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Frédérick L.

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78 commentaires

Le 05/09/2024 à 08h 33

L'article pose plus de question que n'apporte de réponse.
Si on parle d'attentats tout court, donc on parle bien d'événements ayant eu lieu et non de projets avortés/déjoués. On parle de passé et donc potentiellement d'une période donné et limité. Ce qui pourrait également expliquer la réponse Russe du "Durov n'en fait qu'à sa tête". Parce qu'autant que je sache (mais je peux me tromper) il me semble que la loi Russe impose au messagerie chiffrée de fournir les clés de chiffrement. Je ne spécule pas sur la volonté ou capacité des organisme de surveillance Russe, Français ou US à avoir accès aux serveurs de telle ou telle solution ; par contre Telegram étant suffisamment reconnu en Russie pour être un canal d'information formel et officiel du pouvoir, je vois mal comment Durov n'aurait pas offert sa pleine coopération et - si la loi lui indique - remettre l'accès à toute les clés cryptographiques.
Dans ce contexte, quelque soit ma dépréciation du gouvernement, la circulaire ministériel me paraît de bon sens.
Autant que je sache, je ne crois pas que ce type d'obligation soit légale en France ; je ne suis pas convaincu qu'un tel procédé soit même admissible en Union Européenne. Il y a quelques mois le débat était posé au Royaume Uni avec pour conséquence une potentielle interdiction de Signal. Outre manche, les dérives anti-démocratiques se sont accentués depuis le Brexit.
Je n'ai pas lu beaucoup sur l'affaire Durov actuelle, je poste ça là sur le peu de temps que j'ai, mais j'ai quand même vu un juriste sur plateau télé affirmer que la loi Française imposait également le dépôt de ces clés de déchiffrement et que ce qui était reproché à Durov c'était cette absence de respect de la loi. Mais là loi dit elle vraiment ça ?

Le 27/08/2024 à 17h 23

Ils ont la main lourde, mais ceux qui ont planifié le 7 octobre ne pouvaient ignorer les conséquences de leurs actes. Bref, cause/conséquence on en revient toujours là... et comment ne pas tenir compte du fait que ce sont les palestiniens qui ont mis, puis conservé, le Hamas au pouvoir depuis 2006.

Puis l'Egypte a aussi gardé ses portes fermée au sud (importer du frérot, non merci) et côté Liban au nord, même le Hezbollah reste très mesuré par rapport à ses capacités malgré l'Iran qui pousse derrière (surtout après leur camouflet récent en plein quartier VIP de Téhéran).

Quand même les "amis" font service minimum...

La bande de Gaza reste un bout de territoire à part dans le cadre de la Palestine avec des conditions de vie très difficile. Sans spéculer sur le rôle actif d'Israël dans sa croissance pour diviser les Palestiniens ; de façon indirecte tout du moins, le cas particulier de Gaza, le drame, les a renforcé. C'est un effet du désespoir malheureusement. Désespoir qu'on oublie trop souvent et qu'on ne mesure pas tant elle est quotidienne, donc banale.
Nous retenons le 7 octobre, la barbarie du Hamas. Mais j'ai été gêné, mal à l'aise le soir-même. Une campagne de publicité était déjà en ligne alors que je voulais regarder des vidéos sur Youtube pour me détendre avant de me coucher. Un décor de désolation, sans personne, mais en entendant des cris, des enfants, un bébé qui pleur. Avais-je vraiment besoin de ça ? Les journaux me l'ont-ils pas appris plus tôt dans la journée ? Pourquoi venir me chercher dans des émotions, dans une torsion intestinale, un malaise ? Et surtout à quel moment pense t'on aux répliques d'Israël toujours plus lourdes et plus massives qui va aussi plonger des civils, des enfants et des bébés dans la détresse ?

On insiste toujours que sur un angle et on se crache d'un bord politique à l'autre parce que en choisissant un angle, on nie ou justifie des faits. Non, c'est un angle. Ca n'omet rien. Ca ne justifie rien. Ca dit juste qu'il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de conséquence sans cause, de fumer, sans feu, même si on a oublié que ça sentait le roussis, qu'on s'est habitué à l'odeur ou je sais pas quoi.

Il y en a qui voudraient associer l'ensemble des gazaouis aux faits du Hamas, en omettant que Gaza vit dans les conditions d'un territoire assiégé, de pénurie, d'hôpitaux qui fonctionnent à peine (en temps de "paix") qu'avec quelques heures d'électricité par jour, comme si ils avaient une vie civile "normale". Quelle que soit l'hypothèse que l'on retient : des gazaouis soumis au Hamas armé ou le soutenant, il n'y aura pas de disparition du Hamas sans construction d'une vie civile régulière pour les Palestiniens, c'est à dire sans la constitution d'un Etat démocratique qui puisse rendre compte de la pluralité des opinions politiques palestiniennes. Mais cela nécessite la cessation de la colonisation (qui enfreint les accords internationaux d'ailleurs), le démantèlement des colonies illégales (c'est à dire construites en dehors des accords d'Oslo). Et puis pourquoi pas de faire rentrer Israël dans le bal des Nations "civilisés" en les faisant signer les accords internationaux de respect et de traitement humain des prisonniers, des traités sur le non usage d'armes cruels... alors désolés j'ai pas les noms de ces traités en tête. Et je ne discute pas du caractère hypocrite ou non de ces textes, mais bon, ils font des choix assez claire sur la torture etc.

Le 20/08/2024 à 16h 30

Mouais, n'empêche qu'il sera bientôt ministre de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency), et là, on rigolera moins, les gauchistes !

Second degré ?
L'article que tu cites précise tout de même que le ministère en question n'existe pas.

Le 14/08/2024 à 08h 03

La date de fin de dépose des candidature et de désignation qui sont identiques ? Oui.
Parce qu'en plus il y a une heure précise de clôture. Il faudrait voir le nombre de dossiers déposés, la volumétrie de chaque dossier et le nombre d'heure qui sépare la limite de dépose avec la désignation officielle.
Cependant, on peut aussi faire l'hypothèse que le choix est déjà arrêté. Faire un appel d'offre est une obligation, mais à partir du moment où l'on sait ce que l'on veut avec qui l'ont veut, on bâtit les considérants de l'offre correspondant au partenaire que l'on souhaite. Sans compter qu'on est même pas sûr qu'il y ait vraiment de concurrence.

Le 13/08/2024 à 08h 05

Ou une personne un peu plus respectable, et non un sous-fifre de Bolloré réactionnaire.

Le 17/04/2024 à 13h 11

Est-ce que l'article lui-même pourrait chercher quels complotistes établis à l'étranger ont influencé des attentats au nom de l'extrême gauche ? certainement... mais pour ça il faudrait qu'il y ait des attentats d'extrême gauche de l'empleur des exemples cités.
Le niveau de déni qu'il faut avoir pour dire ça, ça en devient pathologique.
N'oublions pas qu'à chaque évenement qui ne va pas dans le sens de l'extrême gauche, "c'est parce qu'ils sont pauvres" "c'est parce qu'ils ne vont pas en vacances" "c'est la faute de l'extrême droite" "c'est un malade mental" ou le dernier en date "c'est parce qu'on ne les accueille pas correctement". Il n'y a qu'à voir comment sont retenus (ou pas) les circonstances aggravante de racisme par la justice, ça en serait drôle si ce n'était pas systémiquement dirigé contre les autochtones.

Par contre, pourquoi restreindre à complotistes ? Il y a d'autres formes d'influences que le complotisme; par exemple, les pressions communautaires ou religieuses, comme les attentats des turcs contre les kurdes, ou les imams détachés.

