Du LiFi sur Ariane 6 : une expérience pour réduire l’empreinte carbone des fusées
Un effet stroboscopique pour le décollage !
Demain devrait être une grande journée pour l’Europe avec le lancement d’Ariane 6, après des années de retard. Le Vieux continent va retrouver sa souveraineté d’accès à l’espace et va en profiter pour tester une nouvelle manière d’échanger des informations dans l’espace : en LiFi, avec de la lumière.
Le 08 juillet à 17h51
6 min
Sciences et espace
Sciences
Ariane 6 doit décoller demain depuis le centre spatial guyanais. Nous serons dans les locaux de l’Agence spatiale européenne pour vous faire vivre ce lancement hautement stratégique pour la France et l’Europe dans la souveraineté spatiale.
Le LiFi (Light Fidelity) n’est pas nouveau, loin de là
La liste des « passagers » est connue depuis un moment. Elle comprend notamment cinq expériences, dont une portant sur le LiFi. Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises de cette technologie, qui utilise la lumière pour transmettre des données.
Le LiFi (« Light Fidelity ») est à la lumière ce que le Wi-Fi (« Wireless Fidelity ») est aux ondes radios. Rappel au cas où : la lumière est aussi une onde, mais pas une onde radio.
- Internet par la lumière : Oledcomm lance sa lampe MyLiFi, qui va avoir du mal à convaincre
- Internet par la lumière : le LiFi en quête d’Alliance et d’intégration à la 5G
L’ESA explique que le Li-Fi peut, dans certains cas, offrir une « plus grande sécurité et une bande passante plus élevée pour un coût et une consommation d’énergie inférieurs ». Le principe de fonctionnement est assez simple : une LED s’allume et s’éteint jusqu’à « plus de 10 millions de fois par seconde » pour transmettre des informations.
Le Li-Fi fonctionne-t-il dans l’espace ? Bonne question…
L’expérimentation à bord d’Ariane 6 permettra de confirmer « que cette technologie peut également être utilisée dans l’espace ». Si tel est le cas, cela pourrait changer la donne, selon l’Agence spatiale européenne.
Les avantages sont en effet nombreux pour l’ESA : « une connexion sans fil ultra-sécurisée et sans interférence, et d’importantes économies de poids en éliminant le recours à des câbles de qualité spatiale résistants aux rayonnements ».
Des lanceurs au régime, des avantages multiples
Le LiFi pourra servir dans les communications intra-satellites, c’est-à-dire lors d'échanges d’informations entre différents sous-systèmes d’un même satellite. Cette technologie pourrait permettre de réduire la quantité de câbles. Des conséquences en cascade pourraient suivre : baisser « la masse embarquée et donc la quantité de carburant nécessaire, ce qui pourrait avoir un impact sur l’empreinte carbone associée », ainsi que sur le coût.
Ariane 6 « sera le premier lanceur à intégrer la technologie LiFi ». L’expérience comprend deux modules SatelLiFe espacés de 80 cm et installés sous la coiffe de la fusée.
« Ils échangeront des données entre eux lorsqu’ils détecteront le décollage, ce qui permettra à l’équipe d’étudier les performances de communication et de s’assurer que le système est suffisamment robuste pour résister aux rigueurs du lancement ».
Des SatelLife d’Oledcomm déjà dans l’espace
L’année dernière, Oledcomm prenait son envol à bord du nanosatellite INSPIRE-SAT 7, lancé en avril 2023 par SpaceX. Il s’agit d’un satellite d'observation de la Terre (développé par l'université de Saint-Quentin-en-Yvelines), avec comme « objectif de tester la solution de communication de la start-up, baptisée SatelLife, dans des conditions réelles ».
L’ambition était alors exactement la même : « remplacer les câbles intra-satellites ou intra-lanceurs, qui sont souvent lourds et encombrants ». D’un côté, des câbles blindés pouvant peser jusqu'à 65 kilogrammes, de l’autre le module d’Oledcomm de 83 grammes, affirme l’entreprise. Le test doit durer un à deux ans. Fin novembre, l’entreprise annonçait que son « module LiFi fonctionnait de manière exemplaire ».
Oledcomm annonçait alors être en discussions avec de nombreux acteurs : ESA, NASA, OneWeb, Thales Alenia Space, Airbus Defence and Space et ArianeGroup. Elles semblent avoir porté leurs fruits. En mai 2023, SatelLife prenait aussi place à bord du satellite JoeySat d’Eutelsat Oneweb. On le retrouve désormais dans Ariane 6.
