Crises environnementales : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique »
Le 17 février 2020 à 09h39
2 min
Sciences et espace
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Dans son Journal, le CNRS revient sur plusieurs questions d’actualité autour de l’écologie, du réchauffement climatique, des formes de pollutions, etc. Il explique que « les scientifiques font feu de tout bois pour trouver des solutions aux crises environnementales. Sans croire aux remèdes miracles, ils prônent la mise en place de mesures déjà à notre portée ».
Selon le centre national de la recherche scientifique, les chercheurs sont « à la fois persuadés qu’il est encore possible d’agir, et convaincus que leurs efforts ne sauraient suffire, à eux seuls, à régler les problèmes en question... ».
Les pistes de travaux sont nombreuses : réduire le CO2 atmosphérique et la pollution plastique, restaurer la biodiversité, dépolluer les sols, prendre soin de l’eau, etc. mais il faut « rester réaliste » : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique », affirme catégoriquement Marc Robert, chimiste au Laboratoire d’électrochimie moléculaire de Paris.
Emmanuel Garnier (historien du climat et des risques, directeur de recherche CNRS) met en garde contre un autre défaut de notre société moderne : « Combien de temps une catastrophe environnementale est-elle gardée en mémoire ? Pas plus de cinq ans… Plus notre société est informée, plus sa mémoire est courte ».
Le 17 février 2020 à 09h39
Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 18/02/2020 à 09h37
Le 18/02/2020 à 09h42
Mettre la tête dans le distributeur " />
Le 18/02/2020 à 10h48
" />Ou se faire rallonger la langue.
Le 18/02/2020 à 10h55
Non, l’idée n’est pas de ruser. Ca n’apporterais rien sur la durée. L’idée est de ne pas présenter que les côtés négatif, pour pouvoir comprendre. De mon point de vue, le maximum à faire dans la “ruse”, c’est les bonus/malus. Il faut surtout présenter de manière juste et complète le pourquoi du comment.
C’est comme quand certains disent qu’il faut changer le mode de consommation. T’en a qui présente tellement mal les choses que oui des gens pensent que ça veut exclusivement dire qu’on va régresser. Alors que non, on peut très bien faire comprendre que ça ne peut rien faire régresser voir apporter un mieux vivre : manger de meilleure qualité, pointer des habitudes qui nous apportent rien mais qu’on a juste parce qu’on s’est laissé vivre “en roue libre”, etc…..
Le 18/02/2020 à 11h32
Le 18/02/2020 à 12h11
Le 18/02/2020 à 13h48
J’ai comme un doute que l’isolation des logements des riches (qui peuvent déjà avoir des villas BBC dans toutes les régions) te fasse gagner une moyenne de 2 tonnes annuelles de CO2 (ça supposerait de gagner 20 tonnes annuelles par riche ce qui représente beaucoup sur les émissions des 10% les plus riches).
Limiter les surface construites (donc à chauffer) et pousser l’isolation reste un élément de la solution qui a du poids (30% de nos émissions, c’est le chauffage). Qu’il y ait des malfaçons n’est pas nécessairement corollaire de vouloir isoler les logements, c’est juste révélateur d’un manquements des formations et des contrôles sur les travaux réalisés. Imaginons (ça ferait sûrement hurler les artisans) qu’on parte du principe que ces travaux sont payés directement à l’artisan par l’état après visite de contrôle et acceptation des travaux par un expert mandaté, je prends les paris qu’il y aurait moins de malfaçons.
Et quand je dis “l’état paye”, je parle bien de prendre la totalité du coût en charge (par exemple au lieu de payer des subventions à des ENR qui ne changent rien au problème chez nous).
Le 18/02/2020 à 13h53
J’ai mal rédigé mon texte car mon dernier paragraphe était en réponse à la partie Edit du texte que j’ai cité.
Le 18/02/2020 à 14h20
Les pauvres (pas les plus pauvres, mais même les smicards) peuvent se payer des vacances en avion sans problème (c’est même moins cher d’aller au Maroc par Easy Jet qu’en Bretagne par TGV). Le problème, c’est que tu ne pourras jamais interdire aux riches de profiter de leur richesse (à moins de vouloir retenter une fois de plus l’expérience soviétique). Ce qu’il faut, c’est effectivement réglementer et faire en sorte de limiter (plus pour les riches que pour les pauvres, mais pour tout le monde quand même).
