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Blue Origin : du succès de New Glenn au licenciement de 10 % de ses effectifs

Le 13 février à 17h17

Il y a tout juste un mois, la fusée New Glenn atteignait l’espace pour son vol inaugural. Une tentative de récupération du premier étage était tentée, sans succès. Mais qu’importe pour la société, dont l’objectif principal était d’aller dans l’espace.

Reuters explique que, lors d’une conférence téléphonique, Dave Limp, CEO de Blue Origin (qui appartient à Jeff Bezos, patron d’Amazon), a annoncé le licenciement « d’environ 10 % » des effectifs. Selon nos confrères, 1 400 employés seraient ainsi priés de partir. Les postes se trouvent principalement en Floride, au Texas et à Washington.

Cette annonce « intervient alors que Blue Origin démarre la production de sa fusée géante New Glenn, qui a effectué son premier lancement tant attendu le mois dernier », rappellent nos confrères. Un calendrier qui peut surprendre, comme le reconnait Dave Limp. Mais il serait nécessaire pour aller de l’avant :

« Il ne fait aucun doute que nous avons eu beaucoup de succès durant les derniers mois. […] Mais quand on regarde là où nous devons aller au cours des 3 - 5 prochaines années, nous sommes arrivés à la conclusion douloureuse que nous ne sommes pas prêts ».

Les licenciements doivent permettre d’augmenter à la fois la cadence de production et de lancement de la fusée.

Le 13 février à 17h17

Commentaires (13)

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Les licenciements doivent permettre d’augmenter à la fois la cadence de production et de lancement de la fusée.
Quelqu'un peut m'expliquer comment réduire sa capacité de production permet de produire plus vite ? 🤔
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Maintenant que les plans sont faits par les ingénieurs à salaires élevés. On les dégages pour embaucher une main d’œuvre moins qualifiée pour produire.
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C'est pas qu'une question de haut salaire, c'est réorienter leur stratégie vers le domaine le plus porteur, au détriment des autres branches et autres secteurs. Donc ils vont surement réduire la voilure dans les voles suborbitales privés ou les contrats avec la NASA par exemple. Je pense qu'ils doivent avoir pas mal de secteurs, de contrats, d'unités, etc..
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Produire, produire... ils n'ont fait que des prototypes encore il me semble.
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Ben grâce à l'IA forcément :win:
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Je me posais la même question, mais en considérant que 10% = 1400 personnes, je me demandais ce que pouvait faire plus de 10.000 personnes sur un tel projet (quoiqu'il y en a d'autres chez les bleus)
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Rien ne précise que 10k personnes bossaient sur ce seul projet :)

Est-ce que tous les salariés chez Airbus (soit pas loin de 150k personnes) bossent effectivement sur la seule conception des avions ? ;)
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En soi y'a rien de choquant : quand un projet passe en run, l'équipe projet sort ou est réaffectée à d'autres tâches. Il n'est pas impossible que Blue Origin ait embauché pour travailler en mode "task force" et se déleste désormais des profils plus forcément nécessaires pour continuer.

Ces entreprises ont été construites à coup de gros investissements financiers qui se font à la fois dans le matériel et dans l'humain, et je pense que Bezos a du se la jouer John Hammond pendant quelques temps. Mais à un moment, cette strat n'est pas illimitée si l'investissement ne suit plus.
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Je comprends ton point de vue, mais je vois pas ce que licencier va permettre de faire en plus par rapport à sans les licenciements.
Ils disent bien que c'est les licenciements qui permettent d'aller plus vite.
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Super... On se crèv... le cu... pendant des années pour atteindre l'objectif de faire enfin décoller cette fusée.

Une fois que ça a marché :

"Merci encore les gars, c'est bon, on a bien sauvé tous les paramètres, on sait comment le refaire maintenant, vous pouvez dégager..."

Trop cool....:cartonrouge:
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Donc, avec moins de travailleurs, on peut aller plus vite ? C'est un raisonnement à la c*n ...
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Un détail de la source est plutôt intéressant :
But some employees believe morale and the company's culture has suffered amid Limp's push for speed, two employees said, adding some staff are seeking jobs elsewhere regardless of who survives Thursday's layoffs.
Il y a visiblement un pourrissement de culture d'entreprise là-bas.
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A part les vols de quelques milliardaires dans l'espace (100 km), quels revenus pour Blue Origin ? Quels lancements commerciaux de satellites ? En général, quand on licencie, c'est pour limiter les pertes.

Blue Origin : du succès de New Glenn au licenciement de 10 % de ses effectifs

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