Face à l’IA, les doubleurs VF de Marge Simpson, Brad Pitt ou Thanos se mobilisent
Le 23 mai à 08h53
2 min
IA et algorithmes
IA
Des acteurs comme Morgan Freeman, Samuel L. Jackson ou Jim Carrey, des personnages comme Zelda, Oui-Oui ou les Simpson… pour être compris des Français, toutes ces personnalités sont doublées par des comédiens et comédiennes.
Dans une vidéo qui tourne déjà largement sur les réseaux sociaux et dans les communiqués respectifs de l’association professionnelle Les voix et du Syndicat français des Artistes interprètes (SFA-CGT), ces professionnels interpellent les pouvoirs publics « sur les risques que font courir les intelligences artificielles génératives sur nos métiers et nos secteurs d’activité ».
« Doublage, jeu-vidéo, ce sont plus de 15 000 emplois » qui sont concernés, soulignent-ils, rassemblant l’intégralité de la chaîne de production : voix, monteurs, autrices et auteurs. Et d’appeler le grand public à interpeler, avec eux, la ministre de la Culture Rachida Dati.
Dans une pétition ouverte au public, et signée par près de 90 000 personnes à l’heure d’écrire ces lignes, les artistes déclarent « du devoir des pouvoirs publics d’agir, non pour empêcher l’innovation, mais pour réguler le développement de l’IA générative de manière à protéger les artistes, les œuvres, la culture et l’emploi ».
Le 23 mai à 08h53
Commentaires (103)
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Abonnez-vousModifié le 23/05/2024 à 09h27
Faut pas s'étonner que l'IA générative soit la réponse à leur besoin de génération de scénarios, mises en scène, personnages...
Le 23/05/2024 à 11h00
Le 23/05/2024 à 11h17
Modifié le 23/05/2024 à 12h35
Chaque fois qu'il m'en montre un je trouve le doublage mauvais en quelques secondes de démo.
Si c'est effectivement volontaire, je trouve ça très moche envers le client final.
Le 23/05/2024 à 13h35
Mais dans le jeux video, c'est pas du lip sync. On leur donne des pages de répliques à lire devant un micro, et l'enregistrement sera découpé/édité et intégré plus tard. Donc c'est des bouts de dialogue qui sont prononcés hors-contexte de l'animation. Difficile pour un comédien de faire un travail d'interprétation.
Le pire reste tout de même le doublage pour les films, où les producteurs préfèrent sélectionner des gens connus (car ils pourront faire la promotion sur les plateaux TV) mais sans réelle expérience de doublage.
Exemple récent "Mars Express". Le doublage m'a fait plusieurs fois sortir de l'histoire tellement il ne colle pas aux images.
Le 23/05/2024 à 20h17
Le 23/05/2024 à 13h43
Le 23/05/2024 à 20h22
Reste le jeu d'acteur. Il y a parfois des fulgurances. J'ai été bluffé par le jeu d'acteur dans la VF d'A Plague Tale, par moments tu sentais une détresse dans la voix qui paraissait carrément sincère, limite à te demander si c'était uniquement de l'acting. Par contre les guests dans le 2 sont en dessous de tout. J'ai connu des meilleurs jeux d'acteur au club théâtre de mon lycée de petite bourgarde de province que chez certains guests.
Le 23/05/2024 à 22h45
La voix de Benoît Allemane, c'est du bonheur à écouter. Il a une vibration, dans sa voix qui est magnifique.
Et aujourd'hui, ce genre de voix avec une forte personnalité, ça disparait.
Le 23/05/2024 à 22h57
Mais je trouve qu'il reste de bonnes voix. Et au risque de commettre un blasphème envers toute la génération Y, je trouve qu'il y a aujourd'hui des voix d'enfants plus talentueuses que Brigitte Lecordier, qui a l'air d'être une personne absolument géniale et adorable, mais qui, soyons honnête, a donné exactement la même voix à tous ses personnages, de Oui-Oui à Goku.
