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Travail gratuit : bilan de la rencontre entre les graphistes et Axelle Lemaire

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Travail gratuit : bilan de la rencontre entre les graphistes et Axelle Lemaire

Le 24 juillet 2014 à 06h20

Suite à l'affaire Creads et à la lettre ouverte de TravailGratuit adressée directement à Axelle Lemaire, cette dernière a reçu en début de semaine une dizaine de personnalités du monde des graphistes afin d'aborder la problématique. Compte rendu. 

Travail Gratuit Graphistes Axelle Lemaire

 

Depuis la visite éclair chez Creads d'Axelle Lemaire, la secrétaire d'État chargée du Numérique, les dents grincent chez les graphistes français. Il faut dire que la compagnie, comme bien d'autres, est pointée du doigt pour dévaloriser le travail des graphistes et généraliser le travail gratuit, dès lors que sur des dizaines voire centaines de projets, seuls un, deux ou trois sont rémunérés. Le mois dernier, une lettre ouverte expliquant l'agacement de la profession a donc été mise en ligne. Adressée à la secrétaire d'État au Numérique ainsi qu'aux ministres de la Culture et du Travail, la lettre a été signée par plus de 7 000 personnes à ce jour.

Pas connaissance du fonctionnement économique de Creads

Pour refroidir les esprits et tenter de trouver des solutions au problème, une réunion de plus de 2 heures a ainsi été organisée lundi soir à Bercy. Étaient entre autre invités Geoffrey Dorne (frère du blogueur Korben), Julien Dudebout (de MarieJulien.com) ou encore des membres de l'Alliance Française des Designers (AFD). De longs comptes-rendus de la rencontre ont déjà été publiés par certains d'entre eux. C'est notamment le cas sur Graphism.fr (par Geoffrey Dorne), Les Graphisteries (par Philippe Gelas), Aether Concept (par Sébastien Drouin), ainsi que sur KobOne (par Julien Clément).

 

En résumé, Axelle Lemaire a en premier lieu expliqué pourquoi elle avait visité Creads et vanté ses mérites. En mai dernier, soit un mois après sa mise en place, elle visitait alors de nombreuses start-ups françaises dans la même journée. Elle n'est ainsi restée chez Creads qu'une poignée de minutes, sans prendre le temps de s'informer précisément sur le fonctionnement de son modèle économique. Elle était alors plutôt intéressée par les emplois créés par la jeune pousse parisienne. Le secrétaire d'État a ensuite regretté le peu d'union et donc de représentativité entre les graphistes de France, sachant que nombre d'entre eux ne préfèrent pas adhérer à l'AFD. 

 

Le véritable sujet de fond a par la suite été abordé, à savoir la légalité même de ce type de services. Dans leur lettre ouverte, les auteurs indiquaient notamment que les professionnels mais aussi particuliers « y travaillent sans contrats ni statuts au mépris des plus élémentaires obligations légales ». Leurs revendications étaient ainsi les suivantes : que le gouvernement clarifie sa position, qu'un contrôle soit mis en place autour des sociétés visées vis-à-vis du travail clandestin, et enfin que soit ouvert un groupe de travail pour trouver des mesures « qui permettraient d'encadrer et de limiter plus efficacement l'exploitation du labeur non rémunéré, tant sur un plan éthique et qualitatif que légal ».

Entre concurrence déloyale et travail dissimulé

Concernant les plateformes comme Creads, l'une des pistes proposées est d'invoquer le motif de concurrence déloyale. « Mais cela passera obligatoirement par une case « structuration du mouvement ». À nous de faire le nécessaire » explique ainsi Philippe Gelas. Autre angle d'attaque, le travail dissimulé pourrait aussi être exploité, ce qui impliquera là encore de la part des graphistes la mise en place d'une structure.

 

Le fonctionnement même de Creads ne plait pas à tout le monde

 

Sur le point précis du travail gratuit, Axelle Lemaire a estimé que cela avait tout de même l'immense avantage de donner de la visibilité aux jeunes créatifs. « Les plateformes de crowdsourcing instrumentalisent la promotion du jeune créatif à des fins commerciales. A nous de proposer une alternative pour mettre en avant les jeunes créatifs » a pour sa part résumé Philippe Gelas dans son compte rendu.

« Axelle Lemaire ne peut pas condamner quelque chose qui n’existe pas »

Julien Clément note de son côté que la secrétaire d'État a rappelé qu'il n'y a pas de jurisprudence en matière de « travail gratuit » et que par conséquent, seule une attaque en justice pourrait permettre de débloquer les choses. En attendant, « il n’y aura aucune chance pour que le terme de « travail gratuit » ne puisse être utilisé ou prononcé par un membre de l’administration ou gouvernement. Axelle Lemaire ne peut donc pas condamner quelque chose qui n’existe pas – au sens juridiquement prouvé. »

 

Autre remarque majeure, la secrétaire d'État n'a pas caché sa crainte de voir les plateformes étrangères capter le marché du crowdsourcing des graphistes si le gouvernement venait à légiférer trop activement sur le sujet, par exemple en imposant d'autoriser exclusivement des graphistes déclarés sous un statut spécifique. « Nous lui avons clairement expliqué que l’idée de demander du travail gratuitement et payer seulement si ça plaît était un phénomène de plus en plus courant auquel nous sommes confrontés indique pour sa part Sébastien Drouin. Par ailleurs, nous ne serions pas pénalisés par l’absence d’entreprises de crowdsourcing en France, celles-ci ne payant déjà pas leurs participants. Énormément de graphistes touchent des entreprises locales en direct qui ne vont pas à l’étranger pour chercher un prestataire. »

« Axer sur la qualité (...) c’est indirectement nuire aux entreprises de crowdsourcing »

Selon les différents intervenants présents lors de la réunion, la question de la qualité est régulièrement revenue sur le tapis. En effet, les graphistes qui collaborent avec les plateformes de crowdsourcing ne rencontrent jamais directement les clients, n'ont que peu d'informations et ont un temps limité. En somme, la personnalisation est limitée et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Les graphistes qui ne souhaitent pas participer à ce type de plateforme doivent ainsi jouer sur ce point fondamental. Un point de vue partagé par la plupart des personnes présentes sur place, et notamment Sébastien Drouin, qui explique qu'« axer sur la qualité, en faire la promotion et la mettre en avant dans l’importance d’une bonne communication, c’est indirectement nuire aux entreprises de crowdsourcing ».

 

Enfin, probablement au mois de septembre, divers graphistes seront mis en relation avec la DAJ (Direction des Affaires Juridiques) de Bercy, ceci afin de discuter de leurs revendications d'un point de vue juridique. Le ministère de la Culture, qui travaille sur un guide pédagogique et une charte de bonnes pratiques sur le design et les commandes de marchés publics, pourrait aussi recevoir les graphistes, sachant qu'une cellule design a récemment été ouverte. Le gouvernement compte de plus créer des sites et des outils afin de favoriser la mise en relation entre les PME et les spécialistes du secteur.

Commentaires (126)

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Vous savez, si ces systèmes n’étaient que de “bêtes” appels d’offre comme les autres, des graphistes indés qui bossent depuis10 ans et connaissent très bien comment fonctionne le secteur ne se seraient pas emmerdés à lutter contre, et une secrétaire d’État ne leur aurait pas consacré une réunion de plus de deux heures pour tenter de démêler cette affaire.



Essayez d’aller au-delà de l’analyse simpliste et de vous demander pourquoi ces plateformes font autant de remous : ce n’est pas parce que 7000 créatifs sont plus bêtes que vous et n’ont rien compris au métier…

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la question de la qualité est régulièrement revenue sur le tapis. En effet, les graphistes qui collaborent avec les plateformes de crowdsourcing ne rencontrent jamais directement les clients, n’ont que peu d’informations et ont un temps limité. En somme, la personnalisation est limitée et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Les graphistes qui ne souhaitent pas participer à ce type de plateforme doivent ainsi jouer sur ce point fondamental. Un point de vue partagé par la plupart des personnes présentes sur place





On en revient à ce que j’avançais dans le précédent article:



je pense que c’est une tempête dans un verre d’eau.



Pour ceux qui ont un peu de bouteille et de mémoire, on a eu la même histoire pour le développement, avec codeur.com, progonline, et équivalents.



Au final, ce sont des sites remplis de prestataires amateurs et de gars au status fragile (auto-entrepreneur étudiant qui fait ça sur son temps.libre, , …). Ces prestataires n’intéressent pas les clients qui ont un vrai besoin de professionnel, donc de qualité, de suivi, de disponibilité, de long terme et surtout de confiance.



Donc au final, ce site va adresser le marché des clients qui ont un besoin et pas le pognon pour payer ce que ça vaut, et donc qui ne regardent que le prix au détriment de tout le reste.



Et pour les prestataires professionnels, les vrais, ça tombe finalement bien, parce ce n’est de toute façon pas avec ces clients désargentés qu’ils auraient trouvé l’activité qui les fera bouffer à la fin du mois.

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Y a de cela quelques années, j’étais tombé sur ce genre de sites.



Aussitôt je m’étais dis :



Bordel, ils ont trouvé le système pour faire travailler les gens gratuitement en majorité, et la j’avais quand même halluciné grave !

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“on a eu la même histoire pour le développement, avec codeur.com, progonline, et équivalents. ”



Pas du tout.

Les sites dont tu parles sont des places de marché, où les prestataires proposent des devis pour remporter des projets.

À aucun moment il n’y est question de livrer des projets finis ni même entamés.



Si tu veux avoir un parallèle “codeur” de ce qui se passe chez les graphistes, c’et plutôt du côté des Hackathon exploités par des entrerprises privées que tu dois te tourner.



Quand tu vois Suez ou Axa faire développer leurs prochaines appli à 200 gogos pour n’en payer qu’un seul, tu commences (j’espère) à voir le problème.



Les mêmes manœuvres sont en cours dans d’autres secteurs. Donc non, très loin de disparaître, je pense que ces systèmes se répandrons bientôt un peu partout si rien n’est fait.

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tryx a écrit :



“on a eu la même histoire pour le développement, avec codeur.com, progonline, et équivalents. ”



Pas du tout.

Les sites dont tu parles sont des places de marché, où les prestataires proposent des devis pour remporter des projets.

À aucun moment il n’y est question de livrer des projets finis ni même entamés.



Si tu veux avoir un parallèle “codeur” de ce qui se passe chez les graphistes, c’et plutôt du côté des Hackathon exploités par des entrerprises privées que tu dois te tourner.



Quand tu vois Suez ou Axa faire développer leurs prochaines appli à 200 gogos pour n’en payer qu’un seul, tu commences (j’espère) à voir le problème.



Les mêmes manœuvres sont en cours dans d’autres secteurs. Donc non, très loin de disparaître, je pense que ces systèmes se répandrons bientôt un peu partout si rien n’est fait.









Sauf que pour ces Hackatlons, je ne sais pas si ça a du succès, mais personnellement je sais que jamais je n’y participerais (en tant que développeur). Et je suis loin d’être le seul à penser ça.



Si ça marche si bien chez les designers, il doit y avoir une raison. A moins qu’ils soient tous plus “idiot” les uns que les autres, ils s’y retrouvent quand même quelque part.


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fly59 a écrit :



Non parce qu’un appel d’offre c’est pas “ montrez moi vos talents et en fonction de ça je vous choisirez”. Un appel d’offre est définis par un cahier des charges qui doit être respecter par les candidats.



C’est ensuite au client de choisir le projet qui répond le mieux à son cahier des charges. En regardant le portfolio de quelqu’un ça ne suffit pas à voir s’il saura répondre à nos besoins puisque par définition chaque cahier des charges à ces spécificités. A moins que le graphiste soit extrêmement spécialisé dans le domaine du client et qu’il a un portfolio conséquent je vois mal comment on peut se faire une idée de sa capacité à répondre à nos attentes sur ces seules informations.



Dans ce cas là le client ne fais pas un appel d’offre s’il n’a pas un projet spécifique en tête mais contacte juste quelqu’un en freelance pour lui donner une vague idée de ce qu’il veut et qu’il lui fasse.







C’est le cas avec n’importe quel appel d’offre,quand tu sélectionnes un prestataire il y a toujours une zone de flou entre ce que tu t’attends à recevoir, ce qu’il a spécifié dans son offre et ce qui est produit réellement.



Tu remarquera que le lien de tryx rejoint beaucoup ce que je dis. Ils rajoutent une “note d’intention” dans le lot, mais la encore c’est comme tout réponse à appel d’offre : cela reste flou.


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tryx a écrit :



Vous savez, si ces systèmes n’étaient que de “bêtes” appels d’offre comme les autres, des graphistes indés qui bossent depuis10 ans et connaissent très bien comment fonctionne le secteur ne se seraient pas emmerdés à lutter contre, et une secrétaire d’État ne leur aurait pas consacré une réunion de plus de deux heures pour tenter de démêler cette affaire.



Essayez d’aller au-delà de l’analyse simpliste et de vous demander pourquoi ces plateformes font autant de remous : ce n’est pas parce que 7000 créatifs sont plus bêtes que vous et n’ont rien compris au métier…







Attends … on parle de travailler carrément gratuitement pour une gros majorité d’entre eux (plus d’une centaine).



Que les 5 premiers gagneront la fabuleuse somme de 10 € !!!

(va t’acheter un mars avec ça et fait pas chier).



Et que l’unique gagnant touchera 350 €.



Après ça si tu trouves que les 7000 créatifs ne sont pas des ânes, moi je comprends pas la … 7000 créatifs qui travaillent … l’entreprise est énorme pour tous les payer tu ne trouves pas ?



Comment tu appelles les gens qui ont travaillé sans être retenu et donc sans être payé ? Des salariés ? Ou alors pire que des travailleurs au noir, des travailleurs gratuits sans status …



Et je ne parle même pas de la cession des droits d’auteur …


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FRANCKYIV a écrit :



Après ça si tu trouves que les 7000 créatifs ne sont pas des ânes, moi je comprends pas la … 7000 créatifs qui travaillent … l’entreprise est énorme pour tous les payer tu ne trouves pas ?







les 7000 et des brouettes sont ceux qui ont signé la pétition adressée a mme lemaire. y’en pas 7000 qui proposent une créa à chaque demande.

faut lire des fois les articles avant de commenter….


