Un système d’exploitation souverain ? Il y a comme un OS
Après le Far West, l'OS en gelée
Le 27 janvier 2016 à 07h50
6 min
Logiciel
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Au Forum international sur la cybersécurité (FIC), Guillaume Poupard, numéro un de l'ANSSI, a dégommé en quelques mots l’idée même d’un OS souverain - concept qui a pourtant fait son chemin dans le projet de loi sur le Numérique.
À l’esquisse de l’amendement signé Delphine Batho, tout juste voté par les députés, des médias ont déjà anticipé l’arrivée toute imminente d’un Windows Made in France, prêt à « booter » sur le PC de notre brave Mme Michu.
À y regarder de plus près, celui-ci demande non à Bernard Cazeneuve de se transformer en Bill Gates, mais au gouvernement de remettre au Parlement, dans les trois mois après la promulgation de la loi Lemaire , « un rapport sur la possibilité de créer un Commissariat à la souveraineté numérique rattaché aux services du Premier ministre ». Sa mission toute tracée ? Préciser « les conditions de mise en place, sous l'égide de ce Commissariat, d’un système d’exploitation souverain et de protocoles de chiffrement des données, ainsi que les moyens et l'organisation nécessaires au fonctionnement de cet établissement public ».
Bernard Kim Jong ?
Comment peut-on déjà évoquer cet OS souverain, respectueux de nos droits et libertés, quand l’amendement, qui doit encore survivre aux débats au Sénat, se contente de réclamer un rapport sur la possibilité de créer un commissariat qui envisagera la possibilité de créer un OS souverain ?
La pente est encore bien raide avant d’atteindre ce nirvana logiciel. Et au FIC de Lille, Guillaume Poupard s’est amusé à la savonner méticuleusement. « Si c'est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c'est un OS maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m'y opposerai. Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de droit ». Et le patron de l’ANSSI d’insister : « L’OS souverain, je n’y crois pas. »
Il a par ailleurs rappelé que l’ANSSI a travaillé de longues dates sur un OS sécurisé reposant sur une couche Linux, visant à avoir plusieurs niveaux de confiance pour des architectures sécurisées. « Si c’est ça faire un OS souverain, on l'a déjà ! »
L'OS in translation
Poupard a rappelé que l’idée caressée par l’élue s’inscrivait dans le sillage des travaux de Pierre Bellanger, notamment son livre intitulé « La souveraineté numérique ». Sur ce lien, le même Bellanger implore sans nuance l’arrivée d’un « système d’exploitation souverain » qui « sera notre Constitution dans l’immatériel. Il garantira la sécurité des données, les libertés individuelles, le droit et l’économie des entreprises, il mutualisera les ressources et engagera la nation entière dans le renouveau et la croissance. »
Et sur cette autre page, en l’occurrence son blog, il explique que ce système d'exploitation « est qualifié de souverain en ce qu'il est sur le réseau la continuation de la République, de ses valeurs, de ses droits et de ses devoirs. Ici la loi et le code informatique ne font qu'un. Le système d'exploitation du réseau est une nouvelle expression de notre Constitution. »
En 2014, ses idées irriguaient également les propos d’Arnaud Montebourg, comme le rapportait le site L’Opinion. Mais une prose a davantage été remarquée un an plus tard, c’est celle de Malek Boutih sur la « Génération Radicale », un rapport remis à François Hollande, commandé en février 2015 par Manuel Valls. Objectif ? « Analyser les dynamiques individuelles et collectives qui conduisent des individus, souvent jeunes, à se radicaliser, pour mieux les prévenir. »
Il ne faut pas tout Bellanger
En ce mois de juin 2015, donc, le député socialiste de l’Essonne dépeignait Internet comme un univers guidé par « la loi du Far West », l’expression qu'il partage avec Nicolas Sarkozy... Selon lui, rythmé par « l’utilisation subtile d’Internet par les groupes radicaux », ce Far-West ne pourrait jamais éliminer les activités djihadistes à coup de lois sécuritaires. Pourquoi ? « Cela tient bien sûr à la difficulté d’opérer un contrôle total du réseau et aux limites évidentes du respect des libertés individuelles et collectives ». Dans tous les cas, il y aura toujours des petits malins pour trouver « les moyens de contourner les barrières sur le Net. Et leur propagande [pourra] continuer à se diffuser de manière édulcorée sur des sites qui restent dans le cadre juridique légal. »
« Faut-il en conclure que les pouvoirs publics, l’État de droit, ne peut s’imposer sur la Toile ? » s’interrogeait faussement le député. Évidemment non, puisque « la réponse à cette question a été apportée par Pierre Bellanger, spécialiste incontesté des enjeux du réseau, qui a théorisé le concept de souveraineté numérique ».
