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Peut-on revendre la copie de sauvegarde d’un logiciel ? Réponse de la CJUE le 12 octobre

Fenêtre sur cour

Peut-on revendre la copie de sauvegarde d'un logiciel ? Réponse de la CJUE le 12 octobre

Le 04 octobre 2016 à 06h30

Les copies de sauvegarde de programmes d’ordinateur, non accompagnées de la copie initiale et de la licence, peuvent-elles être vendues d’occasion ? Voilà la question à laquelle la CJUE répondra la semaine prochaine.

Entre le 28 décembre 2001 et 22 décembre 2004, deux Lettons avaient vendu sur eBay plus de 3 000 copies de Windows 95, 98, 2000 Professionnel, XP, et du pack Office sur des supports copiés. Aleksandrs Ranks et Jurijs Vasiļevičs récupéraient ces logiciels auprès d’entreprises et de particuliers. Or, à l’initiative de Microsoft, les deux protagonistes ont été poursuivis pour contrefaçon de logiciels et de marques.

Seulement, les prévenus affirment que les CD originaux étaient abimés et qu’il n’existait aucune autre copie du logiciel revendu sur le site d’enchères. Or, la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur ouvre une brèche dans le monopole des éditeurs. Avec la règle dite de « l’épuisement » des droits, l’éditeur peut contrôler les ventes, mais non les reventes. Après une première vente, le droit de distribution d’un logiciel est « épuisé », la libre circulation retrouve son règne. Bref, selon eux, cette règle s’appliquerait également aux copies de logiciels dont l’original a été rendu inutilisable.

La Cour de justice a déjà consacré le droit de revendre en ligne des licences d’occasion sans support matériel (affaire USedSoft du 3 juillet 2012). Reste en question celui de revendre un logiciel sur un disque non authentique, différent donc du support original.

C'est niet, selon l'avocat général

Comme Microsoft, l’avocat général a déjà conclu qu’« une copie matérielle non originale ne peut jamais bénéficier de l’épuisement du droit de distribution, et ne peut donc pas être vendue par un utilisateur sans l’autorisation du titulaire ». Et pour cause, la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ».

Pour l’AG, dont l'avis ne lie pas la cour, le démonstratif « cette » est nécessairement associé à la revente de la copie originale, non de la copie de cette copie. De plus, la même directive n’évoque pas l’hypothèse des copies initiales inutilisables ou détériorées. Au contraire, le texte « octroie l’épuisement du droit de distribution de manière inconditionnelle à toute copie originale vendue par le titulaire ou avec son consentement ». 

Enfin, ouvrir la règle de l’épuisement aux copies d’un support aujourd’hui détérioré, placerait l’acquéreur dans une situation très inconfortable. Puisque la charge de la preuve reposerait sur ses épaules, il lui reviendrait de démontrer que cette copie est effectivement détériorée et « que le revendeur a rendu inutilisable toute autre copie en sa possession ». « Selon moi, ajoute l’avocat général, une telle preuve serait difficile, voire impossible, à apporter pour l’acquéreur, notamment dans le cadre de transactions à distance ».

L'arrêt sera rendu le 12 octobre par la Cour de justice de l'Union européenne.

Commentaires (44)

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Northernlights a écrit :



“ la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de vente liée ? :)





Non, l’épuisement du droit de distribution ne veux pas dire que le revendeur n’a plus le droit de distribuer. Ça veut dire que l’éditeur original (typiquement Microsoft) n’a plus sont mot à dire sur la distribution de cette copie par le revendeur (supermarchés, FNAC & Co).


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  • 2



    c’est ce que je dis depuis qu’on parle de la sortie de windows 10 et tout le monde s’était foutu de ma gueule….

    Ça va venir doucement mais on y va. C’est beaucoup plus avantageux pour Microsoft.

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J’imagine bien le message “vous n’avez pas payer pour votre OS ce mois si, Votre PC va donc être bloqué jusqu’a régularisation”



C’est mou ou sa fait pistolet sur la tempe ? :p

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Northernlights a écrit :



“ la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de vente liée ? :)







…et tu fantasmes que les juristes te disent “vous avez raison, on arrete la vente de windows en magasin dans cinq minutes!”

:-P







durthu a écrit :





  • 2



    c’est ce que je dis depuis qu’on parle de la sortie de windows 10 et tout le monde s’était foutu de ma gueule….

