Brexit : le Royaume-Uni n'utilisera pas Galileo pour la défense ou des infrastructures critiques

Brexit : le Royaume-Uni n’utilisera pas Galileo pour la défense ou des infrastructures critiques

Brexit : le Royaume-Uni n'utilisera pas Galileo pour la défense ou des infrastructures critiques

C'est l'un des dossiers « chauds » de la séparation entre l'Union européenne et les Anglais. Le gouvernement explique qu'il « explorera des pistes pour construire son propre système mondial de navigation par satellite, capable de guider les drones militaires, de gérer les réseaux d'énergie et de fournir des services essentiels aux smartphones ».

« Compte tenu de la décision de la Commission d'interdire au Royaume-Uni de participer pleinement au développement de Galileo sous tous ses aspects, il est normal que nous trouvions des alternatives [...] Je ne peux pas laisser nos services armés s'appuyer sur un système dont nous ne pouvons être sûrs. Ce ne serait pas dans notre intérêt national », affirme la Première ministre Theresa May.

« Et en tant qu'acteur mondial avec des ingénieurs de classe mondiale et des alliés indéfectibles dans le monde entier, nous ne sommes pas à court d'options », ajoute-t-elle, cherchant à rassurer.

Les réactions n'ont pas tardé. Sam Gyimah, ministre des Sciences et des Universités, a annoncé sur sa page Facebook sa démission vendredi dernier. « Je ne peux soutenir l’accord du gouvernement tel qu’il est ».

« Ce qui s'est passé avec Galileo est un avant-goût des négociations brutales que nous aurons à mener » ajoute-t-il, comme le rapporte l'AFP. Le Royaume-Uni aurait investi 1,4 milliard d'euros dans le système de positionnement par satellites européen : « nous ne récupérerons pas cet argent » affirme Sam Gyimah.

Commentaires (47)


“j’vais l’faire moi-même mon système de navigation par satellite, avec des tables de black-jack et des p<img data-src=" />” <img data-src=" />


Donc il ne leur reste que le seul qui tient la route, le gps américain.

Glonass et beidu ne couvrent pas toute la terre et surtout je ne suis pas sur que ce soit une grande idée pour leur RU de les utiliser.



Pas sûr qu’ils fassent un bon deal sur ce coup là.


Ca me fait marrer, ils veulent trouver quels autres alliés indéfectibles à part l’europe ?

Enfin, je parle d’alliés indéfectibles avec un système de positionnement satellite…

On a les USA (qui n’en ont raf des autres), l’europe (qui leur dit non), ils devront donc se tourner vers les russes (la bonne blague), les indiens (c’est pas prêt et ils ne prévoient pas une couverture mondiale), les japonais (même topo que les indiens, et en plus, ils veulent seulement compléter le GPS chez eux) et les chinois…



Va falloir qu’ils cherchent longtemps pour trouver autre chose que le système européen et lui faire confiance…


Je trouve ça un peu mesquin de la part de l’UE de leur refuser l’accès à un système dans lequel ils ont investi… J’ai bien conscience que c’est un argument dans les négociations, mais ça reste mesquin.


Ils ont fait un vote protestataire et zut ! Ils ne voulaient pas sortir et ils sont sortis !


Ils vont faire comme d’habitude : caniche des USA.

S’ils quittent l’Europe pour retrouver leur indépendance, c’est raté.

&nbsp;








WereWindle a écrit :



“j’vais l’faire moi-même mon système de navigation par satellite, avec des tables de black-jack et des p<img data-src=" />” <img data-src=" />





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Sinon bon courage, il a fallu 11 ans pour mettre en route Galileo, pour un coût de 3,4 milliard d’euros d’après Wikpedia. Ah oui et ils vont les lancer comment ?









Freeben666 a écrit :



Je trouve ça un peu mesquin de la part de l’UE de leur refuser l’accès à un système dans lequel ils ont investi… J’ai bien conscience que c’est un argument dans les négociations, mais ça reste mesquin.





