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Pour la première fois depuis 1987, les ventes de disques vinyles ont dépassé celles des CD

Pour la première fois depuis 1987, les ventes de disques vinyles ont dépassé celles des CD

Le 13 mars 2023 à 06h16

La Recording Industry Association of America (RIAA) relève dans son rapport annuel qu'il s'est vendu plus de disques vinyles (41 millions) que de CD (33 millions) pour la première fois depuis 1987, rapporte Gizmodo.

Les ventes de vinyles, dont les ventes n'ont de cesse de croitre depuis 16 ans, comptent pour 1,2 des 1,7 milliard de dollars de ventes de supports physiques, en hausse de 4 % par rapport à 2021, « et cela pourrait avoir quelque chose à voir avec la pandémie », souligne Gizmodo : 

« Le pic de la pandémie de covid-19 a forcé les salles de concert à fermer et a vu les artistes et leurs labels repenser leurs stratégies. Le vinyle a peut-être offert une expérience spéciale alors que les consommateurs ne pouvaient quitter leur domicile, et il s'agissait d'un flux de revenus inexploité pour les artistes et les labels. »

Le streaming, en hausse de 7 %, compte cela dit pour 84 % des revenus de l'industrie musicale, soit 13,3 milliards de dollars (en comprenant les publicités, radio et réseaux sociaux numériques), le nombre d'abonnements à des plateformes ayant quant à lui progressé de 10 %, passant de 84 à 92 millions en 2022, et dépassant pour la première fois les 10 milliards de revenus annuels.

A contrario, les revenus issus du téléchargement ont baissé de 20 %, et ne comptent plus que pour 3 % du total, contre 43 % en 2012.

Le 13 mars 2023 à 06h16

Commentaires (84)

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C’est assez incroyable quand même, je pense que ceux qui achètent un vinyle, c’est principalement pour l’objet et le fait que la pochette est plus grosse. Parcequ’à l’usage ça n’a que des désavantages (grand, mauvais son, sensible aux rayures et à l’usure, intransportable…)



C’est vrai que le CD n’a plus grand intérêt, les derniers qu’on m’a offerts (depuis 10-15 ans) n’ont jamais été ouverts ou ouverts une fois pour être ripper en FLAC. Je pense que les protections qui font que ça marchent une fois sur deux ont définitivement tuer ce support.

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Pour moi le vinyle avait un avantage certain par rapport au CD qui est sa durée de vie. Le vinyle serait encore en bon état jusqu’à 100 ans, alors que le CD a une durée de vie de 20 à 50 ans (pour les bons CD avec bons matériaux).



Mais je ne suis pas dans mon domaine, c’est ce que j’avais lu il y a quelques années.

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Il ne faut pas confondre CD gravés et CD pressés.
Pour les CD pressés, la durée de vie est d’au moins 50 ans. On n’a pas encore le recul nécessaire.

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fofo9012 a dit:


Je pense que les protections qui font que ça marchent une fois sur deux ont définitivement tuer ce support.


Je ne suis pas certain, c’est plutôt le streaming légal qui a tué le CD.



Mais il reviendra peut-être à la mode dans 10 ou 20 ans, vu que la cassette audio, produit daubesque au possible, pire que le vinyl, revient également en force…

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” Pour la première fois depuis 1987, les ventes de disques vinyles ont dépassé celles des CD. “
Ne serait-ce pas plutôt : ” Les ventes de CD ont tellement baissé qu’elles sont passées en dessous de celles des vinyles “ ? :keskidit:

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Les ventes de vinyles ont bondis ces dernières années, le CD continue tranquillement sa chute.



Il y a des courbes intéressantes sur le site de la RIAA : https://www.riaa.com/u-s-sales-database/



En terme de recette, on est revenu au niveau de 2000, si on prend en compte l’inflation au niveau de 1988.

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bilbonsacquet a dit:


Je ne suis pas certain, c’est plutôt le streaming légal qui a tué le CD.



Mais il reviendra peut-être à la mode dans 10 ou 20 ans, vu que la cassette audio, produit daubesque au possible, pire que le vinyl, revient également en force…


Je dois encore avoir 2 vieux walkman… Dont un JVC à peine plus gros que la K7 qui y rentre, vraiment une petite merveille de micromécanique.



Ça va devenir des collector!



Niveau débat son CD/Vinyle, rappelons que si les vendeurs de platines se régalaient sur les salons au début des années 80 à faire des écoutes comparées pour faire entendre aux clients tout ce qui était présent à l’écoute sur le vinyle et disparaissait du CD, c’est surtout car les chaînes de numérisation étaient alors perfectibles, en particulier au niveau filtrage avant conversion.



Ce n’était absolument pas un pb de spécification du CD-Audio. On peut même dire que les formats HD actuels sont du gâchis en terme de volume de données parfaitement inutiles à stocker, sauf à considérer peut-être une une oreille de moins de 10 ans n’ayant jamais subi le moindre bruit un peu important.

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bilbonsacquet a dit:


Je ne suis pas certain, c’est plutôt le streaming légal qui a tué le CD.



Mais il reviendra peut-être à la mode dans 10 ou 20 ans, vu que la cassette audio, produit daubesque au possible, pire que le vinyl, revient également en force…
« revient également en force… »


Sur quels éléments te bases-tu pour affirmer cela ?

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Si on a envie de soutenir un artiste qu’on aime bien, le vinyle est un moyen comme un autre, sur les plateforme de streaming, on a aucune idée de ce qui va réellement à l’artiste, bon j’en sais pas plus pour le vinyle, mais j’imagine que l’artiste y trouve plus son compte.



C’est aussi une expérience d’écoute différente, dire que le vinyle n’a que des désavantage, je trouve ça un peu fort, c’est juste une autre façon de consommer la musique, prendre le temps et profiter de l’instant présent et de l’objet vinyle, au lieu de juste lancer un random sur la bibliothèque de musique.



C’est quelque chose qui pourrait me tenter en tous cas, mais j’ai quand même du mal avec la surdose de marketing autour du produit et l’effet d’aubaine des fabricants Hifi qui en rajoute un max pour ponctionner le plus d’argent possible.

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Tu as le même cérémonial avec un CD, la qualité sonore en plus.

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fofo9012 a dit:


C’est vrai que le CD n’a plus grand intérêt, les derniers qu’on m’a offerts (depuis 10-15 ans) n’ont jamais été ouverts ou ouverts une fois pour être ripper en FLAC. Je pense que les protections qui font que ça marchent une fois sur deux ont définitivement tuer ce support.