    Ça va venir doucement mais on y va. C’est beaucoup plus avantageux pour Microsoft.





    c’est le scenario le plus probable effectivement… En fait pas probable, ca fait juste deux ans que MS promouvoit à fond le systeme d’abonnement depuis Nadella : c’est pas pres de s’arreter..











    jackjack2 a écrit :



    Comme dit au-dessus c’est n’importe quoi…

    Sans support c’est bon mais pas avec un support copié ?



    Argent, argent, argent.

    La logique, l’honnêteté, la morale, la justice, la loi, ça n’engage que les petites gens.





    le but de microsoft est de surtout pas faire dans la charité hein… zont l’achat de linkedin à rembourser…


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C’était quel type de licence boite ou OEM, contrat en gros pour les enterprises?



Je suppose que toutes ces licences ont des contrats de vente diffèrent?

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parce que les vendeurs lettons n’ont jamais eu ces “originaux inutilisables”, évidemment <img data-src=" />

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faut pas être devin… ça fait 10 ans que tout devient “as a Service”

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fred42 a écrit :



Je ne suis pas sûr que les mesures de protection de Microsoft étaient si évoluées à l’époque. Il me semble qu’il suffisait de copier un numéro de licence pour que cela fonctionne.







Il semblerait que ca n’est pas beaucoup changé non plus. Par exemple, un seven est tjrs plus rapide à cracker qu’un XP….



C’est surtout les spywares qui ont été revu de fond en comble depuis win 10.


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fred42 a écrit :



Ça existe un sticker de licence pour une licence de logiciel “boite” (pas une version OEM dont la licence s’épuise avec le matériel avec lequel elle est liée) ?







Les sticker existent pour tous les types de licences.

Et même si ton matériel change, la licence peut être ré-activée, c’est pas aussi drastique que ça.


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J’ai encore le “certificat d’authenticité” avec le numéro de série sur un manuel de w98. Donc si, elles étaient matérialisée, même en OEM.

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&nbsp;En quoi c’est plus rapide ? Dans les deux cas, tu es obligés de passer par un crack de WGA. J’aurais tendance à dire l’inverse, coté XP tu&nbsp;trouvais plein d’ISO qui s’installaient directement avec une licence. &nbsp;

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Pour les licences OEM, je me situais par rapport à l’article : le matériel n’était pas vendu avec, ce ne peut donc pas être une licence OEM qu’ils revendaient, sinon ils auraient été manifestement dans l’illégalité et il y’ aurait pas eu besoin d’aller jusqu’à la CJUE.

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t0FF a écrit :



En quoi c’est plus rapide ? Dans les deux cas, tu es obligés de passer par un crack de WGA. J’aurais tendance à dire l’inverse, coté XP tu trouvais plein d’ISO qui s’installaient directement avec une licence.







Ah oui exact il y avait déja ca sur XP SP2 ^^



Donc je recommence : plus simple qu’un XP SP1 : recopier le numéro de série écrit à l’arrache sur un cd est tjrs plus complexe ^^


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Moi aussi en fait, j’ai cherché un peu pour le trouver. Et il y a bien une clé, je ne me souvenais d’autant moins de ce point que le PC avait été monté et installé par l’assembleur.

J’ai même le CD d’origine Microsoft, mais plus le PC qui est déjà parti “aux encombrants” (sans disque dur).



Ce n’est pas pour autant que j’ai le droit de revendre ce Windows 98, si tant est que cela intéresserait quelqu’un.



J’en profite pour jeter les docs papier associées à ce PC, c’est toujours ça qui ne m’encombrera plus.

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fred42 a écrit :



Les faits reprochés ont eu lieu entre 2001 et 2004, pas en 2016 sur des versions de Windows 98 à XP.



Je ne suis pas sûr que les mesures de protection de Microsoft étaient si évoluées à l’époque. Il me semble qu’il suffisait de copier un numéro de licence pour que cela fonctionne.





Oups. Merci pour ta vigilance. J’ai en effet été trop vite avec les dates, omettant que les affaires remontaient à douze à quinze ans.&nbsp;(Toutes ces années de procédures pour qu’un éditeur américain adepte l’évasion fiscale puisse empêcher la revente de logiciels acquis de manière légale… le tout sur la base d’un modèle économique, la vente de logiciels, en voie de devenir obsolète. Quel gâchis.)