Une Cécile Gatto n'a rien à envier à une Brigitte Lecordier à mon sens. Geneviève Doang est également excellente. Et la génération d'après la nôtre te parlera avec nostalgie et un tremblement dans la voix de Donald Reignoux. Un point à pas négliger, c'est qu'une partie des voix que tu cites (tu aurais pu citer Féodor Atkine aussi), tu as grandi avec. Alors que la jeune génération tu avais déjà un certain âge, ça te touche forcément moins.
Le 23/05/2024 à 10h02
Un peu comme si l'acteur jouait sa scène dans les différentes langues, les doubleurs deviennent inutiles. C'est triste, mais c'est un fait aussi inéluctable que les allumeurs de réverbères ont été supplantés par l'électricité.
Le 23/05/2024 à 10h50
Mais beaucoup de voix ont magnifié (ou pourri, ça arrive aussi) un rôle.
Je ne me fait aucune illusion sur les choix des producteurs, mais ce que j'espère c'est qu'il va rester de l'artisanat de qualité.
Le 23/05/2024 à 11h19
Le 23/05/2024 à 11h44
Le 23/05/2024 à 14h26
Le 23/05/2024 à 15h00
D'où des expressions complètement hors sol du genre : "par la technique des couteaux de cuisine... ayiaaaa..." , enfin des trucs du genre...
Le 24/05/2024 à 07h13
Le 29/05/2024 à 14h34
Le 29/05/2024 à 15h35
Le 29/05/2024 à 14h35
Le 29/05/2024 à 15h37
Le 23/05/2024 à 13h35
Encore une fois, je ne suis pas certain qu'on aurait eu à y redire si Jim Carrey avait joué The Mask en français. C'est un peu comme si c'était le cas, bientôt.
Par contre, en France, c'est le doublage des nouveaux acteurs hollywoodien qui me semble compromis à court terme, car on est habitués à la voix française de tel ou tel acteur, et changer de voix peut être perturbant pour les spectateurs. Dit autrement, je pense que ce serait une mauvaise idée de faire les 2 premiers épisodes d'une trilogie avec un nouvel acteur avec un doubleur, puis de faire le troisième avec l'IA qui double l'acteur principal avec sa propre voix : on aurait une drôle d'impression qui pourrait être en défaveur du film.
Le 23/05/2024 à 14h53
Le 23/05/2024 à 16h57
Modifié le 23/05/2024 à 19h15
Et au passage, le titre de l'article n'est pas correct.
Le 23/05/2024 à 19h44
Le 23/05/2024 à 20h27
Selon le glossaire de l'Association des Traducteurs/Adaptateurs de l'Audiovisuel, "Contrairement à une idée répandue, le terme ne désigne ni un auteur* de doublage, ni un comédien de doublage (que l’on désigne sous le simple terme de « comédien »), mais l’entreprise de postproduction chargée du doublage d’une œuvre audiovisuelle."
(Source)
Le 23/05/2024 à 22h14
Le 24/05/2024 à 10h51
Le 29/05/2024 à 14h37
Le 23/05/2024 à 11h33
Le 23/05/2024 à 14h40
Le 23/05/2024 à 14h53
Le 23/05/2024 à 14h58
Le 23/05/2024 à 16h54
Le 23/05/2024 à 11h56
Avant c'était principalement les métiers peu diplomant qui étaient impactés par l'automatisation.
Si maintenant on ajoute énormément d'autres métiers remplacés par des IA, il va falloir apporter des réponses sociétales car tout le monde ne pourra pas se reconvertir.
Modifié le 23/05/2024 à 13h25
N'est-ce pas professionnellement suicidaire de former une IA à faire ce que vous savez faire ?
Former des IA pour qu’elles prennent leur travail : le dilemme des experts en données !
Le 23/05/2024 à 14h08
C'est peut être pour ça que certains font n'importe quoi, qu'ils en soient remerciés, ça donne du boulot aux autres
Le 23/05/2024 à 15h01
Le 23/05/2024 à 16h07
Et une phrase m'a bien plus :
"Ce n'est pas l'IA qui va voler notre travaille, mais les personnes qui savent l'utiliser".
Il ne faut pas aller contre le progrès, mais essayer de trouver comment en tirer partie.
En tant que développeur, notre entreprise nous a acheter des licences copilot. Autant l'utiliser.
