#Le brief du 19 juin 2025

Visa pour les États-Unis : étudiants et chercheurs devront rendre publics leurs réseaux sociaux

Le 19 juin 2025 à 16h39

Le 19 juin 2025 à 16h39

Visa pour les États-Unis : étudiants et chercheurs devront rendre publics leurs réseaux sociaux

Google vs Europe : vers une confirmation de l’amende de 4,1 milliards d’euros ?

Le 19 juin 2025 à 15h28

On rembobine le temps jusqu’au 18 juillet 2018 quand la Commission européenne infligeait à Google une amende de près de 4,343 milliards d’euros pour avoir « abusé de sa position dominante en imposant aux fabricants d’appareils mobiles et aux opérateurs de réseaux mobiles des restrictions contractuelles anticoncurrentielles, dont certaines remontaient au 1ᵉʳ janvier 2011 ».

Quelques mois plus tard, Google a fait appel de cette amende, « avec un succès limité », indique la Cour de justice de l’Union européenne. En effet, en septembre 2022, le Tribunal « a (uniquement) annulé la décision en ce qui concerne la règle de partage des recettes et a fixé le montant de l’amende à 4,124 milliards d’euros ».

Drapeaux de l’Union européenne

Google n’en est pas resté là et a formé un pourvoi devant la Cour. Lors d’une audience au début de l’année, l’avocat de Google (Alfonso Lamadrid) affirmait que les accords avec les fabricants de smartphones « n’ont pas restreint la concurrence, ils l’ont encouragée ». De son côté, la Commission européenne les a considérés comme anticoncurrentiels.

Le verdict n’est pas encore rendu, mais l’avocate générale (Juliane Kokott) propose à la Cour de « rejeter le pourvoi formé par Google et de confirmer ainsi l’arrêt du Tribunal », soit l’amende de 4,124 milliards d’euros.

Voici les explications : « D’une part, l’appréciation des faits et des preuves à laquelle a procédé le Tribunal ne peut en principe être contestée devant la Cour. D’autre part, les arguments juridiques invoqués par Google ne sont pas fondés ». 2 - 0 pour l’Europe.

« S’agissant en particulier du groupement du Play Store avec Google Search et Chrome, elle estime que,
contrairement à la thèse de Google, le Tribunal n’était pas tenu, pour prouver l’existence d’un abus, d’exiger de la Commission qu’elle analyse la situation concurrentielle qui aurait prévalu en l’absence du comportement incriminé
». 3 - 0, le match est plié pour l’avocate générale. Le point bonus va aussi à l’Europe : « le Tribunal n’a commis aucune erreur dans le nouveau calcul du montant de l’amende ».

La victoire finale n’est pas encore acquise pour autant, comme le rappelle le communiqué : « Les conclusions de l’avocat général ne lient pas la Cour de justice. La mission des avocats généraux consiste à proposer à la Cour, en toute indépendance, une solution juridique dans l’affaire dont ils sont chargés. Les juges de la Cour commencent, à présent, à délibérer dans cette affaire. L’arrêt sera rendu à une date ultérieure ».

Le 19 juin 2025 à 15h28

Google vs Europe : vers une confirmation de l’amende de 4,1 milliards d’euros ?

Texas Instruments annonce 60 milliards de dollars d’investissements aux États-Unis

Le 19 juin 2025 à 13h59

Texas Instruments (15,64 milliards de dollars en 2024, environ 34 000 employés dans le monde) a annoncé mercredi un plan d'investissement de 60 milliards de dollars consacré au renforcement de ses capacités de production de semi-conducteurs aux États-Unis.

« En collaboration avec l’administration Trump et en s’appuyant sur son héritage de près de 100 ans, TI étend sa capacité de fabrication aux États-Unis pour répondre au besoin croissant de semi-conducteurs qui feront progresser les innovations critiques, des véhicules aux smartphones en passant par les centres de données », indique le groupe dans un communiqué.

Outre le gouvernement Trump, Texas Instruments (TI) explique que ces investissements se font aussi en partenariat avec ses grands clients américains tels que Apple, Ford, Medtronic ou SpaceX, mais aussi en collaboration avec NVIDIA pour des développements conjoints autour des datacenters et des infrastructures dédiées à l'IA.

Ces 60 milliards de dollars sont censés contribuer à la création de nouvelles usines ainsi qu'à l'extension d'unités de production intégrées aux trois complexes industriels dont dispose déjà TI sur le sol américain, à savoir Sherman et Richardson, au Texas, et Lehi, dans l'Utah. Le méga-site de Sherman concentrerait à lui seul quelque 40 milliards de dollars d'investissements, pour aboutir à un total de quatre usines.

Le site de Sherman héberge déjà une première unité, SM1, dont la mise en service est prévue en 2025 et l'enveloppe extérieure d'une deuxième usine, SM2 - crédit TI

Si ambitieux qu'il soit, le programme d'investissement dévoilé par l'entreprise accuse toutefois quelques lacunes, à commencer par un calendrier précis. Il reprend par ailleurs des promesses déjà formulées par TI en août 2024. Dans le cadre du Chips Act, l'administration Biden avait en effet accordé à la firme 1,6 milliard de dollars de subventions, 3 milliards de dollars de crédits et 8 milliards de dollars de crédit d'impôt prévisionnel pour soutenir un plan d'investissement qui, déjà, prévoyait d'injecter 18 milliards de dollars au Texas et dans l'Utah.