On pourrait aussi parler du conflit Israelo-palestinien qui est importé en Europe/France, avec notamment le mouvement "Free Palestine" qui est en train de monter des listes pour les élections européennes.

Bon, on sait qu'ils sont main dans la main avec LFI et autres extremistes de gauche, donc on attend pas une condamnation de la base électorale :)

D'ailleurs, il est dénoncé dans l'article un comportement "anti-USA". Allez-vous enquêter sur Mélenchon/LFI, qui prônaient de rejoindre l'alliance bolivarienne, anti-USA mais souvent alignée avec la Russie/Chine ?
Est-ce que l'article pourrait chercher quels gouvernements étrangers hébergent des français.es militant.es d'autres partis se prêtant à des l'incitations à la haine ? oui aussi. Mais pour ça il faudrait qu'il y en ait. A part les nationalistes israëliens, je vois pas trop.
Pourquoi des actions de haine spécifiquement ? L'article parle d'intérets étrangers.

On pourrait parler d'Ursulla qui négocie en direct, sans vouloir rendre de comptes, avec une entreprise étrangère. On pourrait aussi de Cohn-Bendit, Français depuis moins de 10 ans, mais qui a milité toute sa vie en France pour nous imposer ses vues, dont une immigration de masse. On pourrait parler de Soros, qui finance des activités politiques en France, comme par exemple streetpress, honteusement cité par Next dans au moins un autre article. N'oublions pas nos géniaux décideurs, qui revendent le pays pièce par pièce, aux USA/Allemagne/Qatar ...

Nous pourrions citer par exemple la hargne de LFI, en particulier Bastien Lachaud, lors des débats sur les ingérences étrangères à l'Assemblée Nationale. Ce député, rédiciviste de son état, a par ailleurs sorti un essai en 2019 " Faut-il faire la guerre à la Russie ? " (spoiler, la réponse est "non"). On comprend mieux son empressement à se battre contre cette loi; qui sait quelles informations cachées sous le tapis va-t-elle mettre à jour ?

Comme d'hab avec l'extrême gauche, on se met des oeillères pour ne pas voir ce qui dérange et crier "boouuuuh c'est l'extrême droite". Le niveau 0.

Luttons contre toutes les ingérences étrangères, y compris européennes, et redonnons à la France sa grandeur.

Mention spéciale à l'article :
Ils se réunissent hors ligne dans des bars, clubs de sports de combats et autres librairies de villes moyennes
Ahaha, ces bouseux d'extrême droite qui vivent dans des villes moyennes et ont une vie sociale de ville moyenne, alors que nous, les parisiens, avons la Culture.

On sent que les élections européennes arrivent, et qu'il faut essayer de minimiser la catastrophe annoncée :)

PS :
Reconquête se distingue par sa concentration autour de l’idée d’une invasion migratoire supposée mettre en danger la France (avec une forte adhérence pour la théorie complotiste du Grand Remplacement élaborée par Renaud Camus)
Oui, nous aussi on aimerait bien que répéter à tout va que quelque chose n'est pas vrai suffise à lui donner de la consistance.
Pour reprendre les mots de Camus jusqu'au bout, "le génocide par substitution est le crime contre l'humanité du XXIe siècle."

Par contre, il faudrait vous mettre d'accord entre le "ça n'existe pas", "la créolisation c'est bien" et le "c'est bien fait les fachos fallait pas coloniser".

J'aimerais bien croire ce que tu dis : je me revendique d'extrême gauche et si seulement nous avions réellement l'influence dans la société que tu nous attribues j'en serai content. Je me lèverai certainement plus facilement le matin pour aller bosser.
Mais malheureusement, pour parler d'actualité, on ne va pas dire que les listes d'extrême gauche se bousculent aux européennes. Leur influence a baissée en 15 ans (une dizaine de % aux présidentielles de 2002 et 2007). Un NPA à 9000 militants en 2009, 1200 divisé par deux lors de la scission de 2023. La LFI d'extrême gauche ? Non non. Leur grand chef était bien un ministre sous la gauche pluriel. Il était au PS depuis le début des années 80. Il se revendique de Mitterrand avec un programmes moins à gauche que son modèle... Ce qui distingue Mélenchon, c'est juste sa vulgarité.

On peut parler de plein de chose, mais l'actualité ce n'est pas la croissance politique de l'extrême gauche, son influence de masse inexistante ou je-ne-sais-pas-quoi. Par contre le score politique des nationalistes-identitaires-patriotes oui. La dynamique de l'histoire c'est la leur et comprendre comment elle s'inscrit, par quoi et qui elle est véhiculée... et contrairement à d'autre je ne vois pas de raccourcis simplificateur qui dirait "untel est agent de la Russie". Ben non, il y a de l'influence, pas forcément directe ; et aussi simplement des convergences qui ne se résument pas à "être au service de".

"Ahaha, ces bouseux d'extrême droite qui vivent dans des villes moyennes et ont une vie sociale de ville moyenne, alors que nous, les parisiens, avons la Culture."

C'était une description sociologique. Où vois-tu un jugement de valeur dans le passage mentionné ?

Le 07/03/2024 à 08h 25

Il y a eu des polémiques l'an passée autour du fond Marianne et l'attribution de subventions à des associations (mais plus ou moins une en particulier) sur-dotées par rapport au travail fournis (et l'audition de Marlène Schiappa, etc.). Est-ce une conséquence d'une sorte de reprise en main ? Un dommage collatérale ?
On s'émeut ici d'un cas particulier (et dont le travail me parait socialement utile et souhaitable) mais quid d'autres arrêts de subvention ? Et pour les réorienter vers où ?

Le 07/03/2024 à 08h 11

Je teste à titre perso l'outil Designer de Microsoft depuis deux jours et j'ai aussi observé des biais quasi-systématiques. Je me suis notamment rendu compte que les femmes représentées avaient un physique s'apparentant à un physique anorexique (ou du moins extrêmement proche, voire trop).

Le 06/03/2024 à 13h 12

A la vue des échanges précédents et du contenu de l'article, il y a deux choses qui me chiffonnent :

1/ sur l'algorithme en tant que tel, il y a certes la contradiction entre la raison du refus (permettre l'exploitation d'une faille de sécurité) et le rapport qui valide la qualité du code (mais on est jamais à l'abri de croiser des gens très très malins qui sachent trouver des failles). Je ne suis pas programmeur, mais ne pourrait-il pas y avoir une représentation plus abstraite du code ? Je pense à la notion d'algorigramme ou quelque chose du genre. Les failles dépendent du langage de programmation, pas forcément du schéma de fonctionnement qu'un programme doit avoir. Si ?

2/ Si parcoursup se contente d'être une interface entre des jeunes qui saisissent et des établissement qui trient les dossiers selon leurs critères, je ne comprends pas pourquoi on parle alors d'algorithme et pourquoi c'est au centre. Pour moi on a pas à parler d'algorithme si il ne fait pas un tri, une hiérarchisation, ou que sais-je. Si ça ne fait que transmettre, je ne vois pas l'intérêt de s'intéresser le sujet autrement que récupérer le protocole et la normalisation des données pour établir sa propre interface client compatible.

Le 19/10/2023 à 11h 06

C’est une approche très superficielle. Tu oublies les notions de puissance économique, militaire, de conquête territoriale et de velléités impérialistes.
Pour les palestinien.ne.s, on parle d’une population expropriée de leurs propres terres et quotidiennement expropriés de leurs propres logements. En temps de paix, n’importe quelle chaine d’information parle bien de colonisation israélienne qui se fait au prix de ces actes.



