Uber a annoncé des pertes colossales à ses investisseurs
Le beurre et l'argent d'Uber
Le 26 août 2016 à 12h00
3 min
Économie
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Uber a présenté en privé à ses investisseurs ses derniers résultats trimestriels. Les données qui ont fuité à l'issue de cette rencontre sont peu glorieuses pour le géant des VTC, qui continue de brûler son cash à vitesse grand V.
Chez Uber, il n'y a pas que les levées de fonds qui s'enchainent. Le géant américain des VTC les a multipliées ces derniers mois, portant leur total à plus de 12 milliards de dollars depuis fin 2014. Pourquoi Uber fait-il autant de tours de table ? Probablement pour s'assurer un matelas confortable en vue des trimestres difficiles qui l'attendent.
Y'a-t-il un pilote chez Uber ?
Uber n'est pour l'instant pas côté en bourse. L'entreprise n'a donc aucune obligation de rendre ses comptes publics. Elle se contente de fournir quelques chiffres à huis clos à ses principaux investisseurs, afin qu'ils vérifient que la feuille de route du géant du VTC est bien suivie correctement.
Nos confrères de Bloomberg ont pu mettre la main sur les documents présentés aux investisseurs pour le deuxième trimestre 2016. Et leur contenu a de quoi en refroidir plus d'un. Alors même que trois mois plus tôt l'entreprise affichait des bénéfices dans certains pays, entre avril et juin, des pertes étaient au menu partout dans le monde.
Sur le premier trimestre, l'EBITDA d'Uber était négatif à hauteur de 520 millions de dollars. Sur les trois mois suivants, il s'est encore creusé pour atteindre plus de 750 millions de dollars. En l'espace d'un semestre les pertes du groupe s'élèvent donc à au moins 1,27 milliard de dollars, sur un chiffre d'affaires d'environ 2,1 milliards de dollars. Sur le dernier trimestre, Uber a même perdu 100 millions de dollars rien qu'aux États-Unis, alors que ce marché est habituellement rentable pour la société. Depuis son lancement, Uber a cumulé plus de 4 milliards de dollars de pertes.
Des pertes colossales
« Vous ne trouverez pas beaucoup d'entreprises technologiques qui peuvent perdre autant d'argent aussi rapidement » note avec justesse Aswath Damodara, professeur d'économie à l'université de New-York, devant nos confrères. Sur l'ensemble de 2015, les pertes d'Uber se chiffraient à au moins 2 milliards de dollars, avant même de compter les intérêts, les taxes, les dépréciations et l'amortissement.
À titre de comparaison, Amazon, dans son année la plus noire (2000) n'avait perdu « que » 1,4 milliard de dollars. Un chiffre qu'Uber pourrait encore dépasser cette année. L'entreprise se veut néanmoins rassurante. À partir du mois d'août, plus aucune perte ne sera comptabilisée en Chine, suite à la cession de cette activité à Didi Chuxing. Cela devrait permettre au géant des VTC de redresser un peu la barre, puisqu'il brûlait plus d'un milliard de dollars par an pour tenter de se faire une place sur le marché chinois.
Heureusement, Uber peut compter sur de solides réserves de cash, plus de 8 milliards de dollars, et de quelques milliards sur des lignes de crédits encore intactes. De quoi se permettre encore quelques dérapages incontrôlés, mais surtout de financer ses recherches dans le domaine des véhicules autonomes.
Uber a annoncé des pertes colossales à ses investisseurs
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Y'a-t-il un pilote chez Uber ?
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Des pertes colossales
Commentaires (71)
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Abonnez-vousLe 26/08/2016 à 12h54
Le 26/08/2016 à 13h00
C’est parfaitement interdit. Ça s’appelle un prix prédateur.
Le 26/08/2016 à 13h02
Microsoft n’a pas vendu de console a perte, il a juste pas pris en compte la R&D, la pub et autre… Ce qui est largement legal.
Si demain nvidia decide de vendre des consoles a 900€ avec une gtx 1080ti ils peuvent car si ils vendent juste au coup de fabriquent ils ont de la marge pour le reste…
Le 26/08/2016 à 13h04
Le 26/08/2016 à 13h10
La question reste ouverte ; comment ils perdent autant d’argent ?
