Travailler avec Edward Snowden rend parano

Travailler avec Edward Snowden rend parano

Travailler avec Edward Snowden rend parano

Barton Gellman, l'un des trois journalistes à avoir travaillé avec Edward Snowden, revient dans The Atlantic sur les (nombreuses) mesures de sécurité opérationnelle (OPSEC) auxquelles il a dû s'astreindre pour éviter tout risque de compromission.

Non content d'avoir retiré les composants Wi-Fi et Bluetooth de ses ordinateurs portables, déconnecté les batteries, scellé les ports USB, repeints les vis à l'epoxy avec des paillettes (qui forment des motifs aléatoires permettant de vérifier si elles ont été dévissées), il avait aussi recouvert le cadran de son coffre-fort de poudre ultra-violette. Et stockait les données sensibles dans plusieurs volumes chiffrés, qu'il ne pouvait ouvrir qu'après avoir composé cinq phrases de passe.

Lorsqu'il interviewa Snowden à Moscou, le lanceur d'alerte lui expliqua regretter les milk shakes, mais refusa de répondre à la question de savoir s'il avait acheté un blender, de peur que sa signature acoustique ne puisse être utilisée par un service de renseignement pour identifier son appartement.

Snowden ne se séparait jamais de son ordinateur portable, même aux toilettes. « Certes, ça fait un peu parano, peut-être trop. Mais cela ne coûte rien. Et on s’y habitue. On ajuste son comportement. Et si ça permet de réduire les risques, pourquoi pas ? »

Le journaliste explique également qu'un service de renseignement turc a tenté de pirater son compte Gmail, avoir reçu un logiciel espion se connectant au Kazakhstan, que « trois femmes chaudes et vraiment attirantes » avaient tenté de séduire Ashkan Soltani, l'expert en cybersécurité avec qui il travaillait sur les documents Snowden, sur OkCupid... mais également que la NSA partait du postulat que nombre de services de renseignement étrangers avaient forcément tenté de les leur dérober.

Gellman y a même découvert son nom, et que la NSA l'avait rajouté à la liste des cibles de FIRSTFRUITS, le nom de code de son programme de contre-espionnage ciblant les journalistes ayant divulgué des informations classifiées. 

Suite à des demandes FOIA (Freedom of Information Act), il a aussi appris que les services de renseignement et de sécurité intérieure avaient refusé de déclassifier 435 documents à son sujet, qu'ils avaient produit un rapport de 76 pages sur tous les vols internationaux qu'il avait pris depuis 1983, et secrètement fouillé ses bagages lorsqu'il revenait de l'étranger.

Commentaires (38)




Travailler avec Edward Snowden rend parano





En même temps, quand tu apprend que les services de renseignement ont plus de 435 documents à ton sujet, un rapport de 76 pages sur tes vols depuis 1983, et ont secrètement fouillé tes bagages à chaque retour de l’étranger, je suis pas vraiment sur que ce soit le fait de travailler avec Snowden qui rende parano…

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N’ayez crainte braves gens, les États et gouvernements sont là pour vous protéger…


Je n’ai pas compris cet article.



On est d’accord qu’être parano, c’est craindre une menace qui n’existe pas ? Mais en l’occurrence, il semblerait que la menace soit bien réelle. Où est la paranoïa alors ?



Est-ce que travailler avec Snowden rend parano ou, au contraire, rend lucide ?








tmtisfree a écrit :



N’ayez crainte braves gens, les États et gouvernements sont là pour vous protéger…







Aie confiaaaaance, crois en moiiiii x)



C’est dingue comme ça m’étonne même pas… Hollywood ferais un film sur la NSA on se dirait “c’est dingue” et à la NSA on dirait “c’est so 2010”



Les états sont là pour protéger la population, et par extension se protéger eux-même, oui. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de dérive, qu’il n’y a pas de fruits pourris ou qu’il n’y a pas d’actions qui rentrent en contradiction avec la vision de certains des citoyens, mais ça reste leur mission principale.



L’espionnage c’est comme le capitalisme, c’est la merde, tout le monde le sait, mais ça a quand même d’une manière ou d’une autre contribué à tout ce qui a fait qu’on peut communiquer aujourd’hui sur le sujet.








secouss a écrit :



Aie confiaaaaance, crois en moiiiii x)



C’est dingue comme ça m’étonne même pas… Hollywood ferais un film sur la NSA on se dirait “c’est dingue” et à la NSA on dirait “c’est so 2010”





Plutôt, “c’est so 1999”.



