Galileo : le GPS européen va enfin démarrer, ce qu’il faut savoir
Les services initiaux d'ici la fin de l'année
Le 19 novembre 2016 à 10h00
7 min
Sciences et espace
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Désormais, ce ne sont pas moins de 16 satellites Galileo (dont 15 opérationnels) qui orbitent autour de la Terre. Alors que le lancement des services initiaux devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année, nous avons décidé de faire le point sur le « GPS européen ».
Hier, une fusée Soyouz emmenait trois astronautes dans la Station spatiale internationale, dont le français Thomas Pesquet (voir cette actualité). Tout s'est bien déroulé et ils sont actuellement dans l'espace rejoignant doucement leur destination : l'amarrage est prévu pour samedi en début de soirée. Dans le même temps, l'ESA procédait à un lancement d'Ariane 5 avec pas moins de quatre satellites à son bord. Là aussi la mission est un succès et permettra à Galileo de prendre son envol.
Galileo rendra l'Europe indépendante du GPS, GLONASS et autre COMPASS
Pour rappel, Galileo est un système de géolocalisation comme le GPS (Global Positioning System) américain, le GLONASS (Global Navigation Satellite System) russe ou le COMPASS chinois. Ce projet a été initié au début des années 2000 et « vise à rendre l'Europe indépendante » sur la question de la localisation par satellite.
L'ESA n'est d'ailleurs pas tendre avec son concurrent américain. Dans un document, elle explique que le GPS américain comporte « plusieurs défauts majeurs ». Elle cite deux : « une précision du positionnement variable (parfois seulement de plusieurs dizaines de mètres), en fonction du lieu et de l’heure [et] une fiabilité qui laisse à désirer ». De plus, s'agissant à la base d'un système militaire, le risque de coupure en cas de crise n'est pas à exclure pour l'agence spatiale européenne.
Une précision plus élevée que le GPS, des usages pour le guidage des véhicules
A contrario, elle ne tarit évidemment pas d'éloges concernant Galileo qui, selon ses dires, offrirait « une précision supérieure et constante, en particulier grâce à la structure de sa constellation de satellites et à son système de relais au sol ». La responsable navigation du CNES surenchérit en expliquant que la précision serait de « l'ordre de 10 cm ». L'ESA donne un exemple où cela est primordial : une « précision garantie de moins d’un mètre est nécessaire pour certaines applications telles que l’arrivée dans un port maritime ou le guidage d’un véhicule dans une place de stationnement ». Pour le grand public, il faudra par contre se conter d'un mètre environ, ce qui reste déjà mieux que le GPS américain.
Mais ce n'est pas tout car, contrairement au GPS, Galileo dispose d'un système de vérification de l'intégrité des données pour certaines applications critiques. Néanmoins, Pascale Flagel, responsable du programme navigation du CNES, explique que « pour le grand public, ces deux systèmes [NDLR : Galileo et GPS] seront comparables ».
Un incident de déploiement en 2014, mais finalement moins grave que prévu
Avant de disposer d'un système opérationnel et donc de pouvoir concurrencer les autres pays, il faut envoyer suffisamment de satellites dans l'espace. Les premiers décollages ont eu lieu en 2011 et 2012 avec deux satellites à chaque lancement. Jusque début 2016 les lancements s'enchainent tranquillement par paquet de deux à chaque fois.
En 2014 par contre, un problème est venu enrayer cette mécanique bien huilée : les satellites numérotés 5 et 6 sont bien en orbite, mais mal positionnés. En cause, un problème de carburant : « le défaut d’orbite observé résulte d’une erreur d’orientation de la poussée du moteur principal de l’étage Fregat durant sa deuxième phase propulsive » expliquait alors Arianepsace. La société précise que la source première de ce problème est un défaut d'arrivée d'hydrazine (le carburant), ce dernier ayant gelé dans sa conduite. Par la suite, cela a pu être réglé.
En mars 2015, l'ESA annonce une bonne nouvelle : les deux satellites qui se baladaient sur une mauvaise orbite ont pu être réassignés. Il ne s'agit pas de l'orbite où ils devaient initialement se trouver (impossible à atteindre avec le peu d'ergol disponible), mais d'une « orbite de travail » qui leur permet tout de même de jouer leur rôle dans ce projet.
En tout, cela fait donc 12 satellites en orbite, mais avec seulement 11 opérationnels. Jusqu'à présent, toutes ces mises en orbite avaient été effectuées via un lanceur russe Soyouz.
