Galaxy S7 Edge bleu corail : Samsung « habille » la presse, la SJPL (Libération) monte au créneau
Heureusement, il n'est pas vert fluo
Le 20 février 2017 à 15h52
6 min
Société numérique
Société
Ce matin, plusieurs journaux ont revu leur maquette afin de coller à la couleur du nouveau Galaxy S7 Edge de Samsung. Une campagne publicitaire qui n'était pas du goût de tout le monde, notamment chez Libération.
Samsung annonce aujourd'hui la mise sur le marché de la version bleu corail de son Galaxy S7 Edge. Une annonce qui ne va pas mobiliser les rédactions outre mesure, mais qu'importe : c'est justement à cela que sert la publicité.
Une partie de la presse en bleu ce matin
Ainsi, une campagne a été mise en place avec une couverture assez large afin de faire connaître la nouvelle. Outre des espaces classiques sur les sites ou les réseaux sociaux, c'est la presse grand public qui a été sélectionnée pour promouvoir ce nouveau modèle. Et ce, de manière assez inhabituelle.
Ainsi, en découvrant Les Échos, du Le Figaro, Libération ou Le Parisien / Aujourd'hui en France ce matin, les lecteurs ont eu la surprise de voir une maquette à base de... bleu corail (enfin plus ou moins selon les cas). La mise en œuvre diffère selon les titres, Les Échos ayant opté pour un simple logo Samsung sur la Une de sa version numérique en complément de l'encart contenant le message « Aujourd'hui, Samsung habille XXX en bleu corail » que l'on retrouve chez presque tous les confrères.
Le Parisien / Aujourd'hui en France n'a pas affiché de visuel du smartphone mais plutôt opté pour un large bandeau. Seul Libération s'est fendu d'un message plus détaillé à ses lecteurs en Une, en complément du pavé contenant le message « Et si une couleur pouvait tout changer ? » : « Aujourd'hui, Libération se lit sur fond bleu. Aucune prise de position politique subreptice dans ce choix de couleur. Une simple opération publicitaire, pour les mobiles Samsung cette fois-ci, comme les journaux en font de temps en temps... »
Un communiqué interne diffusé chez Libération
Un message assez neutre, mais qui ne semble pas totalement dénué de malaise. Et pour cause, selon nos informations, la Société des Journalistes et des Personnels de Libération (SJPL) a diffusé un message en interne pour revenir sur cette opération, qui a été évoquée par la rédaction dans la matinée.
Elle y regrette notamment que la direction de la rédaction du journal et la régie publicitaire aient décidé de ne pas tenir compte de son avis (négatif) sur la mise en place de cette campagne, exprimé il y a plusieurs semaines. Elle évoque aussi le mélange des genres entre information et publicité, une problématique croissante dans le domaine de la presse ces dernières années.
Ici, elle veut donc sans doute surtout marquer le coup, et officialiser sa désapprobation, sans en arriver à une grève des tweets comme avait pu organiser la rédaction des Échos en 2015.
« Bonjour,
Comme vous l'avez sans doute déjà remarqué, toutes les pages de l'édition du journal daté de ce lundi 20 février ont été colorisées en bleu dans le cadre d'une opération publicitaire pour Samsung.
La Société des Journalistes et des Personnels de Libération (SJPL) déplore cette opération, qui abîme profondément, à notre avis, l'image du journal. L'immixtion de la publicité dans l'espace dévolu à l'éditorial est regrettable. Et l'effet produit – Samsung se "paye" Libé – désastreux. Pour le prix d'une campagne publicitaire de ce type, combien de lecteurs Libération perd-il sur le long terme ?
Ce genre d'opération nous semble difficilement compatible avec l'exigence d'indépendance (la frontière nette entre la publicité et le rédactionnel en est l'un des premiers critères) que doit avoir le journal dans une époque où la presse est régulièrement prise pour cible.
Nous avons fait part de notre désapprobation vis-à-vis de cette opération à la direction de la rédaction et à la régie publicitaire il y a plusieurs semaines. Ils ont choisi de passer outre. Nous regrettons cette décision.
