L’État veut mettre la gomme contre la désinformation en ligne
« On dit que c'est ton idée, d'accord ? »
Le 05 février 2018 à 13h55
5 min
Droit
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Françoise Nyssen promet un texte d'ici le printemps, dans le but de davantage responsabiliser les plateformes en ligne face aux « fakes news »- terme creux mais au marketing fédérateur - et les publicités qu'elles diffusent. Une proposition de loi devrait être portée par des députés LREM, avec pour conséquence de contourner le Conseil d'État.
La lutte contre la désinformation (« fake news ») passera bien par une loi. Dans un entretien au Journal du dimanche, la ministre de la Culture Françoise Nyssen, a dessiné les contours des futures contraintes que le gouvernement espère poser sur Internet, pour lutter contre les fausses nouvelles.
Le projet n'est pas nouveau. Début janvier, Emmanuel Macron déclarait vouloir légiférer contre le phénomène. Pour l'exécutif, la loi sur la liberté de la presse de 1881 ne suffit pas. Les recours seraient trop lents à l'ère numérique, estime-t-il.
« Nous ne reviendrons pas sur la loi de 1881 qui les définit et en punit la diffusion. Mais la circulation de l'information s'est considérablement accélérée. Surtout, il est désormais facile d'acheter une audience considérable » lance Françoise Nyssen. Elle fait référence à la publicité pour de faux articles, que les réseaux sociaux sont accusés d'avoir vendues depuis 2016.
Cette « loi sur la confiance dans l'information », en préparation d'ici mars, est censée renforcer les obligations des plateformes, alors que plane toujours le spectre d'une régulation d'Internet par le CSA.
Des « référés judiciaires » pour prendre de court les fausses nouvelles
Françoise Nyssen y va sans détour : les plateformes devraient avoir plus d'obligations, en renforçant leurs liens avec l'État sur ces sujets. Des sanctions non-précisées sont prévues. Comme nous le relevions récemment, ces entreprises et le ministère de l'Intérieur ont monté un point de contact depuis les attentats de 2015, qui devrait s'étendre aux autres ministères. Un groupe stratégique, avec des responsables politiques, serait aussi en place.
La réforme depuis portée publiquement par Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État au Numérique, dont le discours déborde peu à peu sur la révision de la responsabilité des hébergeurs. Un serpent de mer, contre le statut d'hébergeur introduit par la Loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN) de 2004, obligeant ces entreprises à supprimer les contenus illégaux signalés, sans contrôle a priori.
Une procédure de « référé judiciaire » pour la désinformation évidente pourrait aussi faire son apparition. Elle est censée lutter contre la viralité d'une information, « particulièrement en période électorale », ce qui laisse entrevoir un texte plus généraliste s'appliquant même hors de ce cadre.
Les actions en référé sont déjà prévues par l'article 64 de la loi de 1881 (révisée en 2000) et l'article 6 de la LCEN, alors que le Code électoral punit déjà la diffusion de fausses nouvelles. Restera à définir exactement ce qu'est une fausse information, puisqu'entre la vérité vraie et le gros mensonge, il existe plus de cinquante nuances de gris.
Le gouvernement réclame aussi la transparence sur les contenus sponsorisés. Une démarche que Facebook et Twitter ont entreprise depuis quelques mois, suite à l'enquête du Congrès américain sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016.
Lois des États contre règles des plateformes
« Ce texte protégera contre le risque de censure privée si les plateformes agissent selon leurs propres règles » promet encore la ministre de la Culture. Elle prend pour exemple la censure de L'Origine du monde par Facebook, quand bien même il ne s'agit en aucun cas de lutte contre la désinformation ici.
Notons aussi que ce sont habituellement les géants du Net qui promettent de protéger les citoyens contre les abus des Etats ; une vision symbolisée par la convention de Genève numérique voulue par Microsoft. Face à l'inefficacité alléguée de ces entreprises à lutter contre les fausses nouvelles, la France reprend donc cette rhétorique à son avantage. Après le terrorisme, la désinformation devient donc un biais pratique pour la mise sous tutelle des plateformes.
La ministre de la Culture promet aussi une « action forte » en matière d'éducation aux médias. Sans plus de détails, cela ressemble à un vœu pieux destiné à apaiser ceux s'inquiétant de ne voir que le bâton de la censure, quand bien même cette éducation est déjà prévu dans les programmes de l'Education nationale. Plus concrètement, l'Assemblée nationale a récemment lancé un groupe d'information sur l'école et le numérique, avec l'éducation aux médias parmi ses attributions.
Des députés LREM mis à contribution
Selon Le Figaro, ce sera à des députés La République En Marche (LREM) de porter la proposition de loi. Ce véhicule aura pour charme d'éviter un passage devant le Conseil d'État, obligatoire lorsque le gouvernement pousse l'idée aux parlementaires via un projet de loi. Ce jeu de rôle doit donc ménager le futur texte contre la désinformation, quitte à mentir sur l'identité de ses géniteurs.
Le sujet est aussi porteur pour le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), alors qu'Emmanuel Macron lance tous azimuts des sujets de régulation du Net. L'institution continue d'entrouvrir la porte à une régulation du Net. Un travail au corps des pouvoirs publics, débuté en 1999. Après 20 ans, l'institution pourrait donc avoir gain de cause, son président Olivier Schrameck ayant remis une pièce dans la machine fin janvier.
