Quand la 4G s’achemine vers un record de vitesse de déploiement
Merci la concurrence
Le 14 septembre 2013 à 07h42
9 min
Société numérique
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Les opérateurs de téléphonie mobile, et en particulier Orange, ne le cessent de le répéter : la 4G se déploie à une vitesse jamais vue en France. S'agit-il de simples propos marketing pour attirer les clients et ouvrir plus amplement leur portefeuille, ou les dirigeants de ces opérateurs disent-ils vrai ?
Rappel historique sur les déploiements de la 2G et de la 3G
Couvrir un grand territoire d'un réseau mobile est moins long et coûteux que d'en faire de même pour le fixe, mais pour un pays comme la France cela nécessite malgré tout plusieurs années, de nombreuses négociations, des travaux, et des milliards d'euros. Avant d'aborder le cas de la 4G, revenons un peu sur la 2G (GSM) et la 3G (UMTS).
Concernant le réseau voix et SMS classique, encore utilisé aujourd'hui, les premières autorisations ont été attribuées à France Télécom et SFR le 25 mars 1991 (Bouygues attendra le 8 décembre 1994), ceci pour la France métropolitaine. La fameuse bande 900 MHz, aujourd'hui réutilisée pour la 3G, pouvait ainsi être exploitée. La bande 1800 MHz, qui sera exploitée par Bouygues pour la 4G dans quelques semaines, fut pour sa part délivrée quelques années plus tard.
Tant que nous sommes dans l'histoire du secteur, précisons aussi qu'auparavant, le 16 décembre 1987 précisément, SFR fut la première société privée à obtenir l'autorisation d'exploiter un service de radiotéléphonie publique analogique en concurrence de Radiocom 2000, réseau lancé à l'époque par les P&T. La société d'État se scindera d'ailleurs très peu de temps après en France Télécom et La Poste notamment.
Mais revenons au GSM. Au début des années 1990, si les autorisations existaient, le réseau était évidemment peu développé. Les appareils et plus encore les forfaits étaient de toute façon hors de prix et seuls les professionnels étaient intéressés par de tels services. Selon ce rapport portant sur la téléphonie mobile, la facture moyenne par abonné en France était proche de l'équivalent de 80 euros par mois au début des années 1990, l'Allemagne dépassant même les 100 euros. Ceci pour des temps d'appels misérables.
Du côté des couvertures, les opérateurs avaient pour obligation de couvrir 70 % de la population en 1995 et 85 % en 1997, ceci pour France Télécom et SFR uniquement. Bouygues Telecom, du fait de son retard, ne devait couvrir en GSM que 15 % de la population au 1er juin 1996, 54,2 % fin 1998, et 86,6 % fin 2005. Ces obligations ont toutefois été modifiées en 1998, avec une harmonisation à la clé pour les trois opérateurs, à savoir : 85 % de la population au 1er janvier 1999 et 90 % le 1er juillet 2000.
Plus concrètement, les réseaux des deux grands opérateurs ont été ouverts en GSM au milieu de l'année 1992, suivi par Bouygues Telecom en 1996. Dès la fin de l'année 1995, SFR et FT atteignant déjà les 75 % de couverture. Un taux qui passe la barre des 90 % entre 1997 et 1998. Les 98 / 99 % de la population couverte ne furent atteints qu'au début des années 2000. Il a donc fallu un peu plus de quatre ans après les autorisations octroyées pour atteindre 75 % de la population couverte en 2G, et entre 6 et 7 ans pour dépasser les 90 % pour France Télécom. Des durées loin d'être si longues, même si en termes de territoire, 90 % de la population représente moins de 60 % du territoire.
Voilà pour le GSM. Et l'UMTS, plus connu sous le nom de 3G ? Contrairement à la 2G, la troisième génération a connu un scénario très différent. Afin de mieux comprendre la situation, voici un graphique regroupant à la fois des informations sur la couverture de la population par les trois opérateurs, les dates d'attributions des licences, les dates de lancement des services et leurs engagements auprès de l'ARCEP.