Sauf qu’à l’origine le conflit n’est pas religieux. Le conflit est structuré autour de l’expropriation d’un peuple de sa terre, remplacé par un autre peuple appuyé par les moyens militaire de l’URSS. Il a été présenté comme religieux par simplification “on a mis les juifs là, mais les musulmans sont pas d’accord”. Ben non, vous avez exproprié et mis à la rue des centaines de milliers de personnes et aujourd’hui, avec les vélléités impérialistes de développement vous avez parqué cette population et leurs descendants dans un territoire plus petit qu’un département français (la bande de Gaza) ou dans des zones urbaines (Cisjordanie) dans laquelle chaque entrée sortie d’une ville passe par un interminable contrôle de checkpoint militaire.



Gaza est un cas à part du reste de la Palestine : le territoire est un peu plus isolé du reste et les conditions de vie y sont bien plus difficiles. Le Hamas a gagné crédit là bas par leurs actions. Le Fatah y apparaît comme trop timoré par rapport aux enjeux. Et sur le plan historique, l’accord d’Oslo qui prévoyait bien deux Etats… ben 30 ans après on est encore plus loin du but qu’au début des années 90. Les dirigeants historiques du mouvement palestinien et le Fatah y apparaissent comme des personnes a posteriori crédule et naïve, comme s’étant fait rouler dans la farine.



Le vrai problème, c’est qu’on peut se montrer un peu familier, voir un tantinet vulgaire quand il s’agit de mettre “la Russie à genou économiquement” parce qu’elle envahit l’Ukraine, s’approprie des territoires, s’en prend aux civils ; par contre dès qu’il s’agit de pointer qu’Israël s’approprie des territoires, s’en prend aux civils, les contrôle d’une façon particulièrement choquante, et ne fait aucun effort pour se mettre en conformité avec un accord international (sans compter les accords de régulation d’usage d’armes et de technologies auxquels formellement ils n’adhèrent pas du tout) et de suggérer qu’on pourrait aussi faire dans la sanction économique ou diplomatique, là bizarrement on est pointé pour n’être plus dans la démocratie, on censure, on interdit de manifester…

Le 21/09/2023 à 14h 49


(reply:2154149:Trit’)


A quoi correspond ce type de fonctionnement si ce n’est une rolling release ? 6 mois… c’est le temps que j’ai passé sous Arch Linux, parce qu’en lançant une mise à jour par semaine j’avais la quasi-totalité des paquets du système qui étaient concernés ; notamment l’ensemble Qt/Plasma/KDE. C’était lourd. Et il fallait régulièrement corriger manuellement des trucs qui passaient pas à cause des incompatibilités introduites par les nouvelles versions. Ca m’a lassé et j’ai quitté.
J’aime bien cette idée d’avoir un environnement qui n’est pas bousculé tous les 4 matins. Je ne pense pas être le seul. J’ai beaucoup utilisé Debian parce que ça correspondait à cette idée. Le seul défaut, c’est qu’à la fin… oui… on a hâte de la nouvelle majeur.

Le 21/09/2023 à 12h 11

Le rythme c’est de dédier une version en mode LTS par an. Le plus souvent fin d’année/début d’année suivante. C’est pour ça que les EOL sont aussi calibré sur les fin/début d’année. Ce n’est pas la première fois qu’ils tentent le coup de limiter une LTS sur 2 ans. (la version 5.15 je crois était annoncé sur cette limite avant d’être étendue).
Le problème posé de façon récurrente dans le développement du noyau c’est le manque de mainteneur. Ils ont du monde pour implémenter des nouveaux trucs, mais bien moins de personne pour ces tâches de fond qui semblent manquer d’attractivité.

Le 14/09/2023 à 06h 15

Ce serait directement la lib webp du coup si j’en juge par ce changelog : https://chromium.googlesource.com/webm/libwebp/+/refs/tags/v1.3.2



Donc en fait tout produit/software qui l’utiliserait, la compterait comme une dépendance ou embarquerait son code.

Le 04/08/2023 à 11h 19

Il est pourtant pas si loin ce temps, quelques mois, que je modifiais le paramétrage par défaut de Edge, réactivant ces vieilles versions de TLS pour permettre à des collaborateurs de se connecter à un serveur interne d’une grande entreprise d’ingénierie française.

Le 08/02/2023 à 07h 03


(quote:2118957:j34n-r0x0r)



Mais peut-être que les hommes convoitent les postes rémunérateurs car ils se sentent encore obligés de financer leur foyer, chose qui ne fait pas que rassurer les hommes stéréotypés (jusqu’au divorce en général) mais aussi certaines femmes …


En parlant de stéréotype (et la caricature jamais très loin) : les commentaires postés sur NXi sont (très) majoritairement des hommes. Et dans les brèves du 7 février, en top commentaire on a (de très loin) ce sujet de la féminisation de la tech, et la pornographie… A part ça nous sommes des gens intelligents qui pensons et parlons d’autres choses que ce qui relève de notre .

Le 07/02/2023 à 11h 58

Le secteur numérique comptait beaucoup de femmes à ses débuts. Elles en furent les premières utilisatrices, programmeuses, etc. Les choix n’ont effectivement rien de naturel et sont construit et orienté socialement par un ensemble de facteurs notamment économique puisque c’est au moment où l’informatique s’est imposé dans le processus productif (et pas à sa marge) qu’elles en ont été de plus en plus écartées. C’est la valeur économique de la chose qui a attiré tous les mâles à prendre les places et à s’imposer. Pour avoir fait plusieurs entreprises et plusieurs emplois, c’est assez frappant de voir le virilisme et machisme qui s’y exprime constamment. Le cas le plus atténué est un service de support de proximité dans un bureau d’étude et d’ingénierie qui compte un peu plus de 40% de femmes. L’attitude idéologique vient habiller ou travestir la réalité matériel.
Et ceux qui considèrent que “les choses sont ainsi” sans chercher plus loin, sont comme ceux qui traitent certains conflits avec indifférence, prennent des air hautain, au dessus de la mêlé, “ce n’est pas mon souci” et se retrouvent par passivité toujours du côté des bourreaux, incapable de considérer les victimes quand elles ne font que se défendre (ou condamne leur défense parce que la méthode ne convient pas à ces esprits rafinés).

Le 27/01/2023 à 07h 29

Que les femmes furent plus nombreuses dans le passée dans l’émergence de l’informatique, oui, par contre ça n’empêche pas que leurs productions fut déconsidérées. Ce n’est pas une question d’implication ou de compétence, mais une évaluation économique : la société relègue les femmes aux postes économiquement peu profitables. Elles ont été expulsées du monde informatique quand ce dernier s’est massifié, a occupé toute la place et est devenu incontournable dans la productivité des services ou de l’industrie.
Pendant des siècles, la société a poussé la femme a se limiter à la gestion de la sphère privée ; en assumant les tâches ménagères et… la cuisine. Curieusement, l’élite gastronomique compte très peu de femmes. Dès qu’il s’agit de leadership, domination, pouvoir symbolique ou économique… L’informatique à ses débuts s’était ça aussi.
Des femmes brillantes qui font avancer les choses sans avoir de leur vivant la reconnaissance qui va avec, ça existe dans plein de domaine : fr.wikipedia.org Wikipedia

Le 01/12/2022 à 11h 55

Le feuilleton Twitter/Musk me passionne. Aucun problème avec ça.
Je piétine d’impatience de savoir si on arrive à la fin de cette arène mondiale des misanthropes et du mode d’expression cul-de-sac, emballé, pas pesé, à 240 caractères.

