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SpaceX : l’enquête sur l’explosion de Falcon 9 avance, retour des vols prévus pour l’automne

Une pièce matérielle défectueuse pointée du doigt

SpaceX : l'enquête sur l'explosion de Falcon 9 avance, retour des vols prévus pour l'automne

Le 21 juillet 2015 à 10h00

L'enquête sur l'explosion de la fusée Falcon 9 de SpaceX pointe du doigt une entretoise défectueuse dans le second étage. Dans le même temps, la société espère que les vols pourront reprendre dès cet automne.

Il y a un peu moins d'un mois, SpaceX lançait une fusée Falcon 9 avec du ravitaillement pour la Station Spatiale Internationale à son bord (mission CRS-7). Problème, près de deux minutes après le lancement, elle explosait en plein vol. Elon Musk, le PDG de SpaceX, annonçait alors qu'« une surpression dans le réservoir d'oxygène liquide de l'étage supérieur » était probablement à l'origine de cet incident.

Moins d'une seconde pour partir en fumée

L'explosion a été très soudaine puisque, entre la déclaration d'un incident par les systèmes de télémétrie et l'explosion de la fusée, il ne s'est écoulé que 0,893 seconde. Durant les dernières semaines, c'est notamment sur cette petite seconde que les efforts des équipes techniques se sont concentrés.

Dans son communiqué de presse, la société confirme l'hypothèse de son PDG et présente de nouveaux détails : « L'analyse préliminaire suggère que la surpression dans le réservoir d'oxygène liquide de l'étage supérieur était initiée par une pièce matérielle défectueuse (une entretoise) à l'intérieur du deuxième étage ».

Selon Elon Musk repris par Endgaget, elle mesure 60 cm de long pour 2,5 cm d'épaisseur environ. Elle était censée supporter plus de 4,5 tonnes, mais elle aurait cédé avec une charge de moins de 1 tonne, ce qui a eu pour conséquence de libérer de l'hélium qui s'est alors mélangé avec l'oxygène liquide du réservoir, provoquant l'explosion.

Prochains lancements prévus pour l'automne

SpaceX indique que cette entretoise était déjà utilisée dans les précédentes missions, sans problème jusqu'à présent. Mais, bien évidemment, elle ne sera plus utilisée sur les prochaines fusées Falcon 9. De nouvelles vérifications seront mises en place afin de s'assurer que le cahier des charges est bien respecté sur l'ensemble des pièces.

Les fusées de SpaceX devraient de nouveau décoller d'ici cet automne et tous les vols prévus 2015 devraient être effectués d'ici la fin de l'année. Pour le moment, le calendrier des futurs lancements est aux abonnés absents. Par la suite, il est toujours prévu d'envoyer des astronautes dans la Station Spatiale Internationale en 2017.

Commentaires (86)

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Commentaire_supprime a écrit :



Bon, ça arrive. Au moins, ils ont trouvé la panne, et ce n’est pas quelque chose de critique à corriger. Mais bon, tant que l’on emploiera des bombes volantes que sont les fusées à propulsion chimique actuelle pour aller dans l’espace, il faudra s’attendre à quelques boums du même genre…





Je suis tout à fait d’accord avec toi ! Mais pour le moment c’est bien la seule source d’énergie capable de produire une poussée si importante et quasiment totalement contrôlé. La masse a soulever, et la gravité a contrer est si forte. Après que sa soit chimique ou autre, quand on parle de forte quantité d’énergie pour un temps minime, le risque sera toujours présent ! 


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Gemini_Power a écrit :



Y a un point qui me chiffonne (et c’est bien dans l’article donné en lien):

 



 Ca parle d’Hélium mélangé avec l’oxygène pour faire une explosion.

 

Or l’hélium est inerte, et donc pas du tout inflammable avec de l’oxygène.

 

Ce ne serait pas plutôt de l’hydrogène qui aurait été mélangé ?





L’hélium est encore plus pressurisé que le LOX, le réservoir de LOX contient les réservoirs de He qui est injecté au fur et à mesure que le réservoir de LOX se vide pour maintenir celui ci sous pression “en bas” du réservoir.

 La fixation a lâché, ce qui a libéré le réservoir de He qui est parti comme une flèche vers la surface du LOX, percutant la paroi du réservoir principal il ss’est endommagé, l’He s’est libéré rapidement => surpression => boom.


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Pour s’élever hors de l’atmosphère, on peut imaginer un tas de solutions. Après tout un bête ballon sonde le fait très bien (enfin pratiquement).

Pour atteindre la vitesse de satellisation (dans les 8km/s) avant de “retomber”, ça me semble plus compliqué sans propulsion chimique, en tout cas à l’heure actuelle.

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OK, je pige mieux.

 

Ce n’est pas l’hélium lui même. Merci

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Dans les projets “qui fonctionnent en théorie” il y a bien l’ascenseur orbital. Seulement il faudrait pouvoir produire des nanotubes de carbone parfait… et on en est loin de manière industrielle.

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thibsert a écrit :



“Musk announced that a strut holding a high pressure helium bottle failed during the second stage of the launch. The gas from the bottle mixed with the liquid oxygen tank causing the failure.”

En effet le mélange air-hélium n’a a priori pas de raison d’exploser. Aucun des deux articles cités n’est très précis sur l’explosion en elle même. Mais on peut imaginer qu’injecter ça comme comburant dans le moteur, n’est pas très très bon ?





A priori (mais je suis plutôt satellite que lanceur, et pas du tout dans la partie propulsion ;-) ) on utilise souvent de l’hélium pour pressuriser différents carburants/oxydeurs.  Alors bien sur l’hélium est inerte, c’est pour ça qu’on l’utilise, mais sans que ça ne soit mon domaine, je peux avancer quelque hypothèses:

 




  • L’hélium aurait probablement du servir à repressuriser le réservoir plus tard. Mais si c’est fait trop tot, il est possible que la pression de l’oxygène + hélium soit plus grande que celle pour laquelle le réservoir est dimensionné. Donc faillite structurelle du réservoir, l’oxygène (et l’hélium, mais il n’est pas important) s’échappe, il trouve un truc à oxyder (à bruler, donc), et boum.