Ça nous évitera d'être à la ramasse le jour où les IA seront assez performantes pour "remplacer" les développeurs.
Modifié le 23/05/2024 à 16h47
C'était la même chose dans l'industrie: quand un robot qui n'a besoin que de 2 techniciens remplacent le travail de 12 personnes en 3x8, cela reste un solde négatif.
Le problème n'est pas de refuser le progrès mais de se rendre compte que ce progrès pourra avoir des répercussions au niveau de la société (au sens large du terme).
J'ai l'impression que pour les IA comme pour beaucoup d'autres sujets, on ne raisonne qu'a court terme alors que les changements induits vont être profonds. Il faut déjà commencer à anticiper pour accompagner ce changement, mais je crois que je suis trop naif: cela ne sera, comme pour beaucoup de choses, qu'au pied du mur (et donc trop tard) que les choses bougeront.
Le 23/05/2024 à 17h32
Il va falloir arrêter de parler de la "valeur travail". Il va falloir dissocier revenu et travail. Les efforts pour diminuer le chômage vont être réduits à néant.
Le revenu universel (relativement élevé puisqu'il sera difficile d'améliorer ce revenu avec du travail) est forcément une piste et il va falloir l'alimenter avec les revenus générés par tous ces automatismes.
Il va falloir que les gens s'occupent d'une façon ou d'une autre;
Et j'oublie probablement plein de choses.
Par contre, pour l'IA, je ne sais pas trop quand ça va se passer, mais c'est important d'y réfléchir maintenant.
Modifié le 24/05/2024 à 08h47
Le 23/05/2024 à 18h09
Le 23/05/2024 à 18h12
Modifié le 23/05/2024 à 20h20
C'est vrai quoi, si c'est universel pourquoi certains auraient le droit de buller et pas les autres ?
Le 23/05/2024 à 20h20
Le 23/05/2024 à 21h26
Vu de ceux qui ne sont jamais aidé parce que "pas dans les critères" le système actuel ressemble déjà a une forme d’esclavage.
Avant ça pouvait prendre une vie a s’en rendre compte maintenant c’est beaucoup plus rapide.
Et si on continu dans la logique "argent gratuit" le socialisme à outrance nous sortira une taxe sur la compétence, voir une taxe sur l’indispensabilité, non merci.
Le 24/05/2024 à 08h25
Le revenu universel ce n'est pas de l'argent gratuit mais un revenu permettant de vivre voire de survivre dans notre société.
Le revenu universel serait versé pour tout le monde, y compris ceux qui bossent et donc les agriculteurs.
Si tu es indépendant, le revenu que tu tires de tes activités viendra s'ajouter au revenu universel. Si tu es salarié, ton salaire viendra s'ajouter au revenu universel. Bien entendu ce nouveau salaire ne sera pas le salaire actuel car les sociétés seraient les principales sources de financement du revenu universel.
Donc dans l'histoire, ceux qui bossent seraient toujours beaucoup mieux lotis que ceux qui vivraient avec le seul revenu universel. Et cerise sur le gateau cela serait encore plus profitable aux agriculteurs.
Le 24/05/2024 à 09h23
C’est pratique l’inflation ou l’hyper inflation : ça gonfle tout les revenus qui y sont indexé tout en dévaluant l’épargne réalisé par ceux qui ont travaillé pour.
Et pour savoir qui est vraiment altruiste suffit de demander "qui a des revenus indexés sur l’inflation ?"
Je suis désolé de faire parti des réalistes : les partis des monsieurs défendants le revenu universel on été jusque la infoutu de dire "on te donne tant, démerde toi avec" (ça s'appelait comment déjà? le RMI?).
Donc la probabilité pour que cela suffise est quasi nul, d’où l’inflation ou hyper inflation : au lieu d’être dans la merde a 0€ on le sera a 1000€.
Le 23/05/2024 à 20h32
Je préfère vivre de mon métier, que je fais avec une certaine dose d'amour, que de l’aumône que me verseront de plus ou moins bon gré les techbros milliardaires qui possèderont toutes les IA.