Le 28/11/2022 à 09h 29

Une question : est-ce qu’ils ne se seraient pas mis en position de se faire attaquer en justice pour une autre raison (diffamation ou que sais-je ?) et qu’il valait pas mieux tout publier (avec les preuves) ?

Le 03/11/2022 à 06h 44

Je me demande pourquoi libressl n’est pas plus utilisé.
Quels sont les contraintes de la bascule de l’un à l’autre?

LibreSSL est parfaitement remplaçable pour la version OpenSSL 1.0.2 pour ce qui est de l’API. Par contre, pour l’API 1.1.1 d’OpenSSL c’est une autre histoire. Et comme les programmes évoluent et exigent des versions plus récentes, la compatibilité casse.
Perso, j’ai utilisé LibreSSL sur une Gentoo quand il était encore supporté dans l’arbre officiel. Mais depuis trop de programme ont fini par casser : fetchmail, tout ce qui est lié à Qt5 (une des raison pour lesquelles une autre distrib, Void Linux ou Alpine Linux a fini par lâcher l’affaire, les programmes et librairies Qt5 étant trop lourd à patcher, sous Gentoo ça fonctionnait déjà pas, mais je n’utilisais pas de programme Qt5 donc ça m’était égal). Python 3.9 est également la dernière version à être vraiment compatible avec LibreSSL (une raison qui rend Gentoo difficilement utilisable même avec l’overlay LibreSSL, certains paquets demandant déjà Python 3.10 pour être utilisé).
Une nouvelle version de LibreSSL est publié tous les 6 mois (pouvant casser la compatibilité avec la version précédente). Chaque version est tout au plus maintenue un an. L’intégration dans une distribution qui essaye d’avoir au moins 2 ans de support devient alors compliqué. Soit il faut une distrib qui publie une mise à jour majeur tous les 6 mois - 1 an max, soit il faut être en rolling release. C’est pour ça qu’il était possible de trouver le truc sous Gentoo. On peut encore le trouver sous FreeBSD (les ports étant en mode rolling release, mais sa présence dans les ports ne signifie pas que tout compile correctement avec). Sinon il y a OpenBSD. Mais parce que l’un est inclus dans l’autre.

Le 27/09/2022 à 13h 36

Dans le contexte aujourd’hui, ça fait bizarre de lire un titre d’article comme ça.
Mais si on replace que la demande a été faite en 2020, au début de la pandémie de COVID-19, que les scientifiques les plus sérieux commençaient déjà à compter que le problème durerait des années (et encore que nous avons des vaccins qui ont été trouvés a une vitesse bien plus rapidement qu’espéré), ben oui, dans une perspective même privée, de protection de sa famille, des possibilités et lois locales, le calcul était juste.
Je n’ai pas compris les délires sur l’ordre de mobilisation, ni en quoi Snowden pourrait y être lié ; Snowden a déjà voulu jouer au militaire plus jeune, son passage a été très court car il n’était pas très apte physiquement (ou il ne l’était plus). Pas sûr que ce soit le bon candidat. Sauf à souhaiter qu’il ait un accident… ce qui est courant en ce moment en Russie.

Le 22/09/2022 à 10h 47

C’est pas forcément la question de l’écriture inclusive. Mais Witcher fait immédiatement une liaison entre un usage du langage écrit et une désignation politique stigmatisante. Le “toujours existé” c’est le mouvement qui vise à détruire l’invisibilisation des femmes. Quand la Déclaration des droits de l’homme et du citoyens est publiés à la suite de la Révolution Française, elle ne parle pas le l’homme en tant que “genre humain” mais s’adresse exclusivement à la gente masculine. Quand Olympe de Gouge décide de revendiquer cette égalité pour les femmes à travers “la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne” et se fait traiter de tous les noms (notamment le classique “hystérique” très en vogue jusqu’au XXe siècle).



Qu’il ait des raisons de rejeter l’écriture inclusive, certainement, mais c’est l’attitude expéditive de rejet, le préjugé discriminatoire a priori qu’il exprime qui pose problème. Surtout sur une plateforme large ; la communication officielle n’est pas forcément représentative de l’ensemble.



Je n’ai pas de problème à me présenter comme (islamo)gauchiste ou comme wokiste, puisque les personnes avec qui j’entretiens des relations conflictuelles MAIS RECIPROQUE ont décidé de me caractériser ainsi. Qu’ils utilisent des appellations stigmatisantes, je m’en tape, les mots sont des mots, l’important c’est le fond. Et sur le fond, je les combats et considère qu’ils ont tort. Point.

Le 14/09/2022 à 11h 15

Je vois pas en quoi voter pour la seconde candidate eu changé quoique ce soit : elle s’est présentée devant le patronat comme la représentante de leurs intérêts lors d’un échange formel et publique et nombres représentants de ces capitalistes l’ont trouvé meilleure que les autres fois. Donc faire de Le Pen une alternative économique à Macron… lol ! Ils cherchent à défendre les intérêts des mêmes personnes sous des propositions qui relèvent davantage de la nuance que de la différence.



Ensuite : il faut évidemment soutenir cette initiative, quelque soit ses limites et quand bien même certains sont désabusés par la goutte d’eau ou le refus d’écoute des gouvernants, il ne faut pas se donner des prétextes à l’immobilisme (et je pense notamment au fait de citer une justification de la de la pétition, c’est une “idée” qui habille le truc, c’est pas un opérant).



Bon par ailleurs sur la consommation ou ce que ça représente dans le parque électrique, on peut parler beaucoup objectiver… il faut aussi objectiver que le centrales nucléaires sont par dizaines à l’arrêt actuellement. Ce qui relève proportionnellement le poids de cette industrie. Dans une certaine mesure on est pas simplement sur de la symbolique où on demande à certains de se serrer la ceinture en laissant les entreprises payer leurs droits aux gaspillages, Si on a pas suffisamment d’électricité, c’est un fait, mais il faut que les efforts soient partagés. Et le mots va être moche : oui, y compris sous la contrainte, sous la menace de dire à ces gens : nous menaçons votre monde (qu’ils menacent en tant que classe avec bien d’autres facteurs que du gachis électrique et de l’aliénation sponsorisée).



Et pour les déboulonneurs de pub, il y en avait beaucoup plus à une époque, y compris qui s’en prenait à ces fameux écrans. Mais ça reste des actes individuels que tu payes cash individuellement. Et souvent ces écrans publicitaires sont dans des zones également couvertes par la “vidéoprotection”.



Et pour la définition des usages utiles par le collectif : ben ça renvoi à une notion démocratique. Je n’apprécie pas plus le foot ; et contrairement à F. Rousset je boycotterai bien la coupe du monde en ne la regardant pas. Et pas uniquement pour le prétexte écologique, mais également pour dénoncer l’exploitation d’une main d’œuvre immigrés, aux droits restreints et des morts pour la construction de ces aberrations énergivores. Alors oui, on peut penser que le foot-spectacle c’est nul, on peut en parler, le dénoncer. Mais à partir du moment où ce truc là demeure populaire et acquière l’adhésion de la majorité, il prend une valeur d’utilité sociale. On peut le regretter mais on ne peut pas ne pas le reconnaître.

Le 20/07/2022 à 10h 44

Ca signifie qu’en plus de payer un abonnement il y aura de la pub sur les contenus diffusés ?
Ca fait tâche, alors que le principe de payer un service c’est d’en jouir sans le superflue ou coupure incommodante. Et si ils sont les seuls à faire ça ça ne redorera pas leur image de marque.
Un peu comme les stations services qui accolent des télés publicitaires à leurs pompes. Déjà que la différence sur le prix ne se voit pas, mais chercher à profiter du “temps de cerveaux disponible” pendant le pleins, c’est vraiment considérer les gens pour des c…

Le 07/07/2022 à 10h 49

Merci pour votre transparence.