     - au moment où le réservoir d’hélium a le problème, en plus de l’hélium d’autres choses rentrent (possible, vu que l’ensemble ne devait plus être exactement comme prévu ;-) ), ce quelque chose brule avec un peu d’oxygène,  le réservoir chauffe, et la fin est pareil qu’en haut.

     

    Ou d’autres explications. Encore une fois, que ça soit les lanceurs ou la propu, c’est pas vraiment mon domaine.


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Selon Elon Musk repris par Endgaget, elle mesure 60 cm de long pour 2,5 cm d’épaisseur environ.

 

&nbsp;<img data-src=" /> un peu prétentieux le monsieur non ?

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On pourrait imaginer ce genre de chose pour se soustraire à la gravité terrestre dans un premier temps — j’avoue que l’on est cependant très loin de pouvoir y parvenir :en.wikipedia.org Wikipedia(bon grillé entre temps par CryoGen mais je laisse le lien pour les détails)



Puis pour se déplacer — et pour le coup, c’est plus réaliste à mettre en œuvre avec nos moyens actuels :en.wikipedia.org Wikipedia

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ExIcarus a écrit :



Selon Elon Musk repris par Endgaget, elle mesure 60 cm de long pour 2,5 cm d’épaisseur environ.

 

 <img data-src=" /> un peu prétentieux le monsieur non ?



Non, parce que je ne leur ai jamais donné les mensurations!


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CryoGen a écrit :



La pièce devait être sérieusement affaiblie quand même… d’une résistance de 4.5 tonnes à seulement 1 tonne c’est pas rien ^^”







En physique des matériaux, la résistance d’une pièce n’est pas linéaire (dépend de l’alliage, de la température, la pression, blablabla) et il faut savoir que sur certaines conditions bien précise cette résistance peut même carrément s’effondrer subitement (l’exemple classique est le pont qui entre en résonance avec lui-même).



Et comme dit plus haut, les pièces pour l’aéronautique sont recontrôlées par des humains & machines, mais rien n’est jamais parfait. L’important c’est qu’il n’y avait pas d’humain à bord ^^


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yoda222 a écrit :



Il y a d’autres propositions actuellement que d’utiliser une propulsion chimique (liquide ou poudre) pour l’accès à l’espace ? (au moins pour une partie du lancement)











Miruntag a écrit :



Je suis tout à fait d’accord avec toi ! Mais pour le moment c’est bien la seule source d’énergie capable de produire une poussée si importante et quasiment totalement contrôlé. La masse a soulever, et la gravité a contrer est si forte. Après que sa soit chimique ou autre, quand on parle de forte quantité d’énergie pour un temps minime, le risque sera toujours présent !







Ce que j’ai développé dans mes nouvelles de SF, c’est un moteur combiné MHD/Bussard avec propulsion 100% électrique dans toutes les phases de vol subluminique.



Avantage : les technologies pour le moteur sont d’ores et déjà quasiment toutes disponibles (sauf les céramiques supraconductrices à température ambiante, mais c’est en cours)



Inconvénient : la source d’énergie pour faire marcher l’engin, c’est un réacteur à fusion nucléaire, et c’est pas encore au point…



Après, IRL, il y a pas mal de technologies à l’étude, avec divers problèmes spécifiques. L’ascenseur spatial, par exemple, les matériaux pour faire les câbles n’existent pas encore. Le lanceur électromagnétique, le problème, c’est le coût en génie civil, l’énergie à employer et la résistance de l’air.


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CryoGen a écrit :



Dans les projets “qui fonctionnent en théorie” il y a bien l’ascenseur orbital. Seulement il faudrait pouvoir produire des nanotubes de carbone parfait… et on en est loin de manière industrielle.





De ce que j’ai pu lire sur un Science & Vie, l’idée serait de lancer des satellites par compression d’air, un peu comme une carabine à plomb, ça peut atteindre des vitesses complétement folles en qqs secondes, du coup de suite en orbite après même pas une minute de vol dans l’atmosphère, ça été testé avec des billes de plomb pour l’instant, pas encore de quoi envoyer un piano à queue dans l’espace.

&nbsp;



&nbsp;Revêtement carbone évidement histoire d’éviter la chauffe aux frottements avec l’air vu la vitesse et l’accélération, mais ça reste artisanale à l’heure actuelle.


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Commentaire_supprime a écrit :



Ce que j’ai développé dans mes nouvelles de SF, c’est un moteur combiné MHD/Bussard avec propulsion 100% électrique dans toutes les phases de vol subluminique.



Avantage : les technologies pour le moteur sont d’ores et déjà quasiment toutes disponibles (sauf les céramiques supraconductrices à température ambiante, mais c’est en cours)



Inconvénient : la source d’énergie pour faire marcher l’engin, c’est un réacteur à fusion nucléaire, et c’est pas encore au point…



Après, IRL, il y a pas mal de technologies à l’étude, avec divers problèmes spécifiques. L’ascenseur spatial, par exemple, les matériaux pour faire les câbles n’existent pas encore. Le lanceur électromagnétique, le problème, c’est le coût en génie civil, l’énergie à employer et la résistance de l’air.





Ouep, électromagnétisme et supra conducteur ;) Effectivement, on rentre dans la science fiction mais pourquoi pas un jour.


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cedricpc a écrit :



On pourrait imaginer ce genre de chose pour se soustraire à la gravité terrestre dans un premier temps&nbsp;—&nbsp;j’avoue que l’on est cependant très loin de pouvoir y parvenir :en.wikipedia.org Wikipedia(bon grillé entre temps par CryoGen mais je laisse le lien pour les détails)



Puis pour se déplacer —&nbsp;et pour le coup, c’est plus réaliste à mettre en œuvre avec nos moyens actuels :en.wikipedia.org WikipediaPour l’ascenseur je pense que ça va rester dans le monde la SF. trop de contraintes, trop complexe et il te faut un contre-poids (une méteorite) pendu à l’autre bout sur une distance au moins aussi grande. Sans compter l’imacte environnemental et les risques en cas de rupture.

