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Quand une antenne 5G cessait de fonctionner car elle ne savait plus quelle heure il était

Quand une antenne 5G cessait de fonctionner car elle ne savait plus quelle heure il était

Le 02 avril à 09h49

Lorsque des brouillages et/ou des perturbations sont rencontrés par des opérateurs, ils peuvent demander l’ouverture d’une enquête auprès de l’ANFR. Des agents se déplacent alors sur place, et l’Agence nationale des fréquences en profite parfois pour raconter ces histoires (qui se terminent bien). Il y a quelques mois, l’ANFR expliquait par exemple comment des étiquettes RFID (passives) arrivaient à perturber des antennes 3G/4G.

Aujourd’hui, il est de nouveau question de téléphonie mobile, mais en 5G, avec une antenne dysfonctionnelle à Alençon (61) à cause d’un brouillage. Pourquoi seulement la 5G ? À cause du TDD (time division duplexing) bien évidemment.

TDD vs FDD : de la 2G à la 5G les technologies ont évolué

Pour rappel, de la 2G à la 4G en France, la séparation entre l’envoi et la réception des données reposait sur un découpage en fréquences appelé FDD, pour frequency domain duplexing. Sur la bande allouée à l’opérateur, une partie est utilisée pour le téléchargement, une autre pour l’upload, avec une « bande centrale » pour assurer la séparation et éviter les perturbations.

Pour des appels audio, c'est très efficace comme partage puisque les échanges sont à peu prés les mêmes dans les deux sens. Par contre pour accéder à Internet, c'est différent : le gros du trafic est généralement dans le sens descendant. « Or, il est impossible de modifier le sens affecté à chaque voie sans réallouer les fréquences attribuées aux opérateurs ; d’où un usage moins efficace du spectre disponible à mesure que l’usage descendant s’intensifie », explique l’ANFR.

En 5G, le découpage change : on passe du FDD au TDD. Cette fois-ci la fréquence est la même dans les deux sens, la séparation se fait avec une division temporelle : « À intervalles réguliers, après une pause très brève, le sens s’inverse », entre download et upload.

Un besoin de précision de l’ordre de la microseconde

L’utilisation du spectre est donc améliorée avec la possibilité de « jouer » sur les intervalles temporels, mais il y a une contrepartie : « le fonctionnement du TDD nécessite néanmoins une gestion du temps très rigoureuse ». Le temps de trajet d’une trame (c’est elle qui contient les données) est de « quelques microsecondes, mais il faut pouvoir les décompter avec précision ».

Maintenant, imaginez que plusieurs antennes fonctionnent dans la même zone : « étant donné le volume de trafic intense dans les sens montant puis descendant qui circule constamment sur des bandes de fréquences proches, il est important que les antennes soient synchronisées ». Si une antenne envoie des signaux vers les smartphones pendant qu’une voisine est en mode upload, « elle ne pourrait plus entendre ses terminaux, car rendue sourde par la puissance rayonnée par la première antenne ».

La synchronisation est donc primordiale, y compris quand les antennes « sont exploitées par des opérateurs concurrents ». Pour donner quelques chiffres, l’ANFR explique que le mode TDD nécessite une synchronisation précise de tous les réseaux mobiles, « avec une tolérance inférieure à 1,5 µs (microseconde) ».

Les horloges atomiques des satellites « GPS » à la rescousse

Les antennes relais disposent évidemment d’une horloge interne, mais la précision n’est pas suffisante et elle dépasse rapidement les 1,5 µs. Il faut donc trouver une source capable de proposer une excellente précision, partout sur le territoire. Il n’y a pas à chercher bien loin : levez les yeux au ciel et la solution apparait : les satellites Global Navigation Satellite System (GNSS). Deux exemples : le GPS américain et Galileo européen.

Vous ne le saviez peut-être pas, mais tous les satellites GNSS embarquent des horloges atomiques de très haute précision… qui ont d’ailleurs donné quelques sueurs froides à l’Agence spatiale européenne sur Galileo) On parle de données PNT pour « position, navigation et temps ». Pour fonctionner correctement avec ses petits camarades, chaque station de base 5G en TDD est équipée d’un récepteur GNSS.

Un brouillage de 8 h à 00 h

Revenons au brouillage du jour sur une antenne 5G : « entre 8 heures et minuit, presque tous les jours, le nombre de satellites vus par ce récepteur passait brusquement d’une dizaine à zéro, provoquant ainsi la perte de la synchronisation ». Un comble pour une antenne immobile.

L’enquête commence. Avant de se rendre sur place, les agents vérifient qu’il n’y a pas de brouillage de grande envergure (même si on peut se douter qu’en pareille situation les alertes auraient été plus nombreuses). Sur une station à 18 kilomètres de l’antenne, rien à signaler sur la réception des signaux GNSS.

