Un député interpelle le gouvernement sur la dépendance numérique

Cyber-addiction

Un député interpelle le gouvernement sur la dépendance numérique

Un député interpelle le gouvernement sur la dépendance numérique

Le député François Loncle s’inquiète de l’utilisation obsessionnelle d’Internet par certains utilisateurs du réseau. Jeux vidéos, paris en ligne, réseaux sociaux... Toutes les éventuelles addictions à ces nouveaux services mériteraient de faire l’objet d’une attention particulière du gouvernement selon l’élu.

ordinateur

 

François Loncle est le député socialiste de l’Eure. L’élu a adressé aujourd’hui une question écrite (repérée notamment par @AlexArchambault) à la ministre de la santé, Marisol Touraine, pour lui parler de dépendance numérique. « La cyberaddiction est un trouble psychologique qui contraint un individu à utiliser un ordinateur et à se connecter à internet de manière obsessionnelle, au point que cela affecte sa vie personnelle. Cette pratique compulsive se traduit notamment par des achats et des paris en ligne excessifs, une assuétude à des jeux vidéo, un engouement pour les réseaux sociaux » explique ainsi François Loncle.

L'exécutif invité à faire le point 

Problème : de tels comportements pourraient s’avérer mauvais pour la santé, s’inquiète le parlementaire. « Observée pour la première fois en 1996 par une psychologue américaine, la dépendance numérique aurait un impact nocif sur la santé de l'usager (insomnie, migraine, mal de dos...), sur son environnement familial et amical, sur ses performances scolaires ou professionnelles » s’alarme François Loncle. L’élu invite ainsi Marisol Touraine à lui expliquer « si la dépendance numérique constitue une pathologie spécifique », mais aussi « si des études ont été entreprises à ce sujet et quels en sont les résultats éventuels ». En clair, le député souhaite obtenir une synthèse des travaux en la matière.

 

Aussi, la ministre de la Santé est conviée à présenter à François Loncle les mesures de prévention qui pourraient avoir d’ores et déjà été « prises ou envisagées, en particulier à l'égard des adolescents qui sont des utilisateurs intensifs d'internet ». L'élu veut également connaître « les traitements qui sont préconisés en cas de trouble avéré ».

 

assemblée nationale

Un sujet évoqué en février 2013 devant les parlementaires 

Même si la question peut sembler peu abordée en France, les députés s’y sont pourtant bien intéressés il y a peu. L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques organisait en effet en février dernier une audition intitulée « Prémunir la société contre le risque de la dépendance numérique » (voir le compte rendu). Marc Valleur, médecin-chef à l'hôpital Marmottan était ainsi intervenu pour faire valoir que l’addiction aux jeux en réseaux sur Internet était une pathologie dont il jugeait la prévalence « infime ». L’intéressé s’expliquait : « Si nous accueillons moins d’une cinquantaine de jeunes joueurs en réseau par an, nous recevons tous les jours des appels téléphoniques de parents affolés. Une inquiétude parentale considérable s’exprime donc pour une réalité clinique qui existe, certes, mais qui est, numériquement, extrêmement faible ».

 

Le médecin voyait cependant un point noir : celui de l’addiction sexuelle croissante du fait des nouvelles technologies. « Ce que nous voyons se développer depuis deux ou trois ans et que nous essayons de freiner car nous n’avons pas le personnel nécessaire pour y répondre, c’est le problème des personnes qui demandent de l’aide pour arrêter de fréquenter des sites pornographiques ou de rencontres rapides » faisait-il valoir auprès des parlementaires. Marc Valleur disait ainsi s’inquiéter de « cette addiction masturbatoire assistée par ordinateur ».

 

L’intéressé en appelait en conclusion à une éducation des adolescents aux nouveaux médias et au décryptage des images. « D’énormes progrès doivent être faits dans les familles et au sein de l’Éducation nationale pour enseigner aux jeunes gens les dangers, les risques et la bonne utilisation de l’Internet. Car un même objet, le jeu en réseau, peut être utilisé soit de manière enrichissante, soit de manière abrutissante, pour faire le vide et rendre son cerveau "disponible pour la publicité"... » affirmait-il.

 

D’autre part, Marc Valleur préconisait un « développement de la qualité des jeux » afin de prévenir l’addiction aux jeux en réseau. Tout en insistant sur la responsabilité des éditeurs, le médecin s’expliquait : « Plus ils seront intéressants et complexes, plus il faudra, pour jouer, utiliser son imagination et sa pensée, moins ils seront addictifs, car on devient en général "addict" à des conduites répétitives ».

