Le temps passé par les enfants devant les écrans n'entraîne guère de problèmes de comportement

Le temps passé par les enfants devant les écrans n’entraîne guère de problèmes de comportement

Le temps passé par les enfants devant les écrans n'entraîne guère de problèmes de comportement

Une méta-analyse de 87 études portant sur 159 425 enfants de 12 ans ou moins montre que le temps passé devant un écran était « faiblement mais significativement corrélé » à des problèmes de comportement tels que l'agressivité, l'inattention, l'hyperactivité, l'anxiété ou la dépression.

L'AFP rappelle que le sujet fait régulièrement l'objet d'articles alarmistes, au point qu'une centaine de députés français estimaient en décembre dernier dans une tribune parue dans Le Monde que « la surexposition des enfants aux écrans pourrait être le mal du siècle ».

Ces inquiétudes sont pourtant loin de faire l'unanimité chez les psychiatres et les spécialistes du développement de l'enfance, rappellent les auteurs de la méta-analyse parue dans JAMA Psychiatry, l'une des principales revues de recherche psychiatrique.

Or, les études les moins sérieuses tendent aussi à être les plus alarmistes, soulignent les chercheurs, qui déplorent que ces travaux ont fréquemment tendance à « exagérer les effets (des écrans) à cause d'un manque de rigueur méthodologique ».

Les auteurs constatent également que les études les plus récentes font, dans l'ensemble, de moins en moins état d'un lien marqué entre exposition aux écrans et troubles du comportement.

« Dans l'ensemble, l'étude suggère qu'environ 1% de la variabilité des problèmes psychosociaux est corrélée à différentes formes de temps d'écran », explique Andrew Przybylski, directeur de recherche à l'Oxford Internet Institute, à l'organisme Science Media Center.

« C'est un sujet très complexe et on ne peut pas conclure que c'est l'exposition aux écrans qui crée des problèmes », estime le psychiatre britannique Russell Viner. Les enfants rencontrent-il des problèmes parce qu'ils ont trop regardé les écrans... ou passent-ils trop de temps devant ces derniers parce qu'ils ont déjà des problèmes, par exemple liés à des difficultés dans leur foyer ou à un manque de vie sociale ? 

« En ciblant les écrans, on risque de s'attaquer au symptôme plutôt qu'à la cause », conclut l'AFP.

Commentaires (53)


aller on est sur la bonne voit. maintenant on veut des études sérieuse entre l’accès des site X et leur impacte sur les enfants


De ce que j’ai lu, ce n’est pas les écrans eux-mêmes qui posent problème, mais plutôt l’absence d’interactions sociales liées aux écrans, surtout chez les jeunes enfants ( ans). Les écrans sont souvent un moyen simple d’occuper un enfant qui est malheureusement statique au lieu d’être actif.



Ensuite, les problèmes plus tardifs sont les surexpositions à des heures tardives, qui génèrent des troubles du sommeil. Et les troubles du sommeil, on le sait depuis longtemps, ont un impact non négligeable sur le développement des enfants.



Maintenant, une analyse de 87 études, il faudrait savoir lesquelles ont été choisies, si les auteurs sont affiliés ou non de part leur recherche à un quelconque organisme qui pourrait les mettre en position de conflits d’intérêt, etc.


C’est effectivement le fond du problème. M
C’est pas le temps d’écran qui est le mal mais plutôt le fait de ce que regarde les enfants et la participation des parents a leurs visionnages



Lluvaya_Fiir a dit:


aller on est sur la bonne voit. maintenant on veut des études sérieuse entre l’accès des site X et leur impacte sur les enfants




… dans leur apprentissage de l’orthographe ?



Bon, pour en revenir au sujet : qu’en pense le chercheur en neurologie Michel Desmurget, le pourfendeur de la télé qui n’en pense que du mal sur le développement intellectuel des enfants et des adolescents (même les programmes éducatifs ne trouvent pas grâce à ses yeux) dans son bouquin TV Lobotomie sorti il y a 10 ans ?



Cela dit, je trouve cette question « Les enfants rencontrent-il des problèmes parce qu’ils ont trop regardé les écrans… ou passent-ils trop de temps devant ces derniers parce qu’ils ont déjà des problèmes, par exemple liés à des difficultés dans leur foyer ou à un manque de vie sociale ? » très pertinente. Ça mériterait de poursuivre l’étude avec cette piste-là.



(quote:2062591:Trit’)
Cela dit, je trouve cette question « Les enfants rencontrent-il des problèmes parce qu’ils ont trop regardé les écrans… ou passent-ils trop de temps devant ces derniers parce qu’ils ont déjà des problèmes, par exemple liés à des difficultés dans leur foyer ou à un manque de vie sociale ? » très pertinente. Ça mériterait de poursuivre l’étude avec cette piste-là.




Je pense que ce qui compte beaucoup c’est le type de contenu regardé qui est en corrélation directe avec l’éducation ou la non éducation. Valable pour les adultes, je pense aussi.


