Accidents, burn-out : ce que les plateformes numériques font peser sur les livreurs
gefärlich

Accidents, risques psychosociaux, incertitude des revenus… L’Anses livre un rapport dans lequel elle détaille les risques sanitaires élevés qui pèse sur les livreurs travaillant pour les plateformes de l’économie numérique.
Le 26 mars à 14h00
7 min
Société numérique
Société
« Vent, pluie, escalier… Tout ça pour 2,63 € ? » Tel était l’un des slogans des livreurs de plateformes comme Uber Eats, Stuart ou Deliveroo, qui manifestaient le 18 mars dans plusieurs villes de France. À l’appel de l’Union des livreurs indépendants, de la CGT Livreurs, de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs et de Sud Livreurs, des travailleurs de plateformes de livraison ont manifesté dans plusieurs villes de France pour réclamer de meilleures conditions de travail.
À leur appui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier un avis (.pdf) et un rapport de 268 pages (.pdf) sur les risques sanitaires que ces livreurs – majoritairement des hommes – rencontrent dans leur travail. Depuis octobre 2023, estime Union indépendants, les livreurs ont subi une perte de 25 % de chiffre d’affaires.
Des sociétés qui se considèrent simples intermédiaires
L’avis rendu par l’Anses répond, lui, à une saisine initiée par la CGT en 2021. S’appuyant sur la littérature académique, la littérature grise et l’audition d’acteurs concernés, l’Anses a étudié les risques subis par les livreurs. Elle s'est penchée aussi bien sur les modèles économiques des plateformes utilisées que sur les facteurs extérieurs (notamment relatifs à l’environnement urbain) et l’interaction entre les deux.
En termes de modèle économique et de positionnement, l’Anses commence par constater que les plateformes d’emploi, type Uber, Deliveroo ou autre, « se sont toujours revendiquées comme de simples intermédiaires numériques, des « places de marché », facilitant des transactions entre tiers ». Ce cadrage leur permet de se considérer « déchargées de toute réelle responsabilité, que ce soit dans le déroulement de la prestation ou vis-à-vis des conditions de travail des livreurs ».
Pour attirer des forces vives, l’agence rappelle aussi comment, à leur lancement, « soutenues par d’importantes levées de fonds », ces plateformes ont commencé par proposer « des conditions de rémunération attractives aux livreurs afin de constituer une « flotte » indispensable à leur fonctionnement. » Une fois le marché stabilisé, elles ont modifié leurs pratiques pour ne plus payer à l’heure, mais à la course, rendre la rémunération variable en fonction de la distance, voire découper les tâches (récupération de la commande, livraison). Autant d’éléments qui sont venus créer une incertitude dans les revenus que les livreurs pourraient percevoir.
En parallèle, trois générations de livreurs se sont enchaînées : aux individus relativement sportifs et cherchant à éviter le travail de bureau des débuts, ont succédé des personnes ayant des difficultés à s’insérer sur le marché de l’emploi. À l’heure actuelle, la troisième « génération » de livreurs est essentiellement composée de travailleurs sans-papiers, surtout dans les grandes agglomérations.
Management algorithmique, le cœur du problème
La captation de données sur laquelle s’appuient les entreprises pour faire évoluer leur service leur a permis de déployer « massivement » des logiques de management algorithmique, notamment en « pilotant » les travailleurs « à distance via la géolocalisation ». L’Anses critique l’opacité de ce système, qu'elle estime non « justifiée par la nécessité d’éviter les fraudes ».
Conçu pour fonctionner via les smartphones des livreurs, le système l’est aussi « pour fonctionner sans interaction humaine, ni possibilité de discussion ou négociation entre le travailleur et la plateforme. Cette absence d’interaction humaine est parfois présentée comme offrant une plus grande neutralité. Dans les faits, les outils numériques sont aussi porteurs de multiples biais ».
Et l’Anses rappelle que de multiples travaux ont démontré que ces techniques supprimaient le management de proximité, provoquaient une asymétrie d’information exacerbée entre plateformes et livreurs. Le management algorithmique est par ailleurs source d’un « écart important entre le travail prescrit et le travail réel », la simplicité de l’activité décrite par les plateformes étant loin des conditions vécues sur le terrain.
