Le CNRS pointe la (sur)consommation énergétique du numérique
Le 17 mai 2018 à 09h41
2 min
Sciences et espace
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Dans un article, le Centre national de la recherche scientifique met en perspective cet appétit d'énergie, le numérique comptant pour 6 à 10 % de la consommation mondiale.
« Le simple envoi d’un mail d’1 Mo équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes de CO2 émis » estime ainsi l'ingénieure de recherche Françoise Berthoud. Surtout, elle pense l'impact des réseaux sous-estimé. Ils compteraient à eux seuls pour 40 % de la consommation, contre 30 % pour les terminaux et les centres de données.
Le surdimensionnement de ces réseaux, conçus pour absorber les pics de trafic, signifierait que les équipements tournent à pleine capacité au mieux quelques heures par jour, sans mise en pause en heures creuses. La « tyrannie » de « l'hyperdisponibilité » serait ainsi en cause.
Le CNRS accuse aussi les concepteurs de logiciels, qui ne s'inquièteraient plus de la place et des ressources utilisées par leurs créations, faute de limites de place. « La plupart des gens ne savent pas qu’en moyenne, 35 applis tournent en permanence sur leur téléphone, qu’ils les utilisent ou pas » selon Berthoud, qui estime qu'un smartphone pourrait disposer d'une autonomie de plusieurs jours avec une économie d'énergie plus stricte.
Le 17 mai 2018 à 09h41
Commentaires (123)
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Abonnez-vousLe 17/05/2018 à 21h04
Je t’ai mis le nez dans ton caca, assume au lieu de botter en touche. Personne n’est dupe tu sais.
Le 17/05/2018 à 21h16
Le 17/05/2018 à 21h21
Le 17/05/2018 à 21h44
Vu les conneries débitées plus haut avec toujours les mêmes données moisies, tu devrais vraiment varier et mettre à jour tes sources. 2 exemples parmi bien d’autres inepties :
1/ aucune étude sérieuse n’a jamais lié de déplacement de population avec un inexistant phénomène climatique, au contraire l’ONU a décidé de déplacer 5 millions de personne en Afrique pour soit disant protéger des forêts menacées par rien d’autres que les errements de leur imagination collectiviste de rond de cuir surpayés à inventer des menaces [1] ; et puis n’oublions pas qu’au nom de cette farce alarmiste, les politiques d’incorporation forcée de biocarburants en occident ont provoqué des famines suite aux augmentations de prix dues à la raréfaction relative des céréales et oléagineux détournés de l’alimentaire [2], sans compter le désastre pour l’environnement [3] mais qui se préoccupe d’environnement chez les boboïdes corrompus mais bien pensants [4] ;
2/ le nombre de centrales à charbon en construction et prévues dépasse les 2400, au moins 2 ordres de grandeur supérieurs au nombre de centrales nucléaires [5]. Finalement, on n’est pas prêt de voir la [CO₂] baisser, tant mieux pour la planète et ses occupants, n’en déplaise aux escrocs et à leurs majorettes.
[1]http://www.rightsandresources.org/wp-content/uploads/DRAFT_Protecting-the-DRCs-F…
[2]https://www.theguardian.com/environment/2008/jul/03/biofuels.renewableenergy
[3]https://www.newscientist.com/article/2114993-europes-green-energy-policy-is-a-di…
https://theecologist.org/2018/apr/16/hardwood-forests-cut-down-feed-drax-power-p…
[4]https://osf.io/bd4fn/
[5]https://www.thetimes.co.uk/article/2500-new-coal-plants-will-thwart-any-paris-pl…
Note : je n’ai aucune intention de prolonger cette réponse qui se suffit à elle-même.
Le 18/05/2018 à 03h09
ironique pour un site qui gâche 50% de sa bande passante…
Le 18/05/2018 à 07h02
Merci pour ce rappel a la Réalité.
Ceux qui se targuent d’écologie sont souvent ceux qui y comprennent le moins. Particulièrement en politique….
En attendant il y a un vrai problème qui se pose maintenant et c’est le changement climatique. On n’arrivera pas a le résoudre en se liant les mains dans le dos.
Les déchets nucléaires? Une quantité limitée qui certes fera chier longtemps mais qui fera infiniment moins de dégâts que ce que le CO2 a déjà causé.