A cette époque, je me souviens que le “Virus Informatique” avait déjà sorti un dossier sur echelon, sur les activités de la NSA/CIA et leurs pratiques visant à capter toutes les communications transatlantiques.

Ça paraissait dingue et même complotiste à l’époque.

L’histoire leur a donné raison.



Si toi ou moi appliquons les mêmes mesures au jour le jour, ça serait de la paranoia car (à priori, je ne te connais pas) nous ne sommes pas des cibles. Donc oui, ça rend parano, même si certaines de ses mesures sont justifiées.



Mais même dans le cas de snowden, chiffrer 5 fois son disque, partir pisser avec son ordi, et surtout l’histoire du blender, c’est de la paranoïa, même pour lui.


C’est surtout que cette peur entraîne une sur-réaction. Après on peut discuter sur l’intensité de la réaction, certains diront que dans son cas c’est normal de prendre son portable aux toilettes, d’autres non.


Ah echelon et ses grandes oreilles ce que j’adore c’est qu’aujourd’hui encore personne n’a réussi a faire cesser le programme ni même fermer une station xD



Ils font même du “Echelon Washing” grace a Netflix avec la série “Pine Gap” dans le genre “regardez on se bat contre les méchants, echelon et la surveillance c’est le bien”


Disons que lorsque tu te sens surveillé, tu vois de la surveillance partout (sous entendu, même là où il n’y en a pas). Moi, c’est la série TV “Le Bureau des Légendes” qui m’a rendu parano : le personnage de Malotru est le type qui survit uniquement parce qu’il a un train d’avance sur tout le monde car même avec toutes les précautions qu’il prend, il se fait toujours rattraper.








secouss a écrit :



Aie confiaaaaance, crois en moiiiii x)



C’est dingue comme ça m’étonne même pas… Hollywood ferais un film sur la NSA on se dirait “c’est dingue” et à la NSA on dirait “c’est so 2010”





https://fr.wikipedia.org/wiki/Ennemi_d%27%C3%89tat&nbsp;1998



Tiens on ne peut plus éditer..



Donc Ennemi d’Etat date de 1998 mais les capacités de la NSA sont celles de 1988 selon TVTrope… ça vaut ce que ça vaut mais ça peut faire réfléchir.&nbsp;


Si vous en avez la possibilité, allez lire l’article cité ici. C’est édifiant et fait même un peu peur, j’avoue.


Pardon, j’aurais pu être plus clair, mais pour avoir travaillé plusieurs fois avec WikiLeaks, et donc avoir été en possession de documents que tout un tas de services de renseignement auraient aimé pouvoir obtenir avant qu’on ne les rende publics, ladite “parano” n’a rien de pathologique,&nbsp;mais&nbsp;devient un réflexe, une façon de travailler, une composante du métier, avec le stress qui va de pair…



Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’agir en mode “on n’est jamais trop prudent”, mais également de mesurer qu’on est tout seul ou presque, sans moyens, petits artisans du journalisme numérique, alors qu’en face, ils sont légions, et avec des moyens techniques et organisationnels sans commune mesure.


Après on peut se poser des questions plus politiques : est-il normal d’être aussi “parano” lorsqu’on fait des choses largement approuvées, comme des révélations par exemple ? Est-ce une vie que de se cacher ou de rester enfermé dans une ambassade (ou pire maintenant) ?



N’est-ce pas la preuve que les États concernés et leurs services n’ont strictement plus rien à voir avec une émanation de volonté populaire, et un intérêt général, mais sont juste des monstres hors de contrôle d’une dangerosité extrême ?



@manhack : Si t’es sincère, tu ne devrais pas laisser passer le moindre vocabulaire psychiatrisant et dévalorisant, domaine où on sort totalement de “l’État de Droit”. Cf. Jean-Louis Caccomo, Dario Musso, … Parce que là ce qu’on retient, ce qui est écrit en gros et se baladera partout, c’est l’association “Edward Snowden” et “parano”, peu importe le contenu de l’article qui ne sera lu par personne quasiment. Tous les médias fonctionnent comme ça.


Cité où ça ?


