L’obsolescence programmée vue par une organisation de consommateurs
C'est bien Placé
Le 22 avril 2013 à 14h18
4 min
Droit
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Le Centre Européen de la Consommation (CEC) vient de publier une étude sur les pratiques dites d’obsolescence programmée, dont la finalité consiste pour rappel à prévoir à l’avance la durée de vie du bien, afin qu’il soit remplacé plus fréquemment par les consommateurs. L'organisation soutient au passage de manière très appuyée une proposition de loi déposée le mois dernier par le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé.
À partir notamment d’un mémoire réalisé par une étudiante de l’université Montpellier 1 ainsi que de différents articles et reportages déjà parus sur le Web, le CEC met en avant quatre types d’obsolescence programmée, à commencer par l’obsolescence technologique. Celle-ci se caractérise de quatre manières :
- L’obsolescence par défaut fonctionnel. Concrètement, les producteurs font ici en sorte que si une seule et unique pièce de l’appareil tombe en panne, l’appareil entier cesse de fonctionner. Cela concerne notamment les téléviseurs, les téléphones portables ou bien encore les ordinateurs.
- L’obsolescence par incompatibilité. Cette technique consiste à rendre inutile un produit tel que qu’un logiciel, dès lors que celui-ci ne devient plus compatible avec des versions ultérieures ou avec celles d’un concurrent.
- L’obsolescence indirecte. Sont ici visées les techniques visant à rendre obsolète un produit au travers des produits associés indispensables à son fonctionnement. Ce n’est pas l’appareil en lui même qui ne peut plus fonctionner ou qui est impossible à réparer, mais des accessoires tels qu’un chargeur ou une batterie (qui ne serait par exemple plus commercialisée).
- L’obsolescence par notification. Le CEC estime qu’il s’agit « d’une forme plutôt évoluée d’auto-péremption », consistant à programmer un produit afin qu’il demande à l’utilisateur de le réparer ou de le remplacer, en partie ou partiellement. Les imprimantes et leurs cartouches d’encre sont particulièrement touchées par ce type d’obsolescence selon l’organisation.
Vient ensuite l’obsolescence par péremption, qui concerne uniquement des produits alimentaires, puis l’obsolescence esthétique. Il s’agit ici d’une obsolescence subjective, dans la mesure où celle-ci joue sur la psychologie des consommateurs. « La particularité de cette forme d’obsolescence programmée est qu’elle intervient avant la mort du produit, avant sa panne. Le produit est jeté alors qu’il est encore fonctionnel » écrit le CEC.
Quatrième et dernière catégorie d’obsolescence programmée : l’obsolescence écologique. Celle-ci vise le remplacement de produits fonctionnant toujours par de nouveaux biens, jugés plus respectueux de l’environnement. C’est par exemple le cas lorsqu’on jette une ampoule à incandescence en état de marche pour lui substituer une ampoule basse consommation.
Le CEC pousse pour une meilleure information des consommateurs
Brandissant les conséquences néfastes de l’ensemble de ces pratiques sur l’environnement (surconsommation de ressources, pollution, etc.) mais aussi sur la société (exploitation de main d’œuvre bon marché), le CEC formule différentes recommandations. L’organisation insiste sur le fait qu’il « devient urgent que les consommateurs deviennent de véritables "consomm’acteurs" responsables et formés pour se retrouver dans la jungle des produits et de leurs caractéristiques ». Elle demande à ce que, pour chaque appareil acheté, le consommateur puisse connaître :
- La durée de vie de l’appareil (comme par exemple le nombre approximatif de cycles de charge, de lavages, de pages imprimées, de kilomètre parcourus, etc.).
- La « réparabilité » de l’appareil ainsi que la durée de disponibilité des pièces détachées et des accessoires.
- La « note environnementale » du produit, calculée à partir de différents indicateurs : CO2 émis lors des principales étapes du cycle de vie du produit, quantité de matières non renouvelables (or, argent et étain) dans la composition du produit, emploi de matériau recyclés...
- Comment recycler un ancien appareil, comme le font aujourd’hui certains sites Internet indiquant quels sont les points de collecte proche d'une adresse.