Ce graphique, assez complexe tant il comporte des données différentes, montre les points suivants :
- Orange et SFR ont pris près de trois ans et demi pour lancer leurs services 3G après l'attribution des licences, et un peu moins de trois ans pour Bouygues Telecom. C'est bien plus que pour la 2G, mais aussi plus que la 4G. Pourquoi ? Plusieurs raisons expliquent cette situation. Les opérateurs ont tout d'abord développé leur réseau 2G pour se rapprocher des 100 % de couverture. L'ARCEP accorda même en mars 2004 à tous les opérateurs un peu plus de deux ans de marge supplémentaires (28 mois précisément) pour déployer leur 3G, ceci afin de s'adapter à leurs retards. En effet, initialement, Orange et SFR devaient couvrir 58 % et 75 % de la population respectivement deux ans après la date de délivrance des autorisations 3G, soit en juillet 2003. Comme vous le voyez dans le graphique ci-dessus, il n'en était rien puisque leurs services n'étaient même pas proposés à cette date. L'ARCEP ramena de plus l'obligation et donc l'engagement de SFR à celui d'Orange, soit 58 %. Vous l'aurez compris, l'histoire de la 3G est incomparable à celui de la 2G tant les bouleversements ont été nombreux. Cela a aussi permis aux opérateurs de vendre durant de longues années des forfaits 2G particulièrement onéreux.
- Si l'on prend comme base le lancement des offres, il n'a fallu qu'un an et demi pour les trois opérateurs pour atteindre une couverture 3G de 60 % de la population. Un niveau impressionnant, mais qui ramené aux dates d'attribution l'est beaucoup moins, puisque l'on passe alors à cinq longues années. La logique est similaire pour atteindre la couverture de 90 % de la population, six ans, soit aussi rapide (voire plus) que pour la 2G. Mais là encore, les trois ans et demi d'attente entre l'attribution et le lancement des services ne sont pas pris en compte. Cela ramène ainsi à près de dix longues années pour atteindre les 90 % de la population couverte, ce qui est déjà moins glorieux.
- SFR a été dominateur durant de longues années. Un passage de témoin avec Orange a eu lieu en 2008/2009, alors qu'en 2G, France Télécom a toujours eu le dessus. Pour la 4G, la chanson sera assurément différente.
La 4G, un réseau très rapide... à déployer ?
Passons enfin à la 4G, et plus précisément la LTE. « Jamais un réseau mobile n’a été déployé aussi vite en France. On a battu tous les records » s’est vanté Stéphane Richard, le PDG d’Orange, lors d’une conférence de presse relayée par notre confrère 01 Net. Des propos confortés par Delphine Ernotte Cunci, la directrice exécutive d'Orange France, lors d'une entrevue accordée à BFM Business : « nous avons des équipes chez Orange qui sont capables de déployer un réseau 4G deux fois plus vite qu'elles n'ont déployé un réseau 3G ».
Officiellement, si l'on écoute les opérateurs télécoms (hormis Free Mobile évidemment), leur couverture de la population en 4G sera proche des 40 % à la fin de l'année. Bouygues Telecom devrait même surpasser ce niveau, puisqu'il annonce pouvoir l'atteindre dès le 1er octobre prochain, quand ses antennes 1800 MHz proposeront de la LTE. En prenant en compte que les opérateurs sont honnêtes et que leurs chiffres avancés s'approcheront bien de la réalité, est-ce un déploiement rapide ou non ?
Les licences 4G pour tous les opérateurs ont été cédées à la même date : en septembre 2011, tout du moins pour la bande 2,6 GHz (la bande 800 MHz fut délivrée fin 2011). A contrario, chaque opérateur a choisi son rythme pour le lancement des offres. Si l'on se concentre uniquement sur le grand public, c'est-à-dire en excluant les offres réservées aux professionnels, SFR a dégainé le premier en étant disponible sur Lyon fin novembre 2012 (voir nos impressions). Orange en a fait de même en avril 2013, suivi par Bouygues le mois suivant.
Même si ces différentes dates ne sont guère intéressantes dès lors qu'elles ne concernent qu'une poignée de villes, cela signifie donc que SFR a proposé de la 4G 14 mois après l'attribution de la licence, contre 19 mois pour Orange et 20 mois pour Bouygues. C'est évidemment bien plus rapide que pour la 3G, et cela se rapproche du modèle de la 2G.