Concernant la longueur des articles, je n’ai pas de critique à formuler. Il est vrai qu’il faut parfois définir quand et où se poser pour prendre le temps (ce qui n’est pas toujours simple). Mais ces longueurs c’est aussi ça qui dans ma tête me conforte (ou me rassure) sur mon abonnement : je sais que je paye ce contenu.

Le 30/06/2022 à 10h 24

+1

Le 17/06/2022 à 10h 36

Désolé, je me rends compte qu’il y a une ambiguïté dans ma réponse : je faisais une distinction entre nouveau poste et poste déjà en cours d’utilisation. Les nouveaux sont à 16 Go. Les “anciens” (pas spécialement anciens, ils sont encore sous garanties) à 8 Go. C’est pour ces derniers que l’on est contraint de d’ajouter une barrette.
Fort heureusement, personne n’a encore saturé son poste avec 16 Go.

Le 16/06/2022 à 10h 37

Je ne trouve pas ta réflexion hors-sujet. Pourquoi pas interroger l’intégration de nouvelle fonctionnalité ? Surtout quand elles impactent tant les usages et la consommation de matériel ! Teams est un gouffre de ressources.



Depuis l’abandon de Skype Bussiness et la généralisation de Teams, nous sommes contraint à l’achat de nouveau matériel de taper dans du 16 Go de RAM au lieu de 8 (qui était suffisant pour faire de la bureautique). Sans compter les achats de barrettes de RAM pour certains cas où ça devient vraiment pas possible d’utiliser Teams sans saturer le PC au point de faire planter l’appli.

Le 10/06/2022 à 11h 05

Je ne comprends pas la critique sur le gâchis énergétique lié à la démo.



Il y a un tour de force technique, oui. Aucun but industriel ou productif, oui. Mais sur la durée d’usage du produit testé la consommation énergétique de la démonstration pèsera peanuts du bilan global. Donc si on critique la démo, on étend la critique à l’ensemble du produit : l’usage d’une machinerie aussi performante est-elle justifiée du point de vue des besoins humains et écologiques (en dehors du Pi) ?



Sinon on peut aussi critiquer dans la globalité le principe énergivore de la démo, tant sur le plan de la consommation électrique que sur le travail humain fournis derrière “pour rien”, et cela touche autant le jeux vidéo, que les POC de faille de sécurité ou que-sais-je… (mais j’ai évidemment mis les guillemets parce qu’une démo apprends toujours quelque chose, établis une méthode pour faire, etc. même si ça n’a pas une finalité immédiate, ça pave la route).



Et sur le choix du calcul de Pi, ben pourquoi pas ? Peut-être que ça a un intérêt pour les personnes faisant de la recherche fondamentale dans les domaines géométrique et mathématique. Je n’y connais rien ; je ne me permettrais pas de juger.

Le 02/06/2022 à 10h 51

Ce que je ne comprends pas, c’est tant que le président de région que le maire de Nice soientt toujours aussi à cheval et mettent tant l’accent sur la vidéosurveillance alors qu’elle n’a manifestement eu aucune utilité de protection lors de l’attaque terroriste avec le camion en 2015. A part fournir des images sensationnalistes, et particulièrement dérangeantes, mais imposées dans tous les journaux télévisés (parce que c’est la règle de l’audimat et du sensationnalisme médiatique)…
Et c’est évidemment en plus pour prendre les gens pour des cons : sa solution ne propose même pas d’éviter les incidents, c’est un traitement post-incidents. “Aller cueillir les gens aux petits matins chez eux” ? mais LOL ! c’est des touristes donc ils sont pas “chez eux” donc 1/ comment tu détermines où ils vont passer la nuit. 2/ une bonne partie est sans doute restée mobile pour rentrer en Espagne ou en Angleterre après le match. Et pour le cas des supporters anglais le Royaume Unie étant en dehors de l’UE on peut toujours courir pour que la justice traverse la Manche.
Tout ceci est encore une fois un prétexte politicien qui se sert d’un événement sensationnaliste pour justifier des politiques liberticides, sécuritaires ainsi que les droits à la vie privée. Je suis récemment tombé sur un article sur les réformes prévu au Royaume Unie pour sortir des cadres contraignants qui font encore loi chez eux sur la protection des données (transposition des lois de l’UE) et qui vont pouvoir relancer la machine d’exploitation et de monétisation des données personnelles entre services, organisations, entreprises… Et assez ironiquement pour Estrosi d’invoquer les Biden et Xi Jinping pour revendiquer le droit de “surveiller” également et de montrer par là, malgré les bisbilles diplomatiques internationales, les dirigeants en charge de la bonne marche du capitalisme exploiteur marchent dans la même direction.

Le 06/05/2022 à 11h 07

Même si le propos peut effectivement tendre à un droit universel sur n’importe quel type de matériel informatique, certains appareils spécifiques sont plus volontiers cités dans la lettre : tablettes, smartphones et les systèmes embarqués généralement. Et que la FSF souhaite cette possibilité sur tous les appareils, c’est son but existentiel, il n’y a pas de problème avec ça, qu’on le considère utopique ou non. Par contre il faut bien retenir qu’il y a ici une priorisation de certains appareils.
Je n’y connais pas grand chose en terme de comparatif de consommation de ressources et énergie à la fabrication et consommation d’énergie sur la durée d’usage de l’appareil mais peut-être qu’il existe un différentiel de rapport entre les smartphones et les consoles de jeux sur ce terrain là ? Auquel cas la cible serait également présente sous une forme implicite dès l’introduction de la lettre.



Mais il est vrai qu’en terme de gâchis matériel, les smartphones… j’ai le miens depuis 6 ans (sous Android 5.0). Et y a déjà pleins d’applications qui ne veulent / ne peuvent plus s’installer dessus (ou se mettre à jour). Mais tant qu’il tient je le garde. Un téléphone c’est pour communiquer, alors tant que sur les services que j’utilise ça marche et que mon appli de banque sur laquelle est synchronisé mon MFA accepte encore de tourner, aucune raison changer (même si je sais que c’est mal d’avoir des failles de sécurités partout parce que c’est pas à jour).

Le 05/05/2022 à 10h 19

Merci à vous.
Longue vie à NextINpact !
Et joyeux anniversaire :-)

Le 03/05/2022 à 10h 34

Il me semble qu’il y a confusion sur le rôle de chacun : les obligations concernent les instituts de sondages, ils sont inscrits dans les documents de rendus finaux. En plus de ça, ce n’est pas que les marges d’erreurs : il y a la méthode de sondage, le nombre, les classifications par âge, sexe, csp, zone géographique…



Les journalistes rendent compte d’une information. Quand ils parlent d’un sondage, le propos est centré sur des éléments clés et non sur l’exhaustivité de tout le contenu. Quand des communiqués de presse sont établis par tel ou tel, il n’est pas lu de A à Z, seule l’expression singulière est citée.



Et heureusement qu’ils ne se perdent pas dans ses menus détails. Nos journées sont courtes alors quand on s’informe on n’a pas envie que ça prenne un temps monstrueux. C’est ça aussi un journal : un format qui s’adresse à des gens qui peuvent donner tel ou tel niveau ou temps d’attention.



