C'est l'un des dossiers « chauds » de la séparation entre l'Union européenne et les Anglais. Le gouvernement explique qu'il « explorera des pistes pour construire son propre système mondial de navigation par satellite, capable de guider les drones militaires, de gérer les réseaux d'énergie et de fournir des services essentiels aux smartphones ».
« Compte tenu de la décision de la Commission d'interdire au Royaume-Uni de participer pleinement au développement de Galileo sous tous ses aspects, il est normal que nous trouvions des alternatives [...] Je ne peux pas laisser nos services armés s'appuyer sur un système dont nous ne pouvons être sûrs. Ce ne serait pas dans notre intérêt national », affirme la Première ministre Theresa May.
« Et en tant qu'acteur mondial avec des ingénieurs de classe mondiale et des alliés indéfectibles dans le monde entier, nous ne sommes pas à court d'options », ajoute-t-elle, cherchant à rassurer.
Les réactions n'ont pas tardé. Sam Gyimah, ministre des Sciences et des Universités, a annoncé sur sa page Facebook sa démission vendredi dernier. « Je ne peux soutenir l’accord du gouvernement tel qu’il est ».
« Ce qui s'est passé avec Galileo est un avant-goût des négociations brutales que nous aurons à mener » ajoute-t-il, comme le rapporte l'AFP. Le Royaume-Uni aurait investi 1,4 milliard d'euros dans le système de positionnement par satellites européen : « nous ne récupérerons pas cet argent » affirme Sam Gyimah.
Commentaires (47)
#1
“j’vais l’faire moi-même mon système de navigation par satellite, avec des tables de black-jack et des p" />” " />
#2
Donc il ne leur reste que le seul qui tient la route, le gps américain.
Glonass et beidu ne couvrent pas toute la terre et surtout je ne suis pas sur que ce soit une grande idée pour leur RU de les utiliser.
Pas sûr qu’ils fassent un bon deal sur ce coup là.
#3
Ca me fait marrer, ils veulent trouver quels autres alliés indéfectibles à part l’europe ?
Enfin, je parle d’alliés indéfectibles avec un système de positionnement satellite…
On a les USA (qui n’en ont raf des autres), l’europe (qui leur dit non), ils devront donc se tourner vers les russes (la bonne blague), les indiens (c’est pas prêt et ils ne prévoient pas une couverture mondiale), les japonais (même topo que les indiens, et en plus, ils veulent seulement compléter le GPS chez eux) et les chinois…
Va falloir qu’ils cherchent longtemps pour trouver autre chose que le système européen et lui faire confiance…
#4
Je trouve ça un peu mesquin de la part de l’UE de leur refuser l’accès à un système dans lequel ils ont investi… J’ai bien conscience que c’est un argument dans les négociations, mais ça reste mesquin.
#5
Ils ont fait un vote protestataire et zut ! Ils ne voulaient pas sortir et ils sont sortis !
#6
Ils vont faire comme d’habitude : caniche des USA.
S’ils quittent l’Europe pour retrouver leur indépendance, c’est raté.
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Mesquinerie ? C’est la définition de l’Europe ça, non ?
Ils leur ont aussi interdit l’utilisation de l’extension .eu sur internet.
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#11
+1
#12
Ben oui c’est difficile de trouver des financements européens pour des secteurs stratégiques.
On est toujours à cours de sous.
Il faut financer les plans d’aide ; à l’Irlande par exemple. (Bon c’est pas l’“Irlande” qu’on a aidé c’est le secteur bancaire irlandais)
Et pendant ce même temps l’Irlande encourageait l’évas l’optimisation fiscale au détriment des autres pays membres.
#13
Ta question porte à court ou long terme ?
Dans les deux cas je
n’ai pas de réponse ; mais à court terme on peut imaginer qu’ils se
restreindront au GPS. À long terme, s’ils veulent refaire tout un
système avec d’autres alliés, j’imagine qu’ils tenteront une
collaboration avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada… sans
aucune garantie que ceux-ci y consentent…
#14
De mémoire, aucune mesquinerie de leur part ; ils ont juste appliqué
les clauses du contrat acceptées par le RU lui-même, en tant que membre
de l’UE.
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#16
C’est ce qu’elle entend par allié indéfectible je pense.