Le 18/05/2018 à 08h17
HS : c’est quand le filtrage des coms sur mobile ?
Le 18/05/2018 à 08h33
Le 18/05/2018 à 08h36
Le 18/05/2018 à 08h48
Le 18/05/2018 à 08h53
Le 18/05/2018 à 09h51
Le 18/05/2018 à 10h20
Le 18/05/2018 à 10h53
Le 18/05/2018 à 11h59
A part le Shift, il y a aussi Négawatt qui a l’air de faire de la réflexion sérieuse dans le domaine :
https://negawatt.org/
Le 18/05/2018 à 12h26
Le 18/05/2018 à 12h29
Le 18/05/2018 à 13h08
Le 18/05/2018 à 14h37
Le 18/05/2018 à 15h12
Le 18/05/2018 à 15h29
Le 18/05/2018 à 15h39
Le 18/05/2018 à 16h29
Le 18/05/2018 à 16h45
(C’est chiant ces limites de durée pour l’édition des commentaires !)
P.P.S: : En fait le calcul est tout con…
du “tout” nucléaire à 40% d’énergie primaire 201X (130GW),
avec des réacteurs qui durent 60 ans
ça fait 130/60/1,6=1,35 EPR de 1,6GW à déployer (et retirer)
tous les ans ad vitam æternam…
Le 18/05/2018 à 16h47
Le 18/05/2018 à 16h50
techniquement il me semble que l’EPR n’est pas la panacée, les nouvelles générations avec d’autres caloporteurs et chépukelles améliorations seraitn mieux à long terme, et sinon il y a ITER et la fusion pour le TRÈÈÈÈS long terme
Le 18/05/2018 à 18h24
Le 18/05/2018 à 19h58
Le 18/05/2018 à 20h06
Le 18/05/2018 à 21h21
Le 18/05/2018 à 23h15
Le 18/05/2018 à 23h50
Le 17/05/2018 à 08h59
les équipements tournent à pleine capacité au mieux quelques heures par jour, sans mise en pause en heures creuses.
Mais en pratique, comment faire ? Parce que ramer en soirée est typiquement la chose qui ne donne pas envie.
un smartphone pourrait disposer d’une autonomie de plusieurs jours avec une économie d’énergie plus stricte.
Tout à fait d’accord, hélas. Et en plus ça pousse à renouveler plus rapidement ses appareils, donc à polluer encore plus. Comment est-ce normal qu’à l’achat d’un nouvel android je doive passer quarante minute à désactiver des applis et services àlakon ® ?
D’accord également sur les “box” allumées h24.
Le 17/05/2018 à 09h15
Je ne sais pas ce qu’ils entendent par “les équipements du réseau”, mais quand je lis “les équipements tournent à pleine capacité au mieux quelques heures par jour, sans mise en pause en heures creuses.” je ne comprends pas. Quand on déploie sur une interconnexion optique un lien à 100 Gbps, c’est bien que le client a besoin de 100 Gbps. Sinon, on déploie un ou deux liens à 10 Gbps. En termes de coût, c’est d’une évidence totale. Aucun client n’accepte de payer à t=0 le prix d’une capacité pour plus tard, et c’est bien ce qui rend les upgrades compliqués. Il n’y a pas de “pause” sur un transpondeur. Soit il émet, soit il n’émet pas…
Le 17/05/2018 à 09h16
La « tyrannie » de « l’hyperdisponibilité » serait ainsi en cause.
mort de rire.
ça serait chouette tiens, d’avoir un réseau qui ne tient pas les pics de charge et qui tombe régulièrement.
enfin bref, tout est une question de coûts.
tant que dépenser de l’énergie sera moins cher que de payer un dev à faire du code propre….
Le 17/05/2018 à 09h17
On pourrait aussi former les dév. Y’a qq années, j’ai passé une aprem avec un de mes devs. Après 6 mois sur le projet, le temps de traitement d’une requête était de 1 seconde. A la fin de l’aprem, il était de 100 ms (merci le profileur, et une aprem, c’était parce que c’était la 1ère fois qu’il utilisait un profileur, et qu’il ne savait pas trop non plus comment optimiser son code). On parle d’un dev avec 10 ans de .NET derrière lui. Et on parle aussi du meilleur dev .NET de la boîte (5 autres).
