11 258 scientifiques (153 pays) préviennent d’une urgence climatique et proposent des solutions
Le 07 novembre 2019 à 09h08
1 min
Sciences et espace
Sciences
Dans une publication scientifique parue dans BioScience, ils expliquent avoir « l'obligation morale d'avertir clairement l'humanité de toute menace catastrophique et de la présenter "telle qu'elle est" ».
Ils affirment donc « clairement et sans équivoque que la planète Terre est confrontée à une urgence climatique ». Les scientifiques rappellent que 50 pays s'étaient réunis il y a déjà 40 ans (à Genève en 1979) et avaient déjà identifié des « tendances alarmantes en matière de changement climatique ». Depuis, les rapports et conférences se sont multipliés, avec toujours la même conclusion : il est urgent d'agir.
Les 11 258 signataires vont au-delà d'un état des lieux et proposent « six étapes critiques et interdépendantes (sans ordre particulier) que les gouvernements, les entreprises et le reste de l’humanité peuvent prendre pour atténuer les pires effets du changement climatique ».
Pour rappel, fin 2017, 15 364 scientifiques de 184 pays envoyaient un avertissement à l'Humanité, là encore via BioScience.
Le 07 novembre 2019 à 09h08
Commentaires (124)
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Abonnez-vousLe 07/11/2019 à 09h11
Bonjour,
Ou peut-on consulter ces propositions et solutions ?
Le 07/11/2019 à 09h33
Je suis déçu aussi de ne pas retomber facilement sur les propositions, même pas dans le lien chez bioscience.
Le 07/11/2019 à 09h34
à supprimer
Le 07/11/2019 à 09h36
Le 07/11/2019 à 10h08
Je serais également intéressé de savoir quelles sont ces propositions, parce qu’en dehors de la décroissance je ne vois pas ce qui pourrait marcher. Voir cet article sur le mirage de la croissance verte ou de la transition énergétique.
Le 07/11/2019 à 10h22
Les gars ils ont “l’obligation morale d’avertir clairement l’humanité” mais ils publient leur truc dans une revue scientifique dont l’accès est limité. Il ne faudra pas qu’on s’étonne que rien n’avance dans le bon sens avec des branquignoles pareil.
Le 07/11/2019 à 10h22
Le 07/11/2019 à 10h27
C’est indiqué dans l’article (anglais) donné en lien par jpaul.
En gros :
énergie : ne plus utiliser d’énergie fossile et développer les techniques de capture de CO2
polluant : diminuer l’utilisation d’HFC
nature : restaurer la biodiversité et la protéger. Stopper la déforestation et replanter (au passage ce dernier point n’est en réalité pas une si bonne idée, si on en croit des articles scientifiques récents)
alimentation : développer l’alimentation basée sur les plantes et non sur les animaux (en gros végétarisme)
économie : passer en économie carbon-free : en gros par exemple fin de l’extraction de matériaux qui consomme bcp. Se concentrer sur le nécessaire (basic) pour diminuer les égalités
population : limiter et à terme diminuer la population par un meilleur contrôle des naissances, plus exactement par le développement du planning familiale, et l’éducation
Mais en réalité il n’y a aucune proposition concrète (comprendre : un mode d’emploi que les politiques pourraient suivre) et encore une fois aucune n’est en soit réalisable sans déclencher des révolutions un peu partout sur la planète… à moins d’instaurer une dictature mondiale.
Se sont de belles paroles mais jamais ça ne pourra être traduit en fait. Je remarque qu’il n’y a aucune partie sur le fait de préparer les états à vivre dans un monde plus chaud, pourtant ça serait pas un mal de commencer à y réfléchir car avec 20 ans de retard pour limiter le réchauffement, on n’aura pas 20 ans de plus pour s’y préparer….
Le 07/11/2019 à 10h47
Un peu comme les tribunes dans « Le Monde » qui ne sont accessibles qu’aux abonnés " />
Le 07/11/2019 à 10h51
Euh… C’est plutôt concret, en fait. Il y a de par le monde des milliers d’expérimentations concernant les préconisations que tu as cité, qui donnent aux politiques la marche à suivre. C’est juste qu’ils n’en ont strictement rien à foutre et qu’ils ne souhaitent pas du tout s’écarter du modèle occidental actuel qui est : consommer, consommer, consommer, consommer (faire ruisseler vers le haut).