Commentaires (53)


De quoi j’me mêle <img data-src=" />


Du grand n’importe quoi. Les gens devraient être libre d’avoir le choix de ce qu’ils peuvent faire sans que forcément ce soit toujours lier a la dépendance. Je trouve grave la dépendance au jardinage qui oblige les gens a acheter toujours plus de matériels chaque année.




« La cyberaddiction est un trouble psychologique qui contraint un individu à utiliser un ordinateur et à se connecter à internet de manière obsessionnelle, au point que cela affecte sa vie personnelle. Cette pratique compulsive se traduit notamment par des achats et des paris en ligne excessifs, une assuétude à des jeux vidéo, un engouement pour les réseaux sociaux » explique ainsi François Loncle.





Donc si on ne fait aucun paris en ligne, qu’on joue peu au JV, et qu’on utilise aucun réseau social, on ne peux pas être “cyber dépendant” ? :x








Durandal a écrit :



Du grand n’importe quoi. Les gens devraient être libre d’avoir le choix de ce qu’ils peuvent faire sans que forcément ce soit toujours lier a la dépendance. Je trouve grave la dépendance au jardinage qui oblige les gens a acheter toujours plus de matériels chaque année.





Sauf que pour certains c’est une vraie maladie. C’est pas parce que toi tu gardes le contrôle que certains n’ont pas besoin d’aide.









eliumnick a écrit :



Donc si on ne fait aucun paris en ligne, qu’on joue peu au JV, et qu’on utilise aucun réseau social, on ne peux pas être “cyber dépendant” ? :x





Tu as raté le “notamment” qui souligne que se sont les symptômes les plus “notables” de la cyberaddiction.



Il y a des gens qui sont très addict et il faut faire quelque chose. Ce n’est pas parce qu’ils se penchent sur se genre de problème qu’ils vont déconnecter tout le monde d’internet. Soyez en rassuré :)








Khalev a écrit :



Sauf que pour certains c’est une vraie maladie. C’est pas parce que toi tu gardes le contrôle que certains n’ont pas besoin d’aide.





Tout comme la politique









Danytime a écrit :



Il y a des gens qui sont très addict et il faut faire quelque chose. Ce n’est pas parce qu’ils se penchent sur se genre de problème qu’ils vont déconnecter tout le monde d’internet. Soyez en rassuré :)





tut tut tut. On sait parfaitement comment ça marche :

ça commence par un lol ou un j’aime et direct après on est addict et ça finit entouré de lolcats <img data-src=" /> (pareil que les autres d’ailleurs : ça commence par la clope et tout de suite DROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOGUE !)









Khalev a écrit :



Tu as raté le “notamment” qui souligne que se sont les symptômes les plus “notables” de la cyberaddiction.







Bah ouais mais quand même, perso je pense objectivement que ça me gênerait de pas avoir le netn voir peut être même que je serais classé en tant que cyber dépendant, et pourtant je fais pratiquement rien des comportements décrits.



Sujet hautement prioritaire, encore un catho qui veut se faire mousser le cierge <img data-src=" />


Il est urgent de créer une commission qui étudiera ces addictions. Pour le budget je suggère une nouvelle taxe sur les objets numérique (basée sur le nombre de pixels par exemple).



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La dépendance à un produit, quel-qu’il soit, est un problème… pas la peine de tergiversé sur un de ses produits <img data-src=" />


Il ferait mieux de s’inquieter de tout ces fans des conneries télévisuelles genre “big brother” et autres anneries qui valorisent socialement des bandes d’idiots…



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J’aimerai bien regarder la TV mais avec toute la merde télévisuelle …

Je préfère donc rester sur internet.





WereWindle a écrit :



tut tut tut. On sait parfaitement comment ça marche :

ça commence par un lol ou un j’aime et direct après on est addict et ça finit entouré de lolcats <img data-src=" /> (pareil que les autres d’ailleurs : ça commence par la clope et tout de suite DROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOGUE !)



Ah, voilà un addict de JdG. Vite, on le fout dans une cure de désintox’ !



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eliumnick a écrit :



Bah ouais mais quand même, perso je pense objectivement que ça me gênerait de pas avoir le netn voir peut être même que je serais classé en tant que cyber dépendant, et pourtant je fais pratiquement rien des comportements décrits.