Mais en général, la méthode, c’est plus “mettons plus de PC”, plutôt que “optimisons le code”. Paraît que ça coûte moins cher.
Le 17/05/2018 à 09h23
Techniquement, il serait possible de concevoir des équipements “à vitesse variable”. Quand rien ne se passe, l’équipements passe sur un duty cycle inférieur, genre 100% => 10% (avec paliers possibles bien sûr), quand le traffic augmente, ça remonte.
C’est pas pareil, bien sûr, mais le même genre de chose existe en Bluetooth Smart, dont le but est de consommer moins d’énergie.
Après reste la question : ça coûte combien de faire des équipements qui consomment moins ? Ca coûte plus cher que la facture EDF ? Laisse tomber !
Le 17/05/2018 à 09h30
Et ça ne me semble pas réaliste non plus de considérer que la consommation énergétique du réseau lui-même représente une telle part dans la consommation totale. Calcul rapide :
Un rack terminal avec une capacité de 2.4 TB optique consomme 3kW. Un rack d’un site d’amplification ne va consommer que 400 W, et un site de nœud environ 700 W.
2.4 TB, ça fait environ 120 000 foyers en ADSL 20Mbps.
Si on prends ces 2.4 TB sur 1500 km, avec amplification tous les 100 km donc un nœud de routage quelque part, (cas réaliste), ça fait 2 terminaux, 14 sites d’amplifications et 1 site de routage. Le tout consommera 12.3 kW. Si on ramène ça au coût par bit et par km, c’est dérisoire face au coût de stockage des données acheminées et face à la consommation des 120 000 box+PC/Laptops connectés…
Edit: en revanche, je ne connais pas le domaine du routage électrique, mais je ne pense pas que les consommations soient supérieures à celles du routage optique.
Le 17/05/2018 à 09h30
Le 17/05/2018 à 09h40
techniquement l’électricité en France, c’est 80 % de nucléaire, donc l’impact environnemental est moindre que le charbon polonais ou est-allemand.
(d’ailleurs je n’ai pas compris, etla cour des comptes non plus, cette focalisation sur l’électricité alors que d’autres vecteurs d’énergie sont bien plus polluants)
Le 17/05/2018 à 09h46
Je m’attendais a ces commentaires : “ c’est pas moi c’est les dev, c’est EDF qui vend trop pas cher, etc.”
Bah non. Derrière les dev sous payés et les prix d’EDF, c’est bien nous, et la pression qu’on leur met qui est a l’oeuvre, pour toujours plus “confort” (sous entendu de de débauche d’équipements et de services pas toujours utiles) pour toujours moins cher…
On ne s’en sortira que par la décroissance.
Le 17/05/2018 à 09h50
Le 17/05/2018 à 09h58
Le 17/05/2018 à 10h13
Le 17/05/2018 à 10h18
Sauf que les éléments du réseau sont actifs 24h/24 7j/7, alors que les postes clients sont éteints ou en veille une bonne partie du temps, et une partie des serveurs peut l’être aussi.
Le 17/05/2018 à 10h22
Le 17/05/2018 à 10h23
Le 17/05/2018 à 10h33
« La plupart des gens ne savent pas qu’en moyenne, 35 applis
tournent en permanence sur leur téléphone, qu’ils les utilisent ou pas »
Et quand on le sait, ça change quoi ? Il faut tuer les processus au hasard ? " />
Le 17/05/2018 à 10h46
plutôt désactiver les google play quelque chose, Samsung/Sony/moto/etc. companion app, et autres * pré-installées.
Mais ça met un temps, hein.
Et ensuite, tu installes F-DROID, puis Yalp Store si certaines applis te sont indispensables.
Le 17/05/2018 à 11h25
Quand je vois les efforts qu’on a fait dans les systèmes de refroidissement pour datacenter (perfo 8:1 8kW de froid pour 1kW d’elec) et c’est pareil pour d’autre service annexe tu te dis que vraiment certaines société se foutent totalement de la consommation de leurs logiciel… J’ai l’impression que plus il y à de puissance plus les programmes rame pour des fonctionnalités inutiles..
