Quand la Hadopi cartographie « l’écosystème de la piraterie »
À l'abordage !
Le 01 février 2019 à 14h02
9 min
Droit
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La Hadopi a dévoilé une étude lui fournissant une cartographie à jour de ce qu'elle appelle « l'écosystème de la piraterie ». Elle met en avant de nouveaux acteurs et modes de consommation, tels que les boîtiers IPTV et esquisse les flux financiers faisant vivre ces activités opaques.
Depuis la création de la Hadopi, les méthodes employées par les internautes pour se procurer des contenus culturels de manière illicite se sont diversifiées. Au début des années 2000 le peer-to-peer était roi, mais depuis quelques années le streaming, le téléchargement direct, et l'IPTV ont rapidement gagné du terrain.
Cette évolution continue de ce que la Hadopi appelle « l'écosystème de la piraterie », méritait donc que la haute autorité s'y intéresse, ne serait-ce que pour faire le point sur l'utilité de son arsenal, mais aussi pour dessiner une cartographie des différents acteurs s'étant spécialisés à divers niveaux dans le partage illicite de biens culturels.
Le film, fer de lance de l'offre illégale
Cette cartographie commence par l'utilisateur final, l'internaute. Ses habitudes en termes de consommation de biens culturels dématérialisées ont été scrutées par le biais d'un sondage réalisé en mars 2018, sur un échantillon de 2 001 personnes.
Cette étude met en lumière que 55 % d'entre eux consomment ne serait-ce qu'occasionnellement des films obtenus de manière illégale. Les séries TV suivent de près (50 %) tandis que le livre complète le podium avec 36 % de pirates. Le sport, la musique et le jeu vidéo, ne sont cités que par une part inférieure à 30 % des sondés.
Selon la Hadopi, si 73 % des internautes ne consomment leur musique que de façon légale, c'est grâce « au développement d'offres attractives au sein de ce secteur au travers d'acteurs tels que Spotify, Deezer ou Apple Music ». Pour le jeu vidéo et ses 78 % de clients vertueux, ce score tient au fait que « les pratiques illicites sont plus difficiles sur ce segment », plutôt qu'à l'apparition d'offres par abonnement comme le Xbox Game Pass, Origin Access, ou PlayStation Now.
Parmi les méthodes employées par les internautes pour accéder à leurs contenus illicites, le visionnage en streaming se classe en tête, cité par 68 % d'entre eux. Le téléchargement direct vient en deuxième position (42 %), suivi par la « récupération de fichier via une personne tierce » a.k.a. « le bon copain qui sait où trouver les films » pour 36 % des français. Le peer-to-peer n'est cité que par 35 % d'entre eux, tandis que les newsgroups ferment la marche, avec 3 %. Fait notable, environ 3,6 % des internautes paient pour accéder à une offre illégale.
L'argent reste le nerf de la guerre
Une fois les habitudes des français cernées, la Hadopi s'est intéressée aux flux financiers liant les différents acteurs de l'offre illégale, se penchant à la fois sur ceux s'étant spécialisés dans ce domaine, et ceux qui le servent plus ou moins malgré eux. Et la liste est longue.
L'autorité note ainsi que « si les sites de référencement de liens et les hébergeurs de contenus continuent d’être au cœur des pratiques illicites, de nombreux nouveaux acteurs se sont positionnés dans cet environnement. Des fournisseurs de services ont investi le champ de l’illicite, pour répondre aux besoins spécifiques des acteurs contrevenants, ou se sont spécialisés dans ce secteur ».
C'est notamment le cas du côté des intermédiaires de publicité (régies), dont certaines proposent leurs services quasi exclusivement au marché de l'illicite. Il faut voir là un moyen contourné pour les fournisseurs de contenus piratés de trouver des fonds en dehors du circuit traditionnel. Pour rappel, les acteurs de la publicité ont signé une charte en 2015 ayant pour objectif « d’identifier les sites contrefaisants et de les exclure des relations avec les professionnels du secteur, afin d’assécher leurs ressources financières ». Il en est de même du côté des prestataires de paiement, puisque certains d'entre eux, comme PayPal ou Visa, refusent de voir leurs services associés à des sites illégaux.
Or, la publicité reste aujourd'hui encore la principale source de revenus pour ces sites, qui se tournent désormais vers des annonceurs centrés sur des thématiques bien particulières dont « les jeux en ligne, les sites de rencontre et les fausses alertes aux virus informatiques » note la Hadopi.