Quand tu vois toutes les conneries que les différents gvt britanniques ont sorti sur l’Europe et avec l’actuel qui n’est pas bien mieux, je peux comprendre que les 27 en ont un peut plein le cul.



Ce que le RU veut vraiment c’est rester dans le marché commun, ne rien payer à l’Europe et ne pas respecter les régles européennes



Donc ils veulent le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière <img data-src=" />



Mesquinerie ? C’est la définition de l’Europe ça, non ?

Ils leur ont aussi interdit l’utilisation de l’extension .eu sur internet.

&nbsp;








Freeben666 a écrit :



Je trouve ça un peu mesquin de la part de l’UE de leur refuser l’accès à un système dans lequel ils ont investi… J’ai bien conscience que c’est un argument dans les négociations, mais ça reste mesquin.





IL faut relire attentivement:

“empêcher le Royaume-Uni d’être entièrement impliqué dans le développement de tous les aspects de Galileo”



L’UE n’interdit pas de l’utiliser, il interdit qu’une puissance devenue étrangère s’immisce dans le développement d’une technologie stratégique et militaire essentielle.

&nbsp;



+1


Ben oui c’est difficile de trouver des financements européens pour des secteurs stratégiques.

On est toujours à cours de sous.

Il faut financer les plans d’aide ; à l’Irlande par exemple. (Bon c’est pas l’“Irlande” qu’on a aidé c’est le secteur bancaire irlandais)

Et pendant ce même temps l’Irlande encourageait&nbsp;l’évas l’optimisation fiscale au détriment des autres pays membres.&nbsp;


Ta question porte à court ou long terme ?



Dans les deux cas je

n’ai pas de réponse ; mais à court terme on peut imaginer qu’ils se

restreindront au GPS. À long terme, s’ils veulent refaire tout un

système avec d’autres alliés, j’imagine qu’ils tenteront une

collaboration avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada… sans

aucune garantie que ceux-ci y consentent…


De mémoire, aucune mesquinerie de leur part ; ils ont juste appliqué

les clauses du contrat acceptées par le RU lui-même, en tant que membre

de l’UE.








Freeben666 a écrit :



Je trouve ça un peu mesquin de la part de l’UE de leur refuser l’accès à un système dans lequel ils ont investi… J’ai bien conscience que c’est un argument dans les négociations, mais ça reste mesquin.







Ils ont accès mais ne seraient plus décisionnaire. Ça semble logique !



C’est ce qu’elle entend par allié indéfectible je pense.


Sauf qu’ils auront 0 marge de négociation avec les US alors qu’ils en avaient un peu avec l’europe.








ArchangeBlandin a écrit :



Ca me fait marrer, ils veulent trouver quels autres alliés indéfectibles à part l’europe ?

Enfin, je parle d’alliés indéfectibles avec un système de positionnement satellite…

On a les USA (qui n’en ont raf des autres), l’europe (qui leur dit non), ils devront donc se tourner vers les russes (la bonne blague), les indiens (c’est pas prêt et ils ne prévoient pas une couverture mondiale), les japonais (même topo que les indiens, et en plus, ils veulent seulement compléter le GPS chez eux) et les chinois…



Va falloir qu’ils cherchent longtemps pour trouver autre chose que le système européen et lui faire confiance…





Gallileo n’est pas financé que par des pays de l’UE (la chine, l’inde, la suisse, la norvege ….&nbsp; )



Cool.

Ils réalisent l’étendue de leur connerie, les glaouches.

Out, now, totally. Get the fuck out


me manque cette série <img data-src=" />








Carpette a écrit :



Donc il ne leur reste que le seul qui tient la route, le gps américain.

Glonass et beidu ne couvrent pas toute la terre et surtout je ne suis pas sur que ce soit une grande idée pour leur RU de les utiliser.



Pas sûr qu’ils fassent un bon deal sur ce coup là.