Cette expérience LiFi dans Ariane 6 est donc « une première mondiale ; ce sera la première fois que la technologie Li-Fi sera embarquée dans un lanceur spatial » comme l’affirme Benjamin Azoulay (PDG d’Oledcomm) mais pas une première dans l’espace.
Air France aussi sur le pont
En 2019, Air France profitait du salon du Bourget pour présenter son expérimentation autour du LiFi. Les avantages mis en avant étaient un peu les mêmes que ceux de l’ESA avec Ariane 6 : « Un échange de données multimédias à très haute vitesse (vitesse actuelle 100 fois supérieure au WiFi) » et « moins de câbles à bord (élimination des câbles en cuivre au profit de l’optique), provoquant une réduction du poids global de l’appareil et donc de sa consommation en carburant ». Depuis, pas de nouvelle par contre…
Dans un billet de blog, Oledcomm annonce que le LiFi pourrait permettre d’« économiser jusqu'à 3 kg sur un satellite de type LEO, et jusqu’à 500 kg sur un Boeing 777 ». De plus, « le LiFi peut fonctionner dans des environnements où les ondes électromagnétiques sont interdites ou les lieux qui y sont étanches, comme les cages de Faraday, ce qui en fait une solution idéale pour les opérations de maintenance, les tests et les vols spatiaux ».
Autre avantage, ou inconvénient suivant les cas : « Parce qu’il ne recourt pas aux ondes électromagnétiques, le signal du LiFi ne peut être piraté ou intercepté en dehors de la zone de couverture du faisceau lumineux ».
Plusieurs technos pour se débarrasser des câbles
Les câbles sont un enjeu important dans le monde du spatial et des avions, car le poids est directement lié à la consommation de carburant et à l’empreinte écologique.
Boeing et Airbus travaillent aussi pour s’en débarrasser, avec la technologie WAIC (Wireless Avionics Intra-Communications) pour les commandes de vol. Les experts pensent là encore qu’il sera possible d’économiser des kilomètres de câbles, et donc du poids de carburant. Airbus estime dans ce document « que le câblage et les connecteurs associés représentent entre 2 et 5 % du poids de l’avion ». Ce n’est pas négligeable.
Mais « on n’y est pas encore », reconnaissait Thibault Caillet (expert en ingénierie du spectre à l'ANFR) lors d’une conférence récente. Le Waic soulève également des questions sur l’utilisation et le partage des bandes de fréquences.
Du LiFi sur Ariane 6 : une expérience pour réduire l’empreinte carbone des fusées
-
Le LiFi (Light Fidelity) n’est pas nouveau, loin de là
-
Le Li-Fi fonctionne-t-il dans l’espace ? Bonne question…
-
Des lanceurs au régime, des avantages multiples
-
Des SatelLife d’Oledcomm déjà dans l’espace
-
Air France aussi sur le pont
-
Plusieurs technos pour se débarrasser des câbles
Commentaires (52)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 08/07/2024 à 18h06
Le 08/07/2024 à 18h13
Quel type de LED peuvent-elles être observées depuis le sol ? Quid de la couverture nuageuse.
Je sais bien qu'on sait faire rebondir des faiceaux laser sur la lune et calibrer des observatoires mais je dois m'imaginer ces Leds différemment de ce qu'elles sont en réalité.
Pour l'aérien et le remplacement des câbles, comment s'assurer qu'une déformation structurelle ne vienne empêcher la transmission/réception du signal lumineux?
Je ne doute pas de la pertinance du procédé mais je suis curieux sur ces sujets puisque ces domaines, aéronautique et spatial, sont très sensibles aux risques opérationnels.
Modifié le 09/07/2024 à 06h40
Au niveau des nuages, ça pourrait éventuellement être un problème, mais si on peut se satisfaire de coupures ponctuelles, on doit pouvoir vivre avec.
Le 09/07/2024 à 10h51
Pour les déformations structurelle de l'avion, si on parle juste pour le multimédia, c'est pas un sujet. Si on parle de petites déformations, une fibre optique peut faire l'affaire tout en gardant l'avantage du poids. Pour les grosses déformations, bah les câbles classique risque aussi d'être sectionnés donc il n'y a pas plus de risque d'actuellement...
Le 08/07/2024 à 18h15
La lumière n'est pas une onde électromagnétique ?
Le 08/07/2024 à 22h07
Le 09/07/2024 à 00h28
Wikipedia
Le 09/07/2024 à 16h28
Le 08/07/2024 à 18h17
Question à part mais concernant le LiFi : il existe des modules domotiques fonctionnant sur ce principe ?