Cette étude du CEC n'arrive pas complètement par hasard. Le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé a en effet récemment déposé une proposition de loi qui punirait les pratiques d’obsolescence programmée de deux ans de prison et de 37 500 euros d’amende. L'organisation explique qu'elle s'associe aux propositions de l'élu et y fait plusieurs références. Pour rappel, le parlementaire souhaite également jouer sur les périodes de conformité afin de faire plier les constructeurs (pour en savoir plus, voir notre article).
L’obsolescence programmée vue par une organisation de consommateurs
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Le CEC pousse pour une meilleure information des consommateurs
Commentaires (119)
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Abonnez-vousLe 22/04/2013 à 14h49
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Le 22/04/2013 à 14h56
Le 22/04/2013 à 14h57
Je suis effaré par le nombre d’inpactiens qui croient vraiment à l’obsolescence programmée volontaire.
Vous croyez vraiment que les constructeurs s’emmerdent à faire en sorte que les appareils tombent en panne après X temps ? Mais c’est d’une débilité profonde.
C’est pourtant extêmement simple : le concepteur d’un produit doit faire des compromis entre plein de paramètres. La durée de vie est l’un d’entre eux : si on veut baisser le prix par exemple, on va prendre des pièces moins chères, et donc de moins bonne qualité.
Mais à aucun moment le concepteur ne va faire exprès de faire en sorte que son produit en panne ! C’est d’un logique tellement simple : ça nuirait à son image, ça amènerait des clients chez son concurrent qui, lui, n’a pas de produits qui tombent en panne volontairement…
Ce reportage immonde d’Arte a vraiment fait des dégâts.
Quant à “faire en sorte que si une pièce tombe en panne, l’appareil devient complètement inutilisable”, c’est d’une débilité profonde : un fabricant ne met pas des pièces inutiles dans ses produits, donc quand une pièce tombe en panne, forcément le produit fonctionne moins bien… Mais il est loin d’être complètement inutilisable !
Enfin, les gens qui se plaignent de la soi-disant obsolescence programmée n’ont en général même pas essayé de réparer leur bidule.
Enfin bon. Pour ceux qui croient au timer qui fait foirer l’appareil un mois après la fin de la garantie, expliquez-moi comment c’est possible sachant que la garantie commence à la date de la vente au client final, et non à la date de livraison au magasin ?
Le 22/04/2013 à 14h57
Le 22/04/2013 à 14h58
Le 22/04/2013 à 14h58
Le 22/04/2013 à 14h59
Le 22/04/2013 à 15h59
Le 22/04/2013 à 16h05
Le 22/04/2013 à 16h16
Non puis bon, si le CEC le classe pas le problème sans suite et évoque une loi c’est pas non plus pour le plaisir de faire causer hein " />
Le 22/04/2013 à 17h09
Au fait, un shareware, c’est de l’obsolescence programmée ?
Si je lance un produit 2x moins cher, mais qui dure 2x moins longtemps, c’est de l’obsolescence programmée ?
C’est encore un combat idéologique..
Le 22/04/2013 à 18h01
Un jour j’ai vu un four micro-onde tomber en panne, si si c’est vrai, il avait 20 ans au moins.
Le 22/04/2013 à 18h47
Le 22/04/2013 à 18h54
Le 22/04/2013 à 19h04
Le 22/04/2013 à 19h09
Le 22/04/2013 à 19h40
Sinon j’ai lu un article à propos de ce site qui recense les produits qui sont conçus pour durer plus longtemps que les autres puisque la garantie constructeur est longue, et ce dans tous les domaines (hi tech, électro ménager…).
Le 22/04/2013 à 20h17
Le 22/04/2013 à 20h34
Le 22/04/2013 à 20h36
Le 22/04/2013 à 20h39
Le 22/04/2013 à 22h45
Le 23/04/2013 à 04h48
Pour en revenir au cas des imprimantes Epson, sachez que le phénomène existe aussi avec les photocopieurs, enfin, toutes les imprimantes laser. Les cartouches de toner ont une puce et un compteur qui déclare la bouteille comme vide avant le vrai vide. Mais là, c’est aussi pour éviter d’abîmer l’appareil.