Il faut surtout sortir du discours de greenwashing ambiant (on va être copains avec les oiseaux et planter des moulins à vent et on sera tous heureux comme avant) alors que l’effort à fournir, il est de sacrifier certains conforts pour arriver à nos objectifs : si on vise 2°C avec 10 milliards de personnes sur la planète en 2050, on est à 2 tonnes de CO2 par an par personne, ce qui donne :
Mais en aucun cas tout cela en même temps (ou alors avec des quantités/distances plus faibles). C’est une vraie remise en question de notre modèle sociétal et économique. D’un autre côté, ne rien faire, c’est s’exposer à devoir faire l’effort sous la contrainte parce que la réalité physique va nous mettre d’accord.
Le 18/02/2020 à 21h11
Le 17/02/2020 à 09h57
Mais malheureusement, la croissance avant tout, donc aux chiottes l’environnement. " />
Le 17/02/2020 à 10h01
Merci de m’avoir fait découvrir cet article intéressant. Il n’est pas ultra complet mais il est bien.
Et je trouve que vous l’avez pas mal “résumé”.
Le 17/02/2020 à 10h04
Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique
Capitaine Planète n’était qu’une fiction ?? Vous brisez mon enfance ! " />
Le 17/02/2020 à 10h30
Les pistes de travaux sont nombreuses : réduire le CO2 atmosphérique et la pollution plastique, …, prendre soin de l’eau, etc.
Sur mon lieu de travail, depuis le début d’année, les distributeurs de boissons chaudes ne fournissent plus de gobelets. Auparavant, c’étaient des goblets en plastique. Le CE a distribué des tasses en céramique à chacun. Et donc, plus personne ne participe à augmenter la pollution plastique mais, comme il faut laver la tasse, tout le monde contribue à utiliser encore un peu plus d’eau potable, ressource en voie de disparition.
Allô Greta … qu’est-ce qu’il faut faire ?
Le 17/02/2020 à 10h31
Marrant, mais il y a 10 ans, c’était déjà le même constat.
Pareil, il y a 20 ans, 30 ans.
Je me demande juste combien de temps il faudra encore aux politiques pour se rendre compte de leur idiotie…
Le 17/02/2020 à 10h35
Une tasse perso n’a pas besoin d’être lavée à chaque utilisation. Et ça reste moins grave d’utiliser un peu d’eau pour laver que de consommer pls gobelets en plastique par jour (sans compter qu’il est même possible que leur production ait également nécessité de l’eau).
À la limite, si tu veux (largement) compenser l’eau utilisée, tu peux te “faire violence” et diminuer légèrement le taux de renouvellement de tes vêtements en coton (ex : 1 jean = 10000 L d’eau).
Le 17/02/2020 à 10h49
Le 17/02/2020 à 10h51
les chercheurs sont « à la fois persuadés qu’il est encore possible d’agir, et convaincus que leurs efforts ne sauraient suffire, à eux seuls, à régler les problèmes en question… ».
La moitié des news dit qu’il est trop tard pour stopper le changement climatique (et qu’on doit s’y préparer), pendant que l’autre moitié dit que c’est encore possible (et qu’il faut agir).
Alors, étant donné que j’ai 100 euros et une heure devant moi, est-ce que j’investi dans des contre-mesures personnelles ou dans des pancartes pour la manif ?
Le 17/02/2020 à 10h52
Les deux discours sont pas autant en opposition que cela.
En fait c’est, on pourra pas éviter que ça se réchauffe. Par contre on peut très bien agir pour que ça se réchauffe moins.
Le 17/02/2020 à 10h53
Je pense qu’ils disent la même chose.
La catastrophe est inévitable, mais il n’est pas trop tard pour la fin de la civilisation actuelle, en gros.
Le 17/02/2020 à 10h54
Je trouve que l’on oublie trop souvent la fin de groupe lexical “environnement” c ‘est environnement viable pour l’Homme.