Expé perso : suivant ce que mon fils regarde, on peut vraiment noter des différences de comportement à court terme (excitation, frayeurs nocturnes) mais pas vraiment à long terme.
C’est là où le filtrage des contenus et la supervision parentale aide.



(reply:2062591:Trit’)




C’est la même rengaine entre les jeux vidéos et les tueurs de masse. Une corrélation ne veut pas dire lien de causalité et s’il y en a un lequel en est la cause


J’aurais aimé avoir une distinction en fonction de l’age. C’est surement pas la même chose entre 0/3 ans, 37 ans et 712 ans.
Exemple perso avec mon gamin de 2 ans, quand je lui montre une petite video (Petit Ours Brun, des chansons, etc. ou même GCompris), dès que je lui enlève (et c’est très rare et ca ne dure jamais plus de 5 minutes) c’est la crise et j’en entends parler pendant 3 jours.


Ça passe mieux quand le temps est déterminé avant l’usage. Par exemple “quand le téléphone sonne, on arrête”. Pour un petit, 5 minutes c’est abstrait, il faut un événement qu’il comprenne.
Et ne pas hésiter à ajouter quelques secondes pour finir l’épisode de Petit Ours Brun, car même à cet âge on n’aime pas les cliffhangers :transpi:


Quand ma fille était petite, c’était facile de contrôler ce qui se passait. Pour ses petits frères… c’est beaucoup plus compliqué : ils suivent leur grande sœur. Comme dit par après, chaque enfant réagira différemment. Mais mettre une limite extérieure (une sonnerie de téléphone, par exemple), en préparant le terrain, ça peut être un bon moyen de l’amener à renoncer en douceur.




(reply:2063219:Akhagé)




bon sang, il faudrait peut-être commencer à lire ce que dit l’étude, et ce qu’elle ne dit pas.
Ce qu’elle dit (en me basant uniquement sur ce que je vois dans la brève) : le temps passé devant les écrans ne semble pas avoir d’influence sur le comportement des enfants.
Ce qu’elle ne dit pas : les écrans n’ont pas d’influence négative sur le développement des enfants. Le 2e points n’est juste pas évoqué. Nulle part.



Ce qu’elle semble dire aussi (voir la fin de la brève), c’est que d’une certaine manière, pour un enfant qui sera “éduqué” par la “nounou écran”, s’il manifeste des troubles, ce n’est peut-être pas à cause de l’écran mais plutôt à cause de l’ensemble de son environnement.


Je me demande aussi quel est l’impact de la publicité qui vise les enfants.



Drepanocytose a dit:


J’aurais aimé avoir une distinction en fonction de l’age. C’est surement pas la même chose entre 0/3 ans, 37 ans et 712 ans. Exemple perso avec mon gamin de 2 ans, quand je lui montre une petite video (Petit Ours Brun, des chansons, etc. ou même GCompris), dès que je lui enlève (et c’est très rare et ca ne dure jamais plus de 5 minutes) c’est la crise et j’en entends parler pendant 3 jours.




Ben tel que tu l’écris là, tu lui montre un bonbon géant mais tu lui enlèves tout de suite de la bouche, donc forcément c’est dur à accepter. Faut trouver l’équilibre, communiquer à l’enfant une règle/logique (basée sur une régularité, quantité… 1 fois par semaine 10 minutes, ou que le samedi/dimanche, etc, par ex.) qu’il pourra comprendre. Ou alors interdire à 100%, bref. Après je veux pas donner de leçon, chaque famille est différente! Avec mes enfants, c’est jours et horaires établis, et surtout je passe 3 ou 4 fois pendant le dessin animé pour prévenir que c’est bientôt fini, pour désamorcer les râlages qui viendront forcément :D



thotor a dit:


Ben tel que tu l’écris là, tu lui montre un bonbon géant mais tu lui enlèves tout de suite de la bouche, donc forcément c’est dur à accepter. Faut trouver l’équilibre, communiquer à l’enfant une règle/logique (basée sur une régularité, quantité… 1 fois par semaine 10 minutes, ou que le samedi/dimanche, etc, par ex.) qu’il pourra comprendre. Ou alors interdire à 100%, bref. Après je veux pas donner de leçon, chaque famille est différente! Avec mes enfants, c’est jours et horaires établis, et surtout je passe 3 ou 4 fois pendant le dessin animé pour prévenir que c’est bientôt fini, pour désamorcer les râlages qui viendront forcément :D




Non, pas vraiment.
Déjà à cet age là la notion du temps ca commence seulement, trop tôt pour lui parler de 1x/semaine ou autre.
Ensuite ce que je pointe c’est justement que les images/vidéos c’est tout autre chose qu’un bonbon géant : je le frustre sur plein d’autres sujets (jouets, livres, sorties au jardin, bouffe, etc.) , et effectivement : il est frustré, il râle 5 à 10 minutes, et ca va. Mais les images, ca provoque en lui une frustration d’une ampleur qui n’arrive avec aucun autre type de frustration. C’est vraiment ca, et seulement ca, qui peut le rendre fou pendant 34 d’heures limite à se rouler par terre.