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Yangzebul a écrit :



C’est le cas avec n’importe quel appel d’offre,quand tu sélectionnes un prestataire il y a toujours une zone de flou entre ce que tu t’attends à recevoir, ce qu’il a spécifié dans son offre et ce qui est produit réellement.



Tu remarquera que le lien de tryx rejoint beaucoup ce que je dis. Ils rajoutent une “note d’intention” dans le lot, mais la encore c’est comme tout réponse à appel d’offre : cela reste flou.









C’est clair il y a toujours une zone de flou ou des points qui finalement vont être étudié en profondeur une fois sélectionné.



Mais le point soulevé par Tryx pose problème, le Hackathon personne ne t’oblige à y participer, encore une fois il n’y a aucun contrat et c’est plus pour la beauté de l’exploit et la reconnaissance que tu fais ce genre de truc. Bien sûr il est évident que les boîtes s’en mettent plein les poches avec ça mais personne n’oblige les développeurs à y participer tout comme personne oblige les graphistes à répondre à ce genre d’appel d’offre dévalorisant leur travail.



Je comprends leur colère là dessus mais encadrer l’appel d’offre spécifiquement pour les graphistes dénature complètement le principe même de l’appel d’offre et le principe reste quand même la liberté contractuelle, s’ils ne sont pas d’accord avec les conditions alors ils n’en font pas.



(Oui je raisonne comme un juriste)


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Lire ce lien mieux comprendre mon point de vue :



Adresse Web :

http://www.lesgraphisteries.com/2014/05/30/axelle-lemaire-encourage-le-travail-gratuit-chez-creads/



<img data-src=" />

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Mais qu’est-ce qui pousse les gens à participer à ce genre de site ?


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saf04 a écrit :



les 7000 et des brouettes sont ceux qui ont signé la pétition adressée a mme lemaire. y’en pas 7000 qui proposent une créa à chaque demande.

faut lire des fois les articles avant de commenter….







Où as-tu lu que j’ai écrit qu’il y avait 7000 personnes à chaque créa ?



J’ai parlé de centaine de personne …

Si moi je dois lire des fois les articles avant de commenter, apprends à me lire correctement d’abord <img data-src=" />


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tryx a écrit :



“on a eu la même histoire pour le développement, avec codeur.com, progonline, et équivalents. ”



Pas du tout.

Les sites dont tu parles sont des places de marché, où les prestataires proposent des devis pour remporter des projets.

À aucun moment il n’y est question de livrer des projets finis ni même entamés.





Au final, ça revient strictement au même: les clients qui décident de passer par cette plateforme sont ceux qui recherchent un prix plus qu’une prestation de qualité.



Si on suivait ton raisonnement, et puisque les plateformes de codeur leur permet de ne proposer que des réponses à des appels d’offre, etc…on devrait justement avoir des ‘vrais pros’ en matière de prestation. De même, on devrait avoir des ‘vrais clients’, qui savent que puisqu’il y a des ‘vrais pros’, ils trouveront leur bonheur en matière de qualité.



Or regarde par toi-même, tu constateras que la réalité est tout autre, et que ces plateformes ne font qu’aggréger ce que je citais ci-avant, à savoir des ‘non professionnels’ qui répondent à des appels d’offres d’entreprises désargentées dans le meilleur des cas, de rigolos dans le pire des cas (genre le kikoolol qui est prêt à casser sa tirelire et qui voudrait ‘un clone de facebook pour 500 euros’).



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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fly59 a écrit :



à y participer tout comme personne oblige les graphistes à répondre à ce genre d’appel d’offre dévalorisant leur travail.







Le mec qui demande ton loyer si.

Et si toutes les entreprises commencent à utiliser ce genre de service e tu n’auras pas le choix, si tu veux manger.



Le secteur est bien meilleur pour les programmeur et ils ont moins de soucis pour trouver du taff. Si le paiement de ton loyer n’est pas en jeu, c’est tout de suite moins problématique de travailler pour le fun…







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Tu ne comprends pas ce que je dis, mais j’aurais dû le préciser car c’était pas clair : je parle des 7000 personnes qui ont SIGNÉ la lettre contre ces plateformes.



Si le lis le reste de mes messages tu verras que je suis totalement d’accord avec toi.



Et ce que j’essayais de dire c’est que beaucoup de gens (par exemple, dans les présents commentaires) ont tendance à s’imaginer plus malins que des gars qui sont dans le métier depuis 10 ans ou que 7000 pros indignés et balayent ces revendications en leur expliquant que c’est juste un appel d’offre, alors que c’est eux qui n’ont pas compris en quoi ça consiste réellement.



Souvent d’ailleurs, ce sont des personnes qui n’ont aucune expérience des appels d’offres dans le graphisme qui prétendent nous expliquer comment ils fonctionnent…

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FRANCKYIV a écrit :



Lire ce lien pour mieux comprendre mon point de vue :



Adresse Web :

http://www.lesgraphisteries.com/2014/05/30/axelle-lemaire-encourage-le-travail-gratuit-chez-creads/



<img data-src=" />







(merde j’ai cité au lieu d’éditer (désolé))


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Morgan 1er a écrit :



Un pro doit payer la licence de ses logiciels, un loyer pour son lieu de travail, des charges, des impôts, etc. Est-ce que les gens qui répondent à ces appels d’offres sont soumis aux mêmes contraintes?



Je pense que c’est le gros point d’achoppement entre les graphistes pros et ces sites de mise en relation, car le pro ne pourra, avec ces contraintes, jamais rivaliser avec les prix pratiqués par ces autres prestas.







Exactement! Toi tu as compris le problème. Certains ici ne l’ont toujours pas compris.


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trolleur anonyme a écrit :



Sachant qu’ils ont beaucoup de chance de ne pas être payé ? <img data-src=" />





Non ce sont souvent des étudiants ou apprentis garphistes qui trainent sur ce genre de choses, Souvent ils recyclent des trucs vus 200 fois <img data-src=" /><img data-src=" />


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FRANCKYIV a écrit :



Perso si j’étais graphiste, et que je n’arriverai pas à trouver un contrat de travail normal, je ne me tournerai pas sur ce genre de site.

Je prendrais rendez-vous et je ferai une reconversion professionnelle ^-^





+1.


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Morgan 1er a écrit :



Un pro doit payer la licence de ses logiciels, un loyer pour son lieu de travail, des charges, des impôts, etc. Est-ce que les gens qui répondent à ces appels d’offres sont soumis aux mêmes contraintes?



Je pense que c’est le gros point d’achoppement entre les graphistes pros et ces sites de mise en relation, car le pro ne pourra, avec ces contraintes, jamais rivaliser avec les prix pratiqués par ces autres prestas.







Personne ne dit le contraire mais le pro peut faire normalement bien mieux. A lui de faire en sorte d’être meilleur et de justifier le prix pratiqué.


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Candl3 a écrit :



Exactement! Toi tu as compris le problème. Certains ici ne l’ont toujours pas compris.





Dit autrement, quand tu es d’accord avec lui, tu as compris le problème, quand tu n’es pas d’accord, c’est forcément qu’on n’a pas compris, et certainement pas parce que tu pourrais avoir compris et un avis différent.



Question capacité de remise en cause, ça se pose là <img data-src=" />


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FRANCKYIV a écrit :



Avec 10 € ?



Ou alors faut vraiment être bon pour être sélectionné sur plus d’une centaine de personnes.



Perso si j’étais graphiste, et que je n’arriverai pas à trouver un contrat de travail normal, je ne me tournerai pas sur ce genre de site.



Je prendrais rendez-vous et je ferai une reconversion professionnelle ^-^







Comment c’est trop facile comme argument. Et pour faire quoi ? Généralement quand on est graphiste c’est qu’on a choisi ce métier. On doit faire une reconversion pro pour devenir boucher ? C’est ta proposition ?



Le problème aussi avec les offres d’emploi c’est le mélange des genres entre graphiste et infographiste. Souvent je vois qu’ils demandent une maitrise parfaite des outils tels que photoshop, illustrator et indesign mais en même temps ils veulent qu’on connaisse parfaitement php, html/css, mysql, avoir 10ans dans une boite et un bac+5. Et bien entendu payé au smic.



Pour moi graphiste = artiste. Pas développeur web ou application.


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metaphore54 a écrit :



Personne ne dit le contraire mais le pro peut faire normalement bien mieux. A lui de faire en sorte d’être meilleur et de justifier le prix pratiqué.







Mais c’est la crise tu comprends, on ne peut pas payer une telle somme pour si peu, Creads nous le propose a 4X moins cher<img data-src=" /><img data-src=" />



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brazomyna a écrit :



Dit autrement, quand tu es d’accord avec lui, tu as compris le problème, quand tu n’es pas d’accord, c’est forcément qu’on n’a pas compris, et certainement pas parce que tu pourrais avoir compris et un avis différent.



Question capacité de remise en cause, ça se pose là <img data-src=" />







Je ne suis ni d’accord ni contre. Je remarque qu’il a compris qu’un graphiste a besoin de vivre et payer ses factures comme tout le monde. Tout travail doit être payé. Être graphiste ne veut pas dire vivre d’eau fraiche et d’air pur. Nous ne sommes pas des hippies!


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Candl3 a écrit :



Comment c’est trop facile comme argument. Et pour faire quoi ? Généralement quand on est graphiste c’est qu’on a choisi ce métier. On doit faire une reconversion pro pour devenir boucher ? C’est ta proposition ?



Le problème aussi avec les offres d’emploi c’est le mélange des genres entre graphiste et infographiste. Souvent je vois qu’ils demandent une maitrise parfaite des outils tels que photoshop, illustrator et indesign mais en même temps ils veulent qu’on connaisse parfaitement php, html/css, mysql, avoir 10ans dans une boite et un bac+5. Et bien entendu payé au smic.



Pour moi graphiste = artiste. Pas développeur web ou application.





Graphiste et infographiste c’est pareil, infographiste c’est graphiste se servant de l’outil informatique <img data-src=" />



La confusion vient du terme anglais, Graphic Designer, ou bcp pensent que Designer = Graphiste, donc du coup WebDesigner c’est une graphiste Web, alors que non c’est un Dev Web <img data-src=" />


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Candl3 a écrit :



On doit faire une reconversion pro pour devenir boucher ? C’est ta proposition ?







Pourquoi pas ?



S’il y a beaucoup plus d’offres d’emploi dans ce domaine.



De toute façon il ne faut pas se leurrer, le nombre de personnes qui font une carrière dans une entreprise ou même dans un métier s’amenuise avec le temps.

Il n’est pas rare de voir des personnes de 40 ans faire une reconversion professionnelle.


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Candl3 a écrit :



Comment c’est trop facile comme argument. Et pour faire quoi ? Généralement quand on est graphiste c’est qu’on a choisi ce métier. On doit faire une reconversion pro pour devenir boucher ? C’est ta proposition ?





Et moi je choisis d’être vendeur de glace pilée au pôle Nord et je considère qu’il serait anormal qu’on me demande d’envisager une reconversion faute d’un marché suffisant pour me permettre de gagner ma vie.







Candl3 a écrit :



Je ne suis ni d’accord ni contre. Je remarque qu’il a compris qu’un graphiste a besoin de vivre et payer ses factures comme tout le monde.





Et comme tout le monde chez les freelances, on cible les contrats qui permettront de se rémunérer à hauteur de ses besoins ; on délaisse les offres ridiculement faibles ; on ne pleure pas si un contrat nous passe finalement sous le nez bien qu’on ait investi du temps en amont, car on sait qu’on lisse ces pertes sur les autres contrats qu’on a gagné.



Tu n’acceptes pas ça ? Eh bien tu quittes le monde des freelance et tu te trouves un emploi salarié, quitte à devoir - comme tout le monde - faire un effort pour rentrer dans le moule de ce que recherchent les entreprises qui embauchent.



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Candl3 a écrit :



Pour un graphiste c’est exactement la même chose. C’est un artiste. Il n’y a donc pas à mettre en concurrence les graphistes sans payer le minimum tout travail effectué.







Pourtant c’est ce qu’on propose dans le cas des chanteurs/musiciens, les gens doivent sortir leurs CD, on écoute gratuitement tous ceux qu’on veut, on fait la liste de ceux qui nous ont plût et après on fait une sélection sur ceux qui méritent notre argent (parce qu’on n’en a pas assez pour payer tout le monde).


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Question (sérieuse): en quoi est-ce que cela se distingue de ce qui est en train actuellement de se passer entre les taxis et tous les Uber de ce monde?



De ce que je vois en rien, mais je rate peut être quelque chose.


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Jed08 a écrit :



Pourtant c’est ce qu’on propose dans le cas des chanteurs/musiciens, les gens doivent sortir leurs CD, on écoute gratuitement tous ceux qu’on veut, on fait la liste de ceux qui nous ont plût et après on fait une sélection sur ceux qui méritent notre argent (parce qu’on n’en a pas assez pour payer tout le monde).





Graphiste c’est pas être artiste, c’est de l’alimentaire, équivalents aux zicos de studio, pas aux artistes eux même, on est des mercenaire en gros <img data-src=" />


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Jed08 a écrit :



Pourtant c’est ce qu’on propose dans le cas des chanteurs/musiciens





Ce n’est pas la même chose: le musicien propose une oeuvre destinée à être diffusée à l’identique, en masse. Le graphiste ici fait un travail customisé pour un client en particulier.



La comparaison vaudrait plus pour le musicien à qui un client demanderait de faire la musique d’un film.


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Constrilia a écrit :



Question (sérieuse): en quoi est-ce que cela se distingue de ce qui est en train actuellement de se passer entre les taxis et tous les Uber de ce monde?



De ce que je vois en rien, mais je rate peut être quelque chose.





les chauffeur UBER sont payé normalement ?



