[MàJ] Russie–Ukraine : quand SWIFT et d’autres institutions financières s’en mêlent

[MàJ] Russie–Ukraine : quand SWIFT et d’autres institutions financières s’en mêlent

Couper les cordons de la Bourse, l’autre arme de dissuasion massive ?

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[MàJ] Russie–Ukraine : quand SWIFT et d’autres institutions financières s’en mêlent

Face à l’invasion des troupes russes en Ukraine depuis le 24 février dernier, la scène internationale brandit toute une série de sanctions vis-à-vis de la Russie. Si certaines sont anecdotiques, la menace de couper le pays du réseau SWIFT touche directement au nerf de la guerre : l’argent. Mais serait-elle efficace ?

Le 26 février dernier, Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’Union européenne allait exclure plusieurs banques russes du système de messagerie sur les transactions financières SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) en coordination avec les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada. Depuis, le Japon et la Corée du Sud ont annoncé leur intention d’en faire autant.

Qualifiée « d’arme nucléaire financière » par le ministre de l’Économie français, Bruno Le Maire, en quoi consiste exactement cette sanction ?

Mais au fait, c’est quoi SWIFT ?

Déjà, qu’est-ce que SWIFT ? C’est une coopérative internationale de droit belge (basée à La Hulpe en banlieue de Bruxelles) fondée en 1973 et dont le réseau est actif depuis 1977. Il s’agit d’un système de messagerie sécurisée regroupant plus de 11 000 institutions financières dans près de 200 pays (y compris les micro-États).

Ce réseau ne permet pas directement le transfert d’argent, mais permet l’échange de messages financiers (ordre de transferts de fonds, de paiements d’une banque à l’autre, d’achats et de ventes de valeurs immobilières) entre institutions financières. Il s’agit d’un système permettant d’initier le paiement, le transfert se faisant par un autre biais (TARGET 2 par exemple pour les paiements dans la zone euro), tout en étant certain que son correspondant est bien l’institution annoncée et qu’il est légitime.

Pour identifier ses différents correspondants et les comptes concernés, SWIFT utilise un code universel d’identification des banques, le fameux code BIC présent sur les relevés bancaires. Celui-ci se divise en quatre éléments : quatre lettres identifiant l’établissement financier, deux lettres identifiant le pays (RU pour la Fédération de Russie), deux chiffres ou lettres pour préciser l’emplacement et trois chiffres ou lettres pour indiquer s’il s’agit d’une agence locale ou du siège.

SWIFT se prépare « à appliquer les décisions légales »

Comment se passera la sanction ? Une fois la décision prise, il suffira d’interdire les messages en provenance ou à destination de certains BIC en excluant le pays ou plus vraisemblablement une liste d’établissements financiers préétablie.

Contacté le 28 février, SWIFT a répondu :

« Toute décision pour imposer des sanctions à des pays ou des entités individuels repose uniquement sur les corps gouvernementaux et les législateurs. Étant établis selon la loi belge, nous avons l’obligation d’appliquer les règles de la Belgique et de l’Union européenne.

Nous sommes au courant de l’annonce commune des dirigeants de la Commission européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis dans laquelle ils disent qu’ils appliqueront de nouvelles mesures dans les jours qui viennent aux banques russes.

Nous sommes en relation avec les autorités européennes pour savoir exactement quelles seront les entités concernées par ces nouvelles mesures et nous nous préparons à appliquer les décisions légales. »

Quelle sera la portée concrète de ces sanctions ? Tout le monde s’accorde à dire que les conséquences seront importantes, mais qu’il est difficile d’en déterminer l’ampleur sans savoir quelles seront les banques concernées par cette sanction. La Russie s’appuie sur SWIFT pour ses paiements internationaux, notamment pour ses exportations énergétiques, ce qui représente près du tiers de ses revenus.

Le COREPER (Comité des représentants permanents des gouvernements des États membres de l'Union européenne) a approuvé hier soir « des sanctions visant à exclure certaines banques russes du système SWIFT, en coordination avec nos partenaires internationaux ».

Quid des alternatives ?

Mais l’Allemagne, qui dépend du gaz russe pour se chauffer, pourrait plaider pour exclure Gazprombank de la liste des établissements bannis de SWIFT et continuer ainsi à s’approvisionner en Russie. D’autre part, SWIFT n’est pas le seul système de messagerie sécurisée interbancaire. La Russie pourrait ainsi se rapprocher du CIPS (China International Payment System) créé par la Chine en 2015 pour ses échanges et paiements transfrontaliers en yuan.

Ou utiliser son propre système, SPFS, développé par la Banque Centrale russe lorsque la Fédération avait déjà été menacée de se retrouver coupée de SWIFT en 2014 après son annexion de la Crimée. À la fin de l’année 2020, quatre cents utilisateurs et vingt-trois banques d’Arménie, Biélorussie, Allemagne, Kazakhstan, Kyrgyzstan et Suisse étaient connectés à SPFS et celui-ci représentait 15 % du flux financier de la Russie.

D’autres sanctions financières sur la table

Et hormis SWIFT ? Le retrait de SWIFT n’est pas la seule sanction qui va toucher la Russie. « Nous paralyserons les avoirs de la banque centrale de Russie, cela gèlera ses transactions et il lui sera impossible de liquider ses avoirs », a déclaré samedi soir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en même temps qu’elle annonçait un blocage futur de SWIFT. « Ces mesures devraient affecter sensiblement les capacités de financement de la Russie à financer sa guerre contre l’Ukraine. »

De son côté, la Suisse va reprendre l’intégralité des sanctions de l’Union européenne vient d’affirmer Ignazio Cassis, président de la Confédération. De mémoire c’est la première fois qu’une décision de cette ampleur est prise.

Du côté des initiatives privées, dans le cadre de sa cyberguerre, Mykhailo Fedorov, le vice-premier ministre ukrainien a demandé dimanche aux principales plates-formes d’échanges de cryptomonnaies de bloquer les adresses provenant d’utilisateurs russes.

Pour l’instant, seule dmarket, spécialisée dans l’échange de NFT et d’objets in-game a annoncé geler les avoirs de ses utilisateurs russes et biélorusses. Contactés, les principaux réseaux émetteurs de cartes que sont Visa et Mastercard (deux sociétés de droit américain) n’ont pas voulu s’exprimer officiellement. Dans les coulisses, si aucune décision n’est encore arrêtée, les équipes réfléchissent déjà à la faisabilité d’un retrait de la Russie de leurs réseaux.

Quelques heures plus tard, les sanctions tombent : « nous avons bloqué plusieurs institutions financières du réseau de paiement Mastercard. Nous continuerons de travailler avec les organismes de réglementation dans les jours à venir », explique Mastercard

Même son de cloche chez Visa qui « prend des mesures rapides pour assurer le respect des sanctions applicables et est prêt à se conformer aux sanctions supplémentaires qui pourraient être mises en œuvre ». Americain Express est aussi sur la même longueur d’onde : « Depuis le début de cette crise, nous nous conformons aux sanctions américaines et internationales, ce qui nous a amenés à mettre fin à nos relations avec nos partenaires bancaires en Russie ».

Ces trois entreprises ne sont pas les seules qui existent, JCB (japonais) et UnionPay (chinois) n’ont encore rien annoncé pour le moment. De plus, les cartes nationales continuent de fonctionner.