Faut pas se leurrer, hein ; on est tous des vers dans un sac de farine, comme disait Lévi-Strauss.
Le 07/11/2019 à 10h53
La tragédie des communs. Aucune chance qu’un pays fasse quoi que ce soit de significatif pour le réchauffement climatique, il a trop à perdre pour un effet global marginal.
Je ne comprends pas moi non plus pourquoi on ne parle pas plus d’adaptation, puisque là c’est chacun pour sa gueule, donc la motivation est plus forte.
Heureusement du côté des gens qui travaillent réellement sur le climat le sujet est connu, mais niveau médiatique c’est le vide intersidéral.
Le 07/11/2019 à 10h57
Je suis extrêmement déçu, j’ai lu l’article de jpaul (merci, au passage), et ce ne sont que des « yakafokon », pour un article qui fait 5 pages au total, donc seulement une page et demi de recommandations. J’ai quasi tout synthétisé en dessous :
* énergie : arrêter d’utiliser des énergies fossiles, préférer le bas carbone, et s’il y a moyen essayer d’en séquestrer.
* polluants comme le méthane, la suie, et les HFC : arrêter d’en émettre.
* Nature : protéger le plancton, les zones humides, et la biodiversité
* Alimentation : réduire la consommation d’animaux, notamment les ruminants, favoriser l’agriculture de conservation et éviter le gaspillage alimentaire
* Économie : arrêter de surexploiter les ressources, mettre en place une économie au service de l’écologie
* Population : la stabiliser
C’est un mélange entre une lettre à Saint-Nicolas et un guide pour enfants, je trouve ça culotté de dire que c’est « proposer des solutions ».
Le 07/11/2019 à 11h02
Si tu parles anglais, c’est extrêmement court à lire, c’est une page. Sinon passe par Google Traduction ou Deepl et copie la page 4.
Désolé, c’est vide de sens, c’est du niveau de capitaine planète
Le 07/11/2019 à 11h06
Qruby -> “On n’en est plus à “ce qui pourrait marcher”, mais plutôt à “comment amortir au mieux notre chute”. “
Malheureusement je te rejoint sur ce point.
La question est maintenant comment on peut amortir le choc au mieux.
Et également la date ou l’un des piliers de nos sociétés va “s’effondrer” (pour certains, c’est une quinzaine d’années " /> ).
Sans des coercitions fortes qui seront extrêmement difficiles à faire accepter tant que la situation ne tournera pas au drame, je ne voie pas comment on pourra modifier nos façon de vivre à ce point.
C’est très triste et je dois me forcer à ne pas y penser sinon je bosse plus
Le 07/11/2019 à 15h02
La démocratie c’est les opinions.
Le déréglementent climatique par l’Homme est un fait établi et très bien documenté.
Reste à savoir comment la collectivité doit y répondre.
Le 07/11/2019 à 15h05
Déjà, il y a toujours du vent quelque part, en particulier en offshore.
Sinon, des solutions existent :
« Selon les détracteurs de l’énergie éolienne, cette source d’énergie intermittente ne peut pas vraiment être qualifiée de propre. En effet, en l’absence de vent, il faut faire appel aux centrales fossiles classiques pour fournir l’électricité de base. Au contraire, en cas de vent fort, les éoliennes conventionnelles génèrent souvent plus d’électricité que la capacité d’intégration du réseau […] Mais que faire en cas de vent fort ? L’idée innovante de l’entreprise Enertrag à Prenzlau consiste à coupler une centrale hybride biogaz/éolien avec une installation de production d’hydrogène (H2), jusqu’à présent généré principalement à partir d’énergies conventionnelles.