J’ai pas compris là. Soit il manque (au moins) un mot, soit je suis très fatigué.



J’ai l’impression que tu dis le contraire de ton premier message (1er message = si je fais pas ça je suis pas cyberdépendant; 2eme message : je serais considéré cyberdépendant même si je fais pas ça).









gab69110 a écrit :



Il est urgent de créer une commission qui étudiera ces addictions. Pour le budget je suggère une nouvelle taxe sur les objets numérique (basée sur le nombre de pixels par exemple).



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Retour aux écran 80 caractères/5lignes.



Rien de mieux pour apprendre à bien programmer. Puis ça découragera les gens de coder en Java.



Il lui est arrivé quoi au Perroquet de droite ??? <img data-src=" />








Khalev a écrit :



Retour aux écran 80 caractères/5lignes.



Rien de mieux pour apprendre à bien programmer. Puis ça découragera les gens de coder en Java.





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L’alcool et le tabac sont toujours en vente libre Monsieur le député. Sauf que cette drogue là ne rapporte rien.








Khalev a écrit :



Retour aux écran 80 caractères/5lignes.



Rien de mieux pour apprendre à bien programmer. Puis ça découragera les gens de coder en Java.





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









honnyvore a écrit :



Il lui est arrivé quoi au Perroquet de droite ??? <img data-src=" />





Justement, il a testé de coder en java sur un écran 80x5.









CryoGen a écrit :



La dépendance à un produit, quel-qu’il soit, est un problème… pas la peine de tergiversé sur un de ses produits <img data-src=" />







En tout cas tu n’es pas dépendant au Bescherelle. <img data-src=" />









NiCr a écrit :



En tout cas tu n’es pas dépendant au Bescherelle. <img data-src=" />







Non effectivement. C’est vrai que c’est la mode des grammar-nazi <img data-src=" /> m’enfin pour une phote (paf dans les dents) on va pas en mourir <img data-src=" />



Le truc où je tique c’est le “quel-qu’il” qui m’a été conseillé par Firefox…





c’est le problème des personnes qui demandent de l’aide pour arrêter de fréquenter des sites pornographiques ou de rencontres rapides



Bah ! Les dépendances ne manquesnt pas !





  • l’alccool : en vente libre et on en trouve partout ;



  • le tabac : pareil ;



  • le jeu : pareil, il y a même la pub à la télé avec la bénédiction des pouvoirs publics ;



  • la drogue : illicite mais on en trouve partout : que fait la police ? <img data-src=" />



  • le jeu vidéo : que font les parents ?



  • l’achat compulsif : un milliard de pubs pour que nous consommions le plus possible, économie et société basées sur le consumérisme, promotion du “paraître” avant que d’“être” ;



  • le sexe : la misère sexuelle existe, l’érotomanie a toujours existé.



    Tout se soigne, avec ou sans aide.



    T’as pas de pognon ? Compte sur toi-même, et sur les assoces.



    T’en as, casque et alimente la chaîne psy/médocs/thérapies.



    La faute à Internet ? Mon cul, oui ! <img data-src=" />








paradise a écrit :



Tout se soigne, avec ou sans aide.



T’as pas de pognon ? Compte sur toi-même, et sur les assoces.







Justement, le but du député c’est que ça soit reconnu et donc pris en charge par la Sécu <img data-src=" />









Khalev a écrit :



Retour aux écran 80 caractères/5lignes.



Rien de mieux pour apprendre à bien programmer. Puis ça découragera les gens de coder en Java.







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honnyvore a écrit :



Il lui est arrivé quoi au Perroquet de droite ??? <img data-src=" />







Bah il est cyberdépendant. Tu vois les dégâts que ça fait <img data-src=" />










paradise a écrit :





  • la drogue : illicite mais on en trouve partout : que fait la police ? <img data-src=" />





    Bah… qu’est-ce que tu crois qu’ils vont faire, les dealers et autres trafiquants, si on leur sucre leur business (que ce soit par la légalisation ou la répression) ? Pointer au pôle-emploi ? Tant qu’ils dealent, ils ont du frics et ils font pas chier, tout le monde est content <img data-src=" />



Selon toute observation, ils ne savent toujours pas d’où peut venir la liberté de pensée et les possibilités d’opinion hors assujettissement par l’autorité mais assurément il en cherche la/les sources et ce n’est pas pour les favoriser.