Donc tout <img data-src=" /><img data-src=" />


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Jed08 a écrit :



Après si la qualité de travail d’un étudiant ou d’un amateur équivaut à celle d’un pro, il va falloir remettre en question l’intégralité du système de payement des graphiste freelance.



<img data-src=" />



Dans ce cas il faudra revoir entièrement tout le système de payement de tous les domaines.

Si un amateur fait mieux la cuisine qu’un pro il va falloir revoir entièrement le système de payement de tous les chefs cuisiniers.


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Mihashi a écrit :



Juste pour dire que je suis tout à fait d’accord avec toi. <img data-src=" />





Moi aussi.

Mais juste pour la défense de l’ami graphiste, en France on encourage pas l’entrepreneuriat, on encourage l’assistanat. Dès qu’une profession râle on légifère, comme ça personne ne se remet en question. Or dans ce cas précis tout le monde sait que ce secteur est totalement bouché… Donc quand il y a plus d’offre que de demande : les prix baissent.


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jmc007 a écrit :



Tellement bien gauler on la ferait travailler gratuitement elle aussi sans la dévalorisé… <img data-src=" />



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<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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Et les projets OpenSource tuent aussi le métier de programmeur et sont aussi de la concurrence déloyale ? <img data-src=" />

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Candl3 a écrit :



un sous métier tel que le graphisme.







sympa…


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Nissash a écrit :



sympa…









Toi t’as peut-être pas tout lu… ^^

Je suis graphiste. ;)

Je fais référence aux propos de certains qui consistent à dire que le graphiste n’a qu’à crever ou de changer de métier parce que l’amateur est meilleur bla bla (voir même que le graphisme n’est pas un métier).



Sur cette conclusion, je ferme le débat me concernant.


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Candl3 a écrit :



Mon père est artiste peintre depuis 50ans. Tous ses clients l’ont payé à hauteur de 50% avant la commande d’un tableau. Le matériel n’est pas infini et les ressources non plus (cadres, toile, peinture, outils, électricité, + le temps). Pour un graphiste c’est exactement la même chose. C’est un artiste. Il n’y a donc pas à mettre en concurrence les graphistes sans payer le minimum tout travail effectué.









Candl3 a écrit :



Pour moi graphiste = artiste. Pas développeur web ou application.











Candl3 a écrit :



Certes pour un graphiste, il faut évoluer et apprendre de nouvelles choses afin de s’adapter mais quand je vois des offres d’emploi pour lequel on est tout à fait capable de faire, il est souvent question d’un bac+5, 10ans dans une boite avec des critères d’un ingénieur, je trouve ça juste abusé car un artiste n’est pas un ingénieur à mes yeux.







C’est là où tu n’as pas compris les besoins de la majorité des clients. Pour eux, tu n’es pas un artiste, tu es un artisan : ton art a une utilité, répond à leur besoin et ils paient tes compétences pour cela. Ce n’est pas pour ton plaisir ou celui de ton client (le terme qui pourrait mieux correspondre pour l’artiste est mécène).



Ma vie : L’entreprise d’ingénieur où je travaille a changé de logo dernièrement. Une agence de graphisme a proposé un logo très artistique, mais cela ne correspondait absolument pas à l’image de notre entreprise d’ingénieur. Le logo doit être assumé et porté par l’entreprise et ses employés, ce n’est pas un tableau qu’on accroche pour la beauté de l’art. Une autre agence a été choisie et le logo est parfait pour nos besoins. La qualité du travail en réponse à nos besoins a été le critère, pas le prix (dans certaines limites j’imagine).


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Candl3 a écrit :



<img data-src=" />



Dans ce cas il faudra revoir entièrement tout le système de payement de tous les domaines.

Si un amateur fait mieux la cuisine qu’un pro il va falloir revoir entièrement le système de payement de tous les chefs cuisiniers.





Ça n’a rien à voir : l’amateur peut mieux faire la cuisine qu’un pro, ce n’est pas ce qui est demandé au pro. Le pro doit avoir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des clients du restaurant et vouloir en faire son gagne-pain, ce qui ne semble pas le cas de l’amateur.



Si l’amateur veut se faire payer de manière régulière par des clients, alors il est un pro et doit respecter la réglementation du travail, tout comme l’amateur sur Creads devrait avoir un statut et un SIRET pour être payé.


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f-heure-7 a écrit :



Ça n’a rien à voir : l’amateur peut mieux faire la cuisine qu’un pro, ce n’est pas ce qui est demandé au pro. Le pro doit avoir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des clients du restaurant et vouloir en faire son gagne-pain, ce qui ne semble pas le cas de l’amateur.



Si l’amateur veut se faire payer de manière régulière par des clients, alors il est un pro et doit respecter la réglementation du travail, tout comme l’amateur sur Creads devrait avoir un statut et un SIRET pour être payé.







Décidément on comprend de travers ici. Je faisais allusion à un membre qui disait que si un amateur fait le mieux le travail qu’un pro et payé avec des cailloux alors il faudrait revoir entièrement le système de payement et les tarifs des graphistes.



Mon troll se basait sur ces arguments à deux balles d’un certain membre d’ici.



Bref bon week-end.


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Candl3 a écrit :



Bref bon week-end.







avant que tu ne partes…

pourrais-tu à tête reposée penser a un truc ?



les personnes qui se mettent a leur compte dans les métiers du web et du graphisme sont:

soit des gens qui sont incapables d’etre embauchés quelque part.

soit des gens qui se sont fait un carnet d’adresse.



je comprend la problématique posée par cet article. mais ce n’est pas la tienne…



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Candl3 a écrit :



Décidément on comprend de travers ici. Je faisais allusion à un membre qui disait que si un amateur fait le mieux le travail qu’un pro et payé avec des cailloux alors il faudrait revoir entièrement le système de payement et les tarifs des graphistes.



Mon troll se basait sur ces arguments à deux balles d’un certain membre d’ici.



Bref bon week-end.





Il n’a pas tord : si tous les clients se contentent d’un travail d’amateur au tarif amateur (revenus déclarés) et que les amateurs sont suffisamment nombreux pour le marché, alors le pro n’est pas au bon prix (il lui manque de la valeur ajoutée).



Plutôt que d’attaquer le concept d’appel d’offres, qui peut être non rémunéré comme reconnu par Les Graphisteries, il faut se concentrer sur l’angle du travail dissimulé (le black) une fois le projet gagné.


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Candl3 a écrit :



Toi t’as peut-être pas tout lu… ^^

Je suis graphiste. ;)

Je fais référence aux propos de certains qui consistent à dire que le graphiste n’a qu’à crever ou de changer de métier parce que l’amateur est meilleur bla bla (voir même que le graphisme n’est pas un métier).



Sur cette conclusion, je ferme le débat me concernant.





ok <img data-src=" />


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Candl3 a écrit :



Je fais référence aux propos de certains qui consistent à dire que le graphiste n’a qu’à crever ou de changer de métier parce que l’amateur est meilleur bla bla (voir même que le graphisme n’est pas un métier).





Sauf que tu caricatures les propos des autres, sans doute par manque de réflexion sur le fond ou d’argument tangible à faire valoir.



Ce que “les autres” disent c’est que les deux ont des marchés différents, et que le ‘pro’ dont le but est d’en faire une activité principale doit jouer sur d’autres éléments à valeur ajoutée que la seule livraison du résultat pour espérer fournir suffisamment de valeur ajoutée à son client pour que le différentiel en terme de tarif soit intéressant pour lui.







f-heure-7 a écrit :



Il n’a pas tord : si tous les clients se contentent d’un travail d’amateur au tarif amateur (revenus déclarés) et que les amateurs sont suffisamment nombreux pour le marché, alors le pro n’est pas au bon prix (il lui manque de la valeur ajoutée).





Exactement.





il faut se concentrer sur l’angle du travail dissimulé (le black) une fois le projet gagné.



Sauf que ça n’a rien de nouveau ; la situation est la même dans plein d’autres domaines (le carreleur, le plombier, le … que “toton bidule connait bien et qu’on paie en liquide”).



Et encore, comparé au ‘black’ fait pour un particulier, c’est beaucoup moins répandu dans le monde de la prestation à des entreprises car c’est ultra dangereux pour les entreprises clientes (grosses amendes, risque de se voir requalifier le contrat en CDI, …).



Bref, lutter contre ça, c’est effectivement quelque chose de nécessaire. Mais partout, pas que chez les graphistes, et comme ça se fait depuis longtemps.



OR jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas de raison de croire que le travail au black serait sur-représenté dans ce métier de graphiste en particulier, et encore moins de penser que Creads en serait l’instigateur ou le promoteur.



Et DONC qu’il n’y a pas de raison d’aller faire son “bonnet rouge” auprès de la ministre pour réclamer son énième petit truc spécifique pour défendre le petit pré carré de son petit métier à soi.


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David_L a écrit :



Note que c’est pareil dans tous les métiers. On a aussi le “pourquoi des journaliste alors qu’on peut tous avoir un blog ?”, etc. ;)





Ça marche aussi avec les politiciens : pourquoi faire politicien alors qu’on sait tous mieux qu’eux ce qu’il faut faire <img data-src=" />


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Konrad a écrit :



Ça marche aussi avec les politiciens : pourquoi faire politicien alors qu’on sait tous mieux qu’eux ce qu’il faut faire <img data-src=" />





Je suis pas d’accords : maîtriser la langue de bois à haut niveau, proférer des mensonges avec le plus grand aplomb, ne plus avoir la moindre éthique ni sens des convictions (les girouettes sont partout), avoir des oeillères en permanence et parvenir à se regarder dans une glace le matin : c’est un vrai métier !


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Je vais surement m’attirer la foudre des graphistes et designers ici mais je fais travailler très souvent des graphistes et parfois c’est vraiment pas facile.



le problème est que la limite entre “artiste” et “prestataire” est souvent floue…

Du coup il faut choisir, soit tu te considère comme un artiste mais alors tu acceptes tout le coté concours, télé-crochet, crowdsourcing etc… car on a jamais vu un chanteur débutant se plaindre de ne pas être payé pour avoir enregistré ces démos…



Soi tu es un prestataire qui répond à une commande sans état d’âme, et alors la je trouve normal que tout travail mérite salaire.



Mais pour l’avoir déjà vécu, aller voir un graphiste free lance a qui tu as déjà versé une avance et lui dire “ton travail ne nous a pas vraiment convaincu, il faudrait que tu nous proposes autre chose” et là c’est le drame 3 fois sur 5… ta l’impression d’avoir demander à Mozard de récrire une de ses partitions….



Tu as plus vite fait de monter un concours…

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fly59 a écrit :



En effet c’est exactement ça <img data-src=" />



Du coup, rien ne lie juridiquement la plateforme et l’individu qui a proposé sa candidature. Il n’y a là aucune obligation entre elle (pas de contrat) mais seulement une mise à disposition d’une plateforme qui permet la relation.



Quand tu fais un appel d’offre (qu’il soit privé ou public et dans tous les domaines) tu peux passer des dizaines d’heures à préparer le dossier sans pour autant être retenu. A moins d’avoir des preuves de favoritisme ou de non respect sur la manière dont a été choisis le projet, tu ne peux pas demander rémunération pour ces heures travaillées.



Surtout que sur ce genre de plateforme je ne suis même pas sûr que le choix du candidat soit autant encadré que sur les appels d’offres. C’est plutôt au bon vouloir du client et selon ses goûts.









Hey il faut comparer ce qui est comparable ! Quand une entreprise répond à un appel d’offre, c’est une maquette qu’elle présente.

Par définition une maquette offre une vision de ce que ce sera le produit fini. LA MAQUETTE N’EST PAS FONCTIONNELLE. C’est complètement différent d’un prototype !



Là, le graphiste répond à un appel d’offre en fournissant un produit fini et prêt à l’emploi. Tu ne verras aucune SSII au monde faire un truc pareil. Ce principe devrait être encadré par des contrats liant les parties car il y a plus que des dérives. Je ne serai même pas étonné de voir des entreprises utiliser des dessins de graphistes qui n’ont pas été retenus…


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sket a écrit :



Je vais surement m’attirer la foudre des graphistes et designers ici mais je fais travailler très souvent des graphistes et parfois c’est vraiment pas facile.



le problème est que la limite entre “artiste” et “prestataire” est souvent floue…

Du coup il faut choisir, soit tu te considère comme un artiste mais alors tu acceptes tout le coté concours, télé-crochet, crowdsourcing etc… car on a jamais vu un chanteur débutant se plaindre de ne pas être payé pour avoir enregistré ces démos…



Soi tu es un prestataire qui répond à une commande sans état d’âme, et alors la je trouve normal que tout travail mérite salaire.



Mais pour l’avoir déjà vécu, aller voir un graphiste free lance a qui tu as déjà versé une avance et lui dire “ton travail ne nous a pas vraiment convaincu, il faudrait que tu nous proposes autre chose” et là c’est le drame 3 fois sur 5… ta l’impression d’avoir demander à Mozard de récrire une de ses partitions….



Tu as plus vite fait de monter un concours…







La je vais jouer au connard (je ne suis pas artiste mais j’ai bossé avec eux pendant 6 ans) mais si tu ne donnes pas de spécifications correctes au départ et juste un “fait toi plaisir” il ne faut pas se plaindre quand tu redemandes (pour le meme salaire) de refaire tout le boulot que l’artiste ne soit pas heureux.



Le client a aussi des obligations qu’il oublie trop facilement. Et si tu veux quelquechose de précis, il faut le demander, si tu as des envies il faut aussi les donner.



Je n’ai JAMAIS eu de soucis avec de la prestation externe d’artistes mais j’ai toujours été assez précis sur mes demandes. Bien sur, quand il y avait beaucoup de créativité impliqués il y a eu des aller retour mais en général sans soucis (on procédait de toute façon à la méthode Rough =&gt; sketch =&gt; lineart =&gt; color + finish) . Ah et aussi je n’ai jamais fait faire de travail gratos, mal payé oui gratos non.