Et encore plus malheureux, on oublie que le véritable problème de l’Homme pour son environnement ses lui-même…
On est déjà 7 milliard d’individu mais toujours pas de vrai politique de régulation de la population…
Et on arrive là au débat “utilitariste” en philosophie…
Le 17/02/2020 à 10h56
J’imagine l’offre pour recruter ce responsable du développement durable : “vous savez dure non, vous savait dire que c’est la faute du consommateur, ce poste est fait pour vous” " />
Le 17/02/2020 à 10h58
Les deux options sont effectivement viables. Mais les ressources et le temps n’étant pas illimité (du moins chez moi, et surement aussi chez d’autres), ca ne dit pas comment répartir l’effort:
Le 17/02/2020 à 11h00
Le 17/02/2020 à 11h03
Je suis d’accord sur le faire que ça dit pas le ratio. En fait quand tu recherches sur le sujet, l’idée c’est un mix. C’est à dire que on fait pas du 100%, mais on essaye par contre de faire le plus possible des 2 côtés, que c’est toujours “ça de fait”.
En fait, c’est pas 2 chemins opposés, c’est le même chemin.
Le 17/02/2020 à 11h04
N’oublions pas qu’on essais pas de sauver la planète, mais l’espace humaine.
La planète va s’en remettre une fois débarrassée de l’homme " />" />
Le 17/02/2020 à 11h06
Le 17/02/2020 à 11h06
Le 17/02/2020 à 11h06
Le 17/02/2020 à 11h08
Le 17/02/2020 à 11h08
Pour l’eau, il faut savoir mesurer les choses et prioriser les actions.
Tout d’abord la question est qu’est-ce qui est pire : le réchauffement climatique, le plastique ou le manque d’eau ? En fonction de la réponse, on sait ce qu’on doit privilégier comme action (ou pas).
Ensuite pour l’eau, il faut relativiser les choses. L’eau est une ressource essentiellement locale. Si tu économises de l’eau en France, cela ne rend pas cette eau potable disponible en Inde, en Chine ou en Afrique. Donc gaspiller de l’eau en France est un gros problème si la France et ses pays voisins immédiats en manquent. Ce qui n’est pas tellement le cas aujourd’hui et ne le sera pas forcément à l’avenir.
Donc si tu veux faire un effort pour l’eau, il faut taper sur nos consommations qui utilisent de l’eau là où il en manque (ou manquera à court terme) ce qui est le cas des vêtements produits en Asie du Sud Est ou des industries implantées là bas. Et oui, les semis-conducteurs aussi.
D’autant que pour l’eau on a des idées pour mieux la gérer à l’échelle
de notre pays et continent rapidement, l’UE planche dessus. Par exemple
fournir l’eau traitée par les stations d’épuration aux cultures. Ou
éventuellement travailler en circuit “fermé”, donc réutiliser l’eau
traité pour l’injecter dans le circuit d’eau potable. De nombreux pays
et villes le font.
Pour le manque de pétrole, de matériaux et d’énergie, c’est plus compliqué à court et moyen terme. Donc je dirais que de limiter le plastique jetable c’est mieux quitte à gaspiller un peu plus d’eau potable.
Le 17/02/2020 à 11h14
Le 17/02/2020 à 11h36
Ça m’étonnerait fort que l’homme disparaisse totalement. 7 700 000 000 c’est beaucoup. Même si 99,99% meurent il en restera 770 000.
Ce que l’on essaie de sauver c’est principalement du confort (au sens très large)
Le 17/02/2020 à 11h39
Le 17/02/2020 à 11h47
La surpopulation est un mythe servant certains intérêts et permettant de se laver la conscience de sa propre responsabilité :https://mrmondialisation.org/overpopulation-fact-or-myth/
Le 17/02/2020 à 11h50
Le 17/02/2020 à 11h54
Le 17/02/2020 à 11h56
Facile :
Donc les tasses en céramique c’est la bonne solution. Aussi se rappeler que si c’est une tasse perso et que le rinçage suffit à lui rendre un aspect « propre », inutile d’utiliser du savon. Après un peu de savon dans les eaux usées de temps en temps sera toujours moins pire et plus facilement gérable que du plastique dans la mer.
Le 17/02/2020 à 11h59
Le 17/02/2020 à 12h08
On se répète un peu tous dès qu’il y a un article là-dessus.
Si on suit le rapport du Gies, on regarde ce qui pollue le plus à l’échelle de la planète simplement et oh c’est le charbon qui arrive en tête avec 40%.