<img data-src=" />


Pour un politique de ce calibre, il est plus facile de se faire remarquer avec des questions de cette nature dont tout le monde se fout que d’imaginer des solutions au chômage des jeunes et des seniors, à la crise du logement, aux problèmes des sans abris, aux bavures médicales et pharmaceutiques, à la fraude fiscale, à la corruption, etc… etc…



Mort aux c<img data-src=" />








paradise a écrit :



bla bla bla



La faute à Internet ? Mon cul, oui ! <img data-src=" />





Et donc? Parce que d’autres dépendances existent (et sont prises en compte : centre de désintox & co) on ne fait rien pour les nouvelles (dont celles apparus avec Internet dont il est question ici)?



a quand une étude sur la porno-dépendance ? vu qu’ils aiment faire des études sur n’importe quoi… <img data-src=" />




c’est le problème des personnes qui demandent de l’aide pour arrêter de fréquenter des sites pornographiques



Je pense que ça s’invente pas.


Je connais des gens qui lisent beaucoup, ils doivent être dépendants.








Anna Lefeuk a écrit :



Sujet hautement prioritaire, encore un catho qui veut se faire mousser le cierge <img data-src=" />





au nom du père, du vice et du sein esprit, amen

je j’irais a la confesse dimanche…ou pas







Winderly a écrit :



Je pense que ça s’invente pas.









Durandal a écrit :



Je connais des gens qui lisent beaucoup, ils doivent être dépendants.





oui et ça porte un nom clinique : l’intellect <img data-src=" />









Durandal a écrit :



Je connais des gens qui lisent beaucoup, ils doivent être dépendants.





Je pense que tout ce qui tourne à l’excès devrait être considéré comme une drogue (excès d’eau compris).

L’autre jour sur RTL il y avait des coureurs (marathoniens peut être je sais plus) qui décrivaient leur dépendance à l’effort physique.









Winderly a écrit :



Je pense que tout ce qui tourne à l’excès devrait être considéré comme une drogue (excès d’eau compris).

L’autre jour sur RTL il y avait des coureurs (marathoniens peut être je sais plus) qui décrivaient leur dépendance à l’effort physique.





C’est connu, les endorphines (je crois) secrétées par le cerveau lors des efforts, on en parlait depuis les débuts du jogging.

Il y a bien dépendance.



La sur-activité intellectuelle aussi peut mener à une dépendance, difficile quelques fois de définir à quel moment on peut parler de dépendance, nous dépendons de nos pulsions etc… Où commence l’excès ?









Khalev a écrit :



Et donc? Parce que d’autres dépendances existent (et sont prises en compte : centre de désintox & co) on ne fait rien pour les nouvelles (dont celles apparus avec Internet dont il est question ici)?





Non, moi je pense que l’Internet n’y est pour rien, ou par pour grand chose, je faisais un peu de provo OK, lassé qu’on s’en prenne sans cesse à l’Internet, alors que celui-ci est surtout récupéré à des fins commerciales, et pour le jeu en ligne par exemple.



edit : Il y a des gens qui sont dépendants malgré tout des réseaux sociaux, des discussions, c’est vrai.









paradise a écrit :



C’est connu, les endorphines (je crois) secrétées par le cerveau lors des efforts, on en parlait depuis les débuts du jogging.

Il y a bien dépendance.



La sur-activité intellectuelle aussi peut mener à une dépendance, difficile quelques fois de définir à quel moment on peut parler de dépendance, nous dépendons de nos pulsions etc… Où commence l’excès ?





c’est bien ça, c’est une sorte de morphine naturelle <img data-src=" />









Anna Lefeuk a écrit :



Sujet hautement prioritaire, encore un catho qui veut se faire mousser le cierge <img data-src=" />







effectivement un catho pro mariage gay



<img data-src=" />



<img data-src=" /> sérieusement quand on n’est pas capable de donner du boulot au jeune et au vieux (parait qu’on sera grabataire plus longtemps <img data-src=" />),qu’on coupe tous les sites de téléchargement illégal et légiférer sur sur la dépendance numérique.



c’est normal que ça tourne a l’émeute <img data-src=" />



Bah pendant qu’ils sont sur Internet, ils font pas d’autres conneries, non ?



Imaginez plus d’Internet d’un coup, les gens dans la rue, les librairies dévalisées, des vélos partout… <img data-src=" />


Vive les Ti.



Mais que font les parents ?

Ah oui, ils téléphonent.











refuznik a écrit :



Vive les Ti.



Mais que font les parents ?