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XMalek a écrit :



La je vais jouer au connard (je ne suis pas artiste mais j’ai bossé avec eux pendant 6 ans) mais si tu ne donnes pas de spécifications correctes au départ et juste un “fait toi plaisir” il ne faut pas se plaindre quand tu redemandes (pour le meme salaire) de refaire tout le boulot que l’artiste ne soit pas heureux.



Le client a aussi des obligations qu’il oublie trop facilement. Et si tu veux quelquechose de précis, il faut le demander, si tu as des envies il faut aussi les donner.



Je n’ai JAMAIS eu de soucis avec de la prestation externe d’artistes mais j’ai toujours été assez précis sur mes demandes. Bien sur, quand il y avait beaucoup de créativité impliqués il y a eu des aller retour mais en général sans soucis (on procéder de toute façon à la méthode Rough =&gt; sketch =&gt; lineart =&gt; color + finish) .







Enfin quelqu’un qui comprend comment doit marcher le monde du service. <img data-src=" />


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shadowfox a écrit :



Hey il faut comparer ce qui est comparable ! Quand une entreprise répond à un appel d’offre, c’est une maquette qu’elle présente.

Par définition une maquette offre une vision de ce que ce sera le produit fini. LA MAQUETTE N’EST PAS FONCTIONNELLE. C’est complètement différent d’un prototype !



Là, le graphiste répond à un appel d’offre en fournissant un produit fini et prêt à l’emploi. Tu ne verras aucune SSII au monde faire un truc pareil. Ce principe devrait être encadré par des contrats liant les parties car il y a plus que des dérives. Je ne serai même pas étonné de voir des entreprises utiliser des dessins de graphistes qui n’ont pas été retenus…







Je suis partiellement d’accord avec toi, toute la difficulté est le processus utilisé. Tu ne peux, pour moi, clairement pas utiliser ce procédé ici sans forcément lésé une partie.



Économiquement parlant si l’entreprise faisant appel à plusieurs graphistes devaient rémunéré tout les candidats se ne serait plus financièrement intéressant d’utiliser un tel procédé et ce ne serait surtout plus un appel d’offre.



Par ailleurs, certes il livre un produit fonctionnel mais il est réutilisable pour un autre projet/ appel d’offre (même si je conçois forcément que chaque projet n’est pas identique et ne répond pas au même cahier des charges). Tout comme cela est fait dans plusieurs autres domaines.



Je travaille dans une boîte de gestion de paie via progiciel et nous répondons à énormément d’appel d’offre, qu’il soit privé ou public, si il y a des spécificités à chaque projet l’objet de l’appel d’offre est toujours le même et certaines études, documents sont réutilisables (le produit est déjà fonctionnel puisque c’est du progiciel dont les outils sont modulables, la SSII c’est de la conception pure où effectivement le produit ne peut pas être fonctionnel dès l’appel d’offre).



La difficulté pour les graphistes c’est la limite entre le côté prestation de service et artistique fournis. Il y a un véritable travail de recherche et d’imagination pour coller au mieux à la demande qui effectivement au final ne sera pas rémunérer alors que finalement dans un appel d’offre ordinaire nous sommes plus à l’état prototype, maquette ou présentation du produit (ce qui est mon cas), là dessus je te rejoins totalement.





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Plusieurs réponses, qui demandent temps, talent, ressources, pour au final un seul élu, et les autres peuvent aller se gratter : ils sont donc contre le principe de l’appel d’offre ?

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trolleur anonyme a écrit :



Fallait pas choisir un métier accessible à tout un chacun.







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Vu ton pseudo, je n’en dirai pas plus… <img data-src=" />


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fly59 a écrit :



Je suis partiellement d’accord avec toi, toute la difficulté est le processus utilisé. Tu ne peux, pour moi, clairement pas utiliser ce procédé ici sans forcément lésé une partie.



(…)



La difficulté pour les graphistes c’est la limite entre le côté prestation de service et artistique fournis. Il y a un véritable travail de recherche et d’imagination pour coller au mieux à la demande qui effectivement au final ne sera pas rémunérer alors que finalement dans un appel d’offre ordinaire nous sommes plus à l’état prototype, maquette ou présentation du produit (ce qui est mon cas), là dessus je te rejoins totalement.







Si on devait faire une comparaison équitable, le graphiste devrait ici fournir son portfolio pour montrer ses compétences et un devis détaillé : nombre et nature des livrables, nombre de retours éventuels, nombre de jours de travail et taux horaire en cas de dépassement de celui-ci.



Mais pas de maquettes ! <img data-src=" />

Le client peut parfaitement faire son choix avec seulement ces éléments, et on serait bien plus proche ici de ce qu’une entreprise de service fournit lors d’un appel d’offre.


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Jarodd a écrit :



Plusieurs réponses, qui demandent temps, talent, ressources, pour au final un seul élu, et les autres peuvent aller se gratter : ils sont donc contre le principe de l’appel d’offre ?





Ici c’est pas de l’appel d’offre, c’est de l’appel à produit fini. Dans un appel d’offre, il y a une proposition commerciale, une proposition technique, éventuellement une démo, un prototype et/ou des maquettes. Et quand tu es en shortlist, tu peux défendre ton projet chez le client, négocier des prestations, réviser tes tarifs, et parfois faire perdurer ce contact pour de futurs appels d’offres.


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XMalek a écrit :



La je vais jouer au connard (je ne suis pas artiste mais j’ai bossé avec eux pendant 6 ans) mais si tu ne donnes pas de spécifications correctes au départ et juste un “fait toi plaisir” il ne faut pas se plaindre quand tu redemandes (pour le meme salaire) de refaire tout le boulot que l’artiste ne soit pas heureux.



Le client a aussi des obligations qu’il oublie trop facilement. Et si tu veux quelquechose de précis, il faut le demander, si tu as des envies il faut aussi les donner.



Je n’ai JAMAIS eu de soucis avec de la prestation externe d’artistes mais j’ai toujours été assez précis sur mes demandes. Bien sur, quand il y avait beaucoup de créativité impliqués il y a eu des aller retour mais en général sans soucis (on procédait de toute façon à la méthode Rough =&gt; sketch =&gt; lineart =&gt; color + finish) . Ah et aussi je n’ai jamais fait faire de travail gratos, mal payé oui gratos non.







Je ne vais pas nier que le problème vient parfois de ma boite..on est souvent pas assez clair…et disons le clairement, souvent on ne sait même pas nous même ce que l’on veut…donc difficile d’aiguiller un graphiste.

Mais peut être que c’est moi qui n’ai pas eu de chance, mais pour le moment les 4-5(sauf 1) avec qui j’ai travaillé les 5 dernières années n’étaient quand même pas facile.



J’ai eu droit à un peu tout : “non, je peux rien montrer avant ca va vous induire en erreur” , “je vois ce que vous voulez mais j’ai eu une meilleur idée”, “si vous comprenez pas l’affiche, c’est que vous avez un problème” “je ne reviens jamais sur un travail que je considère satisfaisant” etc etc…



A titre de comparaison j’ai aussi bossé avec des boites de pub et ca n’a rien à voir…ils font ce que tu leur demande même si ils considèrent que c’est nul..et basta…


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Yangzebul a écrit :



Si on devait faire une comparaison équitable, le graphiste devrait ici fournir son portfolio pour montrer ses compétences, et un devis détaillé : nombre et nature des livrables, nombre de retours éventuels, nombre de jours de travail et taux horaire en cas de dépassement de celui-ci.



Mais pas de maquettes ! <img data-src=" />

Le client peut parfaitement faire son choix avec juste ces éléments, et on serait bien plus proche ici de ce qu’une entreprise de service fourni lors d’un appel d’offre.









Non parce qu’un appel d’offre c’est pas “ montrez moi vos talents et en fonction de ça je vous choisirez”. Un appel d’offre est définis par un cahier des charges qui doit être respecter par les candidats.



C’est ensuite au client de choisir le projet qui répond le mieux à son cahier des charges. En regardant le portfolio de quelqu’un ça ne suffit pas à voir s’il saura répondre à nos besoins puisque par définition chaque cahier des charges à ces spécificités. A moins que le graphiste soit extrêmement spécialisé dans le domaine du client et qu’il a un portfolio conséquent je vois mal comment on peut se faire une idée de sa capacité à répondre à nos attentes sur ces seules informations.



Dans ce cas là le client ne fais pas un appel d’offre s’il n’a pas un projet spécifique en tête mais contacte juste quelqu’un en freelance pour lui donner une vague idée de ce qu’il veut et qu’il lui fasse.







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FrenchPig a écrit :



Ici c’est pas de l’appel d’offre, c’est de l’appel à produit fini. Dans un appel d’offre, il y a une proposition commerciale, une proposition technique, éventuellement une démo, un prototype et/ou des maquettes. Et quand tu es en shortlist, tu peux défendre ton projet chez le client, négocier des prestations, réviser tes tarifs, et parfois faire perdurer ce contact pour de futurs appels d’offres.







Oui mais je suis pas sur que cela soit une avancée pour les graphistes, ca leur prendra autant de temps de rédiger une réponse à un appel d’offre que de bosser directement sur un logo ou une affiche..et ce sera quand même bien moins épanouissant…


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FrenchPig a écrit :



Ici c’est pas de l’appel d’offre, c’est de l’appel à produit fini. Dans un appel d’offre, il y a une proposition commerciale, une proposition technique, éventuellement une démo, un prototype et/ou des maquettes. Et quand tu es en shortlist, tu peux défendre ton projet chez le client, négocier des prestations, réviser tes tarifs, et parfois faire perdurer ce contact pour de futurs appels d’offres.







Certes mais le principe de faire bosser plusieurs personnes pour au final n’en choisir qu’une est le même. Les perdants n’ont que leurs yeux pour pleurer.



Sur la maquette en réponse à un AO, tu ne vas évidemment pas montrer le produit fini, surtout s’il demande plusieurs mois de travail, avec une grosse équipe. Et les graphistes en concurrence chez Creads ne sont pas dans ce cas, pour les connaître un peu, ça tourne plus autour de la pub, d’un logo, d’une brochure, bref ça ne demande pas des mois de travail. Un produit graphique fini qui nécessite trois semaines de travail, ou une maquette d’un projet qui nécessite trois semaines de travail : au final l’investissement est assez similaire, même si les objectifs sont différents.



Après c’est sûr qu’une SSII a les moyens de ne pas être sélectionné, alors que pour un graphiste indépendant la perte est plus difficile à assumer. Mais c’est le métier qui veut ça, les plateformes de mise en concurrence n’y sont pour rien.


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Jarodd, là où tu fais erreur (et tu n’es pas le seul), c’est que le principe de base de ces plateformes dépasse très largement celui des appels d’offres.

D’une part parce que les vrais appels d’offres sont bel et bien rémunérés (et oui), d’autre par parce que ce n’est pas du tout le même travail qu’on y demande.



Je t’incite à lire ce billet qui fait le claire sur l’amalgame ambiant :

&gt;&gt;http://www.lesgraphisteries.com/2014/07/02/les-plates-formes-de-crowdsourcing-si…

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Constrilia a écrit :



Question (sérieuse): en quoi est-ce que cela se distingue de ce qui est en train actuellement de se passer entre les taxis et tous les Uber de ce monde?



De ce que je vois en rien, mais je rate peut être quelque chose.





Même si je trouve le principe débile, les taxis auraient en théorie plus de raison de râler car on aurait changé leur règles du jeu entre temps: ces derniers, pour pouvoir travailler, ont payé (chèrement) une licence qui leur garantissait justement une exclusivité.



Ici, il n’est même pas question de ça.


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FRANCKYIV a écrit :



Pourquoi pas ?



S’il y a beaucoup plus d’offres d’emploi dans ce domaine.



De toute façon il ne faut pas se leurrer, le nombre de personnes qui font une carrière dans une entreprise ou même dans un métier s’amenuise avec le temps.

Il n’est pas rare de voir des personnes de 40 ans faire une reconversion professionnelle.







Je suis d’accord mais si on choisit un métier c’est aussi parce qu’on aime ce métier.



Il n’y a pas de sous métier comme je le dis souvent mais faut avoir l’envie de se lever le matin pour le faire. Par exemple, je doute que beaucoup de femmes de ménage se lèvent le matin le sourire aux lèvres sachant qu’elles vont laver les chiottes des personnes pour qui elles travaillent. Et souvent ce sont des personnes qui n’ont malheureusement pas eu de l’ambition ou la chance d’avoir une vie ou les moyens qui leurs auraient permis de faire autre chose. Pour moi il est hors de question de laver les chiottes de quelqu’un d’autre que ceux de chez moi même si je l’ai fait plus jeune pour gagner de l’argent en interim.



Certes pour un graphiste, il faut évoluer et apprendre de nouvelles choses afin de s’adapter mais quand je vois des offres d’emploi pour lequel on est tout à fait capable de faire, il est souvent question d’un bac+5, 10ans dans une boite avec des critères d’un ingénieur, je trouve ça juste abusé car un artiste n’est pas un ingénieur à mes yeux.



Personnellement je ne suis pas devenu graphiste sans réfléchir. J’ai fait toute sorte de métiers. Ça va du nettoyage de chiottes au brancardier bloc opératoire jusqu’au foreur, magasinier, manutentionnaire et j’en passe. Tous les métiers sont bouchés.

J’ai même fait une formation de technicien informatique qui n’a débouché sur rien.


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Le problème exposé ici n’est pas de savoir si un graphiste trouve ou non du travail, mais le fait que les entreprises qui ont besoin d’un graphiste préfèrent organiser un concours ou le gagnant aura droit à un ptit truc.

En poussant le problème beaucoup plus loin, on peut imaginer demain une entreprise qui a disons 10 000 employés, et qui décident de ne payer que le meilleur (ou les 10 meilleurs). Du coup l’entreprise profite du travaille des 10 000 employés, mais ne dépense que 1 salaire pour ça…

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eliumnick a écrit :



Le problème exposé ici n’est pas de savoir si un graphiste trouve ou non du travail, mais le fait que les entreprises qui ont besoin d’un graphiste préfèrent organiser un concours ou le gagnant aura droit à un ptit truc.