Ainsi guidé par Bellanger-spécialiste-incontesté, Boutih évangélisait : « Son constat, basé sur des années d’expérience, est que derrière l’anarchie supposée de la Toile, se cache un ordre, celui des opérateurs américains qui de fait sont les vrais maîtres. Sa démonstration est implacable quand il évoque par exemple la plateforme YouTube. Premier site mondial de vidéos, il est utilisé par les djihadistes pour afficher leur propagande et en particulier les vidéos les plus violentes et les plus criminelles. Confronté aux demandes de particuliers ou d’États de censurer ces images, YouTube s’est toujours réfugié derrière le droit américain et les notions de liberté pour refuser de répondre aux injonctions. Aussi les images d’une décapitation peuvent rester accessibles plusieurs jours alors qu’une association de lutte contre le cancer du sein est censurée dans les minutes qui suivent sa mise en ligne pour cause de pornographie ! »
Batho sur l’OS
Pour palier ces difficultés, ce fichu réseau Internet qui n’arrive pas à échapper « à l’autorité américaine », l’inspiré Boutih, éclairé par notre spécialiste, proposait de passer, plutôt qu'une action juridique ou réglementaire, « par le contrôle du coeur de la Toile qu’est le système d’exploitation ». Il suggérait tout autant « la création d’un Commissariat à la souveraineté numérique », « outil indispensable permettant l’alliance des pouvoirs publics et du privé pour doter la France et l’Europe de leur propre infrastructure numérique, sans reproduire la logique autarcique du modèle chinois ».
Bref... Mêmes idées, mêmes concepts, mêmes parfums entre les recommandations de 2015 et la proposition de Delphine Batho dans le projet de loi Numérique. L’avantage incontesté de l’amendement porté par sa grande copine socialiste est qu'il s'épargnera les critiques qu’avait dû affronter notre guidé du Far West. Des critiques ? Plusieurs incontestables grincheux avaient carbonisé sa prose, rappelant que Boutih est aussi directeur des relations institutionnelles de Skyrock. Une entreprise qui a pour incontestable PDG un certain Pierre Bellanger...
Un système d’exploitation souverain ? Il y a comme un OS
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L'OS in translation
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Il ne faut pas tout Bellanger
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Batho sur l’OS
Commentaires (198)
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Abonnez-vousLe 27/01/2016 à 08h19
C’est clair, ils se déchaînent en ce moment ! " />
Le 27/01/2016 à 08h21
Le 27/01/2016 à 08h23
Y’a til vraiment ne serait ce qu’une personne au gouvernement qui pense vraiment que des gens installeraient cette merde d’OS français ??
Mais personne ne dit rien sur ce gachi d’argent pour trouver des projets débiles, et les mecs payés pour faire ça ? C’est révoltant
Le 27/01/2016 à 08h23
se contente de réclamer un rapport sur la possibilité de créer un commissariat qui envisagera la possibilité de
with pincettes and à reculons " />
Le 27/01/2016 à 08h26
Je n’ai pas vraiment d’autre “source officielle” pour le coup, juste que j’ai aussi vu des pseudos français sur les chans IRC :p
http://distrowatch.com/table.php?distribution=manjaro
C’est donc franco-austro-allemand :)
Pour info, c’est basé sur ArchLinux qui est canadien (même source), ya plus américain comme système ;)
Le 27/01/2016 à 08h26
En résumé, il chie à la gueule des géants du net et de nouvelle technologie car en France on arrive difficilement à les suivre dans la course avec tous les chargeurs que l’on s’est vidé dans les pieds.
C’est toujours amusant tout de même de les voir focaliser sur les même boîtes, de casser du sucre dessus à longueur de journée, de les accuser de tous les maux. Mais tout le monde sait que tout ça, c’est la fautes de toute façon aux jeux vidéo (niveau bouc émissaire, j’ai pas envie de sortir trop tôt le point Godwin)
Le 27/01/2016 à 08h28
Niveau indépendance des entreprises américaines, Linux est loin d’être tout blanc. Il y a beaucoup de développeurs qui travaillent dans des grandes compagnies américaines : http://www.extremetech.com/wp-content/uploads/2014/02/02DataFlowBills3-1390852937757.jpg
Intel, Texas Instrument, IBM, Google participent à l’écriture du noyau.
A mon sens (et c’est mon idéologie), créer son propre noyau libre de toute ingérance américaine serait le top. Idéalement baser les postes sur du hardware français (ST Microelectronics, ou ce qu’il en reste, Bull,…).
Le 27/01/2016 à 08h28
un Marc très en forme " />
sinon un OS souverain punaise ça doit bien faire 15 ans qu’on en parle
Le 27/01/2016 à 08h28
Donner des moyens sérieux à Framasoft, histoire qu’ils soient un peu plus mis en avant, ce serait probablement plus productif !
Le 27/01/2016 à 08h28
Il y a plein de chose à faire dans le domaine de la souveraineté numérique :
Un service publique de souveraineté numérique, serait crédible et reconnu, si il fait des logiciels libres. Si c’est pour faire du fermé, personne n’aura confiance.
Le 27/01/2016 à 08h31
Le 27/01/2016 à 08h31
Article INtéressant qui décrypte les réseaux d’influences de ces Députés appelant à la création d’un OS souverain, et les enjeux sous-jacents pour ces gens-là.
Et pourquoi pas demander le retrait de la France du Commandement centralisé de l’OTAN ? Et le retrait de l’Union européenne (puisque l’ensemble des Etats de l’UE fait partie de l’OTAN) ? Soyons fous, soyons audacieux, allons au bout du raisonnement.
Le 27/01/2016 à 08h32
Si c’est sous forme de baisse d’impôts et autres avantages etc… pour attirer les entreprises pour faire chez nous des os pourquoi.
Par contre un projet d’état, je suis totalement contre.
Le 27/01/2016 à 08h35
STMicroElectronics " />
Non sérieusement, mon père y bosse, je suis dans “l’école d’STM” (Phelma), mais actuellement ils sont incapables de faire du “grand public” utilisable… Encore moins niveau logiciel.