L’hydrogène sera produit par électrolyse grâce à une alimentation en énergie électrique éolienne, avec un rendement de 70-85%. Cet hydrogène ainsi produit sous une pression d’environ 30 bars contiendra quelque 100 kWh d’énergie par mètre cube. Puis l’hydrogène, facilement transportable par pipeline, sera stocké dans des cavités de gaz, mélangé avec du méthane, permettant ainsi de stocker l’énergie excédentaire du vent.
En cas de vent faible, l’hydrogène sera mélangé avec du biogaz et utilisé comme source de chaleur ou d’électricité. » (La Chaîne Énergie)
Le 07/11/2019 à 15h05
Le 07/11/2019 à 15h06
“The world population must be stabilized—and, ideally, gradually reduced”Ça me rappelle un épisode de Stargate " />Vous aussi, en tant que bon situation écologique, triez vos déchets, et butez vos voisins s’ils font plus que 2 enfants !
Le 07/11/2019 à 15h11
Notre espèce hautement technicisée est responsable de son propre anéantissement. Comme à chaque fois depuis 70 ans.
D’où qu’avant de donner une réponse il faut poser le problème et avoir les conditions pour y répondre… ces conditions ne sont pas réunies.
Donc la collapsologie, faute d’invention locomotive, est une nécessité assez banale… on va tous crever. Et alors ? On le savait déjà, non ?
Une cause absconse en plus ou en moins… ça c’est le discours des assureurs, pas des écologistes.
Le 07/11/2019 à 15h13
Le 07/11/2019 à 15h14
Sauf que là on entraine l’écosystème avec nous.
Le 07/11/2019 à 15h19
ce que tu mentionnes existe déjà, sans passer par l’hydrogène : des pompes tournent quand la production électrique est plus forte que la demande, et l’eau redescend quand la demande augmente. C’est simplement du stockage d’énergie. À l’échelle d’un pays comme la France ou l’Allemagne, on en est très très loin, même si je te rejoins pour dire que la recherche est active sur le sujet.
Pour l’éolien offshore, il y a de grosses questions de coût de construction, de maintenance et d’impact environnemental (et je ne parle pas des pales qui vont faire un massacre chez les mouettes - calcule donc la vitesse linéaire de l’extrémité d’une pale d’éolienne de 20m de rayon qui tourne à 5 tours/s ?). À mon sens, pour promouvoir ça comme une solution viable, il faut être soit naïf (cas de 90% des personnes) soit y avoir de gros intérêts (cas de gens comme Al Gore, par exemple).
Le 07/11/2019 à 15h29
Le 07/11/2019 à 15h29
Notre manière de vivre consomme énormément d’énergie (dont une part minoritaire seulement, il ne faut pas l’oublier, est de l’électricité). Quel que soit le mode de production choisi, y compris et surtout le nucléaire, il y a des dégâts, plus ou moins graves, plus ou moins irréversibles.
Le 07/11/2019 à 15h44
tmtisfree -> “Il se trouve qu’à mesure que l’économie se découple de la Nature, un fait documenté depuis les années 1970 (dans les pays occidentaux), on utilise de moins en moins de ressources naturelles ceteris paribus. Ce découplage indique, et implique, que la “capacité de régénération” de la Nature n’est pas un problème.”
ça ressemble quand même à un déni de réalité de dire ça.
On peut rapidement trouver des sources qui disent totalement le contraire
Wikipedia
“En 2016, le Groupe international d’experts sur les ressources a publié un rapport indiquant que la productivité matérielle mondiale a diminué depuis l’an 20006. Depuis cette année[évasif], la croissance des flux de matières est plus forte que la croissance du produit intérieur brut6. C’est le contraire du découplage, situation que certains qualifient de surcouplage.
“
Le 07/11/2019 à 15h47
Le 07/11/2019 à 15h59
Une question un peu conne à propos de notre transformation en végétariens.
La production de vitamine B12 à grande échelle ne génèrera pas de CO2 ?
Le 07/11/2019 à 16h00
Je crois surtout que personne n’a les couilles de piquer le pognon aux remplaçants de l’état, seuls responsables de ce désastre à venir. Et comme ce sont les mêmes d’un côté ou de l’autre, on est pas prêts de changer de braquet.
Je table donc plus sur un suicide collectif des apôtres du libre échange. Ou de leurs enfants (vu le peu d’attention qu’ils leur portent).