En dehors de la publicité ?
Les sites de partage illégaux comptent donc de plus en plus sur d'autres sources de revenus pour subsister. Certains sont passés à l'abonnement, d'autres tentent de glaner quelques deniers via le minage de cryptomonnaies. Les plus malins proposent à la fois les contenus, et des moyens techniques de contourner la surveillance de la Hadopi, et se servent de leurs propres espaces publicitaires pour en faire la promotion. « Ainsi, le nombre de parties prenantes au sein de l’écosystème croît et les relations entre les acteurs se multiplient » note la Hadopi au sujet de ces partenariats.
Du côté du live streaming, la Hadopi note que l'offre est « exclusivement gratuite » et repose donc uniquement sur la publicité. Pour le streaming et le téléchargement direct (DDL), les offres d'abonnement sont de plus en plus fréquentes et proposent une levée de certaines limitations (notamment de débit pour le DDL), des coupe-files, l'absence de publicité, du stockage cloud etc.
Des moyens de contournement peu utilisés
L'autorité s'est également penchée sur les différents types de services facilitant les usages illicites. A commencer par les VPN, qui « permettent aux internautes de naviguer sur Internet discrètement, en masquant leur adresse IP » et de « contourner les mesures de blocage géographique visant certains sites Internet ».
Selon l'étude de la Hadopi, 5 % des consommateurs de contenus illicites feraient usage de ces réseaux privés pour camoufler leurs activités. Elle estime que la baisse de la pratique du P2P a pu limiter le recours aux VPN ces derniers temps, mais que parallèlement l'apparition d'offres gratuites à l'usage simplifié pourrait inverser la tendance. Une inquiétude d'autant plus grande pour la Hadopi qu'elle note qu'un grand nombre des publications web autour des sujets illicites font référence à l'usage de VPN pour se camoufler.
Les proxys sont quant à eux utilisés par seulement 1,8 % des internautes consommant des contenus illicites, une part qui tend à diminuer rapidement, notamment au profit des VPN qui ont l'avantage de chiffrer les données en transit. L'usage des seedbox enfin reste très confidentiel, avec seulement 0,20 % d'utilisateurs, que l'autorité qualifie de « technophiles ».
L'IPTV, entre fichiers gratuits et boîtiers préconfigurés
Les offres IPTV viennent quant à elle donner du fil à retordre à la Hadopi. Il n'est toutefois pas question ici du flux que vous recevez au travers de votre box, mais plutôt d'offres illicites, tantôt gratuites, tantôt par abonnement, permettant d'accéder à une foule de chaînes normalement vendues au prix fort.
On retrouve deux principaux types d'offres avec d'un côté des fichiers M3U à glisser dans son lecteur vidéo préféré ou des extensions Kodi permettant d'accéder à une importante liste de chaînes. De l'autre on trouvera des boîtiers TV sous Android préconfigurés, souvent associés à un abonnement payant. Il suffit alors de les relier à son téléviseur pour accéder à tous les programmes.
Le souci avec ces boîtiers, c'est qu'il est très aisé de s'en procurer. « Les fournisseurs de ces solutions utilisent désormais différents services en ligne pour distribuer leurs produits, au travers par exemple des sites de commerce électronique en ligne ou des places de marché grand public », se désole ainsi la Hadopi, qui poursuit ainsi :
« Les places de marché traditionnelles sont, quant à elles, investies par certains revendeurs pour distribuer des boitiers TV configurés permettant une consommation illicite massive, en complément de la vente de ces appareils dans des « boutiques » informatiques spécialisées. Ceci est également valable pour la commercialisation d’offres IPTV illicites. Les revendeurs font la promotion de leurs produits en ligne, via les réseaux sociaux, les sites à forte audience ou les sites de e-commerce traditionnels. Ces nouveaux canaux leur permettent d’attirer un public beaucoup plus large »
On relativisera tout de même la notion de public large, puisque seul 1,2 % des consommateurs illicites font appel aux services d'un boîtier TV ainsi configuré, dont 86 % ont acheté leur boîtier (à partir d'une trentaine d'euros) et leur abonnement IPTV (environ 50 € par an) séparément.