Ya qu’à voir les Stm32 qu’ils tentent de mettre en face des Arduinos, ça a beau être génial sur le papier, c’est une horreur à mettre en place (tout le monde est d’accord sur le fait qu’ils devraient avoir honte de leur SDK).
Côté noyau Linux, il suffirait à peu près de faire un fork, non ? Je veux dire, ce n’est pas parce que des multinationales américaines y ont participé qu’il faut tout mettre à la poubelle. L’idée n’est pas d’avoir du code indépendant, l’idée est d’avoir un projet indépendant, non ?
Le 27/01/2016 à 08h36
Le 27/01/2016 à 08h37
C’est vrai qu’on ne parle pas assez des OS mobiles. Ya Tizen qui arrive, qui va peut-être taper fort sur Android, et l’Europe n’est nulle part (pour ne pas dire la France).
Le 27/01/2016 à 10h50
non non ce n’est pas de l’humour, je n’ai jamais été aussi sérieux, mais visiblement tu ne dois pas lire le journal officiel très souvent.
Sinon, tu trouveras toutes les illustrations de ce que j’ai résumé en une phrase dans les écrits de la cour des comptes et les rapports du conseil d’état.
Le 27/01/2016 à 10h56
Ouais donc en fait non, oubliez notre OS souverain, hein… Tous comptes fais, on en veux pas, je veux dire Windows 10 ou Mac OS X sont de très bon OS, et Linux le graaale de la perfection Osique.
Et puis, quand l’OS serait fait, il faudra de la maintenance, il faudra des équipes pour conseiller les entreprises, faire du SAV pour les utilisateurs, aider a l’installation dans les parcs de postes de travail, j’imagine déjà la qualité de service aligné avec le reste de la fonction public.
Le 27/01/2016 à 10h58
si le besoin existe c’est peut-être dans une partie des DSI.
au niveau métier jsuis pas certain que les utilisateurs aient un besoin de cloisonnement.
après s’ils s’agit de leur proposer une possibilité de plus, c’est très bien. jsuis content que l’ANSSI ait développé une solution maison de sécu.
de là à en faire un OS souverain… je préfère que l’Etat aide les entrepreneurs français plutôt que de faire un “cloud souverain”-like, ce qui arrivera forcément si on repart sur les mêmes bases.
Le 27/01/2016 à 11h02
“Des milliers d’organismes publics qui ne servent à rien et coutent des milliards”. Vous savez déjà ce que ça fait un million, Larmina ?
Le 27/01/2016 à 11h17
Il y a un gros problème avec la news, elle est pleine de sous titre. " />
Le 27/01/2016 à 11h25
Quel casse OS ce Poupard.
" />
Le 27/01/2016 à 11h32
d’un Windows Made in France, prêt à « booter » sur le PC de notre brave Mme Michu.
Les oreilles vont siffler dans les ministères. " />
Le 27/01/2016 à 11h35
+1 je vois pas le rapport
Le 27/01/2016 à 11h37
Le 27/01/2016 à 11h38
Ils ont fait quoi chez Mandriva ? Une n-ième distribution Linux ou alors tout un OS ?
Le 27/01/2016 à 11h51
Ce gouvernement Manuel (pas Intellectuel) Valls permet tout de même un niveau d’expression du crétinisme rarement (jamais?) atteint!
Mais bon, la comparaison (c’est clair qu’un Patrioct Act va bientôt nous sembler léger) avec la Corée du Nord devient chaque jour moins farfelue… Pour un bilan qui reste mauvais, faute d’avoir compris les enjeux depuis 30 ans pas plus que (faute de commencer par les étudier) des ennemis bien actuels, ayant atteint la masse critique du fait des décennies d’errements, devant lesquels ils ne savent faire que les pompiers apeurés s’offrant le luxe de gaspiller les moyens en arrosant à côté.
Le 27/01/2016 à 11h54
Un système d’exploitation fait en France pour le grand public, chacun sait que ça ne peut être que du Linux. Car vu les difficultés qu’il y a à obtenir des drivers optimisés sous cet OS , j’imagine mal les constructeurs se casser le cul pour un autre truc totalement exotique fait au pays des 1000 fromages. Déjà on avait bien rigolé avec le parefeu Open Office, mais jusqu’au sont-ils prêt à aller ?
Le minimum obligatoire qui a l’air d’être impossible à mettre en place serait une obligation d’un choix de système d’exploitation sur les PC neuf, actuellement c’est la pomme ou la fenêtre, le pingouin reste à la porte :(
Le 27/01/2016 à 11h58
Pour moi on ne doit pas être contraints de rester sur du Linux.
Si on décide de définir notre hardware et notre software, on peut prendre des directions diverses. Mais c’est un gros projet. La Chine l’a fait pour le hardware (processeurs Longsoon https://en.wikipedia.org/wiki/Loongson). Si aujourd’hui un état autre que les Etats-Unis arrive à produire de manière indigène un ordinateur complet, on devrait pouvoir y arriver en France (en mettant les moyens).
Pour moi choisir Linux est une fausse bonne idée si on veut se désengager des ingérences étrangères, et on a suffisamment de talents en France pour réussir à pondre un OS potable pour des usages basiques.
Le 27/01/2016 à 11h59
Le 27/01/2016 à 12h10
Le 27/01/2016 à 12h14
OK, j’étais pas du tout agressif dans ma question. Je sais que je ne suis pas fan du libre, mais je me demandais sérieusement ce que Mandriva avait fait. Maintenant j’ai ma réponse. Merci.