&nbsp;

Par contre une fois en orbite les choses sont plus simple. Tu peux utiliser des moteurs ionique de forte puissance associés à une grosse puissance fournie par des réacteurs à fission nucléaire.&nbsp; Ça on sait faire.

&nbsp;



&nbsp;Le gros problème ça reste les 400 premiers kilomètres. Une fois qu’on se sera affranchie de cette contrainte le reste ne devrait pas être un problème.


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Pourquoi ne pas partir de la lune alors ? ou directement de l’espace ?

&nbsp;(Pour les voyages longue distance s’entend)

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SirGallahad a écrit :



Pourquoi ne pas partir de la lune alors ? ou directement de l’espace ?

 (Pour les voyages longue distance s’entend)







Çà c’est déjà une idée dans les cartons <img data-src=" /> mais il faut aussi acheminer hommes, matériaux, oxygène etc. Bref sans pouvoir s’extirper “facilement” de notre gravité, on est finalement toujours coincé…


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Zyami a écrit :



De ce que j’ai pu lire sur un Science & Vie, l’idée serait de lancer des satellites par compression d’air, un peu comme une carabine à plomb, ça peut atteindre des vitesses complétement folles en qqs secondes, du coup de suite en orbite après même pas une minute de vol dans l’atmosphère, ça été testé avec des billes de plomb pour l’instant, pas encore de quoi envoyer un piano à queue dans l’espace.

 



 Revêtement carbone évidement histoire d’éviter la chauffe aux frottements avec l’air vu la vitesse et l’accélération, mais ça reste artisanale à l’heure actuelle.







C’est pas pake tu es sorti de l’atmosphère que tu es en orbite hein.


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Obidoub a écrit :



C’est une affirmation bien catégorique quand on sait que :

 



 - Une tour de sauvetage est larguée après 2min de vol (si l’explosion se produit après, c’est fichu…).

 - Ce genre d’incident (explosion au décollage) est arrivé avec la navette Challenger et les astronautes sont morts.







En meme temps, dans les navettes spatiales US, si t’as le moindre problème, les chances de survies sont presque nulles. Ce sont de véritable cercueils ces machins.


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luinil a écrit :



Non y’a pas d’hydrogène dans les falcon. Pour explosion pense plutôt a bouteille d’air comprimé qui t’explose dans les doigts plutôt qu’explosion chimique.







Y’a pas d’hydrogène ? Ils utilisent quoi alors ?


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Et sinon les gens qui se posent des questions sur la mise en orbite tout ça, mettez vous à Kerbal Space Program ^^ Vous découvrirez tous ça en vous amusant ^^

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eliumnick a écrit :



Y’a pas d’hydrogène ? Ils utilisent quoi alors ?







Wiki a été plus rapide que toi : le RP-1 ^^


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Je plussoie.

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Obidoub a écrit :



&nbsp;C’est une affirmation bien catégorique quand on sait que :

&nbsp;



&nbsp;- Une tour de sauvetage est larguée après 2min de vol (si l’explosion se produit après, c’est fichu…).

&nbsp;- Ce genre d’incident (explosion au décollage) est arrivé avec la navette Challenger et les astronautes sont morts.





Pas de tour de sauvetage sur le dragon, le système de sauvetage est intégré a la capsule et reste sur tout le vol, pouvant être utilisé pour atterrir.



&nbsp;Je t’invite a regarder le Pad Abord Test&nbsp;&nbsp;&nbsp;

youtube.com YouTube


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eliumnick a écrit :



Wiki a été plus rapide que toi : le RP-1 ^^







Oui c’est LOX et RP1, mais c’était marqué dans mon post suivant :p


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eliumnick a écrit :



Et sinon les gens qui se posent des questions sur la mise en orbite tout ça, mettez vous à Kerbal Space Program ^^ Vous découvrirez tous ça en vous amusant ^^





+1


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A noter qu’il est très possible que l’échec ne soit pas du a un relâchement d’helium dans le réservoir, augmentant la pression, mais par la bouteille d’He, qui a l’origine en bas du réservoir, a été propulsée vers le haut par la force d’archimède et est entrée en collision avec le haut du réservoir.

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luinil a écrit :



Oui c’est LOX et RP1, mais c’était marqué dans mon post suivant :p







Jconnaissais pas le RP1 ^^ Donc j’ai pas capté que c’était marqué ^^


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Garrett29 a écrit :



Oui, je voulais dire “peu de chance de mourrir”.

&nbsp;

Mais le reste de ton commentaire montre que tu ne connais pas vraiment la capsule Dragon V2. Ce n’est pas une tour d’éjection, mais une propulsion intégrée qui n’est jamais larguée et transportée jusqu’au retour sur terre.

Et parler de la navette américaine, c’est justement le pire exemple puisque c’est le seul vaisseau spatial habité (avec buran) qui n’avait justement pas de système d’éjection…





Les modules habités, par exemple Soyouz, ont une tour de sauvetage…


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luinil a écrit :



Pas de tour de sauvetage sur le dragon, le système de sauvetage est intégré a la capsule et reste sur tout le vol, pouvant être utilisé pour atterrir.



&nbsp;Je t’invite a regarder le Pad Abord Test&nbsp;&nbsp;&nbsp;

youtube.com YouTubeidem


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eliumnick a écrit :



C’est pas pake tu es sorti de l’atmosphère que tu es en orbite hein.









eliumnick a écrit :



Et sinon les gens qui se posent des questions sur la mise en orbite tout ça, mettez vous à Kerbal Space Program ^^ Vous découvrirez tous ça en vous amusant ^^





Pour rebondir, même si en effet ça ne les mettrait pas en orbite, la puissance demandée alors pour donner la bonne trajectoire serait bien moindre en tout cas.

