Internet par satellite : vers une nouvelle constellation en très basse orbite
Selon bison futé, avis de bouchon en 2030

Deux sociétés françaises (CTO et TDF) unissent leurs forces pour proposer aux opérateurs de télécommunication de la 5G sur les bandes millimétriques (26 GHz) entre le sol et des satellites à très basses altitudes. Le projet n’est encore qu’au début
Le 21 mars à 10h24
6 min
Droit
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Des offres pour accéder à Internet par satellite sont déjà disponibles dans de nombreuses zones du globe. La plus connue est sans aucun doute Starlink de SpaceX avec des milliers de satellites déjà déployés et des forfaits dans plusieurs pays du monde, dont la France. Selon les retours que nous pouvons en avoir, le service fonctionne parfaitement en France, avec une bonne stabilité.
Starlink s’est lancé il y a plusieurs années et recycle à tour de bras les premiers étages des lanceurs Falcon 9 pour installer tous les éléments de sa constellation. Elle comprend actuellement plus de 10 000 satellites en orbite. En Europe, la concurrence s’organise avec notamment Eutelsat (OneWeb). Cette constellation comprend « 600 satellites défilants en orbite autour de la Terre à une altitude de 1200 km », plus haut que Starlink qui débute à 340 km.
D’autres projets sont en cours, notamment Kuiper d’Amazon et le projet européen (et souverain) Iris², avec à la fois « des satellites en orbite terrestre moyenne (MEO) et des satellites en orbite terrestre basse (LEO) ». Les satellites de ces deux projets ne sont pas encore lancés.
Un protocole d’accord entre CTO et TDF sur la 5G « spatiale »
Voilà que deux nouveaux acteurs – Constellation Technologies et Opérations (CTO) et TDF – se lancent sur ce marché et veulent « offrir la connectivité spatiale aux opérateurs télécom ». La cible n’est donc pas exactement la même puisque Starlink vise aussi bien les professionnels que le grand public. Les deux partenaires ont signé un protocole d’accord (MoU, pour Memorandum of Understanding).
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Commentaires (21)
Le 21/03/2025 à 11h24
Le 21/03/2025 à 11h33
Le 21/03/2025 à 11h49
Le 21/03/2025 à 13h03
Modifié le 22/03/2025 à 05h22
The Night of The Comet
"Une comète anéantit la majeure partie de la vie sur Terre, laissant deux Valley Girls se battre contre des zombies cannibales et un groupe sinistre de scientifiques."
Le 21/03/2025 à 11h32
Faudrait voir à arrêter de nier la réalité physique du monde avant de vouloir faire ce genre de trucs.
Le 21/03/2025 à 12h42
Ça serait bien que Next indique cette information dans les articles parlant des constellations de satellites.
Le 21/03/2025 à 13h16
Le 21/03/2025 à 14h13
Par contre, oui, la réponse à sa question y est : 5 ans de durée de vie avant d'être désorbités, cependant l'article n'est pas dédié à ce sujet.
Le 21/03/2025 à 19h50
Mais du coup juste pour maintenir 5k satellites qui durent 5 ans chacun, ça veut dire 1000 réentréee dans l'atmosphère. Juste pour le maintien en conditions opérationnelles.
Et pour imaginer un peu plus loin, 30k satellites qui durent 10 ans chacun on est à 3k réentrées par an. c'est calamiteux.
Le 21/03/2025 à 20h16
Modifié le 21/03/2025 à 15h12
Le 21/03/2025 à 20h17
Modifié le 22/03/2025 à 11h24
Le 24/03/2025 à 16h54
Le 21/03/2025 à 11h34
Ils sont obligés de passer par Space X ? Et pour les prochains lancements ils ont prévus de passer avec qui ?
Le 21/03/2025 à 13h20
Le 21/03/2025 à 19h58
Le 22/03/2025 à 05h44
"Your request has been blocked"
Je me suis amusé ensuite de savoir quels pays - grosso modo - étaient autorisés ou non.
En gros, uniquement l'Europe, les pays du Maghreb (pas tout l'Afrique), les US, Canada, Mexico qui peuvent accéder ainsi que le... Guatemala (??).
Pour tous les autres, c'est mort, tout est blacklisté… Bref… Complètement con & stupide... La Mairie de Paris fait la même chose aussi...
Le 21/03/2025 à 21h03
C'est juste une démo technique / prototype.
Ça serait cher de payer un satellite complet juste pour ça et puis se dire "ah ça va pas"
Le 25/03/2025 à 16h32
Car il n’y a rien de nouveau ni de « disruptif » on est d’accord? Leur légère plus-value c’est d’utiliser une autre fréquence et de ne pas être américain ou chinois, mais il y a déjà eutelsat/oneweb!
Du coup, qui va financer ça?
Vu les besoins de souveraineté et les montants en jeu, pour peu qu’il y en ait vraiment besoin, il faudra mieux une entreprise publique qui soit propriétaire du tout à la fin, comme galileo. Avec un lancement réalisé par Ariane 6. Et les satellites et les bases au sol, réaliser par des entreprises privées.