De fait, outre les enjeux algorithmiques, les activités des livreurs les placent dans des situations de risques d’accidents. Plus d’un quart des répondants à une enquête menée en région parisienne ont ainsi déjà subi un accident. En outre, 17 morts et 14 blessés graves ont été rapportés dans la presse entre 2019 et 2023 en France. Elles les exposent aussi, en milieu urbain, à diverses problématiques liées à l’effort, aux nuisances sonores et thermiques, etc.
Déplacement de la responsabilité
La conjonction du travail indépendant, en milieu urbain et sous management algorithmique a, en définitive, une multiplicité d’effets, allant de la non prise en charge systématique des frais de santé liés aux accidents – ni même de la reconnaissance de ces accidents – au risque de burn-out.
L’absence de visibilité sur les critères de fixation des revenus et leur variabilité en fonction des heures pleines et heures creuses, de l’horaire ou d’autres facteurs crée en effet « une pression constante » qui amène les travailleurs « à élaborer des stratégies « d’auto-accélération » » (en prenant plus de risques sur la route, en limitant les échanges avec les clients, voire avec la sphère familiale, etc). Participant au phénomène, les horaires morcelés, souvent de nuit, des cycles de livraisons, ont des effets concrets sur la qualité du sommeil, la santé mentale et physique et la vie sociale, familiale et affective des travailleurs, détaille l’Anses.
Le tout est renforcé par l’organisation du travail de livraison lui-même. Le modèle de plateformisation délègue en effet toute la partie administrative du travail aux livreurs eux-mêmes, en même temps qu’elle met chaque livreur en concurrence. « Par ailleurs, souligne l’agence, la pratique de la location de compte à des personnes migrantes sans papiers par des livreurs en règle sur le territoire français pose des questions éthiques, comme le fait qu’elle puisse s’apparenter à la traite de personnes. »
Bien sûr, la régulation a évolué au cours de la période décrite : la France s’est dotée de la Loi Travail en 2016, l’Union européenne d’une directive sur les travailleurs de plateformes en avril 2024 – texte qui vise notamment à corriger le statut de « faux travail indépendant ».
Cela dit, l’Anses recommande un renforcement des obligations légales des plateformes, que ce soit en termes de protection des travailleurs, d’ouverture de leurs données, ou d’ouverture du dialogue social. Parmi ses autres recommandations, l’Anses argumente en faveur de l’amélioration de la prévention, de multiplier les travaux d’études et de recherche pour mieux suivre les effets concrets des travaux de livraison sur ceux qui les effectuent, et de sensibiliser les consommateurs « à l'importance de soutenir des pratiques équitables, en les informant sur l’ensemble des risques associés à l’activité de livraison ».
Accidents, burn-out : ce que les plateformes numériques font peser sur les livreurs
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Des sociétés qui se considèrent simples intermédiaires
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Management algorithmique, le cœur du problème
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Déplacement de la responsabilité
Commentaires (38)
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Abonnez-vousLe 26/03/2025 à 14h26
Le 26/03/2025 à 15h38
Modifié le 26/03/2025 à 17h39
Le 26/03/2025 à 18h14
Le 26/03/2025 à 19h07
La seule fois où je me suis fait avoir, c'est quand cela n'avait pas été indiqué : je l'ai appris quand la personne était dévant chez moi, avec son auto personnelle, et m'a dit "j'habite à 1h30 de chez vous, et je vais gagner 5 euros"
Depuis je ne commande plus sur ce site. Pour la nourriture, c'est uniquement livraison par un resto qui a des employés en CDI. Depuis des années on voit les mêmes visages, donc j'imagine que s'il y a peu de turn-over, c'est que les conditions ne sont pas trop mauvaises pour eux.
Et comme tu le dis, je préfère aller chercher moi-même mon plat qu'engraisser ces plateformes qui surexploitent la misère.
