Le plaidoyer « pro-crypto » d’un cryptographe émérite
Blockchained
Le 24 juin 2022 à 06h00
14 min
Économie
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Un cryptographe ayant conçu des systèmes de crypto-monnaie répond aux 1500 scientifiques et technologues cosignataires d'une lettre ouverte « crypto-sceptique ». Il regrette qu'ils n'aient pas pris en compte les dernières avancées visant, notamment, à réduire le coût et l'impact environnemental des cryptos.
« Je soutiens largement l'objectif » des signataires de la lettre ouverte afin de réguler la « FinTech » par plus de 1500 scientifiques et technologues « crypto-sceptiques », écrit le cryptographe et professeur à l'université Johns Hopkins Matthew Green dans le billet de réponse qu'il publie à ce sujet, intitulé « En défense de la crypto(monnaie) » :
« Je n'ai aucun problème avec l'idée que les législateurs adoptent (intelligemment) des lois pour réglementer les crypto-monnaies. En effet, étant donné le niveau de folie et le nombre d'escroqueries flagrantes qui se produisent dans ce domaine, il est assez évident que notre cadre réglementaire actuel n'est pas à la hauteur de la tâche. »
Pour autant, « si la récente lettre demandait simplement une réglementation intelligente, je la signerais volontiers ». Mais « malheureusement, ce n'est pas du tout ce que dit cette lettre. Au contraire, elle soutient que l'ensemble du domaine technologique est sans valeur et ne peut être utilisé à des fins pratiques ».
Il conteste notamment trois passages incriminés : le fait que les blockchains publiques seraient inadaptées « à presque tous les objectifs actuellement présentés comme une source actuelle ou potentielle d'intérêt public », qu'après plus de treize années de développement, elles « ne constituent pas une amélioration par rapport aux solutions existantes non blockchain », et qu'elles resteront « à jamais inadaptées en tant que fondement d'une activité économique à grande échelle » :
« Franchement, toute cette lettre me déprime. Au fil des ans, j'ai passé une bonne partie de mon temps sur Twitter à dénoncer les hypocrites des crypto-monnaies qui débitent des absurdités techniques tout en promouvant des arnaques pures et simples.
Je tenais pour acquis que mes collègues techniciens seraient un peu plus raisonnables, en particulier lorsqu'ils s'adressent au Congrès et aux régulateurs en tant qu'experts techniques. Il ne s'agit pas simplement de quelqu'un qui "se trompe sur Internet". Il s'agit de revendications importantes qui méritent une attention sérieuse, et il y a des conséquences réelles à se tromper ici. »
S'il reconnaît que « la technologie de la "blockchain publique" permet de nombreuses choses stupides : les systèmes de crypto-monnaie d'aujourd'hui peuvent être vénaux, corrompus, trop promis », il estime par contre qu'elle n'est « absolument pas inutile », pas plus qu'« une impasse technique » :
« Ce billet n'est pas précisément une réfutation de la lettre ci-dessus : au lieu de cela, j'ai décidé de le formuler comme une réponse générale à certaines des objections fallacieuses les plus courantes que j'entends les gens faire aux systèmes publics de blockchain. Il se trouve que certaines d'entre elles (mais pas toutes) sont mentionnées dans la lettre. »
Green rappelle par ailleurs, en toute transparence, qu'il a conçu des systèmes de crypto-monnaie préservant la confidentialité, mais également qu'il travaille actuellement dans une startup qui essaie d'ajouter des capacités de conformité réglementaire aux blockchains publiques.
Les crypto-monnaies et l'impact sur l'environnement
Le cryptographe reconnaît sans peine le coût environnemental du minage de cryptoactifs, et qu' « au moins 60 % de la consommation d'énergie minière provient encore de sources fossiles » :
« Quelle que soit votre position sur la crypto-monnaie en tant que technologie, vous devez comprendre que ce gaspillage inutile de ressources colore l'opinion du public sur les crypto-monnaies d'une manière très négative, et il est tout à fait juste que les gens aient ces sentiments parce que nous sommes dans une crise climatique et gaspiller autant d'énergie sur un seul protocole de consensus est inutile, nocif et très probablement diabolique – en particulier lorsque le résultat de toute cette consommation d'énergie n'est même pas un réseau particulièrement décentralisé. »
Il estime cependant qu' « avant d'appeler à une sorte d'interdiction erronée des crypto-monnaies, vous devez comprendre qu'il s'agit d'une situation temporaire et non d'une composante intrinsèque de la technologie des blockchains publiques ».
Initialement choisie pour permettre à des particuliers bénévoles de miner du Bitcoin, la preuve de travail est aujourd'hui exploitée par des industriels disposant de puissances de calcul sans pareil, changement qui « a annulé la plupart des premiers avantages de la décentralisation, tout en brûlant inutilement des tonnes de charbon et de gaz naturel ».
« Mais tout n'est pas perdu », estime-t-il : « aujourd'hui, de nombreux réseaux tournés vers l'avenir déploient la preuve d'enjeu [en anglais : proof of stake, PoS, ndlr] », et qu'elle « a déjà été déployée en production dans un certain nombre de projets à succès, notamment Avalanche, Cardano, Algorand et Tezos », et bientôt Ethereum :
« Maintenant, il faut l'admettre : rien de tout cela ne résout le problème que beaucoup de crypto-monnaies sont sales aujourd'hui. Mais la question que nous devrions nous poser n'est pas de savoir s'il faut être en colère contre la consommation d'énergie du minage de preuve de travail. Nous devrions essayer de trouver le bon chemin pour sortir de ce gâchis. (...)
Parce qu'il est très peu probable que des interdictions occultes ou hypothétiques de crypto-monnaie résolvent le problème plus rapidement, et en fait : une réaction excessive du gouvernement pourrait l'aggraver encore plus en éloignant les ressources des chaînes plus propres qui se mettent en ligne pour résoudre le problème. »
Les blockchains et l'annulation des transactions
« L'un des plus gros problèmes dans le domaine des crypto-monnaies est que trop d'experts techniques ont cessé de s'y intéresser vers 2015 », déplore en outre Matthew Green, ce qui « signifie qu'ils ont manqué un grand nombre des développements les plus intéressants qui ont eu lieu au cours des deux dernières années » :
« Dans les premiers systèmes de crypto-monnaie (comme le Bitcoin), [...] il n'y a pas de partie de confiance ou de "banque" qui gère les comptes sur ces systèmes, les règles de transaction du bitcoin sont très simples et fonctionnent comme de l'argent liquide.
Si j'ai envoyé de l'argent sur votre compte, vous seul (à l'aide d'une clé privée cryptographique) devriez être en mesure de contrôler où il va ensuite. C'est passionnant, mais aussi un peu effrayant : il n'y a pas de fonction "annuler" dans ces jetons qui ressemblent à de l'argent liquide. »
Pour autant, et « bien qu'il soit techniquement exact que les registres de la blockchain ne peuvent pas être facilement écrasés, il est essentiel de comprendre que les registres n'ont vraiment rien à voir avec la réversibilité des transactions – pas plus que l'instrument d'écriture spécifique utilisé par une banque historique (stylo contre crayon) détermine si une banque peut annuler des transactions ».
Or, « de nombreux jetons possèdent désormais, grâce au développement de systèmes de contrats intelligents sophistiqués comme Ethereum, qui permettent aux parties de concevoir des devises avec pratiquement n'importe quel ensemble de règles de transaction qu'elles souhaitent », des capacités de « geler/brûler/transiger de la monnaie d'une manière qui va à l'encontre des intentions des propriétaires enregistrés » :
« Un gestionnaire centralisé de la monnaie peut donc "verrouiller" le compte de tout destinataire illégitime et dédommager directement le dépensier, ou dans certains cas, le gestionnaire centralisé peut "brûler" et frapper une nouvelle monnaie pour la renvoyer à l'expéditeur. »
Si ces capacités sont encore « assez rudimentaires par rapport aux systèmes bancaires matures », Green relève en outre que « d'un point de vue commercial, rien ne garantit qu'un émetteur de pièces restituera votre argent volé, ni qu'il pourra le faire dans le cas où un voleur aurait déjà transmis votre argent à un receleur ».
Les frais sont-il trop élevés ?
« Le premier protocole Bitcoin a été conçu pour être beaucoup de choses, mais pas pour être rapide, ni efficace », explique paradoxalement le défenseur des cryptos : « le taux de transaction notoirement faible du système est en fait le résultat de plusieurs compromis ».
Là où les systèmes de paiement centralisés comme Visa ou Mastercard peuvent affecter de nombreux ordinateurs pour gérer divers sous-ensembles de transactions d'utilisateurs, Bitcoin, Ethereum et la plupart des autres plateformes requièrent que « chaque nœud participant [valide] chaque transaction effectuée par toute personne dans le système ». Ce qui signifie que « le simple fait d'ajouter plus de puissance de calcul ne produit pas un réseau plus rapide » :
« Le résultat est plutôt désastreux. Le taux de transaction de Bitcoin a historiquement plafonné autour de 7 tx/sec dans le monde entier (bien que les mises à jour récentes puissent améliorer légèrement les choses). Ethereum tire peut-être 20 - 30 tx/sec en naviguant un peu plus près du vent. Pendant ce temps, des réseaux comme Visa traitent environ 1700 tx/sec un jour ordinaire (!), et 10x ce taux pendant les jours fériés. »
Green reconnaît à ce titre que « ce problème d'échelle rend les crypto-monnaies inutilisables pour la plupart des applications de paiement grand public ». Et ce, d'autant que « la concurrence pour les rares ressources du réseau se traduit par des frais de transaction élevés » :
« C'est pourquoi il fallait récemment débourser 22 dollars (!) pour envoyer une seule transaction de jeton sur Ethereum, et beaucoup plus pour traiter des transactions sophistiquées comme les swaps DeFi. Ces prix sont acceptables si vous êtes un spéculateur en crypto-monnaies effectuant des transactions de plus de 1 000 dollars. Mais ils excluent tout ce qui est aussi banal que de payer des gens. »
Si « cela semble plutôt mal barré », le cryptographe explique qu' « une leçon importante que j'ai apprise au cours de ma carrière est la suivante : si les gens sont suffisamment motivés et que le seul obstacle est un problème d'ingénierie, il est probablement sage de ne pas parier contre eux ».