Le 26/08/2016 à 13h11
Le 26/08/2016 à 13h12
Le 26/08/2016 à 13h12
Coût supérieur au chiffre d’affaire simplement.
Le 26/08/2016 à 13h14
ça fait bientôt 20 ans qu’Amazon procède comme ça et ça a l’air d’aller bien pour eux…
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Le 26/08/2016 à 13h16
Comme tous les fabricants de consoles, en fait.
Le 26/08/2016 à 13h22
C’est autorisé aux États-Unis, la vente à perte je veux dire. Ce qui soit dit en passant pose des problèmes de loyauté de la concurrence pour les boutiques en ligne.
Le 26/08/2016 à 13h29
" /> pas que !
Sur des entreprises avec de telles croissances, le “flambage” des thunes vient souvent
Et aussi de l’embauche de salaires démesurés…
Le 26/08/2016 à 13h30
La vente à perte n’est interdite, c’est la revente à perte qui l’est.
Prenons un exemple, Micromania n’a pas le droit de te vendre une PS4 moins cher qu’ils ne l’ont achetée à Sony. Par contre Sony peut la vendre à Micromania le prix qu’ils veulent, même moins cher que le prix de fabrication.
Edit : grillé au moins 3 fois en fait ‘^_^
Le 26/08/2016 à 13h30
Et les impôts, n’oublie pas les impôts.
Ah ah ah, nan j’déconne.
Le 26/08/2016 à 13h45
Le 26/08/2016 à 13h57
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Le 26/08/2016 à 13h57
Le 26/08/2016 à 13h59
Le 26/08/2016 à 14h01
C’était juste pour simplifié.
Le 26/08/2016 à 14h06
Merci, mais je ne peux décider de la justesse de la source qui n’indique pas sur quoi elle s’appuie pour affirmer cela.
De plus, il s’agit d’un article de blog, d’un journaliste correspondant du Monde, certes, mais il ne s’agit pas ici d’un article du Monde.
J’aurais préféré des exemples chiffrés.
Le 26/08/2016 à 14h19
Pas d’exemple chiffré. Mais l’article Bloomberg original, source de cet article NXI, dit la même chose :
“ Subsidies for Uber’s drivers are responsible for the majority of the company’s losses globally,”
Des subventions pour les sous-traitant, c’est bien une litote un euphémisme pour dire “vente à perte”.
Le 26/08/2016 à 14h26
Il me semble que ce n’est pas vendre à perte qui est interdit, mais revendre à perte.
“Il est interdit de revendre ou d’annoncer la revente au-dessous du prix d’achat effectif, notion qui détermine le seuil de revente à perte.“Je ne sais pas comment ça marche dans le cas d’un service, je pense que ça rentre dans le cadre de concurrence déloyale, à vérifier.
Le 26/08/2016 à 14h33
D’accord mais comment ils font ?
[Hormis le marketing et la construction de la clientèle] demain tu loues du CPU et du disk dans un datacenter et tu outsources 1000 indiens et dans 3 mois tu as un concurrent de Uber, non ?
Ils font autre chose que servir d’intermédiaire ? Ils prennent pas assez de commission ? Qu’est ce qui coûte autant par rapport à ce que ça rapporte ?
Le 26/08/2016 à 14h38
Vu qu’ils ne publie pas grand chose comme info, c’est difficile à savoir.
Le 26/08/2016 à 14h49
Le 26/08/2016 à 14h56
Petite discussion avec un chauffeur de taxi belge :
1_ uber fait aussi dans le transport de marchandises
2_ uber est en négociation avec l’état belge + représentants de taxi pour racheter les licences, gratuites ;) (mais ça se passe pas terrible du côté taxi)
3_ le chauffeur pense que, dans 1 à 2 ans, il n’y aura plus que uber, fini les taxis
Rien de vérifié, mais si des journalistes veulent creuser ;)
Le 26/08/2016 à 15h08
Le 26/08/2016 à 15h37
En même temps à deux centimes de marge par course il faut en faire des courses.
Le 26/08/2016 à 16h58
Article L442-2 C de com :
“Le fait, pour tout commerçant, de revendre ou d’annoncer la revente d’un produit en l’état à un prix inférieur à son prix d’achat effectif est puni de 75 000 euros d’amende […]”. “Le prix d’achat effectif est le prix unitaire net figurant sur la facture d’achat, minoré du montant de l’ensemble des autres avantages financiers consentis par le vendeur […] et majoré des taxes [….]”