@Trapklap :
Pour moi c'est l'équivalent de l'UDP / TCP : suivant ce qu'on attend, on continue à traiter les données (et tant pis pour les pertes - c'est l'UDP) ou on demande le renvoi pour continuer (le TCP).
On pourrait très bien imaginer le premier pour la communication visio et le second quand il s'agit de télécharger / transmettre des données.
Pour moi, pas de grosse révolution sur ce point, c'est le même principe que la transmission laser mais avec la grande distance en plus.
Le 08/07/2024 à 18h40
D'où m'a question sur l'obstruction sur le trajet du signal lumineux.
Je suis allé sur le site de l'entreprise et leur blog mais outre leur matériel domestique présenté il n'y a pas d'information sur la formulation technique de leur matériel d'émission réception sur du spatial ou aéronautique.
Simplement des "projections" commerciales de gain de poids et donc d'économie...
Mais je ne doute pas de la faisabilité de remplacer du fly by wire mais je sentirai les autorité de régulation frileuse pour ce type d'usage si un simple désalignement peut coup la transmission lumineuse, mais je dois manquer d'éléments sans doute.
Le 08/07/2024 à 22h58
Modifié le 09/07/2024 à 07h37
Le 08/07/2024 à 18h28
Le 08/07/2024 à 18h36
9 noir, impair et manque.
Le 08/07/2024 à 18h37
Le 08/07/2024 à 22h48
Le 09/07/2024 à 14h08
Vaisseau avec comme moteur un accélérateur à particules... et les ondes optiques pour le commander...
Le 08/07/2024 à 18h40
c'est sur que dit comme ça, c'est moins disruptif
Le 08/07/2024 à 18h42
Le 08/07/2024 à 19h02
Le 08/07/2024 à 19h09
Le 08/07/2024 à 22h48
Modifié le 08/07/2024 à 19h39
Ah on va économiser 65 Kgs de cuivre... super on est sauvés alors ! plus de problème de pollution ni de réchauffement climatique !
Non mais pincez-moi je rêve...
Faut quand même rappeler qu'Ariane 1 et 4 étaient des lanceurs très polluants avec l'UH25 (Hydrazine) mélangé au peroxyde d'azote (seul le 3e étage était "propre" avec LH + LO2), et Ariane 5 et 6 sont encore pires car ils utilisent des boosters solides à l'aluminium et perchlorate d'ammonium liés par du PBHT qui sont des vraies cochonneries.
On a donc les lanceurs les plus polluants du marché qui, non contents d'émettre 300t CO2 par lancement, émettent des retombées toxiques et cancérigènes, mais on s'en fout, c'est en Guyane...
et faudrait applaudir des deux mains pour 65Kg de cuivre évité ? sans moi....
En comparaison spaceX et leurs lanceurs au RP1 (kérosène) et oxygène pour le Falcon et méthane et oxygène pour le starship sont des enfants de coeur...
Quel greenwashing de mde
Modifié le 08/07/2024 à 19h47
Coût / Lancement:
1 - Ariane 5 : 140 millons d’€, charge max : 20 tonnes (Low Orbit)
2 - Ariane A62 : 75 millons d’€ , charge max : 10 tonnes (Low Orbit)
3 - Ariane A64 : 115 millons d’€ , charge max : 20 tonnes (Low Orbit)
4 - Falcon 9 : US$ 62 millions , charge max : 25 tonnes (Low Orbit)
5 - Falcon 9 Heavy : US$ 90 millions , charge max : 64 tonnes (Low Orbit)
On ne parlera pas de StarShip entre 100 et 140 tonnes…
Et encore moins au niveau de la taille, et la taille ça compte ici… 56m contre … 115m.
SpaceX a réussi l’exploit d’utiliser le même moteur 22 fois de suite…
Par contre, Ariane 6 en est toujours au niveau du rasoir BIC: c’est du 100% jetable quand SpaceX vise le 100% réutilisable… (les 2 étages + la coiffe)
Bref, si elle pète demain, ça sera vraiment la fin de la fin pour l’Europe spatiale…
.
Le 08/07/2024 à 21h25
Et donc on doit faire quoi ? Arrêter tout et développer immédiatement du réutilisable ? C'est bien beau, mais faut aussi pouvoir le rentabiliser et le financer.
Là si ça marche, ce sera déjà moins cher qu'avant et au moins on dépendra moins des autres.
Parfois un rasoir Bic ça fait aussi le job, en occasionnel, quand on a pas le budget pour acheter des 5,6,7,8 lames.