Mais si le démarrage est plutôt rapide, le déploiement l'est-il pour autant ? Atteindre une couverture de 40 % de la population au dernier trimestre 2013 signifie qu'un tel résultat a été réalisé en un peu plus de deux ans après l'attribution, et surtout en moins d'un an (et même une poignée de mois pour Orange et Bouygues) après le lancement de leurs offres. Si nous n'avons pas de détails assez précis pour la 2G, concernant la 3G, elle est de façon évidente surpassée.
Quatre à cinq ans d'avance sur leurs obligations
Assurément, afin de creuser l'écart avec Free Mobile, ses concurrents vont tout faire pour couvrir 50 voire 60 % de la population dès l'an prochain. Des taux extrêmement élevés quand on connait les obligations/engagement des opérateurs auprès de l'ARCEP, que voici :
« To » étant équivalent à 2011, soit la date de délivrance des licences 4G, cela signifie donc que Free, Orange, SFR et Bouygues Telecom doivent au minimum proposer des taux de couvertures de 25 % de la population d’ici fin 2015, 60 % d’ici fin 2019 et 75 % d’ici fin 2023. Vous l'aurez compris, l'Autorité de régulation des télécoms aurait pu être bien plus difficile, dès lors que non seulement les 25 % seront explosés fin 2015, mais aussi les 60 %. Ce qui signifie que les opérateurs n'auront pas une ou deux années d'avance, mais plutôt quatre voire cinq. Seul le cas Free Mobile pose des questions. Mais assurément, nous aurons des réponses assez rapidement, tant le quatrième opérateur ne peut rester encore longtemps silencieux.
Reste enfin à savoir si cette « avance », liée en grande partie à une concurrence accrue, permettra à l'Hexagone de rattraper son retard sur la véritable 4G (LTE Advanced), qui risque du coup de s'appeler 5G, avec des débits jusqu'à 1 Gb/s. Il faudra de toute façon patienter encore de longues années pour avancer dans ce dossier.
Quand la 4G s’achemine vers un record de vitesse de déploiement
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Rappel historique sur les déploiements de la 2G et de la 3G
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La 4G, un réseau très rapide... à déployer ?
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Quatre à cinq ans d'avance sur leurs obligations
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 14/09/2013 à 15h36
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Le 14/09/2013 à 20h59
Le 14/09/2013 à 22h06
A ce rythme là je vais finir par avoir la 4G avant d’avoir une connexion ADSL digne de ce nom.
Non pas que je m’en plaigne .. Mais si un peu en fait …
Le 15/09/2013 à 00h54
Le 15/09/2013 à 02h16
Le 15/09/2013 à 06h33
Et la courbe de déploiement de Free Mobile en 3G, elle est ou ? " />
Le réseau en carton … Au bout de presque 4 ans de possession de la licence, à peine 2000 sites actifs " />" />
Le 15/09/2013 à 09h16
Le 15/09/2013 à 09h22
Le 15/09/2013 à 17h35
Le 15/09/2013 à 17h48
Le réseau de free est vraiment en carton, j’ai de plus en plus de décrochage. J’ai l’impression qu’ils font tout pour que les communications passent par eux.
Le 15/09/2013 à 23h45
Le 16/09/2013 à 06h47
Le 16/09/2013 à 06h56
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Le 16/09/2013 à 17h38
Le 17/09/2013 à 19h36
Le 14/09/2013 à 10h03
Bon bah j’ai signalé via le bouton idoine, mais pas de réaction donc :
§ La 4G, un réseau très rapide… à déployer ?
Orange en a fait de même en avril 2014, suivi par Bouygues le mois suivant.
Plutôt 2013 " />
Le 14/09/2013 à 10h25
Le 14/09/2013 à 10h40
Très belle typo sur l’image de la carte de France… " />
“à mon avis y’a une ouverture dans cette ville…”
Le 14/09/2013 à 10h49
Le 14/09/2013 à 10h53
Il faut quand même saluer la perf de free qui force les 3 autres a se sortir les pouces du cul.