Accessoirement j'ai la faiblesse de croire que pour les métiers un tant soit peu artistiques, le fait que ce soit fait par un humain est une qualité en soi. Que même si l'IA donnait exactement le même résultat, ce sera jamais aussi bien juste parce qu'il n'y a plus cette connexion entre deux humains, celui qui crée et celui qui reçoit.
Modifié le 24/05/2024 à 08h14
La création artistique restera humaine, mais un grand nombre de métiers permettant de donner vie à cette création disparaitra.
Le 24/05/2024 à 15h53
Non, cf mon précédent message. Il n'y a pas une quantité de travail fixe à se partager.
Le 24/05/2024 à 16h48
Ton précédent message qui apparaît après celui-ci ?
C'est là que carbier et moi allons avoir du mal à te suivre si tu ne nous donnes pas des pistes sur ce qu'il va y avoir de nouveau et en quantité suffisante comme travail pour les humains.
Le 24/05/2024 à 07h18
Le 24/05/2024 à 15h49
Quand la mécanisation est arrivée, les travailleurs des champs ont eu plus de temps pour d'autre travaux, à plus haute valeur ajoutée.
C'est pareil avec l'IA. Des métiers disparaissent, mais d'autres se créent, et plus de valeurs est créées puisque la VA des IA et des humains s'additionne.
Le 23/05/2024 à 19h06
Si maintenant on ajoute énormément d'autres métiers remplacés par des IA, il va falloir apporter des réponses sociétales car tout le monde ne pourra pas se reconvertir."
Si j'ai bien saisi ton propos, auparavant l'avenir des gens peu qualifiés était, disons, peu intéressant au point souvent d'éluder la question et d'abandonner ces populations plutôt à leur sort.
Mais maintenant que ce 'progrès' impactera aussi des individus diplômés (donc beaucoup de lecteur ici), ils conviendraient de s'en préoccuper.
Sans vouloir polémiquer plus que ça, je trouve ta phrase intéressante.
Le 23/05/2024 à 19h23
Le 24/05/2024 à 08h09
Le 24/05/2024 à 15h59
Le 24/05/2024 à 18h37
Ton "raisonnement" est celui vendu par les défenseurs du libéralisme économique.
Le meilleur exemple est celui des Etats Unis où officiellement le taux de chomage est très bas. Sauf qu'il est basé sur la population active et miracle des chiffres depuis 15 ans le ratio population inactive / population active explose.
En gros le nombre de personnes qui ne travaillent pas et qui sont sortie du calcul du chomage explose.
Les libéraux nous vendent du rêve à base de sophismes et certains l'achètent.
Le 25/05/2024 à 11h27
Oui ? et ?
Tu découvre que la population vieillie ? Toujours aucun rapport avec le schmilblick.
Le sophisme il est dans la bouche de ceux qui prétendent que les métiers rendues obsolètes par les avancées technologiques aboutissent forcément à du chômage.
Le 24/05/2024 à 09h30
Je ne dis pas que c'est le cas de Carbier, mais il y a/eu même de l'arrogance voir du mépris de classe par ceux qui, à l'abri de ce type de situation, expliquaient aux personnes concernées qu'elles devaient accepter le 'progrès'.
Le 25/05/2024 à 17h56
Le 25/05/2024 à 18h31
Ceci dit l'ambiance est intéressante : la moitié des inscrits bosse pour automatiser le boulot de l’autre moitié et tout le monde prétend défendre des "valeurs humaines" pour obtenir l’approbation du plus grand nombre concernant ses propres intérêts , mais qui est qui ?
Le 25/05/2024 à 18h48
Seuls ceux se creusent la tête pour automatiser le boulot des autres, bossent ?
D'ailleurs comment automatiser le ménage, le ramassage des ordures, la construction des maisons, le transport des denrées, etc ? tous ces boulots que l'on (certains) considère sans valeur.
Et penser que tout le monde oeuvre pour son seul petit intérêt c'est étrange
Le 25/05/2024 à 23h21
Non, tout le monde fait son travail, juste que certains seront remplacés par optimisation d’autres pas.
En y invitant ceux dont le métier a été automatisé ? C’est simple, s’ils ne sont pas automatisé et qu’ils sont sous-évalué par le marché les hausses de salaire ne devraient pas être trop difficile a négocier, surtout avec des gens instruits.