Le 17/05/2018 à 11h26
Ou par l’innovation… Le reste du monde est tout à fait d’accord que tu pars dans la décroissance mais seul…
Le 17/05/2018 à 11h42
Le 17/05/2018 à 11h51
On oublie souvent dans les énergies (vertes ou pas) de parler de l’extraction des matériaux nécessaires. Même une éolienne utilise des terres rares qu’on extrait en Chine. Mais on s’en fout, ça pollue la Chine !
Le pire, c’est qu’en extrayant en France (on en a !), on pourrait réduire la pollution d’extraction de 80% (on sait le faire) mais d’une, ça coûte cher, de deux, polluer un peu en France avec des mines alors que le sujet est tabou, ça passe pas politiquement…
Le 17/05/2018 à 11h52
Comment tu les désactives ?
(le root n’est pas une option valable car peu accessible pour le commun des mortels)
Le 17/05/2018 à 12h01
Le 17/05/2018 à 12h02
« Le simple envoi d’un mail d’1 Mo équivaut à l’utilisation d’une
ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes
de CO2 émis »
J’aimerai bien que cette dame nous présente
ses calculs pour en arriver là. Car je vois mal comment une interaction
de quelques centaines de millisecondes avec une poignée de serveurs et
quelques dizaines d’équipements réseau -dont l’utilisation est au même
moment partagée par des milliers d’autres utilisateurs- pourrait
consommer autant.
Puisque tout le monde fait des calculs à la
grosse louche, je me lance dans le mien: mettons 2 serveurs (300W
chacun) et 30 équipements réseau (150W chacun) dans des datacenters avec
un PUE de 1.5 (ce qui n’est pas terrible). Ça fait une conso totale de 7,6kW. Pour une
utilisation exclusive de tout ce matériel (ce qui n’est évidemment pas le cas en réalité) pendant
disons 300ms, ça fait 2300 joules soit 38 secondes d’une ampoule à 60W.
On arrive très loin de 25 minutes et je suis pourtant extrêmement large dans mon calcul !
Le 17/05/2018 à 12h03
Mwi, j’avais pas pensé à ça. Même si du côté serveur ça m’étonnerait qu’ils se mettent en veille… quand c’est la nuit pour la France, c’est le jour pour l’Amérique et l’Asie. Donc sollicitation permanente. Selon moi la consommation du réseau n’a pas cette ampleur.
Le 17/05/2018 à 12h04
ça varie un peu selon les versions, mais en général paramètres->applications->tu as des onglets : téléchargé, en cours, toutes, il faut aller dans toutes : là tu as des applications « système », donc il faut éviter de tout désactiver non plus (stockage multimédia, par exemple, ta musique risque de moins bien marcher après " />), mais globalement tout ce qui est en google quelque chose, tu sais virer sans trop d’appréhension.
Le 17/05/2018 à 12h11
Le 17/05/2018 à 12h15
Le 17/05/2018 à 12h24
Le 17/05/2018 à 12h26
Je n’arrive toujours pas à répondre aux commentaires sous les briefs. Je viens de perdre un pavé que j’avais écrit. Génial.
Please fix !
Le 17/05/2018 à 12h26
Evidemment on peut tuer Google Music, Youtube, mais ce n’est pas de cela que parle le chercheur du CNRS. Dans la liste de ce qui tourne tout le temps, en général ça a un nom bien barbare, puis qu’on ne sache pas trop à quoi ça sert, et dans le doute on le laisse tourner.
Le 17/05/2018 à 12h26
L’éternel jalousie entre les théoriciens oubliés dans leur tour d’ivoire et ceux qui agissent et font le monde, sur lequel et sur lesquels les premiers n’ont aucune d’emprise, mais aimeraient bien en avoir.
Sur cette “étude” en particulier, les calculs bidons mais bien évidemment rapportés au CO² histoire d’être raccord avec l’alarmisme de rigueur dans les sphères bien-pensantes le disputent à l’ignorance crasse de l’histoire moderne concernant l’énergie et son paradoxe le plus connu (de Jevons).
Sinon j’ai une proposition simple pour faire des économies rapides : #defundCNRS
Le 17/05/2018 à 12h42
Entièrement d’accord, en ce qui me concerne, c’est du même ordre que le gaz de schiste et compagnie… Il est financièrement plus avantageux de consommer plus de ressources plutôt que de former des gens. Le choix est fait. Et il faudra au moins une bonne prise de conscience générale pour que ça change.