L’État veut mettre la gomme contre la désinformation en ligne
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Des « référés judiciaires » pour prendre de court les fausses nouvelles
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Lois des États contre règles des plateformes
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Des députés LREM mis à contribution
Commentaires (147)
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Abonnez-vousLe 05/02/2018 à 13h58
Si les fake news sont censurées, les déclarations politiques deviendront-elles interdites ?
Le 05/02/2018 à 14h11
Le 05/02/2018 à 14h12
donc il faudrait que l’état valide lui-même lesinfos, et un ou plusieurs canaux.. (tv/radio) " />
TV Jupiter, en avant en marche !
Le 05/02/2018 à 14h14
« Ce texte protégera contre le risque de censure privée si les plateformes agissent selon leurs propres règles » promet encore la ministre de la Culture.
Remarquez bien qu’elle laisse une porte d’entrée pour la censure étatique.
Le 05/02/2018 à 14h16
Le 05/02/2018 à 14h16
Le 05/02/2018 à 16h24
Le 05/02/2018 à 16h24
Cet article ne s’applique que si la publication :
Même avec le “susceptible de”, c’est quand même très limité comme champ d’application.
Il faut en plus que ce soit fait de mauvaise foi, donc tous les crédules qui retwittent ou repostent sur facebook ne seront pas concernés, puisqu’ils seront de bonne foi, cons, mais de bonne foi.
Le 05/02/2018 à 16h26
Le 05/02/2018 à 16h27
Le 05/02/2018 à 16h28
Je reviens sur Dieu.
Et si l’on dit :
“Dieu demande de tuer les mécréants et si vous êtes un bon croyant, vous devez le faire” (cela quelle que soit la religion concernée), c’est une information ou une opinion ?
Le 05/02/2018 à 16h36
Le 05/02/2018 à 16h40
Si seulement on pouvait apprendre aux gens à douter, croiser leurs sources ou vérifier leurs informations, bref leur apprendre à avoir un esprit critique, peut-être que les fake news auraient moins de portée.
… Ah mais en fait, on me dit que l’on peut apprendre de telles choses au gens.
Je doute franchement que la censure puisse avoir le moindre effet bénéfique sure le moyen et le long terme. Car les problèmes de fond derrière la popularité des fake news sont “croire aveuglément” et “manquer de discernement”. Or la censure ne résout rien à ce sujet.
Le 05/02/2018 à 16h40
Le 05/02/2018 à 16h42
Le 05/02/2018 à 16h43
C’est bien parce que le texte existant est trop restrictif qu’un nouveau texte est à l’étude.
Mais il faut arrêter de psychoter sur le fait que la propagation de fausses information va devenir interdite : elle est déjà interdite.
Le 05/02/2018 à 16h45
Le 05/02/2018 à 16h49
Le 05/02/2018 à 16h51
Calme toi Mec.
Si les gens ont choisi de croire les “Fake news” c’est que y a un ‘blem avec tes “Real News”.
Trop de mensonges trop longtemps avec tes mainstream media… et tu veux qu’on continue.
LIbre a toi de croire qui tu veux. mais laisse nous choisir nous aussi.
Le 05/02/2018 à 16h53
Le 05/02/2018 à 16h54
Vous vous rendez compte que vous devenez extrémiste.
Je veux lire ce que je veux et croire ce que je veux tout comme toi.
Chacun sa source.
Point.
Le 05/02/2018 à 16h57
Le 05/02/2018 à 16h59
Le 05/02/2018 à 17h00
Et chaque MENSONGE d’un politique dans un journal ou à la télé (Sarkozy président en était un grand spécialiste), fera condamner cette télé ou ce journal pour “fakes news” aussi? ça rentre parfaitement dans la définition de la volonté de tromper le débat démocratique " />
Et à quand un ministère de la vérité comme dans toute bonne dictature? " />
Le 05/02/2018 à 17h00
Ca commence a m’effrayer ces extrémiste de la vérité.
Ils’ s’énervent, ne dorment pas…. pour notre bien.
Poutine d’époque oouups je veux dire Putin d’époque.
Le 05/02/2018 à 17h03
tu as ta presse… laisse moi la liberté de choisir la mienne.
C’est tout ce qu’on demande.
Le 05/02/2018 à 17h09
Le 05/02/2018 à 17h09
Les “autres médias” ont déjà été acheté par de cupides capitalistes pour faire la police de la pensée autorisée " />
Le 05/02/2018 à 17h20
Un banquier de chez Rothschild, c’est le Pompidou d’aujourd’hui en fait, qu’elle modernité " />
Le 05/02/2018 à 17h31
Le 05/02/2018 à 17h34
Le 05/02/2018 à 17h35
Le 05/02/2018 à 17h36
" />" />" /> en effet c’est tellement diversifiée.
La seule diversité est uniquement dans les titres des medias.
Le 05/02/2018 à 17h37
Le 05/02/2018 à 17h38
Arretes sinon tu risques de passer pour un conspi.
Nos media sont diversifiés et sérieux.
Le 05/02/2018 à 17h45
Le 05/02/2018 à 17h49
Le 05/02/2018 à 17h50
Le 07/02/2018 à 12h22
alors désolé si tu es toi aussi un lecteur assidu, et ils pointent justement dans cette article les problèmes qui risquent de se présenter….surtout avec du référé, pour cacher certaines choses, qui nécessiteraient plus d’investigations….de la parts de juges et des services de police par exemple et qui n’auraient jamais éclaté si une censure était exercée.