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fred42 a écrit :



Pour les licences OEM, je me situais par rapport à l’article : le matériel n’était pas vendu avec, ce ne peut donc pas être une licence OEM qu’ils revendaient, sinon ils auraient été manifestement dans l’illégalité et il y’ aurait pas eu besoin d’aller jusqu’à la CJUE.







Les licences OEM ont toujours été litigieuses, personnellement je n’ai jamais eu besoin d’acheter du matériel avec (le revendeur s’arrangeait je ne sais comment). Donc ça ne me choque pas. Certains revendaient les licences avec une souris à 1 euro, histoire de …. tout aussi ridicule.

Là on parle de copies de licences revendues suite à la ‘destruction’ du support original, est-ce légal ? On verra … ce qui est étonnant c’est qu’il aurait été plus simple de revendre juste le code d’activation sur un site Russe ou Chinois avec download de l’iso plutôt que le CD/DVD complet.


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N’empêche qu’il y a bien deux ans que j’en fait la remarque sur ce même site et on se fichait bien de moi….

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bah ça dépend de tes mots exacts..

si t’as dit “dans 2 ans windows sera un produit à abonnement..” Effectivement tu méritais de te faire fouetter.

&nbsp;:)



sinon non.

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Exact ! Car, comme disait le regretté Coluche, il y a l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge. <img data-src=" />

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Patch a écrit :



“ la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de la vente liée obligatoire ? :)





<img data-src=" /><img data-src=" />


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Northernlights a écrit :



“&nbsp;la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de vente liée ? :)





le problème étant que sur des pc fourni avec une licence windows 10 il est impossible de downgrader celui ci vers une licence 7 que je possède donc…:/


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Non, j’expliquais que nous allons vers un Windows à abonnement doucement mais surement surtout depuis que Nadella à pris la tête de Microsoft.

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Mihashi a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" />



Non, obligatoire, j’insiste.

La vente liée n’est pas illégale, aucune raison de l’interdire. La vente liée obligatoire l’est. Même si tu persistes à croire une définition que tu as galvaudée.


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Non, non, c’est toi qui t’invente une définition.

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Mihashi a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" />







J’aurais jamais cru voir un jour Capello en VR <img data-src=" />


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L’arrêt sera rendu le 12 octobre par la Cour de justice de l’Union européenne.





anéfé…. rejeté !

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Mihashi a écrit :



Non, non, c’est toi qui t’invente une définition.



Non.

Ce n’est pas parce que tu es incapable de comprendre la différence entre vente liée et vente forcée (ou vente liée obligatoire), que ce sont forcément les autres qui ont tort, hein.


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Et avec ça et ça et ça et ça et par l’april et même à l’assemblée nationale plusieurs fois (avec l’amendement), la Cours d’Appel de Paris aussi, et enfin LA définition de la vente liée (même s’il ne la nomme pas) dans le code de la consommation, ça serait moi qui aurait tort ?



Vendre deux produits ensemble c’est pas de la vente liée s’ils sont disponibles aussi séparément. La vente liée c’est quand on ne peux pas les séparer (parce qu’ils sont liés justement), ça s’appelle aussi vente subordonnée, conjointe ou forcée, mais c’est la même chose.

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Mihashi a écrit :



Vendre deux produits ensemble c’est pas de la vente liée s’ils sont disponibles aussi séparément. La vente liée c’est quand on ne peux pas les séparer (parce qu’ils sont liés justement)



Ste définition que tu sors d’un chapeau magique… <img data-src=" />



Dans la vente liée tu subordonnes l’achat d’un produit à un 2eme. Ca ne signifie en aucun cas que tu ne peux pas les acheter séparément. Point. D’ailleurs même la Loi va dans mon sens :









Mihashi a écrit :



ça s’appelle aussi vente subordonnée, conjointe ou forcée, mais c’est la même chose.



Non.

Subordonnée et conjointe oui, forcée non.

D’ailleurs l’article L122-1 du CC que tu as toi-même indiqué prouve ce que je dis :





Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service, sauf motif légitime, et de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une quantité imposée ou à l’achat concomitant d’un autre produit ou d’un autre service ainsi que de subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service ou à l’achat d’un produit dès lors que cette subordination constitue une pratique commerciale déloyale au sens de l’article L. 120-1.