Nico22B a dit:


Je me demande aussi quel est l’impact de la publicité qui vise les enfants.




N’ouvrep pas la boîte de Pandore stp :D



Nico22B a dit:


Je me demande aussi quel est l’impact de la publicité qui vise les enfants.




Tu sauras ça le 24 avril à 20h00.



« En ciblant les écrans, on risque de s’attaquer au symptôme plutôt qu’à la cause », conclut l’AFP.





C’est sûr, pas d’enfants pas de problèmes enfants-écrans. :D



:mdr:



Drepanocytose a dit:


Non, pas vraiment. Déjà à cet age là la notion du temps ca commence seulement, trop tôt pour lui parler de 1x/semaine ou autre. Ensuite ce que je pointe c’est justement que les images/vidéos c’est tout autre chose qu’un bonbon géant : je le frustre sur plein d’autres sujets (jouets, livres, sorties au jardin, bouffe, etc.) , et effectivement : il est frustré, il râle 5 à 10 minutes, et ca va. Mais les images, ca provoque en lui une frustration d’une ampleur qui n’arrive avec aucun autre type de frustration. C’est vraiment ca, et seulement ca, qui peut le rendre fou pendant 34 d’heures limite à se rouler par terre.




Ok alors c’est peut-être plus une question de caractère ou l’effet nouveauté, chaque enfant réagit différemment je pense. Si ça se trouve dans 3 mois il ne réagira plus du tout comme ça.



(reply:2062591:Trit’)




Il a depuis republié d’autres livres dont la fabrique du crétin digital il y a deux ans où il démonte un certain nombre de préjugés un peu trop optimistes comme l’idée que les enfants d’aujourd’hui sont nés avec un cerveau adapté au numérique, comme si le cerveau humain de l’homo sapiens qui a mis plusieurs millions d’années à évoluer pouvait de nouveau se modifier en l’espace de quelques années.



Bref je le trouve assez mesuré et lorsqu’il critique les écrans on n’a pas affaire à Familles de France VS les jeux vidéos mais bien à un chercheur en neurosciences qui sait de quoi il parle.



cyril8 a dit:


Il a depuis republié d’autres livres dont la fabrique du crétin digital il y a deux ans où il démonte un certain nombre de préjugés un peu trop optimistes comme l’idée que les enfants d’aujourd’hui sont nés avec un cerveau adapté au numérique, comme si le cerveau humain de l’homo sapiens qui a mis plusieurs millions d’années à évoluer pouvait de nouveau se modifier en l’espace de quelques années.




Intéressant, ça aussi. À voir.




cyril8 a dit:


Bref je le trouve assez mesuré et lorsqu’il critique les écrans on n’a pas affaire à Familles de France VS les jeux vidéos mais bien à un chercheur en neurosciences qui sait de quoi il parle.




J’avais déjà vu une de ses conférences filmées où il résume en gros le livre dont je parlais précédemment, et oui : il a l’air d’avoir un argumentaire assez solide et surtout étayé par plein de documents annexes. Et même si j’ai pas encore osé m’attaquer sérieusement à cet ouvrage (je l’ai qu’en PDF), quasiment chaque phrase est accompagnée d’une note de bas de page avec une référence bibliographique.



(quote:2062591:Trit’)
… dans leur apprentissage de l’orthographe ?




:D




(quote:2062597:skankhunt42 )
Je pense que ce qui compte beaucoup c’est le type de contenu regardé qui est en corrélation directe avec l’éducation ou la non éducation. Valable pour les adultes, je pense aussi.




Je pense aussi que ça joue.


En effet, le problème n’est pas les écrans en tant que tels, mais les stimuli qu’ils amènent, que ce soit par les applications/sites webs (notifications, logiques de rétention…) ou par les vidéos (colorimétrie bariolée, sonorités travaillées pour attirer l’attention, même logiques que la pub en général en fait).
Et comme souligné plus haut, l’absence d’interaction sociale nuit fortement au développement de l’enfant mais est loin d’être incompatible avec l’exposition aux écrans.


Le cerveau des enfants connais une plasticité extraordinaire. Cela n’est pas étonnant de voir que les effets des écrans ne créent pas de problèmes sur la durée. C’est rassurant en tout cas de lire que les recherches scientifiques ne tendent pas à être si terribles que ça.
Je rejoins les commentaires parlant des causes des problèmes de comportements. C’est surtout la manière qu’ont aujourd’hui les parents de coller les enfants devant les écrans histoire d’avoir la paix qui est alarmante.
J’aperçois certains parents qui donnent leur portable à leur bébé dans la poussette histoire qu’il se tienne tranquille. C’est sur qu’à regarder un écran, pendant ce temps l’enfant ne saisit pas son environnement, ne créer pas de repères visuels et ne décode pas les émotions des visages etc…



Quant au contenu, c’est pas une nouvelle, ça. Depuis toujours, si tu fais entendre des histoires terrifiantes à des enfants ils auront peur la nuit, si tu lui montre des images violentes, il aura tendance à le reproduire etc…


Donc aucun impact.
Merci à Elise Lucet, Desmurget et Ducand de propager des fake news.