Sinon comme pays ayant un OS réellement indépendant, en effet, hormis la Corée du Nord (et encore, c’est aussi une “nième distribution Linux”), je ne vois pas.
C’est pour ça qu’à mon sens avoir un peu d’indépendance des US (que ce soit Microsoft, Apple, Linux, BSD,…) ça serait intéressant, ne serait-ce pour apporter une autre vision de l’informatique. En ce sens je suis pour la créativité à la Française, mais poussée jusqu’au bout.
Après je suis tout à fait ouvert au débat sur la faisabilité, les coûts,… Mais d’un point de vue idéologique je suis pour la refondation d’un OS souverain.
Le 27/01/2016 à 08h08
Le 27/01/2016 à 08h08
Bon maintenant que tout le monde sait que c’est une aberration et même si on adore les usines à gaz, on peut passer à autre chose? Histoire de ne pas y consacrer trop d’argent non plus…
Si vous voulez un cloud souverain, un os souverain sur du matériel souverain relancez le minitel.
Le 27/01/2016 à 08h09
Le 27/01/2016 à 08h10
Le 27/01/2016 à 08h10
Cofondateur même, selon la fiche Wikipedia de la station
Le 27/01/2016 à 08h10
A mon avis s’il veut un OS plus sécurisé, il faut qu’il se connecte avec notre OS national, le Minitel. " />
Le 27/01/2016 à 08h10
Le 27/01/2016 à 08h12
Ça démarre fort les jeux de mots !
Le 27/01/2016 à 08h12
Ils ont deux ou trois décennies de retard sur un tel projet, c’est trop tard maintenant.
Le 27/01/2016 à 08h13
Un os made in france basé sur linux, perso je ne trouverais pas déconnant.
A la rigueur se servir de ce qui existe et des entreprises françaises. (Mandriva etc).
Promouvoir ça dans le public ( administrations etc), je ne trouve pas ça déconnant.
Certes ça a un coût etc, mais au final si c’est bien fait ça peut créer de l’emploi sur ce domaine là.
Mais pour ça il faut réutiliser l’existant, rester sur du libre, ne pas rajouter de porte dérobé etc.
Bref juste favoriser l’économie française même si c’est pour faire des compromis.
Le 27/01/2016 à 08h13
C’est clair qu’il fallait se lancer idéalement dans les années 80. Mais on a tenté, avec Bull, Thomson,… Sans grand succès. Le Far West qu’a été le marché de l’informatique personnelle des années 80 a été dominé par les Américains. " />
Le 27/01/2016 à 08h14
Et ce que je ne comprends pas, c’est que de l’autre côté Microsoft rend l’installation d’un OS alternatif de plus en plus compliqué…
Et du côté du gouvernement, ils ne réagissent pas !
http://www.developpez.com/actu/82892/Windows-10-un-grand-pas-vers-la-fin-de-la-d…
Le 27/01/2016 à 08h14
Le 27/01/2016 à 08h15
On vote bientôt pour les meilleurs titres et sous-titres ? " />
Le 27/01/2016 à 08h16
Ah et pour information les amis, côté distributions Linux françaises on a :
Donc je trouve qu’on est servis, ils n’ont plus qu’à se baser sur Manjaro voire même travailler avec les équipes de Mint (Cinnamon est français du coup, d’ailleurs), et le tour est joué !
Le 27/01/2016 à 08h19
« l’utilisation subtile d’Internet par les groupes radicaux », faut le reconnaître les AD sont très radicalisés sur ce sujet." />
Le 27/01/2016 à 09h54
Si c’est se STM :
Le FigaroCela sword dans les effectifs." />
Le 27/01/2016 à 10h01
Le 27/01/2016 à 10h01
Le 27/01/2016 à 10h04
ça fait 2 ans qu’un nouvel OS doit taper sur android (et 5 ans que le véritable iPhone killer sort demain).
Il me semble que Tizen ne concerne que Samsung, qui n’est plus aussi influent qu’avant dans le monde des fabricants de smartphone.
Le 27/01/2016 à 10h08
cf. ceci:
“CLIP fournit des mécanismes de cloisonnement qui rendent possible le traitement simultané, sur le même poste informatique, d’informations publiques d’une part et sensibles d’autre part, au sein de deux environnements logiciels totalement isolés.
Les équipes techniques de l’ANSSI ont élaboré, pour les besoins de l’administration, un système d’exploitation sécurisé dénommé CLIP. Ce système d’exploitation basé sur Linux intègre un ensemble de mécanismes de sécurité qui lui confèrent un très haut niveau de résistance aux codes malveillants et lui permettent d’assurer la protection d’informations sensibles. Il fournit par ailleurs des mécanismes de cloisonnement qui rendent possible le traitement simultané, sur le même poste informatique, d’informations publiques d’une part et sensibles d’autre part, au sein de deux environnements logiciels totalement isolés, dans l’objectif d’éliminer les risques de fuite des informations sensibles sur le réseau public. Ce système peut être déployé aussi bien sur des passerelles de sécurité que sur des postes clients, y compris portables. Il permet notamment l’accès à des informations sensibles dans un cadre d’utilisation nomade.”
y’a même une video (mais le son est dégueu)
Le 27/01/2016 à 10h09
« Si c’est ça faire un OS souverain, on l’a déjà ! »
Ah bon ? " />
Il fait référence au Minitel ou c’set sérieux ?
