Le tribunal de grande instance de Paris a tranché hier en faveur du comité central d'entreprise (CCE) de SFR dans une affaire portant sur le plan de restructuration « New Deal » mis en place par l'opérateur. La cour a en effet condamné l'opérateur a donner toutes les informations nécessaires aux syndicats, ce à quoi il se refusait jusqu'ici.
En août dernier, SFR annonçait la mise en place d'un nouveau plan de restructuration. Baptisé « New Deal », il ambitionne de réduire les effectifs du groupe à un minimum de 10 000 salariés, soit environ 5 000 de moins qu'aujourd'hui, en passant par plusieurs vagues de départs volontaires.
Seulement, lors des discussions avec les syndicats (qui ont débuté en août) la marque au carré rouge n'avait pas donné tous les détails de ce plan de restructuration. Il avait notamment omis de préciser quels corps de métiers sont concernés, dans quelles proportions et se refusait à donner le moindre détail. En novembre, le groupe a fini par lâcher quelques chiffres mais il s'agissait « de tendances parcellaires », selon un représentant CFDT interrogé par l'AFP.
Un passage au tribunal s'impose
Le comité central d'entreprise du groupe décide entre temps de porter l'affaire devant la justice, afin d'obtenir les données manquantes, que l'opérateur se refusait de communiquer. Le tribunal de grande instance de Paris a donné raison hier aux employés et ordonne à SFR de « communiquer dans les meilleurs délais l'ensemble des informations qualitatives et quantitatives utiles concernant les conséquences » sur l'emploi de son nouveau plan stratégique.
En outre, la consultation engagée fin septembre entre l'entreprise et les syndicats a été prolongée de deux mois par le tribunal, jusqu'au 27 janvier. Une situation qui satisfait la CFE-CGC qui se déclare « ravie que la justice reconnaisse les torts de SFR sur le manque de respect des instances ».
Des tensions de plus en plus vives avec les syndicats
Ce plan de restructuration pour l'heure ne satisfait pas les syndicats, et est même source de fortes tensions au sein de l'entreprise. Lors de sa présentation, la CFE-CGC tirait à boulet rouges sur la direction indiquant ne plus accorder « aucun crédit aux déclarations grandiloquentes de la direction générale qui se réjouit de la signature d’un accord présenté comme le fruit d’un dialogue social particulièrement constructif avec les partenaires sociaux (alors qu’il n’a été signé que par deux organisations syndicales (CFDT et UNSA)) ».
La CGT, elle, dénonçait l'absence de négociations « sur la stratégie de l’entreprise, qui a pour but de favoriser les marchés financiers au détriment des salariés, des conditions de travail et de l’ensemble des investissements qui pourrait être fait sur les réseaux et la fibre optique ». La CFDT, pourtant signataire de l'accord New Deal, affirmait de son côté qu'elle « ne cautionne ni le volume, ni les choix de suppressions de postes qui seront faits d’autant que les orientations stratégiques et sociales de l’entreprise ne sont pas connues ». Bref, les prochaines semaines promettent donc d'être très mouvementées entre les syndicats et la direction de l'opérateur.
Commentaires (112)
#1
Fichus juges rouges qui condamnent la direction de SFR alors qu’on sait tous que ce sont ces syndicats archaïques qui refusent de dialoguer et qui bloquent le chemin vers la modernité. Surtout ces terroristes de la CGT.
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sur la stratégie de l’entreprise, qui a pour but de favoriser les marchés financiers au détriment des salariés, des conditions de travail et de l’ensemble des investissements qui pourrait être fait sur les réseaux et la fibre optique
Plus crédible. La stratégie de l’entreprise est de favoriser ses propriétaires en satisfaisant ses clients (dont certains sont ses propres salariés) en leur proposant des services au meilleur coût possible.
Les syndicats ont zéro pouvoir de négociation sur l’orientation industrielle et commercial employée pour ce faire, et c’est bien naturel puisqu’ils ne subissent pas les risques pris par les apporteurs de capitaux. Si les salariés ne sont plus satisfaits de leurs conditions de travail ou autre, ils ont la liberté d’aller voir ailleurs.
– Ah ! va-t-on me dire, mais le marché de l’emploi n’est pas porteur, et l’économie est en déroute !
– Too bad! répondrais-je alors, il ne fallait pas soutenir un système en mode Command & control qui persécute ceux qui créent de la richesse et ces emplois si précieux que même l’usine à fonctionnaire qu’est devenu la France n’arrive pas a absorber !
La fossilisation du marché du travail et la dépression structurelles de l’économie ne résulte que de vos mauvais choix politiques, à toutes les échelles. Ne vous en prenez qu’à vous même.