Il relève à ce titre que la communauté des crypto-monnaies est en train de concevoir des techniques pour tenter de contourner ce problème. D'une part en créant davantage de crypto-monnaies, qui « ressemblent souvent à Ethereum (en ce sens qu'il s'agit de systèmes extraits du consensus Nakamoto et de la preuve de travail) », mais « dépouillées ou utilisant des technologies de consensus plus rapides (par exemple, Avalanche, Polygon, Celo et Solana) ».
Une deuxième approche, « fortement promue par la Fondation Ethereum, consiste à améliorer la mise à l'échelle des réseaux (...) en effectuant des transactions sur une deuxième couche, la proposition la plus courante étant un "serveur rollup" » :
« Les serveurs rollup sont des machines centralisées capables de valider de nombreuses transactions rapidement. Un serveur rollup ne gère pas chaque paiement ou contrat intelligent de la chaîne. Au lieu de cela, il opère sur une ou un petit nombre d'applications (par exemple, quelques contrats intelligents spécifiques). »
Si « la communauté Ethereum a beaucoup misé sur la technologie [...], il convient de souligner qu'en pratique, personne ne sait dans quelle mesure les choses se concrétiseront lorsque ces systèmes seront déployés à grande échelle ».
Reste que « cela reste une amélioration potentiellement énorme et beaucoup de gens sont optimistes : Vitalik Buterin [le cofondateur d'Ethereum et de Bitcoin Magazine, ndlr] calcule des améliorations maximales possibles de l'ordre de 100x pour les serveurs rollup, bien qu'il tempère rapidement ce calcul en notant les préoccupations pratiques » :
« Les résultats ne seront peut-être pas parfaits et il y aura vraisemblablement beaucoup d'expérimentation avant de choisir une approche viable, mais le résultat final fonctionnera presque certainement bien à un certain niveau d'évolutivité. La principale question est simplement de savoir à quel point le résultat sera robuste et décentralisé. »
Les blockchains et la confidentialité
« Les blockchains publiques reposent sur des volontaires pour faire fonctionner un réseau qui vérifie les transactions », ce pourquoi les données de transaction elles-mêmes « doivent être visibles publiquement », rappelle-t-il :
« Si quelques naïfs croient encore que ces monnaies sont anonymes, la vérité est tout autre : ces anciennes chaînes publiques exposent vos transactions à qui veut les voir. Dans ces systèmes, votre principale protection est que les transactions utilisent un pseudonyme (appelé adresse) à la place de votre identité réelle. »
Si ce recours au pseudonyme a longtemps aidé à masquer qui bénéficiaient des transactions, un nombre croissant d'entreprises spécialisées dans l'analyse des blockchains a depuis permis d'industrialiser ce genre de dépseudonymisation.
« La bonne nouvelle est que les chercheurs ont beaucoup progressé dans la résolution des problèmes de confidentialité liés aux crypto-monnaies », explique Matthew Greene :
« Nous avons maintenant déployé une technologie de confidentialité qui permet aux utilisateurs d'effectuer des transactions sur des blockchains publiques sans révéler aucune information qu'ils ne souhaitent pas révéler. (...) Il existe maintenant plusieurs crypto-monnaies déployées qui offrent une forte confidentialité même contre la surveillance gouvernementale, et les forces de l'ordre ont exprimé des inquiétudes à leur sujet. »
Un pari de Pascal
En guise de conclusion, Matthew Green – qui ne répond donc pas à toutes les questions soulevées par les cosignataires de la lettre au Congrès – tente d'expliquer pourquoi il se soucie et s'intéresse autant aux crypto-monnaies et à la blockchain :
« Au cours des quatre dernières décennies, les réseaux informatiques ont radicalement changé l'économie d'à peu près toutes les industries qui dépendent fortement de l'informatique. (...) Et pourtant, si vous regardez le secteur des transferts d'argent et des paiements, vous ne verrez pas de tels changements. Les frais des commerçants pour les cartes de crédit sont similaires, ou ont en fait augmenté aux États-Unis depuis les années 1990, et c'est une tragédie absolue. »
« En 1995, faire des achats en ligne signifiait taper des numéros de carte de crédit dans des formulaires Web. En 2022... cela signifie exactement la même chose », déplore-t-il, notant qu' « en conséquence, la fraude sur les paiements en ligne a explosé pour atteindre environ 200 milliards de dollars en 2020 » :
« Pourquoi ces industries axées sur l'informatique sont-elles si systématiquement à l'abri des mêmes améliorations technologiques et réductions de coûts que nous constatons partout ailleurs ? »
À défaut de pouvoir répondre à cette question (« je ne suis qu'un informaticien », souligne-t-il), il constate que « ce que nous avons actuellement ne fonctionne pas correctement », tout en accusant le système financier et ses régulateurs d'avoir étouffé l'innovation :
« Je soupçonne que l'industrie et les régulateurs hérités ont étouffé deux générations d'améliorations technologiques, en grande partie (je suppose) en construisant un système financier (principalement) fermé et autorisé. Et c'est un gros problème : les paiements sont trop importants pour notre économie pour les confier à une technologie datant des années 1970 et à une industrie extractive. »
« Je ne sais pas si les blockchains sont la solution à ce problème », conclue-t-il, mais il voit « des indications que la technologie commence enfin à se développer d'une manière qui semble être le signe avant-coureur de changements positifs majeurs à l'horizon » :
« Les progrès ici sont lents, bien que dans certains cas parce que l'appareil réglementaire met du sable dans les engrenages des produits coopératifs et/ou ne parvient absolument pas à agir rapidement pour découvrir d'éventuelles fraudes. »
À la manière du pari de Pascal, il voudrait pouvoir y croire, en tout cas espérer :
« Et peut-être que le résultat ne sera même pas un succès pour les solutions de blockchain : peut-être obtiendrons-nous simplement des offres plus nombreuses et meilleures de l'industrie de la "finance traditionnelle" alors qu'ils commencent à se rendre compte que des systèmes plus ouverts peuvent concurrencer leurs offres fermées. Donc, même si je ne sais pas si les crypto-monnaies seront la réponse, j'ai juste l'espoir que quelque chose le sera. »
MaJ : voir aussi la réponse de Bruce Schneier à ce billet de Green : On the Dangers of Cryptocurrencies and the Uselessness of Blockchain.
Le plaidoyer « pro-crypto » d’un cryptographe émérite
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Les crypto-monnaies et l'impact sur l'environnement
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Les frais sont-il trop élevés ?
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Un pari de Pascal
Commentaires (105)
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Abonnez-vousLe 24/06/2022 à 07h19
Voilà comment un optimiste et passionné de son objet de travail vends ses convictions : Vous dites que ça sert à rien et que c’est polluant et utilisé par les méchants mais d’ici 50 ans, cette technologie aura changé le monde du paiement bancaire…
Quand les canicules auront remplacés les jours fériés, que les factures d’électricité auront pris x5 et que les pays côtiers auront été immergés. Je crains que les humains n’aient pas le luxe de cette nouvelle technologie immature.
Le 24/06/2022 à 07h55
Non. Il dit simplement qu’il ne faut pas jeter toute la technologie sous le pretexte qu’une partie pose un énorme problème. D’autant que des solutions existent déjà. Pas besoin d’attendre 50 ans. Et d’un point de vue réglementaire, on pourrait interdire le minage a base de ressources fossiles. Rien de tout ça ne demande de nouvelles innovations. Tout est déjà la. Reste à l’exploiter.
Le 24/06/2022 à 08h35
Que l’énergie soit d’origine fossile ou pas, c’est une consommation d’énergie.
Si c’est une énergie “propre” (si ça a un sens), c’est de l’énergie propre qui ne sera pas disponible pour un autre usage qui va devoir se rabattre sur une énergie d’origine fossile.
Du greenwashing de crypto, quoi…
Le 24/06/2022 à 10h53
En effet. Je me suis peu être mal exprimé. Je pensais également à d’autres méthodes que la proof of work, nécessitant bien moins d’énergie, et surtout où cette énergie n’est pas forcément “utilisée pour rien”
Le 24/06/2022 à 11h00
Tant que les cryptomonnaies n’auront aucune utilité, toute énergie utilisée pour les cryptomonnaies ne sera que gaspillage.
Et comme elles n’en auront jamais…
Le 24/06/2022 à 11h13
A tous ceux qui trouvent les crypto “inutiles” (donc au delà de leur trop importante consommation énergétique aujourd’hui), es cryptos sont largement comparable à la monnaie scripturale. Quelle elle la valeur intrinsèque d’un ETH ? Aucune. Mais quelle est la valeur intrinsèque d’un Euro sur un compte bancaire ? Aucune. Cette question n’a d’ailleurs presque pas de sens. La monnaie à une valeur d’usage uniquement. J’aurais presque envie de répondre “un euro vaut une baguette”. Et du coup, un ether vaut … 1000 baguettes ?
LA différence intrinsèque entre les deux, est que la monnaie a jusqu’à présent toujours été la propriété de l’État, et donc centralisé. Les cryptomonnaies apportent une réponse décentralisées.
Après il y a évidemment aujourd’hui des différences d’usage, mais personne ne souhaite bannir l’euro sous prétexte que des fonds parient a la hausse ou a la baisse comparé au dollar.
Le 24/06/2022 à 12h04
Amusant.
Le 25/06/2022 à 10h10
Si les cryptomonnaies étaient utiles quand le système financier fait défaut, on le verrait. Les pays qui ont des économies détruites ou pourries ne manquent pas. Je n’ai pas connaissance que la population d’un de ces pays, puisse utiliser les cryptomonnaies pour pallier a l’effondrement de leur monnaie nationale ou a l’effondrement de leur économie en générale.