Encore navré, mais j’aime de moins en moins ce que je vois en france (une douce glissade de bien bien-pensance et de faux cul et pudibonderie de type anglosaxone avec trop de politiquement correcte pour que ce soit honnête).
Le 07/02/2018 à 12h42
L’affaire dont tu parles est typique d’un problème d’impartialité du tribunal du commerce qui a traité ce cas en référé.
Il s’agit de divulgations d’informations sur la santé financière de Conforama par Challenge.
Conforama a choisi avec soin son tribunal pour déposer son référé ainsi que le motif “violation du secret des affaires”.
Comme Challenge est une société commerciale, même sans relation commerciale avec Conforama, j’ai l’impression qu’il ne pouvait pas dénoncer cette juridiction (les juristes qui nous lisent peuvent corriger si besoin).
Par contre, si Conforama voulait me poursuivre parce que je dis aussi qu’ils ont des difficultés commerciales (en fait, je n’en sais rien, je rapporte ce que j’ai entendu ce matin sur France Inter et lu sur le WEB), j’amènerais l’affaire vers un tribunal civil comme j’en ai le droit en tant que particulier.
Un tribunal ayant l’habitude de traiter des affaires liées à la liberté de la presse aurait plus facilement rejeté la demande.
De toute façon, Challenge a fait appel et l’effet Streisand et Médiapart ont fait le reste. En appel, ce sera des vrais juges et pas des commerçants qui se prononceront.
Il est plus que temps que les tribunaux de commerces soient supprimés. Le vrai sujet est là et pas dans une impossibilité pour la presse de divulguer des informations sur les affaires d’une société.
Le 07/02/2018 à 13h04
+1 (enfin à l’encontre des lois européenne….il gagne combien ce juge avec nos impôts pour s’en ballec des lois?)
comme les prud’hommes
un boulanger un boucher où autre n’est pas un juge…en plus ces débiles profonds ne savent pas qu’une loi n’est pas rétroactive. Petit détails qui ne leur a pas été précisé et donc il juge allègrement les cas actuels à l’aune des lois macrons sur des affaires traînant depuis 3ans
Le 07/02/2018 à 13h11
Le 07/02/2018 à 13h21
Le 07/02/2018 à 15h15
N’importe quoi? Je vais demandé le jugement d’un de mes potes en décembre et te l’envoyer, tu vas tomber de haut, très haut. Le mec à tout bon, l’entreprise ment, preuve à l’appui, licenciement abusif intervenu il y a 3 ans avec non paiement de toutes les sommes dus (mis en danger de la vie du salarié en prime) jugé sur les bases de la nouvelle loi travail, 9ans d’ancienneté, 16 000 d’indemnité! Merci qui?
Pas dans le cas que j’affirmais au début? La loi n’est pas encore passé que la censure commence. Effectivement, ça a déjà commencé, désolé.
Et si le français moyen se décomplexe, nos politique se contractent…une relation de cause à effet?
Le 07/02/2018 à 21h52
Le 08/02/2018 à 08h44
Le 08/02/2018 à 09h15
Bof, cette histoire concerne une frange réduite de la population, qui a toujours été comme ça. De plus, dans les gens qui ont manifesté, il y a de vrais intégristes et d’autres qui sont loin de l’être (j’en connais 2 depuis longtemps, j’ai discuté avec eux pour les faire évoluer sur la question).
Le 08/02/2018 à 10h58
d’autres crispations sociétales? Desproge, coluche, aurait-il droit de citer aujourd’hui? Les guignols et l’esprit canal tué par bolloré au profit du copain hanouna, c’est vrai que lui niveau critique sociétale et léchage de derche ils se pose la!
Le 08/02/2018 à 11h21
Le 08/02/2018 à 11h35
Droit de cité, plutôt :-) .
Oui, en modifiant la forme de certains passages, probablement, parce que les époques changent.
Le 10/02/2018 à 00h01
« Mais là il ne s’agit pas d’une loi contre la connerie. […] »
Je parlais de “loi sur la connerie” pour poursuivre ma remarque légère à propos du terme “connerie” que tu employais précédemment. Tu sembles toujours prendre au sérieux tous les propos que tu lis, et j’essayais seulement de te faire décrocher de ce scepticisme qui te rend si sérieux dans tes commentaires. Un peu de recul sur les choses ne fait pas de mal.
« Ça me paraît (de par mes lectures) assez difficile pour cette histoire de CSA. […] »
Tu peux toujours penser qu’un jugement en référé peut être valable pour juger de la pertinence des propos tenus sur le web. Moi, je ne vois pas comment ça peut être possible (j’attends de voir un jugement en référé s’appliquer sur la viralité d’une fausse nouvelle publiée sur les rézo socio). Peut-être que le CSA ne sera pas engagé dans cette bataille contre les fakenews… j’en sais rien, c’est seulement un pari personnel, un pressentiment.
« Pas compris ta parenthèse. »
Lire la dernière partie de l’article ci-dessus intitulée « Des députés LREM mis à contribution »
D’où mon affirmation : « Mais, tout ceci n’a pas d’importance car cette proposition de loi ne passera pas en l’état (sinon le Gouvernement assumerait lui-même son projet de loi) »
« Tu fais un sophisme là. Les référés existent et ne sont pas considéré comme la justice d’une dictature. Et de fait, une décision prise en référé est temporaire en attendant le jugement sur le fond. »
Nous sommes bien d’accord. Cela-dit, comme je l’ai dit dans un précédent paragraphe, j’attends de voir un jugement en référé s’appliquer sur la viralité d’une fausse nouvelle publiée sur les rézo socio. Et, j’attends de voir les procès s’enchaîner après ces hypothétiques procès en référé… Tout ça est tellement déconnecté de la réalité judiciaire française actuelle, que je ne crois pas du tout à cette loi de circonstance (mais tout est possible, on peut tout envisager, je suis pour).