Sur place, au pied du site de l’opérateur, les agents de l’ANFR font de nouveau chou blanc : aucun brouillage n’est détecté. Alors qu’ils sont au pied du pylône, ils demandent confirmation : au même instant, il y a sans aucun doute possible une perturbation en cours sur le récepteur.

Le récepteur était saturé par les antennes relais

La solution est finalement trouvée : le récepteur GPS de l’opérateur n’est pas brouillé, mais saturé. L’antenne du récepteur se trouve « dans une zone de champs forts dûs aux multiples opérateurs colocalisés sur le même pylône. Or, un récepteur GPS n’apprécie guère ce type d’environnement, car il se doit d’être très sensible. Et pour cause : il doit extraire du bruit ambiant des signaux GPS qui arrivent de l’espace avec un niveau très faible, environ un million de fois plus faible que le signal qui sort d’un téléphone mobile ».

Cela colle aux observations : le signal est coupé aux heures d’utilisation maximales de la téléphonie mobile (du matin au soir), il s’atténuait certains jours fériés et le brouillage ne cessait finalement que la nuit.

ANFR - Antennes installées sur pylône à Alençon
ANFR - Antennes installées sur pylône à Alençon

La densification des sites radioélectriques

Une observation rapide confirme : le récepteur GNSS est « au faîte de l’antenne, dangereusement entouré de plusieurs émetteurs ». La résolution du problème était des plus simples : le récepteur a été repositionné plus bas sur le pylône. Tout est alors rentré dans l’ordre.

« Cette enquête montre que la densification des sites radioélectriques peut provoquer des interactions entre les différents équipements radio qui y sont installés », explique l’Agence nationale des fréquences en guise de conclusion.

Commentaires (29)

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Merci pour l'article. C'est toujours passionnant ces anecdotes de l'ANFR ! :yes:
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Me souviens d'une anecdote lue...
Un nouveau pylône est installé dans un patelin.
Soudainement, tous les habitants sont pris de maux de tête, se plaignent de ne plus pouvoir dormir.
La réponse de l'opérateur a été : "qu'est-ce que çà va être lorsqu'elle sera sous tension.."
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mon anecdote :

prévision d'installer une antenne relais au dessus d'une école. vent debout de beaucoup "ça va griller les neurones des enfants etc ...).

l'opérateur décide de déplacer l'antenne de l'autre côté de la vallée, et du coup les antennes sont à vol d'oiseaux à 100m PILE face à l'antenne ... donc passent de 0 émission avec l'antenne qui aurait été au dessus à plein pot ... mais les gens sont content
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J'ai eu le coup lors de l'installation des bornes Wifi dans la médiathèque d'une ville champenoise. Maux de tête, migraines, etc. On avait juste posé les bornes. Aucun câble n'était encore tiré !
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Allez j’y vais de la mienne.
J’ai surpris un correspondant en visioconférence qui portait un ancien casque de pompier, pour se protéger, m’a -il dit avec le plus grand sérieux, des « ondes » qui lui causaient des maux de tête quand il activait son … VPN.
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Un récepteur GPS électrosensible !
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Ce signal micro-ondes est faible. Et encore il y a du progrès. Avant le simple feuillage des arbres en été suffisait à couper le signal en forêt. Beaucoup de géocaches forestières étaient plus faciles l'hiver que l'été !
Maintenant, les récepteurs captent dans les maisons ou, parfois, dans un TGV !
Dans tous les cas, l'immersion sous un peu d'eau coupe le signal.
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Le titre est amusant mais trompeur.

Le problème était dans l'absence de signal permettant la synchronisation avec les autres antennes, l'antenne n'a pas besoin de l'heure.

Édit : En fait, il semble bien à la lecture de l'exposé de l'ANFR que ça soit bien l'heure (très précise) reçue des satellites de positionnement qui serve à la synchronisation des antennes.

Les problèmes de synchronisation dans les transmissions télécoms sont très anciens et ont commencé dans les réseaux filaires (cuivre).

En regardant la photo, j'ai l'impression qu'il y a une antenne omnidirectionnelle (sur la gauche de la photo). Ça doit être elle qui perturbe parce qu'elle émet aussi vers le centre du pylône donc vers l'antenne du récepteur GNSS.
L'orientation de l'antenne au premier plan au milieu de la photo est aussi étrange : habituellement pour des antennes de ce type, on a 3 antennes couvrant chacune 120 ° et n'émettant donc pas vers le centre du pylône. Il est possible qu'elle pollue aussi par son rayonnement même si, heureusement, elle n'est pas orientée directement vers le centre.
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Le PPS est utilisé pour resynchroniser l'horloge de l'antenne (Précision 5-10 ppb). Je suppose que ça un impact sur l'émission ou la réception. 1µs ça fait un décalage de 1 Mhz sur la bande et donc peut chevaucher un slot d'un autre canal.
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En tant que particulier, j'ai appris des choses intéressantes. Elles ne me serviront jamais mais j'aurai l'impression de dormir moins con ce soir, merci Next :)

Mais pour un opérateur (professionnel) qui doit avoir des milliers d'antennes dans son parc, ça la fout mal qu'il découvre le problème.