Ce n’est pas parce qu’il est parano qu’ils n’en ont pas tous après lui <img data-src=" />


« Ce n’est pas parce que je suis paranoïaque qu’ils ne sont pas tous après moi. » (Desproges)



edit : grillé par Palourde Yourself



  1. le job d’un service de renseignement, c’est de protéger les intérêts de leurs pays, notamment en accédant aux infos qui vont contribuer à informer l’exécutif; ils ne le font pas n’importe comment, sans contrôle ni en violation de leurs lois nationales, même si certains sont plus bourrins que d’autres (i.e : bosser sur des docs de la NSA = se protéger de la NSA,&nbsp;la CIA,&nbsp;ET des Russes et des Chinois -entre autres)





    1. depuis les révélations Snowden, tout le monde ou presque est devenu “parano”, entre les lambdas qui “croient” ce qui était écrit sur l’affiche du film éponyme (“nous sommes tous sur écoute”), et les geeks qui “croient” que la NSA & Cie font de la “surveillance de masse” open bar et sans contrôle :&nbsp;

      http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2015/01/03/de-la-surveillance-de-masse-a-la-pa…



    2. quand tu bosses sur ou avec des infos confidentielles, ladite “parano” n’est donc pas une pathologie mais, et comme indiqué, un réflexe plutôt sain même; comme le disent les militaires, et particulièrement ceux qui bossent dans le renseignement : “la confiance n’empêche pas le contrôle”



Je suis tout à fait d’accord sur le fond. Va dire ça à ceux pour qui il faut du prêt-à-penser avec des mots-clés et des étiquettes, et pour qui parano = excessif = gogol. “parano” c’est pas pareil, il y a des guillemets, ça invite à ne pas prendre le mot au premier degré. J’aurais au moins mis ces guillemets dans le titre, car pour un article journalistique il me semble que les mots doivent être utilisés avec leur définition précise (un trouble mental à faire soigner), et pas leur usage familier.








js2082 a écrit :



Plutôt, “c’est so 1999”.



A cette époque, je me souviens que le “Virus Informatique” avait déjà sorti un dossier sur echelon, sur les activités de la NSA/CIA et leurs pratiques visant à capter toutes les communications transatlantiques.

Ça paraissait dingue et même complotiste à l’époque.

L’histoire leur a donné raison.







Tiens, ça c’est en 2014.

https://www.lemonde.fr/international/article/2014/03/20/dgse-orange-des-liaisons…



OpenBar chez l’agrume. <img data-src=" />



On peut prendre son portable pour aller aux toilettes sans être Snowden…raââââh lovely <img data-src=" />


Deuxième fois que j’entends parler de ça aujourd’hui :https://puri.sm/posts/anti-interdiction-update-six-month-retrospective/


L’auteur conclut d’ailleurs l’inverse du titre de cette brève (je viens de terminer de lire) :



Turns out I wasn’t being paranoid.


Merci pour cette réponse !



Pardon, mais je continue à ne pas bien comprendre. De deux choses l’une : soit on a conscience d’une menace inexistante (et on est parano), soit on a conscience d’une menace effective (et on n’est pas parano). Le fait d’avoir travaillé avec Wikileaks vous a poussé à vous protéger contre une menace que vous perceviez. Cette méfiance est très légitime, je ne remets pas du tout cela en question, mais je n’arrive pas à comprendre si elle reposait sur des éléments tangibles.



Je veux dire : avez-vous eu des preuves concrètes de l’intérêt de certains services de renseignement pour les données en votre possession ? Si oui alors la réaction de protection est simplement pragmatique et lucide. Si non alors c’est bien de la parano, la menace est totalement fantasmée, mais dans ce cas je ne comprends pas l’intérêt d’en faire un article (sauf à dire que travailler avec Snowden rend fou, mais c’est un autre sujet).


C’est bien l’enjeu du 21è siècle : éviter la mise en place d’un “crédit social” à la chinoise ou le peuple est définitivement esclave de la technologie, et ou un gouvernement totalitaire entretient son terrorisme artificiel pour justifier la surveillance et la répression généralisée - sauce 1984.


ça dépend de ce que contient l’ordi,




  • à son niveau des services peuvent le dérober quitte à y passer des mois pour l’ouvrir, pour la plupart des gens ça ne vaut pas le coup

  • pour lui, toutes les infos sont forcément centralisée, nous avons tous des copies, lui le moins possible, ça augmenterait le risque que qq en prenne connaissance. donc sans copie tu perds tout.