Par contre je veux bien une astuce pour aller chercher la pizza en vélo. Perso si je tente ça, je ne rentre qu'avec un carton vide
Qu'en est-il de sa transposition dans le droit français ? C'est prévu ? C'est obligatoire ? Il est temps qu'il redevienne ce pourquoi il a été prévu : le statut d'auto-entrepreneur a été créé (sous Sarkozy) pour une activité secondaire, permettant de déclarer les quelques heures qu'on faisait au black auparavant. Aujourd'hui ce statut est devenu le seul accessible à des dizaines de milliers de livreurs, avec les dégâts psycho-sociaux avancés dans l'article. Ces plateformes sans éthique ni morale (la plupart est citée dans des affaires d'évasion fiscale) devraient disparaître.
Sur le sujet, voir ces vidéos :
- MACRON L'AMÉRICAIN, la France livrée aux Gafam ? :
- Uber files : le deal secret avec Macron :
Le 26/03/2025 à 19h39
Pratique pour le vélo et ça garde au chaud. Et ça évite les accidents sur la route :p
Le 26/03/2025 à 22h45
A quel moment le gars se dit que c'est une bonne idée de faire 3 heures de route pour toucher 5€ ?
A ce tarif là, c'est pas juste une perte de temps, c'est aussi une perte sèche d'argent, son plein d'essence vas lui coûter plus cher que 5€.
Il me semblait que sur ces plateformes, les livreurs ont le choix des courses qu'ils prennent, vu qu'ils ne sont pas employés, ils sont libres de refuser si ça ne leur paraît pas rentable.
Le 27/03/2025 à 08h47
Le 27/03/2025 à 09h57
Clairement le métier n'est pas simple mais les plateformes ont asservis les utilisateurs et les livreurs.
Le 26/03/2025 à 15h48
Le 26/03/2025 à 16h13
Paradoxalement, je sais aussi que certains livreurs pas loin sont plutôt bien payés via UberEats : Je connais un restaurateur qui m'expliquait l'autre jour que UberEats fonctionne sur un mécanisme d'enchères. Si personne ne prend la livraison, le montant de rémunération pour la livraison monte. Or, comme il n'y a pas forcément foule, certains attendent d'avoir au moins 15~20€ pour la livraison, ce qui rend UberEats perdant pour l'opération (Dans ce cas là, pour des pâtes à 8~10€).
Dans de plus grandes villes, j'imagine cependant que ça doit être l'enfer...
Le 26/03/2025 à 19h20
Le 26/03/2025 à 19h43
Le 27/03/2025 à 23h34
Modifié le 26/03/2025 à 20h30
Tu démontres là une méconnaissance crasse du sujet.
Le 27/03/2025 à 23h36
Modifié le 28/03/2025 à 08h46
T'en as d'autres comme ça ou bien ?
Le 28/03/2025 à 11h33
un peu de lecture
Modifié le 28/03/2025 à 12h11
Ils ont le couteau sous la gorge ? (pour reprendre ton argumentaire binaire)
Sinon des français aussi profitent des sans papiers dans ce cadre là.
Le 28/03/2025 à 15h19
Parfois, mais ils sont surtout isolés en leur saisissant tout leurs papiers, téléphones, argent, etc.
Il y en a, mais le gros de l'exploitation est fait par les réseaux. On peut lutter contre les deux.
Le fait reste que si des livreurs reçoivent si peu d'argent, c'est parce qu'ils travaillent au noir, exploités par ces personnes qui confisquent 80 % des revenus.
Les autres viennent travailler en toute conscience, car c'est facilement accessible et pas si mal payé.
Le 28/03/2025 à 15h34
Modifié le 26/03/2025 à 18h56
- Mon rêve étant enfant : Seiya dans Saint Seiya avec le coffre de son armure dans le dos.
- Moi adulte : le mec avec le sac Deliveroo.
Perso j'ai arrêté d'utiliser ces services depuis un bail. Pas forcément en raison des conditions de travail, mais simplement du service en lui-même dégradé voire nul. Au début, les livreurs étaient en vélo, c'était rapide et je leur laissais volontiers un pourliche supplémentaire.
Puis la plupart sur Lille avaient fini par utiliser leur bagnole, résultat il fallait 30 minutes pour livrer un truc depuis un resto à 10 minutes en vélo. La valeur ajoutée du service avait totalement disparu à mes yeux, surtout avec l'augmentation des coûts de livraison. Donc autant prendre le mien de vélo : gratuit et plus rapide.