« Tu confonds l’État et le gouvernement, à mon avis. La justice est indépendante du gouvernement. Et c’est ça qui permet de penser qu’un juge peut juger en assez bonne indépendance d’une affaire quelconque. »
Tu as écris : « Et ce n’est pas l’État qui va décider, ce sera la Justice. » (commentaire #17). Je rectifiais seulement ton erreur car la Justice est une partie de l’État. C’est tout.
Le 05/02/2018 à 14h16
Je propose pour y parvenir de créer un “Ministère de l’Information” chargé de vérifier, valider et au besoin corriger les fausses nouvelles qui pullulent sur les intertubes.
Le 05/02/2018 à 14h18
uniquement si elle provient d’un parti non-certifié “news véritables” par le gouvernement </ironie>
Le 05/02/2018 à 14h24
la ministre de la Culture Françoise Nyssen, a dessiné les contours des
futures contraintes que le gouvernement espère poser sur Internet, pour
lutter contre les fausses nouvelles.
On sait donc déjà que ce sera une mauvaise loi puisqu’elle ne cible qu’Internet alors qu’elle devrait cibler tous les médias.
Le 05/02/2018 à 14h29
Quand je vois les conneries qui ont été relayées sur les réseaux sociaux dans la journée de l’attentat contre Charlie Hebdo, je me dis qu’il faudrait quand même trouver un moyen de faire quelque chose ; ne serait-ce qu’identifier les principales sources de ce genre de choses (souvent côté fachosphère et de quelques types bien connus que je ne nommerai pas pour ne pas leur faire de pub, dont un salopard qui parle depuis son canapé) qui ont des conséquences délétères sur les adolescents en particulier (suffit de demander aux enseignants à propos de certains sujets difficiles à aborder en classe), et trouver un moyen de sanctionner les principaux relayeurs ou auteurs.
Je parle bien de “fausses nouvelles”, de trucs inventés à teneur complotiste assez claire, qui vont très rarement dans le sens de l’apaisement et de l’amour du prochain.
On a même vu des élus FN relayer des “fake news” entre les 2 tours de l’élection présidentielle, sans vergogne (on pouvait même se demander si les bonnes relations entre MLP et le Kremlin n’avait pas joué, avec RT et Sputnik soufflant sur les braises l’air innocent), très probablement en connaissance de cause.
Le 05/02/2018 à 14h45
Désolé mais non.
L’état n’a pas à décidé de ce qui est vrai ou non. L’état n’a pas a persécuté les gens pour leur opinion. La liberté d’expression est la plus grand liberté que nous avons, elle doit être protégé coute que coute, certain sont mort pour elles. La seule concession que l’ont a faite c’est pour les discours haineux, et même là y’a débat. Les gens doivent avoir la possibilité de dire ce qu’ils veulent, l’état n’a pas à décidé de quoi que ce soit.
Le 05/02/2018 à 14h51
Je ne suis pas d’accord avec toi. La liberté d’expression est tres précieuse mais on peut faire quelque chose contre les fake news sans perdre ladite liberté : éduquer les gens, leur apprendre a rechercher une source et a critiquer un article.
En fait c’est exactement ce qu’on fait quand a dun dinner de famille tonton Roger nous explique que la terre est plate ;)
Le 05/02/2018 à 15h00
“Les recours seraient trop lents à l’ère numérique, estime-t-il.”
Les recours durent le temps normal d’un référé, soit 15 jours trois semaines, parfois quelques jours en cas d’urgence véritable (très rares).
Ils semblent penser qu’il y aurait une certaine automaticité à juger. Surtout en matière de presse, cela démontre une totale méconnaissance du sujet et potentiellement une dérive grave.
“« particulièrement en période électorale », ce qui laisse entrevoir un texte plus généraliste s’appliquant même hors de ce cadre.”
Et là c’est le drame… Tout en se parant des meilleurs intentions on ouvre la boite de pandore.
“les plateformes devraient avoir plus d’obligations”
Et on dit n’importe quoi mais c’est pas grave, la liberté d’expression c’est tellement 2000! Pourquoi passer par un Juge, l’autocensure des plateformes sous la menace de l’Etat c’est tellement disruptif des droits fondamentaux enfin !
[MODE DORY] Tiens la Déclaration Universelle des droits de l’homme et la Convention européenne des droits l’homme dans une blockchain ?!? [/MODE DORY]
Le 05/02/2018 à 15h06
Ce jeu de rôle doit donc ménager le futur texte contre la désinformation, quitte à mentir sur l’identité de ses géniteurs.
Ça c’est vachard comme pique.
Le 05/02/2018 à 15h08
Dans le temps, on appelait ça l’ORTF !
Macron, toujours dans l’innovation (question de relativité).
Le 05/02/2018 à 15h11
Le MiniVer ?
Le 05/02/2018 à 15h28
Le 05/02/2018 à 15h32
Il n’est pas question d’opinion mais de fausse information, ce qui n’a aucun rapport. Le texte existant est celui-ci :
  République Française
Tu sais faire la différence entre une opinion et une information, n’est-ce pas ?