Aussi, les services proposés par Uber ne sont pas des produits susceptibles d’entrer dans le domaine de cette incrimination pénale spéciale (principe d’interprétation stricte en droit pénal). A moins que les juridictions répressives en décident autrement …
Furvent évoque à juste titre l’article L420-5 du même code. La condition préalable me semble trop stricte ( “effet d’éliminer d’un marché ou d’empêcher d’accéder à un marché une entreprise ou l’un de ses
Il est possible d’invoquer les dispositions du code de la consommation en matière de pratiques commerciales trompeuses (formes de pratiques déloyales), comme l’avait fait avec succès la DGCCRF à l’encontre Uber POP(CA paris 7 décembre 2015).En l’espèce, la Cour s’était fondée sur le 9° de l’ article L121-1-1 de l’ancien code de la consommation (abrogé au 1 juillet 2016) qui réprime le fait de “déclarer ou de donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas”. La Cour considère que :
“Le contrat final signé entre les partenaires particuliers et la société Rasier est libellé comme étant un contrat entre professionnels, dont les responsabilités et les rôles sont clairement identifiés, et non comme un contrat souscrit entre un professionnel et un particulier comme c’est le cas en réalité [Et] ce contrat ne correspond pas au service Uberpop tel qu’il est initialement présenté par la société Uber France dans les allégations publicitaires figurant sur son site internet et dans ses courriels, à savoir la possibilité pour un particulier par ce biais de transporter des individus et de se faire rémunérer au titre du covoiturage onéreux”.
Or, le code des transports définit le covoiturage comme l’ “utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur et un ou plusieurs passagers, effectuée à titre non onéreux, excepté le partage des frais, dans le cadre d’un déplacement que le conducteur effectue pour son propre compte ” (Art L3132-1 C. transports issu le la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte).
En suivant les pratiques commerciales trompeuses, il serait peut-être possible d’invoquer à l’encontre l’Uber pour l’ensemble de ses services, le troisièmement du nouvel article L121-2 code Conso :
“Une pratique commerciale est trompeuse si elle est commise dans l’une des circonstances suivantes […] 3° Lorsque la personne pour le compte de laquelle elle est mise en œuvre n’est pas clairement identifiable “.
La commission qu’Uber prend lors de la transaction (20% sauf erreur de ma part) l’incite à multiplier les ristournes et autres rabais promotionnels. De sorte que le consommateur ne peut pas déterminer si le tarif qu’il paye correspond exactement à la valeur du marché. Or, aux termes du second alinéa de l’articleL121-1 du même code, la pratique déloyale interdite est celle qui :
“altère ou est susceptible d’altérer de manière substantielle le comportement économique du consommateur normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, à l’égard d’un bien ou d’un service”. Enfin, cette pratique déloyale serait susceptible de constituer la faute en matière de concurrence déloyale, invocable par les taxis, sur le fondement de la responsabilité extra-contractuelle (futur-ex article 1382 du Code civil).
Le 26/08/2016 à 17h29
Peut-on parler de vente ou revente d’un produit quand il s’agit d’un service?
Le 26/08/2016 à 18h03
On vent bien des produits financiers et des packs d’assurance… " />
Le 26/08/2016 à 12h35
Le 26/08/2016 à 12h35
À quoi s’attendre d’autre d’une coquille vide?
Le 26/08/2016 à 12h36
Le 26/08/2016 à 12h41
Des que les voiture autonomes seront autorisés Uber pourra virer tous ses chauffeurs et faire de beau bénéfices.
Tout est planifié ^^
Le 26/08/2016 à 12h41
Pour être précis, la vente à perte est interdite. C’est-à-dire acheter un bien et le vendre à perte (coût de revient > prix de vente).
Uber n’achète rien dans le but de le vendre.
Le 26/08/2016 à 12h41
La vente à perte (et non pas la revente) par un fabricant n’est pas légalement interdite. Un producteur pourra vendre ses fabrications (ou service) en deçà de leur valeur réelle.
Le 26/08/2016 à 12h42
Que Google ait des parts dans uber, ne signifie pas qu’il le contrôle, a moins d’être majoritaire. Encore moins qu’il partage sa technologie gratuitement.