Les élus de la SJPL »
La presse aux couleurs d'un annonceur, une pratique pas si nouvelle
Pour rappel, un tel dispositif de « colorisation » des journaux n'est pas totalement nouveau. Outre les habillages qui sont monnaie courante dans la presse en ligne, La Poste avait organisé une campagne du même type que celle de Samsung en 2015 afin de promouvoir une évolution du service Colissimo. Une soixantaine de médias régionaux et nationaux (dont Libération) avaient ainsi adapté leur maquette en jaune afin de marquer le coup.
Une partie de la presse voit la vie en jaune aujourd'hui pic.twitter.com/FN2odiDfvc
— Clément Hebral (@clementhebral) 29 octobre 2015
Libération s'était d'ailleurs déjà habillé d'un logo bleu pour une campagne signée Air Liberté en octobre 1998. Reste que la multiplication des « opérations spéciales » et l'image qu'elles donnent de la presse vis-à-vis de sa dépendance aux annonceurs n'est sans doute pas pour rassurer des lecteurs qui ont peu confiance dans les médias, notamment en France.
Pour rappel, la loi n° 2016 - 1524 du 14 novembre 2016 visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias dispose qu'à partir du 1er juillet 2017, « les entreprises ou sociétés éditrices de presse ou audiovisuelles dépourvues de charte déontologique engagent des négociations. [...] Cette charte est rédigée conjointement par la direction et les représentants des journalistes ».
Peut-être que la généralisation de ces chartes sera l'occasion de renforcer ou d'évoquer de manière plus transparente la question des pratiques publicitaires des différents titres de presse, et la manière dont ils assurent l'indépendance de leur rédaction vis-à-vis des annonceurs. Et ce, tant au niveau de l'organisation que des moyens mis la disposition des journalistes.
Une période délicate pour Samsung, alors que le MWC approche
Hasard du calendrier, l'annonce du jour prend place juste après que l'on ait appris que le vice-président de Samsung, accusé de corruption en Corée du sud, avait été arrêté. Elle suit aussi de très près la campagne qui avait été mise en place à travers une vidéo évoquant les nouvelles procédures de validation des batteries, en raison des problèmes rencontrés par le Galaxy Note 7.
Elle intervient surtout une semaine avant l'ouverture du Mobile World Congress (MWC) de Barcelone où le géant coréen devrait faire plusieurs annonces à l'occasion d'une conférence de presse (sans que l'on sache si des journalistes seront, ou non, à nouveau invités par la marque).
Galaxy S7 Edge bleu corail : Samsung « habille » la presse, la SJPL (Libération) monte au créneau
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Une partie de la presse en bleu ce matin
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Un communiqué interne diffusé chez Libération
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La presse aux couleurs d'un annonceur, une pratique pas si nouvelle
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Une période délicate pour Samsung, alors que le MWC approche
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 20/02/2017 à 16h11
Je ne pense pas que ca influence beaucoup sur le lecteur. S’il n’est pas trop bête, il se doute bien que c’est n’est pas un avis ou une prise de position de la rédaction mais plus de la direction a des fins publicitaire.
Il faut mieux toucher à la couleur du support plutôt qu’au contenu.
@David_L
+1
Le 20/02/2017 à 16h11
Le 20/02/2017 à 16h12
Le 20/02/2017 à 16h14
Jusqu’à récemment c’était une pratique de NextInpact il me semble. Est-ce encore le cas ? Pas sûr car en tant que premium je ne vois pas la pub.
Le 20/02/2017 à 16h14
Tu voudrais que ces “journalistes” aient autre chose qu’une posture hypocrite ?
Le 20/02/2017 à 16h15
Le 20/02/2017 à 16h15
Isolé pas forcément, quand c’est une suite de choses de ce genre qui sont mises en place tu peux sans doute l’invoquer. Reste que c’est au journaliste d’apporter la preuve de la modification dans la pratique éditoriale et le fait qu’elle est contraire à son éthique. Donc à l’appréciation des prud’hommes en cas de conflit.
Le 20/02/2017 à 16h17
Comment ça ? Mettre le site entier aux couleurs d’un annonceur, non. Si tu parles des habillages, oui c’est un de nos formats. Ils sont appliqués uniquement sur la page d’accueil et désactivables par tous dans les options " />
Mais comme dit dans le papier, la pratique de l’habillage est assez courant sur le web, en papier c’est plus rare. D’où l’émoi suscité sans doute.
Le 20/02/2017 à 16h17
Le 20/02/2017 à 16h21
“Elle y regrette notamment que la direction de la rédaction du journal et la régie publicitaire aient décidé de ne pas tenir compte de son avis (négatif) sur la mise en place de cette campagne, exprimé il y a plusieurs semaines.”