Bien sûr que non, qu’ils n’en font pas un bon !







Freeben666 a écrit :



Je trouve ça un peu mesquin de la part de l’UE de leur refuser l’accès à un système dans lequel ils ont investi… J’ai bien conscience que c’est un argument dans les négociations, mais ça reste mesquin.



L’UE se venge de tous les tracas que le Royaume-Uni (pour combien de temps, encore ?) leur a causés depuis son adhésion, à toujours vouloir tous les avantages à être dans l’Union, mais aucun des « inconvénients » (selon leur point de vue). Ça apparaît clairement.







iksarfighter a écrit :



Ils ont fait un vote protestataire et zut ! Ils ne voulaient pas sortir et ils sont sortis !



Plus exactement : manipulés par des enflures qui voulaient que le pays quitte l’UE (et se sont barrés ensuite de la tête de leurs partis après avoir révélé qu’ils avaient menti exprès pour orienter les votes en leur faveur), les Britanniques ont approuvé en majorité un referendum consultatif (donc, qui n’avait aucune valeur contraignante ! Aucune !) sur la question de la sortie à terme de l’UE. UE qui, en découvrant les résultats, a immédiatement entamé une procédure d’éviction du Royaume-Uni de l’Union, pour le plus tôt possible.&nbsp;



En bref, c’est pas le Royaume-Uni qui quitte l’UE, mais l’UE qui vire le Royaume-Uni.&nbsp;Notez que c’est pas le R-U qui dicte ses conditions de sortie : c’est l’UE qui décide de ça.



L’Union européenne aurait pu (et dû, cette fois-ci) s’en battre complètement, du résultat du vote (ils l’ont bien fait avec la France et l’Irlande lors des referendums sur le TCE et le Traité de Lisbonne, en passant par le Parlement pour l’une, et en faisant revoter les gens jusqu’à ce qu’ils cèdent enfin pour l’autre). Preuve que c’est totalement comme ça les arrange, leur prise en compte ou non de la voix du peuple. Et May, elle, elle sait que ce dossier foireux, qui aura raison de sa carrière politique, ne lui laisse aucune marge de manœuvre : elle a carrément pas son mot à dire, et a bien du mal à le faire comprendre aux députés de son pays.



Aucunement : il existe différent niveau d’accès à Galileo, un niveau commercial et un militaire. Le niveau militaire est limité, à la demande exprès du RU à l’époque (oui c’est d’un comique :s), exclusivement aux membres de l’UE.



Le RU étant (bientot) un état tiers, il n’a donc plus accès à la partie militaire. En revanche il conserve l’accès commerciale.



Quand on divorce, il y a toujours un prix à payer, les anglais l’ont juste oublié. Et faire respecter les accords signés n’a rien de mesquin. C’est con pour eux, mais c’est leur décision, à eux de l’assumer.


Sacré mélange et d’erreur là dedans :




  1. contrairement à la France, le RU respecte l’avis de ses citoyens, donc le vote avait beau être consultatif, c’était suicidaire de ne pas le suivre ( mais je suis d’accord c’était une porte de sortie possible)



  2. l’EU n’a rien fait là dedans, c’est bien le RU qui a au plus vite activé l’article 50 de sortie de l’UE. D’ailleurs les négociations n’ont commencé qu’après.



  3. l’UE ne fait rien payé faut arrêter avec ça : quand on sort d’un traité, y a des conséquences et faut les assumer. On va quand même pas permettre à un pays tiers d’avoir les même droits qu’un pays membre ? si on fait ça, c’est la fin immédiate de l’UE. Et pour galiléo c’est à cause du Ru tout ça : c’est eux qui ont exigé que l’accès militaire soit réservés aux membres de l’UE.



  4. concernant le référendum en France qui n’a pas été suivi, l’UE n’y est pour rien non plus : c’est notre parlement qui l’a ratifié faisant fi du résultat. Si un pays active l’article 50, l’UE n’a pas d’autre choix que de suivre la procédure.