ErGo_404 a écrit :



Les états sont là pour protéger la population, et par extension se protéger eux-même, oui. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de dérive, qu’il n’y a pas de fruits pourris ou qu’il n’y a pas d’actions qui rentrent en contradiction avec la vision de certains des citoyens, mais ça reste leur mission principale.





… comme on l’a bien vu au XXème siècle : des guerres entre États avec des millions de morts…

… ou comme l’a bien démontré le collectivisme de la même époque avec ses centaines de millions de morts…

… ou plus récemment la grotesque impréparation sanitaire des États et gouvernements malgré les multiples mises en garde précédentes (SRAS, MERS, etc.), les rapports oubliés et les décisions politiques si contre-productives que seuls des déficients mentaux élus par leurs semblables crétins ont pu prendre… alors qu’on ne leur demande que d’être normalement incompétents, comme à leur habitude.



Tout cela ressemble à une protection très très relative… celle de la barbarie à visage humain.









ErGo_404 a écrit :



L’espionnage c’est comme le capitalisme, c’est la merde, tout le monde le sait





Le “capitalisme” étant un concept inventé par Marx pour justifier sa théorie erronée de la valeur, on ne s’en étonnera pas.



D’un autre côté, les marchés privés fonctionnent : ça c’est l’économie.



Super, mais en l’espèce (Snowden) pourquoi nous servir votre soupe liberalo-libertarienne ?

Vous pensez vraiment que la surveillance de masse est l’apanage des structures étatiques ? (indice : l’acronyme GAFAM)

Et qu’est ce que vous préconisez en termes d’organisation pour faire face à une crise sanitaire ?


La paranoïa se caractérise par l’excès et non la protection en elle-même. Tout ce qui n’est pas justifié par rapport à la menace (même si celle-ci est inconnue) devient de la paranoïa, puisque pas nécessaire.

ex : Le voisin t’en veut car ta femme n’arrête pas de te reluquer. Il a parlé lors d’une dispute que tu as entendu qu’il voudrait rayer ta caisse. Depuis, tu va garer ta BMW flambant neuve dans un garage à 10min à pied de chez toi. Cette protection est appropriée et n’entre pas dans la paranoïa. Par contre, si tu commences à cacher ton vélo dans ce garage et le scooter de ton fils dedans ainsi que y mettre une copie de tes documents personnels d’identité en pensant qu’il pourrait mettre le feu à ta maison, là tu deviens parano.








white-riot a écrit :



Super, mais en l’espèce (Snowden) pourquoi nous servir votre soupe liberalo-libertarienne ?

Vous pensez vraiment que la surveillance de masse est l’apanage des structures étatiques ? (indice : l’acronyme GAFAM)





La surveillance de masse est l’apanage des États/gouvernements : les GAFAM font du business de masse pour du profit de masse avec des outils de masse adaptés, et ils n’ont encore tués personne, eux. Ils n’ont pas intérêt d’ailleurs vu que ce sont leurs clients… une notion simple et puissante de contrôle démocratique qui échappe aux collectivistes.



Ou alors tu visais la dernière législation étatique qui impose à ces entreprises privées de bien vérifier que leurs clients s’expriment comme l’État l’a dit ?









white-riot a écrit :



Et qu’est ce que vous préconisez en termes d’organisation pour faire face à une crise sanitaire ?





Laissez-faire. L’État à sa place (protection des règles, justice, maintien de l’ordre), les entreprises à leur boulot (production, services), et les individus à leur responsabilité (s’informer auprès de médias non-subventionnés et agir en conséquence).



C’est bien trop compliqué à comprendre quand la mussolinisation des esprits a été opérée au forceps dans les camps de l’Édulcoration Nationale depuis si longtemps.



Il préconise de grosses discussions sur les commentaires de ses sites de news préférés.



  1. un journaliste a une obligation éthique, morale (voire contractuelle) vis-à-vis de ses sources, employeurs voire partenaires (WL en l’occurence), et il doit adapter son “modèle de menace” aux risques qu’il encourt.