Le 05/02/2018 à 15h32
Désolé mais non aussi… " />
La liberté d’expression est souvent revendiquée par des gens qui se hâteront de la supprimer totalement si par malheur ils arrivaient au pouvoir.
Quand cette liberté consiste à raconter n’importe quoi et va jusqu’à remettre en cause des faits historiques parfaitement avérés, ce n’est plus de l’expression mais de la propagande et/ou du prosélytisme.
Quand on vit en société aucune liberté ne peut être sans limite et celle “d’expression” pas plus que les autres.
La fameuse phrase “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrais, etc, etc” attribuée à Voltaire (mais certains disent que ce n’est pas de lui) est d’une connerie abyssale.
Le problème majeur de notre époque c’est que beaucoup trop de monde, notamment parmi les jeunes et très jeunes, ne “s’informent” que sur ces putains de réseaux sociaux.
Pour autant je ne suis pas du tout convaincu qu’un état qui aurait un oeil sur tout serait une bonne chose car ça finirait forcément par dériver dans le mauvais sens et pourrait facilement devenir de la censure pure et simple.
C’est un problème complexe mais ce n’est pas en invoquant la notion de “liberté d’expression” pour tout et n’importe quoi que ça va arranger les choses.
Le 05/02/2018 à 15h58
Wow. Toi au moins tu as les idées claires.
Sauf que l’information n’a jamais été la vérité.
Se baser sur les conneries des fachos, FN, Pedo… pour justifier d’autres conneries ne passe pas.
Quant a RT, Sputnik … Tu peux nous donner un media qui est fiable?
Le 05/02/2018 à 16h03
… alors que plane toujours le spectre d’une régulation d’Internet par le CSA
Cyril Hanouna envisagerait de déplacer sont blog sur le réseau TOR.
Le 05/02/2018 à 16h09
Le 05/02/2018 à 17h54
Le 05/02/2018 à 18h00
Le 05/02/2018 à 18h11
En résumé tu dis que les mensonges de nos médias ne sont pas intentionnels mais les mensonges des autres sont méchants, intentionnels et faits pour nuire.
Ou Encore : On est les bons et les gentils… Eux c’est le mal.
Le 05/02/2018 à 18h13
Vas y, fais nous rire aussi.
Que conseilles-tu pour une vraie diversité ?
Le 05/02/2018 à 18h14
Bref ce gouvernement veut le monopole des fake-news.
Le 05/02/2018 à 18h21
Le 05/02/2018 à 18h36
Le 05/02/2018 à 18h36
Le 05/02/2018 à 18h58
Par titre du média je voulais dire nom du torchon qui vit a coup de subventions.
+1 pour la pression sociale.
Le gens ne veulent pas penser par eux même (certainement trop occupés a consommer). Ils veulent des chroniqueurs, des experts en expertise, des éditorialistes pour leur expliquer le monde avec des mots simples.
Ces mots sont : On est les bons, la lumière, la civilisation. Ailleurs c’est l’obscurité, le mal et la barbarie.
Le 05/02/2018 à 19h05
C’est d’actualité même si ça date de 2 mois :
Le Monde
Extraits :
L’un des groupes du Datapol s’est intéressé à la circulation des fausses informations en ligne. Pour tenter de mieux comprendre les mécaniques à l’œuvre en la matière, les participants ont ajouté des catégories supplémentaires à la base des fausses informations du Décodex. Cette typologie visait à distinguer six types d’articles mensongers :
Les deux cartes ci-dessous font apparaître ces différents types de fausses informations et les sources qui les ont fait circuler. De manière naturelle, la visualisation fait apparaître deux univers (clusters) bien distincts : d’un côté, à gauche, les fausses informations « pièges à clics » et parodiques. De l’autre, à droite, on trouve les différents types d’intox plus élaborées (conspirations, manipulations, rumeurs…). L’écrasante majorité des émetteurs de fausses infos se range d’un côté ou de l’autre.
[…]
Un autre enseignement intéressant est apparu en croisant les données du Décodex avec celles du Politoscope. Dans le cadre de ce projet, l’équipe de l’Institut des systèmes complexes Paris Ile-de-France, un laboratoire du CNRS, a analysé sur la durée de la campagne les messages de milliers d’internautes sur Twitter. L’un des intérêts du Politoscope est qu’il identifie la proximité d’un utilisateur de la plate-forme avec tel candidat au fil du temps (les « indécis » étant classés à part dans une vaste catégorie surnommée la « mer »). […]
[…]
[ il y a un graphique intéressant avec plein de médias différents, télés, radios, presse, et sites purs ]
Le 05/02/2018 à 19h07
il est désormais facile d’acheter une audience considérable
Parce qu’avant, l’État n’a jamais acheté la presse à coup de subventions récurrentes sans doute.
Le 05/02/2018 à 19h09
Dans les couloirs de l’Élysée, on murmure la possible création d’une Autorité.
La Haute Autorité pour la Vérification Éditoriale et la Responsabilité du Journalisme Électronique (HAVERJE).
#J’aimel’HAVERGE
Le 05/02/2018 à 19h14
Le 05/02/2018 à 19h26
" /> Un bon moyen de lutter contre la désinformation serait de donner des “pass actu” pour s’abonner à des journaux sérieux comme NXI au lieu de distribuer des “pass culture” à fonds perdus. " />
Le 05/02/2018 à 19h35
Même pas un " /> !