Le 22/04/2013 à 15h12
Le 22/04/2013 à 15h12
Le 22/04/2013 à 15h12
Le 22/04/2013 à 15h13
Le 22/04/2013 à 15h15
Le 22/04/2013 à 15h18
Le 22/04/2013 à 15h18
Le 22/04/2013 à 15h18
Le 22/04/2013 à 15h19
Le 22/04/2013 à 15h20
Le 22/04/2013 à 15h21
Le 22/04/2013 à 15h23
ouais ben je ne veux pas faire 3615 mylife mais niveau ampoule nouvelle génération laisse moi rire avec leur x milliers d’heures : moi j’en ai plein qui pètent au bout de quelques mois (donc bien loin d’un seul petit millier d’heures! déjà si j’atteins les 100h ce serait déjà bien) et à 30€ l’ampoule ça fait mal là où je pense, surtout quand je vois le prix des ampoules incandescentes qui duraient bien plus longtemps!
Le 22/04/2013 à 15h25
Le 22/04/2013 à 15h25
Le 22/04/2013 à 15h26
Le 22/04/2013 à 15h27
Le 22/04/2013 à 15h28
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Le 22/04/2013 à 15h29
Le 22/04/2013 à 15h31
Le 22/04/2013 à 15h32
Le 22/04/2013 à 15h33
Dire qu’il suffirait que la garantit légale passe à 3 ans… fringue comprise.
Le 22/04/2013 à 15h34
Le 22/04/2013 à 15h34
Le 22/04/2013 à 15h34
Le 22/04/2013 à 15h37
Le 22/04/2013 à 15h37
Pour Samsung c’est sûr c’était dans l’émission “Cash investigation” http://www.pluzz.fr/cash-investigation.html
Pour les bas nylon. (peut-être dans la même émission ou une autre, enfin on retrouve sur wikipédia un bout de l’histoire).. WikipediaLe bas nylon : mis sur le marché par DuPont dans les années 1940, il était si résistant que les ventes s’effondrèrent, faute de besoin de renouvellement. En modifiant la formulation (notamment en réduisant le dosage de certains additifs destinés à protéger le polymère des rayons UV), les bas se remirent à filer1, comme le dévoile le documentaire. Ce thème d’obsolescence industrielle est évoqué dans le film L’Homme au complet blanc.
Enfin bref, nous sommes tous stupides de croire que certains sont prêts à programmer la mort de leur produit pour forcer les gens à en racheter. C’est vrai… un peu comme la finance qui va se moraliser après les débordements qu’on a connus…. (débordements que même qu’ils ne l’ont pas fait exprès)
Le 22/04/2013 à 15h38
Le 22/04/2013 à 15h41
Le 22/04/2013 à 15h42
Le 22/04/2013 à 15h42
Le 22/04/2013 à 15h54
Histoire de nourrir le débat, voici un avis contradictoire vis à vis de l’obsolescence programmée :
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2011/03/08/1773-le-mythe-de-l-obsolescence-programmee
Le 22/04/2013 à 14h25
Même les moins doué ont réussit à changer leurs batteries sur iPod, Batteries que l’on trouvait facilement a 10-15€ pour une de bonne qualité.
J’ai du perso en changé presqu’une dizaine pour des potes, opération prenant environ 5 max " />
Le 22/04/2013 à 14h31
Intéressant ! on va dans le bon sens :)
Le 22/04/2013 à 14h32
Ouais mais si en 2013 tu cites pas Apple en exemple de l’obsolescence programmé, t’as raté ta vie d’association de consommateurs " />
Le 22/04/2013 à 14h34
Le 22/04/2013 à 14h36
Le VRAI problème c’est la subvention des portables !
Les consommateurs ne réparent pas leur téléphones et les fabricants ne cherchent pas à les rendre durables car avec la subvention, on peut en avoir un neuf “gratuitement” ou pour “pas cher”.
Quand les consommateurs vont réellement s’apercevoir que leur smartphone couûe de 400€ à 800€, ils vont arrêter d’en changer en permanence et essayerons de les faire durer.