Non pas aucun impact sinon à n’avoir pas lu la dépêche AFP et encore moins la méta-analyse directement. Déjà l’étude a omis les publis sorties durant la covid ainsi que les études qui ne sont pas de langue anglaise.
De plus cette m-a n’analyse que le lien entre écran et comportement extérieur (hyperactivité) / intérieur (dépression) et pas du tout le lien entre écrans et résultats scolaires ou développement par exemple.
Autrement dit il n’y a qu’un geek pour se dire “circuler y’a rien à voir”.



Comme le dit Desmurget, prétexter que l’usage de l’écran aurait un impact et qu’il y a de bons usages c’est ne pas voir que les usages “intelligents” des appareils sont ultraminoritaires. Ca m’étonnerait qu’autour de vous la majorité des parents n’utilisent les écrans que pour des documentaires, de la programmation et autres activités “scolaires”.


cyril8

Non pas aucun impact sinon à n’avoir pas lu la dépêche AFP et encore moins la méta-analyse directement. Déjà l’étude a omis les publis sorties durant la covid ainsi que les études qui ne sont pas de langue anglaise.
De plus cette m-a n’analyse que le lien entre écran et comportement extérieur (hyperactivité) / intérieur (dépression) et pas du tout le lien entre écrans et résultats scolaires ou développement par exemple.
Autrement dit il n’y a qu’un geek pour se dire “circuler y’a rien à voir”.



Comme le dit Desmurget, prétexter que l’usage de l’écran aurait un impact et qu’il y a de bons usages c’est ne pas voir que les usages “intelligents” des appareils sont ultraminoritaires. Ca m’étonnerait qu’autour de vous la majorité des parents n’utilisent les écrans que pour des documentaires, de la programmation et autres activités “scolaires”.


Desmurgets est décrédibilisé chez les sceptiques depuis longtemps.
C’était déjà le cas avant cette meta analyse, ça l’est encore + après.



swiper a dit:


Le cerveau des enfants connais une plasticité extraordinaire. Cela n’est pas étonnant de voir que les effets des écrans ne créent pas de problèmes sur la durée.




Effectivement, il suffit de couper les écrans pour résoudre pas mal de problèmes. Mais si la vie d’un adulte est assez pépère et qu’il peut rattraper du retard, chez un enfant, il y a tout plein d’apprentissages qui peuvent être ralentis par trop d’écran: par le temps passé devant, et par la fatigue accumulée.



Un de mes gamins a eu des problèmes d’addiction aux écrans. Par chance, c’est celui qui a aussi toujours eu l’hygiène de vie la plus impeccable, notamment au niveau du sommeil. Je pense qu’il s’en tire pas trop mal, même si on doit toujours surveiller pour qu’il ne se noie pas dedans…



Ses 4 cercles principaux de contact lui permettent toutefois d’être éveillé face à ce problème (parents, copains, assos, sport): dans les deux derniers tout écart sur le sommeil a des conséquences…



(quote:2062729:brice.wernet)
Ses 4 cercles principaux de contact lui permettent toutefois d’être éveillé face à ce problème (parents, copains, assos, sport): dans les deux derniers tout écart sur le sommeil a des conséquences…




Mon gamin c’est déjà sur le 1er cercle (moi et ma compagne) qu’un manque de sommeil a des conséquences ! Il devient infâme avec nous, la petite crapule, quand il dort peu…



Drepanocytose a dit:


Mon gamin c’est déjà sur le 1er cercle (moi et ma compagne) qu’un manque de sommeil a des conséquences ! Il devient infâme avec nous, la petite crapule, quand il dort peu…




Un gamin de 2 ans qui a des problèmes de sommeil, je n’ai vu cela que là ou ils n’ont pas un rythme journalier bien réglé/établi. C’est vraiment un âge ou c’est fondamental… et aussi celui ou les parents commencent à pouvoir souffler et sortir/revoir potes/famille de manière plus régulière. Pour ma part, toujours traîné les lits parapluie pour ne pas casser le rythme installé sur des semaines en 1 WE.



swiper a dit:


J’aperçois certains parents qui donnent leur portable à leur bébé dans la poussette histoire qu’il se tienne tranquille. C’est sur qu’à regarder un écran, pendant ce temps l’enfant ne saisit pas son environnement, ne créer pas de repères visuels et ne décode pas les émotions des visages etc…




Je trouve ça dingue, quand je vois un bébé avec le portable pendant longtemps, genre plus de 30 min (5-10 minutes pourquoi pas).