On a pas encore vu dans les news, “les fermiers du Zimbabwe peuvent vivre de leur travail grâce au bitcoin malgré une inflation de 800% de leur monnaie nationale”
Le 24/06/2022 à 08h43
ce serait la pire idée, le problème actuel de la blockchain (et surtout BTC) c’est que les mineurs se sont regroupés dans d’énorme ferme de minage qui possèdent d’énorme hashrate, si l’une de ces entreprises arrive à 51%, le BTC ne sera plus du tout sécurisé.
La fermeture des fermes en chine (parce que polluante) a aidé à se regroupement en finlande, russie, pakistan, USA, canada.
C’est un danger réel, et il ne faut surtout pas limiter les fermes de minages
Le 24/06/2022 à 08h57
Tout n’est pas à jeter, la techno blockchain peut certainement avoir des utilisation légitimes et ça serait dommage de stopper son développement. Peut être avec de nouvelle solution et l’évolution de ses capacité elle deviendra adapté à d’avantage d’usage.
Par contre est ce que qu’aujourd’hui, ou même un demain proche, elle est adapté pour être utilisé comme monnaie? La réponse est clairement non, la liste des problème non résolu est beaucoup trop longue et même dans se plaidoyer les argument son faible et parfois franchement fallacieux (évoquer la crypto comme solution pour sauver les commerçant des les frais de transaction….)
Le 24/06/2022 à 09h27
AMHA, la techno de la blockchain peut répondre à des problématiques spécifiques.
Mais, pour la majorité des utilisations, une PKI (ou une IGC pour les francophiles) reste largement suffisante.
Parce que justement, quand on ne veut pas faire confiance à l’autorité pour des raisons démocratiques, ou de non-répudiations, etc etc, une blockchain décentralisée est peut-être une solution.
Le 24/06/2022 à 07h26
Encore une contre-vérité qui est tombée
Le 24/06/2022 à 07h38
Non seulement il ne répond pas à tous les problèmes soulevés, mais en plus quand il le fait, il admet que les problèmes existent mais qu’ils vont bientôt être résolus (ou pas concernant la lenteur des transactions par exemple).
Le 24/06/2022 à 07h40
Oui, en gros il dit: bon, oui, c’est un truc inutile qui pollue, mais ça sera super utile dans 30 ans pour remplacer le système bancaire actuel tout vieux et moche, si si.
Le 24/06/2022 à 08h31
Même en utilisant une source d’énergie “propre”, ces calculs de cryptomonnaie conduisent à ce que des circuits électroniques produisent finalement de la chaleur et donc de l’entropie. La terre est un système quasi fermé au sens thermodynamique : seul le rayonnement dans certaines gammes d’infrarouge permet d’échanger avec l’espace, mais cela concerne une très faible capacité d’échange. Bref, in fine, cela se termine par de la chaleur et de l’entropie, qui, dans un système (quasi) fermé, est (quasi) irréversible.
Tout ca pour dire que quelle que soit la source d’énergie (même propre), le mieux, c’est ne pas consommer si on veut éviter de contribuer à la hausse des températures : ce n’est pas en s’appuyant sur des énergies “propres” qu’on annulera l’impact écologique des cryptomonnaies.
Le 24/06/2022 à 08h46
Je ne comprend pas Mr Green est censé défendre les crypto, mais 95% de ce qu’il dit va dans le sens de les démonter.
Donc il admet qu’une (grande) partie des crypto sont des escroqueries. Mettons que les “grandes” crypto du genre Bitcoin et Ethereum ne le soient pas, soit.
Je ne vois pas vraiment en quoi, même avoir 100% EnR changerait quoi que ce soit. Ca reste de l’énergie dépensée, que l’on pourrait simplement allouer aux usages “normaux”. Tant qu’on est pas à 100% d’EnR au niveau mondial, on peut tout à fait “remplacer” de l’énergie fossile produite pour nos usages domestiques par cette EnR des crypto et ainsi faire baisser l’utilisation globale d’énergie fossile.
Donc pour faire le profane, jusqu’à présent les crypto étaient des alphas et maintenant, on va vraiment avoir des vrais crypto pour de vrai?
Donc le monsieur est d’accord, Ethereum (et surement toutes les autres cryptos) sont pour les spéculateurs.
Donc une solution pour les crypto est de centraliser certaines transactions. Mais c’est pas une qualité intrinsèque des crypto que d’être décentralisé ? Je répète, le monsieur nous dit que la solution pour améliorer/réparer un système décentralisé est de le centraliser.
A nouveau, les crypto actuelles ne sont que des alphas et ca sera mieux dans le futur.
Je suis pour la confidentialité numérique en général. Cependant, je n’arrive pas à imaginer une situation legit où un transfert d’argent se doit d’être anonyme. De ce que je vois, c’est comme de l’argent liquide: c’est anonyme, personne ne peut savoir que j’achète une baguette à la boulangerie ou de l’essence à la pompe. Très bien. Je ne vois pas vraiment le rapport avec des transactions “spéculatives” qui coutent “22 dollars”. A part pour de la fraude fiscal ou pire, je ne vois pas l’intérêt de rendre anonyme ces transferts de fonds. On ne parle pas de dizaine d’euros la hein pour que Mme Michu aille faire ses courses hebdomadaires.
Je ne sais pas sous quel rocher Mr Green vit, mais ce n’est pas le cas, du moins en France et probablement dans l’UE.
:tinfoilhat: . Si les banques avaient trouvé un système pour baisser les couts et se faire plus de sous, ils n’auraient pas mis sous le tapis ces améliorations technologiques, elles les auraient adaptés à leurs besoins.
Donc l’argument final d’un pro-crypto c’est “ptet bin que ca va fonctionner, faut voir”
Le 24/06/2022 à 09h18
Je vois qu’on parle ici beaucoup de la consommation énergétique de la cryptomonnaie. J’imagine que cela considère son usage dans le domaine financier global.
Je ne suis pas dans la finance (enfin pas trop) et je n’ai pas de bienpensance envers la cryptomonnaie ; mais j’imagine qu’avant de dire que la crypto est énergivore, il serait de bon ton de comparer ce qui est comparable, ne pensez-vous pas ?
S’il y avait une étude qui comparerait l’énergie actuellement utilisée dans ce domaine et celle que pourrait utiliser une cryptomonnaie (laquelle ?) dans le même cas de figure. L’énergie utilisée par les systèmes informatique des banques et autres systèmes financiers actuels. Celle pour la création de monnaie physique. Celle pour les échanges. etc. On pourrait avoir une meilleure relativité des faits.
Le 24/06/2022 à 09h38
Pour que la comparaison soit pertinente, il faudrait que les taux de transaction, la pénétration dans les sociétés civiles soit équivalentes.
Et clairement, le taux de transaction de BTC ou autre, est à la ramasse par rapport à VISA par exemple (tombé sur https://cryptoast.fr/cryptomonnaies-face-reseaux-traditionnels-vitesse/, ce site me semble pro crypto)
Le 24/06/2022 à 09h50
Je suis d’accord. Mais je pense qu’il est possible de faire des projections d’un monde à l’autre. Ce ne sera pas une méthodologie parfaite, bien entendu, car il sera difficile de justement tenir compte des échanges entre ces deux mondes dans la réalité qui créent, de fait, une fluctuation continue.
Le 24/06/2022 à 10h01
Des études existent avec les chiffres. Mais même sans chiffre, le Bitcoin est, pas construction, une fuite en avant dans la consommation d’énergie.
Tu sais comment marchent les crypto-monnaies ?
Le 24/06/2022 à 10h09
on connait l energie consommé par le minage du BTC, c’est par design. On ne connait pas l’energie utilisé par VISA ou la production de billets papiers donc dur a comparer.
On cite souvent cette anecdote quand on parle de l’énergie consommée par le réseau Bitcoin : les déperditions du réseau electrique américains (notoirement connu pour être foireux) suffiraient largement à alimenter tous les miners de bitcoin
Le 24/06/2022 à 11h03
Et hors du BTC ? La blockchain ne se résume pas au BTC. Il y a plein d’autres technologies.
En finance traditionnelle, on ne transporte plus des kilos d’or (et heureusement). La crypto aussi évolue.
Le 24/06/2022 à 10h10
ça a déjà été comparer maintes et maintes fois. Dans tout les cas les crypto monaies sont une aberration energétique (Beaucoup moins maintenant que le marché a beaucoup diminué par contre).
Google
Globalement les premiers résultat (datant de Mai 2021, donc proche du pic) disait que le bitcoin consommait 2x moins que les réseaux bancaires.
A première vue bon point pour les crypto ? Bah non :
Et probablement d’autres argument auquels j’ai pas penser.
Le 24/06/2022 à 10h13
oui , si on regarde le prix à la transaction, c est deplorable. mais les transactions sur une blockchain publique ne sont pas faites à la base pour la finance.
Le 24/06/2022 à 10h14
Elles sont faite pour quoi alors ?
Le 24/06/2022 à 10h17
c’est une transaction selon le terme informatique. Comme dans une base de données. Elle est dite atomique car tout passe ou rien ne passe. pas d’état intermédiaire.
Le 24/06/2022 à 10h20
donc à maintenir un registre fiable , infalsifiable de données. seulement ça. c’est une brique, une fondation. apres on peut imaginer, et tout reste a inventer, les usages qui vont avec.
Le 24/06/2022 à 10h27
Je pense que tu t’éloignes un peu du sujet la. Dans le contexte de l’article, on parle bien de cryptomonnaie.
Donc, il est normal qu’on compare sur des transactions financières. Je dit ça dans le sens ou j’ai compris ton commentaire comme l’idée de minimiser l’impacte écologique avec l’argument “Non mais ce n’est pas forcément fait pour ça”, alors que dans un bon 95% des usages ce sont des transactions à but financier.
On peut plus ou moins considérer que la blockchain a grosso modo été conceptualisé par satoshi nakamoto, et qu’il a créé la première blockchain, le “bitcoin”, justement pour se poser en option décentraliser contre les banques. Donc ouai il n’est pas illogique d’associer les blockchains publiques au système financier. Surtout qu’on parle bien de “cryptomonnaie”.
