement un peu facile " />
Il y a donc selon Joe Houston une différence fondamentale entre un titre comme Call of Duty, où la violence fait obligatoirement partie du gameplay, et Dishonored, où elle n’est pas indispensable, mais où le joueur peut décider de commettre les pires atrocités, s’il le souhaite.
Encore une fois, c’est son point de vue, mais le fait de donner le choix de la violence pour moi est suffisant pour les mettre à égalité en terme de “danger”.
Pour moi ce ne sont pas les jeux qui rendent violents, mais les joueurs qui aiment les atrocités en commettent le plus.
En résumé, je suis d’accord pour dire à “Est-ce là le jeu qui est violent, ou celui qui tient la manette ?” -> le joueur , mais je suis en désaccord sur son approche “C’est pas moi c’est la carte graphique le coupable”
edit:
allez, soyons fous, poussons le bouchon au bout: le cas d’un jeu pédophile, dirait-il
il ne s’agit que de lignes de code qui s’exécutent une à une afin d’arriver au résultat souhaité.
Le 15/01/2013 à 15h17
Le 15/01/2013 à 15h20
Sans être psy, je rajouterais juste que le problème semble plus venir d’une mauvaise dissociation du jeu et de la vie réelle… (sinon on devrait probablement interner tous les acteurs qui ont joué des rôles de “méchant” car leur travail est on ne peut plus immersif).
Or cette confusion même selon certaines études tient plus à un facteur de désespoir voir de rejet de la réalité plutôt que d’un côté addictif ou immersif d’un univers imaginaire. En d’autre terme, plus une personne est mal dans la vie plus elle a de chance de trouver du réconfort dans le jeu, plus elle va s’immerger dedans et en faire sa réalité.
Bref, c’est toujours pareil on attaque les conséquences visibles plutôt que les causes sous-jacentes.
AMHA…
Le 15/01/2013 à 15h20
Le 15/01/2013 à 15h27
Le 15/01/2013 à 15h35
Le 15/01/2013 à 15h45
Le 15/01/2013 à 15h49
Le 15/01/2013 à 15h56
Hello " />
Le 15/01/2013 à 16h02
Le 15/01/2013 à 16h04
Le 15/01/2013 à 16h09
Le 15/01/2013 à 16h17
Pendant ce temps, aux USA " />
Un jeu de tir sur iPhone émanant du lobby américain des armes à feu fait scandale après la tuerie de Newtown.
http://www.lematin.ch/high-tech/hard-software/appli-nra-initie-enfants-tir/story…
Le 15/01/2013 à 16h17
Le 15/01/2013 à 16h23
Le 15/01/2013 à 16h24
Le 15/01/2013 à 16h25
Pour appuyer l’autre argument selon lequel le jeu vidéo peut au contraire servir à évacuer des frustrations ou des comportements censément dangereux pour la société, je me citerai en exemple dans ma pratique du Civ. Quand je joue, je finis systématiquement par anéantir toute autre civilisation pour rester seul maître au monde, ce qui satisfait temporairement mon ego sans limites. " />
(Pour ma défense, l’IA des Civ, spécialement Civ5, est d’une stupidité et d’une incohérence sans noms…" />)
Cela n’empêche pas que je suis globalement ouvert à la discussion IRL, et que, si j’étais vraiment dirigeant, je privilégierais évidemment la diplomatie à l’action guerrière… Enfin…. Je crois ? " />
Le 15/01/2013 à 16h26
Le 15/01/2013 à 16h35
De mon avis, l’idéal serait de toute façon de s’amuser autrement qu’avec des représentations de violence.
Le 15/01/2013 à 16h37
Le 15/01/2013 à 16h45
Le 15/01/2013 à 16h52
Hitman est exactement du même acabit (et beaucoup plus vieux!). Faire une mission en mode discrétion ou bourrin, peu importe tant que la mission est accomplie. Ça me rappelle la mission dans l’hôtel dans Hitman: Contracts.
Chaque joueur a sa dose de patience et son style de jeu.
Le 15/01/2013 à 16h52
Le 15/01/2013 à 17h02
Le 15/01/2013 à 13h08
Effectivement la mission ou il faut tuer lady boyle est excellente. Je l’ai fait 4⁄5 fois et c’est bien “nous”qui avont toutes les carte en main.tuer,ne pas tuer…bref tout le jeux est comme ca !!