J’aime quand “ne pas tenir compte” est synonyme d’obéir docilement…
On peut tenir compte d’un avis sans pour autant s’y plier.
Le 20/02/2017 à 16h23
Le 20/02/2017 à 16h24
En proverbe chinois, on dit “qu’ils veut ce prostituer et aussi avoir le prix de la vertu”.
Je suis pas très sur de ma traduction…
Le 20/02/2017 à 16h26
Personnellement, je désapprouve et je déteste les habillages publicitaires (et les publicités incrustées en Une de presse écrite) : la maquette du média devrait être au service de l’information payante et non de l’information commerciale.
à la télévision, je déteste dans le même ordre d’idée les inscrustations “Sidaction” “Téléthon” “programme TV à venir” etc. Le lecteur/auditeur/téléspectateur n’est pas une vache à lait qu’on nourrit de publicité pour vendre les prescriptions d’annonceurs amoraux et cupides.
La publicité peut être utile si elle ne gêne pas l’information payante, si elle reste dans des encarts avec une visibilité modérée (ça paie moins, c’est sûr).
Le 20/02/2017 à 16h33
Le 20/02/2017 à 16h34
Je suis d’accord avec toi. Et malheureusement c’est courant :(
Dans le même genre y a le “c’est eux qui veulent pas ouvrir la discussion sur le projet” suivi un peut plus loin du “on est contre le projet, faut le retirer totalement”. :s
Le 20/02/2017 à 16h38
D’ailleurs, je ne lis plus le “magazine municipale” : 1⁄3 de publicité commerciale (dont la 2e et la 4e de couverture), les 2⁄3 restant étant constitués de la communication de la majorité municipale accompagnée de quelques informations locales.
Le 20/02/2017 à 17h57
Des promesses, des promesses, faut qu’ça cesse.
Faites vite le bon choix, Jack Beauregard.
Souple et solide à la fois.
Les publicitaires
Le 20/02/2017 à 18h33
Du velu dès le lundi, c’est du propre ça ! " />
Le 20/02/2017 à 18h37
Je vois vraiment pas ou est le problème. Enfin, si, mais j’ai des sentiments mitigés
Certes, a titre personnel j’aime pas la pub, mais j’ai pas de bloqueur de pub (les seuls qui me donnent envie d’en mettre ce sont les trucs sur mobile qui redirigent vers “vous avez gagné un iphone” ou “vous êtes infectés”… )
NXI aussi vit partiellement de la pub. Dans une entreprise, le marketing a souvent de gros sous, je l’ai déja dit.
La, on reproche aux journaux d’avoir quoi, accepté une pub un peu trop voyante?
C’est facile de dire “ca va nous faire perdre des lecteurs” mais c’est juste une phrase en l’air, vide de sens, vide de preuve. Alors que le contrat, lui, il est la, samsung paye.
Faut avoir un autre moyen de financement et pouvoir se permettre pour faire la fine bouche : la preuve étant, pas grand monde ne peut …
C’est facile de critiquer mais les journalistes aussi ils aiment bien être payés il me semble.
Ce cas est différent des publi rédactions cachés qu’on peut voir (David_l en a cité sur Twitter) ou la, oui, c’est plus que regrettable surtout quand c’est planqué
Enfin, je pense que faire tout un fromage sur quelque chose de “normal” dans le monde actuel rend plus service à samsung qu’autre chose, genre effet streisand
Si ca vous choque, pourquoi pas, mais pour le coup je suis pas d’accord. Les gars de libé ont été obligés d’obéir à leur boss qui veut des sous? Oui, c’est moche la vie… je les rassure, c’est pareil dans toute entreprise
Trouvez moi une boite “integre” qui n’a pas déja des millions dans la poche (ce qui leur permet de se payer le luxe de pouvoir prétendre être intègre). Moi j’en connais pas
Le 20/02/2017 à 18h53
Tant mieux. Prochaine étape, l’extermination de Facebook.
Le 20/02/2017 à 19h51
Ah c’est sur que Libe and co crache sur du sponsoring publicitaire sous prétexte que “Ce genre d’opération nous semble difficilement compatible avec l’exigence d’indépendance (la frontière nette entre la publicité et le rédactionnel en est l’un des premiers critères) que doit avoir le journal dans une époque où la presse est régulièrement prise pour cible.”