Mais dans le cas de son piano (dur de faire de la musique là-haut…) je pense qu’il prévoyait de l’envoyer directement vers pluton ;)


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MuadJC a écrit :



Pour rebondir, même si en effet ça ne les mettrait pas en orbite, la puissance demandée alors pour donner la bonne trajectoire serait bien moindre en tout cas.

Mais dans le cas de son piano (dur de faire de la musique là-haut…) je pense qu’il prévoyait de l’envoyer directement vers pluton ;)







Ben pas forcément. Ca dépend de la charge que tu veux emmener en orbite. KSP nous apprend plein de chose la dessus ^^ Par exemple, il faut faire son virage gravitationnel le plus tôt possible, pour foncer vers l’horizon dans le sens de rotation de la planète ^^


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Obidoub a écrit :



C’est une affirmation bien catégorique quand on sait que :

 

 - Ce genre d’incident (explosion au décollage) est arrivé avec la navette Challenger et les astronautes sont morts.







C’est une affirmation bien catégorie quand on sait que :





  • Les navettes spatiales Américaines type Challenger ne possédaient pas de système de sauvetage type “éjection” comme les lanceurs classiques, alors évidement si il y a un problème structurel ^^’ …


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Et surtout un morceau de matériel radioactif dans un espace ou des réacteurs a fusion nucléaire énormes sont par millions &nbsp;a nu, envoyant de toutes leurs forces leurs radiations dans tous les sens, et explosent presque tous en fin de vie, ça n’a pas trop de conséquences ^^

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space invaders ou centipede voyions ^^

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<img data-src=" />







Reghr a écrit :



Les Voyagers aussi. Pas moyen de faire autrement mais on va quand même polluer plus loin que notre système solaire maintenant <img data-src=" />





Le principal c’est que ça nous retombe pas sur la tronche. Une fois en orbite tu dois pouvoir l’envoyer sur le soleil. Pas besoin de stocker les déchets <img data-src=" /> .

&nbsp;&nbsp;

Après le mieux serait de pouvoir faire la même chose en terme de génération d’énergie mais avec un réacteur à fusion. Mais on sera sûrement mort avant que ça arrive <img data-src=" />


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Reghr a écrit :



Les Voyagers aussi. Pas moyen de faire autrement mais on va quand même polluer plus loin que notre système solaire maintenant <img data-src=" />







C’est pas comme si l’espace baignait dans un bain de radiation constant hein ^^


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seb2411 a écrit :



<img data-src=" />



Le principal c’est que ça nous retombe pas sur la tronche. Une fois en orbite tu dois pouvoir l’envoyer sur le soleil. Pas besoin de stocker les déchets <img data-src=" /> .&nbsp;&nbsp;





&nbsp;Je te raconte pas l’énergie dont tu vas avoir besoin pour freiner assez tes déchets pour qu’ils tombent dans le soleil ^^’


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Ah oui, je n’avais effectivement pas pensé à l’envoi via un conteneur blindé, mais vu déjà ce qu’il faut rien qu’en transport terrestre, ça doit effectivement coûter une blinde à envoyer, c’est vraiment le cas de le dire. <img data-src=" />



Sinon, concernant les Générateurs Thermoélectrique à Radioisotope — merci Wikipédia, j’avoue <img data-src=" /> — des robots-sondes, sauf erreur de ma part, ils ne servent que pour l’alimentation électrique des instruments et se contentent donc d’embarquer une charge relativement « faible » par rapport à ce qu’il faudrait pour alimenter un moteur à propulsion électrique. J’imagine que s’ils prennent le risque de le faire, c’est que l’impact environnemental serait relativement faible en cas d’accident dans l’atmosphère, enfin du moins j’espère. <img data-src=" />



Mais de ce que j’ai pu en lire à droite à gauche aujourd’hui, ça ne reste toujours plus ou moins qu’à l’état de projet pour le moment d’exploiter la fission nucléaire pour produire l’énergie nécessaire à un moteur.

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Hum, controle qualité ?

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&nbsp; Ça semble quand même mal barré leur truc, je me demande si c’est bien rentable en plus.

&nbsp;

Jusqu’à aujourd’hui le vol plané reste le plus sûr.

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La pièce devait être sérieusement affaiblie quand même… d’une résistance de 4.5 tonnes à seulement 1 tonne c’est pas rien ^^”









Zyami a écrit :



Ça semble quand même mal barré leur truc, je me demande si c’est bien rentable en plus.

 

Jusqu’à aujourd’hui le vol plané reste le plus sûr.







Si ton commentaire parle de la récupération du 1er étage, ici celà n’a rien a voir. Le problème était au second étage.



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Le matériel en question était certifié, dorénavant ils ajouteront un contrôle sur chacune de ces pièces (en changeant bien sûr de fournisseur).

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Hum, on parle là du Falcon-9, qui a déjà effectué avec succès une bonne quinzaine lancements, mettant à chaque fois entre 1 et 6 satellites en orbite (ou une capsule Dragon pour ravitailler l’ISS).

Et pas de son évolution “réutilisable” le Falcon 9-R. Qui au passage, a ses quelques lancements : c’est à chaque fois la récupération (expérimentale) du lanceur qui a foiré.

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Bon, ça arrive. Au moins, ils ont trouvé la panne, et ce n’est pas quelque chose de critique à corriger. Mais bon, tant que l’on emploiera des bombes volantes que sont les fusées à propulsion chimique actuelle pour aller dans l’espace, il faudra s’attendre à quelques boums du même genre…

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thibsert a écrit :



Hum, on parle là du Falcon-9, qui a déjà effectué avec succès une bonne quinzaine lancements, mettant à chaque fois entre 1 et 6 satellites en orbite (ou une capsule Dragon pour ravitailler l’ISS).



Et pas de son évolution "réutilisable" le Falcon 9-R. Qui au passage, a ses quelques lancements : c'est à chaque fois la récupération (expérimentale) du lanceur qui a foiré.







Je parlais de la récupération pas des lancements, le reste oui c’est une réussite.

&nbsp;

&nbsp;Edit : De toutes façons, sans test on en saura jamais rien, c’est bien la seule solution, quit à foirer plusieurs fois.