Parce que faut pas rever si la 4g ne permettait pas de se démarquer commercialement de free, ca irait beaucoup moins vite
Le 14/09/2013 à 11h14
Le 14/09/2013 à 11h16
Nils je comprends ce que vous n’écrivez pas et pourquoi.., comme ce que vous écrivez mais… regardez bien votre graphique, refaite le même avec l’année 2003, 2006 et 2009 incluses, on dirait que vous êtes victime d’une manipulation graphique alors n’y sautez pas à pieds joints sans vous demander pourquoi…
On aimerait, comme vous, imaginer que cette rapidité supposée ne s’explique que par une concurrence accrue aujourd’hui, par rapport à l’hier, forcément préhistorique et lent… or ne pas tenir compte dans votre historique de quelques pratiques anticoncurrentielles avérées dans ce secteur mérite de s’interroger quelque peu sur l’analyse historique que vous reprenez. L’avalanche de chiffres de votre article ne les rendent pourtant que très évidentes…
Il y a vraiment de si étonnantes corrélations des courbes, dans un si étonnant calendrier pour la 3g, une si étonnante unanimité pour ne pas tenir les objectifs mais arriver au même pourcentage de couverture…
Ce qui est vraiment intéressant c’est la dernière partie de la courbe, celle pour passer de 75% a 90% qui nécessite normalement infiniment plus d’efforts, avec des installateurs locaux qui travaillent globalement en même temps pour les trois opérateurs cités… légèrement sous employés avant d’arriver aux dates fatidiques.
C’est cette inertie là qui permet de faire du profit, soit en augmentant la durée de vie de la génération technologique précédente, soit en différant des investissements, s’il faut pour cela payer un ticket d’entrée élevé (les droits d’accès), ce n’est pas grand chose si cela permet de maintenir le marché global tel qu’il est actuellement. Sauf que le temps tourne technologiquement aussi…
Or on le voit bien, ce sont nos besoins qui changent vite, et ce n’est pas terminé, il faudra encore plusieurs couches technologiques pour vraiment arriver à un monde d’êtres, d’objets, et de structures, en communication et interaction permanente sur 100% du territoire, on en est loin. On peut même s’interroger sur la pertinence du lancement d’une offre déjà obsolète au jour J par rapport aux besoins immédiats (cloud ?)…le vieux modèle économique à la vie dure, mais ici c’est potentiellement un “accident industriel” en devenir.
Ce que montre la durée des déploiements prévus c’est que les réponses arrivent toujours longtemps après les besoins, et bien plus pour des raisons d’exploitation commerciales que technique… Par conséquent un déploiement n’est pas rapide ou lent, mais il l’est, ou le devient par des facteurs exogènes, ou la manière dont on l’estime, ce qui aurait du être la matière de votre article.
Jusque la il était possible de profiter de rentes de situations pour de nombreuses années, mais la, on se rend compte aussi que ce qui sanctionne cette pratique c’est l’inadéquation -grandissante- du produit à la demande… qui les rendent obsolètes en quelques années, et vulnérable à toute évolution en dehors de leur cercle d’opérateurs de base…
Voila l’état dans le lequel se trouve le marché, modèle de plus en plus vulnérable à l’évolution de la technologie… Nokia avant Apple, Sony avant Samsung, Kodak avant le numérique….
Le 14/09/2013 à 11h22
Comme quoi quand ils veulent ils peuvent !
Tout ça parce que Free ne peut pas suivre, ils se bougent le cul.
J’espère que Free saura leur répondre ;)
Le 14/09/2013 à 11h49
Pour information, dans la licence 4G vendue par l’ARCEP, il est demandé une couverture par population, ensemble du territoire et par région ! Chacun des items ayant un objectif particulier. Ceci a été fait pour éviter les trous de couverture que l’on a en 3G.