Le 07/11/2019 à 16h05
Le 07/11/2019 à 16h06
Grande échelle ou pas le C02 est partout. On peut cela dit optimiser le cycle mais pas certain que cela change grand chose… et puis on est pas dans une station spatiale non plus, ce qui limite le besoin de réflexion.
Le 07/11/2019 à 16h09
Le 07/11/2019 à 16h12
Perso j’ai arrêté de bouffer de la viande y-a une trentaine d’année (pas pour l’écologie) et je me porte très bien sans compléments B12.
La B12 c’est la plus délicate à trouver dans l’alimentation sans viande, pas sur quel soit dans le fromage :)
Et le fromage justement, j’ai pigé réçement que c’était pas bon du tout en terme de GES.
Donc je diminue et vais sur les truc de ma région à la coupe.
Le 07/11/2019 à 16h16
Certainement moins que l’équivalent en viande industrielle.
En dehors de l’impact climatique, une des raisons des végétariens est également la prise en considération de la mort d’un être vivant pour le plaisir. Ce qui pousse à s’interdire totalement la consommation de viande, d’où la B12.
Mais il est tout à fait possible d’être en bonne santé avec un seul repas avec viande par semaine (et sans B12 en complément).
Le 07/11/2019 à 16h17
T’as l’air joyeux toi. " />
Le 07/11/2019 à 16h17
intéressant je vais creuser.
Le 07/11/2019 à 16h31
Le 07/11/2019 à 16h33
Le 07/11/2019 à 16h52
En ce qui me concerne, ma connaissance du sujet provient en grande partie d’interview de Pablo Servigne, par exemple sur Thinkerview :https://thinkerview.video/videos/watch/36f87fd2-3976-4c24-bd25-0e33ab5fdb7b
Et être collapsologue n’est pas nécessairement être pessimiste : on peut considérer qu’il y aurait des avantages à ce que la société actuelle s’effondre, par exemple pour l’environnement, via une décroissance brutale.
Le 07/11/2019 à 16h54
” Le rapport avec les sangliers est ? “
Asterix et Cléopâtre !
Le 07/11/2019 à 17h19
Et alors il n’est pas évident d’expliquer que nos cousins d’Amérique ont plus raison que nous sur le nucléaire…
Tu donnes la réponse à ta question : c’est car la méthode d’étude est phasé sur la construction (décennale) qu’elle passe à côté du problème sanitaire, tandis qu’en France, le problème sanitaire est extrêmement présent mais se heurte à la dépendance nationale donc l’état se transforme en médecin (pour le meilleur comme pour le pire hein…)
Ne pas oublier que les conditions déterminent assez facilement la pensée… pour peu qu’on y prête intérêt.
C’est faux et démontre que tu ne connais pas le problème : en tant que propriétaire de terre, je suis obligée de laisser les sociétés de chasse (les ACCA) les utiliser ce qui leur permet de nourrir leurs bestioles qui détruisent mes cultures et retournent mes parcelles.
Faire une clôture… ou chasser le chasseur sans son chien auprès du maire. Les municipales arrivent tu es chanceux !
Le rapport avec les sangliers est ?
Il faut crier sur le maire ou les chasseurs, après ça ira mieux.
Le 07/11/2019 à 17h20
M’en fous j’suis tombé d’dans quand j’tais ptit. " />
Le 07/11/2019 à 17h28
Après plus ample recherches :
République Française
C’est ce que je disais au départ : l’administration !
Le 07/11/2019 à 17h38
Le 07/11/2019 à 17h45
Le 07/11/2019 à 17h58
Le 07/11/2019 à 18h31
Hors sujet ne signifie pas hors contexte. C’est ce qui m’agace avec ces sujets trop restreints.
Si subie il faut attaquer… mais pas sur NXI anéfé.