Moi j’achète des CDs, pour les riper et ensuite utiliser le fichier numérique, mais au moins j’ai l’objet physique. Je dois en avoir plus de 500, et dans le lot, il n’y en a que 3 que je n’ai pas pu riper à cause des protections, et aucun ces 15 dernières années. Donc non, ce qui nuit au support, ce n’est pas la protection contre l’utilisateur.



En revanche, je suis tout autant perplexe de cette envolée du vinyle. Ça n’a aucun sens pour moi.

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bilbonsacquet a dit:


la cassette audio, produit daubesque au possible…


Je ne suis pas vraiment d’accord. J’ai beaucoup utilisé les cassettes audio… au siècle dernier (il m’en reste plusieurs centaines dans mon garage).
Une bonne cassette, chrome ou métal, utilisée sur une platine de qualité, avec les filtres ad hoc (Dolby,etc.) délivrait une qualité sonore largement plus supportable, AMHA, que beaucoup de mp3. :non:

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Quand on écoute un fichier audio.flac bien encodé, on est content :




  • de ne plus avoir à essuyer la poussière qui se colle sur les sillons par électricité statique,

  • de ne plus entendre les craquements,

  • d’avoir à retourner un disque pour poursuivre l’écoute,

  • de ne plus avoir à les stocker bien droit pour ne pas les déformer,

  • de rechercher une tête de lecture de bonne qualité,

  • d’avoir à équilibrer son bras de support,

  • de contrôler au stroboscope de la platine si la vitesse de rotation du plateau est bonne …

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Et quand je lis cela, je me dis que tout ce cérémonial me manque quand je lance une musique sur un site de streaming…



Tu as oublié des trucs :




  • verifier qu’il n’y a pas de poussière du coté du diamant

  • caler la piste pour l’écoute d’un titre en particulier



Par contre le craquement caractéristique du vynile, pour moi c’est une perte sur les CD et sur la musique numérique en général. Mais bon c’est un débat de vieux machins qui ont connu cette époque avec du matos de qualité…



JVC et Sony se faisaient une belle bataille sur les walkman ultra-compacts… et c’étaient de superbes appareils autant mécanique en effet qu’au niveau électronique.



Tu parles des K7 qui pesaient une tonne ? J’en ai eu aussi et le son n’avait effectivement rien à voir par rapport aux autres (avec une platine de qualité). D’ailleurs de mémoire, les fabricants parlaient à l’époque d’un son (quasi) numérique…(bon avec tout le bullshit que pouvait diffuser cette industrie à l’époque !!)

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Ce sont peut être tous ces “désagréments” qui en faisait le charme …
De plus, à l’époque, fatigué par tous ces désagréments (ou préliminaires ? …) il ne te restait plus qu’à ce caler confortablement dans le rocking-chair pour se laisser balancer par la musique.
Today, une fois le flac lancé, tu tries tes mails, surf sur le web, …
Autres temps, … autres mœurs …
Bonne écoute !

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(quote:2123814:alex.d.)
Moi j’achète des CDs, pour les riper et ensuite utiliser le fichier numérique, mais au moins j’ai l’objet physique. Je dois en avoir plus de 500, et dans le lot, il n’y en a que 3 que je n’ai pas pu riper à cause des protections, et aucun ces 15 dernières années. Donc non, ce qui nuit au support, ce n’est pas la protection contre l’utilisateur.



Je suis dans le même cas : plusieurs centaines de CD et aucun ne m’a résisté ! Déjà dans les années 1990, un logiciel comme CDex permettait de passer outre la plupart des protections… La disparition progressive des supports physiques (c’est aussi le cas pour les DVD) est plutôt à attribuer aux nouveaux usages de consommation, plus “faciles”, et peut-être aussi plus orientés vers la nouveauté et l’éphémère.


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Galixte a dit:


Sur quels éléments te bases-tu pour affirmer cela ?


La taille des rayons dans les magasins type fnac. Et les « goodies » des groupes de musique.



Je pense que le film les gardiens de la galaxie doit une peu y être pour quelque chose.

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Moi j’attends avec impatience le retour en force des vinyles 78 tours avec platine à pavillon, du cinéma noir et blanc au format 43 et même carrément du cinéma muet avec projecteur à manivelle :D :fumer:



Blague à part, je pense que les ventes du vinyles sont surtout dues à une certaine nostalgie des acheteurs car techniquement c’est très inférieur au CD, toutes les mesures le démontrent sans l’ombre d’un doute, sauf bien sûr si on a à faire à des CD pourris car il en existe aussi.



Et n’oublions pas l’usure et les crachotements qu’elle génère très rapidement.
C’est une évidence. Tous ceux qui ont utilisé des vinyles (ce n’est pas si vieux que ça) le savent bien.



D’autre part, ll est évident que le développement du streaming n’arrange pas les choses pour tout ce qui est support physique que ce soit en audio ou en vidéo.

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Quand j’achetais des vinyles , je les sortais la première fois de leur pochette et je faisais une copie sur cassette métal (type 4) sur mon Nakamichi ….
Le vinyle ne servait qu’une seule fois
Et le Nakamichi continue de me donner un son extraordinaire
Quand j’achetais des CD , je faisais des copies sur HDD le CD ne servait qu’une fois
J’ai toujours un lecteur de CD et n’ai jamais eu de pb ni avec le lecteur ni avec les CD.




Je suppose que la prochaine mode sera d’acheter des vinyles et de les copier sur SSD



:mdr:

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Au bout d’un moment, les deux ne sont plus que des marchés anecdotiques pour la musique…

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Patatt a dit:


C’est aussi une expérience d’écoute différente, dire que le vinyle n’a que des désavantage, je trouve ça un peu fort, c’est juste une autre façon de consommer la musique, prendre le temps et profiter de l’instant présent et de l’objet vinyle, au lieu de juste lancer un random sur la bibliothèque de musique.


Musique plaisir vs Musique de consommation…




yl a dit:


Niveau débat son CD/Vinyle, rappelons que si les vendeurs de platines se régalaient sur les salons au début des années 80 à faire des écoutes comparées pour faire entendre aux clients tout ce qui était présent à l’écoute sur le vinyle et disparaissait du CD, c’est surtout car les chaînes de numérisation étaient alors perfectibles, en particulier au niveau filtrage avant conversion.