Le 26/08/2016 à 12h42
Parce que la loi qui interdit la vente à perte ne concerne que le secteur marchand, pas les services, où il est habituellement plus difficile de calculer un prix de revient fiable et définitif.
Le 26/08/2016 à 12h44
Le 26/08/2016 à 12h44
Le 26/08/2016 à 12h46
Normal que ça passe, l’uber est un lubrifiant bien connu
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Le 26/08/2016 à 12h46
On est dredi." />
Le 26/08/2016 à 12h50
Ce que tu dis est faux. La revente à perte l’est.. théoriquement. Le droit français devrait sanctionner alors que le droit européen a pris un virage de ce point de vue là, en ne sanctionnant pas forcément.
Le 26/08/2016 à 12h52
Le 26/08/2016 à 12h53
et la la question que tout le monde se pose c’est: comment font-il pour perdre autant de pognon?
leurs employés ne le sont pas vraiment et ils payent pas de charge dessus, ils ne sont pas non plus propriétaire du matériel…
Le 26/08/2016 à 12h53
tain tu fais chier j’y ai vraiment cru. J’ai mis 5 min a tilter sur legorafi ><
Le 26/08/2016 à 23h01
Le 26/08/2016 à 23h48
Merci pour les infos " />
Le 27/08/2016 à 21h09
Effectivement, je comprends pas, c’est comme si blablacar perdait de l’argent !
Ils prennent une com sur chaque déplacement, ils n’ont que les frais de serveur et de personnel (admin, compta, com, marketing, …) pour gérer ça, mais j’ose imaginer qu’ils facturent cette com pour couvrir ces frais et faire des bénéfices !
Sinon c’est peut-être des technique pour pas payer d’impôts, genre j’investit dans la R&D, officiellement je suis négatif, mais en fait ça va très bien ^^
Le 29/08/2016 à 08h47
Tant de commentaire sur la vente à perte…
Uber implantée quasiment dans le monde entier, parler du code du commerce français, c’est regarder par le petit bout de la lorgnette.
A-t-on au moins le détail pour la filiale françaisE?
Le 29/08/2016 à 10h16
Le 29/08/2016 à 12h17
Malheureusement rien à apporter à la discussion, mais je voulais tout de même remercier Jurinord pour l’éclairage construit et sourcé. " />
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Le 29/08/2016 à 12h51
Oui, code du commerce français…
A ce titre, toutes ces réflexions seraient plus appropriées à propos de toutes les promos des opérateurs que sur l’activité d’Uber, ces dispositions n’ayant pas nécessairement cours dans tous les pays dans lesquels Uber est implanté, et sans un détail des revenus et pertes par zone géographique/économique.
Le 29/08/2016 à 13h27
En l’absence d’une régulation juridique mondiale efficiente (Cf. les travaux du Prof Mireille DELMAS- MARTY qui exhorte les différents législateurs nationaux à fonder un modèle juridique sur la base d’un” ‘Universalisme pluriel”), il est difficile d’avoir une seule et même régulation pour l’ensemble des pays. Même si il existe des régulations sectorielles. A titre d’exemple, l’Accord sur les Marchés Publics dans le cadre de l’OMC qui s’applique dans 47 Etats (les 27 Etats membres de l’UE comptent pour une seule et même partie dans le cadre de l’OMC).
Si lors de l’un de mes précédents posts, j’évoquais le droit de la consommation, c’est qu’il s’applique uniformément sur l’ensemble de l’UE. En effet, l’annexe 1 de la directive 2005⁄29 relative
aux pratiques commerciales déloyales est impérative. Dans le cadre, du marché unique numérique, la Commission a publié, le 25 juin 2016,un document de travailqui a pour but d’actualiser cette directive en formulant des orientations pour son interprétation. Toutefois, la Cour de l’UE (CJUE) n’est pas obligée de tenir compte de ces orientations lorsqu’elle à connaître d’un contentieux.
Par ailleurs, le marché unique numérique compte 10 propositions législatives, présentées par la Commission depuis décembre 2015 (la dernière portera sur l’application de la TVA sur l’ensemble de UE, et sera dévoilée à l’automne 2016). Pour mémoire la réforme de la directive de 1995 sur les données à caractère personnel fut présentée par la Commission en janvier 2012, et définitivement adoptée le 27 avril 2016 (Reg n° 2016⁄679). Aussi, jusqu’à l’achèvement des travaux communautaires, le droit national reste pleinement pertinent.