Le problème de toute façon ce n’est pas les sondages, mais les règles institutionnelles qui impliquent un jeu des protagonistes, des tactiques particulières, etc. Déjà, déterminer un pouvoir exécutif avec deux scrutins consécutifs éloignés d’à peine quelques semaines c’est n’importe nawak (présidentielles + législatives). La logique voudrait qu’on fasse l’économie avec un seul scrutin (et je décapiterais bien le premier). Et ensuite, dans l’optique où une simple règle d’élection à la proportionnelle était appliquée, il n’y aurait pas de calcul à faire sur une second tour. Les gens et les groupes valent ce qu’ils valent et le sondage cesse d’être un outil stratège. Il est relégué à un simple indicateur de l’ambiance politique et sociale.

Le 08/04/2022 à 11h 04

La motivation de la proposition est explicitement posée comme une réponse (ou une “contre-attaque”) aux interdictions de certains médias russes en Europe, mais les formulations du principe de la loi exposée semble plutôt poser la Russie réagissant à un état de siège. On est passé du contrôle de vocabulaire (interdiction du mot “guerre” pour ne parler que “d’opération spéciale”) à un contrôle des faits diffusés. On passe du “contenu illégal” (le mot “guerre”), à “l’information dangereuse” (c’est à dire une information pouvant provoquer un émoi du public, une réaction non attendu ou non désirée de la population) à l’information “non fiable” (avec les problèmes de définition sous-jacent, on est dans le juridique, sur quoi se fonde la fiabilité juridique ? et l’institution politique est elle considérée comme une source infaillible ? sachant que l’histoire de l’URSS c’est en partie l’histoire de son parti communiste et de son leader Staline désignés tous deux comme “infaillibles”…)
Je ne distingue cependant pas la relation économique entre les médias et les États hostiles dans les propos rapportés ici. On n’est pas sur une question “d’indépendance” mais sur une association forcée, la désignation d’une “alliance objective” : si un média rapporte tel ou tel propos, c’est qu’il s’agit d’un agent d’État hostile. Et ensuite de lister le type de fait qui peuvent conduire à “objectiver l’alliance” : les propos discréditant l’armée (viol, torture, amateurisme, matériel de merde, échanges piratés, massacres… un certain nombre de travers qui traverse toutes les institutions militaires du monde de par leur nature, y compris française) ou encore la logique, les conséquences des sanctions économiques (parce qu’il faut faire passer la pilule et raconter que la Russie est un grand État qui ne subit pas les effets de ces petites puissances).

Le 06/04/2022 à 11h 02

Ayant surtout utilisé Gentoo comme distribution Linux, j’ai gardé l’habitude de mes différentes installations en dual-boot d’utiliser l’use-flags “os-prober”. Donc une action volontaire de m part.
Mais c’est une configuration par défaut de quoi ? De la distribution ou de Grub ? Parce que si chez Grub, ils font se choix là, les distrib’ ne sont pas obligés de suivre. C’est juste une variable de config dans /etc à changer.
Sans l’info dans l’article, je serai passé à côté de ce fait inattendu alors que j’ai fait une install de Slackware 15 il y a quelques semaines (et que j’ai switché lilo pour grub). Et oui, j’ai aussi fait le changement manuel dans la config, sans trop me poser de question…

Le 02/03/2022 à 10h 32


v1nce a dit:


Et non. Mon oeil repère ce genre d’inepties assez rapidement ce qui m’évite d’avoir à lire.


Ta condescendance t’honore.

Le 02/03/2022 à 08h 20

Ironiquement, tu avais pourtant dû en lire une bonne partie avant de trouver les séquences inclusives. Pas très crédible comme raison décourageante.

Le 01/03/2022 à 12h 11


(reply:1933368:Trit’)


D’abord il n’est vraiment pas évident que qui que ce soit ait intérêt à balancer des bombes (tant les retombées et conséquences, pas seulement des radiations, mais politique, économique, sociale, les déstabilisations et chaos généré). Et quand bien même il ait cette conviction je suis pas convaincu qu’il soit seul à décider. Il est peut-être seul à écrire ses discours et à choisir ses gros mots. Mais c’est pas un gourou de secte portant une voix divine auprès de ses disciples. Et quand bien même il agirait de la sorte, je compte bien à ce que dans son équipe - ses généraux ou même ses gardes du corps - l’un d’eux ait un tant soit peu d’humanité d’égoïsme pour penser aux millions d’innocentes victimes à sa famille et aux représailles atomiques qu’elles encourent et décident d’éliminer son chef d’État, quitte à perdre sa vie pour protéger les siens. C’est le type de sacrifice que chacun serait prêt à faire.

Le 01/03/2022 à 12h 02

Oui. C’est vrai que ça donne l’impression de toujours rabâcher la même chose. Ca peut faire craindre un sentiment d’impuissance, surtout si les prédictions les plus pessimistes sur l’échelle des possibles initialement envisagée se confirment.



Mais il y a le conjoncturel et le temps long. Les rapports sortent, mais il faut le temps de les digérer, d’avoir un rendu, qu’il soit utilisé dans un débat publique par les personnes qui s’en saisissent (parce que peu de personnes le lisent, c’est surtout celles et ceux qui en débattront publiquement qui feront œuvre de médiation).



Sur le temps long, la problématique écologique est pourtant là dans la tête des citoyen.ne.s. Il peut être éclipsé conjoncturellement. Mais ce n’est qu’une éclipse. Pendant des années l’intelligentsia et les politiques nous ont expliqués que le peuple n’était pas prêt pour les sacrifices écologiques, qu’il fallait faire de la pédagogie et avancer lentement mais sûrement. Macron a mis en place un groupe de citoyen.ne.s lambda pour proposer des propositions alternatives de mesures écologiques suite à la crise des Gilets Jaunes. La perspective s’est inversée : les citoyen.ne.s se sont montré.e.s extrêmement mature et sérieux, c’est les milieux économiques et les entreprises qui ont dû s’avouer frileux et hostiles… Mais fondamentalement, la politique agissant avant tout dans intérêts de ces derniers, il était plus logique d’insulter l’intelligence collective que de parler de contrainte aux patrons.

Le 02/03/2022 à 08h 19

Bataille de mots et de lexique dans le cadre de relations diplomatiques…



Il semblerait qu’en Russie les médias n’utilisent pas le mots “guerre” mais l’expression “opération spéciale” en Ukraine. Donc quand Medvedev utilise le terme, il donne encore dans la posture, la provocation et la surenchère.



Si on peut éviter ces attitudes puériles ce n’est pas plus mal. Même quand ça consiste à se corriger soit-même.

Le 01/03/2022 à 06h 39

A ceci prêt qu’il ne s’agissait pas en 1919 juste de mesures économiques mais que l’Allemagne a a été remodelé sur ses frontières, que son territoire a rapetissé, qu’elle a été militairement occupée, qu’une contrainte sur son corps militaire (en terme de limite) a été mise en place, sans compter le changement institutionnel… Sans compter que la “revanche” trouve ses racines objectives dans la crise de 1929. Sans crise économique pas de guerre (et pas d’Hitler).



Le parallèle n’a pas grand chose à voir à part “l’extraordinaire” (toujours relatif) des mesures : l’UE et l’Amérique cherche juste à dissuader le pouvoir Russe d’user de la force militaire. L’argent est le nerf de la guerre, il s’agit de montrer aux décideurs Russes que leurs intérêts économiques ne résident pas en l’option militaire de Poutine. La suggestion c’est soit Poutine recule, soit l’oligarchie doit se débarrasser de Poutine.