#17
Sauf qu’ils auront 0 marge de négociation avec les US alors qu’ils en avaient un peu avec l’europe.
#18
#19
Cool.
Ils réalisent l’étendue de leur connerie, les glaouches.
Out, now, totally. Get the fuck out
#20
me manque cette série " />
#21
#22
Aucunement : il existe différent niveau d’accès à Galileo, un niveau commercial et un militaire. Le niveau militaire est limité, à la demande exprès du RU à l’époque (oui c’est d’un comique :s), exclusivement aux membres de l’UE.
Le RU étant (bientot) un état tiers, il n’a donc plus accès à la partie militaire. En revanche il conserve l’accès commerciale.
Quand on divorce, il y a toujours un prix à payer, les anglais l’ont juste oublié. Et faire respecter les accords signés n’a rien de mesquin. C’est con pour eux, mais c’est leur décision, à eux de l’assumer.
#23
Sacré mélange et d’erreur là dedans :
Franchement faut arrêter de refaire l’histoire.
#24
Il y a beaucoup de partenaires en effet, mais ça reste un programme de l’UE qui donne du boulot à l’ESA et quelques miettes ailleurs.
Ca n’a pas empêché ces partenaires de faire des trucs de leur côté, bien souvent qui ne couvrent pas la totalité de la planète et fonctionnant avec des satellites géostationnaires et géosynchrones.
Au final, ils sont obligés de s’associer au système américain, russe ou européen, parce qu’il n’y en a pas d’autre avec une couverture mondiale.
#25
Merci d’avoir corrigé ce tissus d’erreurs, ça m’a évité de le faire.
En plus, j’ai appris que pour Galileo, c’est le RU qui est pris à son propre piège. J’en ai éclaté de rire.
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Oui juridiquement ça reste plus que floue et pas mal d’expert pensent que c’est pas légal, bref un beau bordel :s
C’est surtout politique comme risque : si on peut décider de partir sur un coup de tête (genre pour améliorer sa côte d’opinion) mais que bon si c’est moyen niveau négociation pour finir on reste, bah tout le monde va tenter le coup après tout y aurait rien à perdre et tout à gagner.
#34
Toute façon, comme dit auparavant le RU aura accès à Galiléo il n’aura simplement pas accès à la partie militaire.
En plus dans l’article il est dit “Le Royaume-Uni aurait investi 1,4 milliard d’euros dans le système de positionnement par satellites européen : « nous ne récupérerons pas cet argent »” mais c’est totalement faux.
Ils ont largement récupérés leurs argents, par exemple les systèmes de “cryptage” de la partie militaire ont été développé par des entreprises du RU et ils l’ont pas fait gratuitement …
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En fait ce que le RU demande (et qui est une ligne rouge pour l’UE) c’est que des centres de controle restent au RU et que les entreprises du RU puissent avoir accès aux appels d’offre liés à galiléo.
Pour les centres de controle, la demande est liée au fait que le RU ne veut pas que ses accès aux réseaux puissent dépendre d’un pays de l’UE (qui pourrait demander à tout moment de bloquer l’accès). De l’autre côté, l’UE considère, à raison pour moi, qu’il n’est pas question de laisser à un pays tiers le contrôle de galiléo.
Pour le moment le RU a perdu sur la partie centre d’accès et accès militaire, reste la partie appels d’offre.
Quant à menacer de développer un système en propre c’est juste à mourir de rire vu les investissements colossaux que ça demande pour un seul pays et le temps nécessaire pour ça. A long terme, pourquoi pas mais ça me parait étrange d’utiliser ça comme menace
#37
En fait, le projet est bien géré par les civils contrairement aux systèmes concurrents (USA, Russie ou Chine). Par contre, il y a aussi un signal chiffré réservés aux gouvernements et qui est plus précis. En théorie, on ne doit pas l’utiliser pour des application militaires, mais c’est compliqué d’y renoncer. Pour une fois, je mets une source vidéo. Regarder le début suffit à comprendre, la fin a moins d’intérêt.
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il y a l’usage domestique et l’usage militaire
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Apparemment je me suis trompé :
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/12/04/97002-20181204FILWWW00081-le-royaume…
(notez que ce n’est qu’un avis, la cours doit encore se prononcer)
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