    Franchement faut arrêter de refaire l’histoire.


Il y a beaucoup de partenaires en effet, mais ça reste un programme de l’UE qui donne du boulot à l’ESA et quelques miettes ailleurs.

Ca n’a pas empêché ces partenaires de faire des trucs de leur côté, bien souvent qui ne couvrent pas la totalité de la planète et fonctionnant avec des satellites géostationnaires et géosynchrones.



Au final, ils sont obligés de s’associer au système américain, russe ou européen, parce qu’il n’y en a pas d’autre avec une couverture mondiale.


Merci d’avoir corrigé ce tissus d’erreurs, ça m’a évité de le faire.

En plus, j’ai appris que pour Galileo, c’est le RU qui est pris à son propre piège. J’en ai éclaté de rire.








Trit’ a écrit :



L’Union européenne aurait pu (et dû, cette fois-ci) s’en battre complètement, du résultat du vote (ils l’ont bien fait avec la France et l’Irlande lors des referendums sur le TCE et le Traité de Lisbonne, en passant par le Parlement pour l’une, et en faisant revoter les gens jusqu’à ce qu’ils cèdent enfin pour l’autre). Preuve que c’est totalement comme ça les arrange, leur prise en compte ou non de la voix du peuple. Et May, elle, elle sait que ce dossier foireux, qui aura raison de sa carrière politique, ne lui laisse aucune marge de manœuvre : elle a carrément pas son mot à dire, et a bien du mal à le faire comprendre aux députés de son pays.



Déjà j’ai l’impression que c’est le gouvernement britannique qui a lancé la procédure. Et même si je suis d’accord avec toi sur le fait que la démocratie n’a pas été respectée après d’autres référendums, il me paraît difficile de se plaindre quand elle l’est. Il est étrange, ton commentaire. Pour le coup, c’est sans doute une faillite de la démocratie (surtout pour les Britanniques), mais c’est quand même la démocratie.









odoc a écrit :



Sacré mélange et d’erreur là dedans :




  1. contrairement à la France, le RU respecte l’avis de ses citoyens, donc le vote avait beau être consultatif, c’était suicidaire de ne pas le suivre ( mais je suis d’accord c’était une porte de sortie possible)



    Mais vu que le plan de May a 90% de se faire rejeter, on se retrouve avec 2 options, nouveau referendum pour Valider la sortie ou annulation pure et simple



  2. l’EU n’a rien fait là dedans, c’est bien le RU qui a au plus vite activé l’article 50 de sortie de l’UE. D’ailleurs les négociations n’ont commencé qu’après.



    Non ils ont ils ont repoussé le plus longtemps l’activation car aucuns plans n’était en place en cas de victoire du Brexit, et surtout pas de la part des principaux intéréssé qui se sont dessiner très vite





  3. l’UE ne fait rien payé faut arrêter avec ça : quand on sort d’un traité, y a des conséquences et faut les assumer. On va quand même pas permettre à un pays tiers d’avoir les même droits qu’un pays membre ? si on fait ça, c’est la fin immédiate de l’UE. Et pour galiléo c’est à cause du Ru tout ça : c’est eux qui ont exigé que l’accès militaire soit réservés aux membres de l’UE.



    Le gouvernement britannique est assez fort a ce jeux là, l’anné dernière May nous a sorti qu’elle prenais cet acharnement des 27 contre elle, mais ça c’est parce qu’ils ont jamais compris le concept d’union <img data-src=" />



  4. concernant le référendum en France qui n’a pas été suivi, l’UE n’y est pour rien non plus : c’est notre parlement qui l’a ratifié faisant fi du résultat. Si un pays active l’article 50, l’UE n’a pas d’autre choix que de suivre la procédure.