Ou alors, pourquoi sur tout son parc d'antennes, seule celle-ci posait problème ?
Une fois la cause expliquée, elle devient tellement évidente que le truc a forcément du être documenté à un moment ou à un autre. Procédure mal respectée à la conception ou au montage ?

Ça me surprend que l'opérateur n'ait pas pu faire le diagnostic tout seul et a du appeler les secours pour ça (car dans le cas présent, l'ANFR arrive quasiment avec sa casquette du maintien de l'ordre public)
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Attention, il y avait plusieurs opérateurs sur le même pylône comme c'est souvent le cas. Il est fort possible que ça soit l'antenne d'un autre opérateur qui polluait l'antenne de celui qui avait ce problème.

Dommage qu'il n'y ait pas de lien vers la communication de l'AFNR pour avoir plus de détails. J'ai trouvé la page mais il n'y a pas plus d'infos sur ce point.
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Justement, je m'apprêtais à éditer mon commentaire quand j'ai lu l'article sur l'ANFR (le lien est bien présent dans l'article Next, chercher le texte "explique l’ANFR" dans l'article)

Mais je maintiens mes interrogations.

Je comprends la complexité d'avoir des acteurs multiples, mais le brouillage GPS n'est pas présenté par ANFR comme un problème courant en France (l'ANFR dit avoir pensé au problème à cause de retours d'expérience de pays où une bande de fréquence proche de celle du GNSS, est aussi attribuée à la téléphonie mobile).

Je me dis qu'en déplaçant seulement l'antenne GPS, ils ont accompli leur mission essentielle en contournant le parasitage, mais j'ai l'impression qu'ils ne sont pas allés au bout pour en déterminer l'origine (et la spécificité éventuelle de ce pylône par rapport aux milliers d'autres)
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Arg, j'avais vraiment cherché le lien avant de faire ce commentaire !

Comme je le dis dans mon autre commentaire, j'ai l'impression en regardant la photo que la configuration des antennes est atypique. Si c'est bien une antenne omnidirectionnelle à gauche, elle doit bien saturer le récepteur GNSS.

Tu parles de brouillage, mais l'ANFR parle de saturation : le niveau de signal émis par les antennes (sur des fréquences différentes) sature le récepteur qui ne peut plus détecter le signal GNSS. On a un rapport signal (GNSS) sur bruit (radio 5G) trop faible pour que le signal soit perçu.
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Pour avoir posé de l'antenne télécom, l'omni n'est pas une antenne 4g/5g.
En l'occurrence je verrai plutôt le problème du à un couplage EM probablement du à un ampli ou une antenne défaillante.
Normalement tant qu'on reste dans le pylône (derrière les antennes) on a pas besoin de les couper pour éviter de se griller la tronche, mais parfois détecteur d'ondes sonne quand même..

Et l'orientation des antenne et leur positionnement joue aussi : si tu regarde sur la photo celle qui est face à nous tu peux voir qu'elle vise à droite (et avec des boîtes de dérive et des perches devant elle), suivant l'angle d'ouverture de l'émission ça peut potentiellement poser problème.
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Pour avoir posé de l'antenne télécom, l'omni n'est pas une antenne 4g/5g.
Ça n'empêche pas qu'elle puisse saturer le récepteur GNSS par sa puissance d'émission et perturber le fonctionnement de la 5G en TDD.

Dans mon premier commentaire, j'avais aussi identifié l'antenne face à nous comme source possible. Elle me semblait orientée de façon inhabituelle.
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Autant pour moi j'avais lu comme un amalgame avec les antennes 4/5g en lisant ton commentaire entre 2 crocs dans le sandwich :francais:

Par contre ça m'énerve je me rappelle plus à quoi servent ces omnis, il y en a souvent voir tout le temps sur les installations télécom.. c'était il y a pourtant pas longtemps mes dernières :phiphi:
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Est-ce à dire que la 5G ne peut pas fonctionner aux alentours de Kaliningrad ?
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En 5G, le découpage change : on passe du FDD au TDD
Je me permets une précision.