L'annonce de TI suit de quelques jours les promesses encore plus pharaoniques formulées par son compatriote Micron, spécialiste de la mémoire vive, avec cette même logique d'annonces réitérées, mais portant sur des enveloppes toujours plus conséquentes.

Micron, qui promettait d'investir 40 milliards de dollars sur environ dix ans dans ses capacités de production aux États-Unis en 2022, parle en effet maintenant d'une enveloppe globale de 200 milliards de dollars (150 milliards pour des usines et 50 milliards pour des capacités de R&D). « Ces investissements sont conçus pour permettre à Micron de répondre à la demande attendue du marché, de maintenir sa position et de soutenir son objectif de produire 40 % de sa DRAM aux États-Unis », clame la société.

Le 19 juin 2025 à 13h59

Texas Instruments annonce 60 milliards de dollars d’investissements aux États-Unis

Sur Linux, deux failles peuvent s’enchainer pour obtenir un accès root

Le 19 juin 2025 à 11h59

Les chercheurs de la société de sécurité Qualys ont publié des informations sur deux failles, CVE-2025-6018 et CVE-2025-6019. Leur exploitation conjointe permet d’obtenir des droits root, donc complets sur le système.

CVE-2025-6018 réside dans la configuration de Pluggable Authentication Modules (PAM) d'openSUSE Leap 15 et de SUSE Linux Enterprise 15. Elle permet à un attaquant local sans privilège d’obtenir les droits « allow_active » d’un utilisateur connecté localement. Pas besoin pour l’attaquant d’être physiquement présent : une session SSH distante fonctionne aussi.

Pour comprendre la faille, il faut savoir que PAM est chargé de contrôler comment les utilisateurs s’authentifient et démarrent les sessions Linux. La faille réside dans une erreur de configuration. Et quelle erreur, puisque PAM traite toute connexion locale comme si la personne était physiquement présente devant la console. Dans le cas présent, l’exploitation réussie de cette faille autorise celle de la seconde.

Vitrée brisée

Celle-ci, CVE-2025-6019, se situe dans la bibliothèque libblockdev et peut être exploitée via le service (daemon) udisks pour obtenir les droits root. Contrairement à la première faille, cette vulnérabilité peut être exploitée dans toutes les distributions où le service udisks est activé par défaut, autrement dit la grande majorité. Le service établit un pont entre les droits allow_active et root, permettant de décrocher le précieux sésame, l’attaquant obtenant alors carte blanche.

« Ces exploits modernes "local-to-root" ont réduit le fossé entre un utilisateur connecté ordinaire et une prise de contrôle complète du système. En enchaînant des services légitimes tels que les montages en boucle udisks et les bizarreries PAM/environnement, les attaquants qui possèdent une interface graphique ou une session SSH active peuvent franchir la zone de confiance allow_active de polkit et prendre le contrôle du système en quelques secondes. Rien d'exotique n'est nécessaire : chaque lien est préinstallé sur les distros Linux courantes et leurs versions serveur », indique Saeed Abbasi, responsable chez Qualys.

Les correctifs nécessaires sont en cours de diffusion dans un nombre croissant de distributions Linux. Il est donc recommandé de vérifier leur disponibilité. Les chercheurs pointent une méthode en attendant : dans les règles de Polkit, modifier « org.freedesktop.udisks2.modify-device » pour qu’une authentification administrateur soit systématiquement réclamée. Le paramètre « allow_active » doit alors être modifié en « auth_admin ».

Le 19 juin 2025 à 11h59

Sur Linux, deux failles peuvent s’enchainer pour obtenir un accès root

Sam Altman veut qu’une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre soit dédiée à l’IA

Le 19 juin 2025 à 10h03

Si l’humanité émet encore 130 gigatonnes de carbone dans l’atmosphère, l’objectif de réchauffement à 1,5 °C figé en 2015 lors de la COP 21 sera officiellement caduc, annoncent une soixantaine de chercheurs dans la revue Earth System Science Data.

Loin de prendre en compte cet échec inquiétant, le patron d’OpenAI Sam Altman estimait la semaine passée que « théoriquement, à un moment, on peut envisager qu’une fraction significative de l’énergie sur Terre devrait être consacrée à l’exécution de calculs d’IA. Et peut-être allons-nous y parvenir. »

L’homme d’affaires a formulé ce vœu en réponse à la directrice générale d’AMD Lisa Su, qui faisait référence aux récentes pannes de ChatGPT.

consommation de l'ia

La vision de Sam Altman était formulée sans considération particulière pour la production d’énergie, très carbonée aux États-Unis et dans la plupart des régions du monde, ni pour les autres enjeux environnementaux posés par la construction des grands modèles de langages et de l’infrastructure qui leur permet de fonctionner.