Conclusion : on peut faire de la vente subordonnée. Mais pas de la déloyale/forcée. C’est ce qui est marqué noir sur blanc dans le texte de loi. C’est con, hein?


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Mihashi a écrit :



[…]



Trop tard pour éditer.

On va reprendre la définition de Wikipedia que tu as aussi indiqué aussi :



La vente liée, également appelée vente subordonnée ou vente conjointe, consiste à proposer ou vendre plusieurs produits dans un même lot sans proposer ces produits séparément au même prix.

On va prendre un exemple simple :

Dans un hyper où je vais, il y a des biscuits que je prends régulièrement. J’ai le choix entre :

-Un paquet de biscuits à 0,9€.

-Un lot de 2 paquets identiques au 1er à 1,76€.

Si on suit la définition de Wikipedia :

-Il y a plusieurs produits, puisque 2 paquets.

-Ils sont proposés séparément, mais pas au même prix puisque pas à 0,88 centimes l’unité.

C’est donc bien une vente liée. Mais elle n’est pas obligatoire, puisque j’ai aussi le choix d’acheter le paquet seul et pas en lot.

Toi y en a comprendre la différence entre vente liée et vente forcée?


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Si c’est aussi vendu séparément, c’est pas subordonné.

Subordonner : « Mettre en relation de condition une chose vis-à-vis d’une autre. » (dans notre cas, conditionner l’achat d’un produit avec un autre).









Patch a écrit :



Trop tard pour éditer.

On va reprendre la définition de Wikipedia que tu as aussi indiqué aussi :

On va prendre un exemple simple :

Dans un hyper où je vais, il y a des biscuits que je prends régulièrement. J’ai le choix entre :

-Un paquet de biscuits à 0,9€.

-Un lot de 2 paquets identiques au 1er à 1,76€.

Si on suit la définition de Wikipedia :

-Il y a plusieurs produits, puisque 2 paquets.

-Ils sont proposés séparément, mais pas au même prix puisque pas à 0,88 centimes l’unité.

C’est donc bien une vente liée. Mais elle n’est pas obligatoire, puisque j’ai aussi le choix d’acheter le paquet seul et pas en lot.

Toi y en a comprendre la différence entre vente liée et vente forcée?





Là je suis d’accord, c’est de la vente liée (on ne peut pas acheter les produits séparément sans payer plus cher).



Mais si tu avais seulement le lot de 2 paquets identiques à 1,76€ :





  • Il y a plusieurs produits, puisque 2 paquets.

  • Il n’est pas possible des les acheter séparément au même prix.



    Donc c’est aussi de la vente liée.



    C’est pas trop dur à comprendre pour toi, non ? (moi aussi je peux te prendre pour un benêt si je veux)


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“&nbsp;la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de vente liée ? :)

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Vu la tendance actuelle de la Cour mon petit doigt me dit qu’elle va donner raison aux optimiseurs fiscaux de chez Microsoft…

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Que l’original soit inutilisable ok mais pourquoi ne pas le joindre à la copie de sauvegarde avec la licence ?

&nbsp;

C’est pas pour le poids supplémentaire que ça va générer et ça reste moins louche quant à la provenance.

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Northernlights a écrit :



“ la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de la vente liée obligatoire ? :)



<img data-src=" />


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Le modèle économique des logiciels semble irrémédiablement s’orienter vers la vente de services, plutôt que de logiciels. Il est fort probable que la vente de licences de Microsoft Windows ou de Microsoft Office disparaisse au profit des seuls abonnements mensuels ou annuels. Cela permettrait à l’éditeur d’empêcher toute revente de licence, ou du moins, en réduire l’impact sur son chiffre d’affaires.

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Northernlights a écrit :



“ la directive de 2009 sur la Protection juridique des programmes d’ordinateur nous dit que la vente d’un programme par l’éditeur « épuise le droit de distribution de cette copie ». ”



donc les constructeurs de pc ont pas le droit de faire de vente liée ? :)







Ça n’a pas de rapport puisque ces licences sont dépendantes du matériel ou elles sont installées et elles sont “authentiques”, ça viens directement de MS.



Sinon la news parle uniquement du cas ou la copie de base est détériorée j’imagine ?? parce que sinon c’est la porte ouverte à la revente de copie sauvage?