    Franchement faut arrêter de refaire l’histoire.











fred42 a écrit :



En plus, j’ai appris que pour Galileo, c’est le RU qui est pris à son propre piège. J’en ai éclaté de rire.





je l’apprend aussi. et je suis aussi mort de rire. ^^

Et bien sûr May sous-entend dans son communiqué que c’est de la faute des méchants européens.

ils sont vraiment impayables les rosbifs.



Franchement je me demande comment Cameron arrive encore à se regarder dans une glace. ^^









misterB a écrit :



Sacré mélange et d’erreur là dedans :




  1. contrairement à la France, le RU respecte l’avis de ses citoyens, donc le vote avait beau être consultatif, c’était suicidaire de ne pas le suivre ( mais je suis d’accord c’était une porte de sortie possible)



    Mais vu que le plan de May a 90% de se faire rejeter, on se retrouve avec 2 options, nouveau referendum pour Valider la sortie ou annulation pure et simple





    j’y crois pas du tout, légalement une fois l’article 50 enclenché, il n’est juridiquement pas possible de revenir en arrière.

    Par contre je suis d’accord impossible que ça passe en l’état, on se dirige vers un brexit sans accord





  2. l’EU n’a rien fait là dedans, c’est bien le RU qui a au plus vite activé l’article 50 de sortie de l’UE. D’ailleurs les négociations n’ont commencé qu’après.





    Non ils ont ils ont repoussé le plus longtemps l’activation car aucuns plans n’était en place en cas de victoire du Brexit, et surtout pas de la part des principaux intéréssé qui se sont dessiner très vite





    peu importe le délai, reste que c’est bien le RU qui a demandé à partir, par l’UE qui les chasse (par contr clairement rien n’était prévu en cas de victoire du brexit)





  3. l’UE ne fait rien payé faut arrêter avec ça : quand on sort d’un traité, y a des conséquences et faut les assumer. On va quand même pas permettre à un pays tiers d’avoir les même droits qu’un pays membre ? si on fait ça, c’est la fin immédiate de l’UE. Et pour galiléo c’est à cause du Ru tout ça : c’est eux qui ont exigé que l’accès militaire soit réservés aux membres de l’UE.



    Le gouvernement britannique est assez fort a ce jeux là, l’anné dernière May nous a sorti qu’elle prenais cet acharnement des 27 contre elle, mais ça c’est parce qu’ils ont jamais compris le concept d’union <img data-src=" />





    +1, c’est surtout qu’en l’absence d’union sur ces négociations, c’est simplement la fin de l’UE. Personne (à part le RU ?) n’a intérêt à ce que ça arrive.













odoc a écrit :



j’y crois pas du tout, légalement une fois l’article 50 enclenché, il n’est juridiquement pas possible de revenir en arrière.

Par contre je suis d’accord impossible que ça passe en l’état, on se dirige vers un brexit sans accord





Il faut l’accord des 27 théoriquement, mais c’est en jugement actuellement pour savoir si LE RU peut revenir en arrière sans leur accord



https://www.theguardian.com/politics/2018/nov/27/brexit-european-court-to-rule-o…










misterB a écrit :



Le gouvernement britannique est assez fort a ce jeux là, l’anné dernière May nous a sorti qu’elle prenais cet acharnement des 27 contre elle, mais ça c’est parce qu’ils ont jamais compris le concept d’union





Quand on est le Royaume-Uni c’est sûr que ça fait tâche. <img data-src=" />









hellmut a écrit :



Quand on est le Royaume-Uni c’est sûr que ça fait tâche. <img data-src=" />





Eux ils ont forcé l’union <img data-src=" /><img data-src=" />



C’est ce qu’ils comprennent pas, Londres n’est pas le centre décisionnaire de cette Union comme au bon vieux, et ça c’est pas normal <img data-src=" /><img data-src=" />



Oui juridiquement ça reste plus que floue et pas mal d’expert pensent que c’est pas légal, bref un beau bordel :s



C’est surtout politique comme risque : si on peut décider de partir sur un coup de tête (genre pour améliorer sa côte d’opinion) mais que bon si c’est moyen niveau négociation pour finir on reste, bah tout le monde va tenter le coup après tout y aurait rien à perdre et tout à gagner.