Le 17/05/2018 à 12h48
Ce n’est pas la faute des devs, on ne leur a jamais parlé de performance de toutes leurs études. Combien de fois je vois un invariant DANS une boucle… Ben oui, mais ils ne se sont pas posé la question, on leur a vaguement appris à coder, à résoudre des problèmes, pas à les résoudre efficacement (le pire étant que dans beaucoup de cas, ça ne coûte pas plus cher de développer une version efficace, c’est juste une question de formation).
Est-ce la faute du consommateur ? Je ne suis pas entièrement d’accord, ceci est poussé par une logique de rentabilité, l’entreprise doit faire autant de profits qu’elle peut.
Le 17/05/2018 à 12h57
Ils ont fait ça n’importe comment sans vérifier qu’il y avait des infiltrations d’eau, en présentant ça comme temporaire alors que c’était définitif, ont géré comme des sagouins et ça n’a encore tué personne ? Si ç’avait été du charbon, on aurait déjà eu un mineur noyé ou explosé dans du grisou.
Le 17/05/2018 à 12h59
Merci pour tous les chiffres, ça me semblait très douteux aussi, mais j’ai peu d’info sur la conso de ce genre d’équipement.
Et pareil, énorme doute sur son estimation de la consommation liée à l’envoie d’un mail “une ampoule 60W pendant 25 minutes”, autant dire 25 Wh. En me basant sur tes chiffres, le lien 2.4 Tb fait transiter 1 PB à l’heure pour une conso de 12.3 kWh, alors en prenant un mail qui circule sur 15000 km, et en multipliant tes chiffres par 10 (super marge d’erreur), ça me donne, pour le transit, si j’ai pas fait d’erreur, environ 0.00123Wh. Ca reste loin de 25.
Le 17/05/2018 à 13h02
Le 17/05/2018 à 13h04
Je fais la différence entre l’appli kikoololesque et les processus qu’elle utilise. On peut facilement trouver et tuer l’appli, mais pas les processus.
Certains processus (synchro, backup, push,…) peuvent quand même être désactivés, et heureusement.
Le 17/05/2018 à 13h53
Le 17/05/2018 à 14h19
Le 17/05/2018 à 14h42
Le 17/05/2018 à 14h42
Le 17/05/2018 à 14h43
« Le simple envoi d’un mail d’1 Mo équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes de CO2 émis »
Vite, il faut réinstaurer l’envoi de courrier par avion postal afin de limiter l’empreinte carbone de l’email. " />
Allez, vive les marronniers: un petit souvenir de 2009.
Le 17/05/2018 à 14h50
Ah… Jancovici l’omniscient.
Tu me manquais, OlivierJ
Le 17/05/2018 à 14h52
Sinon , “consommer moins” ça ne veut pas dire réduire son train de vie, c’est de la retjoeique mensongère.
Ça veut dire “adapter” son train de vie, nuance. GROSSE nuance.
Le 17/05/2018 à 14h58
Le 17/05/2018 à 15h00
Le 17/05/2018 à 15h07
Adapter à la baisse, donc le réduire ;)
Non mais sérieusement, consommer moins = moins de capacité de transformation = moins de toute sorte de production = niveau de vie plus faible.
Ce qui est sujet à débat, c’est quel niveau de vie est satisfaisant. Et là dessus, il ne semble pas avoir de corrélation et satisfaction / bonheur, donc même dans un monde où il y aura moins pour tout le monde cela nous empêchera pas d’être heureux. Et je pense que l’essentiel est là.
Le 17/05/2018 à 15h27
Le 17/05/2018 à 15h30
Le 17/05/2018 à 16h01
Le 17/05/2018 à 16h29
Ton calcul est faux car tu ignores le delta entre la capacité physiques des liens et l’utilisation réel des liens et de delta. En cœur de réseau, en pointe ce delta est proche de zéro mais en bout de chaines en période creuse ce delta peut facilement être proche de 100% ensuite tu fais tout mouliné et tu arrives à un certains gâchis énergétique.