Fini Soyouz, l'heure est à Ariane 5 : quatre nouveaux satellites d'un coup
Mais hier, l'ESA a décidé de changer son fusil d'épaule et d'utiliser une fusée maison : Ariane 5 ES. Pour rappel, cette version a été initialement pensée pour envoyer du chargement sur la Station spatiale internationale (mission ATV). Elle permet dans le cas présent de mettre les bouchées doubles en envoyant les satellites Galileo quatre par quatre.
D'autres lancements sont évidemment prévus pour 2017 et 2018 puisque et, à terme, il est prévu que Galileo soit constitué d'une constellation de 30 satellites, dont 24 opérationnels (les autres servant à prendre le relais en cas de souci). Initialement, ils devaient être répartis en trois orbites circulaires, à environ 23 000 km au-dessus de la Terre, mais le lancement raté de 2014 a quelque peu chamboulé les plans en ajoutant une quatrième trajectoire pour les deux satellites concernés.
Les premiers services d'ici la fin de l'année, d'autres suivront
Quoi qu'il en soit, le CNES explique que « les services initiaux de Galileo devraient démarrer fin 2016 », avec les 15 satellites opérationnels qui sont désormais autour de la Terre. Les « services complets » sont attendus pour 2020 lorsque l'ensemble des satellites sera en place.
Dans le lot, il est question d'usages gouvernementaux, des travaux publics, de l'agriculture, des transports terrestres aériens et maritimes, ainsi que des opérations de sauvetage et de secours. Pascale Flagel du CNES donne des exemples un peu plus précis : « Galileo proposera aussi un service de datation, essentiel pour synchroniser les transactions bancaires par exemple, ainsi qu'un service d'authentification du signal, unique au système européen. Galileo contribue déjà au service recherche et sauvetage pour les bateaux et avions en détresse ». Bref, le champ d'action est vaste et on le retrouvera évidemment sur nos smartphones.
Le CNES affirme que « Galileo devrait avoir un satellite visible de n’importe où sur Terre 90 % du temps et devrait générer de nombreuses retombées socio-économiques ». Il est déjà utilisé pour la recherche et le sauvetage de bateaux ou d'avions en détresse, mais son utilisation pour le grand public se précise.
Comment profiter de Galileo sur mon smartphone ?
Galileo ne sera pas un système de localisation isolé puisque l’Europe et les États-Unis ont conclu « un accord visant à assurer l’interopérabilité et la compatibilité des deux systèmes ». Mais qu'est-ce que cela signifie exactement ? Là encore, la responsable du programme navigation du CNES apporte une réponse.
Elle explique que si vous disposez d'un smartphone équipé d'une puce « GPS + Galileo », « vous naviguerez alors sans vous rendre compte que vous êtes géolocalisés grâce à des signaux provenant, par exemple, de trois satellites GPS et d’un satellite Galileo, puis de deux satellites GPS et trois satellites Galileo... ».
Des terminaux compatibles sont déjà disponibles
Et, pour une fois, de la fiction à la réalité il n'y a qu'un pas étant donné que des smartphones équipés d'une telle puce sont d'ores et déjà disponibles. C'est notamment le cas de l'Aquaris X5 Plus de BQ qui était, en juillet dernier, le premier à être disponible pour le grand public (pour 289,90 euros).
Qualcomm n'est pas en reste puisque le constructeur a déjà annoncé en juin qu'il avait ajouté Galileo à sa plateforme de localisation IZat. Avec une « version adaptée » de la partie logicielle, les terminaux équipés d'un SoC Snapdragon 820, 652, 650, 625, 617 et 435 peuvent exploiter les satellites de la constellation Galileo, en plus du GPS et du GLONASS par exemple.
Quoi qu'il en soit, Galileo reste largement en retard sur son calendrier initial puisque, dans un document de 2005, l'ESA annonçait « une exploitation commerciale à partir de 2008 ». Il est maintenant sur les rails et, durant les deux semaines à venir, l'équipe va se charger de peaufiner la mise en orbite des satellites avant de passer la main à l’équipe de routine.
Le 19 novembre 2016 à 10h00
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Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 19/11/2016 à 10h25
#1
760 T pour 3 T de CUtile " />
Bonjour le bilan CO² " />
Sinon les derniers iBidules ont cette puce ? (vrai question) flemme de chercher " />
Le 19/11/2016 à 10h41
#2
Intéressant. Faut que je vois si mon futur smartphone a la possibilité de capter les Galileo.