Donc l’AFP considère qu’il est normal que quand on donne un devoir maison avec 3 exercices, les élèves se répartissent naturellement en groupe de 3, chacun faisant un exercice et s’échangeant les résultats via smartphone ou PC…
Je vous épargne les autres triches courantes, avec les copains qui appellent toutes les 5mn pour ne surtout pas permettre de rester concentré sur son devoir, les sollicitations aux loisirs du système d’exploitation (minecraft/xbox/infox diverses…) achevant ce qui restait de concentration.
Tout va très bien Mme La Marquise : 3 points de QI en moins, les maths retirés du tronc commun pour faire des économies de profs, des élèves qui ont un mal fou à mémoriser “parce que tout est sur internet”, devenant paresseux et se laissant vivre.
Non : les écrans ne sont pas anodins. Et c’est d’autant plus vrai quant ils sont multiples dans le foyer et que les parents ne sont pas derrière pour modérer les jeunes.



(reply:2062591:Trit’)




ça me choque un peu de mettre en avant l’avis d’un seul homme, autant chercheur qu’il soit, face à une méta-étude. J’aurais tendance à prendre la méta-étude plus ou sérieux dans le sens ou c’est une revue de plusieurs études.



La science c’est pas l’affaire d’un seul homme. Surtout quand on sort des livres avec des titres aussi racoleur en fait …. ça ne présage rien de bon pour la confiance.



yl a dit:


Un gamin de 2 ans qui a des problèmes de sommeil, je n’ai vu cela que là ou ils n’ont pas un rythme journalier bien réglé/établi. C’est vraiment un âge ou c’est fondamental… et aussi celui ou les parents commencent à pouvoir souffler et sortir/revoir potes/famille de manière plus régulière. Pour ma part, toujours traîné les lits parapluie pour ne pas casser le rythme installé sur des semaines en 1 WE.




J’ai jamais dit qu’il avait des problèmes de sommeil, c’est même tout le contraire. On le met au lit, moment calme, bisou, lumière, doudou et hop il dort, sans jamais râler, sans jamais chouiner (oui, on a beaucoup de chance !).
Mais bon : un gamin ca fait ses dents, et donc ca ne s’endort pas à l’heure normale quand ca arrive. Et on le paie.
Ensuite, il est né juste avant le Covid : on n’a pas pu aller chez Pierre Paul Jacques avec lui quand il était tout petit comme on le voulait et comme ca aurait dû être pour l’habituer, et donc quand maintenant on le fait c’est plus aussi simple de l’endormir hors de son cadre, même si on avait 12 lits parapluie et 15 doudous.
Tout ca, ca se paie cash. Merci les restrictions sanitaires débiles au passage, c’est très bien pour le développement psycho-personnel des tout petits, encore un exemple.



ben5757 a dit:


ça me choque un peu de mettre en avant l’avis d’un seul homme, autant chercheur qu’il soit, face à une méta-étude. J’aurais tendance à prendre la méta-étude plus ou sérieux dans le sens ou c’est une revue de plusieurs études.




Si sur le principe, je suis d’accord, il ne faut pas oublier que la méta-analyse a du faire une sélection des études. On peut lire que sur les 25 196 articles identifiés, seul 595 répondaient aux critères. Et sur ces 595, seulement 87 ont été finalement retenu. Comment a été faite cette sélection ? Les études sélectionnées sont-elles sérieuses ? Sont-elles subventionnées ? Les études chiffrées mais avec des biais méthodologique ont-elles été retenues ou non ?



Les critères retenus souffrent-ils de biais ? Il est, par exemple, étonnant de considérer tous les enfants de -12 ans “dans le même panier” alors que de nombreuses études montrent des différences notables dans les troubles en fonction de l’âge (grosso modo, -6 ans et entre 6 et 12 ans).



Il est peut être bon de rappeler qu’en 1970, une méta-analyse pouvait conclure que le tabac n’était pas cancérigène, tant il y avait d’étude financer directement ou indirectement par l’industrie du tabac !




La science c’est pas l’affaire d’un seul homme. Surtout quand on sort des livres avec des titres aussi racoleur en fait …. ça ne présage rien de bon pour la confiance.




Justement, ce n’est pas l’affaire d’un seul homme. Exemple, son livre “la fabrique du crétin digital” contient pas moins de 1000 références bibliographiques et études.



Maintenant, attaquer un article ou un livre sur son titre et non sur son contenu en dit malheureusement long sur les a priori et préjugés…


Je ne suis pas tes arguments. Je maintiens que se demander quel serait l’avis d’un seul homme c’est une starification de la science.



Et ouais je me méfie de livre dont le titre sert manifestement juste à attirer l’oeil. Je ne dis pas que je ne le lirais pas mais perso ça me refroidit.



fdorin a dit:


alors que de nombreuses études montrent des différences notables dans les troubles en fonction de l’âge (grosso modo, -6 ans et entre 6 et 12 ans).




En fait de ce que j’ai lu c’est plutôt 0/3, 36 et 612, vers 3 ans il y a vraiment un cap, comme vers 6 ans.