"Celui qui veut réussir trouve un moyen. Celui qui ne veut rien faire trouve une excuse."
Liste donc pourquoi tu œuvre et dit moi après que ce n’est pas tes considérations.
Le 26/05/2024 à 08h28
Le 23/05/2024 à 20h37
Ça posait déjà quelques problèmes, comme le fait que certains n'étaient pas trop à l'aise avec les études longues, ou le fait que les gens commençaient à travailler de plus en plus tard et restaient dépendants de leurs parents ou de la collectivité plus longtemps. Mais bon an mal an, on s'en sortait plus ou moins.
Si maintenant même les bac+5 et les bac+8 se font remplacer, on voit pas trop ce que les nouvelles générations vont pouvoir faire à la place. Ni même comment motiver les gosses à travailler à l'école.
Le 24/05/2024 à 09h44
Les personnes peu ou pas diplômées représentent un volume important de la société, sans commune mesure avec des diplômés bac +5 et >.
Qui plus est, on peut estimer raisonnablement que la reconversion d'un ingé ( par son réseau, ses capacités personnelles, ..) est plus simple que celle d'un télégraphiste ( réseau limité, formation trop spécialisée,..).
Au final, la destruction de métiers et d'emplois impacterait beaucoup plus les peu qualifiées que les diplômés.
Le 24/05/2024 à 19h32
En très résumé, on a dit aux gens "ok, les machines feront les objets ou feront du service à votre place, mais vous pouvez encore diriger les machines". Ça a plus ou moins bien marché, on s'en est sorti avec de la casse. Maintenant, si les machines se dirigent toutes seules, non seulement dans l'industrie mais aussi dans le service, je sais pas trop où on va.
Quand l'automatisation est arrivée dans le secteur primaire, l'agriculture, ça a été l'explosion du secondaire, l'industrie. Et quand l'automatisation est arrivée dans l'industrie, ça a été l'explosion du secteur tertiaire. Une fois le tertiaire automatisé, c'est quoi le quaternaire vers lequel on est censés aller ?
Avant de poser la question de "comment on forme des millions de personnes qui perdent leur boulot", il me semble que la question à se poser c'est déjà "à quoi on les forme ? Quels sont les métiers non-automatisables qui sont prêts à accueillir des millions de nouvelles mains ? Est-ce qu'un tel secteur existe seulement ?"
Le 25/05/2024 à 07h34
Personnellement, plutôt que de mettre au chômage un ingénieur ou un tourneur-fraiseur, peut être qu'il serait plus sain pour la société dans son ensemble de questionner les bullshit job, les consultants de tous poils, les experts de tous horizons, le management excessif et assimilé, etc etc.
Bref tous ces fonctions qui ne produisent rien, qui infectent les entreprises et les services publics ou de l'Etat et qui sont parfois à l'origine de bien de maux mais qui ne rendent jamais compte de leurs actions.
L'IA pourrait les remplacer aisément ces nuisibles sans qu'ils manquent à la société.
Le 27/05/2024 à 01h42
Le 27/05/2024 à 14h28
Mais quel est ce 'truc' qu'ils font et qu'ils les rendent utiles et/ou productif ?
C'est comme McKinsey qui 'vend' des solutions toutes prêtes sous forme de pptx à l'Etat français en bypassant les hauts-fonctionnaires ?
Quelqu'un a t-il évalué la justesse de leurs recommandations versus le prix de leurs conseils?
Business as usual?
Le 24/05/2024 à 08h02
Sans vouloir polémiquer la phrase présentait simplement un ordre chronologique des faits, ainsi qu'une description des métiers impactés.
Cette phrase précise simplement qu'à un moment donné vu que potentiellement tout le monde sera touché, il faudra bien faire quelque chose: à la fois de la part des politiques mais aussi des électeurs.
Si tu as bien suivi le fil de la conversation, j'ai rappelé que des premières réflexions sur le revenu universel ont été portées dès 2017. A titre personnel, j'ai voté pour les personnes qui les portaient.