En poussant le problème beaucoup plus loin, on peut imaginer demain une entreprise qui a disons 10 000 employés, et qui décident de ne payer que le meilleur (ou les 10 meilleurs). Du coup l’entreprise profite du travaille des 10 000 employés, mais ne dépense que 1 salaire pour ça…







Merci. <img data-src=" />


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Candl3 a écrit :



il est hors de question de laver les chiottes de quelqu’un d’autre que ceux de chez moi même





Donc tu as fait un choix (en l’occurrence de t’orienter vers cette branche par envie, et malgré le fait que le secteur est relativement bouché, et donc que seuls ceux qui sortent du lot peuvent prétendre à une activité suffisante). C’est TON choix, et donc ce n’est pas aux autres d’en assumer les conséquences.



Si demain t’as un gars qui vient te dire qu’il a passé toute son enfance à jouer au foot plutôt que faire des études parce qu’il avait envie d’être le prochain Ronaldo, et que ça a pas marché, parce qu’il est médiocre.

Tu lui dirais que c’est anormal qu’il n’ait pas une place dans une équipe avec un salaire suffisant pour vivre ?





J’ai même fait une formation de technicien informatique qui n’a débouché sur rien.



Peut-être parce qu’être technicien informatique, ça se résume pas juste à “avoir fait une formation”, et donc que seuls ceux qui ont une valeur ajoutée plus forte que la tienne ont percé ?


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brazomyna a écrit :



Même si je trouve le principe débile, les taxis auraient en théorie plus de raison de râler car on aurait changé leur règles du jeu entre temps: ces derniers, pour pouvoir travailler, ont payé (chèrement) une licence qui leur garantissait justement une exclusivité.



Ici, il n’est même pas question de ça.







Bien d’accord avec toi. J’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre la démarche et, accessoirement, pourquoi ma sympathie devrait aller à l’un plutôt qu’à l’autre mais bon.







misterB a écrit :



les chauffeur UBER sont payé normalement ?



Donc tout <img data-src=" /><img data-src=" />







Celui qui a fait la course oui, mais bien moins cher que ce qu’aurait demandé un taxi. Du coup ma question reste entière, je crains bien :)


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Candl3 a écrit :



Je suis d’accord mais si on choisit un métier c’est aussi parce qu’on aime ce métier.



Il n’y a pas de sous métier comme je le dis souvent mais faut avoir l’envie de se lever le matin pour le faire. Par exemple, je doute que beaucoup de femmes de ménage se lèvent le matin le sourire aux lèvres sachant qu’elles vont laver les chiottes des personnes pour qui elles travaillent. Et souvent ce sont des personnes qui n’ont malheureusement pas eu de l’ambition ou la chance d’avoir une vie ou les moyens qui leurs auraient permis de faire autre chose. Pour moi il est hors de question de laver les chiottes de quelqu’un d’autre que ceux de chez moi même si je l’ai fait plus jeune pour gagner de l’argent en interim.



Certes pour un graphiste, il faut évoluer et apprendre de nouvelles choses afin de s’adapter mais quand je vois des offres d’emploi pour lequel on est tout à fait capable de faire, il est souvent question d’un bac+5, 10ans dans une boite avec des critères d’un ingénieur, je trouve ça juste abusé car un artiste n’est pas un ingénieur à mes yeux.



Personnellement je ne suis pas devenu graphiste sans réfléchir. J’ai fait toute sorte de métiers. Ça va du nettoyage de chiottes au brancardier bloc opératoire jusqu’au foreur, magasinier, manutentionnaire et j’en passe. Tous les métiers sont bouchés.

J’ai même fait une formation de technicien informatique qui n’a débouché sur rien.







C’est clair que pour avoir du boulot c’est pas évident …



Je dis souvent :





  • Soit t’as pas de boulot … et tu peux te faire chier.

  • Soit t’as un boulot, et en règle général il faut faire le boulot de 3 personnes donc t’es débordé !



    Spéciale dédicace à mon collègue qui n’a même plus le temps de venir sur le forum qu’on administre ensemble …

    (bordel je devais aller chez lui à Bourg Saint Maurice en août, et il prends même pas de vacances d’été finalement).



    Adresse Web :

    http://www.toutes-les-solutions.fr/phpbb


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brazomyna a écrit :



Peut-être parce qu’être technicien informatique, ça se résume pas juste à “avoir fait une formation”, et donc que seuls ceux qui ont une valeur ajoutée plus forte que la tienne ont percé ?







Oui tout à fait ça. Quand on a pas d’expérience on ne peut pas rivaliser. C’est le problème de tout métier.



J’ai 16ans d’expérience en tant que dessinateur/graphiste et pourtant ça n’embauche pas. Je suis de nature autodidacte je n’ai donc pas de diplôme dans ce domaine. Sauf que les entreprises en France préfèrent embaucher une personne sans aucun talent mais qui ont un pseudo diplôme qui ne prouve ni ses compétences ni son talent artistique.


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Candl3 a écrit :



J’ai 16ans d’expérience en tant que dessinateur/graphiste et pourtant ça n’embauche pas. Je suis de nature autodidacte je n’ai donc pas de diplôme dans ce domaine. Sauf que les entreprises en France préfèrent embaucher une personne sans aucun talent mais qui ont un pseudo diplôme qui ne prouve ni ses compétences ni son talent artistique.





Et c’est la faute de Creads tout ça ? <img data-src=" />


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brazomyna a écrit :



Et c’est la faute de Creads tout ça ? <img data-src=" />







Non c’est du hors sujet. Je parle du métier et des difficultés de la vie. Sorry ^^


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Candl3 a écrit :



Non c’est du hors sujet. Je parle du métier et des difficultés de la vie. Sorry ^^





C’est au contraire tout à fait dans le sujet:



si tu n’arrives pas à mettre en avant ta propre valeur ajoutée par rapport au gars qui aurait un “pseudo diplôme qui ne prouve ni ses compétences ni son talent artistique”, (voir d’un quidam étudiant qui fait ça sur ton temps libre), c’est qu’il y a un problème.



Soit un problème au niveau de tes compétences réelles, soit dans ta capacité à les présenter aux clients/employeurs. Dans les deux cas, ce n’est certainement pas la faute d’un tiers comme Creads.



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Nozalys a écrit :



Attendez là, le travail gratuit c’est du bénévolat ! Le bénévolat c’est… bénévole ! Quand on travaille pour le compte d’une entité, et sous contrat de travail, une rémunération minimale est obligatoire. C’est ce qu’on appelle le SMIC.

J’ai loupé une étape là, je comprends pas que ça ne puisse pas être condamné illico presto.







Absolument pas. Le SMIC c’est quand tu es employé par quelqu’un, pas quand, en tant qu’entité morale, tu acceptes un contrat (et donc que tu es ton propre employeur). Beaucoup de gens en auto-entreprise ou en SNP ou même artisan ne touchent pas le SMIC.







Konrad a écrit :



Quoi journaliste tout le monde peut le faire aussi, il suffit de paraphraser ce qu’on a lu sur d’autres sites de news… l’AFP







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eliumnick a écrit :



Le problème exposé ici n’est pas de savoir si un graphiste trouve ou non du travail, mais le fait que les entreprises qui ont besoin d’un graphiste préfèrent organiser un concours ou le gagnant aura droit à un ptit truc.

En poussant le problème beaucoup plus loin, on peut imaginer demain une entreprise qui a disons 10 000 employés, et qui décident de ne payer que le meilleur (ou les 10 meilleurs). Du coup l’entreprise profite du travaille des 10 000 employés, mais ne dépense que 1 salaire pour ça…









Ca marche pas : les employés travaillent parce qu’ils savent à l’avance qu’ils seront payés.



Là c’est des graphistes qui travaillent volontairement dans l’espoir d’être payés. Y a des conditions exposées au début, libre à chacun de participer.



Y a moult jobs qui fonctionnent sur ce principe et les gens viennent pas pour autant gueuler parce que les meilleurs gagnent plus souvent que les mauvais.


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eliumnick a écrit :



Le problème exposé ici n’est pas de savoir si un graphiste trouve ou non du travail, mais le fait que les entreprises qui ont besoin d’un graphiste préfèrent organiser un concours ou le gagnant aura droit à un ptit truc.







Après s’ils en sont réduit à ça c’est peut être que les devis qu’on leur a fait sont trop cher et/ou qu’ils ne veulent pas mettre autant.



Je pense plus que le problème ici est : pourquoi les entreprises se mettent à organiser ses concours, et pourquoi ces concours attirent toujours beaucoup de personnes ?



Si il y avait seulement 2 ou 3 personnes qui répondait à ces concours personnes n’en parleraient. C’est justement parce que des centaines de graphistes (pros ou amateurs) y trouvent leur affaires que ça fait scandale.





En poussant le problème beaucoup plus loin, on peut imaginer demain une entreprise qui a disons 10 000 employés, et qui décident de ne payer que le meilleur (ou les 10 meilleurs). Du coup l’entreprise profite du travaille des 10 000 employés, mais ne dépense que 1 salaire pour ça…





Dans ce cas là, je me demanderais surtout pourquoi l’entreprise est toujours en vie et les 10 000 employés toujours dans la boite.

Je suis désolé pour les graphistes freelance, mais si on en est réduit à accepté de faire ces concours contre ses principes c’est qu’il faut aussi se remettre en question.


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trolleur anonyme a écrit :



Y a moult jobs qui fonctionnent sur ce principe et les gens viennent pas pour autant gueuler parce que les meilleurs gagnent plus souvent que les mauvais.







Sauf que la, il y a un côté artistique … donc un côté subjectif.



Il n’y a pas de bons ni de mauvais (sauf certains vraiment mauvais <img data-src=" />) dans l’absolue.



Tout dépends du client …


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brazomyna a écrit :



C’est au contraire tout à fait dans le sujet: si tu n’arrives pas à mettre en avant ta propre valeur ajoutée par rapport au gars qui aurait un “pseudo diplôme qui ne prouve ni ses compétences ni son talent artistique”, c’est qu’il y a un problème.



Soit dans tes comptéences, soit dans ta capacité à les présenter aux clients/employeurs. Dans les deux cas, ce n’est certainement pas la faute d’un tiers comme Creads.







Non non ma vie tourne bien en tant que freelancer mais comme tout freelancer, tu n’as pas un revenu fixe. Quand on est freelance, on a pas des clients tous les jours donc il nous arrive de nous retrouver en difficulté. J’ai la chance d’avoir un bon portefeuille client mais malheureusement les clients n’ont pas forcement besoin tous les mois d’une nouvelle création ou autre. Il faut donc s’adapter et faire des boulots “ingrats pour ma part” afin de payer le loyer et les factures (optionnellement la bouffe).



Le problème avec creads est simplement qu’ils mettent en concurrence des centaines de graphistes de tout bord qui va du gosse de 18ans qui est encore chez ses parents au professionnel qui lui a besoin de payer ses factures.

Des heures de travail, du temps (perdu ou accordé) à créer, pour déboucher sur un chèque de pacotille si on a la chance (si on peut appeler ça une chance….) à zéro € car le projet n’a pas été retenu. Et ça tout le temps. Une concurrence constante sans aucune possibilité d’être rémunéré. C’est ça le problème avec creads et les autres sites de ce genre.


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Dji a écrit :



“Geoffrey Dorne, plus connu sous le pseudonyme de Korben”

Non non c’est faux, c’est le frère à Korben !





C’est même déjà corrigé ;) PS : on a une fonctionnalité pour ces remontées, plus efficace que les commentaires.


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Tiens ça me donne une idée ce principe de payer si ça plait. Je vais payer mes impôts si ce que le gouvernement fait me plait lol.





Sur le point précis du travail gratuit, Axelle Lemaire a estimé que cela avait tout de même l’immense avantage de donner de la visibilité aux jeunes créatifs.



Ha le discours qu’on entend aussi dans le monde de la photo aujourd’hui quand des modèles, des organisateurs de concert ou tout autres clients ayant déjà un peu de renommé veut des photos gratos.

Pas facile aujourd’hui de vivre de ces métiers de “l’image” dans un monde qui en est saturé et où les clients peuvent s’approvisionner pour presque rien.

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Guyom_P a écrit :



Tiens ça me donne une idée ce principe de payer si ça plait. Je vais payer mes impôts si ce que le gouvernement fait me plait lol.





Ha le discours qu’on entend aussi dans le monde de la photo aujourd’hui quand des modèles, des organisateurs de concert ou tout autres clients ayant déjà un peu de renommé veut des photos gratos.

Pas facile aujourd’hui de vivre de ces métiers de “l’image” dans un monde qui en est saturé et où les clients peuvent s’approvisionner pour presque rien.







Je suis d’accord, le numérique a rendu bien plus accessible certains métiers qui autrefois demandait énormément d’investissement personnel de la part ce ceux qui souhaitaient les pratiquer…

Après à trop tirer sur la corde, on en arrive à ce genre de déviance.


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Julien Clément note de son côté que la secrétaire d’État a rappelé qu’il n’y a pas de jurisprudence en matière de « travail gratuit » et que par conséquent, seule une attaque en justice pourrait permettre de débloquer les choses.



Attendez là, le travail gratuit c’est du bénévolat ! Le bénévolat c’est… bénévole ! Quand on travaille pour le compte d’une entité, et sous contrat de travail, une rémunération minimale est obligatoire. C’est ce qu’on appelle le SMIC.

J’ai loupé une étape là, je comprends pas que ça ne puisse pas être condamné illico presto.

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Dire qu’il suffirait que les graphistes arrêtent de s’enregistrer sur ce genre de plateforme pour qu’elles disparaissent d’elle même (utopie).

La clé dans ce genre de métier est de n’accepter de faire un travail que contre rémunération, on ne doit jamais dévoiler un projet avant la moindre signature de Devis et donc de versement d’acompte. Souvent on a du mal à se faire à cette contrainte car on se dit que l’on ne trouvera jamais de boulot mais en fin de compte, le temps gagné à ne pas travailler gratuitement permet de trouver plus facilement des vrai clients rémunérateurs et bien veillant respectant nos travaux.