Le 05/02/2018 à 19h38
" /> Je sais. " />
Le 05/02/2018 à 19h53
Et à quand un ministère de la vérité comme dans toute bonne dictature?
Travaillant main dans la cu main avec des entreprises tellement fiables qu’on les invite à la Cour à Versailles, bien entendu
Le 05/02/2018 à 20h20
Maintenant on va juger des fausses informations en référé… À quand la justice par algorithme ?
Le 05/02/2018 à 20h28
Tout ça pour donner au CSA un pouvoir de régulation sur les activités du web…
Le 05/02/2018 à 20h33
Quoi de plus normal pour des fascistes que d’interdire toute opposition politique et tout libre débat sur notre appartenance à l’union européenne ?
Le 05/02/2018 à 20h34
Le 05/02/2018 à 20h35
Le vrai sujet est qu’en filtrant les fausses (et le plus souvent grossières) informations, il y a une vraie tentation de filtrer aussi de vraie ( et parfois à contre-courants) informations.
La question devient alors : quelle est la volumétrie des fausses informations filtrées versus les vraies informations non publiées ..
Le 05/02/2018 à 20h46
Le 05/02/2018 à 21h12
Le 05/02/2018 à 21h16
Le 05/02/2018 à 21h30
Le 05/02/2018 à 21h31
Nos amis anglais, comme tu dis, sont xénophobes. Comme la plupart des insulaires.
Ils ont également une fâcheuse tendance au suprémacisme ; les ricains n’ont pas sucé cette idée de leur pouce, ils en ont hérité.
Ce n’est pas parce qu’ils tolèrent les étrangers sur leur sol qu’ils vont se mélanger ; c’est très différent de la France avec ses nombreux mariages interethniques (souvent dans le cercle de la francophonie, certes, mais il faut bien avoir quelque chose en commun pour vivre ensemble).
Le 05/02/2018 à 21h53
Le fait est invariable.
Mais il est vrai que la tendance post-historique est de réécrire l’Histoire donc les faits.
Le seul moyen de se prémunir contre cela est de lire des choses incontestables car incontestées faute d’audience et d’efficacité.
À défaut d’avoir une réponse directe nb (et binaire) à la façon Google, l’apprentissage de la pensée critique permet de comprendre que la nuance d’une réflexion est nourrie par la portée des possibles.
Chose que le Monde semble vouloir délégitimer en créant un Decodex qui prétend illuminer la voie des ouailles perdues dans les limbes du Net en leur offrant un prêt à penser en solde tous les jours de l’année.
Le 05/02/2018 à 21h55
mv: échec de déplacement interpériphérique de ‘Hanouna.sh’ vers ‘/dev/null’ ; impossible de supprimer la cible: Permission non accordée
On peut rediriger une sortie vers /dev/null mais pas y déplacer un fichier : c’est lui-même un fichier, pas un répertoire.
Et je n’ai pas envie de passer root pour essayer au cas où ça casserait un truc.
Le 05/02/2018 à 22h05
Le fait est invariable, mais pas la perception que chacun en a " />
Pas sûr d’avoir saisi ce que tu veux dire sur les moyens de prévention.
À mes yeux l’idée d’apprentissage de la pensée critique est un vœux pieux. Si c’était souhaitable, c’eût été fait depuis belle lurette.
La trajectoire actuelle est bien celle que tu décris quand tu étrilles le décodex ; et décodex versus pensée critique, c’est un peu pôle nord contre pôle sud, non ?
Le 05/02/2018 à 22h09
Le 05/02/2018 à 22h23
Le 05/02/2018 à 22h28
Le 05/02/2018 à 22h31
Le 05/02/2018 à 22h36
Il nous faut lire, encore et encore ; renouer avec le bien fait Historique.
La littérature reste la voie la plus créative d’échapper aux idées du Monde et d’en remettre et les effets et leur causes à leurs justes place, c’est à dire en périphrase du monde .
Il nous faut refuser cette médiocrité du confort de la pensée par procuration en s’exposant à la vérité du fait.
À partir de cet instant, nous devenons intransigeant sur le fait et sa nature.
Suis je plus clair?
Le 05/02/2018 à 22h37
Moi aussi j’ai énormément d’estime pour ta pensée.
Je ne vais pas rentrer dans ton jeu et me laisser aller à l’insulte, et pourtant ce ne serait pas bien dur et ça pourrait même être plaisant.
Mais toi et moi savons que nous n’avons aucune chance de faire entr’apercevoir ne serait-ce un zeste de vérité ou de bon sens à l’autre sorti des sujets technos, inutile de perdre notre temps n’est-ce pas ? Enfin je ne compte pas en perdre avec toi.
Le 05/02/2018 à 22h45
Cher Olivier J, fais toi plus humble et toc prudemment à la porte. Peut être, s’ouvrira t-elle suivant la vision du judas et ta capacité à enfreindre tes certitudes. Qui sait, un pari de Pascal?
Le 05/02/2018 à 22h51
Le 05/02/2018 à 22h56
En effet, à défaut de pouvoir contester le propos avec des arguments ( ce qui serait plaisant), Olivier J, premier du non, se complet à tenter de décrédibiliser l’auteur.
Un jour, Olivier J et moi prendrons un café et il me parlera du Monde selon Olivier J et cela sera sans nul doute un bon moment.