Modifié le 08/07/2024 à 23h23
En 2012, 2 sénateurs ont rendu un rapport sur le réutilisable. Le CNES et ArianeEspace se sont bien assis dessus. En 2019, Stéphane Israël, PDG d'ArianeEspace, un diplômé de... l'ENA avec ZERO bagage scientifique au passage, a enfin fait un mea culpa durant une conférence de presse: "on s'est sans doute trompé sur l'importance du réutilisable"
J'espère vraiment qu'Ariane 6 va décoller demain mais ce que je veux dire, c'est qu'en Europe, on s'est cru tellement plus forts et plus intelligents que tout le monde quand on était les leaders, et surtout vis-à-vis d'un programmeur informatique sud africain... Et maintenant ça fait mal, très très mal... surtout quand on a sûrement pléthore d'ingénieurs très talentueux en Europe... Je t'invite d'ailleurs à regarder sur YouTube les vidéos officielles des 4 lancements StarShip (environ 2min chacun) et surtout la fin quand le "public" applaudit...
Ce sont tous les ingé. de SpaceX... Je sais que c'est naze d'être anti-vieux (j'ai déjà la quarantaine avancée) mais chez ArianeEspace, pas sûr d'avoir la même image de "public" et aussi enthousiaste.
Enorme gâchis !!
Pour résumer:
"ArianeEspace ou comment passer de leader mondial à looser total en moins de 20 ans"
Elon Musk avait dit il y a 2-3 ans dans la presse, grosso modo:
"Si ça n'a peté pas , c'est qu'on n'est pas allé au fond de la techno". En clair : "reculer les limites là où personne n'est encore allé". (les Trekkies reconnaitront)
En Europe c'est : "non non non, surtout pas de risque... ceinture & bretelles"
.
Le 09/07/2024 à 07h34
Avec son statut d'entreprise privé pilotée par seul un homme, en effet Space X à pu se permettre des choses que Ariane Espace ne pouvait tout simplement pas du fait de sa structure très dépendante des états.
Le 09/07/2024 à 07h43
À ma connaissance, aucun autre acteur n'est capable d'une telle cadence de tir et de réutilisation de ses lanceurs.
Le 09/07/2024 à 11h36
Le 09/07/2024 à 15h48
Regarde les 4 lancements StarShip (en moins d'un an)
Les Lancements officiels @ YT , 2min chacun.
Le progrès est juste phénoménal.
Le 09/07/2024 à 11h35
Ariane 5 est un lanceur dont la fiabilité est reconnue. Et avec un vol bien contrôlé, contrairement à celui de la Falcon.
Le 09/07/2024 à 14h42
Pour le lancement du James Webb, ça a été décidé et signé à une époque où Falcon n'existait pas , mais le lancement à eu lieu longtemps après.
Le 09/07/2024 à 15h38
Le 09/07/2024 à 16h09
Modifié le 09/07/2024 à 16h22
Alors il faudrait que tu relises toute l'histoire dans son entier.
La raison principale d'avoir utilisé Ariane 5, c'était parce que c'était : CADEAU - GRATUIT.
Résumé : L''ESA, plutôt que de donner des € ou des $ à la NASA a dit: "notre contribution au programme James Webb, c'est qu'on va vous le lancer votre télescope , et de notre poche". Donc c'est avant tout pour raison financière et de partenariat...
Mais...
En effet:
"La NASA a déclaré que les ingénieurs d'Ariane 5 connaissant la fusée sur le bout des doigts (après plus de 25 ans d'utilisation...) avaient fait un lancement parfait , ce qui a permis d'économiser du carburant du télescope pour rejoindre son point de Lagrange L3 comme assigné... et ainsi allonger sa longévité pour de futurs corrections de positionnement."
Wikipedia... "Everyday reading"
Et sinon:
Modifié le 09/07/2024 à 20h29
- La précision des lancement d'Ariane 5 reste une référence.
- A l'époque ou a été pensé le projet, Les falcon 9 / Heavy étaient loin d'être une option envisageable.
- Même si entre temps, Space X était devenu viable, James Web ayant été conçu spécialement pour être replié au mieux sous la coiffe de Ariane 5 un changement de lanceur aurait posé beaucoup de soucis, pour quasiment aucun avantage.
- Le lancement par Ariane 5 est entièrement offert par l'ESA, c'est sa contribution au projet JWST.
Modifié le 08/07/2024 à 23h26
Oui le Li-Fi peut rebondir sur les murs mais avec une atténuation non négligeable.