Ce n’était absolument pas un pb de spécification du CD-Audio. On peut même dire que les formats HD actuels sont du gâchis en terme de volume de données parfaitement inutiles à stocker, sauf à considérer peut-être une une oreille de moins de 10 ans n’ayant jamais subi le moindre bruit un peu important.


Les débuts des CD ont en effet eu la vie dure avec un mastering souvent écrêté, et éclaté…



Aujourd’hui le phénomène est un peu le même encore, car ce qu’on ne voit pas, c’est que le mastering des vinyles est souvent plus poussés que pour les CD car destiné à une population “audiophile”, donc à qualité technique inférieure, on se retrouve avec un vinyle ayant une meilleur qualité d’écoute que le CD… Certain “collectors” sont même spécifiquement remasterisés pour vinyle et pas édités sur CD…

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gavroche69 a dit:


Blague à part, je pense que les ventes du vinyles sont surtout dues à une certaine nostalgie des acheteurs car techniquement c’est très inférieur au CD, toutes les mesures le démontrent sans l’ombre d’un doute, sauf bien sûr si on a à faire à des CD pourris car il en existe aussi.


Pas certain que ce soit de la nostalgie car la plupart des acheteurs aujourd’hui n’ont pas vécu l’ère des vinyles, c’est tout juste s’ils ont connu l’ère des cassettes. Je pense que c’est vraiment plus l’objet qui attire, c’est gros, lourd, souvent la pochette est bien bossée, et le disque en lui même sur une platine donne un côté assez reposant et bien plus pratique à utiliser qu’une cassette audio, on peut sauter d’un track à un autre bien plus facilement bien que ce soit plus contraignant qu’avec un CD bien sûr. On y voit de la mécanique, on voit tout un travail qui donne naissance à la musique et c’est ça qui donne du poids à la musique aux yeux de certains.



Le reward donne un petit shoot de dopamine quand le son sort des enceintes après tout le rituel versus lancer une track list sur spotify.

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C’est possible mais je ne sais pas quel est l’âge moyen des acheteurs de vinyles.
C’est vrai que “l’objet” vinyle est nettement plus attirant que “l’objet” CD. :ouioui:



Ce qui m’agace un peu ce sont ceux qui affirment avec certitude que, pour un même enregistrement, un vinyle est musicalement meilleur qu’un CD.

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Exactement pour ma part.



Par rapport au streaming, y’a un côté sélection, choix, que je retrouve pas. Mon spotify c’est du binge listening, tu mets une playlist, et tu l’écoute pendant des heures. Je me suis rendu compte que j’avais pas écouté un album depuis des années. Et que je me suis pas posé pour juste écouter un album depuis mon enfance.



Par rapport au CD, y’a un côté bel objet qu’on retrouve pas sur celui-ci. Une platine vinyle c’est un plus bel objet qu’un lecteur CD. Pareil pour un vinyle par rapport au CD.



Ca sert à rien d’essayer de me convaincre qu’on peut lire des albums en flac sur Qobuz ou encore qu’un CD est un plus bel objet qu’un vinyle. C’est une question d’usage et de subjectivité.

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(reply:2123833:JoePike)J’ai toujours fait la même chose avec les CD, DVD et BR.
Je copie toujours en qualité originale, ça pèse lourd pour la vidéo mais je n’en ai pas des milliers.
Par exemple, le film “Avatar” (près de 3 heures) sur BR avec audio DTS en VO et VF ça pèse 35,4 Go sur le HDD mais il faut bien ça pour visualiser sur un écran de 58”… :ouioui:


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Bof un barracuda de 5to ça coûte 160€ et il est en 2.5 pouces ( attention double épaisseur)
mais ça rentre très bien à l’emplacement DVD de mon vieux Shuttle XH81
:D

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Il est évident que la baisse spectaculaire du prix des HDD et leur énorme capacité a bien amélioré les choses pour les “rippeurs”.
Maintenant on trouve même des SSD (internes) de 4 To à moins de 300 €… :ouioui:

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Yep mais un SSD pour regarder un film c’est un peu overkill :mdr:

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Cépafo… :D
PS : Je sais ce que veux dire overkill… :mdr:

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labdam a dit:



Par contre le craquement caractéristique du vynile, pour moi c’est une perte sur les CD et sur la musique numérique en général. Mais bon c’est un débat de vieux machins qui ont connu cette époque avec du matos de qualité…


Marrant, c’est justement ce que je ne supporte pas sur les vinyles, ce craquement si énervant qui me sort du morceau :).



Pour le reste, je fais partie de l’espèce déclinante de gens qui achètent un album en vue de le télécharger et de l’écouter où je veux, quand je veux, même sans internet. Après tout, j’écoute souvent mes albums, pourquoi devrais-je systématiqeument les “retélécharger” pour les écouter ?

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gavroche69 a dit:


sauf bien sûr si on a à faire à des CD pourris car il en existe aussi.


Je me souviens qu’il y avait aussi (et qu’il doit toujours y avoir) un indicateur de la qualité de l’enregistrement : en.wikipedia.org Wikipedia

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Ca n’existe pas des platines qui “lisent” la piste en utilisant un laser plutôt qu’un diamant pour ne pas user le vinyle ?

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Si !!!
Une boite japonaise en produit.
J’avais vu un documentaire sur les disques vinyles il y a quelques années dans lequel il en parlait, mais je ne le retrouve pas.



La page Wikipedia sur les tourne-disque en parle à la fin.

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Ce qui me manque le plus avec la musique dématérialisée, c’est l’absence de jaquette, avec les paroles mais aussi les personnes qui ont bossé sur l’album et parfois de belles photos…



Quelqu’un sait s’il existe un endroit ou on peut retrouver toutes ces infos ? Même les sites officiels des artistes ne les proposent pas

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BlueRay a dit:


Je suis dans le même cas : plusieurs centaines de CD et aucun ne m’a résisté ! Déjà dans les années 1990, un logiciel comme CDex permettait de passer outre la plupart des protections…


Ah oui, il y avait les protections qui consistaient simplement en la présence d’une piste de données avec un autorun, pour leurrer Windows. Celles-là, je ne les voyais même pas avec cdparanoia sous Linux :D



Mais les vraies protections contre l’utilisateur, c’étaient des erreurs physiques introduites volontairement dans les pistes audio, de façon à faire dire à l’algo de détection d’erreur d’un lecteur CD Rom que le disque était illisible, alors que ça passait dans une platine CD audio moins regardante sur le taux d’erreurs. Ça rendait au passage le CD illisible sur un autoradio aussi. D’ailleurs, je dis “CD”, mais ces disques n’étaient pas conformes à la norme du CD redbook et ne portaient pas le logo Compact Disc ; techniquement, ce n’étaient pas des CDs. Vers 2003-2004, c’était la spécialité chez Viirgin Record, mais heureusement, cette mode n’a pas tenu longtemps.