“Une lumière vous est donnée pour connaitre le bien du mal,
Et le libre arbitre, s’il résiste sans faiblir
À sa première bataille contre le Ciel immobile,
Si l’on y accorde foi, triomphera de tout ensuite.
Et si le monde aujourd’hui dévie de sa course,
La cause est en vous, cherchez-là en vous-même.”
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+1 pour le sous-titre ! Itinéris a raison !
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“en leur proposant des services au meilleur coût possible. ” avec sfr? " />
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Patrick Drahi… L’anarchiste ;-)
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Un constat s’impose à la lecture de certains commentaires :
Il faut une bonne fois pour toutes supprimer tous ces travailleurs terroristes et ainsi le capital aura la route grande ouverte pour fabriquer de la richesse.
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Lol ?
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Autant dire que je n’apprécie ni le comportement de certain patron, ni celui de certains syndicat (Le Cancer Général du Travail en fait partie) mais la, il faut avouer que P.DRAHI va un peu trop loin !
PS : La ou je travail c’est la CGT qui est au CE (Grâce a certaine manœuvre plutôt cavalière de l’employeur soit dit au passage !), mais au prochaine élections du CE, la CGT risque de ne pas passer au premier tour même si elle est la seule a se présenter …
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Une pensée pour les salariés du groupe SFR qui vont connaître des temps difficiles ces prochaines années.
Pas facile de travailler dans une société aux effectifs surnuméraires (on a déjà connu ça avec France Telecom, Neuf-Cegetel notamment).
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C’est logique : SFR a de moins en moins de clients mais toujours autant d’actionnaires.
Donc le ratio actionnaires/clients est en train de croitre. En bon chef d’entreprise Drahi répond aux attentes du plus grand nombre : les actionnaires ; pour cela il agit sur la variable d’ajustement que constituent les serfs, car les serfs coutent cher, de nos jours il faut leur verser un salaire ce qui grève le bénéfice des actionnaires.
Simplement le problème c’est que c’est un manager mou qui se laisse déborder par les syndicats. C’est un Bolloré qu’il aurait fallu, regardez comme il a maté les journalo-terroristes de i-télé, il leur a fait reprendre le travail ou démissionner.
En plus c’est normal de prendre soin de ses actionnaires, ce sont souvent de petits vieux, qui n’ont que ça pour vivre, ils n’ont même pas de retraite car il n’existe pas de retraite de rentier. Ils ont été rentiers toute leur vie et maintenant qu’ils sont vieux ils doivent continuer à faire le même travail qu’avant (rentier) car il n’ont droit à rien. C’est fondamentalement injuste.
Vous vous rendez comptes que ces salauds de cgtistes voudraient enlever à des petits vieux le caviar de la bouche ?
#12
Espèce de sale gaucho-collectivo-bobo-marxiste !! " />
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Entre ca :
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Il doit faire parti des malins qui ne seront jamais inquiétés par les plans sociaux. Bref on verra quand il aura 50 ans.
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Tant qu’en France on aura des syndicats qui ressemble plus à la mafia qu’a des syndicats bah….
Les syndicalistes en France on un unique but : s’en foutre plein les poches, garder leur place et couler les boites. Rien d’autre. C’est absolument pas la défense des salariés comme ça devrait être…
#19
J’ai envie de dire: les syndicats avaient qu’à se reveiller avant et empecher le rachat, qui - forcément à la connaissance des méthodes drahi - allait mener à ces suppressions de poste.
Maintenant que drahi veuille remettre SFR dans la course c’est normal. Si l’entreprise peut bien tourner avec 5000 employés en moins c’est qu’il y a 5000 employés en trop sur les postes existants.
Après s’il est capable d’élargir un peu l’activité pour trouver des emplois à certain de ceux ci c’est mieux, mais c’est pas non plus un saint, et il n’en a rin à faire des employés…
Mais SFR voit son CA baisser depuis deux ans, il est normal qu’au bout d’un moment il faille restructurer… De plus Drahi s’oriente vers une stratégie avec moins de clients, mais premium, donc ça veut dire moins besoin d’employés.
Et puis quand on voit à quoi sert l’équipe commerciale (changement des offres tous les 15 jours), mieux vaut qu’elle soit allégée!!
Cela dit c’est triste pour les employés qui vont subir ça, mais c’est la vie, et ils ne pouront pas dire qu’ils n’ont pas eu le temps de voir venir car c’est à peu près certain depuis 2 ans. A un moment on subit ou on agit, mais si on subit on ne se plaint pas!
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+1. Avec toutes les augmentations qu’a faites SFR ? Vu la dette de SFR, 15 milliards, le service de la dette tous les ans, 850 à 900 millions d’euros (dette moyenne à 5.2%), les clients doivent d’abord rembourser la dette, puis faire la fortune de P. Drahi. Les employés dans cette perspectives, bof…
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Tellement vrai tout ça…
Mais t’inquiète pas, notre copine libérale va sûrement te sortir plein de citations d’économistes et philosophes d’il y a 2 ou 3 siècles pour te démontrer à quel point tu as tort… " />
Un libéral tu le colles tout seul sur une île déserte et un an plus tard c’est New York !!