Oui les blockchains peuvent être utilisé pour autre chose (et si tu regardes mon historique de commentaire, je le rappelle souvent) mais pour de la finance, c’est d’la merde.
Aujourd’hui les cryptomonnaies à base de proof of work devraient juste crever. Et même les proof of stake je ne suis pas certain que ça soit beaucoup mieux.
Le 24/06/2022 à 10h28
j ai repondu avant de voir ton com. oui j etais hors sujet.
Le 24/06/2022 à 10h36
Bah il ne s’éloigne pas tant que ça du sujet.
Les cosignataires sont pour le bannissement pur et simple des cryptomonnaies.
Le sieur du présent article défend les crypto d’une part, pointe le risque de désintérêt pour la mécanique même de la blockchain d’autre part.
Lolo réagit en mettant en exergue ce deuxième point, soulignant que justement si en tant base de système financier c’est ubuesque, les principes logiques et briques de base derrière peuvent effectivement servir à mieux couvrir des besoins d’archivage et d’historisation “contraints, certifiés et pérennes”.
Perso je n’ai aucun avis sur l’assertion selon laquelle on pourrait faire plus efficace et économie qu’avec les moyens actuels, mais je peux te donner deux-trois cas d’usage qui me viennent à l’esprit.
Relations contractuelles : les dates de signatures sont essentielles pour déterminer le droit applicable, et par ailleurs il est courant de modifier le contrat en cours de route (avenants). Tu pourrais imaginer représenter les différentes versions des contrats et de leurs signataires par une blockchain.
Gestion immobilière : historisation des actes de cession, contrôle, entretiens d’un immeuble.
…
…
En fait, réellement, je pourrais te sortir encore quelques autres exemples mais je ne verras pas plus pour ceux là que pour ceux au-dessus en quoi la technologie blockchain apporte une plus-value décisive…
Ou peut-être qu’en fait je n’ai pas la bonne vision des cas d’usage pour cette techno…
Le 24/06/2022 à 11h40
“les dates de signatures sont essentielles pour déterminer le droit applicable, et par ailleurs il est courant de modifier le contrat en cours de route (avenants). Tu pourrais imaginer représenter les différentes versions des contrats et de leurs signataires par une blockchain.”
Une PKI ou PGP peutventdéjà le faire. Tu signes un document. Tu signes le document + avenant et le protocole de la PKI ou PGP te vérifient l’authenticité et la non répudiation. La blockchain n’apporte rien de plus.
“Gestion immobilière : historisation des actes de cession, contrôle, entretiens d’un immeuble.”
Par monopole d’état, les notaires s’en occupent et ont une PKI (pour la partie vente).
Le 24/06/2022 à 11h08
Mouais, sauf que les données de consommation énergétique sur lesquelles tu bases ton raisonnement ne prennent en compte que la partie informatique du système bancaire.
Sur une étude beaucoup plus récente résumée ici qui prend en compte la consommation globale du système bancaire, on arrive à plus de 4000 TWh/an.
En ce qui concerne le nombre de transactions par seconde, le chercheur mentionne les transactions sur la 2e couche, bizarrement sans citer le Lightning Network. Et là tant en rapidité des transactions qu’en efficacité énergétique, c’est beaucoup mieux que Visa & co.
Le 24/06/2022 à 12h05
Tu sais comment ça fonctionne le lightning network ? Je peux me tromper, mais je suis à peu près sûr, ça ne peut fonctionner que pour les transactions en sont faites entre les mêmes adresses. Donc, à un impact sur le nombre de transactions par seconde très limité.
Je doute très fortement que ça soit une solution pour la scalabilité de la blockchain si on considère son utilisation dans une journée habituelle.
Aucun de tes 2 liens ne fonctionnent pour moi ? Mais même à 4000TWh/ans, on reste à un niveau en dessous de celui du Bitcoin en termes de kWh/transaction.
Le 24/06/2022 à 12h33
ah oui erreur de copier/coller… en copiant l’adresse du lien ça devrait marcher.
Oui c’est ça, on ouvre un canal entre 2 adresses (par exemple un client et un commerçant) et les transactions ne sont pas écrites sur la blockchain tant que le canal n’est pas fermé. Le nombre de canaux simultanés est quasi illimité et chaque transaction ne consomme qu’une qqté d’énergie infinitésimale.
Et cette consommation par transaction, elle est évidemment vouée à diminuer à mesure que l’adoption augmentera.
Le 24/06/2022 à 12h58
Ok c’est l’idée pour le Lightning, mais il y a quelque inconvénients qui selon moi rendent caduc les rêves de scalabilité infinie pour le bitcoin:
4bis) ça veut aussi dire qu’on ne peut pas ajouter une personne à un canal ouvert (pour quand il y aura des canaux avec plus de 2 personnes), ce qui peut etre chiant combiné au point n°2
J’ai réussi à avoir l’article, je vais regarder un peu plus pour voir comment ils en sont arrivés à ce chiffre de 4 Petawattheures.
Bon déjà ça part mal…
Pour les banques ils prennent beaucoup de choses en compte, et pour le bitcoin ils s’arrente a “puissance moyenne d’un ASIC par hash/kwh * Mhash/s actuel”… Euh? Ç’a l’air vraiment biaisé…
Le 24/06/2022 à 13h36
Bon du coup j’ai regarder plus en détail, mais j’ai lu l’article et je ne le trouve pas fiable du tout.
Et le résumé du 2ème lien c’est juste du recrachage bullshit de chiffre sans analyser derrière (qui a donc l’air encore plus biaisé que l’article)
Comme j’ai dis pour le bitcoin, ça s’arrête à “puissance moyenne d’ASIC récent * puissance hachage actuel” et ils s’arrêtent vraiment la…
Pour les banques, bah on va comptabiliser :
Petite précision sur 4 et 5 j’ai l’impression qu’ils comptent en double l’énergie utilisé par le terminal de paiement (qui consommerais 116w/h par ailleurs, soit 72Twh total)
Donc bon… Mouai , sans parler de la validité des chiffres utilisé pour le système bancaire classique (qui sont réfutables, notamment pour l’énergie des transports des allés retours qui sont basés sur des chiffres d’il y a 10⁄20 ans), pourquoi ce n’est pas aussi approfondi pour les crypto? Et les bâtiment pour installer les ASIC? Les climatiseurs pour que ça ne surchauffe pas ? Faudrait aussi compter les employés ? Faudrait aussi compter les surface de bureau ? Les exchange, etc.
Et même si demain la crypto prenais le dessus sur les banques, il y aurait probablement toujours de la monnaie physique ou au moins des terminaux de paiement.
Et si on peut faire une analogie que une banque = une crypto, il va toujours falloir des systèmes d’échanges inter bancaire, internationaux etc…
Franchement, maintenant que j’ai regardé l’article, je le trouve nul…
Le 24/06/2022 à 14h14
Oui effectivement l’étude en question est très probablement biaisée pro-btc et à prendre avec de grosses pincettes.
Et en règle générale, on voit bien que tant les pro que les anti sont souvent mal informés et/ou de mauvaise foi et/ou ont tendance à ne parler que de ce qui les arrange.
Là je voulais juste montrer que comparer le coût énergétique d’une transaction bancaire avec celui d’une transaction crypto en occultant la consommation globale du système n’avait pas beaucoup de sens.
Le 25/06/2022 à 20h53
Une étude sérieuse par une personne spécialiste des deux côtés n’est pas d’accord avec toi concernant l’efficacité énergétique : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=4125499
Le 26/06/2022 à 07h39
Ça tombe bien, je l’ai regardé le papier, je t’invite à le lire détail aussi avant de juste sortir le chiffre “56x moins consommateur” !
Je considère qu’il n’est pas du tout crédible dans des arguments pour “défendre” le bitcoin tellement il a l’air biaisé/a charge.
Jette un coup d’œil à ma réponse ;)
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Le 26/06/2022 à 09h22
“Une étude sérieuse”… Voyons voir.
1/ Check de l’auteur : on a suffisamment d’exemples de publi-information et de cas historiques de “pseudo-recherches uniquement motivées par du lobbyisme” pour pouvoir établir un préjugé de sérieux selon le profil de l’auteur.
En l’occurence ? Directeur d’une compagnie d’optimisation de la chaîne de valeur (ok), membre du directoire d’un organisme dédié à la promotion des systèmes de paiements, et plus particulièrement de sa branche “cryptomonnaie” (pas ok DU TOUT).
Bref, en termes de neutralité, on est bien penché.
2/ Check du style : une des raisons pour lesquelles j’ai si souvent taclé certains sur leurs articles : le choix du vocabulaire et surtout la manière de présenter les sources sont extrêmement révélateurs des biais ou partis pris.
En l’occurence l’auteur souffle des opinions en les masquant comme des faits, sans pour autant fournir de véritable démonstration.
Typiquement : “For instance the central bank paper by the DNB “The carbon footprint of bitcoin”, compares Bitcoin energy consumption to
the debit card payment system alone basing their statements on the Cambridge index and the study “The Energy Consumption of Blockchain Technology: Beyond Myth” . Yet card payments are just an 5 intermediary step of the payment transaction, they mainly provide an authorisation of a transaction and will at least require later inter-banking clearing and settlement to become final. On the other hand a bitcoin transaction is final and covers end-to-end steps of the transaction, so the comparison is very incomplete” Oui, et ? POURQUOI ont-ils fait ça ?
Cette formulation est puérile, présentant une étude comme biaisée “pour le plaisir” histoire de présenter le bitcoin en martyr. Et sous-entend donc que les auteurs de l’étude mise en cause n’avaient aucune raison de faire ainsi.
Pour moi c’est pas bon signe : un auteur sérieux, au lieu de manquer de respect à d’autres juste parce qu’ils ne vont pas dans son sens, aurait juste posé là un truc du genre “des études comme XXX nous semblent inadéquates dans leur périmètre de comparaison. Nous étudierons leurs postulats et montrerons en quoi ils nous semblent partiaux et donc impropres à une comparaison fiable”.