Commentaires (69)


Visa et Mastercard sont ils présents en Russie ?


Oui.
Samedi soir, par exemple, un journaliste de MSNBC a tweeté qu’on lui avait demandé de payer immédiatement la note de son hôtel à Moscou. « Il m’a demandé de régler la facture plus tôt parce qu’ils ne sont pas sûrs que les cartes de crédit fonctionneront une fois que les sanctions Swift entreront en vigueur ».



L’utilisation du réseau financier mondial comme arme de sanction pourrait toutefois avoir des répercussions durables en dehors des frontières de la Russie. D’une part, elle pourrait saper la confiance dans le dollar américain et dans Swift lui-même en tant que réseau apolitique. Elle pourrait accélérer la création d’alternatives telles que le commerce en monnaies locales, l’utilisation de crypto-monnaies et la formation de nouveaux accords bilatéraux de libre-échange, a déclaré Aseem Prakash. La Chine, l’Iran et l’Inde, par exemple, échangent déjà en monnaie locale. « Plus [les] États-Unis militarise leur monnaie […] ou coupent les pays de Swift, plus les pays seront obligés de créer ou de trouver des alternatives. C’est déjà le cas. Et, très probablement, la Russie aura examiné ces options », a déclaré Aseem Prakash avant l’annonce de la décision de samedi.


refuznik

Oui.
Samedi soir, par exemple, un journaliste de MSNBC a tweeté qu’on lui avait demandé de payer immédiatement la note de son hôtel à Moscou. « Il m’a demandé de régler la facture plus tôt parce qu’ils ne sont pas sûrs que les cartes de crédit fonctionneront une fois que les sanctions Swift entreront en vigueur ».



L’utilisation du réseau financier mondial comme arme de sanction pourrait toutefois avoir des répercussions durables en dehors des frontières de la Russie. D’une part, elle pourrait saper la confiance dans le dollar américain et dans Swift lui-même en tant que réseau apolitique. Elle pourrait accélérer la création d’alternatives telles que le commerce en monnaies locales, l’utilisation de crypto-monnaies et la formation de nouveaux accords bilatéraux de libre-échange, a déclaré Aseem Prakash. La Chine, l’Iran et l’Inde, par exemple, échangent déjà en monnaie locale. « Plus [les] États-Unis militarise leur monnaie […] ou coupent les pays de Swift, plus les pays seront obligés de créer ou de trouver des alternatives. C’est déjà le cas. Et, très probablement, la Russie aura examiné ces options », a déclaré Aseem Prakash avant l’annonce de la décision de samedi.


c’est vrai, mais maintenant que le réseau swift a été “politisé” c’est trop tard. On sait que le bannissement du réseau Swift est une menace, donc des mesures seront prises. Autant bannir la Russie tant que la transition vers ces alternatives ne sont pas faites.
Ne pas le faire maintenant laisse le temps à la Russie de s’organiser pour ne plus dépendre complètement du SWIFT…



Les alternatives vont dans tous les cas apparaitre pour s’émanciper de l’occident.


Oui, et meme la russie avait menacé de les interdire elle meme en 2018 et ils sont pret a s’en passer aussi parce qu’ils ont une alternative russo-russe depuis l’annexion de la crimée, MIR


Je lis beaucoup de commentaire ici et ailleurs qui doutent de l’efficacité d’un assèchement économique par le bannissement des plateformes technologiques mainstream de transfert de fond internationaux. L’argument principal qui revient le plus c’est que l’assèchement ne pourra être total: la Russie pourra toujours passer par la Chine, par les cryptomonnaies, par des portes pas vraiment fermée (genre l’Allemagne pour le gaz, la Belgique pour les diamants etc.) …



L’argument me semble recevable et exacte mais ne permet pas à lui seul de déduire l’inutilité de la mesure. Certes, l’argent trouvera toujours un chemin (surtout à cette échelle), mais d’une part par simple jeu d’offre et de demande le chemin coutera de plus en plus cher et surtout les volumes seront de moins en moins gros.



Bien malin qui pourra prédire la fin, mais on va éviter de trop cracher sur notre camp: la mesure aura des effets.



my 2 cents,


Le rouble est en train de perdre de sa valeur, ceux qui ont de devises en roubles sont en train des les échanger dans d’autres monnaies


ce qui m’inquiète le plus c’est le 2 eme effet kisscool de tous cela, ça me rappel quelques part le traité de Versailles en 1919



des sanction économiques sans précédents pour cette époques ainsi que d’autre sur un seul pays, nous avons bien vu le résultat lorsqu’un peuple est soumis à ce genre de sanctions sur 20 ans



A long terme elle essayera d’en sortir et cela ne se fera que par la force et la soumission de l’Europe à la Russie, sinon nous ne cesserons jamais de lui en mettre. Et dans l’histoire assez récente , 50 ans, aucune sanction placée a été retirée, cela donne plein d’espoir n’est ce pas ?



concernant le swift je pense que la russie s’en balec total, elle n’importe plus de produit agricole et est devenu le premier exportateur de blé mondial, si la russie se fait payer en euro, les etats unis vont pleurer pas mal, surtout actuellement avec leur émission sans precedentsde papier dollars


A ceci prêt qu’il ne s’agissait pas en 1919 juste de mesures économiques mais que l’Allemagne a a été remodelé sur ses frontières, que son territoire a rapetissé, qu’elle a été militairement occupée, qu’une contrainte sur son corps militaire (en terme de limite) a été mise en place, sans compter le changement institutionnel… Sans compter que la “revanche” trouve ses racines objectives dans la crise de 1929. Sans crise économique pas de guerre (et pas d’Hitler).



Le parallèle n’a pas grand chose à voir à part “l’extraordinaire” (toujours relatif) des mesures : l’UE et l’Amérique cherche juste à dissuader le pouvoir Russe d’user de la force militaire. L’argent est le nerf de la guerre, il s’agit de montrer aux décideurs Russes que leurs intérêts économiques ne résident pas en l’option militaire de Poutine. La suggestion c’est soit Poutine recule, soit l’oligarchie doit se débarrasser de Poutine.



Pour les questions de rapprochement Chine-Russie, etc… ça reste des débats entre impérialistes. L’occident visait la Chine à cause de l’accroissement de sa puissance économique. La Russie, malgré un gouvernement qui cherche à lui redonner son poids internationale, apparaissait toujours plus faible sur ce plan. Mais comme il s’agit de rejouer dans la cours impérialiste, si la puissance économique ne permet pas d’orienter le monde, alors ils ont décidé que ce serait la poudre.



Mais de quelques latitudes que soient les puissances impérialistes, l’intérêt fondamentale des peuples terriens est de les détruite, eux, leurs États, leurs institutions politiques et financières et de réorienter la production globale de l’humanité vers les besoins sociaux et les contraintes écologiques en se passant des intérêts des marchés et des profits capitalistes privées. La crise capitaliste de 2008 est corrélé avec une accélération des émissions de CO², nul doute que 2022 portera le même attribut.



La Russie pourrait ainsi se rapprocher du CIPS (China International Payment System) créé par la Chine en 2015 pour ses échanges et paiements transfrontaliers en yuan.




Donc pour isoler la Russie, on la pousse à se rapprocher vers la Chine ? Je ne sais pas si c’est une bonne chose…


Contactés, les principaux réseaux émetteurs de cartes que sont Visa et Mastercard (deux sociétés de droit américain) n’ont pas voulu s’exprimer officiellement.