Arrêtons aussi de brader son travail car après on ne peut plus proposer les vrai tarifs.

Ce n’est pas simple mais en appliquant cela on arrive souvent à mieux vivre.

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D’un certain point de vue c’est juste la loi de l’offre et la demande.

Fallait pas choisir un métier accessible à tout un chacun.

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Guyom_P a écrit :



Tiens ça me donne une idée ce principe de payer si ça plait. Je vais payer mes impôts si ce que le gouvernement fait me plait lol.





Ha le discours qu’on entend aussi dans le monde de la photo aujourd’hui quand des modèles, des organisateurs de concert ou tout autres clients ayant déjà un peu de renommé veut des photos gratos.

Pas facile aujourd’hui de vivre de ces métiers de “l’image” dans un monde qui en est saturé et où les clients peuvent s’approvisionner pour presque rien.





C’est surtout aux métiers d’évoluer et de trouver une valeur ajoutée que les autres ne peuvent pas amener. La compétitivité touche tout le monde, le monde va dans ce sens et pas à l’inverse.


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Question conne Axelle Lemaire a t’elle un lien quelquonque avec Oscar Lemaire ?

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XMalek a écrit :



Question conne Axelle Lemaire a t’elle un lien quelquonque avec Oscar Lemaire ?





Elle est nettement moins “conne” que les gens qui ont fait cette lettre…


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Nozalys a écrit :



Attendez là, le travail gratuit c’est du bénévolat ! Le bénévolat c’est… bénévole ! Quand on travaille pour le compte d’une entité, et sous contrat de travail, une rémunération minimale est obligatoire. C’est ce qu’on appelle le SMIC.

J’ai loupé une étape là, je comprends pas que ça ne puisse pas être condamné illico presto.





D’après l’expérience que j’ai de ce genre de choses, ça prends la forme d’un concours ou d’un appel d’offre.

Les candidats proposent leur idée, la meilleure est retenue et payée.



Je pense que le problème dans le domaine du graphisme c’est que la qualité du résultat est très subjective. Du coup pour bien présenter son idée, il faut déjà faire quasiment tout le travail.



Mais les candidats non retenus n’ont pas forcément travaillés pour rien, ils peuvent réutiliser leu travail sur un autre projet.


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Bejarid a écrit :



Elle est nettement moins “conne” que les gens qui ont fait cette lettre…







euh c’est ma question qui était conne <img data-src=" />


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trolleur anonyme a écrit :



D’un certain point de vue c’est juste la loi de l’offre et la demande.

Fallait pas choisir un métier accessible à tout un chacun.





Un métier accessible à tout un chacun… les graphistes te remercient pour cette remarque, et les photographe également ! Tu crois qu’il suffit de savoir utiliser Instagram pour devenir photographe ? de placer 3 blocs de texte dans Indesign pour devenir graphiste ? De faire 3 carrés et un ovale dans Illustrator ? C’est toujours agréable de savoir qu’on fait un métier que le premier venu peut faire.


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FrenchPig a écrit :



C’est toujours agréable de savoir qu’on fait un métier que le premier venu peut faire.





Je compatis <img data-src=" />


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Mihashi a écrit :



D’après l’expérience que j’ai de ce genre de choses, ça prends la forme d’un concours ou d’un appel d’offre.

Les candidats proposent leur idée, la meilleure est retenue et payée.



Je pense que le problème dans le domaine du graphisme c’est que la qualité du résultat est très subjective. Du coup pour bien présenter son idée, il faut déjà faire quasiment tout le travail.



Mais les candidats non retenus n’ont pas forcément travaillés pour rien, ils peuvent réutiliser leu travail sur un autre projet.







En effet c’est exactement ça <img data-src=" />



Du coup, rien ne lie juridiquement la plateforme et l’individu qui a proposé sa candidature. Il n’y a là aucune obligation entre elle (pas de contrat) mais seulement une mise à disposition d’une plateforme qui permet la relation.



Quand tu fais un appel d’offre (qu’il soit privé ou public et dans tous les domaines) tu peux passer des dizaines d’heures à préparer le dossier sans pour autant être retenu. A moins d’avoir des preuves de favoritisme ou de non respect sur la manière dont a été choisis le projet, tu ne peux pas demander rémunération pour ces heures travaillées.



Surtout que sur ce genre de plateforme je ne suis même pas sûr que le choix du candidat soit autant encadré que sur les appels d’offres. C’est plutôt au bon vouloir du client et selon ses goûts.



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FrenchPig a écrit :



Un métier accessible à tout un chacun… les graphistes te remercient pour cette remarque, et les photographe également ! Tu crois qu’il suffit de savoir utiliser Instagram pour devenir photographe ? de placer 3 blocs de texte dans Indesign pour devenir graphiste ? De faire 3 carrés et un ovale dans Illustrator ? C’est toujours agréable de savoir qu’on fait un métier que le premier venu peut faire.





Note que c’est pareil dans tous les métiers. On a aussi le “pourquoi des journaliste alors qu’on peut tous avoir un blog ?”, etc. ;)


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Ellierys a écrit :



Je compatis <img data-src=" />





Quoi journaliste tout le monde peut le faire aussi, il suffit de paraphraser ce qu’on a lu sur d’autres sites de news…





(pardon je suis déjà très loin –&gt; [ ] )


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“Geoffrey Dorne, plus connu sous le pseudonyme de Korben”

Non non c’est faux, c’est le frère à Korben !

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Hercule a écrit :



Le mec qui demande ton loyer si.

Et si toutes les entreprises commencent à utiliser ce genre de service e tu n’auras pas le choix, si tu veux manger.



Le secteur est bien meilleur pour les programmeur et ils ont moins de soucis pour trouver du taff. Si le paiement de ton loyer n’est pas en jeu, c’est tout de suite moins problématique de travailler pour le fun…







Oui bien sûr je sais bien, je suis dans la même situation. Quand tu es au pied du mur forcément tu prends tout ce qui vient :(





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“Au final, ça revient strictement au même: les clients qui décident de passer par cette plateforme sont ceux qui recherchent un prix plus qu’une prestation de qualité. ”



Non, ça n’a strictement rien à voir.



Ce que tu décris là ça s’appelle de l’offre discount. Ça a toujours existé effectivement, dans le graphisme comme ailleurs, et ça ne dérange à peu près personne. D’ailleurs les revendications dont il est question ici n’abordent jamais la question des places de marché. Je suis graphiste et j’ai appris à vivre dans les parages de ces sites, qui ne m’empêchent pas de facturer mon prix.



Le problème soulevé aujourd’hui n’est pas celui du discount, c’est celui du travail non rémunéré, du salariat dissimulé et de la distorsion de concurrence.



Mettre tout ça dans un grand sac de “c’est pareil” est précisément le type de raccourci confus dont je parle dans mes commentaires précédents.

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tryx a écrit :



Le problème soulevé aujourd’hui n’est pas celui du discount, c’est celui du travail non rémunéré, du salariat dissimulé et de la distorsion de concurrence.





Absolument pas. De deux choses l’une:





  • soit pour un client donné, le boulot fait par un ‘non pro’ et un ‘pro’ lui apporte autant de valeur ajoutée ; dans ce cas, le ‘pro’ ne mérite pas d’être rémunéré plus que ce qu’est prêt à faire le ‘non pro’.



  • soit toujours pour le même client le ‘pro’ apporte une réelle plus-value par rapport à la prestation d’un quidam prêt à se vendre pour des cacahuètes, et que ça vaut le prix demandé, et donc le client se tournera naturellement vers la prestation du ‘pro’.



    Faut arrêter: il n’y a pas de distortion de concurrence ou de travail dissimulé ; chacun est égal devant la proposition de répondre ou pas à la demande.



    Quant à parler de ‘salariat’ (dissimulé en plus) pour des presta entre un client et un freelance … comment dire… <img data-src=" />



    Et au final, s’il s’avère qu’il n’y a plus assez de boulot pour les ‘pro’ (ce qui reste à prouver), c’est peut-être aussi que le marché est saturé et qu’une correction est nécessaire.


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Ok je vois que tu n’as pas pris la peine de t’intéresser vraiment à ce qui se passe, ce dont je je peux pas te vouloir, chacun voit midi à sa porte.



Merci pour cet échange.

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Tu apprendras peut-être juste au passage que quand des milliers de personnes travaillent sous les directives d’un donneur d’ordre sans aucun statut professionnel (ce qui est exactement le cas aujourd’hui sur ces plateformes où aucun Siret n’est demandé pour participé) il est tout à fait fondé de parler de travail dissimulé et donc de requalification en CDI. Un “freelance” c’est d’abord un statut. La plupart des 50 000 inscrits à ces plateformes n’en ont pas.

Tu dormiras peut-être moins bête ce soir, enfin j’espère.

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tryx a écrit :



“Au final, ça revient strictement au même: les clients qui décident de passer par cette plateforme sont ceux qui recherchent un prix plus qu’une prestation de qualité. ”



Non, ça n’a strictement rien à voir.



Ce que tu décris là ça s’appelle de l’offre discount. Ça a toujours existé effectivement, dans le graphisme comme ailleurs, et ça ne dérange à peu près personne. D’ailleurs les revendications dont il est question ici n’abordent jamais la question des places de marché. Je suis graphiste et j’ai appris à vivre dans les parages de ces sites, qui ne m’empêchent pas de facturer mon prix.



Le problème soulevé aujourd’hui n’est pas celui du discount, c’est celui du travail non rémunéré, du salariat dissimulé et de la distorsion de concurrence.



Mettre tout ça dans un grand sac de “c’est pareil” est précisément le type de raccourci confus dont je parle dans mes commentaires précédents.







Ce que je ne comprend pas, c’est que ces personnes viennent sur ce site de leurs pleins grès. Il ne peut y avoir que deux raisons pour moi.



-Soit les graphistes s’y retrouvent quelque part, et donc je ne vois pas pourquoi légiférer.



-Soit les graphistes y sont contraint (pour des raisons d’argent par exemple). Ça veut donc dire qu’il y a soit trop de graphistes sur le marché et que c’est vraiment dur de trouver des contrats, qu’ils “sont prêt à tout”. Même résultat, aucune raison de légiférer, trop d’offres et pas assez de demandes, on trouve ça dans d’autres métier.

Soit ce sont les graphistes qui ne savent pas évoluer avec internet et demandent donc des lois pour rester sur l’ancien système. On tombe dans ce qu’on dénonce tout les jours sur NXI avec les Majors ou les taxis, la sauvegarde d’un ancien model économique plus viable par la loi.


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Bof, c’est le sens de l’histoire. On peut pas prendre le bon d’internet sans en prendre le mauvais. Et ce n’est que le début.



Je voyais des gens parler de photographes. Effectivement pour un mariage, pourquoi prendre un photographe pro pour faire un truc top quand le cousin bidule, amateur éclairé peut faire un truc excellent étant pas ailleurs bien équipé ?



Et c’est pareil pour toutes les prestations intellectuelles.





Toi aussi tu aimes les chiffres ! Télécharge l’archive sur cogip.fr/concoursbilan, va signer notre charte de confidentialité et récupère le mot de passe. Une fois tous les documents en main, prépare le bilan de la COGIP. Si ton projet est retenu, tu gagnes un weekend à Melun*.

*en demi-pension dans un hôtel 2 étoiles. Le transport est à la charge du gagnant.







Tu aimes le droit de la famille ? Le mariage te révulse ? Va sur maetpdivorcent.fr, signe notre charte de confidentialité et récupère le mot de passe. Une fois tous les documents en main, prépare un projet de divorce par consentement mutuel. Si ton projet est retenu, tu gagnes une wonderbox d’une valeur de 50€ valable pour un repas chez Quick !





Bref, on peut le faire à l’infini.



Aux vrais pros de proposer un truc en plus qui rende leur prestation incontournable. Si les graphistes professionnels n’arrivent pas à faire mieux qu’un étudiant ou un autodidacte qui est prêt à vendre son cul pour 50 € en chèques cadeaux tout en prenant le risque de ne rien percevoir c’est qu’il y a peut être un problème.



Je pense que le parallèle avec nextinpact est pas mal non plus. Pourquoi venir ici plutôt que sur un blog ? La qualité, l’indépendance, voilà les pistes qu’ils essaient de mettre en œuvre pour justifier l’abonnement ou de se goinfrer les pubs.



C’est assez ironique de voir comment les “majors” se font défoncer dans les grandes largeurs ici pour aller pleurer dans les jupes de l’état parce que des gens profitent gratuitement de leur travail. Combien de fois on a lu que c’était de la pub gratuite ?

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Les graphistes présents à cette réunion ne demandent AUCUNE loi supplémentaire… Il demandent juste à ce que le droit existant s’applique pour tous pareil. Notamment celui du travail et celui de la concurrence. Leur seule demande est qu’un compagnie privée ne puisse exploiter le travail de prestataires non rémunérés.



Ce n’est pas parce qu’un modèle économique est “nouveau” qu’il est forcément un progrès. Il faut faire attention à ne pas se laisser embringuer dans n’importe quoi au motif inattaquable de saquer la “vieille économie”.



Les US qui laissent passer des lois liberticides au motif lui aussi inattaquable de renforcer leur sécurité en sont un bel exemple.



Sinon allons-y gaiement, supprimons les contrats de travail, le smic et l’obligation de se déclarer pour travailler quelque part.

Quand votre patron si vous en avez un viendra vous annoncer qu’il a décidé de ne payer que celui qui bossera le mieux vous en reviendrez peut-être.



Outre ce raisonnement par l’absurde, je suis surpris de ne pas voir plus de compréhension de votre part envers ce qui est ni plus ni moins qu’un dévoiement des principes collaboratifs à des fins commerciales, créant un très dangereux précédent dans tout ce qu’on regroupe sur le terme de crowdsourcing.



Après comme je le disais chacun voit midi à sa porte.