Oui, tout à fait. C’était vraiment du grosso-modo ! Avant 6 ans, ce sont principalement des troubles du développement (mais pas forcément les mêmes en fonction de l’âge), alors qu’après 6 ans, ce sont surtout des troubles du comportement (addiction, irritabilité voire agressivité, etc…). C’était surtout ça que je voulais exprimer ;)


La question n’est pas complète, on parle ici de comportement, et de 87 études.
D’autres (plus de 1200 il y a dix ans) démontrent qu’au delà de 6 heures il y a une baisse de QI, avec des conséquences sur les résultats scolaires. Peut-être que ce n’est plus tout à fait pareil aujourd’hui, les programmes ne sont plus les mêmes.



fdorin a dit:


Si sur le principe, je suis d’accord, il ne faut pas oublier que la méta-analyse a du faire une sélection des études. On peut lire que sur les 25 196 articles identifiés, seul 595 répondaient aux critères. Et sur ces 595, seulement 87 ont été finalement retenu. Comment a été faite cette sélection ? Les études sélectionnées sont-elles sérieuses ? Sont-elles subventionnées ? Les études chiffrées mais avec des biais méthodologique ont-elles été retenues ou non ?




(C’est plutôt drôle de lire ça, pour moi c’est le syndrome du commentateur de canapé)
C’est un peu beaucoup le but d’une méta-analyse, et ces questions sont les questions de base que se posent les auteurs d’une meta-analyse (et les réponses sont dans l’analyse, si c’est un étude correcte).




Il est peut être bon de rappeler qu’en 1970, une méta-analyse pouvait conclure que le tabac n’était pas cancérigène, tant il y avait d’étude financer directement ou indirectement par l’industrie du tabac !




Je demande sérieusement à voir. On savait déjà dans les années 50, du moins dans le milieu médical, que le tabac était mauvais pour la santé, car c’est de cette époque que datent les premières études de cohorte. Mes parents au début des 70 le savaient très bien (ils ne bossent pas dans le médical du tout), c’était une information publique. Ils avaient d’ailleurs arrêté de fumer vers 1970.



fdorin a dit:


Il est peut être bon de rappeler qu’en 1970, une méta-analyse pouvait conclure que le tabac n’était pas cancérigène, tant il y avait d’étude financer directement ou indirectement par l’industrie du tabac !




D’après Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_du_tabac_sur_la_sant%C3%A9#Historique
“Les dangers du tabac sont observés dès le début du XVIIe siècle, et sa cancérogénicité est soupçonnée au XVIIIe siècle, avant d’être largement admise au milieu du XIXe siècle”
“Les premières études qui lient le tabac au cancer ont été réalisées dans les années 1920”
“ confirmé par des études de grande envergure dans les années 1950 et 1960”
“la conviction de la majeure partie du corps médical étant faite à partir du milieu des années 1960”


Même lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_du_tabac_sur_la_sant%C3%A9#Financement_d’%C3%A9tudes_scientifiques



Et donc, pour en revenir à mon propos, une sélection biaisée d’articles aurait pu conclure, dans le cadre d’une méta-analyse, à la non dangerosité du tabagisme (ou en tout cas, à l’absence de preuve d’incidence notable).



Tiens, incidence notable… c’est exactement ce que relève cette méta-analyse vis-à-vis des écrans… :ooo:



OlivierJ a dit:


(C’est plutôt drôle de lire ça, pour moi c’est le syndrome du commentateur de canapé) C’est un peu beaucoup le but d’une méta-analyse, et ces questions sont les questions de base que se posent les auteurs d’une meta-analyse (et les réponses sont dans l’analyse, si c’est un étude correcte).




C’est ce que tout esprit critique est en droit d’attendre d’une méta-analyse. Cela ne signifie pas que les auteurs de méta-analyses font ce genre de chose.



L’étude, je n’y ai pas accès (ben oui, c’est payant). Pour un minimum de crédibilité, puisque les auteurs donnent des chiffres précis, ils devraient donner la liste complète des articles identifiés (les 25196), ainsi que la ou les causes de leur rejet. Est-ce le cas ? (si quelqu’un à accès à l’article, je suis preneur de l’information).



Lorsque j’étais thésard, on m’a appris qu’un des objectifs d’une bonne publication, c’est de pouvoir être vérifiable. Donc il faut fournir toutes ses données pour que les lectures puissent reproduire les expériences.




Je demande sérieusement à voir. On savait déjà dans les années 50, du moins dans le milieu médical, que le tabac était mauvais pour la santé, car c’est de cette époque que datent les premières études de cohorte. Mes parents au début des 70 le savaient très bien (ils ne bossent pas dans le médical du tout), c’était une information publique. Ils avaient d’ailleurs arrêté de fumer vers 1970.




Alors j’ai mal tourné ma phrase, car je voulais mettre un conditionnel, pas une affirmation ! J’aurais du dire “une méta-analyse aurait pu conclure que le tabac n’était pas cancérigène” justement à cause de ce biais dans la sélection. D’où l’importance de connaitre le processus exact !



ben5757 a dit:


Je ne suis pas tes arguments. Je maintiens que se demander quel serait l’avis d’un seul homme c’est une starification de la science.