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stef54100 a écrit :



Le matériel en question était certifié, dorénavant ils ajouteront un contrôle sur chacune de ces pièces (en changeant bien sûr de fournisseur).





De ce que j’ai compris le matériel était certifié par la compagnie qui fabriquait l’élément lui même.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;



thibsert a écrit :



Hum, on parle là du Falcon-9, qui a déjà effectué avec succès une bonne quinzaine lancements, mettant à chaque fois entre 1 et 6 satellites en orbite (ou une capsule Dragon pour ravitailler l’ISS).

Et pas de son évolution “réutilisable” le Falcon 9-R. Qui au passage, a ses quelques lancements : c’est à chaque fois la récupération (expérimentale) du lanceur qui a foiré.





Pas tout à fait quand même ils ont eu une mission ou ils ont perdu un satellite à cause d’une explosion d’un moteur. Et Falcon-9 et 9R sont globalement les même sauf que la 9R est équipé pour revenir sur terre. Ça pose aussi la question de la réutilisation si ils n’arrivent pas à fiabiliser le lanceur ça risque d’être compliqué avec la réutilisation.


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seb2411 a écrit :



Ça pose aussi la question de la réutilisation si ils n’arrivent pas à fiabiliser le lanceur ça risque d’être compliqué avec la réutilisation.







+1, surtout pour le client “ah tiens on a récupérer notre lanceur cette fois, on va l’utiliser pour votre lancement” <img data-src=" />


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seb2411 a écrit :



De ce que j’ai compris le matériel était certifié par la compagnie qui fabriquait l’élément lui même.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;





J’ai travaillé vers chez moi (Saint Étienne) dans une boite où l’on fabriquait de la robinetterie&nbsp; pour Ariane Espace, principalement de l’hydraulique sous haute pression..

&nbsp;

Chaque montage était vérifié 3 fois, moi le premier, puis mon chef et ensuite le chef de mon chef, les métaux passait aux ultrasons pour vérifier les fissures éventuels, ensuite ça partait dans une boîte qui vérifiait encore à son tour et on avait des retours. Très peu 1 / 1000 mais suffisant pour cramer des gros projet comme celui ci.

&nbsp;

&nbsp;Il y a rien de simple ;)


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seb2411 a écrit :



De ce que j’ai compris le matériel était certifié par la compagnie qui fabriquait l’élément lui même.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;





C’est bien ce que j’entendais en parlant de certification :)

&nbsp;

&nbsp;



seb2411 a écrit :



Pas tout à fait quand même ils ont eu une mission ou ils ont perdu un satellite à cause d’une explosion d’un moteur. Et Falcon-9 et 9R sont globalement les même sauf que la 9R est équipé pour revenir sur terre. Ça pose aussi la question de la réutilisation si ils n’arrivent pas à fiabiliser le lanceur ça risque d’être compliqué avec la réutilisation.





Le seul “échec” était lors de la tentative de déploiement d’un second satellite, au 4ème vol, la mission principale (ravitaillement ISS) a été un succès, le déploiement du 2ème satellite a échoué car un des moteurs du 1er étage n’avait pas été assez efficace, le 2ème étage a dû compenser pour la 1ère mission et n’avait plus assez de carburant pour amener le satellite expérimental sur la bonne orbite.


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Y a un point qui me chiffonne (et c’est bien dans l’article donné en lien):

&nbsp;



&nbsp;Ca parle d’Hélium mélangé avec l’oxygène pour faire une explosion.

&nbsp;

Or l’hélium est inerte, et donc pas du tout inflammable avec de l’oxygène.

&nbsp;

Ce ne serait pas plutôt de l’hydrogène qui aurait été mélangé ?

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“Musk announced that a strut holding a high pressure helium bottle failed during the second stage of the launch. The gas from the bottle mixed with the liquid oxygen tank causing the failure.”

En effet le mélange air-hélium n’a a priori pas de raison d’exploser. Aucun des deux articles cités n’est très précis sur l’explosion en elle même. Mais on peut imaginer qu’injecter ça comme comburant dans le moteur, n’est pas très très bon ?

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stef54100 a écrit :



&nbsp;

Le seul “échec” était lors de la tentative de déploiement d’un second satellite, au 4ème vol, la mission principale (ravitaillement ISS) a été un succès, le déploiement du 2ème satellite a échoué car un des moteurs du 1er étage n’avait pas été assez efficace, le 2ème étage a dû compenser pour la 1ère mission et n’avait plus assez de carburant pour amener le satellite expérimental sur la bonne orbite.





Yep mais du coup c’est pas un lancement réussi.



Disons que ça pose beaucoup de questions pour le futur. Pour la réutilisation il va falloir fiabiliser le lanceur plus que de normal et pour l’envoi d’astronautes vers l’ISS encore plus (si ce problème n’était apparus que lors du lancement de missions habitée les astronautes seraient morts).

&nbsp;



La perte du lanceur fait partie du business. Ca peu arriver. Et même si ça aura sûrement un coût en terme directe et dans le futur (prix des lancements) ça peu arriver à tout le monde. Mais par rapport aux ambitions de SpaceX ça peu devenir problématique.


