Donald Trump prêt à accorder un troisième sursis à TikTok aux États-Unis
Le 05 mai à 08h10
3 min
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Cela fait bien longtemps que les États-Unis sont en croisade contre TikTok, avec un point d’orgue en avril 2024 lorsque le Congrès des États-Unis votait une loi obligeant ByteDance à vendre TikTok, sous peine d'interdiction de l'application sur le sol des États-Unis. Décision confirmée par la Cour suprême.
Le 19 janvier de cette année, TikTok était effectivement coupé pendant quelques heures, avant que Donald Trump ne vole à son secours : « Je produirai lundi [jour de son investiture, ndlr] un décret pour étendre le délai avant que les interdictions formulées par loi ne prennent effet, pour que nous puissions conclure un accord de nature à protéger notre sécurité nationale ».
TikTok réactivait alors son réseau sans attendre, puis un décret est effectivement arrivé, accordant 75 jours supplémentaires à ByteDance pour trouver un repreneur aux États-Unis. En avril, aucun accord n’était trouvé et Donald Trump signait un deuxième décret, avec de nouveau 75 jours de répit pour ByteDance.

« Nous ne voulons pas que TikTok disparaisse », affirmait alors le président des États-Unis. Plusieurs personnalités et entreprises étaient sur les rangs pour la reprise du réseau social, selon les rumeurs de l’époque : le Project Liberty de Frank McCourt (propriétaire de l’Olympique de Marseille), le youtubeur MrBeast, Perplexity, Amazon, Blackstone, Microsoft, Walmart…
L’échéance est désormais à mi-juin avec le deuxième décret, mais aucune vente n’a été faite. Que se passera-t-il dans un mois et demi si aucun accord n’est trouvé ? Donald Trump se dit prêt à signer un nouveau décret, comme le rapporte Axios.
« Je ne devrais peut-être pas dire ça, mais TikTok occupe une place spéciale dans mon cœur », lâche le président. En 2020, lors de son premier mandat, il était en première ligne pour demander l’interdiction de TikTok outre-Atlantique.
Un double discours dont Axios avait fait un long résumé en janvier. D’un côté, « c’est son administration qui était le fer de lance de la première campagne d’interdiction de TikTok par décret en 2020, invoquant la menace pour la sécurité nationale posée par l’influence potentielle de Pékin sur l’application et les données de ses utilisateurs ». Mais de l’autre, « Donald Trump est devenu un défenseur de TikTok une fois qu’il a réalisé à quel point il pouvait être puissant en tant qu’outil de messagerie de campagne, en particulier chez les jeunes ».
Le 05 mai à 08h10
Commentaires (9)
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Abonnez-vousModifié le 05/05/2025 à 09h18
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Le 05/05/2025 à 09h42
Et la Chine continue à refuser, c'est bête !
Le 05/05/2025 à 09h52
Trump ne pense qu'à son image. Seul prime son ego.
La vente était là pour faire plaisir à une partie de son électorat, car il n'avait pas encore réalisé le potentiel de Tik Tok en terme d'infleucen médiatique/politique. Tik Tok est très bien exploité par l'extrême-droite de tous les pays. Maintenant qu'il a compris cela, quel intérêt de vendre ?
Il faudrait maintenant un scandale assez conséquent pour qu'il soit obligé de revenir sur sa nouvelle position.
Le 05/05/2025 à 09h57
reportdeuxième reporttroisième reportquatrième report de la sanction.Le 05/05/2025 à 10h36
Rassurez-vous, le monde continuera d'utiliser TikTok peu importe celui qui tire les ficelles.
Modifié le 05/05/2025 à 11h49
(Y compris à HK, à chaque fois ils me reprennent en disant "ton lien ne s'ouvre pas")
Le 05/05/2025 à 14h12
Et les deux sont distincts uniquement parce que le monde n'est pas encore prêt au mode hardcode.
Mais nos dirigeants travaillent fortement à nous habituer au 'progrès'.
Le 05/05/2025 à 15h03
Le 05/05/2025 à 12h23