Je n’y connais pas grand chose au système bancaire, mais par exemple, peut-être avaient-ils limité leur comparaison parce que la cryptomonnaie échappe actuellement à tout un ensemble de règles juridiques et comptables qui ne manqueraient pas d’arriver si c’était reconnu ?
Et il en remet une couche juste en dessous.
“It’s essential to compare Bitcoin energy consumption with all the aspects of the classical monetary payment system. This covers: banknotes and coins cash management in ATM systems, card payments, point of sale (POS) payments, banking and interbanking energy consumption etc.(see METHODOLOGY below)”
À nouveau, quand tu commences par présenter la conclusion avant de présenter le raisonnement, c’est une tentative de la mettre à l’envers en plaçant une “pré-conviction” dans l’esprit du lecteur.
Et plus bas, dans sa méthodologie…
a) Il explique qu’en gros il donne une autre définition (et donc périmètre de compréhension) à la notion d’argent, sans ni réellement expliquer sa logique, la définition des mots qu’il emploi, ou la différence concrète d’avec le système actuel (2 paragraphes, c’est ‘achement léger).
b) il liste les “features communes” entre système financier traditionnel et crypto sans rentrer dans les “détails” techniques ou juridiques (Ex: l’argent réel coûte à produire, et pour certaines entités à stocker, mais ne prend en revanche quasiment aucune énergie à circuler entre les acteurs du plus bas niveau = transactions quotidiennes, sauf si tu veux calculer l’énergie dépensée à prendre des sous dans ton portefeuille et les donner au commerçant. Ex : les garanties et moyens de “retour arrière” que t’offrent les banques classiques).
Plus bas quand il revient sur le point du “pourquoi c’est impropre de comparer le paiement à une transaction Visa” il explique en gros que c’est parce que la transaction Visa n’est que le point central d’une transaction financière qui nécessite étapes et contrôles additionels, consommant temps et ressources. Outre le fait que le virement instantané existe désormais (bien que ce soit de l’arnaque en termes de frais dans les banques tradi), il omet soigneusement de se demander POURQUOI : n’y a-t-il pas de multiples contraintes réglementaires et techniques ? S’il n’explique pas en quoi les contraintes techniques sont respectées plus efficacement avec la crypto, s’il n’explique pas en quoi il serait aisé et de faible impact de respecter les contraintes réglementaires, alors ça ne vaut rien.
Et juste après il évacue en trois lignes toute une partie des services financiers proposés par les banques, comme si ces services étaient aisément indivisualisable et “sortables” de l’infra informatique des banques (peut-être ? Sans doute ? Je n’en sais rien mais je n’ai aucune raison d’avoir un préjugé dans un sens plus qu’un autre. À lui de le démontrer).
Bref, raisonnement biaisé de bout en bout pour tenter de présenter une techno dans laquelle il a probablement investi une bonne partie de ses thunes…
Le 26/06/2022 à 10h18
Surtout que quand il parle du compte d’employer des banques, (la partie relative a son commentaire sur pas prendre en compte les assurances/prêts) cette exclusion ne reviens pas lors des calculs. Il prend les chiffres moyens tels quel. Je doute très fortement que là-dedans il y ait un quelconque exclusion. C’est bien pour lui parce que du coup ça fait artificiellement gonfler le nombre d’employer, et vu que c’est le facteur principal de la consommation du système bancaire à cause du transport d’employer (ça compte pour 3500 TWh).
Le 24/06/2022 à 10h07
J’ai tapé sur mon moteur de recherche favoris “ énergie transaction bancaire monde ” et d’après le premier site le secteur bancaire utilise deux fois plus d’énergie que le bitcoin.
Sachant que le système bancaire est utilisé par quasiment tout le monde et que le bitcoin par quasiment personne, le bitcoin est donc un gouffre énergétique. Si à ça tu ajoute les autre cryptos, le résultat est encore plus déplorable.
Quand à la monnaie papier elle disparaitra probablement à jours mais oui c’est surement énergivore aussi mains bien moins que les shit coins.
Le 24/06/2022 à 10h10
Le 24/06/2022 à 10h11
dans 1 siècle ou 2, le réseau électrique devrait être en supraconducteurs. je reste optimiste!
Le 24/06/2022 à 10h18
la cryptomonnaie n’est qu’un des usages permis par les blockchains publiques
Le 24/06/2022 à 10h27
“« En 1995, faire des achats en ligne signifiait taper des numéros de carte de crédit dans des formulaires Web. En 2022… cela signifie exactement la même chose », déplore-t-il, notant qu’ « en conséquence, la fraude sur les paiements en ligne a explosé pour atteindre environ 200 milliards de dollars en 2020 » : “
C’est vrai, indéniablement et factuellement.
En quoi la réponse la plus adaptée serait de laisser se développer une technologie aberrante sur certains points et complètement embryonnaire de manière générale, alors que jusqu’ici les caractéristiques identifiées sont majoritairement des contraintes ou des défauts ?
Bel exemple de solutionnisme technologique doublé de la foi scientiste “Nous sachons, nous trouverons”.
Il y a plus simple théoriquement, si les États avaient encore des couilles.
1/ Fixation stricte et impérative des taux de paiements à l’ensemble des banques et des frais fixes sur certains trucs (typiquement le virement instantané, demain à 0 euros pour toutes les banques parce que paye ton escroquerie putain)
2/ Obligations de résultat sur la fiabilité et le temps d’exécution des transferts, avec amende salée si non respect du délai d’implémentation.
3/ Obligation systématique de remboursement immédiat en cas de contestation pour fraude (ce qui est déjà à peu près le cas ceci dit mais dans un panel de cas limités l’idée serait que ça devienne le cas pour toute contestation avant même enquête interne) + amende proportionnelle au chiffre d’affaires et au nombre de fraudes confirmée, “attribuée” annuellement, avec versant pénal pour le dirigeant si ça dépasse un taux débile genre 10%.
Là ça bougera le cul des connards qui préfèrent investir des dizaines de millions dans leur salaire au lieu de moderniser des infras physiques et logicielles dont certaines n’ont plus bougé depuis 30 ans, faute d’investissement à la mesure de ce qui serait nécessaire pour moderniser sans trop de risque de tout casser.
Le 24/06/2022 à 10h27
Oupss, je vais préciser un peu. La 1ere blockchain publique qui a fonctionné est Bitcoin. Dans son registre, on ne peut stocker que des envois de bitcoin d’une adresse a l’autre. Ce qui limite son utilisation à une cryptomonnaire. Des l’apparition d’Ethereum en 2015, on peut stocker ce qu’on veut dans le registre. un NFT par exemple. J’ai la tête dans la blockchain et comme je disais , vu de l’exterieur c’est un trou noir, donc dès fois j’oublie de vulgariser
Le 24/06/2022 à 10h29
Les mineur ont besoin de matériel pour miner ce qui créer aussi une autre forme de pollution, la ou le système bancaire est assez bien optimisé. Sans parler des pénurie de matériel que cela engendre. Si ces merdes n’avaient jamais vu le jours ont aurais pas une pénurie de carte graphique, par exemple.
Le 24/06/2022 à 10h33
Le 24/06/2022 à 10h46
Le 24/06/2022 à 10h51
Comme la Twingo ?
En règle général, on développe une technologie pour répondre à un besoin, une problématique, pas l’inverse.
Sinon, dès demain je me mets aussi à vendre des trucs et des machins et quand on me demandera à quoi ça sert, je dirai “tu verras dans un siècle, tu pourras plus t’en passer”.
Le 24/06/2022 à 11h45
projet Duniter ou rien !
https://duniter.org/
Le 24/06/2022 à 12h04
Aujourd’hui peut être mais il y à 5 ans c’était seulement 50 baguettes et dans 10 ans ça vaudra peut être 10.000 baguettes. La est la différence fondamentale entre une monnaie et une crypto. Si c’est pas assez comme différence je me demande bien ce qu’il faut !
Après je reconnais que notre monnaie aussi peut fluctuer mais dans l’ensemble cela reste assez stable et heureusement.
Le 24/06/2022 à 12h43
La différence fondamentale entre une monnaie fiat et une cryptomonnaie, c’est la fluctuation ?
Donc tu arrives à différentier de manière fondamentale deux choses par rapport à un élément qui ne fait partie du fondement d’aucune des deux choses ?
C’est sûr, les monnaies fiat, c’est fondamentalement stable, regarde le Rouble.
Le 24/06/2022 à 13h14
Le rouble fluctue due à des circonstance exceptionnelle alors que les shit coin la fluctuation tout les jours sans aucune véritable raison. Et puis je rapelle quand même pour ceux qui ont la mémoire courte qu’un bitcoin valaient à une époque 1 ct alors que maintenant il vaut 20.000€ et qu’a une époque il en valait 50.000€.
Ce n’est pas vraiment les même ordre de grandeurs.
Le 24/06/2022 à 13h15
On reconnaît comment un électron chargé au charbon d’un autre plus respectueux de l’environnement ?
Nous sommes tous interconnectés avec les pays limitrophes qui n’ont peut-être pas les même objectifs.
Le 24/06/2022 à 13h33
Peut-être bien que le système bancaire classique est plus énergivore que la cryptomonnaie mais je vois mal un état prêt à sauter à pied joint dans une transition car il détruirait des emplois et perdrait tout contrôle sur les flux financiers.
Donc la cryptomonnaie sera toujours, de mon point de vue, une surcharge énergétique dans le cas du système monétaire.
Le 24/06/2022 à 13h41
Quand c’est intrinsèquement stable, c’est stable peu importe les circonstances.
La stabilité n’est pas une caractéristique d’une monnaie fiat ou d’une cryptomonnaie, c’est apporté par des éléments extérieurs.
L’usage actuel des crypto fait que c’est très volatile, mais ça n’empêche que ce n’est pas inhérent aux cryptomonnaies. L’usage peut évoluer, comme cela l’a été pour les monnaies traditionnelles au cours de l’Histoire.
Le 24/06/2022 à 13h41
C’est simplement dû aux sanctions qu’on inflige à la Russie et on verra bien où ça va nous mener.