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Commentaire_supprime a écrit :



Bon, ça arrive. Au moins, ils ont trouvé la panne, et ce n’est pas quelque chose de critique à corriger. Mais bon, tant que l’on emploiera des bombes volantes que sont les fusées à propulsion chimique actuelle pour aller dans l’espace, il faudra s’attendre à quelques boums du même genre…





Il y a d’autres propositions actuellement que d’utiliser une propulsion chimique (liquide ou poudre) pour l’accès à l’espace ? (au moins pour une partie du lancement)

&nbsp;

Il y a bien des boites qui sont dans une optique de remplacer le début du lancement par autre chose qu’un départ avec un lanceur chimique, mais je n’en connais pas qui veuille s’en passer complètement (après je ne connais pas tout, évidemment)

&nbsp;

Pour les curieux, les techniques que j’ai en tête, c’est le lancement d’un lanceur (plus une fusée, vu les formes) depuis un avion (par exemple chez Swiss Space System, une sorte de mini navette pour la forme, automatique, depuis un airbus) ou depuis un ballon type ballon météo (Chez Zero To Infinity, leurs images “concept” montrent une sorte de lanceur avec différents “étages” en donnuts, plutôt que superposés). Mais dans les deux cas, il y a toujours bien une partie “chimique”, quoique évidemment plus petite qu’un premier étage (il me semble) (Tout ce qui est propulsion électrique est un peu faiblard au niveau de la force. C’est très économique dans l’espace, mais ça ne peut pas soulever grand chose ici bas)


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Gemini_Power a écrit :



Y a un point qui me chiffonne (et c’est bien dans l’article donné en lien):

 



 Ca parle d’Hélium mélangé avec l’oxygène pour faire une explosion.

 

Or l’hélium est inerte, et donc pas du tout inflammable avec de l’oxygène.

 

Ce ne serait pas plutôt de l’hydrogène qui aurait été mélangé ?





Communiqué de presse : The pressurization system itself was performing nominally, but with the failure of this strut, the helium system integrity was breached. This caused a high pressure event inside the second stage within less than one second and the stage was no longer able to maintain its structural integrity.



C’est bien le système d’hélium qui a lâché, donc surpression, la structure devant alors supporter les G de accélération + la pression = boom.



Les ergols ou propergols dans la fusée, c’était juste pour la couleur comme les feux d’artifices <img data-src=" />


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On y arrive, mais c’est le poids total à faire acheminer en orbite qui demande ce type de propulsion.

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Non les astronautes ne seraient certainement pas mort. La capsule Dragon s’est décrochée (visible sur la vidéo et confirmé par SpaceX) et a transmis des données de vols jusqu’à son passage derrière l’horizon.



Dans le cas d’un vol habité, le système d’éjection de la capsule aurait normalement été déclanché et les astronautes à bord écartés rapidement du lanceur ou ce qu’il en reste. Sur la version cargo de Dragon, pas de système d’éjection (poids supplémentaire) donc pas cette possibilité.



Elon Musk a précisé que la capsule s’est écrasée dans l’eau même si les parachutes auraient pû être fonctionnels, seulement le logiciel de bord n’est pas programmé pour cette situation. Cette fonctionnalité sera ajoutée, même si l’utilité reste assez limitée je pense, si ce n’est pour les besoins de l’enquête (ou peut-être une partie sensible du cargo qui peut être récupéré, pas sûr que la Nasa prendrait ce risque).



&nbsp;Source :http://spaceflightnow.com/2015/07/20/support-strut-probable-cause-of-falcon-9-fa…&nbsp;

&nbsp;Edit: orthographe

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Tu veux dire remplacer l’ascenseur par un escalier ?

&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;=============&gt; []

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&nbsp; StarWay to Heaven ? :)

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Garrett29 a écrit :



Non les astronautes ne seraient certainement pas mort.

&nbsp;





&nbsp;C’est une affirmation bien catégorique quand on sait que :

&nbsp;



&nbsp;- Une tour de sauvetage est larguée après 2min de vol (si l’explosion se produit après, c’est fichu…).

&nbsp;- Ce genre d’incident (explosion au décollage) est arrivé avec la navette Challenger et les astronautes sont morts.


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yoda222 a écrit :



Il y a d’autres propositions actuellement que d’utiliser une propulsion chimique (liquide ou poudre) pour l’accès à l’espace ? (au moins pour une partie du lancement)







Il y à pas très longtemps, ils ont découvert apparemment un truc assez curieux sur les propriété du graphène :

(désolé j’ai pas en français)

https://www.newscientist.com/article/mg22630235-400-spacecraft-built-from-graphe…



Ça fait une piste de plus .



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Oui, je voulais dire “peu de chance de mourrir”.

&nbsp;

Mais le reste de ton commentaire montre que tu ne connais pas vraiment la capsule Dragon V2. Ce n’est pas une tour d’éjection, mais une propulsion intégrée qui n’est jamais larguée et transportée jusqu’au retour sur terre.

Et parler de la navette américaine, c’est justement le pire exemple puisque c’est le seul vaisseau spatial habité (avec buran) qui n’avait justement pas de système d’éjection…

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Idem, ça m’a fait tiquer. I y a fort à parier que ce soit plutôt de l’hydrogène…

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Ben justement, faut déjà emmener les affaires sur la lune ou dans l’espace dans un premier temps… Mais oui c’est à l’étude. A titre d’exemple la NASA a déjà publié des études sur :




  • la possibilité d’envoyer les réservoirs de carburants par “paquets”, dans l’espace, puis on envoie le véhicule spatial, on réunit le tout et on part vers Mars.

  • la possibilité d’imprimer en 3D les habitats spatiaux directement dans l’espace. Avantage : on en voie le système d’impression (une seule fois), puis on envoie le matériau sous forme compacte, il sera imprimé ensuite à la demande…

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hurd a écrit :



Il y à pas très longtemps, ils ont découvert apparemment un truc assez curieux sur les propriété du graphène :

(désolé j’ai pas en français)

https://www.newscientist.com/article/mg22630235-400-spacecraft-built-from-graphe…



Ça fait une piste de plus .





Si c’est utilisable, ce sera plus pour le satellite/la sonde/… que pour le lancement depuis la terre.


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stef54100 a écrit :



Le matériel en question était certifié, dorénavant ils ajouteront un contrôle sur chacune de ces pièces (en changeant bien sûr de fournisseur).