Le 29/08/2016 à 16h37
Citan666 : ">
Le 30/08/2016 à 05h55
Rappelez-moi: quel est le résultat d’exploitation de la SNCF? Il semble bien que le prix facturé est très en dessous du coût du service. Et que penser des agriculteurs qui vendent au dessous de leur coût de production?
Le 30/08/2016 à 12h32
Si vous avez les chiffres fiables pour la SNCF, provenant de la Cour des comptes ou de la Commission européenne je suis preneur -). Toutefois, vous évoquez la SNCF ou les Agriculteurs qui sont des activités de service public, en vertu de principes supérieurs. pPr exemple, la PAC est fondée sur l’autosuiifance aalimentaire, et l’agriculture n’est pas une activité commerciale p.
Le 30/08/2016 à 12h52
Problème d’édition (j’ai cliqué par inadvertance sur “envoyer” sans me relire); je reprends.
Nanmeho
Si je comprends bien vos exemples, vous souhaitez qu’uber, soit en partie nationalisé en vertu d’un principe juridique supérieur (lequel ?). Uber est une activité commerciale, ce que n’est pas l’agriculture. La santé est en partie nationalisée, sur le fondement de la salubrité publique (l’une des trois composante du fameux concept d’ordre public). C’est ce qui explique, que les médecins dit libéraux peuvent être conventionnée par l’assurance maladie (secteur dit I). Dans ce cas, le prix de la consultation n’est pas libre, mais fixé par les pouvoirs publics. pour la SNCF ou les réseaux de gaz et d’électricité, la nationalisation fut la conséquence directe de l’échec du secteur privé a fournir une prestation de qualité sur l’ensemble du territoire. Par exemple, avant 1936, les chemins de fer étaient privés (différentes compagnies), et de nombreux scandales financiers ont éclatés durant la première partie du XXe siecle.
Le 31/08/2016 à 10h48
Je pense que comme le sous-entend la fin de l’article (en tout cas c’était mon impression de lecture), ils misent sur le dumping maintenant pour se faire une place (et ça marche plutôt bien) et financer leurs recehrches, et ensuite faire de très grosses économies grâce aux véhicules autonomes. Une stratégie à très long terme, possible justement grâce à tous les tours de table
Le 31/08/2016 à 12h20
Le dumping, ça ne finance rien : ça coûte. Donc non, le dumping ne finance pas leurs recherche, il permet juste d’étouffer la concurrence, là, maintenant, pour que plus tard il n’y ait plus de concurrence et pouvoir marger copieusement.
Aucun rapport avec la voiture autonome, car le jour où ils l’ont, c’est suffisamment “disruptif” pour leur permettre de retourner le marché à leur avantage, qu’ils soient leader pré-établi ou non.
Le 26/08/2016 à 12h12
Le 26/08/2016 à 12h13
“C’est un hommage”™
Le 26/08/2016 à 12h15
bon, dans ce cas ça passe, alors " /> (“quand on plagie un plagiat, ça s’annule” ©W. Shakespeare)
Le 26/08/2016 à 12h19
On n’est pas au tribunal." />
Le 26/08/2016 à 12h21
De quoi se permettre encore quelques dérapages incontrôlés, mais surtoutde financer ses recherchesdans le domaine des véhicules autonomes.
Et sans ça ? Juste l’activité de transport, c’est bénéficiaire ou pas ?
Le 26/08/2016 à 12h26
“Entreprise technologique” " />
Le 26/08/2016 à 12h26
Google a des parts dans uber donc pourquoi uber fait aussi de la recherche au lieu de profiter de la techno de google ? Qui est très avancé…
Le 26/08/2016 à 12h30
Le 26/08/2016 à 12h30
Il faut bien préciser que la vente de la filiale chinoise qui perdait 1 milliard par an ne va pas réduire le déficit d’un milliard par an, puisqu’Uber n’était pas actionnaire à 100% de la filiale chinoise. Seule une partie de ce milliard était intégré au bilan d’Uber.
Bon, à ce rythme ils ne pourront pas continuer le dumping très longtemps, et il faudra bien qu’un jour ils remontent leurs tarifs au même niveau que les taxis s’ils veulent avoir des comptes à l’équilibre.
Le 26/08/2016 à 12h32