Comme je le disais, il est loin d’être tout seul. Son livre, truffé de références (encore une fois, plus de 1000 !) en est la simple preuve. Il est juste l’un des rares à avoir fait un effort pédagogique pour rendre cela compréhensible pour tout le monde.



yl a dit:


Un gamin de 2 ans qui a des problèmes de sommeil, je n’ai vu cela que là ou ils n’ont pas un rythme journalier bien réglé/établi.




Ben avec certains, tu peux toujours courir pour qu’ils aient un rythme régulier quotidien. Le rythme était plus ou moins hebdomadaire, mais quotidien, impossible… Sommeil ultra léger, capacité à redémarrer à fond après 10 minutes de sommeil, nuits très courtes, pas de sieste…



fdorin a dit:


C’est ce que tout esprit critique est en droit d’attendre d’une méta-analyse. Cela ne signifie pas que les auteurs de méta-analyses font ce genre de chose.
[..]
Lorsque j’étais thésard, on m’a appris qu’un des objectifs d’une bonne publication, c’est de pouvoir être vérifiable. Donc il faut fournir toutes ses données pour que les lectures puissent reproduire les expériences.




Je ne conteste pas ton dernier paragraphe.
En tous cas, quand une méta-analyse sort, elle est également scrutée par les pairs, voire par d’autres ; et elle est critiquée si nécessaire, comme toute étude.




Alors j’ai mal tourné ma phrase, car je voulais mettre un conditionnel, pas une affirmation ! J’aurais du dire “une méta-analyse aurait pu conclure que le tabac n’était pas cancérigène” justement à cause de ce biais dans la sélection. D’où l’importance de connaitre le processus exact !




Ce genre de méta-étude aurait été fortement critiqué.



Je veux bien que l’industrie du tabac ne soit pas blanc-bleu, mais je suis lassé de voir des arguments comme quoi elle aurait influencé réellement les études sur le sujet ; arguments qui sont repris à loisir sur d’autres sujets (avec les “méchants” industriels qui seraient capables de tout truquer), et tendant à alimenter des discours qui frisent (ou sont carrément dans) le complotisme.



Quand on voit que même les pétroliers, qui sont d’énormes entreprises avec d’énormes moyens, n’arrivent pas à influer sur les études sur le climat (je ne sais pas s’ils cherchent vraiment à le faire), je me dis que ce ne sont pas des industries plus modestes qui vont y arriver. (je pense dans un autre domaine à Monsanto qui est un nain économique en comparaison)



fdorin a dit:


Comme je le disais, il est loin d’être tout seul. Son livre, truffé de références (encore une fois, plus de 1000 !) en est la simple preuve. Il est juste l’un des rares à avoir fait un effort pédagogique pour rendre cela compréhensible pour tout le monde.




Et puis c’est pas comme si Brae Anne McArthur, à l’origine de cette meta-analyse, n’avait pas déjà sorti des publis montrant les risques que présentent les écrans pour les enfants au point de vue développement cognitif (pour énième rappel la méta-analyse du sujet ne se focalise que sur le comportement et précise qu’il y a quand même un lien, aussi léger semble-t-il.



Exemple de la conclusion d’une de ses publications de fin 2020 : The findings of this meta-analysis support pediatric recommendations to limit children’s duration of screen exposure, to select high-quality programming, and to co-view when possible.
On est très loin du “circulez y’a rien à voir”.
Puis en février 2022 elle enfonce le clou : moins de 35% des familles d’enfants de 5ans et moins suivent les recommandations pédiatriques (celles de sa précédente étude) de limitation de durée d’écran et ça pose un problème, il faut donc accompagner ces (trop nombreuses) familles.



Drepanocytose a dit:


J’ai jamais dit qu’il avait des problèmes de sommeil, c’est même tout le contraire…




Tu n’as peut être pas été clair lors du commentaire précédent.




Drepanocytose a dit:


Mon gamin c’est déjà sur le 1er cercle (moi et ma compagne) qu’un manque de sommeil a des conséquences ! Il devient infâme avec nous, la petite crapule, quand il dort peu…




Winderly a dit:


Tu n’as peut être pas été clair lors du commentaire précédent.




Bah oui. “Quand il dort peu”. Ca ne veut pas dire que ca lui arrive souvent, seulement que ca lui arrive, pour X ou Y raisons.


J’ai trouvé une source intéressante. Il ne s’agit pas de l’article en lui-même, mais d’un rapport de master du même auteur principal avec le même titre. On peut donc fortement penser que ses travaux, initialement présentés pour défendre son master a ensuite servi pour réaliser une publication.



https://prism.ucalgary.ca/bitstream/handle/1880/113768/ucalgary_2021_eirich_rachel.pdf?sequence=2



On y découvre de nombreux éléments intéressants :




  • la méthodologie employée pour la sélection des articles : si on n’a pas la liste complète, on sait comment ils l’ont eu et sur quels critères ils se sont basés pour filtrer. Cf. page 64.

  • on a la liste des articles retenus (table 3, page 59 à 61)



A noter également que la méta-analyse porte uniquement sur l’impact des écrans sur le comportement des enfants. Il ne dit rien absolument rien sur d’autres aspects comme le développement cognitif (ce n’était pas son sujet).