Le 17/05/2018 à 16h34
Le 17/05/2018 à 17h02
Le 17/05/2018 à 17h04
Le 17/05/2018 à 18h21
Le 17/05/2018 à 18h31
Le 17/05/2018 à 18h36
Le 17/05/2018 à 18h42
Le 17/05/2018 à 18h56
heu j’ai l’impression de lire un troll dans cette news…
Ca fait bien longtemps que les machines savent économiser l’énergie. Dans le PC (donc les serveurs aussi); les processeurs ont des modes de consommations ajustable à la volée. Idem pour les autres éléments type routeur et compagnie.
Mais aussi les serveurs qui font du web le jour on les réassigne dynamiquement pour dépiler les “mail deferered” la nuit par exemple. Donc oui ça tourne a plein régime mais c’est a cause des règles de gestion. Ce qui est ironique du coup c’est que ce sont ces mêmes règles de gestion du mail (et autres) qui viennent du monde scientifique…
Le protocole du mail a toujours été abusé par sa trop grande perméabilité. Cela fonctionne pareil que dans le réel. Dans cette configuration le spam, tu mange, point. Il y a moyen de faire bien mieux pour dégommer le spam. L’estimation de l’envoie du mail qui coûte 20g de CO² me parait plus que fantoche. En tout cas, je veux voir leur explication sur le sujet. Ça fait cher le mail de 1Mo… ou le gramme. Je sais pas ce qu’ils prennent mais s’ils se fournissent chez fleur Pelerin ça doit être du costaud.
Idem pour le mobile. Et d’une les applications sont naturellement mises en sommeil si le focus passe ailleurs mais dans Android 7&8 (donc 80% du marché) il y a des dispositifs permettant de justement tacler l’application récalcitrante. Également à la grâce de l’utilisateur.
Et en ce qui concerne les ressources mal utilisées… mais ils viennent de naître au CNRS ou quoi??? ça fait 30 ans que c’est comme cela. Avec en plus des politiques dans les sociétés éditrices de logiciel (les jeux en bonne pole position) ou l’on disait souvent : “il faut remplir le CD (ou DVD)”. Tu m’étonne que ça encourage à économiser.
Si de l’énergie est consommée à outrance ce n’est pas la faute de fabricant d’équipement spécifiquement mais plutôt de l’utilisateur et de son usage.
Tel que présenté ce que dit le CNRS, ça pisse pas loin. Autant le faire dans un violon.
Fait tourner…
Le 17/05/2018 à 21h00
Le 17/05/2018 à 21h01
Tu n’a jamais rien d’autre à débiter que des âneries sur les commentateurs ? Ou Jancovici ? Fais un effort.
“(P)eople’s beliefs and convictions are in almost every case gotten at second-hand, and without examination, from authorities who have not themselves examined the questions at issue but have taken them at second-hand from other non-examiners, whose opinions about them were not worth a brass farthing.”
Le 19/05/2018 à 06h41
Ah oui, par contre si l’électricité est 3 fois* plus efficace que les fossiles aujourd’hui, c’est aussi probablement parce qu’elle est aujourd’hui majoritairement utilisée en étant connecté au réseau !
(*Et pas 1,5 fois, je m’étais planté dans le calcul…)
Si on veut remplacer le pétrole, il faudra majoritairement remplacer des usages mobiles, donc batteries* et perte d’énergie que ça entraîne… (dont pour leur fabrication)
*On ne peut pas mettre des caténaires de partout…
Donc pour remplacer le pétrole il faudrait un EPR plus souvent que tous les 21 mois… au pire tous les 7 mois?
Le 19/05/2018 à 06h57
Le 19/05/2018 à 13h34
Le 19/05/2018 à 15h28
Mais bien sûr mes projections restent très optimistes parce que :
1.) Rien que pour préserver notre capacité nucléaire, il faudra dans un premier temps construire de manière bien plus intense qu’un EPR tous les 15 mois, à cause de “l’effet falaise” :
on avait installé ~7GW en 1981, l’équivalent de plus de 4 EPR !
(1981+50-10=2021)
2.) Il n’y a pas de volonté politique
(pour ce qui concerne les visions à plus long terme que les prochaines élections, c’est à peine si on est capable d’arrêter d’augmenter notre déficit…).