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J’avais complètement oublié ces méthodes de gravure de CD : http://nero.helpmax.net/fr/nero-burning-rom/cd-audio-et-fichiers-audio/cd-mode-mixte-et-cd-extra/

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EMI était spécialiste de ça aussi, j’ai un CD de Norah Jones que je n’ai jamais réussi à ripper à part avec un vieux lecteur CD USB tout pourri, mais insensible à ce genre de conneries, que je n’ai malheureusement plus aujourd’hui.
Bon j’ai depuis trouvé une réédition pour une poignée d’euros sur LBC, sans cette protection comme quoi ça devait faire suffisamment chier les utilisateurs pour que EMI finisse par la virer devant le nombre de plaintes qu’ils ont dû recevoir de la part d’utilisateurs frustrés.



Quand on essayes de le ripper avec un lecteur “normal” ça donne un checksum différent à chaque tentative de rip, et un son complètement distordu quand on écoute le résultat

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(reply:2123859:Zone démilitarisée)
Oui, je pense que ça existe toujours (il y a un bon moment que je n’ai pas acheté de CD).
En fait c’est plus une indication sur comment est généré le CD que sur la qualité.
AAD = enregistrement et mixage en analogique et gravure en numérique (ce qui est bien sûr toujours le cas pour un CD.
ADD = enregistrement en analogique et tout le reste en numérique.
DDD = numérique pour toutes les étapes ce qui est en principe le cas de tous les CD contenant de la musique moderne.


Mais pour autant, un enregistrement analogique (je ne suis pas sûr qu’il s’en fasse encore de nos jours) peut très bien être meilleur qu’un enregistrement numérique ce qui fait qu’un CD ADD ou AAD peut très bien être meilleur qu’un DDD.

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OB a dit:


Ca n’existe pas des platines qui “lisent” la piste en utilisant un laser plutôt qu’un diamant pour ne pas user le vinyle ?


Elles sont très chères ces machines. C’est étonnant que cela ne se soit pas démocratisé et que les prix ne soient pas tombés.



Après tous les lecteurs d’histoires qui sont sortis et qui sont trop fermés pour pouvoir ajouter du contenu par soi même, un retour des lecteurs CD chez les enfants ne m’étonnerait pas

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(quote:2123859:Zone démilitarisée)
Je me souviens qu’il y avait aussi (et qu’il doit toujours y avoir) un indicateur de la qualité de l’enregistrement : en.wikipedia.org Wikipedia


Ce n’était pas vraiment un indicateur qualitatif, mais simplement du niveau de numérisation de la chaîne audio utilisée. Aux touts débuts du CD-Audio, bien des AAD on pu être meilleurs que des DDD.



Le 1er DDD que j’ai acheté (et que j’ai toujours), c’est “Brothers in arms” de Dire Straits qui ne présentait pas les défauts communs de l’époque. Mais le groupe a toujours particulièrement soigné ses enregistrements y compris en analogique: Heureusement pour “Alchemy” sorti avant et qui reste AMHA ce qu’ils ont fait de mieux.



En réalité, un DDD s’appréciait non isolément mais conjugué au nom du studio d’enregistrement inscrit juste à côté :o)

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(quote:2123876:alex.d.)
Mais les vraies protections contre l’utilisateur, c’étaient des erreurs physiques introduites volontairement dans les pistes audio, de façon à faire dire à l’algo de détection d’erreur d’un lecteur CD Rom que le disque était illisible, alors que ça passait dans une platine CD audio moins regardante…


On a eu le même type de combine sur les magnétoscopes en vidéo/VHS, avec des pics destinés à faire merder le contrôle automatique de gain côté enregistrement tandis qu’en lecture cela passait crème sur la TV! Les boîtiers à intercaler entre magnétoscope lecteur et enregistreur n’avaient pas été longs à apparaître…



Aux débuts du DVD au moins, le même type de parasitage de la sortie analogique était ajouté artificiellement afin d’éviter les copies DVD->VHS. Les vendeurs se régalaient à proposer (fatalement un peu plus cher!) des lecteurs aux firmwares modifiés pour désactiver cette protection macrovision (car c’est le DVD qui l’activait si l’éditeur avait payé les royalties au fournisseur du système anticopie), en général accompagnée du bypass du zonage (autre connerie empêchant un DVD acheté aux USA d’être lu sur un lecteur distribué en Europe).

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La vérité sur le vinyle, et le “pourquoi ?” de son grand retour tient à une chose : la compression de dynamique, qui est partie en live ces 30 dernières années
Le CD est un format qui physiquement le rend en tout points supérieur au vinyle, MAIS si au moment du mixage on met un grand coup de “loudness” pour que ça tape fort dans la Clio de Kéké , on se retrouve à écrêter l’enregistrement et à “tasser” toute la dynamique du morceau.



fr.wikipedia.org Wikipedia



Le vinyle lui a une dynamique très limitée, et donc l’ingénieur du son est absolument obligé de faire du bon boulot pour faire rentrer la musique dans toute la plage dynamique disponible. Et comme on ne met pas les vinyles dans la voiture ou sur un téléphone, il sait qu’il s’adresse principalement à des audiophiles qui écouteront sur du matériel décent.

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:incline:

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On est bien d’accord. Malheureusement.

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Je crois que ce phénomène de “sabotage des CD” s’est amplifié avec l’arrivée d’une certaine “musique” issue de boîtes à rythmes qui génèrent des boucles sans fin avec par dessus des voix passées à l’auto-tune…
Avec ça il n’y a guère besoin de nuances, que ce soit en dynamique, en subtilité instrumentale et/ou vocale…
L’essentiel étant que ça fasse BOUM BOUM… :D



Bref, il en faut pour tous les goûts… :roll:

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Ah oui certains CD sont immondes, les derniers Metalica (depuis 20ans :) ) sont carrément saturés.



Quand tu lis le disque le vu-mètre ne clignote même pas tellement c’est compressé, et peu importe le volume il y’a beaucoup de passage complètement saturé (et ce n’est un mauvais réglage, le grésillement est enregistré !)