Et 75ème lancement réussi d’affilée pour Arianne 5 ! Ils sont où les europessimistes ?
Le 19/11/2016 à 10h48
#3
Le 19/11/2016 à 11h02
#4
" />
On va attendre alors " />
Le 19/11/2016 à 11h08
#5
C’est super pour l’Europe, le pentagone avait fait des pieds et des mains, pour que ce projet ne voit jamais le jour, même les hauts gradés de l’armée française avaient exprimé des doutes, mais finalement on l’a fait.
J’espère qu’Ariane 6 et une capsule pour aller dans l’espace se concrétiseront aussi.
Le 19/11/2016 à 11h09
#6
Très bonne nouvelle ! En plus de proposer une solution plus précise, si l’on peut s’affranchir des américains (comme d’autres pays) ce n’est pas plus mal surtout dans le contexte actuel.
Le 19/11/2016 à 11h14
#7
Inconnu ?
De mémoire BQ est une boite qui était l’une des première à faire des smartphones ubuntu phone (à confirmer)
Le 19/11/2016 à 11h20
#8
Et encore, 3T de CU, ils doivent être fiers chez Arianespace !
Le 19/11/2016 à 11h21
#9
Intéressant cet article, merci.
Le 19/11/2016 à 11h34
#10
Je suis tombé sur un article de Qualcomsur la compatibilité de ses SoC. Mais du coup, je ne sais pas trop si mon Galaxy S4 Advance (GT-i9506, avec un Snapdragon 800 contre un Snapdragon 600 pour la version GT-i9505) serait alors du coup compatible.
Il est écrit que les “features” sont déjà intégré dans le 800, mais je ne sais pas si il parle du SoC ou de la série.
Le 19/11/2016 à 11h38
#11
Si tous les téléphones équipés d’un des SoC de Qualcomm évoqués dans l’article pourront utiliser Galiléo avec une mise à jour logicielle alors la base utilisateur serait déjà intéressante au moment de son lancement.
Le 19/11/2016 à 11h53
#12
Le 19/11/2016 à 11h59
#13
Merci pour cet article.
Un vieux projets qui voit enfin le jour. ça fait très plaisir.
La techno est meilleure. Et vaut mieux vu que c’est plus récent.
On ne vas pas s’affranchir des américains en 2ans. Mais “en principe” toute l’Europe devrait basculer assez rapidement vu que c’est un projet européen.
Par contre ce qui est top. C’est la compatibilité avec le GPS. ça évitera aux grosses boites de devoir choisir une techno dans des domaines non stratégiques : je pense surtout aux smartphones grand publics.
Le 19/11/2016 à 12h13
#14
En théorie, mon tel devrait marché, on verra bien." />
Le 19/11/2016 à 13h46
#15
Pareil, j’ai un Lenovo Zuk Z2 pro (importé) depuis un mois et demi, il est annoncé comme supportant Galiléo et Glonass (et pas mal d’autres trucs, payé 340€ la bestiole en livraison courrier mail classique) :
Le 19/11/2016 à 13h51
#16
Le 19/11/2016 à 14h10
#17
Dans l’absolu vu que c’est censé avoir une interopérabilité avec le GPS, il ne suffirait pas d’une mise à jour logicielle?
Le 19/11/2016 à 14h16
#18
Kourou était une volonté française pour se donner (comme les russes et les américains) une capacité à balancer la big B … et à être autonome en matière de communication (comme on lance Galiléo pour avoir un truc opérationnel si les ricains coupent le GPS).
Les autres pays ont été invité moins car ils sont nos copains que pour nos habituels problèmes de FRIC (voir le texte en millieu de page).
Malgré cette réussite, la France préféra arrêter ce programme pour se consacrer entièrement au programme Ariane :
cement et assure son autonomie spatiale.[/list]
Tout de suite, ça la coupe un peu aux européistes bêlants.
On ne construit pas l’Europe comme on élève des chèvres dans le Larzac à grand coups de je t’aime.
Sur ce … je me demande si Galiléo passera dans un tunel " /> …
Car franchement, sur le boulevard périphérique, c’est très utile quand Waze vous localise précisément par rapport au prochain radar " />
Hors, il y en a 1 ou 2 à moins de 1 kilomètres du tunel du Parc des Princes " />
Le 19/11/2016 à 14h22
#19
Le 19/11/2016 à 14h23
#20
Plus tu as de satellites, plus tu as de référentiels.