Je trouve la conclusion assez intéressante.
D’un côté, la méta-analyse révèle une forte disparité méthodologique conduisant à une forte hétérogénéité des résultats et la possible présence de nombreux biais.



De l’autre côté, elle conclut malgré tout :




  1. que le temps devant un écran est un des facteurs socio-environnementaux liés aux problèmes de comportement

  2. le coefficient de corrélation est faible (il faut aller voir les données pour réaliser qu’il doit tourner autour de 0,2 entre le temps passé devant un écran et les problèmes comportementaux)

  3. qu’il faut plus d’études sur le sujet




« Dans l’ensemble, l’étude suggère qu’environ 1% de la variabilité des problèmes psychosociaux est corrélée à différentes formes de temps d’écran », explique Andrew Przybylski, directeur de recherche à l’Oxford Internet Institute, à l’organisme Science Media Center.




Cette remarque me semble complètement en contradiction avec la méta-analyse. Si seulement 1% des problèmes psychosociaux était corrélée aux différentes formes de temps d’écran, le coefficient de corrélation serait bien plus faible que 0,2.



OlivierJ a dit:



Je veux bien que l’industrie du tabac ne soit pas blanc-bleu, mais je suis lassé de voir des arguments comme quoi elle aurait influencé réellement les études sur le sujet




https://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_du_tabac_sur_la_sant%C3%A9#Financement_d’%C3%A9tudes_scientifiques">Extrait Wikipédia, qui est un bon résumé :




Lorsque les premières études révélant les effets néfastes du tabac sur la santé sont publiées, l’industrie du tabac dans les années 1950 décide d’y répondre en entretenant le doute autour de la dangerosité du tabac64. Alors qu’ils ont connaissance des effets du tabagisme et du tabagisme passif sur la santé, les industriels décident de les nier et recrutent des scientifiques pour publier des travaux rassurants66.
Les liens entre le monde scientifique et l’industrie du tabac, en particulier aux États-Unis, ont été dénoncés par l’historien des sciences Robert N. Proctor67. Ce dernier s’appuie notamment sur la masse de documents internes à l’industrie qui ont été versés dans le domaine public à la suite du procès fédéral les opposant au gouvernement américain63. Ces documents démontrent clairement le financement important de grandes institutions académiques et de scientifiques renommés depuis les années 1960 par l’industrie du tabac, ainsi que le rôle de certains scientifiques ainsi subventionnés dans les politiques publiques et les procès contre les cigarettiers64,68.
En France, les scientifiques Jean-Pierre Changeux, Robert Molimard ou Jean-Pol Tassin ont ainsi vu leurs recherches en partie financées par l’industrie du tabac68. Pendant plusieurs décennies, le professeur Ragnar Rylander a publié des travaux minimisant les dangers du tabagisme passif alors qu’il était rémunéré secrètement par Philip Morris69.




Je ne suis pas complotiste. Mais quand les faits sont là…



fdorin a dit:


Je ne suis pas complotiste. Mais quand les faits sont là…




Quand les faits sont là, ça n’est précisément pas du complotisme, par définition. Modulo le fait qu’il faille savoir les interpréter et, surtout, les remettre dans leur contexte (car un fait seul, ça n’apporte rien).



fdorin a dit:


https://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_du_tabac_sur_la_sant%C3%A9#Financement_d’%C3%A9tudes_scientifiques">Extrait Wikipédia, qui est un bon résumé :



Je ne suis pas complotiste. Mais quand les faits sont là…




Ben oui, des producteurs de cigarettes ont tenté d’influer sur les études, je n’ai jamais dit le contraire. Mais cela a-t-il empêché le consensus scientifique sur le sujet depuis les années 50-60 ? Je ne crois pas.
Peut-être sur le tabagisme passif, mais c’est sans doute que c’est plus compliqué d’établir la chose pour le tabagisme passif.
(sinon je n’ai pas voulu sous-entendre que tu étais complotiste)




(quote:2063005:Trit’)
Quand les faits sont là, ça n’est précisément pas du complotisme, par définition. Modulo le fait qu’il faille savoir les interpréter et, surtout, les remettre dans leur contexte (car un fait seul, ça n’apporte rien).




Je pense que si les industriels du tabac avaient vraiment réussi à tordre la majorité des études scientifiques, on n’aurait pas eu des messages de prévention depuis si longtemps. Sans parler du français un peu informé.


On l’a peut-être déjà dit mais je suis sceptique par rapport à cette analyse. Peut-être que regarder un écran plusieurs fois pas jours ça ne fait rien à l’enfant.
Pour autant, avant au pire les gamins regardaient la télé le matin et le soir, maintenant ils la regardent dans la poussette, au restaurant, au jardin etc etc, et surtout avec des contenus Youtube souvent très pauvres et encore en dessous de TFOU ou KD2A :roll:
Au lieu de simplement se familiariser avec leur environnement


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