Si si, je t’assure que c’est vrai, c’est une espèce à part les libéraux !! " />
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SFR condamné, la routine en somme.
Les escrocs sont beaucoup défendu par certains commentateurs.
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Après une fusion de 2 sociétés, il y a forcément des doublons de postes, notamment parmi les cadres de l’entreprise. C’est d’ailleurs pour cette raison que, à côté de la CGT, la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres) conteste le plan de restructuration « New Deal » de la direction de SFR.
L’intérêt d’une fusion est notamment de permettre des économies d’échelle, c’est-à-dire de faire autant de chiffre d’affaire (sinon plus) avec moins de moyens logistiques et moins de charges de fonctionnement. Les syndicats savaient depuis longtemps que des temps difficiles s’annonçaient.
Ceci-dit, cela ne dispense pas la direction de SFR de faire preuve de transparence et d’annoncer clairement et précisément ses intentions à l’égard de ses équipes (cadres supérieurs et techniciens de maîtrise) afin de permettre à ceux-ci de réagir conformément à leur intérêt professionnel propre.
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mais bordel, le monde du travail n’est pas la pour faire dans le social, vous faut quoi pour comprendre ca?
Et à quoi cela sert-il d’accumuler des milliards sur son compte en banque, de posséder des milliards en action d’entreprise… Pendant que des millions vivent sous le seuil de pauvreté ?
Personne ne devient riche tout seul, c’est toujours grâce aux autres.
Grâce aux connaissances que l’humanité a acquises avant que l’on arrive, grâce aux richesses produites par ceux qui travaillent pour nous, grâce à ceux qui achètent nos produits. Et si ces derniers n’ont pas d’argent, ils ne vont rien t’acheter…
L’on veut baisser le coût de la main d’oeuvre, mais en même temps c’est cette main d’oeuvre qui achète nos produits.
Le PDG de ma boite s’est augmenté de 18 % cette année, soit environ 800 000 € d’augmentation, soit environ 40 années de salaire pour moi (juste pour l’augmentation). Pendant le même temps, l’enveloppe pour l’augmentation des salariés Français, est légèrement inférieure à l’enveloppe de l’augmentation du seul PDG (tout le monde n’a pas été augmenté, mais si cela était le cas, ça ferait une moyenne de 40 € par salarié). Est-ce le PDG qui a créé la valeur qui a permit de l’augmenter, ou sont-ce les salariés ?
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b) tu reconnaita que bolloré est certes un dur mais a l’instar de drahi il a au moins le mérite de tailler vif dans les couts, sauver des emplois en en supprimant d’autres c’est mieux que d’évacuer tout le navire..
mais j’oubliais les communistes ont oublié que le principe du marché du travail, c’est un truc gagnant-gagnant, pas pour faire dans le social.. :) :) :)
“Truc gagnant-gagnant”, ça c’est plus facile à dire quand on est du bon côté.
Note : l’argent n’existe pas… Il n’y a rien de plus virtuel que l’argent. Et ce truc qui n’existe pas est - aux yeux de beaucoup - bien plus important que la vie, l’humain, le social, la santé… Tout ça existe bien.
La capital vend la mort tant que ça peut lui rapporter de l’argent.
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Correction :
Quel est le seul système qui est capable de te garantir de produire toujours moins cher, par nécessité ?
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et c’est bien naturel puisqu’ils ne subissent pas les risques pris par les apporteurs de capitaux.
Tu iras dire ça aux 5000 gus qui font se faire virer
La fossilisation du marché du travail et la dépression structurelles de l’économie ne résulte que de vos mauvais choix politiques, à toutes les échelles.
Et surtout celle de l’incompétence de PDG, de conseils d’administrations et de fonds d’investissements obsédés par des résultats à courts termes.
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C’est lui ^^ pas toi " />
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je sais pas… le risque de perdre une fortune de quelques millions, ramassée en bossant toute sa vie?
Qui a déjà amassé quelques millions en bossant toute sa vie ? Perso, je ne connais personne et je ne vois même pas comment une telle chose peut arriver pour qui que ce soit, à part pour ceux-là mêmes qui précisément s’enrichissent sur le travail des autres.
Pour reprendre une citation de je-ne-sais-plus-qui, “Ce n’est pas Lakshmi Mittal qui fait travailler des dizaines milliers de personnes, c’est des dizaines de milliers de personnes qui font vivre Lakshmi Mittal”.
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c’est pas Bernard Friot?