    1. bosser sur des docs classifiés de la NSA ouvre forcément la voie à des menaces de compromission (comme l’ex-resp de la NSA l’avait lui-même expliqué à Gellman)&nbsp;



    2. ladite “parano” n’est donc pas basée sur une menace inexistante, mais une composante à intégrer pour (tenter de) se prémunir d’une menace potentielle









ErGo_404 a écrit :



Il préconise de grosses discussions sur les commentaires de ses sites de news préférés.&nbsp;





Je suis de mauvaise foi, je m’en doutais un peu… <img data-src=" /> <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



La surveillance de masse est l’apanage des États/gouvernements : les GAFAM font du business de masse pour du profit de masse avec des outils de masse adaptés, et ils n’ont encore tués personne, eux. Ils n’ont pas intérêt d’ailleurs vu que ce sont leurs clients… une notion simple et puissante de contrôle démocratique qui échappe aux collectivistes.



Ou alors tu visais la dernière législation étatique qui impose à ces entreprises privées de bien vérifier que leurs clients s’expriment comme l’État l’a dit ?





Parce qu’on a jamais vu de cartel ou de gang (ie : C’est aussi du business) tuer personne ou employer violence et sévice pour obtenir ce qu’ils veulent.



Dès qu’il y a intérêt, il y a moyens, et dès qu’il y moyen il y a acte.



Ce que tu condamnes pour les Etat c’est juste la nature humaine, ça serait idem avec une société purement “privé et capitaliste”, tu finiras par avoir des monopoles (qui existent déjà) et toutes les méthodes possible pour rester devant et collecter plus d’argent et/ou pouvoir (ce qui se fait déjà partout, même chez les GAFAM).









Ramaloke a écrit :



Parce qu’on a jamais vu de cartel ou de gang (ie : C’est aussi du business) tuer personne ou employer violence et sévice pour obtenir ce qu’ils veulent.





Seulement parce que l’État ne fait pas son boulot… ou parce que ce sont les États eux-mêmes qui sont le cartel (OPEP).









Ramaloke a écrit :



Dès qu’il y a intérêt, il y a moyens, et dès qu’il y moyen il y a acte.





Oui et alors ? Tant que les actes sont non violents et respectent les libertés de chacun, aucun problème.









Ramaloke a écrit :



Ce que tu condamnes pour les Etat c’est juste la nature humaine, ça serait idem avec une société purement “privé et capitaliste”,





Vision simpliste de la nature humaine : les marchés ont (par définition) ces 2 dernières qualités, ils sont au cœur des sociétés et représentent la meilleure part de notre nature, justement. Les États « modernes » ne sont que le prolongement du système féodal avec un (faux) droit de vote comme sucrerie pour soudoyer l’imbécile.









Ramaloke a écrit :



tu finiras par avoir des monopoles (qui existent déjà)





Les seuls qui existent et peuvent subsister sont publics ou crapitalistes càd privés mais régulés par l’État de telle manière que les barrières à l’entrée sur le marché sont trop élevées pour favoriser la concurrence (ce qui est l’unique but de la régulation). Dans un système pur, il n’y a pas ces limites artificielles.









Ramaloke a écrit :



et toutes les méthodes possible pour rester devant et collecter plus d’argent et/ou pouvoir (ce qui se fait déjà partout, même chez les GAFAM).





Et bien non justement : les entreprises ont tout intérêt à satisfaire et donc conserver leurs clients si elles veulent continuer à faire du profit et survivre (« le client est roi ») alors que c’est le contraire pour l’État : surveillance de masse, monopole de la violence et des armes, monopole de la monnaie et dettes abyssales pour acheter l’électeur, décisions économiques arbitraires, déresponsabilisation politique, etc.









tmtisfree a écrit :



Seulement parce que l’État ne fait pas son boulot… ou parce que ce sont les États eux-mêmes qui sont le cartel (OPEP).





Ce qui était vrai avant la mondialisation, maintenant un Etat ne peut plus empêcher une multinationale d’être tentaculaire/monopolistique : Il faudrait que ça passe par l’ONU ou l’OMS mais comme dans tous vote quand il y a des intérêts divergents….suffit de regarder l’Europe (et pourtant en Europe c’est pas un secret que l’Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg ou les iles vierges “dépouillent” leur voisins “alliés”).



Regarde le taulé de la taxe GAFAM en France à l’international, si ils pouvaient les américains nous enverraient leur soldats pour qu’on arrête de toucher à leur intérêt. (et dans l’autre sens les Européens en sont loin, Alstom, hum hum).