Modifié le 27/03/2025 à 01h07
On a plein de gens -parfois ici même- affirmant que les Français ne veulent pas travailler, en frisant dans le gaslighting le plus crasse. Effectivement à 2,63 € la livraison, ça ne vend pas du rêve et il semblerait qu'un livreur réalise entre 2 et 5 livraisons par heure ce qui fait qu'il a rarement l'occasion d'atteindre le SMIC horaire, et encore car il faut retirer les coûts de fonctionnement.
Sauf que les consommateurs VEULENT payer la livraison la MOINS CHERE possible. Les intermédiaires font donc en sorte en manipulant autant que possible afin de satisfaire la demande sans pour autant nuire à leur propre commission. C'est de l'exploitation du travail la plus classique.
Les livreurs sont donc contraints de prendre des risques pour maximiser leurs revenus, avec des morts/blessés à la fin. Pas étonnant qu'au final seuls les sans-papiers acceptent encore ce genre de travail car il leur faut bien « vivre » (définir « vivre ») et c'est tout ce qui reste... mais je rappelle que le problème ce sont les Français qui ne veulent pas travailler
Si l'on devait payer le vrai prix de la livraison afin d'offrir davantage de garanties aux travailleurs ou même simplement un revenu décent, la demande s'effondrerait. Pourtant, c'est un type de services qui ne devrait pas exister et si les gens veulent manger de la malbouffe, qu'ils planifient à l'avance, réchauffent, etc. Mais bon, plutôt exploiter quelques victimes.
Le 27/03/2025 à 17h05
C'est quelque part un peu la même dynamique avec la grande distribution qui cherche à proposer les prix les plus bas possible, quand bien même un grand nombre d'agriculteurs peinent à vivre de leur production.
Mieux répartir les revenus et le capital dans la population, agir contre la surconsommation, tout cela apaise la société.
Il est toujours plus simple d'être empathique quand on ne galère pas soi-même à mettre de la nourriture dans l'assiette de ses enfants passé le 15 du mois.
Modifié le 27/03/2025 à 19h56
Redescends un peu sur terre !
Le 27/03/2025 à 19h36
Je réagissais simplement à la phrase "les consommateurs VEULENT" (sans animosité par ailleurs, je suis globalement d'accord avec le reste du commentaire).
Les consommateurs ne forment pas un groupe homogène et plusieurs voisins du dessus ont d'ailleurs laissé entendre qu'ils n'utilisaient pas ces services à cause des conditions de travail des livreurs.
Il y a un monde entre ceux qui auraient les moyens de payer plus et sont bien contents de ne pas le faire et ceux qui, de toute façon, ne peuvent pas se payer ces services.
Entre les deux existent des gens qui voudraient payer plus mais ne le peuvent peut-être pas.
Modifié le 27/03/2025 à 21h33
Les personnes au dessus, comme ils ne veulent pas recourir à ce type de service, ne sont pas des consommateurs, en tout cas pour le sujet qui nous concerne ici.
J'ai donc utilisé le bon terme, sachant que j'aurai pû utiliser des synonymes assez proches comme "clients" ou autre.
Le 27/03/2025 à 07h38
Modifié le 27/03/2025 à 23h02
Elles volent le contribuable français en ne payant ni impôts, ni vélos à leurs migrants qui se servent dans le parc des vélos en libre service proposé par les municipalités.
Elles volent les entreprises de restauration, car elles récupère de la marge sous prétexte d'intermédiation.
Elles volent le client en lui proposant un service inutile capté sur son inénarrable flemmardise "oulala faire 300 mètre pour aller chercher un sushi dégeu c'est chiant"
Elles volent les migrants en leur donnant une rémunération de merde, et leur santé que les Français payent.
Elles permettent la création de la misère sur notre sol, notamment en jouant le rôle de pompe aspirante à l'immigration.
Elles volent à Kevin, l'étudiant, la possibilité de se faire de l'argent de poche. Tout en le contraignant mentalement à mendier au resto du coeur, et donc à en faire un assister supplémentaire.