Il y a Apple Pay et Google pay qui ont été bloqués en Russie



Est-ce les entreprises russes utilisent beaucoup le cloud des GAFAM ?



Tous ceux qui ont des partenariats avec gazprom sont en train de les rompre : l’UEFA, europapark, schalke 04


L’escalade, y’a que ça de vrai :yes:



xillibit a dit:


Est-ce les entreprises russes utilisent beaucoup le cloud des GAFAM ?




Tout ce qui a trait aux données personnelles des ressortissants russes doit être hébergé nationalement en Russie. Donc à moins que les entreprises en question aient des infrastructures propres à la Russie et étanches pour éviter la fuite de données vers l’étranger, normalement non. Elle pourraient potentiellement en avoir, mais ce serait dans tous les cas via un partenaire local. Par exemple Microsoft Azure a une région dédiée en Chine, autonome, et gérée par un opérateur d’infrastructure local.



D’expérience de travail avec des russes, ils avaient l’obligation de contractualiser eux-même avec un hébergeur national pour leurs centres de données là où le reste du groupe utilisait des entreprises d’origine européennes.



refuznik a dit:


Samedi soir, par exemple, un journaliste de MSNBC a tweeté qu’on lui avait demandé de payer immédiatement la note de son hôtel à Moscou. « Il m’a demandé de régler la facture plus tôt parce qu’ils ne sont pas sûrs que les cartes de crédit fonctionneront une fois que les sanctions Swift entreront en vigueur ».




L’hôtel passe sans doute par un tiers pour le paiement, ce n’est pas directement le paiement par carte qui va bloquer, mais le rapatriement des sous du tiers à l’hôtel, qui passe probablement par un virement SWIFT.



refuznik a dit:


L’utilisation du réseau financier mondial comme arme de sanction pourrait toutefois avoir des répercussions durables en dehors des frontières de la Russie. D’une part, elle pourrait saper la confiance dans le dollar américain et dans Swift lui-même en tant que réseau apolitique. Elle pourrait accélérer la création d’alternatives telles que le commerce en monnaies locales, l’utilisation de crypto-monnaies et la formation de nouveaux accords bilatéraux de libre-échange, a déclaré Aseem Prakash. La Chine, l’Iran et l’Inde, par exemple, échangent déjà en monnaie locale. « Plus [les] États-Unis militarise leur monnaie […] ou coupent les pays de Swift, plus les pays seront obligés de créer ou de trouver des alternatives. C’est déjà le cas. Et, très probablement, la Russie aura examiné ces options », a déclaré Aseem Prakash avant l’annonce de la décision de samedi.




Echanger en monnaie locale c’est très bien quand celles-ci ne sont pas volatiles.
Le Rouble a chuté sur les marchés internationaux et le but n’est pas tant d’assécher les finances de la Russie que de faire exploser l’inflation.



Quant au blé: super, je ne savais pas que c’était avec du blé qu’on fabriquait des armes ou du matériel high tech.



Le bannissement du réseau Swift et de l’utilisation du dollar pour les échanges rend très difficiles les approvisionnements en équipements spécifiques.
Comme dit plus haut cela n’est pas impossible, mais cela sera plus long et surtout plus cher.



carbier a dit:


Quant au blé: super, je ne savais pas que c’était avec du blé qu’on fabriquait des armes ou du matériel high tech.




Evite de suivre plusieurs conversation, on n’a jamais parlé de blé ni dans l’article, ni dans les commentaires :non:




Le bannissement du réseau Swift et de l’utilisation du dollar pour les échanges rend très difficiles les approvisionnements en équipements spécifiques. Comme dit plus haut cela n’est pas impossible, mais cela sera plus long et surtout plus cher.




Je ne vois pas le rapprochement par contre le secrétaire d’état US a annoncé tout un tas de sanctions contre l’exportation d’armes et d’équipements hightech, ça oui.



Le point sur lequel j’appuie c’est le découplage de ces pays d’un système apolitique (mode bisounours).


maintenant, seuls* les oligarchies peuvent faire pression sur “Poutine” !
on ne peut, tout de même, pas le laisser-faire ?
il est en train de se ‘servir’ (dépecer/détruire) en “Ukraine” sous les yeux
de ‘l’Occident’ qui le laisse-faire !
lui, “et son chantage à l’AA.” !




  • eux +sla mère + sa femme, ses conseillés N’OSENT plus le contredire de peur
    de se retrouver au goulag (ce serait ça, la vraie, dictature en ‘Fr’, hein) !!! :reflechis:


Pour l’instant l’occident réagit quand même alors que d’autres pas du tout (Chine, Inde, OPEP…).


Poutine n’aurait pas pu bouger sans avoir l’assurance de la neutralité chinoise.



C’est la France qui avait rejeté l’idée d’une Défense Européenne quand elle lui a été proposée.
Avoir des convictions, c’est bien. Mais les étayer avec quelques notions d’Histoire, c’est mieux. À ta décharge, ça s’est passé dans les années 50, c’est pas tout neuf…



Vader_MIB a dit:


Pour l’instant l’occident réagit quand même alors que d’autres pas du tout (Chine, Inde, OPEP…).




La Chine est alignée avec la Russie. Le Vénézuéla soutient l’invasion. L’inde, je ne sais pas. L’OPEP, ça fait ses affaires (ils vont pouvoir gagner autant en produisant moins).



Les grands perdants de tout ça, ce sont les Ukrainiens et les soldats russes qui ont été envoyés (selon leurs ordres) faire du maintien de l’ordre pour protéger les gentils Ukrainiens (qui aiment tous la Russie) contre une minorité de terroristes néo-nazis, et qui découvrent qu’ils sont en guerre avec tout le peuple d’un pays auquel ils n’ont rien de particulier à reprocher. Niveau moral, ça la fout mal.


L’OPEP, ça fait ses affaires (ils vont pouvoir gagner autant en produisant moins)



c’est là que tu vois que ‘quelque-chose’ ne tourne pas rond en ce Monde !!!!!
“y-a des gens qui meurent en Ukraine…ET EUX ne pensent qu’au profit qu’ils
peuvent tirer de cette guerre” ?



‘Monde-de-m….’ :reflechis:


Des jeunes Russes qui n’étaient pas engagés mais qui faisaient juste leur service militaire ont découvert qu’ils partaient à la guerre :(
Je suppose pour la majorité à leur grand désespoir, comme pour leur famille…
Et j’ai lu hier, il y a encore pas si longtemps, l’armée Russe s’en foutait d’identifier les morts au combat, pas de plaque à collecter. Ils étaient déclarés disparus ou déserteurs. Des associations de mère de famille russes sur se sujet se sont multipliées. Et elles s’inquiètent du retour à cette situation.
.



deathscythe0666 a dit:


Les grands perdants de tout ça, ce sont les Ukrainiens et les soldats russes (…)




Et l’Europe. Qui perd en crédibilité, qui se fait encore plus aliéner par les US, qui va payer son energie beaucoup plus cher, etc.


L’Europe devrait déjà avoir sa propre armée indépendante aussi bien des US que de la Russie.
Cela ne signifie pas 0 coopération.
Cela signifie un territoire Européen défendu par des Européens sans dépendance/soumission a un autre état.
Seulement les technocrates qui ont mis en place l’Europe n’ont pensé qu’au bien être des banques.
C’est certain qu’il est plus facile d’évader de l’argent que des être humains en danger.