Cependant, ces candidats se sont pris tole sur tole aux élections, y compris donc de la part des populations qui étaient touchées par du chomage structurel à l'époque.
Pour conclure: comme pour beaucoup de choses nous sommes tout aussi responsables que les politiques à ce sujet. Si plutôt que de voter pour des personnes qui présentent de vraies solutions, les électeurs préfèrent acclamer les discours populistes irréalisables, il va falloir arrêter de rejeter la faute sur les autres.
Le 24/05/2024 à 08h56
Un grand politologue s’accoutumant de la paresse nous ayant conduit jusque là propose de l’argent gratuit en dénonçant ses opposants de populistes.
Temps gagné 5 mins.
Le 24/05/2024 à 09h29
Populiste = politique expliquant que chaque emploi remplacé par un automate ou une IA pourra être recréé ailleurs moyennant formation.
Populiste bis = politique expliquant que si on est au chomage c'est forcément de la faute des étrangers
Après je t'accorde qu'on a les représentants politiques qu'on mérite.
Le 24/05/2024 à 09h19
Cependant, qu'elle ne refléte pas complétement ta pensée est autre chose et je remercie de la préciser comme tu l'a fais dans ta réponse ou dans le fil de discussion.
Je considère donc que c'est au mieux de la maladresse et que tu ajoutes, sans doute par réflexe, un soupçon de mauvaise foi ou d'arrogance à ta justification.
Bien sûr, je dis cela sans chercher à te faire un procès d'intention.
Le 24/05/2024 à 09h33
Pour qui as-tu voté en 2017 ?
Modifié le 24/05/2024 à 10h00
En 2017, je me suis abstenu par manque d'offre politique (selon moi).
edit: pour être plus précis: 1er et 2nd tour: blanc ce qui n'est pas totalement de l'abstention.
Modifié le 25/05/2024 à 18h09
Ce que Friot développe sur le sujet est plutôt intéressant, mais peut-être trop radical pour devenir le modèle à mettre en place.
Le 23/05/2024 à 12h31
Pourtant sur l'actu de macron voulant investir dans l'IA :
"et créer des emplois !"
Là on a un exemple où ça a de bonnes chances de rater, mais je suis sur qu'on peut en trouver d'autres.
Modifié le 23/05/2024 à 14h23
La totalité des autres acteurs ne font que payer. La question que je me pose est par quelle manière ils vont essayer de rentabiliser ces énormes investissements. Même l'abonnement copilot de chatGPT est vendu à perte, et je me dit que c'est surement le plus rentable des abonnements qu'ils aient, mais je ne connais pas du tout le milieu des chatbots, donc je peux me planter !
Enfin bon, l'écologie mis à part, je préfère que l'argent des GAFAM soient utilisés pour créer des datacenter qui peuvent avoir pas mal d'usages et même être des outils de vecteurs de progrès plutôt que ce fric soit utilisé de manière purement "financière".
Fun fact : je ne sais pas si c'est encore vrai, mais il y a une quinzaine d'années, Air Liquide gagnait plus d'argent à faire fructifier sa trésorerie qu'avec son coeur de métier. Je crois que ça a aussi été vrai à un moment avec Apple, et surement pour d'autres, et je ne trouve pas ça normal.
Le 23/05/2024 à 14h45
Entre +70% et +100% en un an pour Arista Networks, Meta, Palo Alto Networks, Amazon...
Le 23/05/2024 à 16h33
Le 23/05/2024 à 15h00
Ça fait maintenant des années qu'on est habitué à ces discours partiels et partials faisant l'éloge d'une partie élogieuse infime de la réalité en omettant tout le reste à côté.
Modifié le 23/05/2024 à 15h10
Il arrive sur une planète, et il découvre que tous les habitants sont morts depuis longtemps, seules les machines continuant à fonctionner.
Les habitants étaient morts de... paresse et d'ennui car les machines étaient capable de faire absolument toutes les tâches possibles, les habitants n'ayant absolument plus rien à faire.
(l'histoire date des années 70...)