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



Vision simpliste de la nature humaine : les marchés ont (par définition) ces 2 dernières qualités, ils sont au cœur des sociétés et représentent la meilleure part de notre nature, justement. Les États « modernes » ne sont que le prolongement du système féodal avec un (faux) droit de vote comme sucrerie pour soudoyer l’imbécile.





La nature humaine est ce qu’elle est, Etat, entreprise ou individu : L’homme cherche d’abord son gain personnelle, puis son gain famille/proche puis, éventuellement, son groupe de rattachement (Ethnie, Nation) et le reste du monde il s’en tamponne (mort kilomètre, incapacité à appréhender les grands nombres etc.).



C’est pas les exemples qui manque de malversation/violence physique ou moral au sein d’entreprise pour un bénéfice personnel (Ie : Prime ou avancement), mensonge sur le collègue, modification de chiffre, faux mail/courrier, qui mène parfois jusqu’au suicide (affaire France telecom).

&nbsp;

Y’a même des catégories de manager/RH spécialisé dans le harcèlement physique et moral ! (On te vend ça comme “manager de transition”). Et tout ça c’est fait volontairement par les personnes aux commandes (actionnaires) pour un bénéfices personnel. Pareil que les politiques au pouvoir, puisque le mot important c’est “pouvoir”, qui corrompt, qu’il provienne d’une constitution, d’une religion ou…d’un système monétaire.



Et puis globalement le politique il n’est plus aux manettes depuis longtemps, il y a plus de lobbyiste à Bruxelles que de député Européen et ils rédigent eux-même les propositions de lois…).

&nbsp;



tmtisfree a écrit :



Et bien non justement : les entreprises ont tout intérêt à satisfaire et donc conserver leurs clients si elles veulent continuer à faire du profit et survivre (« le client est roi ») alors que c’est le contraire pour l’État : surveillance de masse, monopole de la violence et des armes, monopole de la monnaie et dettes abyssales pour acheter l’électeur, décisions économiques arbitraires, déresponsabilisation politique, etc.





Une entreprise elle veut maximiser son profit (et par extension celui de ses dirigeants), et maximiser son profit = être monopolistique et écraser toute concurrence (et le moyen importe peu).

&nbsp;

Ton modèle il semble être “l’ordo-libéralisme” Allemand, où le monde serait parfait si toutes les entreprises étaient des PME en concurrences permanentes devant le sacro-saint marché. Mais encore une fois ça ne fonctionne pas, même si toutes les boites étaient en concurrences, tu aurais encore des ententes car c’est plus profitables, tout simplement.



Pour le reste, surveillance de masse, c’est justement ce que font les GAFAM pour faire de l’argent (ie : vendre de la données) et ils s’en servent pour manipuler l’intention d’achat (première année d’école de commerce comment manipuler son client…).

Les armes et la violence ça existe depuis la nuit des temps bien avant les Etats ou le marché (le consensus actuel sur la disparition des autres espèces d’Homo (Erectus , Denisova, Neanderthale etc.) c’est que Sapiens étaient beaucoup plus violents/aggresif et qu’il les a exterminé…).



Monopole de la monnaie et dette : Va regarder le fonctionnement de la création monétaire, la dette n’est pas ce que tu crois…mais je suis d’accord pour acheter l’électeur, le profiling actuel pour envoyer de la propagande “adaptée” à chaque électeur potentiel fait froid dans le dos (et c’est fait par des boites privés qui sont excellentes la-dedans).



Pour les décisions débiles et la déresponsabilisation, t’as pas besoin d’aller chercher en politique, tu prends n’importe quel COMEX d’une boite, c’est rempli d’idiot irresponsable autant qu’ailleurs, t’as même des études qui compare QI et richesse (tu sais “société du mérite et de la productivité”), spoiler, c’est pas du tout corrélé. (et puis bonne chance pour défendre l’idée que quelqu’un peut être 1k ou 10k ou 100k fois plus productif que son plus petit employés pour justifier son salaire !)

Par contre on sait que dans la classe dirigeante, la proportion de psychopathe/sociopathe est plus importante…



Et de toutes façon politique ou directeur d’entreprise c’est du pareil au même, ça fait les chaises musicales (regarde Trump), et c’est connu qu’en hautes sphère l’important c’est ton carnet d’adresse et ton groupe plutôt que ta personne/compétence (lutte des classes tout ça).









Ramaloke a écrit :



Ce qui était vrai avant la mondialisation,





Quel est le rapport avec « un cartel ou de gang qui tue des personnes ou emploie la violence et sévice pour obtenir ce qu’ils veulent » ? Zéro.