Le 27/01/2016 à 10h15
c’est une distrib spécifique à leurs besoins.
c’est pas le genre de trucs que tu vas installer chez Mme Michu.
la mère Michu, le cloisonnement elle s’en tape. ^^
Le 27/01/2016 à 10h16
Le 27/01/2016 à 10h18
C’est quand même fait pour être déployé dans les administrations et les OIV (Opérateurs d’Importance Vitale). L’OS souverain à la base, c’est important pour ça. Si la recette de madeleines et les photos de vacances à La Baule de madame Michu finit sur les serveurs de la NSA, on s’en tape aussi ^^.
Le 27/01/2016 à 10h32
Le plus drôle c’est que plus loin il tombe juste (même si c’est des poncifs flagrants) su certains trucs mais en utilisant des arguments loufoques ou contradictoires a ce qu’il avance.
Le 27/01/2016 à 10h33
dans les administrations? là où le déplacement d’un bouton génère un mini-tsunami? " />
quant aux OIV ils sont indépendants dans leur choix d’OS.
je veux dire: au delà de la conception/développement qui couterait un bras et prendrait des années, il faut aussi que les gens s’en servent.
si y’a pas de besoin ça va être compliqué. ^^
Le 27/01/2016 à 10h34
Le 27/01/2016 à 10h40
ils anticipent qu’il y aura bientôt beaucoup de socialistes au chômage donc on va ajouter aux milliers d’organismes publics qui coutent des milliards et qui servent à rien d’autres organismes publics où on pourra caser les copains en délicatesse de mandat.
Toute une philosophie qui se révèle là !!!!
Le 27/01/2016 à 10h41
Par administration je ne parle pas de la mairie de mon bled ^^. Je pensais plutôt aux ministères (industrie, défense, recherche), les centres de recherche…
Les OIV sont évidemment indépendants dans leur choix d’OS, et pour qu’ils aient envie de migrer sur un OS souverain, il faut qu’ils y voient une plus-value. La sécurité de l’information est une plus-value non négligeable pour eux.
AMHA le besoin existe.
Le 27/01/2016 à 10h44
Allez tous virer votre Windows/OS X/Ubuntu/Debian/Gentoo/Arch/Hurd/FreeBSD et mettre Mageia bande de terroristes ! " />
Le 27/01/2016 à 10h44
Es tu conscient qu’en étalant une telle stupidité en tentant de faire un trait d’humour, tu es en train de desservir ton propos?
Moi je dis ça, c’est pour aider…
Le 27/01/2016 à 17h25
Le 27/01/2016 à 17h33
Je pensais plus au SoC de l’époque ST-Erisson ;)
Le 27/01/2016 à 18h48
Heu… tu mets pas du Blender et de l’OpenCL comme ça non plus. Le support des cartes AMD n’est pas optimum pour plusieurs raisons. Si tu veux exploiter ton matériel à fond; il y a encore du chemin. Pour le bureau 2D ça ira, mais bon, c’est moins ça pour AMD ces derniers temps. Nvidia supporte mieux ces cartes sur Linux en ce moment. Avant AMD tenait le haut du pavé maintenant c’est Nvidia. Demain???
Le 27/01/2016 à 19h01
Le 27/01/2016 à 19h49
Le 27/01/2016 à 19h57
Le 27/01/2016 à 20h11
Le 27/01/2016 à 20h24
Ah tiens, je ne connaissais pas ! (j’imagine que c’est ça :http://www.wikiwand.com/fr/NovaThor)
C’est vrai que ça a l’air intéressant.
Après :
Le 27/01/2016 à 20h55
Y a bien SailfishOS, mais Jolla va mal… Et en plus soutenu par la Russie, pas l’Europe.
Le 27/01/2016 à 23h14
ARM est anglais ;)
Le 28/01/2016 à 00h02
Le 28/01/2016 à 00h10
Le 28/01/2016 à 00h40
Le 28/01/2016 à 01h32
P.taing, ça pond du comm au km alors que ça se rend pas compte (à cet âge encore précoce, pas passé la 30aine?) que c’est le virus du vaccin lui même, la solution proposée.
@MacGuiPro, va soigner ce qui a tué le syndicat, et qui va tuer MS et intel; le fait d’avoir ce comportement protectionniste dès que tu crois être plus fort, c’est ce qui va te tuer à petits feux, cette attitude de dinosaure et d’y aller au pied de biche te tue à long terme à tous les coups.
Si tu n’es pas réellement innovant et attractif, tes solutions sont juste de la merde de commercial a court terme.
Il va falloir quitter le navire sous peu….
" />
Le 28/01/2016 à 07h48
C’est marrant, mais les processeurs Longsoon marchent plutôt bien, s’exportent même. Alors oui, par rapport à Intel ils sont à la ramasse, mais c’est la preuve que quand un pays veut, il peut s’en donner les moyens. Un peu de protectionnisme (au hasard, on s’accapare le marché des administrations de force) est possible.
Pour moi si la France met le budget elle peut sortir quelque chose de pas mal, et qui remplisse un job, à savoir laisser les traitements informatiques de base de l’administration à du matériel et logiciel français.
Après je diverge sur l’origine du logiciel (où pour moi il est important de faire confiance aux talents français pour sortir du moule et créer quelque chose de nouveau plutôt que d’adapter une nouvelle fois un logiciel existant. On a des chercheurs capables en France), d’où une partie du débat.