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trolleur anonyme a écrit :



Mais qu’est-ce qui pousse les gens à participer à ce genre de site ?







Peut-être un besoin d’argent pour payer, par exemple, leur loyer et leur nourriture? <img data-src=" />


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Ce qui sera de plus en plus difficile quand il faudra réaliser 10 projets avant d’être payé pour un…

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Sachant qu’ils ont beaucoup de chance de ne pas être payé ? <img data-src=" />

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trolleur anonyme a écrit :



Sachant qu’ils ont beaucoup de chance de ne pas être payé ? <img data-src=" />







je suppose que certains sont tellement dans le besoin qu’ils en sont réduits à prendre le risque…


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loser a écrit :



Peut-être un besoin d’argent pour payer, par exemple, leur loyer et leur nourriture? <img data-src=" />







Avec 10 € ?



Ou alors faut vraiment être bon pour être sélectionné sur plus d’une centaine de personnes.



Perso si j’étais graphiste, et que je n’arriverai pas à trouver un contrat de travail normal, je ne me tournerai pas sur ce genre de site.



Je prendrais rendez-vous et je ferai une reconversion professionnelle ^-^


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blob741 a écrit :



Bof, c’est le sens de l’histoire. On peut pas prendre le bon d’internet sans en prendre le mauvais. Et ce n’est que le début.







On peut tout à fait mais ce sera au détriment du pays et des entreprises du pays et à la fin surement un défaut du pays.


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Étant graphiste, je vais dire comment je fonctionne avec les clients.



Lorsque j’ai un client, j’ai pour principe d’évaluer la faisabilité de la demande et faire un cahier des charges avec le client.

En fonction de la taille de l’entreprise ou du portefeuille du client, de la complexité, les ressources, les supports demandés, j’adapte mon tarif. Ça peut aller de 5000€ à 400€ en fonction du client et de son porte feuille.

Quand celui-ci est accepté, je demande par principe 50% des honoraires. Aucun travail “recherche, création, temps accordé à ce projet” n’est gratuit. Si jamais le client n’est pas satisfait, il est tout à fait normal de revoir la création et des précisions afin de satisfaire au mieux le client.

Un tel travail ne se fait pas en une ou deux heure. Ça peut prendre des jours voir des semaines ou des mois. J’ai eu par exemple pour un client plus de 200h de travail afin de le satisfaire. Avant qu’il voit la création, je lui fais signer un contrat stipulant que s’il n’est pas satisfait, il ne peut reprendre l’idée sans m’en demander l’accord et surtout sans me rémunérer s’il y a exploitation à but lucratif alors qu’il a refusé la création.

Le remboursement ? Il n’y a pas de remboursement. Il y a contrat donc travail effectué donc payé.



Bien entendu, je ne suis jamais allé dans ce sens. Tous mes clients ont été satisfaits.

Il faut cependant toujours expliqué pourquoi je demande 50% de la rémunération avant même tout début de travail. On ne travaille pas gratuitement. Quand on accorde du temps, du matériel (papier/carton/bois/métal, peinture, encre,etc), de l’énergie (électricité, eau, gaz), le transport, ça nous coute donc il faut payer ces choses là. Il est donc normal qu’il participe sans quoi il ne nous est pas possible d’investir avec nos propres fonds personnels.



Mon père est artiste peintre depuis 50ans. Tous ses clients l’ont payé à hauteur de 50% avant la commande d’un tableau. Le matériel n’est pas infini et les ressources non plus (cadres, toile, peinture, outils, électricité, + le temps). Pour un graphiste c’est exactement la même chose. C’est un artiste. Il n’y a donc pas à mettre en concurrence les graphistes sans payer le minimum tout travail effectué.

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Un pro doit payer la licence de ses logiciels, un loyer pour son lieu de travail, des charges, des impôts, etc. Est-ce que les gens qui répondent à ces appels d’offres sont soumis aux mêmes contraintes?



Je pense que c’est le gros point d’achoppement entre les graphistes pros et ces sites de mise en relation, car le pro ne pourra, avec ces contraintes, jamais rivaliser avec les prix pratiqués par ces autres prestas.

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“Question (sérieuse): en quoi est-ce que cela se distingue de ce qui est en train actuellement de se passer entre les taxis et tous les Uber de ce monde? ”



Réponse (sérieuse) :

Lorsque sur Uber tu pourras prendre 10 taxis et ne payer que celui qui t’aura amené le plus rapidement à destination, ta question se posera. D’ici-là, pas vraiment.

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Candl3 a écrit :



Quand on est freelance, on a pas des clients tous les jours donc il nous arrive de nous retrouver en difficulté





Quand on est en freelance, une partie de ce qu’on a facturé aux clients précédents sert à faire la liaison avec la période de creux jusqu’au prochain client.





Le problème avec creads est simplement qu’ils mettent en concurrence des centaines de graphistes de tout bord qui va du gosse de 18ans qui est encore chez ses parents au professionnel qui lui a besoin de payer ses factures.



Le professionnel (*) comprendra très rapidement que le jeu n’en vaut pas la chandelle et qu’il vaut mieux investir son temps dans d’autres actions (typiquement la prospection) qui seront plus rentables à moyen terme.



On en revient à ce que je disais au début:



ce site va adresser le marché des clients qui ont un besoin et pas le pognon pour payer ce que ça vaut, et donc qui ne regardent que le prix au détriment de tout le reste.



Et pour les prestataires professionnels, les vrais, ça tombe finalement bien, parce ce n’est de toute façon pas avec ces clients désargentés qu’ils auraient trouvé l’activité qui les fera bouffer à la fin du mois.









(*) parlons plutôt de personne dont c’est l’activité principale ; parce que dans tous les cas, à partir du moment où on facture quoi que ce soit, même en tant qu’étudiant avec le status d’AE qui fait ça surt son temps libre, on a forcément une structure juridique adossée et on est donc un stricto sensu ‘professionnel’.


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Candl3 a écrit :



Il faut donc s’adapter et faire des boulots “ingrats pour ma part” afin de payer le loyer et les factures (optionnellement la bouffe).







Oui mais ça tu le savais que ça allait arriver avant de devenir freelanceur ?

Tu t’es pas retrouvé devant cette évidence du jour au lendemain ?





Le problème avec creads est simplement qu’ils mettent en concurrence des centaines de graphistes de tout bord qui va du gosse de 18ans qui est encore chez ses parents au professionnel qui lui a besoin de payer ses factures.

Des heures de travail, du temps (perdu ou accordé) à créer, pour déboucher sur un chèque de pacotille si on a la chance (si on peut appeler ça une chance….) à zéro € car le projet n’a pas été retenu. Et ça tout le temps. Une concurrence constante sans aucune possibilité d’être rémunéré. C’est ça le problème avec creads et les autres sites de ce genre.





La encore, les concours de Creads ont toujours été très clairs. Aucune ambiguité laissant croire au professionnel en manque d’argent qu’il pourra être payé assez sûrement ?

Et puis, comment les professionnels faisaient avant l’arriver de Creads pour payer leurs factures quand les temps étaient durs ? C’est pas arriver avec Creads, et Creads n’a pas anéanti les autres moyens qui pouvaient faire vivre des graphistes sans clients ?



Non la seule chose qui dur à accepter pour les graphistes selon moi c’est la mise en concurrence entre un pro d’autres personnes potentiellement meilleures que lui qui ne lui laisseront aucune chance de gagner le prix. Mais vu qu’il existe d’autres sources de revenus je ne vois pas le problème la dedans.


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brazomyna a écrit :



Quand on est en freelance, une partie de ce qu’on a facturé aux clients précédents sert à faire la liaison avec la période de creux jusqu’au prochain client.





Le professionnel (*) comprendra très rapidement que le jeu n’en vaut pas la chandelle et qu’il vaut mieux investir son temps dans d’autres actions (typiquement la prospection) qui seront plus rentables à moyen terme.



On en revient à ce que je disais au début:

ce site va adresser le marché des clients qui ont un besoin et pas le pognon pour payer ce que ça vaut, et donc qui ne regardent que le prix au détriment de tout le reste.



Et pour les prestataires professionnels, les vrais, ça tombe finalement bien, parce ce n’est de toute façon pas avec ces clients désargentés qu’ils auraient trouvé l’activité qui les fera bouffer à la fin du mois.







(*) parlons plutôt de personne dont c’est l’activité principale ; parce que dans tous les cas, à partir du moment où on facture quoi que ce soit, même en tant qu’étudiant avec le status d’AE qui fait ça surt son temps libre, on a forcément une structure juridique adossée et on est donc un stricto sensu ‘professionnel’.







Oui sauf que c’est de la concurrence déloyale. Si une entreprise a besoin d’une maquette avec logo apposé sur tel ou tel support, affiche, et j’en passe, on fait appel à un professionnel et pas au petit étudiant qui est en AE et qui fait ça sur son temps libre. C’est une question de principe. Quand on est une entreprise, on doit accepter de payer pour le travail fourni.



Puis je critique le principe. Que l’étudiant qui est AE fasse un travail fourni sur son temps libre gagne de l’argent c’est tant mieux. Je ne lui reproche pas cet état de fait. Il a travaillé donc il est rémunéré. Mais comme tout professionnel joue le jeu.

Je parle de concurrence entre centaines de personnes et le premier qui gagne touche un chèque de misère alors que les autres ont travaillé aussi et ça gratuitement et sans aucune garantie que le travail fourni ne lui soit pas volé pour une utilisation ultérieure sans son consentement et sans rémunération.





Quand on est en freelance, une partie de ce qu’on a facturé aux clients précédents sert à faire la liaison avec la période de creux jusqu’au prochain client.





Sauf que la vie ne fonctionne pas comme ça… Quand tu factures 500€ un client, je doute que tu puisses faire un pont de X mois en vivant uniquement sur ça. Puis c’est une drôle de façon de voir les choses… Être freelance n’a pas le droit d’avoir des vacances, des loisirs, etc ?


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CREADS et les clients qui font la demande ne font qu’exploiter un métier qui est déjà en difficulté. Pour eux graphiste n’est pas un métier. Dans ce cas chanteur et acteur n’est pas un métier. Plombier n’est pas un métier. Journaliste chez NEXTINPACT n’est pas un métier donc pourquoi je devrais désactiver adblock et payer un abonnement ? (je songe prendre un abonnement car ils font un travail qui mérite salaire). C’est une question de principe.



Bref, je peux faire de tous les domaines un loisir et qui ne nécessite pas d’être rémunéré ou alors je ne rémunère que celui que je veux mais avant, je les laisse refaire toute la plomberie de chez moi gratuitement.

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Candl3 a écrit :



Oui sauf que c’est de la concurrence déloyale.





Ce n’est une concurrence que si l’offre est la même.



Donc si tu avances que toi en tant que ‘professionnel’ tu ne fournis pas meilleure offre que le particulier qui fait ça en diletante, il n’y a aucune raison que tu en demandes plus que ce que lui en demande.



Si tu avances au contraire qu’en tant que ‘professionnel’ tu fournis un travail qualitativement meilleur que les quidam qui se jettent sur creads, tu ne devrais avoir aucun problème avec ce genre de site puisqu’il ne s’adresse pas aux même clients que toi.



Bordel, c’est la même chose partout. Tu as des centaines d’offre pour créer le nouveau meilleur MMORPG amateur de monde sur les forums de jeuxvideo.com, pourtant j’ai pas l’impression que ce soit là que Gameloft aille se fournir en prestataires.





C’est une question de principe. Quand on est une entreprise, on doit accepter de payer pour le travail fourni.



Non: quand on est une entreprise, on accepte de payer ce que ça vaut.



Si ta presta à 1k€ n’offre pour l’entreprise aucune valeur ajoutée par rapport à la presta à 100€ de l’étuidiant en AE du coin, il n’y a aucune raison que l’entreprise paie plus cher pour la même chose.



A toi de faire comprendre à l’entreprise que par exemple dans les 1000 euros, il y a aussi l’assurance pour elle que quand dans 2 ans, quand ils auront besoin d’un deuxième logo respectant la même charte graphique, le même style, toi tu seras là ; probablement pas l’étudiant.





Je parle de concurrence entre centaines de personnes et le premier qui gagne touche un chèque de misère alors que les autres ont travaillé aussi et ça gratuitement et sans aucune garantie que le travail fourni ne lui soit pas volé pour une utilisation ultérieure sans son consentement et sans rémunération.



Mais il était libre de choisir de participer ou pas bordel ! Il veut pas jouer à ce jeu là, il accepte pas de bosser pour Creads, c’est aussi simple que ça. Et comme dit avant, les pros ont autre chose à fouttre que jouer à la loterie avec leur temps pour gagner des cachuètes. Donc les pros ne joueront pas à ce jeu là.





Sauf que la vie ne fonctionne pas comme ça… Quand tu factures 500€ un client, je doute que tu puisses faire un pont de X mois en vivant uniquement sur ça.



Donc tu as deux issues:





  • soit tu factures plus cher



  • soit tu n’arrives pas à facturer plus cher c’est donc que toi tu n’es pas capable de vivre de cette activité là, ou que le marché est trop saturé pour permettre à tous les freelances de vivre de ça. Tu n’as alors plus qu’à te reconvertir. Il y a des milliers de boites qui ferment chaque mois, pour les même raisons, et personne n’en fait un fromage, artiste ou pas.





    Puis c’est une drôle de façon de voir les choses… Être freelance n’a pas le droit d’avoir des vacances, des loisirs, etc ?



    C’est le même principe que partout chez les freelance. Quand un dev. freelance facture 500€ la journée de boulot, il provisionne pour les inter-contrats, les charges, la prévoyance, etc…



    A nouveau, il n’y a rien de spécifique aux graphistes, Encore moins à Creads.


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Ellierys a écrit :



Je compatis <img data-src=" />





Clair. Conséquence directe de dizaines d’années passées à mettre sur un piédestal les sciences “exactes” (notion qui me fait bien rire par ailleurs mais passons) au détriment des sciences littéraires et artistiques.

Qui fait que le commun des mortels aura toujours un à priori de difficulté pour toute tâche technique et de facilité pour une tâche artistique.