Le 05/02/2018 à 23h02
C’est cela la réécriture de l’Histoire si chère à Murray.
Il y a une très grande confusion sur le sens historique des Hommes, et étudier le fait historique et ses (ré)présentations est un bon moyen pour envisager un sens aux contemporains.
Le 05/02/2018 à 23h08
Le 05/02/2018 à 23h16
Je n’ai pas de leçon à recevoir de complotistes.
Vous n’êtes pas dans le rationnel, vous croyez exercer un esprit critique, mais il est déréglé. Vous inversez l’échelle des preuves, vous préférez un site à la noix avec une mentalité douteuse plutôt que la majorité des sites reconnus, reconnus parce que des gens raisonnables savent faire la différence, et sont encore en majorité dans ce monde. Toute cette mentalité foireuse qui consiste à dire que les médias généralistes sont plus ou moins vendus, avec un but uniforme au service d’on ne sait qui (ou bien le plus souvent les mêmes “coupables”), je connais tout ce discours.
Comme le dit une connaissance :
« L’une des raisons pour lesquelles les théories du complot me laisse froid. Quand la première puissance mondiale n’est même pas capable de sécuriser le compte de l’ancien chef de ses services secrets… :
“Un adolescent britannique poursuivi pour avoir piraté le compte d’un ex-chef de la CIA” Le Figaro »
Le 05/02/2018 à 23h23
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Le 05/02/2018 à 23h24
Le 06/02/2018 à 02h59
En fait, je ne suis pas étonné que le gouvernement cherche à contrôler ce qui se publie sur la Toile …
Déjà en 1996, un certain Fillon François avait déposé un projet de loi au parlement dans ce sens …
En gros, Il s’agissait de déposer auprès du CSA une demande pour ouvrir un site WEB = ben oui quoi, un site WEB c’est de l’écrit avec parfois de la vidéo et du son, donc autorisation du CSA obligatoire …
Aujourd’hui, ça parait totalement risible et ça ne passerait pas mais à l’époque nous étions très peu nombreux à combattre ce projet et on a eu un mal de chien à circonvenir le malfaisant …
C’est un bel exemple des rigidités politiques de nos gouvernants qui n’ont pas encore compris, plus de vingt ans après, ce qu’était le Net.
Je reste persuadé que l’éducation des INternautes reste la seule vraie bonne solution au problème des “fake news”, mais c’est un travail de longue haleine que ne souhaite visiblement pas réaliser le gouvernement qui ne se projette qu’a cours ou moyen terme (cinq ans maxi …) en fait jusqu’à sa prochaine réélection potentielle.
Le 06/02/2018 à 06h49
Sacré Olivier J. À défaut d’argument, me voilà complotistes.
Mais je ne vois là et à aucun moment un complot.
Ce que je dis est que la chasse aux sorcières FakeNews est la solution rêvée pour faire des Pas de News, c’est à dire pour ne pas couvrir (ou mal) certains sujets.
Pas besoin de complot pour expliquer cela, il suffit de regarder qui est propriétaire des médiashttp://www.acrimed.org/IMG/png/ppav12.png
Puis d’aller à une soirée un peu mondaine où l’on peut voir un juge trinquant avec une journaliste qui a couché avec un ex-ministre devenus conseiller spécial d’une multinationale en Birmanie.
Tu vois donc qu’il ne s’agit pas de complot mais que le monde est juste gangrené par une corruption généralisée où les intérêts particuliers de quelques uns l’emportent sur celui du reste du monde.
Et cela n’est pas un complot mais un fait contre lequel parfois il y a des réactions saines comme celle du peuple anglais contre l’avis globalisé décidé en petit comité.
Il n’y pas de complot mais un tel mélange des genres entre journalistes et les pouvoirs (politiques, financiers, judiciaires, économiques) que l’on comprend pourquoi l’information est si uniforme et pourquoi certains sujets ne seront pas couverts ( sauf si Bernard Arnaud veut communiquer sur Altice pour favoriser son portefeuille d’action).
Voilà où, une fois de plus, tu te trompes.
Le 06/02/2018 à 07h22
Sur ce point je suis d’accord, c’est ce qu’on appel l’auto-censure non ?
Ça peut se comprendre (mais pas accepter) qu’un journaliste ne fera pas un sujet qui critique ostensiblement une entreprise faisait partie du même “groupe”.
Le 06/02/2018 à 07h48
Et cette auto-censure me semble bien plus grave que quelques tentatives le plus souvent grossières et maladroites de fausses informations..
Le 06/02/2018 à 07h49
Le retour de l’ORTF, de la part du très giscardien Macron ce n’est pas une surprise.
Le 06/02/2018 à 08h27
Et toi tu dis exactement l’inverse en prétendant que tout un tas d’ordures ne sont que les victimes des médias “main stream”.
Ça serait bien que tu expliques où se situe la différence entre ceux qui seraient intoxiqués par les médias “main stream” et ceux qui, comme toi, le sont par des médias moins “main stream”.