Changer de fournisseur ? C’est un extreme comme réponse….&nbsp; typique de l’arriviste Musk à qui tout est&nbsp;du… commencons par voir si ce n’est pas une erreur de montage, de manipulation … et ensuite revoyons le controle&nbsp;qualité avec son fournisseur historique !! Personne n’est à l’abris d’un probleme de fabrication&nbsp;


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Un grand principe:

Le même boulon coûte 1 € dans l’automobile, 100 € dans l’aéronautique et 1000 € dans l’aérospatial. Sauf que dans ce dernier cas il est livré avec 100 pages de certification, 12 radios rayons X, 5 tests de surface et 50 signatures…

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seb2411 a écrit :



&nbsp;

Pas tout à fait quand même ils ont eu une mission ou ils ont perdu un satellite à cause d’une explosion d’un moteur. Et Falcon-9 et 9R sont globalement les même sauf que la 9R est équipé pour revenir sur terre. Ça pose aussi la question de la réutilisation si ils n’arrivent pas à fiabiliser le lanceur ça risque d’être compliqué avec la réutilisation.





&nbsp;

Oui et non, la fusée était tout a fait capable de mettre le dit satellite (charge secondaire) en orbite, mais la NASA (propriétaire de la charge primaire) a interdit a SpaceX de le faire histoire de garder la marge maximum pour sa charge.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;D’ailleurs que la mission aie été un succès (pour la charge primaire) malgré la perte d’un moteur est une bonne démonstration de la robustesse du premier étage


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Gemini_Power a écrit :



Y a un point qui me chiffonne (et c’est bien dans l’article donné en lien):

&nbsp;



&nbsp;Ca parle d’Hélium mélangé avec l’oxygène pour faire une explosion.

&nbsp;

Or l’hélium est inerte, et donc pas du tout inflammable avec de l’oxygène.

&nbsp;

Ce ne serait pas plutôt de l’hydrogène qui aurait été mélangé ?







Non y’a pas d’hydrogène dans les falcon. Pour explosion pense plutôt a bouteille d’air comprimé qui t’explose dans les doigts plutôt qu’explosion chimique.


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thibsert a écrit :



En effet le mélange air-hélium n’a a priori pas de raison d’exploser. Aucun des deux articles cités n’est très précis sur l’explosion en elle même. Mais on peut imaginer qu’injecter ça comme comburant dans le moteur, n’est pas très très bon ?





L’hélium est injecté dans les tanks de LOX comme de RP1, il sert a maintenir les tanks sous pression alors que le carburant est consommé. Mais tant que la fusée est sous accélération (et c’était le cas ici), l’hélium, plus léger remonte en haut du tank, et de toute façon dans ce cas la le problème est au second étage, dont le moteur n’était pas encore allumé.


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cedricpc a écrit :



On pourrait imaginer ce genre de chose pour se soustraire à la gravité terrestre dans un premier temps — j’avoue que l’on est cependant très loin de pouvoir y parvenir :en.wikipedia.org Wikipedia(bon grillé entre temps par CryoGen mais je laisse le lien pour les détails)



Puis pour se déplacer — et pour le coup, c’est plus réaliste à mettre en œuvre avec nos moyens actuels :en.wikipedia.org WikipediaComment veux tu te satelliser avec ces voiles solaires ? Surtout quand tu es dans l’ombre de la terre….


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Dragon n’en a pas.

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D’autant plus que si mes souvenirs sont bon, les passagers de Challenger étaient encore vivant dans leur habitacle après l’explosion.

Comme tu dis, pas de système d’éjection et un vaisseau situé sur le flanc du réservoir, ils n’avaient aucune chance. Dans le cas d’une capsule SpaceX, si la capsule survit à l’explosion alors elle peut atterrir. Le gros soucis c’est d’arriver à prévoir avec une certaine fiabilité l’arrivée de la destruction du lanceur.

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marsokod a écrit :



D’autant plus que si mes souvenirs sont bon, les passagers de Challenger étaient encore vivant dans leur habitacle après l’explosion.

Comme tu dis, pas de système d’éjection et un vaisseau situé sur le flanc du réservoir, ils n’avaient aucune chance. Dans le cas d’une capsule SpaceX, si la capsule survit à l’explosion alors elle peut atterrir. Le gros soucis c’est d’arriver à prévoir avec une certaine fiabilité l’arrivée de la destruction du lanceur.







Oui. Ils sont morts quand ils ont percuté la surface de l’eau, car la navette n’avait pas été prévu pour encaisser des chocs si importants.


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eliumnick a écrit :



Oui. Ils sont morts quand ils ont percuté la surface de l’eau, car la navette n’avait pas été prévu pour encaisser des chocs si importants.





Et aussi le corps humain est encore moins prévu pour ça ^^’

&nbsp;



&nbsp;Je me souviens avoir lu un long article qui explique le choix de ne pas avoir de système de sauvetage sur la navette. Ils avait pensé à des sièges éjectables, la cabine complète éjectable (avec parachutes), etc. mais toutes ces solutions avaient de trop grosses conséquences sur la structure de la navette et aucune n’a été implémentée. À cette époque la Nasa considérait qu’on pouvait faire passer la sécurité en second… Il y a quatorze personnes qui ne sont plus là pour en parler.


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Garrett29 a écrit :



Et aussi le corps humain est encore moins prévu pour ça ^^’

&nbsp;



&nbsp;Je me souviens avoir lu un long article qui explique le choix de ne pas avoir de système de sauvetage sur la navette. Ils avait pensé à des sièges éjectables, la cabine complète éjectable (avec parachutes), etc. mais toutes ces solutions avaient de trop grosses conséquences sur la structure de la navette et aucune n’a été implémentée. À cette époque la Nasa considérait qu’on pouvait faire passer la sécurité en second… Il y a quatorze personnes qui ne sont plus là pour en parler.







Je crois que le premier modèle avait des sièges éjectables, mais que ça a été retiré par la suite en effet.


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eliumnick a écrit :



C’est pas pake tu es sorti de l’atmosphère que tu es en orbite hein.





Si tu le tire en orbite, il n’y aucune raison (30 000 kh sur la direction de l’équateur, ça passe).


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Zyami a écrit :



Si tu le tire en orbite, il n’y aucune raison (30 000 kh sur la direction de l’équateur, ça passe).