Là je pense que les enregistrements Hi-Res Master à-la-Qobuz, ou les vinyles ont probablement un avantage : l’ingé son a fait le mixage avec du vrai matos de studio et pas un casque “fisher price” pour voir comment ça va rendre dans la 205 sur l’autoroute ou en main-libre sur un smartphone dans le métro.

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Iroise29 a dit:


Ce qui me manque le plus avec la musique dématérialisée, c’est l’absence de jaquette, avec les paroles mais aussi les personnes qui ont bossé sur l’album et parfois de belles photos…



Quelqu’un sait s’il existe un endroit ou on peut retrouver toutes ces infos ? Même les sites officiels des artistes ne les proposent pas


Je connais ce site: https://www.discogs.com/
T’as plein de livrets de cd. Et quand je dis plein ca peut couvrir toutes les éditions mondiales d’un cd.

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:chinois:

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Musicbrainz.org sera ton ami pour ça. J’y vais souvent pour trouver ces éléments là justement. Je le préfère à Discogs car au moins il est pour le partage ouvert de données un peu comme Wikipédia.

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gavroche69 a dit:


Cépafo… :D PS : Je sais ce que veux dire overkill… :mdr:


C’est “film” que vous ne comprenez pas ? :D

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deathscythe0666 a dit:


C’est “film” que vous ne comprenez pas ? :D


Ça peut m’arriver, surtout si le film c’est de la CAMELOTE… :fumer:

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Linuxation a dit:


d’avoir à retourner un disque pour poursuivre l’écoute,


En fait moi c’est l’un des aspects que j’ai redécouvert avec le vinyle qui m’a plu. En télétravail, j’ai usuellement une playlist spotify qui tourne sans interruption. Depuis que je me suis mis au vinyle (sachant que j’ai connu ce support et tous ses défauts dans ma jeunesse :D ), j’ai trouvé ça bien cette interruption du changement de face / disque.



Ca permet de lever le nez du PC pendant une paire de minutes et s’y remettre.



Et en fait ça fait du bien.

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Vinyle, cassette, CD, collection de .mp3 ou de .flac, en réalité tout ça n’est plus une question de musique, mais de fétichisme d’objet.
L’objet est perçu comme une extension de nous-même, une matérialisation physique de notre personnalité, que l’on peut exposer et accumuler sur nos étagères. Une extension qui nous survivra.
Ça remplace un peu le crucifix mais (dons facultatifs à l’église mis à part) ça revient plus cher. :cap:

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Amha, le regain des vinyles vient de deux choses :




  1. Les collectionneurs, pour qui l’objet est plus joli qu’un boîtier cd en plastique



  2. La mode du retro/vintage, que ce soit pour les “plus anciens” qui voudraient retrouver les sensations de leur jeunesse, ou d’autres parce que ça fait cool d’avoir un objet à l’ancienne qu’ils n’ont pas forcément connu eux-mêmes.




On peut aussi imaginer une part de faux audiophiles qui considèrent la qualité d’un vinyle au niveau d’un flac, mais si cette part existe elle doit être minime sur les vente. (Je ne dis pas que les “vrais” audiophiles -dont je ne fais pas partie d’ailleurs -crachent sur le vinyle hein, mais s’ils s’intéressent au vinyle c’est pour d’autres raisons que la perfection du rendu sonore : le bruit généré par le diamant sur les rayons fait partie du charme de ce support)

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(quote:2123943:Babouche kebab)
Amha, le regain des vinyles vient de deux choses :




  1. Les collectionneurs, pour qui l’objet est plus joli qu’un boîtier cd en plastique

  2. La mode du retro/vintage, que ce soit pour les “plus anciens” qui voudraient retrouver les sensations de leur jeunesse, ou d’autres parce que ça fait cool d’avoir un objet à l’ancienne qu’ils n’ont pas forcément connu eux-mêmes.


+1



Plus confidentiellement il y a eu aussi la mode des amplis à lampe/tube. Avec la lampe bien visible car “c’est joli”. Et avec une lampe parce que la distorsion amène une “agréable” saturation et des “merveilleuses” harmoniques.



Marrant comme ce qu’on considérait comme un défaut dans ma jeunesse est maintenant vu comme une amélioration.

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Tout à fait, moi je suis toujours surpris du goût de mes élèves collégiens pour le pixelart alors qu’ils sont abreuvés de rdr2 like et qu’ils me traitent de vieux croulant quand je leur montre du Lost Vikings oudu Zelda 2 :mdr:



Mais après tout, quelle que soit la raison de l’achat d’un objet, c’est tellement subjectif que du moment que la personne ne le regrette pas après coup, c’est pour moi une bonne raison.

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Roh un défaut, mes ampli guitares à lampes ne sont pas d’accord, c’est une grande qualité de saturer Môssieur :D, et plus ça sature mieux c’est ! :musicos:



(bon c’est surtout le préamp qui sature, mais l’ampli aussi si on aime les potard à fond :D)

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J’ai toujours un vieil ampli à tubes, une sorte de clone de Dynaco70, que je garde en plus plus de mon Marantz à transistors justement parceque j’aime bien le son que ça produit, un peu plus doux et chaleureux (dans tous les sens du terme, c’est pratique en hiver mais nettement moins agréable en été :transpi: ) tout en étant conscient de faire quelques entorses à la HiFi au sens premier du terme :love:

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(reply:2123943:Babouche kebab)


Tfaçon un audiophile c’est quelqu’un qui écoute son matériel, pas sa musique.



(définition fournie par fortune)

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SebGF a dit:


Tfaçon un audiophile c’est quelqu’un qui écoute son matériel, pas sa musique.


C’est le genre de personne qui utilise des connecteurs en or… pour de la fibre optique :mad2:

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Le coût des CDs a beaucoup baissé (de 15 à 20 euros en moyenne).
J’achète environ 2 CD par mois (musique classique essentiellement), le les ‘ripe’ systématiquement en flac que j’écoute sur mon PC ou sur clé USB dans la voiture.



En achetant des CD, je soutiens les artistes et je dispose d’une pochette avec un livret pour les paroles des oeuvres présentes sur le CD.



Quant à acheter des vinyles aujourd’hui, comment dire (?), c’est un peu comme quelqu’un qui me dirait préférer rouler en De Dion bouton 1910 plutôt que dans une voiture moderne : où le snobisme et la bêtise ne vont-ils pas se nicher !!!

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alain_du_lac a dit:


où le snobisme et la bêtise ne vont-ils pas se nicher !!!


Ce qui m’agace c’est que certains artistes ne sortent des versions “physiques” qu’en vinyl et plus en CD.