Le 24/06/2022 à 13h43
Je ne faisais que relever que la volatilité n’est pas ce qui constitue la différence entre monnaie fiat et cryptomonnaie. Bien sûr qu’il y a des raisons pour la fluctuation, mais c’est le cas pour le bitcoin et autres également. Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas déterminer précisément la cause d’une fluctuation, qu’il n’y a pas eu de cause.
Le 24/06/2022 à 14h00
Les devises gelées dans les banques occidentales ne servent qu’aux échanges internationaux.
Tant qu’il y a assez de devise en interne, et que le pays se suffit à lui-même, ça ne fait ni chaud ni froid.
A l’aune de la mondialisation, beaucoup d’entreprise se sont internationalisés comme relais de croissance, voir dépendent des échanges mondiaux (comme quand on délocalise la production des engrais, des médicaments, des produits de première nécessités..)
Alors oui, des entreprises Russes ont forcément mal en raison des sanctions. Sauf que, tant que les devises restent coincés à l’étranger, la banque russe peut faire tourner la planche à billet dans une certaine mesure sans créer trop d’inflation. Et comme ils ont les ressources, ils peuvent “reconstruire” les activités qui leur manquent.
Bref, vision purement libérale et purement occidentale. Une économie autarcique, a rien à carrer du taux de change de sa monnaie.
Le 24/06/2022 à 14h11
Oui, donc, ça reste une explication de la stabilité d’une monnaie traditionnelle par l’action de leviers externes à cette monnaie, donc ne pas du tout expliquer qu’une monnaie est stable en soi. Rien qui ne pourrait être transposé aux cryptomonnaies en somme.
Le 24/06/2022 à 13h49
Un état peut définir un étalon, qui stipule que pour l’agent économique le moins productif, il peut, à raison de 35h de travail par semaine, s’acheter 1500 baguettes par mois.
La rémunération de BTC, hors frais débiles, seuls les mineurs en bénéficient, à raison de 6,25 btc / bloc. Ca sera divisé par 2 au prochain halving. ==> Il sera plus dur de miner, pour moins de BTC.
==> plus de travail pour moins de salaire. ==> Débile.
Par contre, hors exchange, qui définit le prix d’une baguette en BTC? Qui définit le SMIC en BTC? Personne.
Pour tout le reste (exchange), c’est juste du change et de la spéculation. Comme avec l’or, le platine…
Le 24/06/2022 à 14h33
En fait pas mal de gens, pensent que le système monétaire actuel, avec le FMI, les banques centrales, etc, font n’importe quoi et agissent contre les intérêts des citoyens, que le dollar et l’euro sont voués à se casser la gueule à moyenne échéance et que tout finira par s’effondrer dans une apocalypse économique globale. Certains même, le souhaitent.
A ce moment là, les monnaies actuelles ne vaudraient plus rien. Et donc, à terme le BTC serait la base de la nouvelle économie mondiale.
Bref c’est de l’idéologie libertaire à la ricaine. Certains ne partagent pas cette idéologie mais pensent que l’effondrement est inéluctable. Et d’autres ne sont là que pour le pognon.
Le 24/06/2022 à 14h38
Le 24/06/2022 à 20h13
Bruce Schneier, un des signataires de la lettre originale, a publié une réponse aux contre-arguments de Green: https://www.schneier.com/blog/archives/2022/06/on-the-dangers-of-cryptocurrencies-and-the-uselessness-of-blockchain.html
Pour lui, cette contre-argumentation est superficielle et ne répond pas du tout aux problèmes de fond sur l’utilité du concept de blockchain.
Le 25/06/2022 à 08h41
Ta boule de cristal semble efficace. Elle permet de voir aussi les numéros gagnants d’Euromillions?
Le 27/06/2022 à 06h16
En quoi ma boule de cristal serait moins bonne que celle du mariole qui nous explique que peut-être un jour ça sera bien tout en donnant plutôt des arguments pour qu’on les rejette?
Le 25/06/2022 à 10h32
Tout ça se fait parfaitement bien sans blockchain, et y’a pas énormément de plus-value avec une BC, mais des défauts évidents : Les contrats commerciaux sont rarement publics Les frais pour écrire dans le registre ne feront qu’augmenter avec le temps, contrats ou ventes peuvent être annulés par un juge, mais tu ne pourras rien effacer dans la BC…)!
On avait réfléchi à des cas d’usage de la blockchain : Par ex tu pourrais gérer une voiture dans la blockchain : la provenance des pièces, l’assemblage, le carnet d’entretien, les reventes…
Tout ça semble idéal, sauf que comment tu garantis que la voiture (physique) ou une de ces pièces est bien celle de la blockchain ? bah tu retombes sur un numéro de série à la con voir un hologramme sur les pièces assez simple à contrefaire et la super sécurité de la BC ne sert plus à rien.
Le cas des NFT est évident : Le truc est unique dans la blockchain : mais tu peux le reproduire sans pb en dehors y’a même une touche dédiée à cet usage sur ton clavier :)
Le 25/06/2022 à 10h47
Je suis tout a fait d’accord mais le grand public ne connais que le ‘biteuquoïne’ ce qui est deja pas mal par rapport à y a 5 ans. Et encore le mot bitcoin est connu, le mot crypto inconnu, le mot blockchain te fait passé pour un alchimiste.
Allez quelques commentaires constructifs :
la valeur financière totale des cryptomonnaies est de 2 Trillion de \( donc en bon français ça doit faire 2 000 milliards de \). Ca represente meme pas 1% de la finance traditionnelle. Donc c’est très facile de faire bouger les cours pour les baleines de la finance traditionnelle. C’est une des causes de l’extreme volatilité des cryptos.
La valeur totale du BTC represente a ce jour/heure 43,44% de ces 2000 milliards (pourcentage historiquement bas donc on voit le developpement des autres cryptos) . Ca reste le ‘roi’ des cryptos .
Le 25/06/2022 à 10h52
C’est effectivement, de mon point de vue et de ma compréhension du sujet, la limite de l’exercice. Un annuaire de transactions peut être parfait, authentique, sécurisé et infalsifiable, mais si ce qui publie l’information dans cet annuaire est impossible à vérifier, ça ne sert à rien puisqu’il n’est pas possible de prouver que l’objet physique est bien celui inscrit dans la blockchain.
Pour moi c’est l’erreur usuelle de chercher à vouloir adresser dans le monde virtuel des problèmes du monde physique. Un exemple concret et réel : admettons qu’on inscrive dans une blockchain les frontières des pays du monde entier. Il se passe quoi pour le Mont Blanc dont le positionnement de sa frontière reste un sujet de discorde entre la France et l’Italie?
Le 25/06/2022 à 11h00
La vérification de la publication dans le registre est faite avant. Ca s ‘appelle le consensus en terme blockchain publique (une blockchain privée, y a souvent un seul décideur). Ce consensus peut etre logiciel ou par vote humain.
Le 25/06/2022 à 11h10
Comme j’adores aussi la cartographie, je vais prendre l’exemple du cadastre, qui est un registre cartographique qui fait loi, dont la validité est imposé par un intermédiaire, le Cadastre ou l’IGN je sais plus).
Cet intermédiaire peut très bien réduire ta parcelle de terrain. Tu lui fais confiance j’espère.
La techno blockchain veut s’affranchir de cet intermédiaire. Un autre grand registre tenu par un intermédiaire, ben c’est les notaires. Si on peut se passer de ces intermédiaires couteux et pas forcement digne de confiance, le cout financier/energetique d’une blockchain peut avoir un sens.
Le 25/06/2022 à 21h51
Un des rôles des notaires, est de vérifier la légalité des transactions.
Vérifier que le vendeur est bien le vrai propriétaire. Vérifier les conditions juridiques, administratives, financières… Etc
Car l’octroi de la propriété relève d’un cadre réglementaire (donc la loi).
De plus, un acte notarié est une pièce officielle qui sera reconnue par les administrations. Un acte de vente non notarié, ne sera aucunement reconnu valable (pour les actes récents, pour les actes du 15eme siècle, c’est une autre histoire)
Et l’activité des notaires est un monopole d’état, justement pour garantir (au mieux) l’unicité de l’activité. Il se passe quoi, lors d’un conflict d’héritage, les héritier vendent le bien a travers des blockchains différentes ?
Au passage, les actes sont aujourdhui signées électroniquement, avec une IGC en backend (AAE, MICEN)
Les frais de notaires? La loi aussi (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17701)
Si vous ne faites pas confiance aux notaires (métier réglementé, et contrôlé), quelle confiance accorder à un éventuel alternatif?
Remettre en cause le schéma notarial, et donc la loi, c’est remettre en cause l’état de droit.
Que des crétins n’aiment pas l’état, ok. Il existe des zones de non droit si vous voulez. Ya plein de cités où même les forces de l’ordre ne peuvent intervenir.
Votre post est typique des défenseurs des crypto : Solutionnisme technique à un pseudo problème qui n’en a pas besoin, surtout quand on ne comprends pas le problème (réglementaire et non technique).
Au mieux, je ne vois qu’un ultra libéral qui veut libéraliser l’activité du notariat. Donc un changement du cadre légal pour permettre la définition, la qualification de prestataire d’activité notarial, ainsi que les conditions d’exercice de l’activité. Et enfin, la définition d’un schéma de reconnaissance. Mais même là, la blockchain n’apporte rien de plus, vu qu’on peut scinder la signature et le stockage pour en faire des services obligatoire pour les notaires ou les prestatair (comme RTE, Enedis, SNCF route…)
Le 26/06/2022 à 07h54
Le cadastre pourrait être aussi un bon exemple, mais tout n’est pas si évident, il ne faudrait pas y saisir de données personnelles (propriétaire), car le droit de rectification des données personnelles du RGPD ne peut pas s’appliquer sur une blockchain.
Il faudra toujours un notaire de confiance pour écrire dans le registre, comment obtenir un consensus dans la vraie vie ? À chaque transaction immobilière en France, on appelle la moitié des Français et on leur demande de prouver que Mme Michou vendeuse est bien propriétaire de la parcelle non hypothéquée DH845 ?