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>la CGT risque de ne pas passer au premier tour
impossible, le seul moyen est que personne ne vote au premier tour afin de ne pas avoir le qorum ‘elastique’ atteint. j’eus essayé, avec beaucoup de pedagogie avec les salariés votant pour avoir un deuxième tour > je dois etre un mauvais pedagogue " />, la cgt est quand meme passé au premier tour. malgré 60% d’abstention
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chérie ça va sworder …
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Deux jours et deux (voir 3) commentaires supprimés sur 4, GG ! " />
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mais bordel, le monde du travail n’est pas la pour faire dans le social, vous faut quoi pour comprendre ca?
C’est justement ce qui se passe : les travailleurs ne font pas de social avec les actionnaires …
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je sais pas… le risque de perdre une fortune de quelques millions, ramassée en bossant toute sa vie?
le risque paie, et paiera toujours celui qui l’initie, et c’est absolument vital, sinon ca servirait à rien de prendre un risque…
pouvez laisser les capitalistes libéraux tranquilles un peu? ils ont le mérite de créer de l’embauche, hein… et ont le droit d’etre riches et bourgeois ;) ;) ;)
Si on conditionnait la vie d’un entrepreneur à la réussite de sa création d’entreprise, soit comme tu dis un risque absolument vital, l’économie capitaliste se porterait mieux ? C’est plus conservateur que libéral cette logique, du coup faudrait qualifier le modèle de création de start-up “d’assistanat”.
#76
SFR est déjà l’opérateur avec :
-la satisfaction client la plus basse (cf quechoisir)
-l’organisation interne la plus chaotique (je n’ai jamais eu de contact avec eux qui s’est bien passé, entre box défectueuse, support qui insiste pour que j’échange labox alors que c’est un problème logiciel, …)
Qu’est-ce que ça va donner avec un tiers d’effectif en moins???
#77
… tu n’as rien compris : les syndicats sont le rempart du pouvoir, le fusible !
Ils servent à faire tampon pour la colère populaire.
Ils ne sont pas là pour dialoguer ou négocier .
Les grands responsables syndicaux jouent BIEN leur rôle dans cette pièce de théâtre … à merveille !
On peut citer Édouard Martin : propulsé au PS !
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Martin_%28syndicaliste%29
Il y en a tant d’autres ….
#78
Pour les dures d’oreille : c’est la méthode Patrick Drahi , l’homme aux 50 Milliard d’Euros de dette (lui il a le droit !)
https://www.youtube.com/watch?v=ENrtG6imnQE
http://videos.senat.fr/video.179115_57d6524873cb3
Il va leur chier dans les bottes et il l’a annoncé dés le début, donc c’est la suite logique.
#79
" />
#80
Et moi on me dit dans l’oreillette que tu es un GROS idiot utile , un esclave ! (sais-tu te vendre … esclave ?)
Qui n’a rien compris au court passage qu’il est en train d’effectuer sur une des planètes habitées d’un des système solaire ….
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#81
Nomades “prédateurs” , sédentaires producteurs … à méditer !
" />
#82
… c’est pour cela qu’avec l’automatisation à outrance (cloud , datacenter, deep learning , ia, homme 2.0 , etc) on ne va plus peser beaucoup dans la balance.
Nous sommes 7.5 milliard , prévision à 11 milliard en 2100 (c’est dans 84 ans .. c’est très très court)
#83
Je pense qu’un nouveau logiciel s’impose :
Idées en vrac ..
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Idées intéressantes.
#85
tu veux passer pour un extrême-centriste* ? " />
* autogestion - gouvernance - principe de subsidiarité - “Small is beautiful” de Ernst Schumacher
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#89
Les moyens de productions ne sont pas une condition suffisante pour créer de la richesse. Il faut du travail.
On peut certes croire que la spéculation crée de la richesse, mais elle reste appuyée sur le travail d’un groupe de personnes.
Alors qu’un travailleur peut produire avec des moyens de production limités, voire inexistants (on appelle ça l’artisanat). Beaucoup moins rentable et limitée, c’est sûr.
Le travailleur est une condition nécessaire et suffisante pour créer de la richesse.
Les moyens de production valorisent cette création et permettent d’être plus productifs.
Enfin, c’est la différence entre la droite et la gauche tout ça. À droite, on pense que le travail est un moyen du capital, à gauche on pense que le capital est un moyen du travail.
Quant à penser que seuls les capitaux devraient participer aux décisions d’une entreprise, c’est un état de fait, mais pas un principe immuable. Ce principe a été appliqué longtemps à l’état entier, puis on a mis en place les élections pour que chacun ait son mot à dire sur la conduite de la société. Ça va venir pour les entreprises aussi, c’est le sens de l’histoire, ne t’en déplaise.
#90