Déjà quand j’étais gamin je n’aimai pas les vinyl, entre les bruits parasites et le fait que j’entendais la version aigüe émise directement par l’aiguille en plus de la musique sur les HP.

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En soit c’est aussi un avantage que le vinyle a sur le numérique, si demain on a plus de courant, il continuera de produire de la musique :D



(bon, ça fera un peu mal au bras de le faire tourner à la main)

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J’ai mixé quelques albums, et il faut savoir qu’actuellement la grande tendance dans le milieu du mixage “pro”… est justement d’introduire des “défauts” tels que saturation / distorsion (c’est subtil hein, mais c’est comparable à la distorsion introduite par la gravure vinyl / l’enregistrement sur bande / les préamplis à lampes..).



Ce que l’on recherche en particulier ? Ce sont les harmoniques paires, particulièrement agréables à l’oreille, et je ne vous ai pas parlé de simulation de vieux convertisseur A/N des années 80 qui introduisaient un aliasing particulier, en particulier sur les drums (façon vieille boite à rythme 12 bits à la Linn Drums)…



En résumé : la distorsion (subtile) est un effet comme un autre, et, bien utilisée, elle donne une rondeur, des harmoniques… comparables à ceux que l’on obtient avec un vinyle !



Autre effet utilisé sur quasi tous les albums commerciaux : la compression, mais attention, il y a aujourd’hui des tas de formes et de couleurs différentes de compresseurs ! La plus utilisée en musiques urbaines est la compression “vintage” opto-électronique (simulation de lampes), qui donne un son ultra-chaleureux, je dirais même… moelleux !



Tout cela est très comparable aux “défauts” introduits par le matériel analogique en général : bandes magnétiques, vinyles, cassettes…



De plus ne jamais oublier la “loudness war” ! Beaucoup de gros tubes très connus, mixés à la limite extrême des possibilités du matériel, n’ont en réalité pas plus de dynamique qu’un… bon vieux vinyle !



A l’heure où je vous parle, les seuls albums qui exploitent vraiment toute la dynamique du numérique sont les musiques de films, bien sûr la musique classique (ou néo-classique), certains albums très orchestrés (et là je pense en particulier à un album solo “symphonique” de Ian Anderson, le leader de Jethro Tull, absolument incroyable en termes de dynamique et de subtilité), d’autres de musique folk ou tribale (incluant énormément de percus et de cordes acoustiques), et enfin je ne peux pas ne pas mentionner un compositeur-harpiste qui m’étonnera toujours : Andreas Vollenweider…



En bref : vous pouvez être quasi-sûrs que la musique consommée à la tonne sur les plates-formes de streaming, vomie à la tonne par certaines radios commerciales ou passée sous forme de clips à la télé :




  • N’a quasiment aucune dynamique

  • Est distordue (c’est la mode, impossible de lutter contre)

  • Utilise des effets et EQ dits “vintage” qui limitent sérieusement le son (en bande passante, mais pas seulement…)



Sachant cela, je me dis : autant écouter un bon vieux vinyle, je ne perds pas grand-chose au change au final…



(Et je ne vous ai pas parlé du transcient designer, ni de l’usage d’auto-thunes, ce sera pour une autre fois…)

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commentaire inutile :



J’achète encore des vinyles, des CD, j’écoute en streaming sur Youtube, je télécharge des fichiers numériques (flac ou mp3 à 320 kb/s).



Mais l’année dernière, j’ai de nouveau acheté des cassettes DCC (d’occasion évidemment…) et cette année j’ai fais réviser ma platine Philips DCC300.



Vive la musique (en analogique ou en numérique) !

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Pinailleur a dit:


Pour moi le vinyle avait un avantage certain par rapport au CD qui est sa durée de vie. Le vinyle serait encore en bon état jusqu’à 100 ans, alors que le CD a une durée de vie de 20 à 50 ans (pour les bons CD avec bons matériaux).



Mais je ne suis pas dans mon domaine, c’est ce que j’avais lu il y a quelques années.


Les CD-R (gravé) s’usent (assez rapidement pour les premiers prix), les CD pressés, sauf grosse rayure, ou stockage en milieu très humide, sont quasi increvables.
Le vinyle s’use à la lecture (plus tu écoutes une piste, plus le son se détériore), le vinyle s’use avec une mauvaise platine (tête) ou un mauvais réglage (contrepoids), le vinyle s’use avec la poussière, et un choc pendant la lecture peut définitivement rayer un vinyle.
Bref ça tient un peu mieux qu’une tour de 50 CD vert-jaune vendu 15€ en bundle dans les années 2000, et même là, c’est discutable, tu n’empiles pas 50 vinyles en tour sans pochette papier, ou les laisser trainer sur le siège passager de la voiture en plein soleil :)

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(reply:2123882:Z-os)


Ça n’est pas increvable du tout. Comme qqun me l’a répondu : on estime à 50 ans p-e 100 ans la vie de ces CD pressés. Et je n’ai plus le lien, mais avec des tests de stockages basiques (grenier, salon, sous-sol) ils mettent quand même en avant le fait que le vinyle se porte mieux plus longtemps. Alors on n’est pas non plus sur du 3 fois plus long, mais un peu encore aujourd’hui. Bien sûr on v afinir par avoir des supports (j’espère) qui tiendront bien plus longtemps.



Edit: trouvé le commentaire !

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Je pense quand même qu’un vinyle régulièrement utilisé durera beaucoup moins longtemps qu’un CD utilisé de la même façon.
Pour le stockage sans utilisation, je ne dirais rien sur les vinyles car je n’en ai aucun en stock… :D

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Tu as raison je pense :D

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fofo9012 a dit:


…les CD pressés, sauf grosse rayure, ou stockage en milieu très humide, sont quasi increvables…


Je confirme :
Mon plus vieux CD date de 1985, il m’avait été offert par un gars à qui j’avais acheté des enceintes d’occasion il y a quelques années. Outre le fait que l’enregistrement est d’une très bonne qualité (symphonie fantastique de Berlioz) il est toujours en parfait état. Bien sûr je m’en sers très peu maintenant car je l’ai rippé sur un HDD.
La dernière fois que je l’ai écouté justement pour tester son état (il y a quelques mois), il était comme neuf… :ouioui:
Il suffit d’en prendre soin et de ne pas les laisser traîner n’importe où en dehors de leur boîtier.