Ensuite, je pense que c’est le même principe que les intersections de cercles.
Chaque satellite te donne une position qui ressemble environ à un cercle plus ou moins grand et plus tu as de cercles, plus tu as de chances de te trouver au milieu de tous (clique sur le lien pour avoir une idée).
Le 19/11/2016 à 14h25
#21
Non …
à respecter la limitation de vitesse à 70 km/h sur le voie de gauche et du milieu quand tu as environ 80 livreurs de pizza fous et autant de camionettes qui te poussent pour que tu dégages là où il n’y a pas la place
" />
Sur ce je cite un autre exemple plus socialement responsable : les sorties de périphérique qui se trouvent dans un tunel (exemple, Porte de Vanves).
Le 19/11/2016 à 14h32
#22
Et sinon, il se passerait quoi si par exemple une crise européenne survient et qu’une guerre arrive entre deux pays de l’UE? Ou plus simplement une dissolution de l’Union. Qui a le controle effectif militaire de Galiléo?
Le 19/11/2016 à 15h00
#23
Le 19/11/2016 à 15h46
#24
Le 19/11/2016 à 16h00
#25
Le 19/11/2016 à 16h43
#26
Il est à 480€ chez Amazon.fr… " />
+12€ de port. Et 2 à 3 semaines de délais.
Le 19/11/2016 à 17h38
#27
Le 19/11/2016 à 19h02
#28
Est-ce que Galileo est réellement supérieur côté précision ou c’est seulement le fait que ça soit un projet “civil” qui fait que tout le monde aura accès à cette précision accrue?
Parce que j’ai toujours entendu que le GPS était tout à fait capable d’avoir une précision de l’ordre de la dizaine de centimètre mais que c’était volontairement dégradé pour les usages civils et réservé à des applications spécifiques, notamment militaires.
Dans tous les cas si ça peut améliorer les possibilités pour tout le monsieur tout le monde c’est une bonne chose :)
Le 19/11/2016 à 19h25
#29
Chez Amazon c’est cher… Moi je parlais d’import avec envoi simple (lent) et gratuit !
http://banggood.com/Lenovo-ZUK-Z2-Pro-5_2-inch-6GB-RAM-128GB-ROM-Snapdragon-820-…
Le vendeur Amazon lui doit faire la commande depuis la chine et l’envoyer directement chez l’expéditeur en prenant sa marge… xD
ps : banggood est fiable, et on peut payer par paypal pour se faire rembourser en cas de pépin sur la livraison, si t’as peur d’avoir des soucis. :)
Le 19/11/2016 à 19h41
#30
Je crois surtout que c’est inutile de discuter avec un donneur de leçon qui se croit la référence en matière de savoir.
Le 19/11/2016 à 21h22
#31
Encore une remarque extrêmement pertinente, merci pour cette leçon stupide.
Le 19/11/2016 à 21h37
#32
Le 19/11/2016 à 23h20
#33
Il existe quelques systèmes “d’augmentation” (en anglais) de GPS, comme EGNOS, par exemple, qui permet d’avoir une précision métrique pour faire de l’atterrissage d’avion (les récepteurs ne doivent pas courir les rues, ils sont certainement conçus pour des systèmes avioniques, donc très chers et je pense inaccessibles au grand public).
Le 20/11/2016 à 00h04
#34
Mon smartphone tout neuf (Xperia X Compact) est équipé d’un Snapdragon 650, j’ai peut-être mes chances " />
(c’est moi ou le niveau des commentaires ici se dégrade de plus en plus ?)
Le 20/11/2016 à 01h03
#35
Le 20/11/2016 à 05h54
#36
Cela n’a pas été levé au début des années 2000 le brouillage militaire ? justement dans le bon de dire que Galileo ce n’était pas utile.
Le 20/11/2016 à 07h21
#37
@jb07
Les systèmes d’augmentation (SBAS) ne sont pas réservés aux récepteurs couteux, le chip que j’utilise, à 25$, le gère. Je ne sais pas pourquoi ce n’est pas pris en charge que récemment par les puces des smartphones.
@KP2
La dégradation du signal du GPS n’est plus active depuis le début des années 2000.
Le 20/11/2016 à 08h46
#38
Bon, j’ai cherché " />
iPhone SE:
Géolocalisation
GPS et GLONASS assistés
Boussole numérique
Wi‑Fi
Réseaux cellulaires
Microlocalisation iBeacon
etpicétou " />" />
Donc comme c’est matériel, ben in the " /> (pas Hanouna hein!)