Le 07/11/2019 à 19h39
Le 07/11/2019 à 19h43
Le 07/11/2019 à 20h37
Vous pensez sincèrement que ces gens là, dont le seul modèle économique est la destruction de la terre, laisseront faire quoi que ce soit qui va à l’encontre de leurs intérêts ? " />
Mouarf. " />
Le 07/11/2019 à 20h40
Le 07/11/2019 à 22h05
C’est vrai c’est un abu de langage disons que la ou l’Allemagne aurait pu diminuer fortement le charbon émetteur de CO2 elle préfère limiter le nuke, sans freiné le charbon (à cours terme) et en achetant de l’elec francaise en cas de galère de prod… clairement mieux…
Les éolienne off shore posent bcp de pb de réchauffement de l’eau d’impacte sur la faune et la flore, sans compter que tt les pays ne disposent pas de la surface maritime suffisante (sans recouvrir toute les mers…)
Par pure idéologie on supprime le nuke au profit de “renouvelable” non pilotable, au moins a cours terme, au lieu de s(‘attaquer au pb du CO2.
Le 12/11/2019 à 10h49
Le 12/11/2019 à 13h07
Le 12/11/2019 à 13h17
Le 14/11/2019 à 11h20
Le 14/11/2019 à 11h24
Le 14/11/2019 à 12h14
Le 14/11/2019 à 13h53
Le 14/11/2019 à 14h23
Le 23/11/2019 à 18h29
Il est temps d’aller coloniser d’autres planètes.
Le 07/11/2019 à 11h08
Le 07/11/2019 à 11h09
La meilleure façon de prédire le comportement des politiques c’est de partir du principe qu’ils veulent être réélus (et seulement de ce principe).
Une part marginale de la population vote sur des critères environnementaux. Une part nettement plus importante des gens vote en fonction des promesses de pouvoir d’achat. Les deux sujets sont (en partie et à court terme au moins) opposés, le choix du politique est vite fait.
Perso j’ai l’habitude de faire durer les choses aussi longtemps que possible (bon il y a des exceptions, j’ai moi aussi mes caprices). Ça m’attire nettement plus souvent des moqueries sur ma ringardise et/ou mon avarice que des éloges sur le gaspillage de ressources évité. Pour être plus précis, ça ne m’a jamais attiré que des moqueries (après je m’en fout c’est pas ce que je recherche, j’agis comme ça parce que mes parents m’ont dressé comme ça " />)
Et ça c’est pas les politiques qui le décident.
Le 07/11/2019 à 11h11
Ce que je voulais dire c’est qu’on pourra toujours derrière se réfugier derrière le “manque” de propositions. Alors qu’elles existent par ailleurs. Certes, c’est « par ailleurs » … M’enfin bon, c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
Le 07/11/2019 à 11h12
Le 07/11/2019 à 11h19
Le 07/11/2019 à 11h20
je ne suis pas convaincu que tout va s’effondrer comme si chère à nos bons collapsologues. Pour plusieurs raisons :
Le gros risque, qu’on a pu voir en partie avec la guerre en Libye/Syrie c’est la gestion des réfugiés climatiques : si on ne prévoit pas le fait que des millions de personne viendront dans les pays moins touchés et mieux préparer (comme l’Europe) on se risque à un choc de culture qui pourrait être dramatique (les 2 guerres citées ont failli détruire l’UE, amené ça à l’échelle de 10aine de million de personne et ça risque de pas être jojo :s)
Le 07/11/2019 à 11h21
Le 07/11/2019 à 11h22
merci du lien, j’avais jamais pris le temps de faire ce type de recherche.
Merci
Le 07/11/2019 à 11h23
Encore un article réchauffiste.
Sur une tribune politico-idéologique réchauffiste.
Cela laisse comme un goût de réchauffé.
Avec les mêmes inepties réchauffistes habituelles :
Énergie : EnR = béquilles du XIVème siècle pour alimenter le XXIème ; CCS inutile, contre-productif et beaucoup trop cher
-> solution : libéraliser le marché pour adapter l’offre à la demande et diminuer les coûts
Polluants : diminuent partout depuis des décennies (sauf dans qq grandes villes en cours de transition)
-> laissez-faire
Nature : la Terre verdit et les forêts augmentent naturellement grâce au CO2, merci lui
-> meuhhh !