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eglyn a dit:


Roh un défaut, mes ampli guitares à lampes ne sont pas d’accord, c’est une grande qualité de saturer Môssieur :D, et plus ça sature mieux c’est ! :musicos:



(bon c’est surtout le préamp qui sature, mais l’ampli aussi si on aime les potard à fond :D)


+1 de la saturation sur une guitare ne fait jamais de mal, ou même de l’overdrive :love:



Mais ajouter de la saturation lors de la restitution sur le système hifi… Bof.
J’ai essayé hier pour le fun (avec un VST) et c’est soit inaudible, soit carrément moche.
Autant poser une ampoule Edison décorative sur son ampli :)

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La distorsion et la saturation font partie de “l’âme” de la guitare électrique. Personnellement j’aime bien.
Un très bon exemple à Woodstock en 1969 avec Jimi Hendrix et l’hymne national Américain.

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Sauf que sur un ampli à tubes Hifi et contrairement à un ampli guitare on ne cherche pas du tout la disto.
Quand il y en a elle est principalement provoquée par le fait que les caractéristiques des tubes sont plus “courbes” que “linéaires” ce qui provoque de la disto harmonique, principalement H2 (au passage on a un peu le même type de caractéristiques “courbes” sur certain transistor MOS et donc le même genre de soucis potentiels si utilisés n’importe comment)



Après en choisissant soigneusement ses points de fonctionnement, plus un certain nombre d’astuces techniques, on peut pratiquement s’en affranchir totalement, au prix d’un montage nettement plus complexe que le schéma de l’ampli à tubes basique monté avec juste une poignée de composants autour du tube (c’est l’avantage du tubes, on peut se monter un truc qui sonne pas trop mal avec 3 fois rien, c’est beaucoup plus compliqué avec des transistors qu’ils soient bipolaires ou FET)

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AUGUSTUS a dit:



Vive la musique (en analogique ou en numérique) !


Oui ! En fin de compte, mille fois oui !!! :yes:

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th3squal a dit:


Aujourd’hui le phénomène est un peu le même encore, car ce qu’on ne voit pas, c’est que le mastering des vinyles est souvent plus poussés que pour les CD car destiné à une population “audiophile”, donc à qualité technique inférieure, on se retrouve avec un vinyle ayant une meilleur qualité d’écoute que le CD… Certain “collectors” sont même spécifiquement remasterisés pour vinyle et pas édités sur CD…


C’est surtout que les caractéristiques techniques du vinyle sont tellement limitées tant en terme de dynamique que de bande passante que ça oblige à bosser un minimum correctement au mastering sinon c’est tout simplement impossible physiquement à graver sur le support, alors que sur un CD même le pire mastering à la truelle passe sans soucis.
Du coup au final on peut avoir l’illusion que le vinyle sonne mieux que le CD alors que c’est pas le support le problème mais ce qui est gravé dessus




Ozwel a dit:


Pas certain que ce soit de la nostalgie car la plupart des acheteurs aujourd’hui n’ont pas vécu l’ère des vinyles, c’est tout juste s’ils ont connu l’ère des cassettes. Je pense que c’est vraiment plus l’objet qui attire, c’est gros, lourd, souvent la pochette est bien bossée, et le disque en lui même sur une platine donne un côté assez reposant


Pour moi c’est surtout dû à la bobo-isation d’une partie des gens qui n’ont pour beaucoup aucune culture musicale ou/et sonore mais aimes se la péter avec des “beaux” objets.
Après reste les idiophiles indécrottables persuadés que la meilleurs qualité sonore ne peut s’obtenir qu’avec platine vinyle, ampli à tubes, enceintes à très haut rendement, et câbles en cuivre torréfié à froid avec isolation en poils de yacks des montagnes du tibet :mdr2:

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OB a dit:


Ca n’existe pas des platines qui “lisent” la piste en utilisant un laser plutôt qu’un diamant pour ne pas user le vinyle ?


Si ça existe mais ça vaut une fortune et la qualité est à priori assez médiocre

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Guinnness a dit:


Après reste les idiophiles indécrottables persuadés que la meilleurs qualité sonore ne peut s’obtenir qu’avec platine vinyle, ampli à tubes, enceintes à très haut rendement, et câbles en cuivre torréfié à froid avec isolation en poils de yacks des montagnes du tibet :mdr2:


Manque un switch à 3099 € :mad2: : https://innuos.com/phoenixnet/

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Entre une platine vinyle et un ampli à tubes tu le met où le switch ? (j’ai bien une idée mais … :transpi: )
D’ailleurs LTT à fait une vidéo sur le sujet pour montrer l’escroquerie des switchs idiophiles , ils en ont d’ailleurs un certains nombre sur les produits audionumériques à tendance audiophile qui sont presque tous de l’escroquerie pure et simple.

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Guinnness a dit:


D’ailleurs LTT à fait une vidéo sur le sujet pour montrer l’escroquerie des switchs idiophiles ,


Je l’ai déjà vu et elle vaut son pesant de caouètes…



Il y a ça aussi qui est très drôle :
https://www.ebay.com/usr/audiophile.rocks

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Les pierres magiques, les autocollants “quantiques”, les harmoniseur d’ambiance, la connectique en Rhodium (pourtant relativement mauvais conducteur électrique), etc … il y a un post de plus de 2000 pages recessant ces toutes conneries sur le forum AudioFanzine, certaines sont amusantes mais d’autres sont totalement consternantes aussi bien techniquement que financièrement :reflechis: :frown:



L’audio/idiophilie c’est un puit sans fond de bêtise humaine, pleine de non sens, d’incohérences techniques, de croyances quasi religieuses, tout ça entretenu par des gourous autoproclamés plus toxiques les uns que les autres et la plupart des forums spécialisés sont totalement hermétiques a toute forme d’objectivité sous peine de s’en faire bannir instantanément (faudrait pas casser un business particulièrement lucratif)

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fofo9012 a dit:


mauvais son


?!
Le son des vinyles est gravé de manière analogique, permettant d’éviter les pas d’encodage d’une conversion analogique -> numérique telle que celle utilisée pour un CD.
Cela combiné à la “chaleur” du vinyle les rend infiniment plus apprécié par certains que le CD.



Tu as cependant le droit de préférer, personnellement, le CD.
J’encouragerais cependant des formats sans perte type FLAC, maintenant que la contrainte de faire tenir de la musique sur un support à taille limitée, donc avec une compression et un encodage détruisant le spectre des fréquences, n’existe plus.




fofo9012 a dit:


sensible aux rayures et à l’usure, intransportable


Ces arguments opposés aux vinyles mais pas aux CD ?
Je trouve ça amusant.