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Si je comprends bien





  • La vente d’une licence sans support est autorisée, à l’acheteur de se procurer une copie

  • La vente d’une licence avec un support copié est en discussion mais l’Avocat Général est contre car personne n’a la preuve que le support original a été détruit



    Cela fait longtemps que des personnes vendent des stickers de licence sur leboncoin.

    Ou alors j’ai manqué un épisode?

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+1

Et entre la vente des logiciels sur support disque (en voie de disparition) et l abonnement (qui monte), on a aussi la vente des logiciels dématérialisée qui prévaut aujourd’hui.

Là dessus, peu &nbsp;importe le support donc, ce qui prime, c est la licence.



Dans ce procès, je ne comprends donc pas bien pourquoi on se focalise sur le support. Ce qui compte, c est la vente de la licence, et qu elle reste unique.

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EricB a écrit :



Dans ce procès, je ne comprends donc pas bien pourquoi on se focalise sur le support. Ce qui compte, c est la vente de la licence, et qu elle reste unique.






Personnellement, je n'y vois que du cynisme : pour l'avocat, facturer son client ; pour le client, intimider toute entité allant contre ses intérêts immédiats. Le bon sens et la justice ne semblent pas avoir leur place ici.    





Rappelons que les logiciels Microsoft intègrent un DRM qui empêche leur utilisation sans “activation”. En principe, une même licence ne peut être utilisée en même temps sur deux ordinateurs, la seconde activation désactive nécessairement la première (à moins que cette première soit hors ligne, mais qui peut y croire, en 2016 ?) Ce procès vise donc bien à empêcher la revente de licences légitimes, et en aucune manière des contrefaçons.


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Comme dit au-dessus c’est n’importe quoi…

Sans support c’est bon mais pas avec un support copié ?



Argent, argent, argent.

Limiter tout ce qu’on peut pour que les gens doivent racheter une licence, c’est leur seule motivation.

La logique, l’honnêteté, la morale, la justice, la loi, ça n’engage que les petites gens.

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bogomips a écrit :



Que l’original soit inutilisable ok mais pourquoi ne pas le joindre à la copie de sauvegarde avec la licence ?

 

C’est pas pour le poids supplémentaire que ça va générer et ça reste moins louche quant à la provenance.







Je ne suis pas sûr que les licences aient été matérialisées un jour, on parle de versions “boîtes”.

Mais je n’en sais rien en fait, je n’ai jamais acheté un logiciel Microsoft séparément, juste une version OEM de W98 sur mon premier PC, puis les autres ont été tous achetés nus ou avec un Linux (eeepc) et ont tourné sous Linux.







GérardMansoif a écrit :



Si je comprends bien





  • La vente d’une licence sans support est autorisée, à l’acheteur de se procurer une copie

  • La vente d’une licence avec un support copié est en discussion mais l’Avocat Général est contre car personne n’a la preuve que le support original a été détruit



    Cela fait longtemps que des personnes vendent des stickers de licence sur leboncoin.

    Ou alors j’ai manqué un épisode?





    Ça existe un sticker de licence pour une licence de logiciel “boite” (pas une version OEM dont la licence s’épuise avec le matériel avec lequel elle est liée) ?


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Les faits reprochés ont eu lieu entre 2001 et 2004, pas en 2016 sur des versions de Windows 98 à XP.



Je ne suis pas sûr que les mesures de protection de Microsoft étaient si évoluées à l’époque. Il me semble qu’il suffisait de copier un numéro de licence pour que cela fonctionne.

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J’ai l’impression que ce qui a été revendu, c’est le surplus de licences que des sociétés avaient.

Du coup, en tant qu’entreprise, ils n’ont pas une boite par licence, ça ne sert à rien. Soit ils ont acheté des licences entreprise liées à l’entreprise par le contrat qu’ils ont signé avec microsoft et là ils n’avaient pas contractuellement le droit de les vendre, soit ils ont acheté un lot de clef potentiellement oem, mais sans encore avoir collé le sticker sur un PC, du coup, la revente me semble valide.

Cependant, dans ces deux cas, seul une poignée de supports est fournie.

Peut-on revendre la copie de sauvegarde d’un logiciel ? Réponse de la CJUE le 12 octobre

  • C'est niet, selon l'avocat général

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