Drepanocytose a dit:


Et l’Europe. Qui perd en crédibilité, qui se fait encore plus aliéner par les US, qui va payer son energie beaucoup plus cher, etc.




Ah bon ? Je pense au contraire que les réactions sont bien plus fortes que ce qu’attendait Poutine. Il a même réussi, en 4 jours, à amener l’Allemagne à revoir sa position (débile) sur un tas de sujets parmi lesquels : l’énergie (nucléaire, dépendance aux hydrocarbures russes), l’intégration européenne (sanction et défense), sa contribution à la défense (de EU et DE).


Aujourd’hui, il y a deux vainqueurs. L’un provisoire et l’autre à long terme.



Le provisoire, c’est la Russie. V. Poutine entend passer pour celui qui redonne sa « grandeur » au pays. « we want Russia great again ». Il masque aussi des choix économiques et de développement risqués : vivre de la rente énergétique (pétrole, gaz) et de la rente historique (la grande Russie).



Le long terme, c’est pour les États-Unis. Ils gagnent sur tous les tableaux, géopolitique et économique.



Les perdants, ces sont d’abord les ukrainiens, à qui on a fait miroiter le vol des chimères. Au lieu de cela, ils ont droit au vol des hélicoptères russes.



Les autres perdants, ce sont justement les… européens (UE). Pourquoi se sont-ils accrochés aux « accords de Minsk » ? Qu’est ce qu’une « autonomie » de territoires russophones, dans un autre pays ? Passons sur 2015. C’est trop tard, la guerre est là.



Mais qu’à fait l’UE, dans la période précédent ce conflit ? L’UE, façon de parler. L’Allemagne et la France. L’UE possède bien un « Haut représentant pour les affaires étrangères » M. Joseph Borrel. Ce n’est pas lui qui est allé discuter avec V. Poutine. Et pour cause, un « haut représentant » cela ne fait pas une politique étrangère. L’UE n’en a pas. V. Poutine pourrait dire, comme H. Kissinger (1970) « l’Europe, quel n° de tel. ».



Finalement ce sont les américains qui ont donné le la. Peu de monde s’est offusqué de la phrase de J. Biden : « pas de troupe US en Ukraine »*. Traduction russe : on peut y aller. Ce « feu vert » américain à un prétexte : l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Mais il a surtout une réalité, pour le dire crument, ce conflit arrange les affaires américains. Toutes les affaires :



Économiques : Exit “Nord Stream 2, elle vendra sont reliquat de GNL aux allemands.



Géopolitique : Elle tient la main de la « diplomatie » de l’UE et débroussaille son terrain « indopacifique ».



Dans l’UE, ce sont les USA qui envoient des troupes (Pays Baltes, Roumanie, Pologne…). Bonjour la « diplomatie » de l’UE et au revoir la « défense européenne ».



Tout cela pour répondre à ta question. Pour prendre la parabole de la maternité, nous pouvons dire que l’UE peut ADOPTER une attitude, mais pas lui DONNER NAISSANCE. Le « père » de l’attitude européenne est… américain. Chut, les européens ne le savent pas.



*https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/guerre-en-ukraine-comment-joe-biden-a-laisse-le-champ-libre-a-poutine_2168636.html



La Pologne, enrichie par son adhésion à l’UE, achète du matériel américains (avions, hélicoptères) en concurrence avec du matériel européen. Les contribuables polonais (enrichis par les contribuables européens) vont financer une base US chez eux. D. Trump l’avait annoncé, J. Biden est en train de le faire.



https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/ce-que-va-couter-fort-trump-a-la-pologne-855163.html


refuznik

Aujourd’hui, il y a deux vainqueurs. L’un provisoire et l’autre à long terme.



Le provisoire, c’est la Russie. V. Poutine entend passer pour celui qui redonne sa « grandeur » au pays. « we want Russia great again ». Il masque aussi des choix économiques et de développement risqués : vivre de la rente énergétique (pétrole, gaz) et de la rente historique (la grande Russie).



Le long terme, c’est pour les États-Unis. Ils gagnent sur tous les tableaux, géopolitique et économique.



Les perdants, ces sont d’abord les ukrainiens, à qui on a fait miroiter le vol des chimères. Au lieu de cela, ils ont droit au vol des hélicoptères russes.



Les autres perdants, ce sont justement les… européens (UE). Pourquoi se sont-ils accrochés aux « accords de Minsk » ? Qu’est ce qu’une « autonomie » de territoires russophones, dans un autre pays ? Passons sur 2015. C’est trop tard, la guerre est là.



Mais qu’à fait l’UE, dans la période précédent ce conflit ? L’UE, façon de parler. L’Allemagne et la France. L’UE possède bien un « Haut représentant pour les affaires étrangères » M. Joseph Borrel. Ce n’est pas lui qui est allé discuter avec V. Poutine. Et pour cause, un « haut représentant » cela ne fait pas une politique étrangère. L’UE n’en a pas. V. Poutine pourrait dire, comme H. Kissinger (1970) « l’Europe, quel n° de tel. ».



Finalement ce sont les américains qui ont donné le la. Peu de monde s’est offusqué de la phrase de J. Biden : « pas de troupe US en Ukraine »*. Traduction russe : on peut y aller. Ce « feu vert » américain à un prétexte : l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Mais il a surtout une réalité, pour le dire crument, ce conflit arrange les affaires américains. Toutes les affaires :



Économiques : Exit “Nord Stream 2, elle vendra sont reliquat de GNL aux allemands.



Géopolitique : Elle tient la main de la « diplomatie » de l’UE et débroussaille son terrain « indopacifique ».



Dans l’UE, ce sont les USA qui envoient des troupes (Pays Baltes, Roumanie, Pologne…). Bonjour la « diplomatie » de l’UE et au revoir la « défense européenne ».



Tout cela pour répondre à ta question. Pour prendre la parabole de la maternité, nous pouvons dire que l’UE peut ADOPTER une attitude, mais pas lui DONNER NAISSANCE. Le « père » de l’attitude européenne est… américain. Chut, les européens ne le savent pas.



*https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/guerre-en-ukraine-comment-joe-biden-a-laisse-le-champ-libre-a-poutine_2168636.html



La Pologne, enrichie par son adhésion à l’UE, achète du matériel américains (avions, hélicoptères) en concurrence avec du matériel européen. Les contribuables polonais (enrichis par les contribuables européens) vont financer une base US chez eux. D. Trump l’avait annoncé, J. Biden est en train de le faire.



https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/ce-que-va-couter-fort-trump-a-la-pologne-855163.html


Tout à fait d’accord. Je nuance avec éventuellement une once d’espoir. Cette crise a montré que l’UE doit se doter d’une défense qui ne soit pas de l’OTAN. On peut espérer que si nos politiciens ne se font pas “retourner” par les US, d’ici quelques années (décennies ?) l’UE produira son propre matériel militaire sur son continent avec son savoir faire, ses industries et ses citoyens.


BlackLightning

Tout à fait d’accord. Je nuance avec éventuellement une once d’espoir. Cette crise a montré que l’UE doit se doter d’une défense qui ne soit pas de l’OTAN. On peut espérer que si nos politiciens ne se font pas “retourner” par les US, d’ici quelques années (décennies ?) l’UE produira son propre matériel militaire sur son continent avec son savoir faire, ses industries et ses citoyens.


cette crise a montrer qu’on ne pouvait, pas trop, compter sur les ‘USA.’, car on
a des intérêts divergents, et que ‘si ça tourne mal’ c’est pas sur le “Texas” que
vont s’abattre les missiles, par contre “l’UE.” peut se faire des soucis !