Alors, l’importance d’un bon réseau de SAV, de pièces de rechange sera mise en avant. L’obsolescence esthétique disparaîtra car on ne pourra plus changer de portable comme de chemise. Et les appareils “anciens” étant encore en circulation, les éditeurs de logiciels continuerons à proposer des app pour ces modèles.
Bref, on peut résoudre une GROSSE partie des gâchis dans l’électronique rien qu’avec cette simple mesure.
Le 22/04/2013 à 14h36
La « réparabilité » de l’appareil ainsi que la durée de disponibilité des pièces détachées et des accessoires.
Il n’y a pas déjà une loi qui oblige les revendeur à fourger les pièces ?
Sinon, y’a plus simple pour les consommateurs, interdire purement et simplement l’obsolescence programmée, avec amende record en cas de fraude.
Bon les prix vont grimpé du coup, les chinois ne pourront plus fournir de la merde, mais ça serait un bon moyen de réouvrir des usines en France faisant de la qualité à prix identique aux chinois…
Le 22/04/2013 à 14h37
Le 22/04/2013 à 14h38
Le 22/04/2013 à 14h40
La maintenance par le consommateur est importante aussi, pour limiter les appareils qui partent à la benne parce qu’irréparables.
Et certaines erreurs de conception permettent aussi d’éviter la casse. Je pense à un blender, acheté par mes parents, sur lequel le crabot fixé sur l’arbre du moteur, qui entraîne le couteau rotatif dans le bol en verre, était purement et simplement en bakélite, et impossible à démonter…
Une fois pété à cause de l’usure de l’engin, impossible de le remplacer pour réparer l’engin… Pouvaient pas le faire en inox, les ânes qui ont conçu l’engin ?
Le 22/04/2013 à 14h40
Le 22/04/2013 à 14h41
puis l’obsolescence esthétique. Il s’agit ici d’une obsolescence subjective, dans la mesure où celle-ci joue sur la psychologie des consommateurs. « La particularité de cette forme d’obsolescence programmée est qu’elle intervient avant la mort du produit, avant sa panne. Le produit est jeté alors qu’il est encore fonctionnel » écrit le CEC.
Bah ouais, c’est de l’obsolescence “programmée” que je vais me lasser de l’esthétisme d’un produit. Autant je comprends qu’on appelle “obsolescence programmée” un produit dont la durée de vie est réduite volontairement (que ce soit par manque de fiabilité ou par incompatibilité), mais là faudrait pas pousser…
Le 22/04/2013 à 14h41
C’est bien d’avoir séparé l’obsolescence par péremption du reste.
Mais cette obsolescence peut encore être séparée en deux points.
Celle des produits alimentaire. Il s’agit dans ce cas d’obligatoire légale. Si un consommateur tombe malade, c’est l’industriel qui trinque. Sachant qu’il y a toujours un risque de décès. Exemple simple, une contamination au clostridium botulinum peut conduire à la morte du consommateur par l’intérmédiaire de la toxine botulique.
Et le deuxième point, ce sont les ‘faux’ produits périssables. Et cette fois, on peut encore parler des cartouches d’encre (ex : Jet d’encre HP) qui disposent d’une date de péremption.
Le 22/04/2013 à 14h41
Le 22/04/2013 à 14h41
Sinon, il faut réaliser que :
Il n’est donc pas surprenant que la réparation soit plus chère que la fabrication.
Enfin, la “réparabilité” ne doit pas être une fin en soi mais la “qualité sur l’ensemble du cycle de vie” plutot.
Imposer de pouvoir changer la batterie par exemple, ne doit pas faire en sorte qu’un appareil fabriqué de façon polluante et avec des composants de mauvaise qualité soit avantagé par rapport à un produit scellé mais avec des composants de qualité, fabriqué en limitant la pollution et recyclé par son fabricant.
Le 22/04/2013 à 14h42
La durée de vie de l’appareil (comme par exemple le nombre approximatif de cycles de charge, de lavages, de pages imprimées, de kilomètre parcourus, etc.).
La « réparabilité » de l’appareil ainsi que la durée de disponibilité des pièces détachées et des accessoires.