Pour les questions de rapprochement Chine-Russie, etc… ça reste des débats entre impérialistes. L’occident visait la Chine à cause de l’accroissement de sa puissance économique. La Russie, malgré un gouvernement qui cherche à lui redonner son poids internationale, apparaissait toujours plus faible sur ce plan. Mais comme il s’agit de rejouer dans la cours impérialiste, si la puissance économique ne permet pas d’orienter le monde, alors ils ont décidé que ce serait la poudre.



Mais de quelques latitudes que soient les puissances impérialistes, l’intérêt fondamentale des peuples terriens est de les détruite, eux, leurs États, leurs institutions politiques et financières et de réorienter la production globale de l’humanité vers les besoins sociaux et les contraintes écologiques en se passant des intérêts des marchés et des profits capitalistes privées. La crise capitaliste de 2008 est corrélé avec une accélération des émissions de CO², nul doute que 2022 portera le même attribut.

Le 01/03/2022 à 07h 25

Le débat est plus large que ça.



Est-ce que RT et Sputnik répondent aux intérêts du gouvernement Russe ? Oui.
Est-ce que ces médias sont menteurs ? Pas forcément. Un intérêt n’a pas besoin d’être travesti ou de s’appuyer sur de l’intox.
Est-ce qu’ils propagent des fakes news ? Sans doute.
Mais est-ce qu’il existe un équivalent Européen en Russie ? Quid d’une règle de réciprocité et d’accessibilité ?



A titre perso je n’ai jamais regardé ni l’un ni l’autre. Mais ce qui apparaît claire c’est que de nombreuses personnes y ont trouvé un écho critiques et un relais à la réalité qu’elles vivent.



Je veux dire : en pleine période de révolte de gilets jaunes, nul doute que pas mal de monde à senti une sympathie s’exprimer sur ce type de médias qui a décidé de couvrir les mobilisations au plus près. D’aller à la rencontre, etc. Là où le spectaculaire et le sensationnel (donc la violence) demeure la ligne éditorial mainstream (donc le malaise, l’émotionnel, la condamnation morale, etc.)



Mais il ne faut pas se voiler la face : RT/Sputnik se font les relais de ce type d’événement, sans forcément avoir besoin d’inventer des trucs et des machins, juste parce que l’intérêt du gouvernement Russe est d’affaiblir les marges de manœuvres des États concurrents ; et cela passe par la division d’un pays, l’affaiblissement de la confiance aux dirigeants et aux institutions.



Et je regrette un peu que nos médias s’interrogent aussi peu sur leurs propres pratiques. Dès jeudi soir, j’ai entendu à la Radio que RT disait n’importe quoi. Mais qu’est-ce qu’il disait et pourquoi cela était-il erroné ? Idem que précédemment : si un génocide a lieu, combien et comment ? Quelles preuves ? Une autre chose que je regrette c’est le traitement émotionnel de l’information. Les faits suffisent. Le président Français tente une médiation. Elle est acceptée verbalement. Le pouvoir Russe dit fuck entre temps et attaque tout azimut (et tout le monde se moque du président crédule ou du président qui pensait pouvoir faire jeu égal avec Poutine, n’empêche qu’avec cette situation quand l’armée attaque c’est que vraiment elle le voulait et rien à battre du reste du monde, c’est de l’agressif pur et simple). Et évidemment en terme de puissance militaire il y a un monde entre l’Ukraine et la Russie. Factuellement il n’y a pas besoin de plus. Mais surajouté l’aspect émotionnel c’est tombé dans une forme de propagande. Et c’est regrettable : les personnes qui se sont enfermées dans des cavernes fantasmatiques de géopolitiques ne risquent pas de retrouver les chemins du factuel si on leur propose autant d’émotionnel (sans compter que les raisons qui les attachent à une représentation déformée de la réalité est peut-être déjà émotionnelle ; faire dans la confrontation de face ainsi c’est augmenter la tendance psychologique à la résistance).



On ne parle ici que du volet médiatique, mais on pourrait aussi évoquer les aspects plus politiques, avec les cas de partis politiques qui empruntent aux banques Russes par exemple. Et ce n’est pas n’importe quels partis, ce sont des partis, qui au moment de l’emprunt, tiennent des lignes eurosceptiques, eurocritiques, frexiteurs, ou autre appellation. Et il n’y a pas de hasard : sur la route du néo-impérialisme Russe, une Europe affaiblis est favorable.



Dans la définition de relations géopolitiques mondiales, Trump et le Brexit apparaissaient comme des options favorables pour le gouvernement Russe. De ce point de vue, chercher les moyens par lesquels il y a eu des tentatives d’influences virtuels en subvertissant les algorithmes des réseaux sociaux n’est pas anormale. Cela étant, le problème n’est pas que quelqu’un ait tenté d’utiliser un outil. Le problème c’est l’outil lui-même (les algorithmes) qui trahit sont propre rôle et qu’on juge moralement “bien” ou “mal” selon les acteurs.

Le 15/02/2022 à 11h 56

Je ne pense pas qu’il faille chercher dans l’apprentissage d’un langage de programmation dans l’éducation une finalité utilitariste. Il faut le voir comme une nouvelle méthode adaptée aux techniques du temps et orientables vers la stimulation des apprenants.



Je le place au même titre que la récitation de la poésie ou de l’application des mathématiques (niveau lycée) : la récitation de poésie n’a aucun rôle dans la vie professionnel. Son usage est à titre cognitif : exercer et développer la mémoire, s’approprier des goûts esthétiques… quant aux maths, c’est le développement de la logique (je bloque, y a un nom plus précis dans le domaine de l’étude de l’intelligence humaine). Je pense que la programmation peut venir en partie occuper ce créneau là. Oui, parce qu’en math, certes, il y a du fondamentale sur lequel on ne peut pas passer à côté, il y aussi de l’utile qui n’est malheureusement pas enseigné à tout le monde (les statistiques, parce qu’on n’a jamais une actualité qui n’évoque pas une statistique au quotidien, et on se rend compte de combien le gens ne comprennent pas ou ne pas lire correctement des chiffres sans comprendre ce qu’ils sont et surtout ce qu’ils ne sont pas). Mais il y aussi des sujets/chapitres sur lesquels on te fournis des règles mais sans jamais comprendre à quoi ils s’appliquent et - sauf à travailler dans un milieu professionnel spécifique - qu’on utilise plus jamais : les logarithmes népériens et autre exponentiels, a priori j’ai eu une bonne au bac, donc j’ai bien appliqué, mais pour ce que j’en ai fait après ou à quoi c’est sensé servir… aucune idée.



Une fois ceci posé et une fois l’objectif défini (dans son aspect cognitif), le choix du langage (ou la délimination des langages possibles) relèvera d’une question de didactique d’une part (un langage adapté aux obscacles et compétences logiques que l’on souhaite faire découler) et pédagogique d’autre part (stimuler les apprenants par leurs réalisations propres ou projets).

Le 08/02/2022 à 11h 53

C’est beaucoup de bruit pour rien : j’ai pas le temps ni la compétence linguistique pour saisir l’intégralité du document, mais il est bien évoqué (des choses publiques, qui ont déjà eu des articles de presses par ailleurs) les cas singuliers de traitement des données lié à des États avec qui ils se sont adaptés : Russie, Turquie, Inde… il me semblait la Chine, mais je suis pas tombé dessus (et j’ai pas utilisé la fonction recherche, mais je suis tout de même tombé sur l’évocation des 3 premiers).
Donc quand il faut s’adapter, ils s’adaptent : ils investissent et installent une infra locale.