  • quand j’ai entendu la phrase de J. Biden : « pas un Américain ne mourra pour l’Ukraine »
    les “Russes” ont compris…… :langue:


vizir67

cette crise a montrer qu’on ne pouvait, pas trop, compter sur les ‘USA.’, car on
a des intérêts divergents, et que ‘si ça tourne mal’ c’est pas sur le “Texas” que
vont s’abattre les missiles, par contre “l’UE.” peut se faire des soucis !




  • quand j’ai entendu la phrase de J. Biden : « pas un Américain ne mourra pour l’Ukraine »
    les “Russes” ont compris…… :langue:


Poutine a forcé les américains à se recentrer sur l’Europe au lieu et place de la zone indo-pacifique. Mais à ce que je lis dans la presse, les américains sont plus virulents que les EU sur la façon d’insulter Poutine. Et ce n’est pas dans les intérêts des US que l’Europe se fasse atomiser par la Russie simplement pour les milliards de dollars que représente le marché Européen.



Reste que si un Américain ne mourra pas pour l’Ukraine, Biden doit composer avec un peuple qui est moins “va-t’en-guerre” que par le passé, mais si ça venait à très très mal tourner pour l’Europe, Biden enverra des soldats américains combattre. Sans parler qu’il y a les bases de l’OTAN et US dans certains pays et que tu ne pourras pas empêcher, si invasion, que des soldats américains et russes se mettent à se tirer mutuellement dessus (légitimement ou non).


BlackLightning

Tout à fait d’accord. Je nuance avec éventuellement une once d’espoir. Cette crise a montré que l’UE doit se doter d’une défense qui ne soit pas de l’OTAN. On peut espérer que si nos politiciens ne se font pas “retourner” par les US, d’ici quelques années (décennies ?) l’UE produira son propre matériel militaire sur son continent avec son savoir faire, ses industries et ses citoyens.


Nous avons déjà le savoir faire et les industries. Manque qu’une volonté politique forte.


SwAY256

Nous avons déjà le savoir faire et les industries. Manque qu’une volonté politique forte.


J’ajoute que c’est le problème n°1 en France sur beaucoup de sujets.


BlackLightning

J’ajoute que c’est le problème n°1 en France sur beaucoup de sujets.


Tout à fait. De la France et l’Europe en général malheureusement.



deathscythe0666 a dit:


Ah bon ? Je pense au contraire que les réactions sont bien plus fortes que ce qu’attendait Poutine. Il a même réussi, en 4 jours, à amener l’Allemagne à revoir sa position (débile) sur un tas de sujets parmi lesquels : l’énergie (nucléaire, dépendance aux hydrocarbures russes), l’intégration européenne (sanction et défense), sa contribution à la défense (de EU et DE).




Forte ne veut pas dire crédible.
On en reparle, en particulier du nucléaire allemand, quand tout ça ce sera tassé et qu’on ne sera plus dans l’émotionnel et la surenchère.
Et à l’heure du bilan, on sera perdants, je gage.



Drepanocytose a dit:


Forte ne veut pas dire crédible. On en reparle, en particulier du nucléaire allemand, quand tout ça ce sera tassé et qu’on ne sera plus dans l’émotionnel et la surenchère. Et à l’heure du bilan, on sera perdants, je gage.




Arrête de gager, tu vas perdre.
L’Allemagne n’est pas dans la surenchère: ils sont beaucoup plus proches de la Russie que nous.
Ils sont trop dépendants du gaz d’une république peu sure.



A l’heure du bilan, ce sera l’Ukraine qui sera perdant: merci de ne pas tout mélanger.



carbier a dit:


Arrête de gager, tu vas perdre. L’Allemagne n’est pas dans la surenchère: ils sont beaucoup plus proches de la Russie que nous. Ils sont trop dépendants du gaz d’une république peu sure.



A l’heure du bilan, ce sera l’Ukraine qui sera perdant: merci de ne pas tout mélanger.




Ah oui désolé. Quand on dit “on sera perdants”, en Français ça veut dire que d’autres ne le seront pas. Je l’ignorais, merci.
Ou alors, le français est bien fait et j’aurais alors dit “nous serons les seuls perdants” pour exprimer les idees que tu me pretes, tres honnement comme d’hab. Va savoir. Mais bon je mélange tout c’est vrai, même la logique des conjonctions en français.



Évidemment que l’Ukraine sera perdante, est-il seulement besoin de le préciser pour un esprit sain ? Ils le seront, mais nous aussi.
Quant à l’Allemagne, sa dépendance au gaz russe va bien entendu se résoudre après demain, c’est évident… Et vu qu’ils sont trop cons ces allemands, évidemment c’est seulement aujourd’hui qu’ils s’en rendent compte :roll:



vizir67 a dit:


c’est là que tu vois que ‘quelque-chose’ ne tourne pas rond en ce Monde !!!!! “y-a des gens qui meurent en Ukraine…ET EUX ne pensent qu’au profit qu’ils peuvent tirer de cette guerre” ?



‘Monde-de-m….’ :reflechis:




Un certain Paul Valéry l’avait très bien dit :
“La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas.”



C’est comme ça depuis toujours… :ouioui:


La conséquence logique au régime des sanctions, c’est le renfermement de la Russie sur elle-même.
La chute du rouble, ou la fermeture de l’accès à swift, n’impacte que les échanges internationaux.
Aujourd’hui, l’internationalisation représente un relai de croissance des entreprises. Si on ferme ce relais, alors oui, il faut s’attendre à un grippage temporaire de l’économie.



Ce qui faut surveiller, ce sont les fondamentaux:
-premiers exportateur de blé (ou 2eme) : donc dans une économie de crise, la population pourrait tout de même se nourrir. Alors oui, la variété serait limité (fruits, poissons, elevage etc…), mais belle incitation à consommer local hein.
-premier exportateur d’hydrocarbure : donc dans une économie de crise, pas de problème d’énergie
-pas comme si avec sa superficie, elle a des ressources à gogo (ciment, sable, matières premières, même les terres rares). Ce qu’il faut pour les exploiter, du travail (russes qui ne peuvent plus voyager) et de l’énergie.



Alors l’électronique oui, parce que c’est long de monter une filière, mais, autant que Renault ou Stellantis pleurent de la pénurie de composants, autant Lada en n’a rien à foutre.



Passé les perturbations de la fermeture des échanges internationaux, une économie fermée peut continuer à tourner si elle a les fondamentaux.


Je profite de ta réponse pour mettre en lien cette étude de l’IRIS sur la performance des sanctions internationales.


BlackLightning

Je profite de ta réponse pour mettre en lien cette étude de l’IRIS sur la performance des sanctions internationales.


J’aime bien ce passage P14 qui rappelle une autre actualité dévastatrice :




Ainsi, dans le passé, s’il réussit à affaiblir l’économie britannique, le blocus continental imposé par Napoléon à la Grande-Bretagne affecta aussi toutes les économies européennes en
bloquant des flux commerciaux. L’interruption du commerce entraîna une pénurie de
matières premières, la ruine de l’industrie française et de certains ports.