Alimentation : la viande est bonne, mangez-en
-> laisser braire
Économie : elle se débrouille bien toute seule
-> laissez-faire
Population : le canard des malthusiens dont aucune prédiction ne s’est vérifiée
-> augmenter le pool cognitif est une bonne idée si on cherche a réduire les problèmes…
Le 07/11/2019 à 11h40
Et j’espère bien de toutes mes forces que tu as raison.
J’ai cherché et trouvé les arguments pour et contre (en gros on va être sauvé par la technologie et la décorrélation entre croissance économique et impact sur les ressources naturelles).
Et pour le moment je pense qu’on va vers un effondrement (je n’arrive pas à imaginer un autre scénario réaliste).
La question restante est “Quand” ?
“l’humanité en tant que telle à résister à bien pire et avec beaucoup moins d’individu”
->
Oui ce ne sera pas la fin de l’humanité mais avec beaucoup moins de monde on est déjà dans le drame apocalyptique.
“On peut dans un pays comme la france et dans l’UE gérer des sécheresses
plus forte, des inondations plus importantes, les tempêtes, la
diminution des ressources (meme pétrolière). Mais on doit s’y préparer
et pas dans 20 ans :s”
->
Oui c’est vrai. Et on va basculer dans un monde ou on ne pourra pas être “humain” avec toute l’humanité (on finira par “repousser” les migrants climatiques)
Mais la disparition massive des espèces animales me parait très difficilement surmontable. Faut pas s’imaginer qu’on pourra cultiver tout ce qu’il nous faut dans le jardin (quand yen a un).
Il ne faut pas oublié que l’on est intiment lié à cet équilibre écologique.
Quand les services de base (alimentation, eau, énergie, sécurité…) ne pourront plus être assuré pour une majorité de la population que se passera t-il ?
J’arrête là mon relai les thèses collapsologues et retourne mettre ma tête dans sable (suis plus heureux comme ça)
Le 07/11/2019 à 11h42
Les collapsologues ne parle pas d’extinction de l’humanité, mais de l’effondrement de la civilisation dans sa forme actuelle qui commencerait par l’incapacité de l’État à garantir des services de base : fluides (eau, électricité), transport, police, santé.
Dans les scénarios étudiés par les collapsologues, l’humanité survivent à l’effondrement, mais les structures politiques, économiques et sociales sont très différentes de ce que l’on connaît actuellement.
Le 07/11/2019 à 11h49
Le 07/11/2019 à 12h05
Les Pays-Bas sont densément peuplés, mais sont également le deuxième exportateur agricole.
Ils ont, par des prodiges technologiques, su vivre sous le niveau de la mer en se mettant à l’abri des inondations.
Ce qui est faisable aux Pays-Bas est faisable ailleurs, je ne crois pas à l’effondrement alimentaire de l’humanité
Le 07/11/2019 à 12h12
Le 07/11/2019 à 12h28
J’avoue que je suis un peu décu. Je m’attendais pas à une liste maigrelette de “yakafokon” planquée sur le net.
De toute manière que les alertes prennent la forme d’un feuillet ou d’un pavé de 500 pages on sait que c’est les destructeurs de documents de nos élites qui se chargerons de “digérer” l’information, comme à chaque fois.
Le 07/11/2019 à 12h37
Tipiak! Pour sauver l’humanité, tu peux pas payer ton abonnement à cette revue scientifique comme tout le monde?
Le 07/11/2019 à 12h42
Le 07/11/2019 à 12h57
Bah oui mais tous cela est bâti sur :
Prenons le problème de la disparition de pollinisateurs.
Quand j’ai entendu ça, me suis dis de suite que oui bon ok mais on a plein d’espèce auto fertile (chez moi le pêché ou l’abricotier le sont, ils n’ont pas besoin de bestioles pour me donner des fruits). Le truc c’est que de facto la bouffe va coûter plus cher… Voir beaucoup plus cher.
Quand on voie l’augmentation des désobéissances civiles (à la mode en ce moment) dans le monde, je ne doute pas un instant que cela va partir en couille.
Encore une fois, je me sent piégé dans cette pensée et suis réellement preneur d’un argument massue qui me fera changer d’idée.