Toute façon, comme dit auparavant le RU aura accès à Galiléo il n’aura simplement pas accès à la partie militaire.

En plus dans l’article il est dit “Le Royaume-Uni aurait investi 1,4 milliard d’euros dans le système de positionnement par satellites européen : « nous ne récupérerons pas cet argent »” mais c’est totalement faux.

Ils ont largement récupérés leurs argents, par exemple les systèmes de “cryptage” de la partie militaire ont été développé par des entreprises du RU et ils l’ont pas fait gratuitement …








Faith a écrit :



L’UE n’interdit pas de l’utiliser, il interdit qu’une puissance devenue étrangère s’immisce dans le développement d’une technologie stratégique et militaire essentielle.







Sauf erreur de ma part, Galileo est un projet purement civil.



En fait ce que le RU demande (et qui est une ligne rouge pour l’UE) c’est que des centres de controle restent au RU et que les entreprises du RU puissent avoir accès aux appels d’offre liés à galiléo.



Pour les centres de controle, la demande est liée au fait que le RU ne veut pas que ses accès aux réseaux puissent dépendre d’un pays de l’UE (qui pourrait demander à tout moment de bloquer l’accès). De l’autre côté, l’UE considère, à raison pour moi, qu’il n’est pas question de laisser à un pays tiers le contrôle de galiléo.



Pour le moment le RU a perdu sur la partie centre d’accès et accès militaire, reste la partie appels d’offre.



Quant à menacer de développer un système en propre c’est juste à mourir de rire vu les investissements colossaux que ça demande pour un seul pays et le temps nécessaire pour ça. A long terme, pourquoi pas mais ça me parait étrange d’utiliser ça comme menace


En fait, le projet est bien géré par les civils contrairement aux systèmes concurrents (USA, Russie ou Chine). Par contre, il y a aussi un signal chiffré réservés aux gouvernements et qui est plus précis. En théorie, on ne doit pas l’utiliser pour des application militaires, mais c’est compliqué d’y renoncer. Pour une fois, je mets une source vidéo. Regarder le début suffit à comprendre, la fin a moins d’intérêt.








SebGF a écrit :



Sauf erreur de ma part, Galileo est un projet purement civil.





“Theresa May a officialisé vendredi le retrait du Royaume-Uni de la partie militaire du futur système de navigation. Une conséquence directe du Brexit.”



il y a l’usage domestique et l’usage militaire








vince2010091 a écrit :



il y a l’usage domestique et l’usage militaire





Les deux ne peuvent pas être développés indépendamment.&nbsp;

&nbsp;



Apparemment je me suis trompé :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/12/04/97002-20181204FILWWW00081-le-royaume…



(notez que ce n’est qu’un avis, la cours doit encore se prononcer)








Trit’ a écrit :



L’Union européenne aurait pu (et dû, cette fois-ci) s’en battre complètement, du résultat du vote (ils l’ont bien fait avec la France et l’Irlande lors des referendums sur le TCE et le Traité de Lisbonne, en passant par le Parlement pour l’une, et en faisant revoter les gens jusqu’à ce qu’ils cèdent enfin pour l’autre).





Je n’en peux plus de lire cette ânerie, comme quoi le vote du TCE n’aurait pas été pris en compte.

La réalité, c’est que suite au vote français et néerlandais, le processus d’adoption du TCE a été abandonné. <img data-src=" />



Les gens qui réécrivent l’histoire <img data-src=" />



En plus des autres trucs fantaisistes que tu as racontés… (et corrigés par odoc en particulier). Je me demande comment (et d’où) on peut sortir que c’est l’UE qui a entamé la sortie du RU…







odoc a écrit :





  1. contrairement à la France, le RU respecte l’avis de ses citoyens

    […]



    1. concernant le référendum en France qui n’a pas été suivi, l’UE n’y est pour rien non plus : c’est notre parlement qui l’a ratifié faisant fi du résultat. Si un pays active l’article 50, l’UE n’a pas d’autre choix que de suivre la procédure.