:transpi:


Bien comme analyse, les sanctions que Washington préconise ne sont pas appliquées par eux ! (ex. Pas de fermeture du ciel étasunien aux compagnies russes).
Et dans cette histoire, le seul gagnant c’est M. Biden : M. Poutine est au banc des occidentaux, l’Union Européenne s’affaiblit à appliquer des sanctions qui la punit elle-même et n’auront qu’un effet très limité et très temporaire, le brut est à un tarif rendant rentable les plus mauvais gisements du Texas, les ventes d’armes vont augmenter… Il n’y a plus qu’à faire un croche-pied à Xi et ce sera la Totale.



(reply:1933311:Frédérick L.)




Dommage pour toi Bruno Lemaire et Dimitri Medvedev viennent de me donner raison :D


Bataille de mots et de lexique dans le cadre de relations diplomatiques…



Il semblerait qu’en Russie les médias n’utilisent pas le mots “guerre” mais l’expression “opération spéciale” en Ukraine. Donc quand Medvedev utilise le terme, il donne encore dans la posture, la provocation et la surenchère.



Si on peut éviter ces attitudes puériles ce n’est pas plus mal. Même quand ça consiste à se corriger soit-même.


Notre maître Biden a dit qu’il ne fallait pas exclure la Russie du système Swift !
… Les Étasuniens ne pourrait plus surveiller les transactions financières qui se font en Russie !



JeanM64 a dit:


Bien comme analyse, les sanctions que Washington préconise ne sont pas appliquées par eux ! (ex. Pas de fermeture du ciel étasunien aux compagnies russes). Et dans cette histoire, le seul gagnant c’est M. Biden : M. Poutine est au banc des occidentaux, l’Union Européenne s’affaiblit à appliquer des sanctions qui la punit elle-même et n’auront qu’un effet très limité et très temporaire, le brut est à un tarif rendant rentable les plus mauvais gisements du Texas, les ventes d’armes vont augmenter… Il n’y a plus qu’à faire un croche-pied à Xi et ce sera la Totale.




L’impact économique sera mondial: la hausse du prix des matières premières par exemple n’est pas limitée à l’Europe :roll:



Et pour moi le principal gagnant est l’UE: rien de tel qu’un ennemi commun pour éteindre les querelles intestines et renforcer la coopération économique et militaire.


Tu aurais dû mettre “ et pour moi, expert en géopolitique international reconnu”.
Simplifier la situation à, la Russie attaque l’ukraine gratuitement et sans raison, donc c’est les mechants. Ça peut être vu comme un peu maigre.
Et l’idée que les pays d’Europe auraient besoin d’une guerre pour s’unir, ça passe dans un film comme Avengers, mais passé le show de divertissement…



Poutine a forcement bien reflechi avant de signer un cheque pour se proposer comme cible au “monde occidental”, ravi de pouvoir jouer aux vertueux. De plus son but est de retablir la neutralité de l’Ukraine. Ce point seul devrait questionner ce qui pousse ainsi la Russie à l’action.
Il ne fait aucun doute que les US ont tout observé, ne sont pas surpris, et jouent leurs cartes avec précision pour profiter de l’opportunité offerte par la situation.



JeanM64 a dit:


Notre maître Biden a dit qu’il ne fallait pas exclure la Russie du système Swift ! … Les Étasuniens ne pourrait plus surveiller les transactions financières qui se font en Russie !




En fait en lisant ceci on comprend mieux ta “position”



Position qui est fausse d’ailleurs car beaucoup de politiques européens ont été approchés par la Russie: rien qu’en France, Fillon, Mélenchon, LePen et Zemmour. Fillon est intéressant car il aurait pu être président de la République.



carbier a dit:



Et pour moi le principal gagnant est l’UE




Mais bien sûr.
Explosion du prix des matières premières dont nous ne sommes pas producteurs, perte des libertés à l’œuvre chez nous (et ce n’est que le début, l’UE a prouvé ses compétences dans le domaine pendant le covid et avant), dépenses militaires opérationnelles (ca coute cher tout ca), aggravation des tensions internationales, etc. Bah oui on est gagnant, et les seuls gagnants. Les US n’ont rien gagné du tout, par exemple.



Quant à la coopération économique et militaire, laisse moi donc rire un peu STP. Les polonais achètent du matos militaire américain et ont donné leur OK pour une base US chez eux, les belges achètent des jets américains, etc. Ca c’est pour ceux que je connais, je pense que ce ne sont sûrement pas les seuls.



Pour moi ca ne fait pas grand doute que le vrai gagnant apparent ce sont les US, mais qu’il y a aussi la Chine en embuscade qui reflechit dans l’ombre, patiemment, à comment exploiter la situation pour faire avancer ses intérêts.



anagrys a dit:


C’est la France qui avait rejeté l’idée d’une Défense Européenne quand elle lui a été proposée. Avoir des convictions, c’est bien. Mais les étayer avec quelques notions d’Histoire, c’est mieux. À ta décharge, ça s’est passé dans les années 50, c’est pas tout neuf…




Tu compares la situation de la France et de l’Europe en 1950 et aujourd’hui ?


En aucune manière. Mais je signale à un commentateur qui nous ressort l’antienne de “l’Europe construite en ne pensant qu’aux banquiers” que si l’Europe de la Défense est dans l’état où elle est aujourd’hui, c’est en bonne partie à cause du rejet par la France dans les années 1950 du Traité établissant la Communauté Européenne de Défense.


anagrys

En aucune manière. Mais je signale à un commentateur qui nous ressort l’antienne de “l’Europe construite en ne pensant qu’aux banquiers” que si l’Europe de la Défense est dans l’état où elle est aujourd’hui, c’est en bonne partie à cause du rejet par la France dans les années 1950 du Traité établissant la Communauté Européenne de Défense.


Sauf que ça n’a rien à voir, l’UE actuelle a bien été construite sur la base de la CEE et la proposition de Constitution Européenne rejetée par la France ne couvrait également que des critères économiques.



A titre personnel, je pense que s’opposer au réarmement de l’Allemagne en 1950, c’est pas vraiment déconnant.



Enfin, en 1950 l’Ukraine faisait parti de l’URSS et l’Holodomor n’était même pas reconnu par l’Europe.



Difficile de comparer les situations géopolitiques


Tandhruil

Sauf que ça n’a rien à voir, l’UE actuelle a bien été construite sur la base de la CEE et la proposition de Constitution Européenne rejetée par la France ne couvrait également que des critères économiques.



A titre personnel, je pense que s’opposer au réarmement de l’Allemagne en 1950, c’est pas vraiment déconnant.



Enfin, en 1950 l’Ukraine faisait parti de l’URSS et l’Holodomor n’était même pas reconnu par l’Europe.



Difficile de comparer les situations géopolitiques


La CEE est l’héritière directe de la CECA. Tu me diras encore que ça n’a rien à voir, les traités actuels ne parlant pas spécifiquement de charbon et d’acier. Mais pourtant, tout ce qui constitue l’UE vient de la CEE, qui elle-même vient de la CECA.



Si la CED avait été mise en place, la Défense aurait fait partie de l’ADN de l’UE au même titre que le commerce, parce-qu’elle aurait découlé d’un traité fondateur, ne t’en déplaise.