Qui contribue également aux difficultés de certaines boîtes qui considèrent que toute relation humaine (prospect, client, fournisseur, employé) peut se gérer selon des méthodes rigides…



Bref, beaucoup considèrent que la communication c’est facile, pas un métier nécessitant de grandes compétences. Mais, s’il est si facile de (vraiment) communiquer, pourquoi c’est autant le merdier partout ? <img data-src=" />







brazomyna a écrit :



On en revient à ce que j’avançais dans le précédent article:





Plutôt d’accord, même si je ne connais pas les plates-formes citées.

Arriver à tirer assez de profits pour vivre (et plus si affinités) de contrats à petit budget, sauf cas particulier, se fait en rationalisant l’effort fourni = réutiliser au maximum les compétences/connaissances.

Dans la pratique, ça correspond assez souvent au cas “j’ai déjà une solution existante qui répond à un cas d’usage précis, les besoins du prospect correspondent à &gt;90% à ce cas d’usage”.



D’où les difficultés, à fortiori pour toutes les prestations fortement contextualisées au client (dont quasiment toutes les presta relatives à de la communication). Encore plus lorsque la solution proposée peut être perçue très différemment selon les personnes (genre dessin) qui traitent côté client.

Donc clairement pour un professionnel, mieux vaut privilégier des prospects qui assurent un budget que les tous petits, qui pourront de toute façon se faire servir par tous les “wannabe”.

Pour être cynique, je dirais que c’est même idéal : comme ça les nouveaux venus et les amateurs se font leur petit trip créatif pour se former sans trop de pression, et les clients finissent par réaliser qu’en fait avoir un vrai budget et un vrai professionnel c’est pas si mal… <img data-src=" />


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brazomyna a écrit :



Non: quand on est une entreprise, on accepte de payer ce que ça vaut.



Si ta presta à 1k€ n’offre pour l’entreprise aucune valeur ajoutée par rapport à la presta à 100€ de l’étuidiant en AE du coin, il n’y a aucune raison que l’entreprise paie plus cher pour la même chose.



A toi de faire comprendre à l’entreprise que par exemple dans les 1000 euros, il y a aussi l’assurance pour elle que quand dans 2 ans, quand ils auront besoin d’un deuxième logo respectant la même charte graphique, le même style, toi tu seras là ; probablement pas l’étudiant.







Ok j’abandonne. T’as toutes les réponses.



L’entreprise ne paye pas ce que ça vaut. Elle paye le minimum.



Un logo pour une grosse boite c’est minimum 2k à 5k€. L’entreprise préfère payer 100€ et très souvent le logo est moche et ne correspond pas du tout à l’image de l’entreprise mais préfère payer 100€ car ça l’arrange. Si elle pouvait l’avoir gratuitement ça aurait été encore mieux.



Par contre merci d’éviter de me dire comment je dois gérer ma vie professionnelle.

Donner des leçons de vie alors que tu ne connais pas la personne c’est déplacé et irrespectueux. En faisant ça, tu donnes l’impression d’être hautain et présomptueux.



Je dois t’expliquer comment fonctionne une rémunération ? Matériel/énergie/transport coute tant, on est payé environ 15€ de l’heure minimum 30€ en réalité (si on travaille 100h , je te laisse faire le calcul mais en général ça varie entre 10h et 40h) + tva + assurances + divers.



30€ de l’heure car il faut tenir compte que ce n’est pas un salaire fixe.

Le même principe qu’une aide à domicile qui facture 15€ de l’heure si elle est en profession libérale. Ce n’est pas un métier avec un revenu fixe car il faut avoir son lot de clients journaliers afin d’avoir un revenu convenable à la fin du mois.



Aller j’arrête de me justifier face un une personne qui défend une entreprise et ses pratiques qui exploite un sous métier tel que le graphisme.



Bonne journée.


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Candl3 a écrit :



Un logo pour une grosse boite c’est minimum 2k à 5k€. L’entreprise préfère payer 100€ et très souvent le logo est moche et ne correspond pas du tout à l’image de l’entreprise mais préfère payer 100€ car ça l’arrange. Si elle pouvait l’avoir gratuitement ça aurait été encore mieux.





Eh bien elle aura un logo moche à 100€.



Si ça lui convient, car c’est “ce qui l’arrange” tant mieux pour elle ; tu es qui pour vouloir lui imposer ce qu’elle devrait faire ? De toute façon ça n’aurait pas pu être un client viable pour le pro. Donc ça ne change rien à l’affaire.

Si ça ne lui convient finalement pas, ça la fera réfléchir à la juste valeur des choses la prochaine fois qu’ils hésiteront entre un étudiant et un pro.







Par contre merci d’éviter de me dire comment je dois gérer ma vie professionnelle.



Je ne donne pas des leçons de vie, je rectifie quand tu balances des arguments à deux sous du genre “on n’a pas droit à des vacances”, alors que c’est évidemment une composante de la rémunération. Le noeud du problème c’est de savoir si tu peux facturer suffisamment ou pas. Et si la réponse est non, c’est que ton business n’est pas viable et que si tu comptes en vivre, il faut faire autre chose, comme tout business, du graphiste au vendeur de beignets sur la plage. Il n’y a rien de spécifique à CREADS là dedans et donc ça n’a rien à faire dans la problématique soulevée par l’article ici.



Si demain j’ouvre une pizerria alors qu’il y en a déjà 20 dans ma ville et que le marché est tellement saturé que ça ne permet plus d’en vivre, dois-je remettre en question mon business plan ou bien beugler contre Leclerc qui vend aux quidams des ingrédients pour faire leur pizza eux-même ?





Je dois t’expliquer comment fonctionne une rémunération ? Matériel/énergie/transport coute tant, on est payé environ 15€ de l’heure minimum 30€ en réalité (si on travaille 100h , je te laisse faire le calcul mais en général ça varie entre 10h et 40h) + tva + assurances + divers.



Argument d’autorité ? C’est bien tenté mais j’ai un SIRET, donc tu ne m’apprends rien.



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brazomyna a écrit :



Eh bien elle aura un logo moche à 100€.



Si ça lui convient, car c’est “ce qui l’arrange” tant mieux pour elle ; tu es qui pour vouloir lui imposer ce qu’elle devrait faire ? De toute façon ça n’aurait pas pu être un client viable pour le pro. Donc ça ne change rien à l’affaire.

Si ça ne lui convient finalement pas, ça la fera réfléchir à la juste valeur des choses la prochaine fois qu’ils hésiteront entre un étudiant et un pro.







Je ne donne pas des leçons de vie, je rectifie quand tu balances des arguments à deux sous du genre “on n’a pas droit à des vacances”, alors que c’est évidemment une composante de la rémunération. Le noeud du problème c’est de savoir si tu peux facturer suffisamment ou pas. Et si la réponse est non, c’est que ton business n’est pas viable et que si tu comptes en vivre, il faut faire autre chose, comme tout business, du graphiste au vendeur de beignets sur la plage. Il n’y a rien de spécifique à CREADS là dedans et donc ça n’a rien à faire dans la problématique soulevée par l’article ici.



Si demain j’ouvre une pizerria alors qu’il y en a déjà 20 dans ma ville et que le marché est tellement saturé que ça ne permet plus d’en vivre, dois-je remettre en question mon business plan ou bien beugler contre Leclerc qui vend aux quidams des ingrédients pour faire leur pizza eux-même ?





Argument d’autorité ? C’est bien tenté mais j’ai un SIRET, donc tu ne m’apprends rien.







1- je n’oblige en rien: oui l’entreprise est libre sauf que 100€ c’est clairement déloyal et illégal car c’est clairement du travail au noir.



2 - La manière de me contre argumenter avec des arguments à deux sous me fait dire que t’es bien hautain et présomptueux.



3 - Ce que tu dis est que je dois facturer au-delà de ce que par principe ce doit d’être fait ? En somme tu appelles à une sur-évaluation d’un travail ? C’est avec genre de d’arguments que le fisc rend visite. Je ne suis ni un escroc ni un profiteur de la naïveté des clients. Peut-être que toi oui ?

Un tarif est un tarif. Je ne vais pas m’amuser à augmenter de X% le tarif sous prétexte que j’ai pas de vacances.



On est pas chez bigmalion ici.



4 - Je ne connais pas ta vie professionnelle donc je ne me permets pas de t’apprendre quoique ce soit. Je faisais un simple rappel des principes de base d’une rémunération en tant que freelance ou profession libérale que tu sembles ignorer. (Oui je suis hautain car je m’adapte en fonction de la manière que mon interlocuteur s’adresse à moi)



PS: le vendeur de beignets est encadré comme tout un chacun. Il ne va pas mettre un prix gros comme un sac de pommes de terre sur un beignet s’il sait que c’est sur-évalué. Il risque même gros avec une telle pratique.



Revois donc tes principes car j’ai un peu l’impression que tu pratiques des tarifs prohibitifs dans ton métier qui doivent pas être très légaux. Je me base en fonction de tes arguments à deux sous.



Cordialement.


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FrenchPig a écrit :



Un métier accessible à tout un chacun… les graphistes te remercient pour cette remarque, et les photographe également ! Tu crois qu’il suffit de savoir utiliser Instagram pour devenir photographe ? de placer 3 blocs de texte dans Indesign pour devenir graphiste ? De faire 3 carrés et un ovale dans Illustrator ? C’est toujours agréable de savoir qu’on fait un métier que le premier venu peut faire.







faut demander cela à desirdavenir.com ou Plan Créatif ou autre Bygmalion <img data-src=" />


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Candl3 a écrit :



je n’oblige en rien: oui l’entreprise est libre sauf que 100€ c’est clairement déloyal et illégal car c’est clairement du travail au noir.





Si c’est du travail au noir, c’est une autre problématique. Encore une fois ça n’a rien à voir avec la problématique soulevée par le sujet de l’article.



Les menuisiers qui subissent la concurrence des travailleurs au noirs vont pas accuser leBonCoin que je sache <img data-src=" />





La manière de me contre argumenter avec des arguments à deux sous me fait dire que t’es bien hautain et présomptueux.



La manière de contre argumenter en attaquant la forme plutôt que le fond me fait dire que tes arguments manquent à l’appel.





Ce que tu dis est que je dois facturer au-delà de ce que par principe ce doit d’être fait ? En somme tu appelles à une sur-évaluation d’un travail ? C’est avec genre de d’arguments que le fisc rend visite. Je ne suis ni un escroc ni un profiteur de la naïveté des clients. Peut-être que toi oui ?

Un tarif est un tarif. Je ne vais pas m’amuser à augmenter de X% le tarif sous prétexte que j’ai pas de vacances.



On entre dans le grand n’importe quoi le FISC parce qu’on facturerait trop cher <img data-src=" />



Quant au reste ça n’a rien à voir avec sur-facturer, c’est juste facturer en prenant en compte l’ensemble des charges ; tes vacances en font partie, au même titre que les autres jours qui ne donnent pas droit à une rémunération en tant que elle (genre ceux passés pour prospecter, …).





On est pas chez bigmalion ici.



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Je ne connais pas ta vie professionnelle donc je ne me permets pas de t’apprendre quoique ce soit. Je faisais un simple rappel des principes de base d’une rémunération en tant que freelance ou profession libérale que tu sembles ignorer.



Dis le mec qui me parle de FISC quand je lui parle d’intégrer ses charges rélles dans ce qu’il facture.





PS: le vendeur de beignets est encadré comme tout un chacun. Il ne va pas mettre un prix gros comme un sac de pommes de terre sur un beignet s’il sait que c’est sur-évalué. Il risque même gros avec une telle pratique.



Le vendeur de beignet est libre de facturer le prix qu’il veut. Il peut vendre ses beignets 100€ pièce (tout comme certains palaces vendent des cafés à 30€), que personne n’a rien à redire.



La seule chose qu’il risque c’est de ne pas avoir d’acheteur.





Revois donc tes principes car j’ai un peu l’impression que tu pratiques des tarifs prohibitifs dans ton métier qui doivent pas être très légaux. Je me base en fonction de tes arguments à deux sous.[/i]



Vendre “trop cher” (par rapport à qui ? à quoi ?) est ilégal. <img data-src=" />



Tu aurais bien besoin d’un “simple rappel des principes de base d’une rémunération en tant que freelance ou profession libérale que tu sembles ignorer.” <img data-src=" />



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brazomyna a écrit :









Juste pour dire que je suis tout à fait d’accord avec toi. <img data-src=" />


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Au final il suffit (et c’est probablement la seule solution viable, vu que réguler internet est pour le moins compliqué) que les “graphistes’ arrêtent de participer à ce genre d’exploitation…



Après je ne sais pas si ce sont les même qui ralênt ou pas…

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dam1605 a écrit :



Au final il suffit (et c’est probablement la seule solution viable, vu que réguler internet est pour le moins compliqué) que les “graphistes’ professionnels arrêtent de participer à ce genre d’exploitation…



Après je ne sais pas si ce sont les même qui ralênt ou pas…







<img data-src=" />

Si les amateurs/étudiants et les entreprises y trouvent leur compte c’est gagnant/gagnant.

D’un côté les boites ont leur truc pour pas cher de l’autre on sait que les créa ne sont pas fait par des professionnels aux tarifs pros et une qualité pro et que pour avoir ces services ce genre de plateforme ne sert à rien.



Après si la qualité de travail d’un étudiant ou d’un amateur équivaut à celle d’un pro, il va falloir remettre en question l’intégralité du système de payement des graphiste freelance.


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Tellement bien gauler on la ferait travailler gratuitement elle aussi sans la dévalorisé… <img data-src=" />



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Travail gratuit : bilan de la rencontre entre les graphistes et Axelle Lemaire

  • Pas connaissance du fonctionnement économique de Creads

  • Entre concurrence déloyale et travail dissimulé

  • « Axelle Lemaire ne peut pas condamner quelque chose qui n’existe pas »

  • « Axer sur la qualité (...) c’est indirectement nuire aux entreprises de crowdsourcing »

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