La « note environnementale » du produit, calculée à partir de différents indicateurs : CO2 émis lors des principales étapes du cycle de vie du produit, quantité de matières non renouvelables (or, argent et étain) dans la composition du produit, emploi de matériau recyclés…
Comment recycler un ancien appareil, comme le font aujourd’hui certains sites Internet indiquant quels sont les points de collecte proche d’une adresse.
Quand au recyclage au prix de récupération en non fonctionnel ou même fonctionnel c’est une grosse blague (90 € un S2 en très bon etat).
Après je trouve la démarche très bonne du point de vu du consommateur mais difficilement applicable par les industriels surtout pour la batterie qui peut tomber en panne de plein de façon possible (surtension, mauvaise chargeur, cycle chargement déchagement trop fréquent…). Aucun constructeur ne pourra fournir des garanties quand à ces cycles.
Je plusois fortement ;)
Le 22/04/2013 à 14h42
Le 22/04/2013 à 14h42
Mon tel (SGS) a 2 ans …
Pour le moment, je le garde.
Et si je dois le changer, je pense faire comme ma femme : un wiko.
Le rapport qualité/prix est largement suffisant pour mes besoins, pas besoin de SGS3 pour le sa péter.
Le 22/04/2013 à 14h43
Le 22/04/2013 à 14h44
Le 22/04/2013 à 14h45
Le 22/04/2013 à 14h46
Le 22/04/2013 à 14h47
Le 22/04/2013 à 14h48
Le 22/04/2013 à 14h48
Le 22/04/2013 à 15h00
Le 22/04/2013 à 15h00
Le 22/04/2013 à 15h00
Le 22/04/2013 à 15h01
Le 22/04/2013 à 15h02
Le 22/04/2013 à 15h03
Le 22/04/2013 à 15h04
Le 22/04/2013 à 15h04
Je suis assez pour une note de capacité à réparer. iFixit fait ça, c’est assez intéressant. Après, je trouve que leur note n’est pas détaillé et me semble donner autant d’importance dans la facilité à remplacer une batterie que de changer la caméra frontale.
Le 22/04/2013 à 15h04
Le 22/04/2013 à 15h04
Le 22/04/2013 à 15h04
Ils ont oublié une catégorie d’obsolescence programmée:
Celle inhérente à la psychologie et à l’environnement social sur le consommateur.
Cette catégorie se manifeste surtout au niveau des smartphones:
Achat du dernier modèle pour rester à la mode notamment, ou pour avoir la même chose que son entourage.
Cette catégorie est plutôt quelque chose d’induit toutefois.
Le 22/04/2013 à 15h05
[quote:4553031:lordnapalm]
Alors pourquoi, par exemple, les machines à laver ou les frigidaires de grand mère tenaient 12 ans et maintenant moins?
C’est étonnant. L’électronique a fait de gros progrès et on peut savoir précisément la durée de vie de nombreux composants (en moyenne bien sur, ils peuvent toujours lâcher avant ou après).
Prends du Miele et tu verras ça va tenir 20 ans, prends une machine à 200€ et tu es sur qu’elle ne durera pas aussi longtemps……
A l’époque des appareils de grand mère il y avait pas vraiment de produits si peu cher " />
Le 22/04/2013 à 15h08
Le 22/04/2013 à 15h08
Le 22/04/2013 à 15h09
Le 22/04/2013 à 15h10
Le 23/04/2013 à 06h53
Si il faut ouvrir des centres de collecte, je veux bien collecter les appareils :)
Comme ça tout le monde y gagne. Je n’arrête pas de réparer des trucs, pour des pannes toutes bêtes comme les LEDs de l’afficheur LCD des lave linge Hoover, deux LEDs branchées en série avec une résistance un peu faible. L’afficheur commence par clignoter (surchauffe des LEDs), et au final une des deux LEDs grille. Réparation toute simple, virer les deux LEDs et les remplacer par une LED blanche SMD avec une résistance supplémentaire bien calculée. Coût de la LED + résistance : moins de 1€ et la panne ne revient plus, un réparateur change l’afficheur complet pour environ 60€, et la panne finit par revenir.
