#Le brief du 18 juin 2025

Les influenceurs et l’IA jouent un rôle croissant dans l’accès à l’information

Le 18 juin 2025 à 12h08

Un cinquième des personnes interrogées aux États-Unis suivent l’information via le podcasteur Joe Rogan, 22 % des moins de 35 ans s’informent en France via les productions YouTube et TikTok d’Hugo Décrypte… Selon le dernier rapport sur l’information numérique du Reuters Institute, le paysage médiatique change nettement à la faveur des créateurs de contenus, partout dans le monde.

L’accès à l’information via les réseaux sociaux se fragmente par ailleurs dans le monde. Facebook et YouTube sont utilisés respectivement chaque semaine pour s’informer par 36 % et 30 % des plus de 96 000 personnes interrogées, tandis qu’Instagram et WhatsApp sont utilisés par près d’une personne sur cinq pour ce type d’usage, TikTok par 16 % d'entre elles, X par 12 %.

X reste d’ailleurs utilisé de manière relativement stable pour accéder à de l’information, en particulier par de jeunes hommes et des personnes penchant à droite de l'échiquier politique. Les audiences se déclarant plus progressistes affirmant de leur côté avoir quitté la plateforme ou l’utiliser moins.

Malgré ces transformations, le rôle des influenceurs et des personnalités numériques dans la diffusion de désinformation est perçu comme premier facteur de risque par 47 % des répondants, à égalité avec les politiciens.

Le Reuters Institute relève aussi que si seulement 7 % déclarent utiliser l’IA pour accéder à de l’information, la proportion grimpe à 15 % chez les moins de 25 ans.

Ceci, sachant que le public est divisé sur le rôle de l’IA dans l’information : ces technologies sont perçues comme permettant de produire des actualités pour moins cher, avec le risque de rendre l’information moins transparente, moins juste, et globalement moins digne de confiance.

Le 18 juin 2025 à 12h08

Les influenceurs et l’IA jouent un rôle croissant dans l’accès à l’information

[MàJ] Ces sociétés de la tech au portefeuille de Clara Chappaz

Le 18 juin 2025 à 09h45

Mise à jour du 18 juin : ajout du décret selon lequel la ministre se déporte des dossiers liés à Vestiaire Collective.

Le gouvernement Bayrou a récemment publié les déclarations d’intérêt de ses 36 membres. Dans le lot, la ministre déléguée au numérique et à l’intelligence artificielle Clara Chappaz déclare posséder plus de 800 000 euros d’action dans 43 entreprises, soit 18 de plus que les 25 listées dans sa déclaration précédente.

Outre 74 877 euros de Vestiaire Collective, dont elle était directrice commerciale, la ministre détient des parts dans plusieurs entreprises du secteur de la tech, avec lesquelles elle est directement susceptible d’interagir dans le cadre de ses fonctions.

C'est le cas des deux européennes ST Microelectronics (8 128 euros) et ASML (14 334 euros). Plusieurs autres de ses participations concernent les états-uniennes : Alphabet (17 425 euros), Amazon (18 705 euros), Microsoft (23 573 euros), NVIDIA (23 751 euros), ou encore le fabricant de semi-conducteurs Kla Corporation (18 677 euros).

Comme ASML, ces cinq entreprises n’étaient pas citées dans la déclaration produite alors que Clara Chappaz était ministre déléguée du gouvernement Barnier.

Selon CheckNews, « ses actions sont administrées "sous mandat de gestion", donc sans intervention possible de sa part ».

Selon un décret paru le 17 juin au Journal officiel, la ministre se déportera des dossiers liés à Vestiaires Collective ainsi qu'au groupe Jump, dont son conjoint est directeur des opérations.

Le 18 juin 2025 à 09h45

[MàJ] Ces sociétés de la tech au portefeuille de Clara Chappaz

Le DG d’Amazon prévoit des licenciements en réaction à l’« efficacité » de l’IA

Le 18 juin 2025 à 09h27

Le directeur général d’Amazon Andy Jassy a déclaré que les progrès de l’intelligence artificielle permettraient à l’entreprise de réduire ses effectifs dans les prochaines années.

« Le déploiement de l'IA générative et des agents devrait modifier la façon dont nous travaillons, écrit-il dans une note envoyée aux employés de l’entreprise. Nous aurons besoin de moins de personnes pour effectuer certaines des tâches actuelles, et de plus de personnes pour effectuer d'autres types de tâches. »

Le dirigeant souligne qu’Amazon construit ou a déjà déployé plus de 1 000 services d’IA générative, une « petite fraction » de ce que l’entreprise prévoit de lancer à terme.

Depuis 2022, l’entreprise a licencié 27 000 personnes dans divers services. Andy Jassy ne donne pas d'échéance précise dans ce cas-ci, mais il prévient que le nouveau solde devrait se révéler négatif.

« Il est difficile de savoir exactement où cela nous mènera au fil du temps, mais dans les prochaines années, nous prévoyons que notre effectif total se réduira à mesure que nous réaliserons des gains d’efficacité grâce à l’utilisation intensive de l’IA dans toute l’entreprise ».

Ses propos rejoignent ceux d’autres dirigeants d’entreprises dans les derniers mois, dont ceux du patron de Shopify ou de celui de Duolingo.

Le 18 juin 2025 à 09h27

Le DG d’Amazon prévoit des licenciements en réaction à l’« efficacité » de l’IA

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