Pour en savoir plus sur ces sujets, écoutez notre série audio Écosystème sur votre plateforme de podcast préférée.

Le 19 juin 2025 à 10h03

Sam Altman veut qu’une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre soit dédiée à l’IA

OnlyOffice 9.0 Docs modernise son interface

Le 19 juin 2025 à 09h45

Nouvelle version majeure pour la suite bureautique open source. Rappelons qu’OnlyOffice est proposé en deux variantes. La première, Docs, est une version hébergée sur un serveur et donnant accès aux applications web sur des postes clients. L’autre est la suite logicielle classique à installer (Windows, macOS ou Linux), qui récupère les nouveautés de Docs avec un léger décalage.

C’est bien la version 9.0 de Docs qui a été annoncée hier. Les nouveautés y sont nombreuses, dont une modernisation de l’interface. La suite en a fait très rapidement un argument, l’équipe étant consciente que l’interface datée de LibreOffice, presque rébarbative, était une opportunité. OnlyOffice reprend ainsi largement ce que l’on connait dans la suite Office de Microsoft, avec notamment les rubans repliables. Les nouveaux thèmes se nomment Modern Light et Modern Dark et peuvent être changés dans les options.

L’édition des PDF fait également un grand bond. La modification peut maintenant se faire en collaboration temps réel, annonce l’entreprise. On peut réarranger les pages du document par des glisser-déposer dans la colonne des vignettes, ou encore les dupliquer par les raccourcis classiques Ctrl + C et Ctrl + V.

OnlyOffice Docs 9.0 est aussi la première version de la suite à proposer des fonctions basées sur l’IA. Elle l’utilise pour quelques outils, dont l’extraction de texte dans les PDF et une meilleure automatisation des macros et formules dans les feuilles de calcul.

Parmi les autres nouveautés, citons un bouton d’accès rapide pour les bordures de paragraphe et de meilleurs contrôles de contenus dans le traitement de texte, la prise en charge des boutons personnalisés via des plugins, un support amélioré des langues s’écrivant de droite à gauche, ou encore l’ajout d’un dictionnaire pour la vérification orthographique en arabe.

Signalons enfin le support de plusieurs nouveaux formats de fichiers, dont le Markdown (.md). OnlyOffice Docs 9.0 peut lire et modifier également les fichiers Visio (.vsd et .vsdx), OpenDocument Graphics (.odg) et Excel Binary (.xslb).

Les versions 9.0 des conteneurs peuvent être récupérées depuis le site officiel. La version Enterprise, la plus complète, réclame une licence payante. La version Community, sans support dédié, est gratuite. Les applications natives, elles, devraient arriver dans les semaines qui viennent.

Le 19 juin 2025 à 09h45

OnlyOffice 9.0 Docs modernise son interface

Donald Trump va encore accorder 90 jours de sursis à TikTok

Le 19 juin 2025 à 09h36

Le 19 juin 2025 à 09h36

Donald Trump va encore accorder 90 jours de sursis à TikTok

Windows 11 et iOS 26 vont se doter d’une économie d’énergie adaptative

Le 19 juin 2025 à 08h02

Deux systèmes d’exploitation, aux antipodes l’un de l’autre, développent actuellement le même type de fonctionnalité : l’économie d’énergie adaptative. Elle doit permettre de mieux contrôler la consommation d’énergie en fonction du contexte.

L’idée est de faire entrer un plus grand nombre de paramètres dans le calcul. Sur Windows 11, la fonction a été découverte par fantomofearth, à qui l’on doit déjà d’autres trouvailles. La fonction, pour l'instant inactive, se servira du contexte pour mieux adapter la consommation. Ce que fait l’utilisateur, le niveau actuel de charge, l’utilisation des ressources et d’autres paramètres seront utilisés pour ajuster le remplissage de la batterie. L’arrivée de la fonction a été confirmée par le responsable Brandon LeBlanc de chez Microsoft.

Du côté d’iOS 26 (et d’iPadOS 26), pour l’instant disponible uniquement sous forme d’une première bêta pour les développeurs, on trouve d’abord un tableau de bord plus complet sur l’usage de la batterie, comme pointé par iGen notamment.

On y trouve une nouvelle option, « Adaptive Power », désactivée par défaut. Elle se propose de faire « de petits ajustements », comme diminuer légèrement la luminosité de l’appareil ou permettre à certaines tâches de s’exécuter un peu moins vite. La fonction ne remplace pas le mode Économie d’énergie, qui s’activera toujours automatiquement à 20 % de charge restante. D’ailleurs, iOS 26 saura enfin fournir une durée indicative restante jusqu’à la charge complète.

Dans les deux cas, la fonction viendra compléter la recharge adaptative que l’on connait déjà, quand les appareils apprennent des habitudes de leurs utilisateurs, pour bloquer la recharge à 80 %, et ne débloquer les 20 % restants que peu avant l’utilisation. L’objectif est de limiter le temps passé avec une batterie à 100 % et en charge, source de stress pour les batteries lithium-ion.

Le 19 juin 2025 à 08h02

Windows 11 et iOS 26 vont se doter d’une économie d’énergie adaptative

Fermer