Enfin les frais, je ne suis même pas sûr que ce soit moins cher : le gros des “frais de notaire” sont des impôts et taxe qui n’auraient aucune raison de disparaître :) (environ 2⁄3 des frais), le tiers restant correspond à son salaire et ses frais. Je ne vois pas bien comment faire sans à moins d’une idée de génie pour obtenir un consensus -dans la vraie vie-
Bref, ça fait rapidement une usine à gaz alors que ça marche parfaitement sans pb avec des cartes papiers et une signature de notaire.
Le 26/06/2022 à 09h28
Le cadastre est un bon exemple.
Ce document maintenu par la DGFiP (car c’est un document fiscal, il n’a pas de valeur juridique et sert officiellement à calculer certains impôts… Son rôle dans un litige de propriété est d’être un recours en l’absence des documents adaptés) par des Géomètres-cadastreurs qui sont des fonctionnaires de ce service.
Le notaire est également un Officier de l’Etat qui dresse ce qu’on appelle un Acte Authentique. L’Acte Authentique est un document administratif qui est généralement considéré comme une “preuve parfaite”, bien que pouvant être contesté (auquel cas il faut prouver qu’il est faux) et dans le cas où il serait un faux les sanctions sont prévues dans le Code Pénal.
Quand j’ai signé mon acte de propriété immobilière chez le notaire, j’ai eu un document que nous avons lu et paraphé ensemble, puis signé ensemble et chacun en possède une copie.
De ce que je comprends du principe de consensus ou de vote, il faudrait donc rajouter encore des intermédiaires qui attesteraient que ces actes ont bien eu lieu ? Les questions qui en découlent seraient :
A part alourdir encore plus la procédure, j’ai du mal à voir la valeur ajoutée dans cet exemple.
Edit : en fait ces interrogations sont les mêmes de mon point de vue que celles du vote électronique. Quand je vote, je glisse moi-même (le président du bureau a interdiction de la toucher) l’enveloppe dans une urne transparente scellée et peut donc considérer que j’ai bien réalisé l’action. Dans un vote électronique, je n’ai aucun moyen de vérifier de manière tangible que mon vote est bien celui qui a été inséré dans le système.
Le 25/06/2022 à 11h12
Je troll pas. je sais que ça va susciter beaucoup de questions. désolé.
Le 25/06/2022 à 21h05
Merci, j’ai bien ri. Si c’est du minage ça chauffe, si c’est des datacenters classiques ça chauffe. Mais c’est un bon chauffage. #LeBonChasseur. Le datacenter devient vert par magie et les lois de la thermodynamique changent en fonction de si c’est du minage ou pas. C’est formidable…
Le 25/06/2022 à 21h22
L’autre débilos balance toujours 22 posts par jour de sa vision du monde a l’emporte-pièce.
Pour aller au delà du doigt du sage:
Je connais les DC alimentés en energie verte,
je connais des DC avec un ratio de refroidissement proche de 1,
mais je ne connais pas de DC capable de chauffer une ville, sachant que la t°C d’un CPU doit être entre 20 et 22°, que l’eau d’une chaudière c’est plutôt 60 à 80°, ça me parait très con.
A la rigueur récupérer la chaleur d’une tour aéro-refrigérante d’un générateur, c’est facile
Le 26/06/2022 à 09h17
Je pense que ça pourrait exister. Il faut bien comprendre que ce n’est pas le circuit primaire qui passe sur les CPUs qui alimente directement les radiateurs à eau des particuliers, il y’a un principe de pompe à chaleur comme dans une PAC air-eau domestique : l’énergie est récupérée de l’air extérieur (là du circuit de CPU ), ensuite il y’a un ou plusieurs circuits avec différents gaz (ou pression) qui ont des températures d’ébullition crescendo pour obtenir la bonne température de sortie. On peut faire ce à peu près ce qu’on veut en jouant avec les gaz et la pression, la limite est plutôt sur le rendement, enchainer deux circuits, c’est augmenter la conso électrique (il faut deux compresseurs qui vont consommer du courant)
Le plus gros doute c’est surtout côté baie, ça me semble peu réaliste d’avoir un circuit d’eau dans une baie, comment tu fais pour ouvrir la baie pour faire une maintenance quelconque, il faudrait une sorte de robinet pour que tu puisses déconnecter un serveur sans faire tomber de la flotte sur ceux du dessous qui sont en fonctionnement !? Du coup, on retombe probablement sur de l’air cooling et on ajoute encore une perte de rendement.
Le 26/06/2022 à 07h57
Le 20 et 22°C, température d’un CPU? Je suis curieux d’où tu sort ça ? Parce que je suis à peu près sûr que ça n’est pas possible sans utiliser du refroidissement sub-zero.
Je pense qu’il te manque quelques notions sur la dissipation thermique de la chaleur. Et la différence entre chaleur et température.
Il est théoriquement possible de chauffer une pièce/appartment/ville avec un ordinateur/salle serveur/datacenter. Il suffit juste que la dissipation thermique soit bien canalisé et dimensionné de manière appropriée. D’ailleurs certaine ville expérimente ce genre de concept en situation réel. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de visiter et rencontrer un gestionnaire de datacenter où la chaleur des salles serveur était utilisé pour chauffer les bureaux annexes.
Le 26/06/2022 à 15h27
Ok, je fais du fanless depuis 20ans et du watercooling, le mec m’explique “la thermodynamique c’est dur” mais sans aucune explication.
Pourquoi on maintient une salle serveur à 20°C et pourquoi certains DC ont fait le pari de tourner à 22°C pour leur refroidissement adiabatique, et y’a plus personne là ?
Le but c’est pas de faire de la plomberie et des frigos en plus; tout le monde sait faire des PAC en aero ou geothermie.
Un Datacenter a des contraintes qui sont très fortes.
L’autre niais nous parle de chauffer des villes entières avec, j’ai un gros doute sur ce sujet.
Le 26/06/2022 à 08h51
Et je vais en rajouter une couche sur ce “soi-disant article scientifique qui prouve que le bitcoin, c’est 50x moins d’energie que le système de banque traditionnel” (ce truc la )
“L’auteur” est un entrepreneur qui a créé une boite de consulting dans les cryptomonnaies. Serait-ce un conflit d’intérêt ?
Le “papier” a juste été envoyé sur SSRN qui n’est pas une revue scientifique, mais juste une plateforme de diffusion d’article qui ne garantie en ni la qualité, ni la validité. Le “papier” n’a pas été revu par des pairs. Il a donc autant de légitimité qu’un post sur un skyblog.
C’est la seule publication de “l’auteur” : impossible d’utiliser des publications précédentes pour pouvoir essayer de crédibiliser celui-ci.
Le 26/06/2022 à 09h25
Et surtout, en prenant en compte jusqu’à la lumière des toilettes dans les différentes banques mondiales dans la consommation du système actuel, et en oubliant que maintenant les banques c’est aussi plein de services différents (assurances, conseils, téléphonie, etc…), c’est sur qu’on peut réussir à “prouver” que le bitcoin est moins énergivore
Le 26/06/2022 à 09h30
(Note que je ne prétends pas que les autres études seraient plus rigoureuses / moins biaisées hein, je n’ai pas été les lire, et si ça se trouve elles ont été rédigées ou influencées par des tenants du système bancaire classique qui souhaite décrédiliser une saine concurrence…
SImplement, ce n’est pas avec un truc biaisé qu’on débunke un truc qu’on considère blaisé. AMA)
Le 26/06/2022 à 12h27
Perso mes doutes sur les technologies de type blockchain sont essentiellement dans la façon dont on fait le lien avec le reste du monde.
Oui, la blockchain est une technologie qui apporte un certains nombre de fonctions & de sécurités pour ce qui se passe en son sein. Mais en quoi est-ce utile pour l’extérieur (qui constitue tout de même l’essentiel de ce qui importe)?
Et ça se décline sous deux principaux aspects:
1- qui est habilité à y écrire quoi? (comme évoqué dans des commentaires ci-dessus, notamment l’exemple du cadastre)
2- comment s’assure-t-on que ce qui est dans la blockchain soit exécutoire? (il me semble pas l’avoir vu dans les commentaires précédents, mais j’ai pu le rater)
Sur le second point, la méthode hors-blockchain, c’est police/justice. On pourrait faire les lois adéquates pour que cela devienne le cas aussi pour des contenus de blockchain, après tout, rien ne l’empêche. Mais du coup, on transfert la responsabilité de dire ce qui est applicable à un organisme extérieur, probablement centralisé.
A quoi servent toutes les garanties techniques de la blockchain si le décideur est une couche au-dessus? N’est-ce pas exactement ce que la blockchain souhaite éviter?
Je n’ai jamais vu le commencement d’une explication de quel pourrait être un système de mise en vigueur IRL du contenu de la blockchain qui ne serait pas en violation flagrante des principes fondamentaux de celle-ci.
Le 26/06/2022 à 15h38
L’énergie “verte” ça n’existe pas d’une part, et d’autre part les réseaux électriques sont interconnectés, “tes” électrons ne viennent pas d’un endroit précis (si on peut dire).
Heu…
Un CPU n’est pas à 20-22 °C, je t’invite à lancer la commande “sensors” sur un de tes ordinateurs en fonctionnement, même un CPU “idle” est facilement à 30-35 °C.
Bien sûr qu’un DC peut chauffer des quartiers entiers, ça consomme des MW au total, entre les alimentations des ordinateurs et celles de la climatisation. La chaleur est généralement évacuée par la climatisation, mais on peut aussi s’en servir pour chauffer de l’eau (envoyée dans des radiateurs dans des bureaux ou des logements).
Pas que théoriquement.
La climatisation est une pompe à chaleur. Au lieu que les radiateurs (sur les aérateurs sur le toit) soient ventilés pour dissiper la chaleur, il suffit qu’ils servent à chauffer de l’eau (pour du chauffage central).
Oui mais là même pas besoin.
Aucun besoin de ça.
Faut-il vraiment répondre à cette question ?