3.) “Heureusement”, on devrait avoir un autre choc pétrolier dans les années qui viennent
(épuisement très rapide des pétroles de schiste de par la nature de leur extraction, rien de prévu pour les remplacer suffisamment rapidement),
la grave crise économique qui s’en suivra va peut-être faire réfléchir les politiques et les citoyens à la question énergétique (cf les années 1970 qui ont engendré le programme nucléaire français).
4.) Malheureusement attendre jusqu’à la crise pour mettre en place un très cher programme énergétique veut dire qu’il faudra se serrer encore plus la ceinture
Il y a donc un risque de “laisser couler” (Cf le problème du piège énergétique) et de prolonger la durée de vie de nos centrales actuelles à 60, 70, 80 ans, jusqu’à ce que l’une d’elles finisse par causer une catastrophe nucléaire
(Après quoi on se retrouvera bien sûr pratiquement sans électricité, ni pétrole, voire de gaz… Fallout vous connaissez?)
Le 19/05/2018 à 18h49
Le 19/05/2018 à 19h00
Le 19/05/2018 à 22h22
Tu as l’air de rejoindre mon pessimisme.
En l’état je ne suis guère optimiste pour notre niveau de vie d’ici 20 à 50 ans, à cause du double “mur” énergie-minerai (dont j’ai déjà parlé plus d’une fois). On continuera à vivre, mais je vois très mal comment on pourra continuer avec le même confort, pour les pays développés (comme la France et ses voisins). À très long terme, je me demande même si on pourra continuer les avancées médicales, certains traitements étant de plus en plus techniques et onéreux.
Une conclusion temporaire (sans certitude absolue bien sûr) : savourons l’état actuel, car on aura connu un âge d’or. Je déteste d’autant plus tous les râleurs et ceux qui déploient en commentaire leur mauvais esprit et leur négativisme.
Le 19/05/2018 à 23h02
Conclusion égoïste a souhait : continuons de profiter comme des porcs, les suivants se demerderont et gereons nos merdes actuelles. “Savourons”
Bravo
Le 20/05/2018 à 10h37
“On continuera à vivre” “d’ici 20 à 50 ans”
est encore relativement optimiste :
Le réchauffement climatique est particulièrement intense en Arctique à cause du cercle vicieux :
réchauffement => perte de neige/glace => absorption plus intense du rayonnement solaire (la neige/glace ont plutôt tendance à réfléchir le rayonnement, la mer/terre à l’absorber) => réchauffement
accompagné d’effets de seuil (il faut autant d’énergie pour faire fondre la glace que pour réchauffer la même masse d’eau liquide de 80°C!)
qui sont en train de déstabiliser le pergélisol, de manière parfois explosive.
Le danger, c’est que le pergélisol (et les fonds marins continentaux arctiques) renferment des quantités énormes de méthane, un gaz a effet de serre puissant, stocké sous forme d’hydrates de méthane.
Selon les estimations, ce dégazement pourrait réchauffer la Terre de quelques degrés à quelques centaines de degrés en quelques centaines à quelques années :
1.) Dans le cas le plus optimiste, qu’une petite partie
(équivalente par son potentiel de gaz à effet de serre à ce qu’on a émis depuis le début de l’ère industrielle)
serait libérée à cause du réchauffement actuel, progressivement, en quelques centaines d’années.
2.) Dans un cas moins optimiste, une majorité des gisements serait libérée
mais cette fois en quelques dizaines d’années
(la vitesse actuelle du réchauffement étant sans précédent connu),
à cause notamment du cercle vicieux dû à ce que la durée de vie du méthane est aussi de quelques dizaines d’années
(du moins tant que l’atmosphère a assez d’hydroxyl pour le neutraliser !).
Le résultat serait une Terre plus chaude de quelques dizaines de degrés, humainement habitable qu’aux pôles.
3.) Le cas le plus pessimiste est une déstabilisation en chaîne d’hydrates de méthane en quelques années seulement, on peut en voir un mécanisme physique possible sur Mars.
L’intensité et la rapidité du réchauffement pousserait la Terre en dehors de sa zone habitable (dont elle serait au bord : 95%).
(Le Soleil étant aujourd’hui2% plus lumineux qu’au Permien, avec une température moyenne de la Terre étant estimée à http://web.sfc.keio.ac.jp/~masudako/edu/text/quatbook/variat/node4.html” target=”_blank” rel=“nofollow”>4°C de plus.)