      Heu, hein ?

      On ne va plus être copain, là… <img data-src=" />

      (cf ci-dessus)



      Pour le reste, ton intervention est juste.







      fred42 a écrit :



      Merci d’avoir corrigé ce tissus d’erreurs, ça m’a évité de le faire.

      En plus, j’ai appris que pour Galileo, c’est le RU qui est pris à son propre piège. J’en ai éclaté de rire.





      En effet, je l’apprends aussi.







      JFP285 a écrit :



      Et même si je suis d’accord avec toi sur le fait que la démocratie n’a pas été respectée après d’autres référendums





      Un exemple ?










OlivierJ a écrit :



Heu, hein ?

On ne va plus être copain, là… <img data-src=" />

(cf ci-dessus)







En fait si j’en crois wikipédia, le TCE en lui même a bien été abandonné, mais il a été remanié et transposé dans un autre texte : le traité de Lisbonne qui a lui été ratifié sans référendum lors de la révision constitutionnelle sous Sarkozy.



Donc si on est précis, oui le TCE a été abandonné, oui son contenu a tout de même été instauré, non l’UE n’a pas fait fi du référendum français : au mieux on peut dire que c’est le gouvernement de Sarkozy qui l’a fait



Voilà <img data-src=" />









odoc a écrit :



Donc si on est précis, oui le TCE a été abandonné, oui son contenu a tout de même été instauré, non l’UE n’a pas fait fi du référendum français : au mieux on peut dire que c’est le gouvernement de Sarkozy qui l’a fait



Voilà <img data-src=" />





Et donc, pour l’ânerie, on repassera, hein !









Trit’ a écrit :



Et donc, pour l’ânerie, on repassera, hein !







bah reste que le TCE a bien été abandonné suite, notamment, au vote français.



Au delà de ça, faut surtout arrêter de tout mettre sur le dos de l’UE : elle n’a rien à voir dans tout ça, que ce soit pour ce referendum à l’époque ou pour le brexit.














odoc a écrit :



En fait si j’en crois wikipédia, le TCE en lui même a bien été abandonné, mais il a été remanié et transposé dans un autre texte : le traité de Lisbonne qui a lui été ratifié sans référendum lors de la révision constitutionnelle sous Sarkozy.



Donc si on est précis, oui le TCE a été abandonné, oui son contenu a tout de même été instauré, non l’UE n’a pas fait fi du référendum français : au mieux on peut dire que c’est le gouvernement de Sarkozy qui l’a fait



Voilà <img data-src=" />





En effet ton propos est plus précis, merci.

Note que si le traité de Lisbonne reprend évidemment pas mal de choses du TCE, il n’est pas équivalent, ce n’est pas la même dynamique.



(ça me fait penser qu’en 2004-2005 c’était la montée en puissance des blogs, dont celui d’Eolas, qui essayaient pour beaucoup de lutter contre - déjà - les infox qui circulaient en ligne, dont la prétendue analyse de Chouard, qui depuis on l’a vu est resté complotiste ou complotiste-friendly vu ses fréquentations ; sans parler des inepties racontées par certains politiques, dont Mélenchon et même Fabius - ce dernier n’aurait jamais dû être ministre de Hollande ensuite).







Trit’ a écrit :



Et donc, pour l’ânerie, on repassera, hein !





Ca reste une ânerie pourtant.

Délétère en plus.









OlivierJ a écrit :



En effet ton propos est plus précis, merci.

Note que si le traité de Lisbonne reprend évidemment pas mal de choses du TCE, il n’est pas équivalent, ce n’est pas la même dynamique.







yep, de toute façon y a pas que la france qui avait voté contre donc il aurait été impossible de faire passer exactement le même projet




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