Le 15/01/2013 à 13h13
Le 15/01/2013 à 13h16
lorsque le joueur a par hasard tué la bonne cible, ce qui n’a pas interrompu son massacre. Il avait désormais son propre objectif, comme si une voix dans sa tête lui disait “ Tue-les tous, ne laisse aucun survivant, puis monte à l’étage récupérer les oeufs de Fabergé.
[famille de France] moralité : les jeux rendent violent [/famille de France] " />
Est-ce là le jeu qui est violent, ou celui qui tient la manette ?
Jusqu’à maintenant, au Etats-Unis, ils ont toujours estimé que c’était les gens (à cause des jeux et du cinéma) et non les armes qu’il fallait mettre en cause.
Si les dev de jeux vidéo utilisent le même argument, cela voudrait dire que c’est la faute des… (suspense)… films violent au cinéma ?
Le 15/01/2013 à 13h17
On pourrait faire le meme parallèle avec les GTA ou la violence n’est pas tout le temps obligatoire et souvent gratuite, surtout dans le dernier ou le réalisme accru peut déranger.
Le 15/01/2013 à 13h17
effectivement, c’est difficile de reprocher à un titre d’être violent s’il y a moyen de faire les missions sans presque tuer personne. " />
j’espère que je trouverai le temps de jouer à Dishonored, il est posé sur une étagère depuis au moins 2 mois.
Le 15/01/2013 à 13h18
Le 15/01/2013 à 13h19
si ce n’est la scène finale de l’assassinat
Cela est certainement dû à la possibilité d’y jouer sans tuer personne.
C’est là que l’on voit le discours incohérent de ces gens qui ne s’aperçoivent même plus de la violence qu’ils mettent en place dans leurs propres jeux.
Ce qui ne m’étonne guère, en tant que développeur de jeux vidéos violent, il doit surement prendre de la drogue.
Le 15/01/2013 à 13h19
Le 15/01/2013 à 13h19
les titres avec des choix intéressants, et potentiellement désastreux sont peut-être meilleurs parce qu’ils peuvent amener le joueur à réfléchir à la conséquence de ses actes sur l’écran
Mille fois d’accord " />
Le 15/01/2013 à 13h20
Le 15/01/2013 à 13h20
En dehors de cette mission en particulier, il est important de préciser que dans ce jeu contre chaque adversaire tu as le choix entre tuer ou assomer, que chaque mission a un dénouement possible “non létal”.
Ce que je reproche à CoD par exemple, c’est qu’il y a des scènes totalement inutiles qui ne sont là que pour montrer le joueur égorger ou tuer froidement un gugus.
(genre tu arrives par derrière une sentinelle qui dort, et ben si tu veux continuer la mission tu es obligé de l’égorger).
EDIT:
Le 15/01/2013 à 13h22
Le 15/01/2013 à 13h24
“ Tue-les tous, ne laisse aucun survivant, puis monte à l’étage récupérer les oeufs de Fabergé Ferrero Rocher et buter l’ambassadeur.”
" /> Fixed
Le 15/01/2013 à 13h25
Le 15/01/2013 à 13h26
Le 15/01/2013 à 13h29
Le 15/01/2013 à 13h30
je connais pas dishonored mais j’ai jamais pu réussir à jouer à GTA car je ne résiste pas plus de quelques mètres sans commencer à taper dans le tas " />
Le 15/01/2013 à 13h31
Vous vous rendez compte que si Bilbo et Frodo avaient tué Gollum, Sauron aurait été vainqueur " /> et Saruman serait mort pour rien " />
Le 15/01/2013 à 13h32
Il y a donc selon Joe Houston une différence fondamentale entre un titre comme Call of Duty, où la violence fait obligatoirement partie du gameplay, et Dishonored, où elle n’est pas indispensable, mais où le joueur peut décider de commettre les pires atrocités, s’il le souhaite.
Après avoir commencé GTA 4 et 8 heures de jeu environs, je n’ai buté que 3 civils (dont un que j’ai légèrement poussé avec ma voiture en faisant une marche arrière " /> )
Je considère ça comme un exploit " />
Le 15/01/2013 à 13h35
Le 15/01/2013 à 13h35
Le 15/01/2013 à 13h35
Je me rappelle de cette mission ayant terminé le jeu hier et effectivement, Lady Boyle peut être très facilement épargnée grâce à un PNJ nommé Lord Brisby qui se propose en quelque sorte de l’enlever sans lui faire du mal parce qu’il la kiffe grave de sa race. Il suffit de la pousser à aller dans la cave en lui disant qu’elle est en danger et le tour est joué.