Le 04/02/2022 à 12h 31

J’ai du mal à saisir le sens de ton propos. C’est un reproche à la mention présente dans le premier paragraphe de l’article ? Le big bang demeure pourtant un événement décrit par un ensemble de condition et dont le reliquat demeure le fond diffus cosmologique au centre de cet article. Se situer, ou situer un événement dans le temps par rapport à cette coordonnée fondamentale n’a rien de problématique. Le big bang n’est pas à confondre avec un instant zéro (et tu le sais toi-même, tu évoques le mur de Planck).



D’ailleurs quand bien même la science établirait un jour la nécessité qu’il y ait un avant big bang n’annihilerai pour autant pas cet événement qui à l’origine est une appellation non-scientifique (un sobriquet émis par Fred Hoyle, un détracteur). Cette période dense et chaude de déploiement continuera de s’appeler ainsi parce qu’elle a un sens figuratif pour l’esprit humain (il s’en fait une image quoi). Sauf à trouver une autre image (l’hypothèse du Big Bounce est une autre image qui contient l’évocation d’un univers précédent en effondrement)



Quant à l’univers, sur le plan scientifique il signifie “l’univers observable”. Soit un “avant” est dicté par la logique des lois de l’univers qu’on a pas encore compris ou découvert (ex : la gravité quantique) soit évidemment c’est un angle mort qu’on ne saurait remplir que de rêveries spéculatoires. Mais c’est pas la science ça.

Le 13/01/2022 à 10h 21

Je crois que le point important ici c’est Google News et pas simplement Google. Oui. Tout peut se référencer sur Google. Mais Google News a certainement des règles un peu plus spécifiques (parce qu’en soit qu’est-ce qu’une actualité ou un site qui a une actualité ou qui fait de l’actualité, comment distinguer ?)



Quant aux sites de “réinformations”, leurs défauts se trouvent justement dans ce qu’ils dénoncent : ils partent souvent d’un postulat mal compris pris sous une forme moralisatrice (“médias menteurs”) au lieux d’interroger la pratique journalistiques des médias mainstream sur la manière de collecter, traiter, et rendre l’information selon des critères davantage quantitatif que qualitatif ou axés sur du sensationnalisme, un nivellement intellectuel, etc… et ces médias “alternatifs” finissent eux-même - par volonté de contre-modèle - par mobiliser des pratiques et biais en miroir… mais souvent beaucoup plus caricaturaux (faute à un parti pris initiale qui biaise la démarche).

Le 12/01/2022 à 11h 46

Merci pour ce résumé.



J’ignore si cette étude était prévu de longue date et donc si a simplement intégré des questionnements conjoncturels, mais dans le rapport il y a une partie qui n’est pas très longue à lire sur le conspirationnisme (avec une délimitation un peu plus rigoureuse que celle faite dans le débat publique : ça parle d’extraterrestre et de gouvernement mondial secret).
Certes, c’est un sujet qui n’a jamais été autant discuté que ces deux dernières années. Mais le rapport fait état d’un écart statistique de confiance important - entre les scientifique des institutions publiques et de recherches d’une part et les scientifiques issus de l’industrie d’autres parts - mais aucune analyse n’en ai faite ! C’est pourtant porteur d’une signification (qui compose certainement “l’ambivalence” titré de l ‘article - en plus de parlé dans les deux cas de “scientifiques” avant de spécifier où ils travaillent). Et dans la conjoncture actuelle (et certainement moins en France qu’ailleurs étant donné les taux de vaccination) il me semble que c’est davantage ce fait là qu’il faut interroger (parce qu’il est plus important que l’illumination conspi et que ces derniers sont volontairement mis en avant pour servir d’idiots utiles à des buts de stigmatisation par les gouvernements). La réalité n’est pas binaire et les gens qui se font vacciner ne le font pas sans écarter tout doute. Or que c’est-il passé la semaine dernière ? Sanofi a été condamné dans l’affaire de la Dépakine. Le caractère de confiance en la science se joue aussi là. Si “la science n’est ni bonne ni mauvaise” c’est parce que tout dépend par qui et comment elle est pratiquée. Donc entre des “bons” scientifiques et des “moins bons”, ou des scientifiques soumis a des impératifs de rentabilités économiques…
Les pouvoirs peuvent caricaturer les “antivax” mais c’est un découpage binaire arbitraire qui oublie que nombres de ces personnes adhérent aux vaccins et rappels habituels, et qui oublie également que parmi les populations vaccinés, la récalcitrance peut émerger avec l’addition des doses. Ils doutent et ils s’interrogent et la relation n’est peut-être pas tant difficile avec la science en tant que pratique objective qu’avec les usages qui sont fait de la science à travers des organisations mercantiles. C’est un vrai sujet de santé publique que l’accès à la compréhension, au données et au contrôle de l’industrie pharmaceutique. Et dans la conjoncture actuelle, il me semble que cette relation de confiance doit être rétablie et pour cela exproprier les intérêts privés de cette industrie, abattre la logique des brevets et rendre totalement transparente les processus de fabrication et de composition.

Le 07/01/2022 à 07h 34

Pour ce qui est du peu de métallicité présente (sous-entendu qu’il existe déjà) personne n’a jamais affirmé qu’aucun atome dit “complexe” ne s’était pas formé dans les premières phases de l’univers, juste que leurs parts étaient infimes et qu’elle a croît par les processus de nucléosynthèse stellaire - donc à travers les étoiles et leurs générations successives.



Par contre je suis chiffonné par cette affirmation de l’article :



             "En effet, les éléments lourds étant produits par les générations successives d’étoiles massives, la très faible « métallicité » des étoiles de la structure C-19 montre que les étoiles « se sont formées dans les premiers âges de l’univers »."


J’ai un trou sur ce que j’avais lu sur le sujet, mais il y a effectivement - comme pour les humains - une “espérance de vie” pour les étoiles qui peut être estimé par leurs compositions, structures, masses. Et en terme de “générations d’étoiles” (les premières puis celles qui disposaient davantage de métaux lourds) il me semblait qu’il y avait une différence rendant logique la disparition à l’heure actuelle de cette première génération (qui ne disposait pas de métaux lourds puisque c’est cette génération qui les a produite à la fin de sa vie). Donc ma question est : plutôt que de considérer que ces étoiles viennent du tréfond des âges, pourquoi l’hypothèse retenu ne part pas de principe que ces étoiles se sont constituées à partir d’un secteur de la galaxie ayant maintenu des conditions de matières proches des temps anciens ? Parce qu’à part cette histoire de métallicité, par quoi a-t-on déterminé que ces étoiles avaient 10 milliards d’années d’existences ?

Le 10/12/2021 à 11h 43

Tu veux parler du jeu “Enter the Matrix” ?

Le 02/11/2021 à 11h 48

ah ouais c’est à ce point clivant comme sujet ?

J’ai lu beaucoup d’échanges à ce sujet. C’est plutôt intéressant comme débat. On apprend des trucs techniques, etc. Mais c’est un sujet qui a une lourde charge passionnelle. Y a des questions de principes parfois. C’est aussi vif que des échanges politiques musclés mis en scène par certaines émissions télévisuelles.



Donc oui, les noms d’oiseaux ne sont pas loin.



Et pour un article qui cherche simplement à apprendre quelque chose à ses lecteurs et lectrices selon les différentes possibilités des clones et descendants d’Unix, c’est vrai que de se retrouver noyé sous un flot - que dis-je !? un torrent ! - d’échange de technicien.ne.s, qui s’y connaissent suffisamment pour ne pas avoir vraiment besoin de l’article juste pour se tirer la bourre et savoir qui c’est le meilleur, n’est pas souhaitable (ni peut-être même gérable si il y a un travail de modération rigoureux).