Et je ne vois vraiment pas en quoi vouloir faire un OS national est similaire à ce qui va tuer Microsoft et Intel (d’ailleurs, qu’est-ce qui va les tuer et les remplacer ? Le Open Hardware et Linux ? Je suis curieux de comprendre " />).
Le 28/01/2016 à 08h01
Le 27/01/2016 à 08h39
Mais vu l’incompétence des élus et des dirigeants, et avec toutes les lois actuels, ma confiance serait proche de zéro.
Le 27/01/2016 à 08h40
Je m’étais arrêté aux capacités de ST de faire des µcontrôleurs et autres puces (et même à leurs tentatives avortées de cartes graphiques grand-public). C’est à ma connaissance le plus gros fondeur français.
Et faire un fork de quelque chose déjà “noyauté” par les Américains, est-ce que ça a beaucoup de sens ? Ca aurait plus de sens selon moi de réellement partir sur des bases “saines”, et de recommencer. On dispose déjà de noyaux français utilisés dans l’industrie, il nous reste à les rendre POSIX-compliant (plus facile à dire qu’à faire), ou à développer de nouveaux paradigmes (noyau time-triggered par exemple).
Le 27/01/2016 à 08h42
C’est une possibilité en effet, de mettre les agences comme l’ANSSI (et probablement d’autres plus secrètes) sur l’audit et l’analyse de code existant (propriétaire ou non) pour en faire une base. Ou alors partir d’une base franco-française respectant les standards internationaux (POSIX entre autres).
Le 27/01/2016 à 08h46
ST sait graver des CPU avec une gravure “correct” (entendre pas la plus fine mais suffisant pour 95% des usages)
Mais au vu des coûts ils ne feront rien. Car seul 3 gus ira acheter le hardware spécial OS souverain français
Le 27/01/2016 à 08h47
Plus le temps passe et plus j’ai l’impression que notre cher gouvernement veut jouer les apprentis sorciers de l’informatique. Ca n’y connait rien mais pas grave on fait quand même.
Et finalement ca prend du temps mais il vont finir par y arriver à nous faire une belle petite dictature à la chinoise en douce.
Je préconise qu’on instaure une idée que je viens d’avoir, qui serait un camp de redressement pour les gens qui vont sur internet et ne font pas bien ce que le gouvernement dit de faire. Ah mince l’idée a déjà été utilisée ailleurs.
Le 27/01/2016 à 08h47
Le 27/01/2016 à 08h48
Faut voir, si on fait un PC bureautique, qui correspondrait à (à la louche) 80% des besoins des administrations, il faut calculer la rentabilité du projet. Après il faut les coûts du logiciel (OS, suite bureautique, couches réseau & IHM & gestion des périphériques,…), et là ça peut monter très vite.
Le 27/01/2016 à 08h49
Certes, de ce côté là ils se démerdent pas mal (enfin côté technique. Côté décisionnel, c’est une catastrophe).
Mais ils ne sont pas au niveau de faire des procos. Ils pourraient peut-être faire des cartes mères, encore que je ne connais pas les capacités nécessaires pour ça…
Par contre je ne vois pas en quoi le noyau pourrait être “noyauté” par les Américains. J’veux dire, c’est du code source, avec des milliers (?) de contributeurs partout dans le monde, les contributeurs genre IBM etc ne font quand même pas tout ce qu’ils veulent.
Enfin c’est une question naïve, tu as peut-être plus d’éléments de compréhension que moi ^^”
Surtout que si c’est pour faire un noyau français, je ferais plus confiance à Linux. Côté vie privée, renseignement, etc, autant que côté fonctionnement et fiabilité (pas que j’ai pas confiance en les compétences françaises, juste que ya du boulot avant qu’un noyau soit fiable).
Faire un audit avant de faire un fork, ça me semblerait en tout cas tout à fait censé ;)
Le 27/01/2016 à 08h50
« par le contrôle du coeur de la Toile qu’est le système d’exploitation »
C’est moi ou le type n’a compris ni ce qu’est Internet ni ce qu’est un OS ?
Le 27/01/2016 à 08h52
Des CPUs ? Tu penses aux uContrôlleurs du genre STM32 ? Ce n’est pas des procos, c’est cadencé à 220MHz maxi.
En plus, ST ne connaît que l’ARM (et ils le connaissent bien).
http://www.st.com/web/en/catalog/mmc/FM141
Le 27/01/2016 à 08h54
Le 27/01/2016 à 08h55
ST avait fait des cartes graphiques (plutôt pas mauvaises, pas à la pointe, mais un bon milieu de gamme), les Kyro. Donc s’ils savent faire des GPU, je pense que le pas pour les CPU est assez mince. Après on est d’accord, c’est pas ST qui va concurrencer les Core i7 demain (ni même les processeurs AMD " />).
Je n’ai pas audité le noyau Linux, donc je ne peux pas dire qu’il faut faire confiance à IBM, Google & co ou non. Là-dessus, je ne peux qu’avoir de la paranoïa (qu’elle soit basée sur des faits réels ou non).
Personnellement j’aime bien le tout ou rien. Quitte à faire quelque chose de vraiment français, autant repartir sur des bases neuves plutôt que de réutiliser un code existant. Nos organismes de recherche public ont des solutions existantes de noyaux, il doit bien en exister quelques uns qu’on pourrait exploiter.