Un rapport pour nourrir la future réforme de la Hadopi
En filigrane, on comprendra que la Hadopi aimerait bien disposer des ressources nécessaires, sur le plan légal, mais également sur le plan humain pour agir sur ces « nouveaux » modes de consommation des contenus partagés illicitement, son pouvoir se limitant pour l'instant aux réseaux P2P.
L'idée pour rendre l'autorité plus efficace, serait de lui permettre d'agir directement sur les flux financiers liant les différents acteurs de la chaîne, des sites de référencement (forums...) aux sites de streaming, en passant par les fournisseurs VPN, d'IPTV ainsi que leurs prestataires de paiement ou leurs régies publicitaires.
Une solution plaidée depuis plusieurs années par la haute autorité, qui sait que dans les mois à venir, la loi de transposition de la directive sur les services de médias audiovisuels sera un véhicule tout adapté à pareille réforme.
- Lire le rapport - L'écosystème illicite de biens culturels dématérialisés
- Consulter le diaporama de présentation du rapport
Quand la Hadopi cartographie « l’écosystème de la piraterie »
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Le film, fer de lance de l'offre illégale
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L'argent reste le nerf de la guerre
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En dehors de la publicité ?
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Des moyens de contournement peu utilisés
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L'IPTV, entre fichiers gratuits et boîtiers préconfigurés
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Un rapport pour nourrir la future réforme de la Hadopi
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 01/02/2019 à 15h28
Par contre les graphiques genre page 45 dégueulasse ou les images pourries à la fin, c’est un peu inadmissible si ce sont les images d’origine.
Le 01/02/2019 à 15h35
Le 01/02/2019 à 15h36
“le visionnage en streaming se classe en tête”
faut aimer regarder de la merde en qualité de merde " /> le tout dans un navigateur " />
Le 01/02/2019 à 15h44
Le 01/02/2019 à 15h52
Ce qui est très drôle avec ce genre d’études c’est “regardons combien de gens téléchargent et comment” mais pas “pourquoi les gens téléchargent et que pourrais-t-on faire sur le plan législatif pour régler ça”…
Donc au lieu de revoir la chronologie des médias pour favoriser la SVOD (= éviter le streaming) et penser a une licence globale (= qui permet plus d’accès a un même contenu sans avoir 45 abonnement), on obtient la hadopi et la commission privée qui prélèvent de l’argent sur nos impôts, et sans même être sur que ça aille aux artistes qui n’ont pas gagnés l’argent grâce au piratage…
La musique je ne pirate plus, en version gratuite on s’en sort.
Les jeux je ne pirate plus, y’as suffisamment de promos pour s’en sortir.
Les films, je m’abonnerais bien, mais si c’est pour avoir des films de plus de 3 ans (peut être bientot deux, youhou!) et encore pas forcément avoir celui dont j’ai envie… a quoi bon?
Le 01/02/2019 à 15h53
Le 01/02/2019 à 15h57
ah mais le pr0n ça compte pas, ça passe " />
Le 01/02/2019 à 15h58
je sais pas ce que tu prends mais partage " />
Le 01/02/2019 à 16h02
Le 01/02/2019 à 16h12
Le 01/02/2019 à 16h58
Le 01/02/2019 à 17h35
J’aime beaucoup les cadres à fond gris ayant pour légende : “Acteurs non traités dans l’étude”. " />
Le 01/02/2019 à 18h53
Il est autant journaliste que n’importe quel spammeur de fakes news. Y a des blogers non journalistes qui ont plus de crédit que lui.
Le 01/02/2019 à 20h27
Tu peux streamer un remux depuis une seedbox/un serveur dédié dans un lecteur vidéo classique aussi " />
Le 01/02/2019 à 23h46
Ouais c’est ce que j’ai pensé en regardant sur son site une video de 6minutes avec un refresh auto à 4minutes…
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Le 02/02/2019 à 09h18
chuis étonné des chiffres VPN/seedbox quand même. pareil pour le P2P, mais comme je ne vais pas trop ailleurs j’ai sans doute une vue biaisée.
Le 01/02/2019 à 14h10
Selon la Hadopi, si 73 % des internautes ne consomment leur musique que de façon légale, c’est grâce « au développement d’offres attractives au sein de ce secteur au travers d’acteurs tels que Spotify, Deezer ou Apple Music ».
