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tryx

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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10 commentaires

Travail gratuit : bilan de la rencontre entre les graphistes et Axelle Lemaire

Le 24/07/2014 à 12h 07

“Question (sérieuse): en quoi est-ce que cela se distingue de ce qui est en train actuellement de se passer entre les taxis et tous les Uber de ce monde? ”

Réponse (sérieuse) :
Lorsque sur Uber tu pourras prendre 10 taxis et ne payer que celui qui t’aura amené le plus rapidement à destination, ta question se posera. D’ici-là, pas vraiment.


Le 24/07/2014 à 10h 36

Ce qui sera de plus en plus difficile quand il faudra réaliser 10 projets avant d’être payé pour un…


Le 24/07/2014 à 10h 32

Les graphistes présents à cette réunion ne demandent AUCUNE loi supplémentaire… Il demandent juste à ce que le droit existant s’applique pour tous pareil. Notamment celui du travail et celui de la concurrence. Leur seule demande est qu’un compagnie privée ne puisse exploiter le travail de prestataires non rémunérés.

Ce n’est pas parce qu’un modèle économique est “nouveau” qu’il est forcément un progrès. Il faut faire attention à ne pas se laisser embringuer dans n’importe quoi au motif inattaquable de saquer la “vieille économie”.

Les US qui laissent passer des lois liberticides au motif lui aussi inattaquable de renforcer leur sécurité en sont un bel exemple.

Sinon allons-y gaiement, supprimons les contrats de travail, le smic et l’obligation de se déclarer pour travailler quelque part.
Quand votre patron si vous en avez un viendra vous annoncer qu’il a décidé de ne payer que celui qui bossera le mieux vous en reviendrez peut-être.

Outre ce raisonnement par l’absurde, je suis surpris de ne pas voir plus de compréhension de votre part envers ce qui est ni plus ni moins qu’un dévoiement des principes collaboratifs à des fins commerciales, créant un très dangereux précédent dans tout ce qu’on regroupe sur le terme de crowdsourcing.

Après comme je le disais chacun voit midi à sa porte.


Le 24/07/2014 à 10h 18

Tu apprendras peut-être juste au passage que quand des milliers de personnes travaillent sous les directives d’un donneur d’ordre sans aucun statut professionnel (ce qui est exactement le cas aujourd’hui sur ces plateformes où aucun Siret n’est demandé pour participé) il est tout à fait fondé de parler de travail dissimulé et donc de requalification en CDI. Un “freelance” c’est d’abord un statut. La plupart des 50 000 inscrits à ces plateformes n’en ont pas.
Tu dormiras peut-être moins bête ce soir, enfin j’espère.


Le 24/07/2014 à 10h 16

Ok je vois que tu n’as pas pris la peine de t’intéresser vraiment à ce qui se passe, ce dont je je peux pas te vouloir, chacun voit midi à sa porte.

Merci pour cet échange.


Le 24/07/2014 à 10h 03

“Au final, ça revient strictement au même: les clients qui décident de passer par cette plateforme sont ceux qui recherchent un prix plus qu’une prestation de qualité. ”

Non, ça n’a strictement rien à voir.

Ce que tu décris là ça s’appelle de l’offre discount. Ça a toujours existé effectivement, dans le graphisme comme ailleurs, et ça ne dérange à peu près personne. D’ailleurs les revendications dont il est question ici n’abordent jamais la question des places de marché. Je suis graphiste et j’ai appris à vivre dans les parages de ces sites, qui ne m’empêchent pas de facturer mon prix.

Le problème soulevé aujourd’hui n’est pas celui du discount, c’est celui du travail non rémunéré, du salariat dissimulé et de la distorsion de concurrence.

Mettre tout ça dans un grand sac de “c’est pareil” est précisément le type de raccourci confus dont je parle dans mes commentaires précédents.


Le 24/07/2014 à 09h 58

Tu ne comprends pas ce que je dis, mais j’aurais dû le préciser car c’était pas clair : je parle des 7000 personnes qui ont SIGNÉ la lettre contre ces plateformes.

Si le lis le reste de mes messages tu verras que je suis totalement d’accord avec toi.

Et ce que j’essayais de dire c’est que beaucoup de gens (par exemple, dans les présents commentaires) ont tendance à s’imaginer plus malins que des gars qui sont dans le métier depuis 10 ans ou que 7000 pros indignés et balayent ces revendications en leur expliquant que c’est juste un appel d’offre, alors que c’est eux qui n’ont pas compris en quoi ça consiste réellement.

Souvent d’ailleurs, ce sont des personnes qui n’ont aucune expérience des appels d’offres dans le graphisme qui prétendent nous expliquer comment ils fonctionnent…


Le 24/07/2014 à 09h 31

“on a eu la même histoire pour le développement, avec codeur.com, progonline, et équivalents. ”

Pas du tout.
Les sites dont tu parles sont des places de marché, où les prestataires proposent des devis pour remporter des projets.
À aucun moment il n’y est question de livrer des projets finis ni même entamés.

Si tu veux avoir un parallèle “codeur” de ce qui se passe chez les graphistes, c’et plutôt du côté des Hackathon exploités par des entrerprises privées que tu dois te tourner.

Quand tu vois Suez ou Axa faire développer leurs prochaines appli à 200 gogos pour n’en payer qu’un seul, tu commences (j’espère) à voir le problème.

Les mêmes manœuvres sont en cours dans d’autres secteurs. Donc non, très loin de disparaître, je pense que ces systèmes se répandrons bientôt un peu partout si rien n’est fait.


Le 24/07/2014 à 09h 18

Vous savez, si ces systèmes n’étaient que de “bêtes” appels d’offre comme les autres, des graphistes indés qui bossent depuis10 ans et connaissent très bien comment fonctionne le secteur ne se seraient pas emmerdés à lutter contre, et une secrétaire d’État ne leur aurait pas consacré une réunion de plus de deux heures pour tenter de démêler cette affaire.

Essayez d’aller au-delà de l’analyse simpliste et de vous demander pourquoi ces plateformes font autant de remous : ce n’est pas parce que 7000 créatifs sont plus bêtes que vous et n’ont rien compris au métier…


Le 24/07/2014 à 09h 12

Jarodd, là où tu fais erreur (et tu n’es pas le seul), c’est que le principe de base de ces plateformes dépasse très largement celui des appels d’offres.
D’une part parce que les vrais appels d’offres sont bel et bien rémunérés (et oui), d’autre par parce que ce n’est pas du tout le même travail qu’on y demande.

Je t’incite à lire ce billet qui fait le claire sur l’amalgame ambiant :
>>http://www.lesgraphisteries.com/2014/07/02/les-plates-formes-de-crowdsourcing-si…