Le 27/01/2016 à 08h57
le minitel a été réinventé par Apple et Google, ça s’appelle AppStore, Google Play, ou encore Freebox ou Bbox Miami (le monopole en moins, mais il faut changer d’OS ou de FAI pour accéder à un autre magasin numérique).
Le 27/01/2016 à 09h01
Un OS souverain en partant de zéro est une belle utopie.
Une version de Linux modifié et sécurisé est plus réaliste.
Le 27/01/2016 à 09h01
Tu parles de ça ? :http://www.wikiwand.com/fr/Kyro
Ils font de l’embedded, donc petite microélectronique, capteurs, etc. Niveau performance, FirefoxOS ne tournerait même pas dessus. Et ce n’est pas leur but :)
Côté passage de GPU à CPU, je t’assure que le pas n’est pas aisé (mon voisin à l’instant, étudiant en électronique numérique, qui compte bosser chez ARM, me le confirme :) ).
Ah du coup on n’est pas d’accord sur un point : pour moi quand il existe des librairies etc, c’est bien de pouvoir les utiliser. L’idée étant d’utiliser la même librairie (et donc même API) que les autres, et que ce soit plus propre :)
Le 27/01/2016 à 09h01
des médias ont déjà anticipé l’arrivée toute imminente d’un Windows Made in France, prêt à « booter » sur le PC de notre brave Mme Michu.
« Si c’est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c’est un OS maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m’y opposerai. Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de droit ».
Bref, pour moi un « OS souverain » devrait avant tout être un OS utilisé par les services de l’État pour gagner en indépendance vis-à-vis des géants américains (Microsoft, Apple, Google, Oracle…). Là, ça aurait du sens, à condition bien sûr de ne pas chercher à développer un truc à partir de zéro.
Il a par ailleurs rappelé que l’ANSSI a travaillé de longues dates sur un OS sécurisé reposant sur une couche Linux, visant à avoir plusieurs niveaux de confiance pour des architectures sécurisées. « Si c’est ça faire un OS souverain, on l’a déjà ! »
Qu’est-ce qu’ils attendent pour le déployer et l’utiliser réellement, alors ?
Le 27/01/2016 à 14h37
C’est amusant de voir tant de gens sur le web trouver l’idée que l’idée qu’un Os français serait risible. Par contre, le fait d’utiliser tous les jours un Os américain ne semble pas tellement les émouvoir.
Comme si le fait de n’avoir absolument aucune ambition était la seule chose qu’ils imaginent pour l’avenir de leur pays.
D’ailleurs, personne ne semble réfléchir aux concepts importants qui pourraient être portés par ce concept d’Os français et c’est bien dommage.
J’y vois personnellement un certain nombre de points positifs :
-Basé vraisemblablement sur Linux, un Os français serait un bon moyen d’entériner le choix du logiciel libre. Se débarrasser de la dépendance aux logiciels propriétaires est un intérêt stratégique évident pour un petit pays comme la France.
-Bien plus qu’un simple coup de tampon, ce pourrait être un Os certifié par nos institutions de contrôle afin de luter contre l’espionnage industriel.
-Une seule distribution Linux à gérer aussi bien pour l’éducation nationale que pour l’administration et les grandes entreprises françaises, cela apporterait une simplification pour le support technique et la maintenance.
Seul impératif, c’est que le travail soit de qualité et qu’il soit respectueux du droit des personnes : pas d’intégration de mouchards ou de backdoors “pour votre sécurité et votre bien”…
Le 27/01/2016 à 14h39
Le 27/01/2016 à 14h40
Pareil, sauf pour le côté Linux, ça serait encore mieux de ne pas être indépendant de cet OS en majorité développé aux USA (et pire, à un pourcentage non négligeable par les GAFAIM " />).
Le 27/01/2016 à 14h41
Tu as vu qui participe au noyau ? 75% d’entreprises, et hormis Red Hat, il n’y a pas beaucoup de non américaines dans le lot. Ah ben Red Hat est américain, donc en gros plus de 70% de code américain dans Linux.
Le 27/01/2016 à 14h42
C’est pour ça que quitte à faire un OS minoritaire et imposé à l’administration (le public le plus facile à cibler), autant tout reprendre pour s’affranchir des USA et faire un vrai OS à la française. A mon sens on a les moyens si on donne les bonnes directions et le bon budget.
Le 27/01/2016 à 14h43
Le 27/01/2016 à 14h44
Personnellement, j’ai autant confiance en Intel pour ne pas protéger ses intérêts dans Linux qu’en Apple pour iTunes. " />
Je suis peut-être un affreux parano, mais pour moi dépendre d’un noyau développé à 10% par un fondeur c’est prendre un risque non négligeable de se retrouver avec la force de frappe d’un Intel pour bloquer toute tentative de hardware français (pareil pour AMD/nVidia/Intel pour les cartes graphiques,…).
Si tu fais confiance à Intel dans Linux, pourquoi pas à Apple pour conserver tes données ? " />
Le 27/01/2016 à 14h45
coté grand public, les parts de marchés d’Ubuntu et Fedora (les distrib Linux les plus populaires sur PC) sont déjà ridicules face à Windows et Mac Os
Les PDM de Linux dans le grand public sont déjà moins ridicules dans les pays ou l’état a fait le choix de recommander son usage. Une “distribution nationale”, même si elle n’est pas utilisée par tous est déjà un acte symbolique très fort.
Cela étant dit, je ne trouve pas pertinent de parler de parts de marché ridicules dans un domaine comme l’informatique ou les changements sont plus souvent brutaux que progressifs.
