Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup veut clore le débat sur les « algorithmes »

Pas nous

Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup veut clore le débat sur les « algorithmes »

Mardi 4 mars, le Comité éthique et scientifique de Parcoursup rendait son rapport à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau. Ce document insiste sur les « données au cœur de Parcoursup » et sur le satisfecit de l'ANSSI concernant leur sécurité, ce qui contraste avec les arguments récemment utilisés par le ministère pour justifier la non-publication du code de la plateforme.

Le 05 mars 2024 à 17h26

Commentaires (24)

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"Pas nous"
:mdr:
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Attention aux chasseurs de Panous-Panous !
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Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup aimerait qu'on cesse de questionner l'opacité de la plateforme et qu'on les croie un peu plus sur parole... "Je vous jure on fait bien notre boulot mais cessez de vouloir vérifier"
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Tous ceux qui s'acharnent sur "l'algorithme de Parcoursup" quand ils n'ont pas la formation voulue se trompent de cible : la sélection (et donc l'algorithme, si algorithme il y a) se fait dans l'établissement. Parcoursup n'est qu'une base de données et ne fait pas de classement.
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C'est uniquement le cas pour les formations sélectives pour les autres c'est l'algo qui tourne.
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Quel algo? Celui qui classe et propose?
C'est l'établissement qui choisi ses critères de "filtrage" mais globalement ils ratissent large pour avoir le choix.
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Typiquement la fac. Tu penses sérieusement qu'ils se paluchent les 2400 dossiers un mardi matin à la cafétéria pour choisir les 210 qui seront retenus ?
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La fac accepte en général tout le monde. Et sinon, oui, ça se passe comme ça: 2000 dossiers, 200 places + 100 en liste d'attente: 1- les notes, et au bout d'un moment: 2- la lettre de motivation

Et ensuite: saisie dans parcours sup pour dire Oui, accepté, non, rejeté. Et vers la fin, Oui, sous condition.
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L'algo de Parcoursup, c'est : si la formation a dit oui, alors Parcoursup dit oui à l'étudiant ; si la formation a dit non, alors Parcoursup dit non à l'étudiant. L'algo, c'est juste la fonction identité.
Si la formation est non-sélective, alors elle dit oui, et donc Parcoursup dit oui.
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Mais en amont les formations ne reçoivent pas tous les dossiers: elles peuvent filtrer par différent critères.
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C'est ce que je disais au-dessus : c'est une base de données. Et donc, tu peux faire un SELECT.
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Il me semble que justement pour les formations non sélectives il y a un système de positionnement des élèves quand la demande est supérieure à l'offre.
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Pour les formation non-sélectives en tension (i.e. qui n'ont pas assez de place pour accueillir tous les candidats), elles font simplement un classement des candidats et les prennent dans l'ordre.
Mais pareil que pour les formations sélectives : c'est l'établissement qui réalise ce classement, pas Parcoursup qui ne fait que répéter aux candidats ce que l'établissement leur a dit.

Les mécontents préfèrent tuer le messager plutôt que de chercher à comprendre la procédure. Mais on sait depuis Sophocle que ça ne sert à rien.
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Là tu me parles de la partie affectation en tant que tel as de la partie classement. (Qui pour moi est complètement vicié on devrait affecté les formations dans l'ordre de voeux mais bon c'est un autre sujet).

La partie affectation qui permet ce que tu dis (en gros c'est comme le système précédent) mais en amont la partie classement sur critères (définit par l'établissement et uniquement à sa main) est bien intégrée dans parcoursup pour les formations non sélectives, non ?
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Ce n'est pas Parcoursup qui fait le classement, non. C'est l'établissement. Parcoursup ne fait qu'itérer dans un classement qu'on lui a fourni.
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Je ne suis que de très loin cette histoire, mais plutôt que de râler (ça on a toujours su faire, au moins) sur Parcoursup, ce qui m'intéresserait plutôt, c'est de savoir si c'était mieux avant.
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Non, avant c'était obscur, compliqué, et on devait trouver soi-même son orientation sans aucun support.
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Et entre les deux, il y a eu APB-PostBac, qui a été à juste titre très critiqué.
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Pour les étudiants, comme il n'y avait rien de centraliser, tu faisais toi-même tes dossiers dans chaque formation, et puis la magie, l'attente, et éventuellement une réponse, ou pas, un jour, peut-être.