Ah oui, ils téléphonent twittent.





<img data-src=" /> <img data-src=" />





« La cyberaddiction est un trouble psychologique qui contraint un individu à utiliser un ordinateur et à se connecter à internet de manière obsessionnelle, au point que cela affecte sa vie personnelle. Cette pratique compulsive se traduit notamment par des achats et des paris en ligne excessifs, une assuétude à des jeux vidéo, un engouement pour les réseaux sociaux » explique ainsi François Loncle.



Celle-là faudrait l’encadrer !

Pour ce qui est de l’assuétude à des jeux vidéo, en voila encore un qui a mal digérer la lecture d’une revue de psycho genre “testez-vous vous-même” chez son coiffeur. A moins qu’il ne soit victime d’un gourou de la psychiatrie soviético-béhavioriste qui voit des addictions partout et fait du moindre symptôme une pathologie.

Si les compulsion de jeux et d’achat sont, elles bien des réalités alors la FDN et le PMU sont des dealers et les soldes font bien plus de ravages dans les comptes en banque que les achats en lignes.


C’est pas faux dans l’ensemble, la preuve, le nombre d’abonnés PCi et lecteurs ne cesse de croître… :



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Tous dépendants j’vous dit !


Mais à force de vouloir ne pas être dépendant est-ce qu’on ne devient pas dépendant à la non-dépendance ? <img data-src=" />

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Fantassin a écrit :



Bah pendant qu’ils sont sur Internet, ils font pas d’autres conneries, non ?



Imaginez plus d’Internet d’un coup, les gens dans la rue, les librairies dévalisées, des vélos partout… <img data-src=" />









Internet c’est donc aussi utile que les catains..cqfd









Anna Lefeuk a écrit :



Internet c’est donc aussi utile que les catains..cqfd







Pourtant c’est un plus pour tous les religieux, mais ça ne leur plaît pas davantage.



Je crois que “la vie mormone” leur monte à la tête <img data-src=" />









Khalev a écrit :



Sauf que pour certains c’est une vraie maladie. C’est pas parce que toi tu gardes le contrôle que certains n’ont pas besoin d’aide.







L’hôpital Marmottan est un centre d’addictologie, qui traite notamment des personnes dépendantes à l’héroïne.

Pour info, arrêter l’héroïne c’est un peu comme si tu chopais la grippe puissance 10. Tu as des douleurs au point de faire une crise cardiaque. C’est le sort endoloris dans Harry Potter.

A ce niveau là, on est pas dans la dépendance psychologique, ce n’est pas une question de volonté. C’est physique. Tu ne peux pas, car ton corps ne te le permet pas, ne le supporte pas.



Alors, si un médecin de Marmottan dit que c’est “infime” (je pense, à la fois au niveau de la fréquence, et au niveau de l’intensité), ça veut dire que par rapport à d’autres addiction, on est dans le marginal, dans l’exceptionnel. 50 par an, à Paris, c’est rien du tout. C’est un peu comme si on traitait l’addiction de se regarder dans le miroir. Il faudrait VRAIMENT que ça pénalise la personne au point de plus pouvoir manger, chier.



De plus, se séparer d’un jeu ou d’internet, physiquement c’est possible. Il n’y a pas de mécanisme connu qui lierait le nombre de page que tu consulte (ou que tu ne consulte pas) avec ton rythme cardiaque, ta transpiration, etc. C’est donc entièrement une question de volonté. (sachant que vouloir arrêter &lt;&gt; volonté, et je ne dis pas qu’un manque de volonté est une faiblesse, ou que c’est de sa faute s’il n’a pas de volonté)



Bref tout ça pour dire, qu’on est plus dans l’addiction du type “dépendance à une activité”, voir un TOC. C’est assez généraliste mine de rien. On peut être addict à internet, comme à lire des bouquins, ou à travailler. Reste à jauger à partir de quand ça devient mauvais. Et si on peut s’en passer facilement.



Bref, pas besoin de faire une loi pour ça. Il y a déjà les structures adaptées.



Il y en a qui mériteraient de s’occuper de leurs affaires moisies au lieu de nous casser les glawys…








Anna Lefeuk a écrit :



Sujet hautement prioritaire, encore un catho qui veut se faire mousser le cierge <img data-src=" />







Pas mal celle la ;) Je m’en vais la partager sur FB (quoi ! je suis drogué ?, @OmYfUCKIngOd)









lol51 a écrit :



L’hôpital Marmottan est un centre d’addictologie, qui traite notamment des personnes dépendantes à l’héroïne.