(À titre personnel - mais c’est largement hors sujet ici - , je pense que s’opposer à un réarmement de l’Allemagne en 1950, après les procès de Nuremberg et sous le contrôle des Alliés n’était peut-être pas forcément utile, mais les plaies de la guerre n’étaient pas encore refermées, ce rejet est compréhensible… au passage, la Belgique et les Pays Bas avaient aussi souffert de l’occupation allemande et avaient accepté ce traité.)



deathscythe0666 a dit:


La Chine est alignée avec la Russie. Le Vénézuéla soutient l’invasion. L’inde, je ne sais pas. L’OPEP, ça fait ses affaires (ils vont pouvoir gagner autant en produisant moins).



Les grands perdants de tout ça, ce sont les Ukrainiens et les soldats russes qui ont été envoyés (selon leurs ordres)




J’ajouterais les Russes en règle générale, pas que les soldats… De toute façon, il y aura beaucoup de perdants un peu partout dans le monde, directement ou indirectement. Europe, US, ou ailleurs.




Drepanocytose a dit:


Et l’Europe. Qui perd en crédibilité, qui se fait encore plus aliéner par les US, qui va payer son energie beaucoup plus cher, etc.




Qui perd en crédibilité, a quel niveau ?




sybylle a dit:


Cela signifie un territoire Européen défendu par des Européens sans dépendance/soumission a un autre état.




Il n’y a pas de dépendance ou de soumission a aucun pays. L’OTAN est un traité qui fonctionne dans les deux sens.
Niveau Armé, même sans le RU qui n’est plus dans l’UE, l’UE dépasse le million de troupes en cumulé, soit plus que la Russie et pas très loin des US.



Alors peut être pas autant de force dans le ciel par exemple, mais la guerre se fait sur le terrain. Bombarder sans occuper ne sert à rien si ce n’est détruire. Et si on passe à l’étape détruire, ca ne donnera rien de bon, on passera au stade Nucléaire. Niveau Nucléaire, je pense que 100 ou 1000 ogive ca ne fait pas une grosse différence vu les dégâts… La France et le RU, peuvent frapper depuis la mer, les airs et le sol sur du nucléaire.



Cette guerre va avoir un impact : Solidariser l’UE et augmenter le budgets des armés. IL n’y a qu’à voir l’Allemagne… (Je ne dis pas que c’est un impact positif ou négatif).



(quote:1933718:dvr-x)



Cette guerre va avoir un impact : Solidariser l’UE




Un temps seulement, et seulement sur la question de défense, absolument pas sur la question économique et encore moins sur ce qui lui fait cruellement défaut, la question sociale




et augmenter le budgets des armés.




Qui achèteront du matériel US, pour “compatibilité avec le système de l’OTAN”



Drepanocytose a dit:


Un temps seulement, et seulement sur la question de défense, absolument pas sur la question économique et encore moins sur ce qui lui fait cruellement défaut, la question sociale



Qui achèteront du matériel US, pour “compatibilité avec le système de l’OTAN”




Toi et moi ne sommes pas devin, mais pour ma part je pense que ca va solidariser sur bien plus d’aspects que cela. Ce n’est pas pour autant que ca va être le cas sur tous les aspects, je suis bien d’accord. Mais améliorer la situation ne veut pas dire régler tous les problèmes.



Pour les armes, la France prendra en France ce qu’elle produit. Le reste, je m’en tape pas mal que ce soit US, Turque, ou Allemand.


La défense est, demeure, et restera toujours l’ultime outil de la souveraineté d’un pays.
Surtout a une période post WWII et en pleine guerre froide, avoir une armée = avoir un poids dans le monde. Pas pour rien que CDG a dit fuck a l’OTAN à l’époque et a voulu nucléariser militairement le pays.



La construction d’une identité européenne a pris des décennies. Et même aujourd’hui, entre les sentiments eurosceptiques, et la présidence tournante de 6 mois (on ne fait rien en 6 mois, et ya 27 chefs à faire passer, chacun mettant en avant SES priorités), pas évident.
Ya qu’à voir l’effort d’envoi des troupes européennes sur les théâtres d’opérations. Pour le Sahel, la France a du demander un effort plus conséquent aux autres pays, eux qui ne voit pas trop l’intérêt d’intervenir là-bas (sauf pour la France).



Pour illustration, l’Allemagne qui annonce tripler son budget de la défense pour dépasser les 2% de PIB. On radote que l’Allemagne, 1ere puissance industrielle de.l’UE, solde commercial excédentaire etc etc etc.
Alors que la France, a du nucléaire militaire, un porte avion, un avion de combat et d’autres projets militaires financés tant bien que mal. l’Allemagne en a aussi, mais bien moins que la France..m



La face de l’Europe aurait été bien différente si l’Allemagne avait fait comme la France. L’économie française aurait été probablement meilleure si on avait renoncé au nucléaire militaire, au Leclerc, au rafale, au caesar et j’en passe.
Là l’Allemagne sort du monde de Bisounours libéral et se rends compte de son impréparation.



Note : la brigade franco-allemande est probablement un bel embryon, mais cet initiative reste encore trop limitée géographiquement et en termes de missions.



Donc non, la construction de l’UE s’est d’abord construite sur des considérations économiques. Le militaire avait été exclus car considéré relevant de la compétence (et de la souveraineté) des états membres.
La situation actuelle pourrait faire changer les choses.


La question avec l’Allemagne concernant l’Europe de la défense est de savoir s’ils seront fidèle à des consortium militaires comme avec le programme SCAF ou bien ils préféreront se soumettre militaire au matériel US ? (voir les histoires avec le F-35 US)



SwAY256 a dit:


Tout à fait. De la France et l’Europe en général malheureusement.




Qui ne voit (ça évolue mais pas assez) que les marchés, et rien d’autre.



BlackLightning a dit:


La question avec l’Allemagne concernant l’Europe de la défense est de savoir s’ils seront fidèle à des consortium militaires comme avec le programme SCAF ou bien ils préféreront se soumettre militaire au matériel US ? (voir les histoires avec le F-35 US)




Après nous avoir cassé les c… pour faire partie du programmes, ils seraient gonflés (mais on a l’habitude de ces retournements de veste avec eux; comme pour SWIFT où les banques permettant l’achat de gaz russe sont épargnées par les sanctions).


La plus grosse sanction, ca reste le blocage des fonds du trésor de guerre de 620 milliard de dollars de la russie détenue en devise étrangere. Ca ca pique. Si je dis pas de conneries, Il leur en reste 15% en yuan et 25% en or dans leurs réserves, mais bon bonne chance pour vendre autant d’or.


d’abord ce n’est pas un trésor de guerre, il n’ont attaqué personne pour avoir cette argent, ensuite il n’ont pas besoin de cette argent vu qu’il se rempli régulièrement. un peu comme si tu bloquais mon livret A, c’est ennuyant mais j’ai toujours mon compte courant avec mes revenu.



l’or ne se vend pas cela sert de garanti financière, leur stock augmente de 300t/an leur production annuel il interdise son exportation, il ne vont pas le vendre.



je dirais que la Russie s’en moque un peu éperdument, ils vont passé le surplus en yuan, ils sont sorti du dollars, je pense que maintenant ils vont sortir de l’euro (la monnaie), et l’Europe va manger son chapeau :bravo: surtout avec la quantité de monnaie mis sur le marché -> forte dévaluation de l’euro -> forte inflation -> crise:eeek2: surtout qu’on est pas mal en ce moment



crise à cause de poutine pas a cause des sanctions , pas mal de se défausser de ses propres responsabilité monétaire.