Mais par contre, ça ne semble pas se poser la question pour les subventions publiques que touchent tous ces parasites, c’est sur que les subsides de l’Etat n’influence en rien la ligne éditoriale.
Bande de crevards..
Le 20/02/2017 à 19h54
+100
Le 20/02/2017 à 20h14
Un journal ne peut pas être indépendant, dès lors qu’il fait de la publicité.
À lire beaucoup de commentaires, il est normal que ce soit le patron qui décide, puisque le patron est celui qui paie.
D’ailleurs les «affaires« sortent généralement d’un canard qui n’a aucune page de pub.
Le 20/02/2017 à 20h15
quand on est un journal socialiste en ce moment, faire la fine bouche sur le revenus publicitaires qui nourrissent les journalistes, c’est un peu comme couper la branche sur laquelle on est assis.
Ces gens là vivent dans un monde utopiste, de bisounours, et le jour où la boite coulera, à cause de leurs “principes” idéologiques, ils sont sûrs qu’en manifestant ou en faisant grève ils rétabliront l’équilibre…
Le 20/02/2017 à 21h39
Le 21/02/2017 à 00h36
Le 21/02/2017 à 06h38
Le 21/02/2017 à 06h52
Le contrat avec NXI est justement que je paie pour un service; je ne souhaite pas que le coût de celui-ci me soit caché car couvert par la pub.
Je te laisse à ton illusion de gratuité lorsque c’est toi le produit.
Ça fait longtemps que je te lis gros " />.
Le 21/02/2017 à 06h53
Ben voyons, parce que ton analyse serait plus élevée peut-être ? On a un BHL des com sur Nxi ?
Nxi pour prendre son exemple est indépendant parce que se démerdant pour vivre sans se sucrer allègrement sur le dos de l’Etat comme le font Libé, Le Monde et le Figaro (on parle de millions d’euros).
L’objectivité en presse n’existe pas, ce n’est pas possible, un journal est toujours orienté; la balance penchant selon les “sponsors”.
Que ces journalistes s’émeuvent du rhabillage de leur feuille de chou par une marque est franchement à mourir de rire. Ça fait plus de 15 ans que mon opinion sur cette presse est négative et ça va pas changer de sitôt, Internet a permis la multiplication des sources et donc de se forger une opinion par soi même avec pour conséquences de pouvoir critiquer et contre argumenter cette presse monolithique.
Il n’y a qu’à voir le bashing sur la Russie ou le traitement des guerres en Syrie pour s’en convaincre.
Le 21/02/2017 à 07h48
Le 21/02/2017 à 08h45
Le 21/02/2017 à 09h03
Ton exemple s’il est d’actualité, me semble particulièrement mal choisi ou bien mal exprimé.
Édit : Ou bien c’est moi qui n’ai pas lu les informations dans des quotidiens bourré de publicité " />
Le 21/02/2017 à 09h13
Le 21/02/2017 à 09h17
Le 21/02/2017 à 09h58
Le 21/02/2017 à 10h17
Le mensonge par omission peut avoir, dans le cas de l’affaire Fillon, plusieurs explications :
2 compléments :
La principal différence avec e monde “nordique/scandinave” est culturelle. Ce qui se traduit ensuite dans la loi et les pratiques.
En l’espèce, on peut remettre en questions les intentions du “Canard” qui ne sont manifestement pas que journalistiques. Le timing est trop parfait par rapport à l’élection présidentielle, et c’est étrange qu’une info (sûrement pas si difficile à trouver) sorte 4 ans après la fin des faits
Le 21/02/2017 à 10h18
Le 21/02/2017 à 10h26
Le 21/02/2017 à 10h26
Il faut dire que parler de presse indépendante sans dire de quoi elle est sensée s’affranchir n’a pas vraiment de signification.
Ici, la SJPL (les journalistes de Libération) parle d’indépendance vis-à-vis de l’annonceur Samsung et du biais journalistique que cela va occasionner chez les lecteurs de Libération (baisse de crédibilité), surtout lorsqu’on sait qu’au même moment le vice-président du plus gros conglomérat Sud-coréen (Samsung) est arrêté pour corruption.