Le 17/02/2020 à 12h13
Le 17/02/2020 à 12h16
Moi je dis, pour trouver les solutions c’est simple :
tous ceux qui ont ou ont eu un Mac sont sauvés " /> Les autres " />
Le 17/02/2020 à 12h17
Le 17/02/2020 à 12h18
Le 17/02/2020 à 12h19
Le 17/02/2020 à 12h29
Le 17/02/2020 à 12h35
Avec un mode de vie basé sur la connerie on est pas sortis de l’auberge que déjà un autre sanglier tombe dans l’assiette.
Plus sérieusement.
Je ne crois pas aux bienfaits du changement de mode de vie. On peut seulement être moins stupides individuellement par de l’éco-responsabilité et après seulement de éco-conception… sinon les technoïdes vont s’ennuyer de ne pas changer de monolithe tous les 9 mois donc il va bien falloir les occuper avec quelque chose….
Le 17/02/2020 à 12h39
La “charmante demoiselle ™” qui s’offre à nous (et pollue tous les fils de commentaires) depuis quelques jours a elle aussi très probablement un mac. Elle sera sauvée aussi ?
Le 17/02/2020 à 12h44
Le 17/02/2020 à 13h01
Le 17/02/2020 à 13h30
Le 17/02/2020 à 13h33
Tu as raison pour le caractère local de l’eau (par contre, on risque plus que tu ne le penses d’en manquer prochainement en Europe). Si tu veux une action compensatrice du lavage du mug, tu peux aussi prendre 3 secondes de douche en moins par jour, ça doit faire le même volume, et ne pas être un désagrément trop dur.
Le 17/02/2020 à 13h54
Le 17/02/2020 à 14h46
Le 17/02/2020 à 14h52
Le 17/02/2020 à 15h34
Pour réduire le CO2 atmosphérique il faudrait aussi des infrastructures adaptées
Par exemple si je veux aller à Bordeaux depuis Londres, en avion c’est £150 en train c’est £400 sans s’y prendre trop à l’avance
Pour le taf je dois aller a Rome et là c’est 22h de trains et le double en prix
Le 17/02/2020 à 15h49
Du coup ne changeons rien, c’est mieux. Mais surtout ne changeons rien l’esprit libre et sans culpabilité parce que “ça sert à rien c’est pas notre faute, on y peut rien c’est la faute a l’état”
Le 17/02/2020 à 16h02
Le 17/02/2020 à 16h04
C’est assez peu réaliste, le nombre de gens qui feront de telles distances et telles durées en train est faible.
Par contre si c’est pour le boulot, la visioconférence est une sérieuse option.
Le 17/02/2020 à 16h24
Le 17/02/2020 à 16h29
Le 17/02/2020 à 16h31
Le 17/02/2020 à 16h40
est-ce que c’est ce que j’ai dis ? non je dis qu’il faut en appeler à des changements structuraux, et prendre conscience que la récrée est finie (notamment pour les occidentaux et c’est cette partie le plus compliquer : faire comprendre aux gens que c’est pas le recyclage ou faire du vélo qui limitera le réchauffement mais un changement complet de nos modes de vie) car oui désolé mais les mesurettes prises au niveau indiv n’ont globalement aucun effet, et même pire ça permet de légitimer le fait que si si on fait quelques choses pour la planète et de continuer de plus belle.
Le seul moyen pour avoir un effet c’est la mise en place de contrainte au niveau national/international. En appeler à la responsabilité de chacun et compter là dessus alors que c’est tout un système qu’il faut changer n’aura aucun effet.
Le 17/02/2020 à 17h34
Le 17/02/2020 à 17h37
Le 17/02/2020 à 17h55
Le 17/02/2020 à 18h36
Le 17/02/2020 à 18h40
Le 17/02/2020 à 19h01
Ce sont les gouvernements qui autorisent l’exportation et l’importation de déchets. Pas monsieur ou madame tout le monde qui envoi un paquet express. (Quoi-que depuis quelques temps c’est devenu une possibilité pour la reprise des ordiphones…. qu’en penser ? " />)
Le 17/02/2020 à 19h06
Le 17/02/2020 à 19h26
Indirectement l’économie doit tourner donc il n’y a pas de responsabilité unique.