Ces boites devraient être dégagées hors d'Europe.
Le 27/03/2025 à 23h48
Elles ont le couteau sous la gorge ? Si le contrat ne leur convient pas
On appelle ça vendre un service.
Ils ont le couteau sous la gorge ? Les entreprises répondent à une demande. Les clients sont libres de leurs choix. Ce n'est pas à vous de décider si leur action est légitime.
Si les migrants ont une rémunération de merde, c'est à cause de l'exploitation des réseaux mafieux.
Elles ont au contraire permis à de nombreuses personnes éloignées du travail d'en retrouver un.
Le 28/03/2025 à 02h33
Je ne porte pas les entreprises de restauration dans mon cœur. Mais oui, face à la concurrence, elles sont contraintes d'aller cherche le client là où il est.
"On appelle ça vendre un service." : Non. Les restaurateurs avaient des déjà des livreurs et des clients. Toute entreprise se passerait bien de perdre la relation directe avec ses clients.
"Si les migrants ont une rémunération de merde, c'est à cause de l'exploitation des réseaux mafieux." : merci d'avouer que ces boîtes sont des mafias, dont les tentacules remonte jusqu'à l’Élysée. Macron ayant créé un statut spécial permettant à l'illégalité de ces boites qui ne respecte pas le statut de salarié de devenir légales. Tapper Uber Files ou Lire l'article de France inter "Le rapport d’enquête parlementaire confirme qu’Emmanuel Macron a favorisé Uber".
Le 28/03/2025 à 11h44
Il n'y a rien dans les Uber files. Malgré les tentatives d'en faire un scandale il n'y aura jamais rien. On devrait remercier Uber d'avoir fait du lobbying, ça à permis à des sans emplois d'en trouver, ça à bénéficié à l'économie et aux finances publiques.
Le 28/03/2025 à 11h50
Modifié le 28/03/2025 à 23h33
Si, la concurrence déloyale de 2 plateformes qui offrent un service de migrants jettable lowcost + un service dit "de plateforme" qui assure un quasi service public de référencement et d’intermédiation qui par nature sont monopolistiques et donc incompatible avec les lois du marché (de nombreux acteurs qui se font une réelle concurrence), et devraient donc soit nationalisés, soit interdites.
"On devrait remercier Uber d'avoir fait du lobbying, ça à permis à des sans emplois d'en trouver, ça à bénéficié à l'économie et aux finances publiques."
Faux. Cela a détruit l'économie et coûté aux finances publique car :
- ces sociétés ne payent pas d'impôts en France en rapatriant leurs bénéfices hors de France, et d'Europe.
- ont détruit de nombreux emplois, des livreurs traditionnels salariés, et les cotisations sociales qui vont avec.
- maintiennent dans la précarités de nombreux migrants qui n'ont aucune sécurité sociale, maladie, chômage, retraite car ils n'ont de fait aucun emploi
- volent les municipalités en utilisant illégalement leurs services de transport (vélos en libre service)
Et ne parlons pas de l'insécurité, l'import d'autres peuples où tout est différent, de la conception de la famille, les rapports aux autres, aux femmes et tout le reste.
Bref encore une fois, vous avez tout faux.
Le 28/03/2025 à 08h54
Modifié le 28/03/2025 à 08h43
Les premiers envoyaient les derniers faire les courses, faire la cuisine et les servir à table
Cet état de fait semblait avoir disparu car le politiquement correct estimait cela injuste , la lutte des classes toussa, les guerres mondiales étaient passées par la.
Maintenant tout a changé les salariés les étudiants les retraités ont des livreurs qui livrent chez eux avec de la bouffe cuisinée hors de chez eux pour ne pas avoir à faire la vaisselle et des ingrédients achetés ailleurs
Les livreurs ne sont pas vraiment le problème mais ceux qui se font livrer se conduisent en aristocrates esclavagistes des temps modernes
Mais ils ne s'en rendent même pas compte
Le 28/03/2025 à 10h25
Henri Jeanson
Le 31/03/2025 à 23h53
La livraison était gratuite avant, il n y'a aucune plus value à ces sites !