Des exemples comme celui-ci y’en a plein. Souvent pour les pièces détachées je suis obligé de passer par l’Allemagne, l’Angleterre ou la Chine, car aucun revendeur français n’a autant de choix et des prix attractifs concernant les pièces détachées. Ebay notamment est une mine d’or pour les composants “obsolètes”
Même topo pour les lampes fluocompactes, il suffit d’en récupérer une dizaine dans la benne, et on arrive à en refaire 3 ou 4 qui fonctionnent. Vu le prix de ces lampes en magasin, c’est vite rentabilisé.
Bref des exemples comme cela il y en a plein, encore faut-il que les gens changent de mentalité.
Le 23/04/2013 à 07h13
Le 23/04/2013 à 07h14
Le 23/04/2013 à 08h09
Une chose en revanche qui n’est que trop rarement évoquée lorsque l’on parle d’obsolescence programmée, est le fait que, selon moi, cette pratique n’est qu’une dérive d’un facteur original imputable aux clients eux-mêmes : leur niveau d’exigence.
On veut une machine qui travaille plus vite, qui est plus belle, plus écologique, mais dans le même temps également moins chère.
Il est évident qu’à la conception d’un produit le fabricant doit jongler entre ces paramètres. Mais je pense qu’en de nombreux cas, il en abuse pour pousser à la consommation, notamment en rendant les réparations très difficiles ou coûteuses. ET petit à petit, le client est “formatté” dans ce sens !
Je le vois en après-vente, des réparations comme citées plus haut dans l’exemple des LED d’afficheur de lave-linges sont très difficiles à faire accepter aux clients : ils ne font plus confiance aux réparateurs (car doucement “éduqués” dans ce sens) et n’acceptent pas de “bricolage” : ils préfèreront un remplacement d’afficheur complet, qui malheureusement sera moins durable. En cas de réparations type “bricolage”, s’il y a le moindre problème ultérieur sur l’appareil, même autre que le problème initial, ils taperont comme des sourds sur le réparateur et exigeront tout et n’importe quoi. D’où le remplacement de pièce d’origine, moins durable et plus cher, mais mieux accepté par la clientèle.
En informatique, je récupère tout de même quelque clients sur les réparations de fiche alim sur pc portable, le remplacement de cm étant trop onéreux… Gagnant-gagnant entre les clients et moi.
Le 23/04/2013 à 08h30
Le 23/04/2013 à 08h54
ca veut dire des os open source (100% et pas 99.99% car les 0.01% pourrait servir à ‘provoquer’ l’obsolescence), et ouvrir les firmwares radio pour que les modulations radio provoquent le moins possible l’obsolescence.
Le 23/04/2013 à 09h11
Le 23/04/2013 à 09h29
Le 23/04/2013 à 09h42
Le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé a en effet récemment déposé une proposition de loi qui punirait les pratiques d’obsolescence programmée de deux ans de prison et de 37 500 euros d’amende.
J’ai un doute sur l’effet dissuasif… Il manque pas deux zéros derrière ? " />
Le 23/04/2013 à 11h36
Tiens :
L’obsolescence par incompatibilité. Cette technique consiste à rendre inutile un produit tel que qu’un logiciel, dès lors que celui-ci ne devient plus compatible avec des versions ultérieures ou avec celles d’un concurrent.
Mon éternel sujet de râlerie contre Apple qui fait tout pour m’imposer de changer mon iPhone 3G a enfin un nom !
J’étais un Mr. Jourdain et je ne le savais même pas.
Le 23/04/2013 à 14h01
Le 23/04/2013 à 16h00
Quatrième et dernière catégorie d’obsolescence programmée : l’obsolescence écologique. Celle-ci vise le remplacement de produits fonctionnant toujours par de nouveaux biens, jugés plus respectueux de l’environnement. C’est par exemple le cas lorsqu’on jette une ampoule à incandescence en état de marche pour lui substituer une ampoule basse consommation.
On peut penser aussi aux processeurs pour ce qui est du domaine informatique et dans une moindre mesure aux cartes graphiques.
Le 23/04/2013 à 20h12
Le 24/04/2013 à 08h35
Le 24/04/2013 à 08h49