Coté fac, parcoursup ne semble pas miraculeux. J'ai discuté avec un responsable de formation, et alors qu'avant, il savait qu'il y aurait un taux de désistement important, il pouvait dire oui à plein d'étudiants directement et déjà en fonction des profils, faire une bonne estimation du nombre final d'étudiants. Maintenant avec parcoursup, ils ne peuvent pas accepter plus que leur capacité et mettre en liste d'attente le reste. Il faut chercher des stratégies pour chopper au maximum les meilleurs étudiants, en mettant en liste d'attente les étudiants qui seront de toute façon plus enclins à accepter (genre ceux qui habitent déjà à côté de la fac). Ca fait chier quand de laisser un étudiant dans l'incertitude.
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Il peuvent bien dire ce qu'ils veulent, tout processus de décision non officiel est arbitraire pour moi.

Je suis content que les données soient bien protégés comme l'atteste la cnil et que leur infra soit sécurisé comme l'atteste l'Ansi mais cela ne change rien au problème de la sélection qui reste opaque et c'est notre droit de citoyens de connaître les processus de choix.
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À quel endroit dans la procédure il y a un "processus de décision non officiel", et surtout en quoi est-ce que ça concerne Parcoursup alors que toutes les décisions sont proses dans les établissements ?

Pester contre Parcoursup quand tu n'es pas pris dans la formation voulue, c'est pareil que pester contre le panneau d'affichage à l'époque où la procédure était sur papier. Ça défoule, mais c'est faire preuve d'une profonde méconnaissance de la procédure. Non, le panneau d'affichage n'est pas responsable de la prise de décision.
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TL;DR: "Circulez, y a rien à voir (sivouplééé)!"
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A la vue des échanges précédents et du contenu de l'article, il y a deux choses qui me chiffonnent :

1/ sur l'algorithme en tant que tel, il y a certes la contradiction entre la raison du refus (permettre l'exploitation d'une faille de sécurité) et le rapport qui valide la qualité du code (mais on est jamais à l'abri de croiser des gens très très malins qui sachent trouver des failles). Je ne suis pas programmeur, mais ne pourrait-il pas y avoir une représentation plus abstraite du code ? Je pense à la notion d'algorigramme ou quelque chose du genre. Les failles dépendent du langage de programmation, pas forcément du schéma de fonctionnement qu'un programme doit avoir. Si ?

2/ Si parcoursup se contente d'être une interface entre des jeunes qui saisissent et des établissement qui trient les dossiers selon leurs critères, je ne comprends pas pourquoi on parle alors d'algorithme et pourquoi c'est au centre. Pour moi on a pas à parler d'algorithme si il ne fait pas un tri, une hiérarchisation, ou que sais-je. Si ça ne fait que transmettre, je ne vois pas l'intérêt de s'intéresser le sujet autrement que récupérer le protocole et la normalisation des données pour établir sa propre interface client compatible.
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Notons qu'il y aurait un moyen simple de clore le débat au lieu de pleurnicher:

ouvrir le code

Maintenant, si la qualité du code en question est si mauvaise qu'il ne peut être ouvert, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait un débat.

Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup veut clore le débat sur les « algorithmes »

  • Une contradiction entre le Comité et la plaidoirie du Ministère contre l'ouverture du code

  • Un tout petit peu plus d’aperçu sur le fonctionnement

  • Des anomalies « rares et mineures »

  • Des fuites imputées aux personnels

  • Réparer Parcoursup ?

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