On maintient une salle serveur à 20 °C (dans le temps parfois 18) pour que sinon la température serait bien plus élevée (avec juste une ventilation sans clim), surtout en été ; en maintenant l’air à 20 °C (ce qui dégage beaucoup de chaleur en sortie de clim puisque tout part en chaleur) ça permet de refroidir plus efficacement les serveurs.
Le 26/06/2022 à 16h00
Justement, la clim consomme un bras, ceux qui arrivent à se passer de clim ( en adiabatique dans le nord) arrivent à un ratio de 1.1 : 1kw dans les serveurs et 0.1kw dans le refroidissement
Le but c’est d’évacuer les watts au + vite de l’électronique pour éviter le vieillissement accéléré.
Sans pompe si possible.
Apres si un particulier veut pomper dans son coin pourquoi pas, mais relier les 2 c’est
de 1 complique a raccorder
de 2 il faut un backup si jamais le particulier absorbe pas il faut évacuer les watts
Donc j’ai du mal à voir une symbiose gagnant-gagnant sachant que le particulier va vouloir de la clim l’été et du chauffage l’hiver, ça arrange personne au final
Le 26/06/2022 à 17h02
Alors dans ce cas-là, attention, tu as dit “un CPU doit être entre 20 et 22°c”. Ce qui est faux et c’est ça que j’ai fait une remarque
Si tu dis qu’on garde les datacenter dans les 20/22°c, là c’est totalement autre chose et je n’ai rien à redire.
Si j’écrivais qu’un CPU ça ne devrait pas dépasser les 25°c en datacenter, tu aurais probablement été le premier à me faire une remarque vue que tu “fait du fanless et watercooling depuis 20 ans”.
Et pour les doutes de chauffage de ville issue de data center :
https://www.bbc.com/future/article/20171013-where-data-centres-store-info—and-heat-homes
https://stockholmdataparks.com/green-computing-redefined/
https://www.zdnet.fr/actualites/comment-facebook-utilise-son-datacenter-pour-chauffer-la-ville-danoise-d-odense-39906413.htm
https://network-king.net/data-centres-to-help-heat-up-finnish-city/
Sans dec, c’est trop compliqué de taper “Chauffage ville datacenter” ou “datacenter heat city” sur google ?
Je pense que tu ne connais pas les réseaux de chaleur distribuée à l’échelle de quartier/ville? Un peu de renouveau dans tes connaissances ne ferait pas de mal.
Avant de traiter les autres de niais, tu ferais mieux de changer tes habitudes (à moins que tu ne sois qu’un vilain )
Le 26/06/2022 à 20h24
Ok, je visualise des DC à Paris et à Nice ou les problématiques sont autres.
Une clim te tue le rendement du DC sous ces latitudes.
Ensuite tu sors quelques liens sortis du permafrost, les 2 premiers liens sont des projets à l’horizon 2040.
Pour le 3e, la pompe a chaleur n’est pas pour refroidir le DC, mais payé par la municipalité pour chauffer parce que c’est une région ou les PAC ne peuvent pas faire de l’aéro.
Tu ramènes pas ce concept en France, il ne fait pas assez froid.
Et je rejouterai qu’il faut des radiateurs bien pus grands pour chauffer une piece avec de l’eau à 60°C; quasi tous les chauffages centrals ont été dimensionnés pour de l’eau à 80°C, c’est loin d’être une mince affaire leur concept.
Mais merci de m’avoir plongé sous la neige, avec cette canicule ça donne presque envie !
Le 26/06/2022 à 20h41
Ces projets sont déjà en application… 2040, c’est la date cible pour que la ville soit 0 carbonne.
Un concept a échelle réduit par rapport au précédent lien, mais en france.
https://ile-de-france.ademe.fr/sites/default/files/opex-recuperation-chaleur-data-center-bailly-romainvilliers.pdf
Le 26/06/2022 à 22h43
Oui il faut enterrer le bitcoin et l’ethereum dans sa forme actuelle. Les consensus par PoS sont la solution au problème de conso d’énergie. Un pool de validation Cardano peut tourner sur 2 raspberry pi, et valider des dizaines de bloc par jour.
Le 26/06/2022 à 23h20
Je ne sais pas d’où tu sors ces chiffres, qui me semblent fantaisistes. On chauffe déjà très bien avec de l’eau à 40-50 °C, c’est le cas de mon logement, j’ai ma propre chaudière à gaz et la température de sortie de l’eau est affichée.
On est au moins 2 à t’avoir montré que tu devrais avoir un peu plus d’humilité dans tes commentaires et tes affirmations.
Le 27/06/2022 à 05h02
Euh pour ton appart oui 50 ° suffit (et encore tout chauffagiste conseille mini 60° pour éviter la prolifération de boue dans les tuyaux). Par contre un réseau de chaleur c’est mini 90-110° au départ, il doit rester 55° au dernier utilisateur, donc faut chauffer fort au début pour qu’il reste suffisamment au bout malgré les pertes tout le long.
C’est le chauffage d’une piscine à côté du DC, le DC préchauffe l’eau à 38° qui est ensuite chauffée avec une chaudière au gaz naturel. On est très loin du chauffage de toute une ville et même avec ce circuit très court idéal (conso régulière pour chauffer la piscine), une chaudière thermique est nécessaire.
Les PACs ne sont pas trop adaptés pour chauffer aussi fort, une air-eau est déjà limite en rendement dans un logement particulier, ces exemples sont mieux que rien, mais on est très loin du zéro : il vaut toujours mieux ne pas faire tourner le DC et faire tourner des chauffages électriques partout, que de croire aveuglément au greenwashing de FB relayé par zdnet “depuis quelques mois leur foyer en cliquant sur le bouton “J’aime” de Facebook” arrêter de liker des conneries sur FB et allumer le grille-pain sera plus écologique.
Le 27/06/2022 à 06h19
Non, c’est tout à fait normal d’oublier un truc dont personne ne se sert.
Si le bitcoin représentait 2% des transactions monétaires réalisées, ça voudrait dire qu’il est efficient. Comme il ne représente rien du tout dans la masse des échanges monétaires, c’est une catastrophe.
Le 27/06/2022 à 09h15
Un climatiseur réversible est une PAC oui. Un climatiseur classique, non (techno différente qui empêche le réversible)
Après il est vrai qu’aujourd’hui, je ne suis pas sûr que les climatiseurs soient encore en production.
Contrairement à toi, il n’affirme rien de manière péremptoire et surtout sans aucune base sur laquelle s’appuyer.
Le 27/06/2022 à 12h44
Un frigidaire est une pompe à chaleur tout comme un climatiseur, c’est exactement le même principe. La différence avec l’usage habituel du terme “pompe à chaleur” c’est l’endroit où est la source froide et la source chaude.
Ce qu’on appelle usuellement pompe à chaleur c’est effectivement quand le frigo est ouvert sur l’air extérieur et que le radiateur du frigo est à l’intérieur de la maison (pour simplifier).
Le 27/06/2022 à 14h51
En l’occurence, ce nombre, 56, est censé être le rapport des consommations énergétiques des deux systèmes par transaction, pas des systèmes dans leur ensemble, donc ton calcul est faux.
Bon, le chiffre est complètement bidon, Paraplegix et Citan666 ont très bien résumé la crédibilité qu’on peut accorder à l’étude, mais tout de même.
Le 27/06/2022 à 18h30
Nope… 56, c’est bien le total entre bancaire et bitcoin.
D’après le torchon, le total bancaire est 4981 tWh (page 13, figure n°12). Le total bitcoin est 88 twh (page 17, figure 23). 4981⁄88 ≈ 56.
Pour le chiffre par transaction, ça serait plutôt entre 1.2 actuellement et 6 maximum théorique en faveur du bitcoin. Et jusqu’à 480 000 avec lightning network (très grosse hypothèse).
Edit: Le chiffre par transaction il y a un GROS tour de passe passe… Il “prend en compte” qu’une transaction bancaire classique prend environ 48 heure la ou une transaction bitcoin c’est 10 minutes (le temps d’un bloc). et du coup applique un bon gros ratio là-dessus de 288x pour le bitcoin (48h/10min)…
Le 28/06/2022 à 07h13
Woups oui, je me suis mélangé les pinceaux. Pourtant il y a le beau tableau à la fin qui récapitule tous les beaux chiffres si savamment obtenus. Autant pour moi !
Pour le tour de passe-passe faut admirer l’ingéniosité du gars : en le présentant de cette manière il évacue complètement l’idée du traitement de plusieurs transactions en parallèle, histoire d’augmenter encore un peu le biais en faveur du bitcoin.
Le 27/06/2022 à 22h04
La centralisation ça te parle ?
Ça par exemple : https://www.lebigdata.fr/microsoft-datacenters-chauffage-finlande
Le 28/06/2022 à 08h21
J’aurais plutôt dit malhonnêteté qu’ingéniosité perso.
Il faut quand même comprendre que dans sa conclusion, même ayant un chiffre assez discutable pour le système bancaire 5000 tWh (c.-à-d. 2x plus que la consomation d’energie primaire en France), il lui faut tout de même un facteur 288x (c’est pas “un peu plus”, et encore je crois qu’il utilise un facteur 413x) en faveur du bitcoin pour arriver à une “efficacité énergétique” de 1.2x …
Le 28/06/2022 à 16h01
Oui moi aussi
Le 29/06/2022 à 10h15
Tout ça pour pour qu’une frange minime de la population s’enrichisse en spéculant … (ha non pardon pour c’est pour développer un truc qui sera pê utile un jour ) …. beau gâchis d’énergie et de ressources; alors que justement de plus en plus de voix s’élèvent pour demander une certaine frugalité dans l’utilisation de ces dernières.
Au moins si cette puissance de calcul avait été mis dans SETI on aurait déjà trouvé des aliens
Le 30/06/2022 à 13h02
A une époque tu pouvais payer l’abonnement en bitcoin ici et du jours au lendemain ça été retiré sans aucune explication. Par contre il à eu une news à propos de la possibilité de payer en bitcoin ( https://www.nextinpact.com/blog/17686/93538-le-paiement-par-bitcoin-est-disponible-pour-nos-abonnements ).