TLDR
En France, oui, mais seulement dans la bande de fréquences 3.4/3.8 GHZ, spécifiée pour le TDD. Il y a d'autres bandes vers 700/800MHz qui sont spécifiées pour le FDD. Le problème y aurait été plus léger (voire inexistant).

Long blabla
On pourrait croire en lisant l'article que 5G = TDD; ce n'est pas tout à fait correct: la norme 5G prévoit entre autre une variante FDD et une TDD, comme en 4G. Le choix dépend de la bande de fréquences utilisée; on en a un aperçu dans ce lien: https://www.sqimway.com/nr_band.php (le grand tableau, colonne "mode").

C'est purement arbitraire, un choix de la norme. Un opérateur qui achète une bande de fréquences sait d'avance ce qu'il va pouvoir y faire: FDD/TDD, largeur de la bande, nombre de sous-porteuses, etc.. un grand nombre de paramètres sont pré-determinés par la norme. Cela fixe le débit montant et descendant maximum qu'on peut atteindre.

Dans notre cas, la seule bande TDD déployée en France est la bande n78 entre 3.4/3.8 GHz. En 700/800 MHz, on aurait été en FDD, et le problème aurait été quasi inexistant, pour les raisons évoquées dans l'article (en FDD, pas d'interférences entre transmission et réception car dans des bandes différentes)
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Je suis prêt à parier que cette mésaventure est arrivée à bouygues car c'est le seul opérateur à croire qu'en installant ses antennes gps en haut du pylone il va mieux capter le signal !
Les autres installent leur antenne au pied du pylone.
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On leur a appris que l'affaiblissement était proportionnel au carré de la distance, ils ont donc pensé que 30 m (environ) ferait une différence significative sur un signal émis à plus de 20 000 km. :D
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J'ai fait ma petite recherche, et j'ai trouvé le site :
- https://maps.app.goo.gl/Grw8gKsNmcnfopuz5
- https://cartoradio.fr/#/cartographie/lonlat/0.083053/48.443374
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Donc c'est bien ça, c'est les antennes bouygues/sfr (crozon géré par bytel dans ce département) qui sont tout en haut du pylone.
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L'article est très bien écrit / construit. Du coup, on comprend immédiatement alors que le sujet est complexe. Merci Sébastien.
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J'en profite pour anecdote sur les bornes WIFI, mais un peu différente car pas du tout en rapport avec les ondes.
Changement de bornes dans mon entreprise, on passe de routeurs posés sur des étagères à des bornes accrochées au plafond. Je demande donc à mon technicien dans ses taches du jour de les installer.
Plus tard dans la journée, les bornes ne sont pas positionnées, je lui demande pourquoi : il n'a pas le droit de faire de travaux en hauteur !! Le plus beau, vu sa taille, il n'avait qu'a lever les bras pour atteindre le plafond.
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Quoi qu'on en dise ou qu'on en pense, le technicien a... raison ! Il y a une réglementation, et il faut la respecter. A défaut, et en cas d'accident, cela peut aller jusqu'à mettre en cause la responsabilité pénale de l'entreprise.

Même si le technicien peut atteindre le plafond en levant les bras, il y a fort à parier qu'il aurait du monter sur un escabot, marche pied, etc. pour le passage des fils (ou alors le plafond est très très bas, ou le technicien très très grand).

Et au-delà de l'aspect équipement, le travail en hauteur nécessite généralement une (voire plusieurs) formations. Le défaut de formation, même pour un truc qui peut sembler aussi basique que de "monter sur une échelle" peut coûter très cher à l'entreprise, notamment en cas d'accident.
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Il n'y avait pas encore un autre truc là dessus qui m'avait marqué ? Travail en hauteur, il faut être deux lors de l'intervention ? Plus d'échelle mais des nacelles ?
Un qui se saisi de l'ampoule et l'autre qui tourne ? :D
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Pour les nacelles c'est si les commandes de la nacelle ne fonctionnement plus, il faut quelqu'un en bas pour la descendre ou aller chercher une échelle.
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Je ne dis pas qu'il ai totalement tort, mais là les câbles étaient déjà sortit (en plus comme ça il savait où mettre les bornes) , il suffisait de mettre le support puis la borne et fini.
C'est ce que j'ai fait de guerre lasse dans l'après midi, et sans rehausseur (je ne suis pas petit non plus) .
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notamment en cas d'accident.
Ces réglementations ne sont effectivement pas arrivées comme un cheveu sur la soupe. En étudiant les stats d'accident du travail, on a pu se rendre compte qu'en laissant n'importe qui grimper sur n'importe quoi (oui, les cadres assez gloglos pour monter sur une chaise de bureau à roulette, ça se trouve à la pelle) pour changer une ampoule/brancher un truc en hauteur, on avait une pelletée d'accidents du travail voire de décès (et ça coûte une blinde).

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