Le mécanisme est celui de l’évaporation de l’eau, un puissant gaz à effet de serre, mais normalement instable dans l’atmosphère (pluie).
Le résultat est le “syndrome de Vénus”, la majorité de l’eau actuellement liquide étant vaporisée et des températures de surface de plusieurs centaines de degrés.
(On suspecte que Vénus avait dans le passé de l’eau liquide à sa surface, mais qu’elle s’était évaporée, et l’a ensuite progressivement perdu de son atmosphère par dissociation ultraviolette en oxygène et hydrogène et perte de l’hydrogène dans l’espace.)
On ne connaît pas de mécanisme permettant de revenir en arrière une fois les océans vaporisés.
P.S.: Un documentaire d’ARTE qui semble intéressant :
“Documentaire Méthane Rêve ou Cauchemar HD”
(mais dont je ne peux juger de la qualité ne l’ayant pas encore vu)
Le 21/05/2018 à 09h49
Le 22/05/2018 à 14h58
Le 22/05/2018 à 15h07
Le 22/05/2018 à 15h20
Le 22/05/2018 à 15h25
Ce n’est pas pour te convaincre qu’on est foutus ;-) mais quand tu auras le temps, jette un oeil à cette conférence par exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=nC298VoNaU4
Conférence de Philippe Bihouix la mardi 29 mars 2016
Philippe Bihouix, ingénieur, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique.
Le 23/05/2018 à 10h15
Le 23/05/2018 à 11h57
Je n’aime pas les vidéos comme format, mais j’essaierai de regarder.
Apparemment il est possible de se passer des terres rares, selon techniques de ‘lingénieur https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/les-terres-rares-sont-ell… et au Japon ils en ont trouvé pas mal https://www.tomshardware.fr/articles/japon-terre-rare-source,1-67361.html sans compter que c’est sans doute plus une raison de prix que de disponibilité réellement pour les minerais rares.
Le 23/05/2018 à 12h09
Le 24/05/2018 à 16h46
Le 24/05/2018 à 16h51
Le 24/05/2018 à 17h30
Le 13/06/2018 à 12h50
Le 13/06/2018 à 13h18
Le 13/06/2018 à 13h30
(désolé, j’ai cassé mon commentaire)
Le développement de l’éolien ou du photovoltaïque ne s’accompagne pas du besoin d’installer de nouvelles centrales à gaz ou au charbon
Les pays comme l’Allemagne qui ont mis la priorité sur la sortie du nucléaire se sont retrouvés à baisser leur nucélaire alors qu’ils auraient pu baisser le dioxyde de carbone. Dommage pour la planète. Les pays en développement économique construisent tous azimuts des centrales énergétiques, renouvelables ou classiques, la question ne se pose pas de privilégier l’un à l’autre. En énergie, chaque pays est bien différent, avec ses spécificités.
C’est de la pensée magique ça.
Mais ça a été voté par le gouv fr.
Il y a des aides de l’anha pour la rénovation thermique des logements, mais globalement la France est (comme d’habitude) en retard. Dommage, ça représente une énergie économisée considérable. Tu as déjà essayé de demander une aide pour rénover un logement ? Il faut patienter des semaines, faire un dossier obsur, passer exclusivement par une société agréée, etc.
C’est pas hypercentré sur la France, il y a au contraire pas mal de chiffres mondiaux ou européens selon les articles. Logique que ça parle en 1er de la France puisque ça s’adresse à des français, et en France on a une diversité de sources plus importante que pas mal de voisins.
Euh… on parle du même site ? Quand ça parle de constats c’est mondial, quand ça parle d’actions c’est toujours franco-français. Quant à la diversité des sources d’énergie française, c’est du 80 % nucléaire.
Mes parents ont habité une maison à Waterloo jusque vers 2006, je ne me souviens pas qu’ils avaient un tri très poussé
C’était il y a 12 ans, maintenant ça a bien bougé.
Le 13/06/2018 à 14h59
Le 13/06/2018 à 15h06
Le 13/06/2018 à 15h39
Le 13/06/2018 à 15h47
Le 14/06/2018 à 11h35
Le 14/06/2018 à 12h03