Ben dis donc, il leur en a fallu du temps pour s’en apercevoir…
Avec un peu de chance, ils constateront la même chose dans les autres secteurs dans 10 à 15 ans…
Le 01/02/2019 à 14h18
Alors go page 73 pour découvrir comment a été réalisée l’étude et la pertinence scientifique de comment il a été déterminé les éléments de “cartographie”…
Honnêtement je pensais qu’ils allaient un peu mieux emballer le truc, mais non en fait " />
Le 01/02/2019 à 14h31
Le 01/02/2019 à 14h39
Le 01/02/2019 à 14h49
Le 01/02/2019 à 14h51
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Le 01/02/2019 à 14h52
Marc, annule tout, on a été découverts !
Le 01/02/2019 à 14h55
Damien Bancal c’est le rédacteur de Zataz.
c’est pas le moins bien renseigné sur le warez, crois-moi.
Le 01/02/2019 à 15h00
Le 01/02/2019 à 15h01
Le 01/02/2019 à 15h02
Le 01/02/2019 à 15h03
Le 01/02/2019 à 15h05
T’as beau faire gaffe pendant 10 ans, il suffit d’une erreur de débutant pour se faire pincer.
Le 01/02/2019 à 15h16
Ha ouais donc le magazine qu’on a crownfoundé, c’était pour payer ce rapport #deçu#nextinpactgate
Le 01/02/2019 à 15h17
#RendezLargentDesAbonnés
Le 01/02/2019 à 15h24
Le 05/02/2019 à 09h04
Merci pour ta réponse.
J’avais aussi remarqué l’effacement rapide des fichiers, mais je n’ai jamais été confronté aux fakes.
Le 03/02/2019 à 12h54
Le 03/02/2019 à 14h44
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Le 03/02/2019 à 15h43
Le 03/02/2019 à 16h16
Le 03/02/2019 à 18h34
Le 04/02/2019 à 06h56
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un hexagone comporte 5 coins. M’enfin " />
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Le 04/02/2019 à 07h17
Le 04/02/2019 à 08h52
Ernst & Young …
un rapport avec plus d’explications et de mise en contexte que d’informations et sérieusement, les images sont dégueulasses
des chiffres qui viennent des principaux ayants droits dont on connait les méthodes d’évaluation au pifomètre douteuses
beaucoup de chiffres sortent de Médiamétrie, en cherchant sur leur site c’est pas clair, on a pas d’échantillonnage pour un domaine précis, à contrario sur Wikipédia on parle de 25 000 personnes, mais comment est-ce mesuré ? sonde, boite noire, FAI ?
c’est limite si on présente VLC comme un outil permettant la consultation de contenu illégal car il est capable de lire du steaming et fichiers en blocs
faire des rapports que personne ne vérifiera, avec l’aval de ceux qui ont des moyens, avec des chiffres qui sortent dont ne sait ou qui représentent on ne sait quoi, le tout gracieusement rémunéré via l’argent du budget de l’Etat Francais, et là je me dis que j’ai raté ma vocation -_-
sinon en lisant les commentaires:
netflix et autres service de VOD, ils arrivent à fournir du 4K constant, au pire du 1080p ? parce que à chaque fois que j’ai observé des abonnements dit HD, ben c’était bien dégueulasse aussi.
c’est essentiellement ça qui m’ennuie avec les services de culture en ligne, la qualité promise n’y est pas.
Le 04/02/2019 à 10h02
jamais prétendu qu’il était journaliste (je le savais pas d’ailleurs).
Le 04/02/2019 à 10h52
Le 04/02/2019 à 11h04
Évidemment, c’est de la faute de VLC…
Le 04/02/2019 à 12h29
Le 04/02/2019 à 13h29
Dans ce document, il est indiqué que les Newsgroups représente 3% des téléchargements illicites.
Je ne comprends pas pourquoi ce dernier est devenu si impopulaire.
Le 04/02/2019 à 15h14
Le 04/02/2019 à 20h25
Ah ah on payé cette merde avec nos impôts ?? P.16 on peut voir dans le schéma: “newsgroup (serveur ftp)” C’est corrigé sur votre infographie (merci pour cacher l’incompétence crasse de EY).
Plus loin VLC est présenté comme un logiciel facilitant la lecture de contenu piraté (“Les services d’agrégation de contenu peuvent prendre la forme delecteurs multimédias”) oO Nom mais franchement et Windows c’est pas non plus un OS qui favorise la lecture de contenu piraté ? Et l’informatique ça favorise pas la lecture de contenu piraté?