Ca veut dire qqch “si tu le tire en orbite” ? Ou tu voulais dire “Tu fais ton lancement avec une trajectoire de mise en orbite ?‘” ^^


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Garrett29 a écrit :



Et aussi le corps humain est encore moins prévu pour ça ^^’

 



 Je me souviens avoir lu un long article qui explique le choix de ne pas avoir de système de sauvetage sur la navette. Ils avait pensé à des sièges éjectables, la cabine complète éjectable (avec parachutes), etc. mais toutes ces solutions avaient de trop grosses conséquences sur la structure de la navette et aucune n’a été implémentée. À cette époque la Nasa considérait qu’on pouvait faire passer la sécurité en second… Il y a quatorze personnes qui ne sont plus là pour en parler.







Vu le nombre de lancement, et le nombre de personnes qui y sont passé, 14 c’est peu.


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cesame a écrit :



Un grand principe:

Le même boulon coûte 1 € dans l’automobile, 100 € dans l’aéronautique et 1000 € dans l’aérospatial. Sauf que dans ce dernier cas il est livré avec 100 pages de certification, 12 radios rayons X, 5 tests de surface et 50 signatures…





J’ai aussi travaillé pour PSA et les boulons ça valait pas plus de 10 centimes, de francs; venus de Russie, emballage compris.

&nbsp;





&nbsp;Ce que je voulais exprimer, c’est que oui c’est pas simple de certifier et oui tu as raison, malgré le fait que ce soit certifié et qu’encore ce soit revérifié, l’erreur est toujours possible.

&nbsp;



Là une entretoise moi c’était des morceaux de joins torique à vérifier, à la moindre éraflure on jetait et on ramenait cela au bureau d’étude.

&nbsp;



&nbsp;Pas simple, Angénieux à côté avait construit le miroir du télescope chilien, ils fabriquaient aussi les tuyères de la fusée, boulot de malade ;)


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eliumnick a écrit :



Ca veut dire qqch “si tu le tire en orbite” ? Ou tu voulais dire “Tu fais ton lancement avec une trajectoire de mise en orbite ?‘” ^^





Vi, dsl, je sors du boulot mai!s le sujet est passionnant :)


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seb2411 a écrit :



Par contre une fois en orbite les choses sont plus simple. Tu peux utiliser des moteurs ionique de forte puissance associés à une grosse puissance fournie par des réacteurs à fission nucléaire.  Ça on sait faire.



Le problème d’un réacteur à fission nucléaire, c’est qu’il faut d’abord faire voyager à travers l’atmosphère le combustible avec tous les risques que ça implique en cas d’accident. Il me semble que la NASA avait un projet assez avancé là-dessus avant de l’abandonner à cause de ça justement… Quoiqu’il devait plutôt s’agir d’utiliser une charge nucléaire pour se mouvoir, et non pas pour produire du courant alimentant un moteur ionique, donc la contamination était inévitable dès le décollage. <img data-src=" />







eliumnick a écrit :



Comment veux tu te satelliser avec ces voiles solaires ? Surtout quand tu es dans l’ombre de la terre….



Je n’avais pas spécialement ça en tête pour la simple mise en orbite d’un satellite… Il y a d’autres techniques plus rapides et plus simples à mettre en œuvre pour ça, à commencer par la bonne vieille propulsion chimique habituelle dans la mesure où le risque de « combustion spontanée » serait beaucoup plus faible en n’ayant pas à quitter la Terre par ce biais.


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Zyami a écrit :



Vi, dsl, je sors du boulot mai!s le sujet est passionnant :)





Avoir une “trajectoire de mise en orbite” ne suffit pas, faut aussi accélérer jusqu’a que tu sois en orbite


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cedricpc a écrit :



Le problème d’un réacteur à fission nucléaire, c’est qu’il faut d’abord faire voyager à travers l’atmosphère le combustible avec tous les risques que ça implique en cas d’accident. Il me semble que la NASA avait un projet assez avancé là-dessus avant de l’abandonner à cause de ça justement… Quoiqu’il devait plutôt s’agir d’utiliser une charge nucléaire pour se mouvoir, et non pas pour produire du courant alimentant un moteur ionique, donc la contamination était inévitable dès le décollage.&nbsp;





Ils le font déjà. Le dernier Rover sur Mars contient une pile au plutonium et New Horizon également. De plus tu peux envoyer le réacteur sans sa charge en matériaux fissibles. Puis envoyer les matériaux fissible dans l’espace via un système sécurisé via des container blindé.

&nbsp;



&nbsp;L’ESA avait aussi récemment étudié la faisabilité d’un réacteur nucléaire transportable dans la coiffe d’une Ariane 5.

&nbsp;

&nbsp;Le plus gros problème de ce genre de solution c’est que c’est lourd et encombrant à envoyer en orbite. Et du coup ça coûte une blinde.


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seb2411 a écrit :



Ils le font déjà. Le dernier Rover sur Mars contient une pile au plutonium et New Horizon également. De plus tu peux envoyer le réacteur sans sa charge en matériaux fissibles. Puis envoyer les matériaux fissible dans l’espace via un système sécurisé via des container blindé.

&nbsp;





Les Voyagers aussi. Pas moyen de faire autrement mais on va quand même polluer plus loin que notre système solaire maintenant <img data-src=" />


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eliumnick a écrit :



Ben pas forcément. Ca dépend de la charge que tu veux emmener en orbite. KSP nous apprend plein de chose la dessus ^^ Par exemple, il faut faire son virage gravitationnel le plus tôt possible, pour foncer vers l’horizon dans le sens de rotation de la planète ^^



Ma première sortie de l’orbite sous KSP fut accidentelle, ce n’était qu’une de mes premières sorties ‘hors atmosphère”, un peu trop poussée. Au lieu de redescendre, j’allais très loin.

Mais pour un lancement normal, je suis tout à fais d’accord, question d’efficacité donc économie poids/carburant.


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Ca veut dire quoi “polluer” ? Je veux bien qu’on parle de pollution sur Terre et dans l’espace autour de la Terre parce que ça nuit à autrui. Mais une sonde qui représente que dalle à l’échelle du système solaire ?

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