Ici, il n’est pas question de parler de l’indépendance de Libération vis-à-vis de l’État ou vis-à-vis de P Drahi (même si c’est important d’en parler, ne pas tout mélanger et être précis est aussi important).
Le 21/02/2017 à 10h33
Le 21/02/2017 à 10h35
Sur Fillon, il a aussi avoué un délit en direct: son fils employé par le Sénat a, selon lui, travaillé sur la campagne de Nicolas Sarkozy. C’est juste illégal. Guère repris dans la presse (sauf évidemment le Canard), qui ne va guère chercher plus loin que Penelope, et commence à se lasser…
Le 21/02/2017 à 10h45
Le 21/02/2017 à 10h48
Le 21/02/2017 à 10h56
Ah oui c’est vrai ! Ben ceux qui râlent aujourd’hui n’ont plus q’à les rejoindre " />
Le 21/02/2017 à 11h16
Le 21/02/2017 à 11h45
Le 21/02/2017 à 12h00
Le 21/02/2017 à 12h41
Je savais pas que c’était pour Samsung, vu la couleur pas vraiment bleue mais pas vraiment rouge, j’ai cru que c’était encore de la pub pour Macron.
Blague à part, la SJPL a réagit, c’est déjà qu’ils en ont conscience.
Le 21/02/2017 à 15h07
#jesoutiensLIBERATION
#jesoutiensiTELE
Le 20/02/2017 à 15h58
Boh, je préfère largement ça à du publi-reportage bien lourd
Le 20/02/2017 à 16h05
Dommage que les journalistes n’aient pas été écoutés, mais quand on voit qui est aux manettes, cela n’a rien d’étonnant.
Qu’ils en prennent acte et passent… à l’acte justement, en quittant Libé et en faisant du journalisme selon leur éthique. D’autres l’ont fait avant, comme Explicite avec d’anciens d’iTélé (et dont la campagne de financement arrive bientôt à terme).
Dénoncer c’est bien, réagir c’est mieux.
Ou bien qu’ils rejoignent la Presse Libre " />
Le 20/02/2017 à 16h07
Dire aux autres de quitter leur poste, aussi, c’est assez facile ;) Dans la pratique c’est un peu plus compliqué (même si la clause de conscience est là pour protéger les journalistes de ce genre de cas).
Le 20/02/2017 à 16h48
Le 20/02/2017 à 16h48
Lightning Browser (options bloquage de pubs) ou Firefox Mobile + ublock origin sur Android, zéro souci de redirection intempestive :)
(les deux sont sur F-Droid, bien sur)
Le 20/02/2017 à 16h50
C’est quoi l’intérêt de lire Libération ? Hormis être d’extrême-gauche je ne vois pas.
" />
Le 20/02/2017 à 16h54
Le 20/02/2017 à 16h56
Abon ? C’est donc un journal de droite ?
Le 20/02/2017 à 17h01
Merci pour ces précisions " />
Perso ça ne me choque pas (web comme papier) , sauf si un test du produit est publié dans la même période, comme tu le mentionnes.
Le 20/02/2017 à 17h05
Je préfère un journal coloré (de couleurs pastels bien sûr), qu’une explosion de verrues publicitaires autour des articles.
Le 20/02/2017 à 17h06
Franchement il n’y a pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon… C’est un dispositif publicitaire et annoncé comme tel !
Il y a pleins de pubs dans les journaux et ça leur permet de payer les salaires des journalistes ça ne me dérange pas.
Le 20/02/2017 à 17h10
Faut voir qui sont les propriétaires maintenant
Le 20/02/2017 à 17h15
Drahi ne compte pas, il achèterait tout et n’importe quoi tant que ça rapporte.
" />
Le 20/02/2017 à 17h16
Comme un écolo, vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur.
" /> " /> " /> " />
Le 20/02/2017 à 17h24
Le 20/02/2017 à 17h26
Vivement la prochaine opé sponsorisée par une marque de PQ…
Le 20/02/2017 à 17h28
Des anciens de libé qui montent un média ça existe déjà :https://www.lesjours.fr ;)
Le 20/02/2017 à 17h44
Tout le monde préfère une grippe saisonnière à une pandémie grippale séculaire.
Le 20/02/2017 à 17h52
Libération, c’est la marque Paul Bocuse qui ferait dorénavant du fast-food.
Tout fout-le camp, la télévision a commencé à tuer la presse papier et le web a fini de le faire.