Il ne suffit pas d’être minoritaire pour avoir raison et ce n’est pas en victimisant systématiquement des ordures que tu vas être plus crédible… " />
Et encore une fois, les comportements pourris des uns, quels qu’ils soient, ne sauraient justifier ou minimiser les comportements pourris des autres quels qu’ils soient. " />
Le 06/02/2018 à 08h29
Le 06/02/2018 à 08h45
Le 06/02/2018 à 08h48
Le 06/02/2018 à 08h54
Le 06/02/2018 à 08h55
Le 06/02/2018 à 09h00
Le 06/02/2018 à 09h02
Le 06/02/2018 à 09h35
Ressortir un énième fois ce graphique très connu sur qui possède quel journal/média, ça ne prouve en rien qu’on ne peut pas disposer d’une information diversifiée, par des journaux qui ont des orientations différentes et des journalises différents. Valeurs Actuelles et Libération, même information ? Il faut être sérieux.
Qu’il y ait une certaine proximité entre des politiques, des journalistes et des entrepreneurs, ça n’a rien de choquant, ni n’est systématique (ton exemple de la soirée mondaine ne prouve pas que tout le monde sympathise ni se soutient, les intérêts des gens ne sont souvent pas les mêmes). De là à parler de “corruption généralisée”, oui c’est une vision complotiste. Tout comme d’autres propos que tu as tenu et auxquels je suis habitué.
Le 06/02/2018 à 09h45
Le 06/02/2018 à 09h57
Le 06/02/2018 à 10h40
Vous êtes gentils avec ce gouvernement en parlant de retour à l’ortf, moi je vois plus ça comme quelque chose de très positif. Macron prend exemple sur l’ex bloc communisme en introduisant dans notre beau pays de france un journal estampillé sans fausses nouvelles et avec une ligne directrice clair qui nous montrera la voie. Si on appelait ça la PRAVDA. C’est un nom qui claque je trouve. En plus avec nos températures actuelle on va tous pouvoir enfilé nos chapeaux gris et nos chaussures à fermeture éclair.
Le 06/02/2018 à 10h57
Le 06/02/2018 à 10h57
La collaboration , Vichy est de retour
Le 06/02/2018 à 11h00
Le 06/02/2018 à 11h07
Le 06/02/2018 à 11h16
Le 06/02/2018 à 11h19
Faut lire ce que j’ai écrit hein, il y a 2 passages importants :
“si tu trouves un moyen de résorber le chômage sans, et avec une proposition qui a l’assentiment de la majorité des gens, […] qu’il faudra[it] remettre en question tous les changements sociaux depuis le début de la révolution industrielle.”
Je ne suis pas un expert économique et je n’ai pas de solution miracle contre le chômage tel qu’il est en France et dans d’autres pays.
Le 06/02/2018 à 11h21
oui, aussi con que les anneries de notre gouvernement sur le pouvoir d’achat, fake news, ou info estampillé pravada? Parce qu’on allait voir ce qu’on allait voir.
Parce que bon leur hausse du pouvoir d’achat table sur j’augmente le gazoil et le tabac, les français arretent donc de rouler au mazout et de fumer et leur pouvoir d’achat augmente CQFD.
Dites moi ce dont vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer.
Le 06/02/2018 à 11h27
Le 06/02/2018 à 11h31
Dois-je préciser que ton commentaire ne répond en rien à ce que j’explique (et ai expliqué précédemment) ?
En fait faute d’arguments factuels (sauf exception), tu te contentes de logorrhée le plus souvent caricaturale, ou de considérations générales erronées comme ici.
Il y a des commentateurs avec qui je ne suis pas d’accord, mais eux au moins argumentent un minimum avec un minimum de bonne foi.
Le 06/02/2018 à 11h50
Le 06/02/2018 à 12h03
Le 06/02/2018 à 13h14
Le 06/02/2018 à 13h18
Le 06/02/2018 à 14h12
Le 06/02/2018 à 21h41
Les commentaires qui défendent la censure comme solution plutôt que l’éducation de tout un chacun font peur. Avec ça on s’enfonce encore un peu plus dans la dictature, en fournissant au POUVOIR (actuel et futur) toutes les armes nécessaires pour le totalitarisme.
Le pire c’est que ces gens seront les premiers à venir pleurer que “le pouvoir abuse des pouvoirs”… qu’ils lui avaient pourtant donné… mais il sera trop tard.
J’achète du pop-corn et je change de pays, trop de fachos de la pensée qui enfilent leurs bottes avec fierté tous les matins pensant défendre le bien (comme toujours)…
Le 07/02/2018 à 08h47
Le 07/02/2018 à 09h14
tu vois olivier, c’est marrant la vie, si t’as 1€20 vas donc acheter le canard enchaîné d’aujourd’hui, page 8 article “fake you”…..et ooooooooh on y parle de censure et fake news et condamnation de journalistes pour avoir divulguer de VRAIS infos vérifiées.
Oui je sais, les journalistes du canard sont des islamo-gaucho-nazillon terroristes bouffeurs de bébés et violeurs de lapinous, donc un tombereau d’anneries déversées contre le leader minimo de notre beau pays….j’attends avec impatience le procès contre le canard qui n’aura pas lieux comme d’habitude
Le 07/02/2018 à 09h24
…“loi sur la confiance dans l’information”. Sous ce flatteur emballage cadeau se cache naturellement l’exact inverse : une loi de défiance, de censure et d’interdiction dans la même veine que l’ordonnance rendue contre “Challenge”.
Rédaction
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Le Canard enchaîné
173 rue Saint-Honoré
75001 PARIS
Tél : 01 42 60 31 36
voila, tu peux leur écrire ils pourront publier ton démentis, ils le font toujours…non sans démonter les perles mensongères qui pourraient s’y cacher preuves à l’appui comme toujours " />
Le 07/02/2018 à 11h31