Faudrait que je retrouve les références dans les documents officiels mais si d’autres le font, ça sera plus simple pour moi. :)
Le 14/09/2013 à 12h28
Pour sûr, le déploiement de la couverture se fait à un rythme démentiel, nous allons rattraper notre retard avec des pays comme les Etats-Unis et la Corée du Sud. Cependant, si c’est pour nous vendre des forfaits hors de prix et qui ne sont pas illimités, ça n’a aucun intérêt. S’ils veulent faire les choses jusqu’au bout et s’ils ont réellement les moyens de déployer si vite, ils n’ont cas envisager de déployer 2 fois plus d’antennes 4G qu’initialement prévu (cela reviendrait à déployer près de 30000 antennes 4G par opérateur au lieu de 15000). Ils couvriraient alors 100 % du territoire et tout le monde pourrait avoir un accès en illimité (ou un fair use d’au minimum 100 Go, et jusqu’à 1 To).
Le 14/09/2013 à 12h55
Question : Est ce qu’avec le développement de ce réseau, la H+ sera plus rapide et plus proche des 42 mb/s théoriques ? Sans compter le désencombrement du réseau 3G je veux dire ?
Le 14/09/2013 à 14h07
Pour déployer la fibre ils font moins les malins par contre. On attend toujours qu’elle sorte du Ve arrondissement de Paris.
Le 14/09/2013 à 14h13
Le 14/09/2013 à 14h16
Le 14/09/2013 à 14h16
Le 14/09/2013 à 15h00
Le 18/09/2013 à 07h19
Le 18/09/2013 à 09h14
Le 18/09/2013 à 12h43
Le 18/09/2013 à 13h07
Le 18/09/2013 à 14h39
Le 18/09/2013 à 15h44
Le 19/09/2013 à 11h57
Le 14/09/2013 à 07h57
J’ai fait un test hier lors de la réunion INpactienne, le signal était pas stable… Mais les rares fois où je captais, ça montait à 30 Mb environ.
Le 14/09/2013 à 08h00
Et le déploiement de la fibre, il s’en vante ? " />
Le 14/09/2013 à 08h01
John ; vu la config de la rue ça ne m’étonne pas. Quel opérateur ?
Le 14/09/2013 à 08h14
Les 3 opérateurs historiques doivent en tout cas être bien contents du silence de Free, ça pousse ceux qui veulent de la 4G à revenir vers les forfaits classiques plutôt que Sosh, B&You et Red/Jo.
Ils ont d’ailleurs intérêt à lier une majorité de clients par engagement sinon il y aura de nouveau une danse des forfaits quand Free lancera sa 4G (sauf à ce qu’elle soit intégrée avant ou dans le même temps aux autres offres low cost).
Le 14/09/2013 à 08h18
Je ne suis pas sûr que Mme Michu soit intéressée par la 4G. Cela ne sert à rien de couvrir la France s’il n’y a pas de contenu à diffuser.
Le 14/09/2013 à 08h18
sincerement est il important de dire que les quelques millions de parigots vont avoir la 4g quand plus de 50 vont l’attendre longtemps ?
Le 14/09/2013 à 08h20
Le 14/09/2013 à 09h08
Et sinon, ne pas se retrouver en edge parfois même dans des grandes villes, c’est possible ?
Le 14/09/2013 à 09h14
Le 14/09/2013 à 09h17
Le 14/09/2013 à 09h31
Le 14/09/2013 à 09h39
Le 14/09/2013 à 09h54
Tout d’abord un préalable et quelques corrections :
Pour le reste, je ne crois pas que la mise en place si rapide du réseau LTE peut être attribuée à une concurrence accrue même si cela joue sur la volonté d’aller vite.
J’y virais pour ma part l’influence plus significative d’autres facteurs. Le premier étant que seules les moyennes et grandes aglomérations sont couvertes. Ces zones denses permettent de couvrir beaucoup plus facilement les populations que de couvrir le fin fond de la Creuse ! Ainsi, certes l’on atteint rapidement des seuils de couverture important, en termes de population tout du moins, mais c’est l’arbre qui masque la forêt. Et, ces ilots de couverture se retrouvent bien isolés en terme de couverture du territoire nationnal dans son ensemble.
Par ailleurs, les réseaux UMTS et LTE ne sont pas si éloignés technologiquement et le basculement de l’un vers l’autre semble beaucoup plus facile que cela ne fut le cas entre la 2G et la 3G. A ce propos, certains opérateurs ont conçu leur réseau 3G de sorte à ce que le basculement vers la 4G se fasse plus aisément.