La question c’est surtout de savoir ce qui est un déchet. Bon nombre de trucs jetés sont encore utilisables et c’est pour cette raison que les décharges d’EEE sont beaucoup plus rentables qu’on le pense… dans d’autres pays où la main d’œuvre est moins chère et surtout bêtement car on ne sait que faire des métaux rares extraits pour le marché intérieur d’origine où le ratio extraction/vente est défavorable…
Le vrai scandale c’est que personne n’a le choix pour certaines matières : si n’est pas retraitable, le principe devrait être l’interdiction.
Le 17/02/2020 à 19h27
Le 17/02/2020 à 19h50
Je pense que vous avez les deux raisons :
Parce que le problème, c’est pas les petits gestes, c’est de faire de réels efforts, qui passent par consommer moins, et plus (+) local, se déplacer moins loin et vite (surtout éviter l’avion), se chauffer moins, etc. Ça ce sont des vrais efforts qui visent à résoudre le problème.
Acheter des ampoules LED et éteindre quand on quitte une pièce (B.A.BA de l’éducation quand même, mais c’est devenu une des solutions au changement climatique mais lol), et tous ces petits gestes, c’est confondre 1 et 1000 devant l’ampleur du désastre qui nous guette et de l’effort qu’on doit fournir.
*qui, par définition, est aussi du pouvoir de détruire/polluer
Le 17/02/2020 à 20h05
L’intentionnalité fait souvent défaut au politique. Donc c’est l’offre et la demande qui régule ce type de décisions là où une analyse complète serait idéale.
Le pouvoir d’achat n’est pas en cause. Personne n’empêche personne d’épargner.
Après les efforts… sans concurrence entre modes de transports il n’y aurait pas d’avion low cost.
Mais pas non plus de filière locale pour les fruits et légumes… donc bon. Le vrai problème c’est le temps.
Le 17/02/2020 à 20h47
Le 17/02/2020 à 21h02
Le 17/02/2020 à 21h26
Le 17/02/2020 à 23h45
Tu noteras que les objectifs climatiques mènent à terme à un bilan carbone maximale par personne de 2 tonnes de CO2 par an. Or comme on le voit sur le graphique que tu cites, tous les pays riches ont des pauvres trop polluants par rapport à cet objectif. Ils sont en réalité trop riches par rapport à la population mondiale.
Donc oui les riches doivent faire leur part, mais les pauvres aussi. Tout le monde va devoir y passer. Croire qu’il suffit de décarbonner la vie des riches et le problème est résolu est faux.
Le 18/02/2020 à 06h51
Le 18/02/2020 à 07h05
Le 18/02/2020 à 08h46
Oui oui je suis conscient de ça évidemment. Que quelques ajustements de société peuvent faire baisser la natalité sans imposer une limitation des naissances. Cela a fonctionné pour tous les pays Occidentaux sans recourir à la méthode chinoise.
J’ajouterais aussi qu’un système de retraite le permet également. Les enfants en nombre permettent d’assurer d’avoir de l’aide de la part de la descendance quand physiquement c’est trop dur de travailler.
Après je ne suis pas spécialement d’accord avec les raisons comme blocages pour la mise en place de ces politiques. Il y a beaucoup de cultures et de traditions autour de ces questions. Les remettre en cause n’est pas simple et n’est pas du simple ressort du politique ou de l’homme qui veut garder ses privilèges.
Le 18/02/2020 à 08h58
Trois bémols à ton graphe : on ne connaît pas son périmètre ni la méthodologie pour l’obtenir.
Ça semble être les émissions globales (donc pas l’empreinte, qui est supérieure à ce qui est affiché en moyenne), donc incluant un tas d’autres chose (pour lesquelles le différentiel entre riches et pauvres est élevé, typiquement les transports)
Par ailleurs, ramené à l’effectif, et pour la France, les émissions des 50% les moins riches sont équivalentes à epsilon près à celles des 10% les plus riches (puisqu’il y a 5 fois plus de personnes dans la première catégorie que dans la deuxième).
Et je pense que les pauvres s’en cognent un peu, si demain tu leur dit : “on te paye l’isolation de ton logement (même si tu émets moins qu’un riche)”, ils vont pas s’en plaindre puisque ça leur permettra de payer moins sur l’énergie pour chauffer leurs logements.
Edit : le problème, il est que nos riches doivent faire un gros effort mais que nos pauvres aussi (puisqu’ils font d’ailleurs partie des 10% les plus riches de la planète)