Ramaloke a écrit :



Regarde le taulé de la taxe GAFAM





Normal puisque cette taxe n’est que du protectionnisme déguisé.









Ramaloke a écrit :



La nature humaine est ce qu’elle est, Etat, entreprise ou individu : L’homme cherche d’abord son gain personnelle, puis son gain famille/proche puis, éventuellement, son groupe de rattachement (Ethnie, Nation) et le reste du monde il s’en tamponne (mort kilomètre, incapacité à appréhender les grands nombres etc.).





Et ? Une fois que chaque humain a égoïstement satisfait son gain personnel, s’occuper du reste du monde n’a logiquement plus d’objet puisque il est alors réalisé… C’est le miracle du marché : l’addition de millions de conduite égoïste et individuel pour le profit se transforme par la multitude en un cercle vertueux dont le résultat est globalement positif.









Ramaloke a écrit :



C’est pas les exemples qui manque de malversation/violence physique ou moral au sein d’entreprise pour un bénéfice personnel (Ie : Prime ou avancement), mensonge sur le collègue, modification de chiffre, faux mail/courrier, qui mène parfois jusqu’au suicide (affaire France telecom).

 

Y’a même des catégories de manager/RH spécialisé dans le harcèlement physique et moral ! (On te vend ça comme “manager de transition”). Et tout ça c’est fait volontairement par les personnes aux commandes (actionnaires) pour un bénéfices personnel.





Ce ne sont que quelques exemples, certes regrettables, mais qui ne font pas une généralité : la réalité est que les relations dans les entreprises sont plutôt bonnes.









Ramaloke a écrit :



Pareil que les politiques au pouvoir, puisque le mot important c’est “pouvoir”, qui corrompt, qu’il provienne d’une constitution, d’une religion ou…d’un système monétaire.





C’est marrant que tu oublies le principal vecteur idéologique qui appuie toute sa propagande sur le seul critère du pouvoir : le marxisme et son avatar post-moderne…









Ramaloke a écrit :



Et puis globalement le politique il n’est plus aux manettes depuis longtemps, il y a plus de lobbyiste à Bruxelles que de député Européen et ils rédigent eux-même les propositions de lois…).





Un peu comme les ONG escrolos financées par Bruxelles pour pondre les rapports que Bruxelles attend pour justifier l’implémentation de politiques décidées par des fonctionnaires non élus…

 







Ramaloke a écrit :



Une entreprise elle veut maximiser son profit (et par extension celui de ses dirigeants), et maximiser son profit = être monopolistique et écraser toute concurrence (et le moyen importe peu).





Exactement, et c’est l’unique objectif du capitaliste : la rente. Malheureusement ça ne dure jamais longtemps dans un marché libre : le profit induit des motivations très fortes pour ruiner les concurrents.

 







Ramaloke a écrit :



Ton modèle il semble être “l’ordo-libéralisme” Allemand,





Pas du tout. Simplement en regardant ce qui fonctionne ou pas, les Allemands font bien mieux que nous parce qu’ils ont des règles et les suivent.









Ramaloke a écrit :



Pour le reste, surveillance de masse, c’est justement ce que font les GAFAM pour faire de l’argent (ie : vendre de la données) et ils s’en servent pour manipuler l’intention d’achat (première année d’école de commerce comment manipuler son client…).





Les clients l’ont acceptée lors du contrat à la création du compte pour l’accès aux services.









Ramaloke a écrit :



Les armes et la violence ça existe depuis la nuit des temps bien avant les Etats ou le marché (le consensus actuel sur la disparition des autres espèces d’Homo (Erectus , Denisova, Neanderthale etc.) c’est que Sapiens étaient beaucoup plus violents/aggresif et qu’il les a exterminé…).





Un consensus n’est pas un critère scientifique. Valeur nulle sur le marché des idées.









Ramaloke a écrit :



t’as même des études qui compare QI et richesse (tu sais “société du mérite et de la productivité”), spoiler, c’est pas du tout corrélé.





En fait si : le QI est le meilleur prédicteur du succès [1]. Et que tu ne l’acceptes ou pas, le QI est majoritairement lié à la génétique avec une relation qui augmente avec l’âge.



[1]https://www.gwern.net/docs/iq/2007-strenze.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=fjs2gPa5sD0



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