Aussi le Li-Fi a une atténuation de 100% entre les murs… Ben oui la lumière ça traverse pas bien les murs… Comme s’il fallait avoir un répéteur Wi-Fi dans CHACUNE des pièces de son habitation ou laisser les portes ouvertes... et encore... (une ampoule Li-Fi doit couter moins cher qu'un répéteur Wi-Fi mais quand même)
Absolument aucun intérêt comparé au Wi-Fi pour du “domestique“ mais certains constructeurs y ont naïvement cru…
Je crois qu’ils sont tous morts maintenant.
Modifié le 09/07/2024 à 08h49
De l'autre, je pense qu'il faut rester mesuré avec le « bashing » du Li-Fi car le Wi-Fi à 6 Ghz et plus, cela devient pareil. Avec des hautes fréquences, il devient possible d'obtenir un débit de fou mais à plus courtes distances et le moindre obstacle devient problématique. La puissance nécessaire pour moduler et transmettre les signaux WiFi devient importante donc le LiFi peut potentiellement gagner sur le registre de l'économie d'énergie.
Le passé nous enseigne que ce ne sont pas toujours les meilleures technologies qui se sont imposées. L'USB en est un bon exemple avec quelques gros bugs de conception qui le rendaient moins bon que le Firewire. Mais la force d'Intel étant plus grande que celle de Ti, c'est l'USB qui a gagné.
L'USB s'est amélioré depuis avec l'arrivée des paires différentielles de l'USB3 mais il reste encore le problème d'architecture : un périphérique ne peut pas prendre l'initiative d'un transfert et ne peut pas alerter l'hôte sauf quand il est connecté ou déconnecté. Pour savoir si quelque chose se passe sur un périphérique USB, il faut le questionner en permanence (ce que l'on appelle « polling »), alors que le Firewire est un réseau comme le SCSI ou le SAS où tous les périphériques peuvent prendre l'initiative d'envoyer du contenu.
Bref, il ne faut pas jeter le LiFi car il possède des atouts mais je ne pense pas que le sur-vendre avec des comparaisons foireuses lui rende service.
Modifié le 09/07/2024 à 16h16
"Là où l'USB - conçu par Intel - est purement une architecture Maitre-Esclave (ou centralisée, ou en étoile on dirait maintenant), le Thunderbolt - conçu par Intel & Apple - permet le Daisy Chain - soit la connexion main dans la main des différents éléments, tout le monde, il est pareil et égaux, camarade !"
J'avais bien aimé la métaphore & bien rigolé et aussi lui avoir dit qu'il était vraiment très tard (et aussi qu'on était sûrement bien bourrés tous les 2)
Le 09/07/2024 à 07h57
Le 09/07/2024 à 10h01
Sinon, tu pèses combien ?
Modifié le 09/07/2024 à 11h48
Le 09/07/2024 à 22h17
Le 10/07/2024 à 00h04
Le 10/07/2024 à 00h40
La même balance sur la Lune, indiquera d'ailleurs un nombre en kg 6 fois moindre pour le même bonhomme. Pourtant sa masse n'aura pas changé, mais la balance fera toujours la conversion newton -> kg avec la même constante g de 9,81 m/s2 (N/kg) correspondant à la pesanteur sur Terre (et non 1,6 pour la Lune).
Modifié le 09/07/2024 à 16h31
Oui, je suis 100% d'accord... C'est (super) pénible.
Chuchoter à l'oreille de quelq'un plutôt que de le gueuler devant tout le monde qu'il a fait une (petite) erreur , apparemment ce n'est pas un concept assimilé par tout le monde ...
PITY !
Le 09/07/2024 à 22h11
Dans un article qui parle technique, on ne confond pas le poids et la masse, au risque de passer pour un rédacteur de 20 minutes. C'est un basique que l'on apprend au lycée.
Je suis lassé de voir ce genre d'erreurs dans les journaux et déçu de la voir ici.
Le 09/07/2024 à 23h56
Le 09/07/2024 à 10h45
Au 19eme sciecle, le télégraphe chappe faisait la même chose ... avec un débit nettement plus faible
Mais bonne idée quand même.
Modifié le 09/07/2024 à 16h47
L'ingénieur qui l'avait inventé en était tellement "excité" qu'il avait même voulu appelé sa fille du même nom, mais sa femme a dit : "non"
Photophone (Wiki)" class="domain-link trusted-domain-link" title="https://fr.wikipedia.org/wiki/Photophone_%28t%C3%A9l%C3%A9phonie_optique%29?wprov=sfla1)" target="_blank" rel="noopener"> Wikipedia
Le 09/07/2024 à 17h41
Le 09/07/2024 à 18h22