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Berbe a dit:


?! Le son des vinyles est gravé de manière analogique


Oui, mais le CD ne “craque” pas et ça c’est franchement appréciable aussi. :-)




J’encouragerais cependant des formats sans perte type FLAC, maintenant que la contrainte de faire tenir de la musique sur un support à taille limitée, >


Le CD audio n’utilise pas de compression de données comme le mp3 ou le ogg vorbis, donc en principe celui-ci est bien supérieur techniquement au vinyle…



Sinon, un CD peut contenir jusqu’à 1h15 mn environ de musique, ce qui me semble-t-il est largement suffisant pour la plupart des œuvres musicales. Au pire, l’artiste mets un ou deux disques en plus dans la boite.

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Berbe a dit:


?! Le son des vinyles est gravé de manière analogique, permettant d’éviter les pas d’encodage d’une conversion analogique -> numérique telle que celle utilisée pour un CD. Cela combiné à la “chaleur” du vinyle les rend infiniment plus apprécié par certains que le CD.


Euh, ouais, à priori tu n’as pas l’air d’y connaitre grand chose en matière d’audionumérique …



Les “pas” dont tu parles ont été choisi suffisamment rapprochés pour permettre d’obtenir une restitution en fréquence au minimum équivalente, dans la pratique supérieure, à celle d’un vinyle (de 0hz à 22.1khz pour le cd contre difficilement sous les 80hz à environ 23khz théorique, plus près des 15-16khz réel, pour le vinyle), et la résolution des échantillons est suffisante pour restituer une dynamique de l’ordre de 96db là où le vinyle atteint lui péniblement les 50. (tout ça se dégradant sensiblement et rapidement avec l’usure du disque pour le vinyle alors que pour le cd ça ne bouge jamais)



En pratique ces “pas” n’existent pas en sortie des appareils audionumériques, tu peut coller un oscilloscope en sortie de n’importe quelle carte son, lecteur cd ou DAC (spoiler : je l’ai fait) tu n’en verras jamais la moindre trace car ils sont lissés par le filtrage qui suit le convertisseur
il y a peut être moyen de voir des “choses bizarres” sur les daubes idiophiles sans suréchantillonnage ni filtrage de sortie très prisés par certains mais c’est juste parceque ces trucs ont été conçus par des gens sans aucune compétences technique dans le domaine de l’audionumérique, et ces machins n’ont strictement rien de Hifi vu qu’ils “fabriquent” des sons qui n’existent pas.



Accessoirement, ce que tu reproches au cd existe aussi d’une certaine façon pour le vinyle.
il n’y a peut être pas de “hachage” numérique mais il y a bien pire : la correction RIAA obligatoire à la gravure et à la lecture, faite avec des filtres analogiques très loin d’être parfaits avec des pentes et fréquences de coupure n’étant qu’approximatives par rapport à l’idéal préconisé dans la norme et introduisant donc une distorsion en fréquence loin d’être négligeable ainsi qu’un déphasage, inhérent à tout filtre analogique, lui aussi non négligeable et variant selon la fréquence. (se rajoutent encore à ça tous les défauts inhérents à la lecture du sillon par la cellule qui rajoutent chacun leur lot de distorsion, au cumul ça fini par faire beaucoup)
En numérique le seul filtrage fait en analogique c’est le filtrage anti repliement et en principe on s’arrange pour en reporter les défauts loin au delà de la bande audio “audible” grâce au suréchantillonnage et donc en pratique il n’a aucun impact sur le son.



Enfin le pourquoi du comment le son des vinyles semble plus agréable (p.s. si le vinyle est vraiment capable de rendre le son plus chaud c’est qu’il l’altère d’une façon où d’une autre et donc ne mérite en aucun cas le qualificatif “HiFi”) a été expliqué plusieurs fois ici : en plus de la bande passante et de la dynamique limitée qui peuvent participer à rendre le son plus “doux” à l’écoute les limitations techniques du support vinyle obligent les ingés son à bosser un minimum correctement au mastering sinon le résultat sera physiquement impossible à graver sur un disque alors que sur un CD la pire merde passera sans soucis. (et ils ne se privent pas d’en mettre …)
Une bonne prise de son suivie d’un mixage et d’un mastering à la hauteur sonneront au moins aussi bien si ce n’est mieux sur un CD que sur un vinyle (la plupart des prods de chez BlueNote, Chesky, etc … )
En plus ça doit faire plusieurs décennies qu’il n’y a plus aucune prise de son, mixage, ni mastering, fait en analogique (au “mieux” certains studios utilisent encore quelques vieux clous analogiques mais uniquement pour colorer le son, donc en réduire la fidélité à l’original) du coup tes chers vinyles devraient eux aussi souffrir de ces “pas” qui te chagrinent tant puisque ce qui est gravé dessus a forcément subit au moins une conversion A/D-D/A, voir plusieurs.



Je comprend tout à fait qu’on puisse préférer le son du vinyle et le bel objet que ça représente au CD mais faut pas justifier une préférence subjective en racontant n’importe quoi techniquement.
Perso subjectivement je préfère le son de mon vieux ampli à tubes à celui de mon ampli à transistor tout en étant objectivement conscient que c’est le second qui est dans le vrai
Ecouter de la musique c’est avant tout un moment de plaisir qui peut très bien, de mon point de vue, s’affranchir partiellement de la quête de fidélité absolue pour un petit supplément d’agrément d’écoute mais faut reste conscient de ce qu’on écoute.



Pour finir les débats sur bande passante/dynamique des supports audio me font souvent sourire : la plupart des gens disant percevoir des grandes différences dans les rendus (y compris entre les câbles :mdr2:) n’ont pour la plupart pas passé d’audiogramme depuis bien longtemps et ça leur remettrait un peu les idées en place d’aller consulter un ORL avant de s’imaginer entendre des différences à des fréquences qu’ils ne sont plus capables d’entendre depuis bien longtemps et pour la dynamique c’est pas beaucoup mieux car à moins d’écouter sa musique dans une chambre anéchoïque le bruit ambiant va “masquer ” une bonne partie de la dynamique théorique disponible. (en pratique même les 16 bits du format cd c’est déjà overkill en écoute domestique, autant dire que les 24 bits et plus si affinités c’est juste de l’attrape gogo)

Pour la première fois depuis 1987, les ventes de disques vinyles ont dépassé celles des CD

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