Vous êtes gentils avec cette mascarade de rapport.
Le 05/02/2019 à 07h14
Le 02/02/2019 à 09h20
Le 02/02/2019 à 09h54
Ce que je constate personnellement avec cette analyse, c’est que l’argument du “c’est pour le beauté du partage” est mort et enterré avec eMule et apparentés. (un peu comme le fansub où le “not for rent, not for sale” n’existe plus vu qu’il est majoritairement pompé des plateformes en ligne officielles)
Le business du piratage est aussi malsain et mafieux que le comportement des industriels du secteur de la production et de la diffusion. Pas un pour rattraper l’autres dans les pratiques merdiques.
Je le répète à chaque fois, mais qu’ils prennent l’exemple du business model de MindGeek et ils seront tranquilles. Position dominante sur la production et position dominante sur la diffusion licite et illicite avec à la clé des revenus d’abonnements premium et des revenus publicitaires sur l’illicite.
Comme quoi, le " /> est toujours en avance sur son temps.
Le 02/02/2019 à 10h48
Le 02/02/2019 à 11h14
Je suis d’accord avec ta conclusion effectivement.
Cependant je crains que l’offre légale ne retombe dans une nouvelle connerie : chacun ses cochons sur sa plateforme. (ce qui en soit est proche du modèle des networks payants aux USA, mais nous on a moins l’habitude..)
Avec les producteurs qui montent de plus en plus leur propre plateforme (Disney, etc) et le fait que celles-ci sont aussi productrices de contenu (comme Netflix ou Amazon Prime Video), on va retomber dans le travers du 15 abonnements pour suivre 2 séries.
Après il reste une forte marge de manœuvre sur le fait que ces plateformes sont majoritairement sans engagement et qu’il suffit d’alterner. Mais comme une partie des revendications des piratins est aussi la notion de date limite de consommation du contenu (vu que pour certains si t’as pas vu l’épisode le jour de sa diffusion il ne vaut plus rien, une stupidité monumentale à mes yeux mais bon)…
Les séries en concurrence sur des plateformes différentes risquent de provoquer de nouvelles vagues.
Le 02/02/2019 à 11h49
Le 02/02/2019 à 12h19
Le 02/02/2019 à 12h30
Le 02/02/2019 à 13h02
These are strange times indeed. While they continue to command so much attention in the mainstream media, the ‘battles’ between old and new modes of distribution, between the pirate and the institution of copyright, seem to many of us already lost and won. We know who the victors are. Why then say any more?
Because waves of repression continue to come : lawsuits are still levied against innocent people ; arrests are still made on flimsy pretexts, in order to terrify and confuse; harsh laws are still enacted against filesharing, taking their place in the gradual erosion of our privacy and the bolstering of the surveillance state. All of this is intended to destroy or delay inexorable changes in what it means to create and exchange our creations. If STEAL THIS FILM II proves at all useful in bringing new people into the leagues of those now prepared to think ‘after intellectual property’, think creatively about the future of distribution, production and creativity, we have achieved our main goal.
Le 02/02/2019 à 13h51
combien a coûté le rapport ? c’est indiqué quelque part?
Le 02/02/2019 à 16h33
Que du blabla
Tant que je paierai le racket copie privée je considère rémunérer le secteur
Le 02/02/2019 à 18h20
Je dois dont être un ovni en téléchargent comme un poporc sur des torrent publique :à
Le 02/02/2019 à 18h33
Le 03/02/2019 à 10h03
Non mais qu’est-ce que c’est que ces pourcentages ? 0,20 % [des personnes utilisent des seeders] de 2001 personnes ???
Ça fait 4 répondants ! En quoi est-ce que ce chiffre peut avoir une quelconque valeur statistique ?
Encore plus drôle : 1,2 % [font appel à des boitiers] sur 2001 : ça fait 24 répondants… OK. « dont 86 % ont acheté leur boitier […] et leur abonnement séparément »… 86 % de 24 répondants ???
Non mais c’est pas sérieux ces pourcentages ? Et on veut faire des lois à partir d’études de ce type ?
Le 03/02/2019 à 10h42
y’a tout ce qu’il faut pour trouver comment contourner hadopi dans le rapport, lol
quand à la page 73 oui on se doute bien qu’ils n’allaient pas embaucher des independants
Le 03/02/2019 à 10h59
Le 03/02/2019 à 11h53