En attendant j’essaie de faire au mieux avec mes moyens et de ne pas trop y penser.
Le 07/11/2019 à 13h02
Déjà, il y a 40 ans, les mêmes alertes sur le changement climatique. Et on s’étonne que rien ne change…
Le 07/11/2019 à 13h02
Le 07/11/2019 à 13h04
Le 07/11/2019 à 13h07
Le 07/11/2019 à 13h12
Le 07/11/2019 à 13h15
Le 07/11/2019 à 13h15
Le 07/11/2019 à 13h23
tpeg5stan
“Pourquoi ? L’histoire montre l’inverse. ”
Je comprend pas trop mais il y a des premières historique comme l’élévation brutale de la température (je ne lance pas le débat du cycle naturelle de glaciation/réchauffement).
tpeg5stan
“Si les syndromes d’effondrement des colonies d’abeille font des ravages, cela n’a pas nui à la production de miel.”
Je parlais pas de la production de miel (je sais pas si y-a des statistiques mondiale à ce sujet) mais des cultures ayant besoin des pollinisateurs (les abeilles en sont un faible part).
Nous vivons dans un syteme à flux de plus en plus tendu et interdépendant.
La question pourrait être quelle sera notre capacité à nous nourrir avec un environnement qui va changer trop vite pour que l’équilibre naturelle s’adapte.
Il y aura toujours de quoi se nourrir mais plus assez -> Guerre / Guerre civile
Le 07/11/2019 à 13h24
Le 07/11/2019 à 13h30
Le 07/11/2019 à 13h31
Même question.
Pour l’instant les quelques petits problèmes météorologiques/écologiques rencontrés par l’humanité n’ont eu qu’une seule solution : la migration.
C’est plus vraiment une solution viable, vu l’étendue de la présence humaine et les conflits déjà engendrés par le faibles migrations actuelles.
Le 07/11/2019 à 13h32
Le 07/11/2019 à 13h33
La dernière période de glaciation ne devait pas être bien sympathique et y a 10000 ans l’humanité n’était ni nombreuse, si préparée
Le 07/11/2019 à 13h34
C’est justement AMHA le plus gros problème qu’il faudra gérer : le déplacement de million de personne.
Le 07/11/2019 à 13h35
Le 07/11/2019 à 13h40
Le 07/11/2019 à 13h42
Merci odoc
Le 07/11/2019 à 13h43
Le 07/11/2019 à 13h43
Le Mix est de 40EnR / 40 Charbon en Allemagne, le problème ne se pose pas par les mêmes termes outre-Rhin.
Le problème en France est d’avoir des centrales en fin de vie sans budget pour les faire durer, au final c’est Greenpeace qui met la pression pour forcer l’état à réinvestir afin d’éviter une catastrophe… un comble, mais pas si anecdotique vu l’inaction systématique du Gouvernement.
Quant à l’agriculture, rien ne changera sans urbanisme cohérent… densifier les villes est le truc le moins écolo du monde… le problème est ailleurs.
Le 07/11/2019 à 13h44
Beaucoup d’efforts de la part de ces scientifiques pour éluder la vraie question : réduire notre train de vie, nos transports, notre exploitation des ressources naturelles et notre consommation. Ça les politiques ne le proposent jamais, ils n’auraient aucune chance être élus ! La croissance perpétuelle, en physique on sait bien que c’est impossible. En économie en revanche ça continue à faire illusion.
Le 07/11/2019 à 13h46
Le 07/11/2019 à 13h48
Pas d’accord car une humanité low tech est sûrement plus adaptée pour ce genre de choc.
De même le nombre réduit de personnes permet la migration sans souci (quand on voie les problèmes qu’engendre les migrations faible dues aux instabilités politiques on est en droit de se poser des questions quand aux migrations dues aux changements climatiques qui pourrait être importante (l’ONU s’ne inquite mais qui s’inquiète encore de l’ONU ?).
Le 07/11/2019 à 13h50
Le 07/11/2019 à 13h52
Le 07/11/2019 à 13h53
Le 07/11/2019 à 14h00