Pour info, arrêter l’héroïne c’est un peu comme si tu chopais la grippe puissance 10. Tu as des douleurs au point de faire une crise cardiaque. C’est le sort endoloris dans Harry Potter.

A ce niveau là, on est pas dans la dépendance psychologique, ce n’est pas une question de volonté. C’est physique. Tu ne peux pas, car ton corps ne te le permet pas, ne le supporte pas.



Alors, si un médecin de Marmottan dit que c’est “infime” (je pense, à la fois au niveau de la fréquence, et au niveau de l’intensité), ça veut dire que par rapport à d’autres addiction, on est dans le marginal, dans l’exceptionnel. 50 par an, à Paris, c’est rien du tout. C’est un peu comme si on traitait l’addiction de se regarder dans le miroir. Il faudrait VRAIMENT que ça pénalise la personne au point de plus pouvoir manger, chier.



De plus, se séparer d’un jeu ou d’internet, physiquement c’est possible. Il n’y a pas de mécanisme connu qui lierait le nombre de page que tu consulte (ou que tu ne consulte pas) avec ton rythme cardiaque, ta transpiration, etc. C’est donc entièrement une question de volonté. (sachant que vouloir arrêter &lt;&gt; volonté, et je ne dis pas qu’un manque de volonté est une faiblesse, ou que c’est de sa faute s’il n’a pas de volonté)



Bref tout ça pour dire, qu’on est plus dans l’addiction du type “dépendance à une activité”, voir un TOC. C’est assez généraliste mine de rien. On peut être addict à internet, comme à lire des bouquins, ou à travailler. Reste à jauger à partir de quand ça devient mauvais. Et si on peut s’en passer facilement.



Bref, pas besoin de faire une loi pour ça. Il y a déjà les structures adaptées.





+1



La plupart du temps, l’addiction au jeu vidéo est plus un symptome ou à la rigueur un catalyseur d’un problème psychologique de la personne addictive. Quelqu’un ne va pas laisser tomber son boulot, son/sa conjoint/e, ses enfants pour passer sa vie sur WoW s’il n’y a pas un problème IRL. C’est souvent une dépression et l’univers virtuel en question devient un refuge. Ce n’est pas le jeu vidéo qui sort la personne de sa “vraie vie”, c’est sa “vraie vie” qui le pousse à se réfugier dans un jeu vidéo. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas un problème pour la personne et son entourage, mais ça veut dire que soigner l’addiction sans s’occuper de la dépression qui va avec, il y a peu de chance que ça marche. Alors que “soigner” la dépression directement, ça résout le tout. On voit bien où est le problème et il n’est pas vraiment le fait d’un addiction au sens propre du terme.



Pour les adolescents, vu ce qu’ils traversent psychologiquement sur le chemin du “devenir un adulte”, beaucoup vivent une sorte de dépression structurelle et c’est peut-être un moment délicat pour certains vis-à-vis de ce phénomène.



Bah, difficile d’être en désaccord avec le discours Captain Obvious, qui se contente d’enfoncer des portes ouvertes : “les accros du net passent beacuoup de temps sur leur ordi”, “l’usage excessif nuit à la santé et la socialisation”, “les parents sont inquiets”, etc.

Sa méthode de résolution du problème est exemplairement neutre : “il faudrait faire des progrès”.



C’est toujours bien d’en parler et au moins, il ne sort pas d’âneries mais remuer le vent n’a jamais aidé personne. Après, c’est peut être la procédure standard en politique : bavasser des mois en débat stériles avant de bouger un peu, je sais pas trop.



Je note en tout cas le point “addiction masturbatoire assistée par ordinateur ” qui ne doit pas être très loin de la réalité, pour une fois que le sonneur d’alarme ne se concentre pas exclusivement sur la facilité de “la violence des jeux vidéos”.



Par contre le mec pert totalement sa crédibilité en préconisant un « développement de la qualité des jeux ». Encore une fois, merci captain Obvious, mais je vois pas bien comment dire aux éditeurs d’oublier un busines model de jeux faciles à produire et qui rapportent beaucoup au profit de produits plus aboutis, durs à créer, chers à produire, long à développer pour n’intéresser qu’une fraction d’acheteurs.

Ca part d’une bonne intention mais c’est utopique.


Et qu’est ce que tu penses de s’intéresser a l’addiction liée a la belote ou monopoly?


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