il y a un racisme antirusse ambiant qui est assez effrayant, ce n’est par ce qu’ils sont blanc que ce mots n’existe pas a leur encontre. Et nos amis les gauchiste trouve cela parfaitement normal :mad:


sanscrit

d’abord ce n’est pas un trésor de guerre, il n’ont attaqué personne pour avoir cette argent, ensuite il n’ont pas besoin de cette argent vu qu’il se rempli régulièrement. un peu comme si tu bloquais mon livret A, c’est ennuyant mais j’ai toujours mon compte courant avec mes revenu.



l’or ne se vend pas cela sert de garanti financière, leur stock augmente de 300t/an leur production annuel il interdise son exportation, il ne vont pas le vendre.



je dirais que la Russie s’en moque un peu éperdument, ils vont passé le surplus en yuan, ils sont sorti du dollars, je pense que maintenant ils vont sortir de l’euro (la monnaie), et l’Europe va manger son chapeau :bravo: surtout avec la quantité de monnaie mis sur le marché -> forte dévaluation de l’euro -> forte inflation -> crise:eeek2: surtout qu’on est pas mal en ce moment



crise à cause de poutine pas a cause des sanctions , pas mal de se défausser de ses propres responsabilité monétaire.



il y a un racisme antirusse ambiant qui est assez effrayant, ce n’est par ce qu’ils sont blanc que ce mots n’existe pas a leur encontre. Et nos amis les gauchiste trouve cela parfaitement normal :mad:


Alors un trésor de guerre, c’est pas des recette de pillage, ce sont des ressources mises de coté par un état pour financer une guerre. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/tr%C3%A9sor/79447#:~:text=Tr%C3%A9sor%20de%20guerre%2C,faire%20face%20%C3%A0%20une%20guerre.
Donc oui, c’est bien un trésor de guerre.



Maintenant, effectivement, tant que ses export lui permettent d’être dans la positif, pas de probleme, par contre a la seconde ou ce ne sera plus le cas, le fait de ne pas avoir accès a ces fonds va avoir des conséquences majeures.



sanscrit a dit:


l’or ne se vend pas cela sert de garanti financière, leur stock augmente de 300t/an leur production annuel il interdise son exportation, il ne vont pas le vendre.



je dirais que la Russie s’en moque un peu éperdument, ils vont passé le surplus en yuan, ils sont sorti du dollars, je pense que maintenant ils vont sortir de l’euro (la monnaie), et l’Europe va manger son chapeau :bravo: surtout avec la quantité de monnaie mis sur le marché -> forte dévaluation de l’euro -> forte inflation -> crise:eeek2: surtout qu’on est pas mal en ce moment



crise à cause de poutine pas a cause des sanctions , pas mal de se défausser de ses propres responsabilité monétaire.



il y a un racisme antirusse ambiant qui est assez effrayant, ce n’est par ce qu’ils sont blanc que ce mots n’existe pas a leur encontre. Et nos amis les gauchiste trouve cela parfaitement normal :mad:




L’analyse macro économique en carton venant d’un pro russe :mdr2:



Si la plupart des transactions se font en dollars ou en euros c’est principalement par rapport à leur moindre volatilité.
Il n’y a qu’à voir la dégringolade du rouble pour comprendre le problème.



Edit: il n’y a pas de racisme anti russe. La plupart des gens font une différence entre Poutine et les russes en général.



carbier a dit:


…Edit: il n’y a pas de racisme anti russe. La plupart des gens font une différence entre Poutine et les russes en général.




Vas donc essayer de faire comprendre cette évidence à tous ces gus qui se prosternent devant leur dieu…



Depuis que ce mec est au pouvoir, le nombre de morts dont il est directement responsable est impressionnant (Tchétchénie, Syrie et autres) mais ses larbins n’en ont visiblement rien à foutre, faut pas toucher à leur dieu !!



Et ne parlons pas du sort que réserve ce grand démocrate à ses opposant(e)s …
Le fait que ça ne vole effectivement pas très haut aux US et en Europe ne change rien à ça.
Une ordure reste une ordure et cette chose en est un magnifique spécimen.



J’espère que ce mec aura un jour ce qu’il mérite et il n’est pas exclu (voire probable) que cela vienne des russes eux-mêmes…



Hé les adorateurs de poutine, qu’est-ce que vous attendez pour vous barrer en Russie ?
Ça serait plus facile pour vous de lécher le cul votre idole.



carbier a dit:



Edit: il n’y a pas de racisme anti russe. La plupart des gens font une différence entre Poutine et les russes en général.




C’est une blague ?
Donc les gens sont trop cons pour faire la part des choses quand on leur met RT sous le nez, mais par contre ils sont super sains d’esprit et éduqués pour faire la part des choses entre un pays et ses dirigeants ?
Suffit de regarder la presse et les coms : on ne dit pas “Poutine”, on dit “la Russie” ou directement “les russes” la plupart du temps.
EVIDEMMENT que plein de gens vont faire l’amalgame.



C’est du même niveau de bêtise que si tu nous disais “il n’y a pas de racisme antimusulman, la plupart des gens font la différence entre les racailles de banlieue (NDLR ca marche aussi en remplaçant racaille de banlieue par terroriste islamiste) et la population musulmane en général”.



Drepanocytose a dit:


C’est du même niveau de bêtise que si tu nous disais “il n’y a pas de racisme antimusulman, la plupart des gens font la différence entre les racailles de banlieue (NDLR ca marche aussi en remplaçant racaille de banlieue par terroriste islamiste) et la population musulmane en général”.




Juste sur ce point, il n’y a pas de racisme antimusulmans, il y a du racisme anti arabe et un amalgame entre musulmans et arabes.



gavroche69 a dit:


J’espère que ce mec aura un jour ce qu’il mérite et il n’est pas exclu (voire probable) que cela vienne des russes eux-mêmes…




C’est bien pour ça que les états mettent la pression sur les Oligarques. Si eux décide qu’il leur fait plus de mal que de bien, il se pourrait que son règne s’écourte rapidement.


à mon avis : ce sont les seuls à pouvoir ‘le raisonner’
et il sera bien obligé de les écouter
(si ça tourne mal, .pour eux…et sont près-de-leur-sous)
ils le lâcheront ! :fumer:



Tandhruil a dit:


Juste sur ce point, il n’y a pas de racisme antimusulmans, il y a du racisme anti arabe et un amalgame entre musulmans et arabes.




Tu m’avais compris, il y a amalgame dans tous les cas. Appelle ca comme tu veux, islamophobie, racisme antimulsulman, racisme antiarabe, etc.
Ce qui en ressortira du bistrot du coin c’est “les arabes c’est tous des chiens”, comme ici “les russes c’est tous des sauvages”


au bout de, presque 3 ans on a cru qu’on s’était (enfin) débarrassé du “Covid-19”
mais il a muté, une 4ème fois, APRÈS “Omicron”…VOICI “Le Poutine”
(c’est un variant russe qui a la particularité d’être irradiant) !!! :francais:


Allez écouter les vidéos de Charles Gave. Elles vous feront comprendre tout de suite l’inutilité et la contre-productivité de ces sanctions bancaires, qui vont nous retomber très méchamment sur la figure (restons courtois).


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