Le 29/05/2024 à 16h49
Modifié le 29/05/2024 à 22h41
Mais je demande quand même si les scénaristes japonais n'auraient pas repompé sur Asimov parce que c'est furieusement la même histoire
Le 23/05/2024 à 20h42
Mais au delà des voix, j'aurais aimé un mot pour les graphistes, les animateurs, les artistes 3D, les traducteurs, les musiciens, tous menacés à toute aussi brève échéance. Là, ça fait un peu tirage de couverture à soi et "après nous le déluge".
Modifié le 25/05/2024 à 10h14
C'est ce qui est en train de se faire en Europe (vu l'allongement des études des femmes, et la baisse de qualité du sperme masculin du aux pesticides).
Le 25/05/2024 à 10h20
S'il n'y a pas de diminution de la richesse produite, je ne vois pas pourquoi il faudrait diminuer la population et comme on nous vante l'IA et l'automatisation en général comme une augmentation de la richesse produite, chacun peut vivre plus confortablement sans travailler (ou en travaillant beaucoup moins).
Je laisse de côté la dernière phrase qui est digne du troquet du coin.
Modifié le 25/05/2024 à 10h26
(https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/04/le-taux-de-natalite-en-france-a-baisse-de-6-8-sur-les-onze-premiers-mois-de-2023_6209056_3224.html).
Le 25/05/2024 à 10h43
Aubergiste, la même chose !
Modifié le 25/05/2024 à 11h15
Article d'EuroNews sur la baisse de la fertilité masculine du 26 avril 2023.
(https://fr.euronews.com/sante/2023/04/26/baisse-de-la-fertilite-masculine-les-facteurs-de-deterioration-des-spermatozoides-identifi).
Article d'EuroNews "La baisse de la concentration de spermatozoïdes serait liée à l'exposition aux pesticides" du 16 novembre 2023.
(https://fr.euronews.com/sante/2023/11/16/la-baisse-de-la-concentration-de-spermatozoides-serait-liee-a-lexposition-aux-pesticides)
Modifié le 25/05/2024 à 19h16
J'en conclus que tu n'as rien eu à redire à cette première partie qui, elle, était en thème avec l'article.
Le 26/05/2024 à 02h22
Le 27/05/2024 à 15h48
Le 27/05/2024 à 15h58
Le 27/05/2024 à 16h33
Le 27/05/2024 à 15h59
Une voix "atitrée" qui parle pour un autre, c'est le film ou la série gâchée pour moi (sa me choque aux premiers mots et je n'arrives pas à faire abstraction).
Idem pour la voix doublée d'un personnage d'une série qui change entre deux saisons, ca me sort complètement du truc...
(Et la télé s'en prend plein les oreilles à chaque fois qu'il parle "t'est qui toi pour parler ?!" )
Vu le nombre de film/serie que le doublage audio m'a gâché, sa me plairait que ce soit la voie de l'acteur orignal qui soit utilisé pour la VF !
Je trouverais cool de reconnaitre la voie du vrai acteur lorsqu'il parle dans sa langue "originale" (genre interview ou autre). Bon je comprendrais rien à ce qu'il dit, mais j'en suis sur, je reconnaitrais sa voie ...
Modifié le 29/05/2024 à 22h37
Franchement, mon conseil, c'est de regarder en VO avec les sous-titres en VO. On va dire Anglais & Anglais. C'est peut-être un peu casse pieds au début, si c'est un fichier lu d'un ordi, on peut ralentir à 80% / vitesse normale pour avoir le temps de bien lire les sous-titres et de bien écouter....
Et quand ce qu'on lit matche ce qu'on entend, pour le cerveau c'est beaucoup moins d'effort.
Ça permet de faire de réels progrès en Anglais assez rapidement et un truc que j'ai découvert, c'est que les dialogues et le vocabulaire en Anglais est en fait assez limité... C'est tout le temps les mêmes mots et mêmes expressions qui reviennent très très régulièrement dans les films (surtout dans les Blockbusters)
Je recommande vivement : VO + sous titres VO (et surtout pas en VF les sous-titres).
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Modifié le 30/05/2024 à 10h39
Si c'est le cas on va perdre toute l'intelligence derrière la traduction de jeux de mots, toute l'intonation derrière les voix des acteurs de doublages, ce serait très triste.