Bon WE qd même " />
Le 20/11/2016 à 09h48
#39
Chez apple, il y aura un dongle Galileo " />
Le 20/11/2016 à 10h36
#40
Le 20/11/2016 à 10h57
#41
Le 20/11/2016 à 10h59
#42
Le 20/11/2016 à 11h05
#43
Le 20/11/2016 à 11h25
#44
Le moteur principal d’Ariane 5 oui (LH2+LOX) mais pas les boosters :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_5#EAP
Le 20/11/2016 à 12h58
#45
7 ans pour Egnos, plus de 10 pour Waas, c’est quand même assez ancien " />
Le 20/11/2016 à 13h07
#46
escrolos-menteurs
ignares
naïf
débiles
contreproductives
coûteuses
contraignantes
minimales
imposées
inutiles
soustraction atmosphérique
récriminations
éco-catastrophistes
futur thermageddon
anti-scientifique
Tout ça en 7 lignes .. ça y est t’es dans le Guiness book
" />
Le 20/11/2016 à 13h25
#47
" />
Tu me rappelles pourquoi le filtre est bon
" />
Le 20/11/2016 à 15h43
#48
Le 20/11/2016 à 17h14
#49
Le 20/11/2016 à 17h47
#50
Le 20/11/2016 à 18h11
#51
Le 20/11/2016 à 19h42
#52
C’est un équivalent de wiko mais en Espagne.
Le 21/11/2016 à 01h02
#53
Le 21/11/2016 à 02h59
#54
Dans ce cas, “Inconnu” est un abus de language, ce qu’il dit c’est que, Sebastien aurait parlé d’OEM plus connus que BQ si c’était pas le seul a supporter Galileo.
Et Ubuntu phone ou pas BQ reste une marque inconnue du grand public.
Le 21/11/2016 à 06h43
#55
Le 21/11/2016 à 07h28
#56
Enfin !!! Je me souviens encore que mes profs en parlaient avec espoir de ce projet, au début des années 2000 " />
Le 21/11/2016 à 07h28
#57
Le 21/11/2016 à 07h34
#58
Le 21/11/2016 à 08h17
#59
Ah, ça y est, ils ont inventé le moteur à eau ? " />
Plus sérieusement, le η est ~ à 0.4% " />
Si tous nos moteurs et compagnie avaient ce η , il faudrait une/plusieurs centrale(s) nucléaire(s) pour chaque
usine. (pour rappel le η d’un moteur se situe entre 50 et 75% grosso modo).
@tmtisfree Ma religion ne te regarde pas et n’a rien à faire ici " />
Quand à Pavlov, paix à son âme (fous lui la paix). Ah flûte, c’est pas ce Nobel qu’il a eu " />
Le 21/11/2016 à 08h28
#60
Il n’y a pas de bandes réservées à l’armée dans Galiléo.
Il y en a deux pour les civils, gratuites,
une supplémentaire pour les services commerciaux, contre redevance,
et deux autres séparées pour le service public réglementé (dont l’armée j’imagine).
Le 21/11/2016 à 08h47
#61
Le 21/11/2016 à 09h00
#62
Oui c’est sur, mais finalement ce n’est rien comparé à la polution de tous les jours. Rien que les avions par exemple, quand je vois que mon aller/retour bamako/paris rejette un peu plus d’une demi tonne de co2 par passager…
Évidemment on va éviter le débat inutile sur la quantité, et l’utilité. Çà n’a pas de sens ici.
Le 21/11/2016 à 09h01
#63
intéressant ;)
Le 21/11/2016 à 09h15
#64
Tu as raison surtout qu’à chaque fois que j’ai discuté avec ce genre de donneur de leçons, soit ils conduisent peu (ou même pas du tout…), soit ils ont peur de conduire…
Le 21/11/2016 à 09h34
#65
Le 21/11/2016 à 09h40
#66
Je ne crois pas te l’avoir interdit…
Le 21/11/2016 à 12h20
#67
Le 21/11/2016 à 14h53
#68
Tiens, je me sent moins seul devant la connerie humaine. Dire qu’à force d’être en contact avec ça, on finit par se poser des questions sur ses propres facultés mentales.
Merci copain. " />
Le 21/11/2016 à 15h08
#69
Le 21/11/2016 à 15h29
#70
Tu devrais réviser ta géographie.
Kourou n’est pas en Algérie.