Ce qu’il faut dire aussi, c’est que plus on tue de gens, plus le “niveau de chaos” augmente. Si vous faites le jeu “à la Dark Project”, vous aurez la meilleure fin. En butant tout ce qui bouge la fin devient horrible et puis quel challenge y a-t-il à faire ça? C’est bien mieux de jouer en mode discrétion, flipper parce que t’es pas loin d’être découvert, comme au bon vieux temps de Thief.
Le 15/01/2013 à 13h36
Le 15/01/2013 à 13h36
Le 15/01/2013 à 13h37
[…] la mission du « Boyle Estate » où il est demandé d’assassiner une personne déguisée au beau milieu d’un bal costumé.[…]La mission en elle même n’avait à la base rien de violent […]
" />
Probablement par manque de jeux vidéos, il m’avait semblé qu’un assassinat était un acte violent. Sérieusement, écrire une absurdité pareille ne peut que desservir la cause des jeux vidéos.
Le 15/01/2013 à 13h41
Bin moi je trouve que les jeux d’aujourd’hui rendent bien moins violent.
Quand je joue à Tetris j’ai envie de tout péter quand il me faut un bloc spécifique mais qu’il arrive toujours trop tard. des fois je tape violemment sur mon clavier ou ma souris. Je suis tellement frustré de perdre que ça m’énerve et je suis prés à exploser.
Alors qu’avec les jeux modernes aucun risque que ça arrive, ils sont trop facile et t’as pas trop à être énervé quand tu meurt mais que t’as une sauvegarde automatique 10 secondes plus tôt (dans le pire des cas) .
Vive les jeux violents modernes. A mort Tetris, pong et compagnie :)
Le 15/01/2013 à 13h41
Le 15/01/2013 à 13h42
moi je regrette l’impossibilité de tuer tout le monde, dans les jeux, comme dans certaines missions d’infiltrations…
comme dans assassin’s creed, on ne peut ni tuer les civils (meme les joueurs de luth qui pourtant sont très agaçants, ni les hérauts qui pourtant ne racontent que des conneries) et dans certaines missions on perd le succès car on a tué qqun d’autre que sa cible (peu importe qu’on soit en légitime défense ou pas).
bref, encore plus absurde, quand on fait une action “que la morale ou le créateur du jeu réprouve” et que le jeu, tel dieu, vient vous reprendre en vous envoyant des gardes qui passaient par là (comme par hasard) ou vous déconnecte arbitrairement de la partie.
enfin, un truc qui serait super, ca serait l’intégration de la crainte dans la réputation, qui ferait qu’un héros particulièrement bourrin et violent finisse par foutre la trouille par sa seule réputation aux ennemis face à lui. car pour l’instant, ca n’existe pas et malgré votre génocide depuis le début du jeu, vous avez en face de vous des ennemis toujours aussi arrogants/idiots/scripté à la con qui vous attaquent de la meme manière…
sinon, en un mot, un seul : comment se fait il qu’on emmerde autant les joueurs de jeux violents qui ne font AUCUNS morts réels dans la vie physique, alors qu’il y a un laisser faire total IRL dans toutes les violences à l’encontre des personnes, que ce soit à l’école ou dans la rue ( me souviens de darcos qui decouvrait il y a 4-5 ans que les chiottes des écoles étaient des endroits répugnants dont la seule équivalence serait les cellules de GAV ou les prisons françaises) ?
Le 15/01/2013 à 13h43
Le 15/01/2013 à 13h45
Le 15/01/2013 à 13h51
Le 15/01/2013 à 13h52
Le 15/01/2013 à 17h06
Le 15/01/2013 à 17h06
Le 15/01/2013 à 17h13
Le 15/01/2013 à 17h15
Il n’y a pas besoin des jeux vidéo ou du cinéma, l’humain est violent de nature, si on est devenus l’espèce dominante sur notre planète ce n’est pas parce que l’on est de gentils petit bisounours, mais bien parce que l’on a commencer a tuer tout ce qui pouvait nous menacer…
Le 15/01/2013 à 17h16
Le 15/01/2013 à 17h22
Le 15/01/2013 à 17h22
Le 15/01/2013 à 17h37
Le 15/01/2013 à 18h44
Les jeux vidéos rendent violent = troll, la preuve
^^
Le 15/01/2013 à 19h03
Le 15/01/2013 à 19h34
Le 15/01/2013 à 20h34
Le 15/01/2013 à 20h36
Le 15/01/2013 à 21h10
Le 15/01/2013 à 22h05
Ça me rappelle le jeune Allemand (il me semble) qui crie en jouant et finit par taper sur son clavier (une furie)" />
Le 16/01/2013 à 00h34