Edit : enfin pas depuis la dérive des continents.
Le 21/11/2016 à 15h33
#71
Mais pourquoi tu parles d’Algérie ? Je veux dire il faut que tu sois un peu plus clair, parce qu’à te lire, on a l’impression que tu places Kourou là-bas. Certes les lancements ont focément dû s’y arrêter depuis l’indépendance, m’enfin l’effet de fronde est quand même vachement plus fort à seulement 575 km au nord de l’équateur, et oui, la Guyane est bien moins densément peuplée que la métropole, avec une ouverture sur un océan…
En fait, je vois pas où est le problème. Tout ce que tu dis est objectivement une bonne raison pour y installer un centre spatial !
Le 21/11/2016 à 16h04
#72
Bon je réponds aux deux.
En France, les premiers lancements de fusée ne se sont pas fait en Guyane française, mais en Algérie, confère wikipedia.
D’où une petite correction quand on me parle de l’importance de choisir Kourou pour optimiser le lancement des satellites : l’importance géographique dans le choix des sites de lancement de fusées potentiellement militiaires passe après l’importance géopolitique (de façon imagée, pour la France, c’est plus facile d’aller foutre son bordel de l’autre côté de la Méditerranée que de l’autre côté de l’Atlantique ou du Pacifique).
Ensuite, après la perte de l’Algérie (et seulement après qu’on ait été certain de maîtriser le sujet … comme les derniers essais nucléaires qui se sont fait après l’indépendance) … il a fallu trouver un autre site de lancement.
Hé les gars, je suis nul en géo et je n’ai que des informations partielles sur les théories d’Alfred Wegener, mais d’ici à m’accuser de faire habiter les pythons chez les gerboises … quand même …
Le 21/11/2016 à 16h41
#73
Le 21/11/2016 à 16h49
#74
Concernant la précision du GPS, je pense que l’amélioration de Galileo vient des relais terrestres. Le GPS donne une triangulation à quelques mètres près, et un relai local, très bien localisé par géométrie, permet de donner un emplacement beaucoup plus précis.
C’est possible de faire ça avec des satellites GPS, il y a plusieurs systèmes qui existent et qui font exactement ça, mais ça marche à partir de relais locaux, et soit il y a un service qui en a mis plein partout et qui est donc payant en plus du GPS, soit il faut installer soi-même son relai et le localiser, et ça marchera que jusqu’où on peut communiquer avec ce relai. D’après l’article, dans Galileo ce service est inclus, et donc la précision est là tout le temps (tant qu’un relai traîne dans le coin, en tout cas).
(Avis donné sans connaissances particulières sur le sujet, j’ai juste des collègues qui ont utilisé ce genre de machin).
Le 21/11/2016 à 17h44
#75
Le 21/11/2016 à 17h58
#76
Oui, oui, il y en plusieurs types de rendement mais là, 0.4%, c’est très, comment dire, “infime”
Je parlais d’un moteur électrique triphasé " />
Le 22/11/2016 à 08h46
#77
Je ne suis pas un pro du domaine, mais je m’y intéresse de prêt depuis l’arrivée des récepteurs low cost permettant de faire du RTK sur une seule bande de fréquence (L1). J’arrive à obtenir une précision d’environ 5cm.
Malgré tout, j’ai bien du mal à comprendre en quoi exactement Galileo sera plus précis. Les corrections depuis des points de référence au sol, on les a déjà avec Egnos, même si la grille est très large. Si on cherche à faire mieux, il existe déjà de nombreuses possibilités. Post traitement avec des outils tels que RTKLib et le réseau RGP (gratuit), ou corrections temps-réel en accédant aux bases les plus proches, moyennant un abonnement.
Le 23/11/2016 à 14h45
#78
l’Archos 50 Diamond (sorti début 2015) est annoncé comme compatible avec Galiléo, donc bien avant le BQ…
N’empêche que je l’ai déjà remplacé par un OP3 (qui ne doit pas l’être)
Le 24/11/2016 à 13h55
#79
Apparemment j’ai raconté des conneries. Galileo utilise plusieurs bandes de fréquences et ça a l’air d’être ça qui lui donne une précision plus importante (4m contre 20 pour le GPS, dans la version gratuite). Y’a des versions commerciales qui utilisent encore d’autres bandes de fréquences et qui permettent d’arriver à 1m, et enfin on peut compléter avec des systèmes de stations au sol, comme Egnos et RGP, pour être encore plus précis.