C’est un domaine ou les grands empires peuvent s’effondrer en seulement quelques mois.
Le 27/01/2016 à 14h46
Je suis pas anti-américain, dans mon quotidien j’utilise des OS américains, et j’en suis très content. Par contre, pour développer l’indépendance électronique de la France, j’estime qu’on peut juste se baser sur des standards (POSIX & co), et tendre vers une indépendance, matérielle ET logicielle des américains.
Et je dis juste qu’il ne faut pas faire les choses à moitié.
Le 27/01/2016 à 14h46
Le 27/01/2016 à 14h47
Le 27/01/2016 à 14h48
Peut-être que je ne suis pas agent de la fonction publique… Mais si tu veux qu’on continue d’acheter chez Intel, Microsoft, Apple, de faire du Google, autant fermer la French Tech et toutes les initiatives du genre. C’est une autre vision de l’économie. On n’est pas d’accord, ok, on peut en débattre.
Le 27/01/2016 à 14h48
C’est ce que j’ai dit plus haut, en effet.
Le 27/01/2016 à 14h48
Le 27/01/2016 à 14h50
Parce qu’on n’est pas obligé de faire intéragir l’OS français avec des softs étrangers. On peut redévelopper un minimum de logiciel pour faire en sorte de répondre aux besoins des administrations (suite bureautique,…). Et après on peut utiliser des standards ouverts pour communiquer avec les autres postes de France.
Le 27/01/2016 à 14h50
Le 27/01/2016 à 15h59
C’est en effet la base d’une économie de marché. Après, un état peut décider de soutenir un secteur jugé comme stratégique. C’est le cas pour la production de choux-fleurs chez nous (" />), mais des pays comme la Chine ont clairement montré leur volonté d’indépendance dans de nombreux domaines, dont le hardware informatique.
On peut en effet décider d’être dans le marché, et de faire confiance, ou on peut décider vouloir conserver une certaine indépendance et aller contre le courant. C’est à l’état de décider ce qui sera bon pour la France, mais ce qui constitue mon opinion, c’est que pour les services critiques (et in extenso pour les administrations), la dépendance aux USA est trop grande, et nécessiterait d’être réduite à sa plus simple expression (compatibilité de fichiers, compatibilité POSIX et roule poupoule).
Le 27/01/2016 à 16h20
Le 27/01/2016 à 16h22
Le tout est de savoir envers quoi les dépendances vont être créées. Si c’est pour faire un Windows à la Française, bien propriétaire, les seules dépendances seront envers les entreprises (françaises, on peut l’espérer) et/ou les services de l’état en charge de cet OS.
Personnellement ça ne me dérange pas que l’administration française ait une dépendance à un OS français et à des services de l’état.
Le 27/01/2016 à 16h26
Le 27/01/2016 à 16h30
Le 27/01/2016 à 16h34
Le 27/01/2016 à 16h35
Jusqu’ici je n’avais pas parlé de propriétaire ou libre. Maintenant à mon sens repartir sur du Linux ça n’avance pas l’indépendance du pays (pour les raisons que j’ai évoquées plus haut).
Faire du libre pourquoi pas, mais avant tout faire du français, donc différent de ce qu’on trouve sur le marché actuellement. On a suffisamment d’universitaires, chercheurs et industriels dans l’embarqué pour réussir à faire mieux qu’adapter un OS américain. Un peu d’envergure que diable.
Ca va coûter cher, certes, mais le jeu en vaut probablement la chandelle.
Le 27/01/2016 à 16h49
Le 27/01/2016 à 16h53
OK, donc on reste avec du logiciel américain. Si c’est pour faire un n-ième fork de Linux, effectivement, pas d’intérêt de dépenser nos impôts là-dedans. " />
Pour le processeur je suis d’accord, mais pour moi matériel + logiciel ça serait l’idéal. Pas besoin de faire beaucoup (la Chine arrive bien à sortir des ordis à moins d’1 GHz), tout comme on n’a pas besoin d’un OS qui fasse des tas de choses en 3D pour l’administration. Je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour repartir sur des bases saines, mais nettes (i.e. : Pas un Linux, mais un OS POSIX from scratch).
Le 27/01/2016 à 16h59
Le 27/01/2016 à 17h10
Le 27/01/2016 à 17h11
Le 27/01/2016 à 17h12
Le 27/01/2016 à 17h13
Le 27/01/2016 à 17h19
Le 27/01/2016 à 17h22
Le 27/01/2016 à 08h00
« sera notre Constitution dans l’immatériel. Il garantira la sécurité des données, les libertés individuelles, le droit et l’économie des entreprises, il mutualisera les ressources et engagera la nation entière dans le renouveau et la croissance. »
Il ferait revenir l’être aimé et m’assurerait une augmentation ? " />
Son constat, basé sur des années d’expérience, est que derrière l’anarchie supposée de la Toile, se cache un ordre, celui des opérateurs américains qui de fait sont les vrais maîtres
Éradiquons les zaméricains et nous éradiquerons le djihadisme " />
Merci Marc pour ce florilège matinal " />
Le 27/01/2016 à 08h02
« Si c’est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne
sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c’est un OS
maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m’y opposerai.
Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de
droit ». Et le patron de l’ANSSI d’insister : « L’OS souverain, je n’y crois pas. »
Ce swag !
Il est à l’ANSSI, il a tout compris " />
Entre ces déclarations et leurs guides de sécurisation de BGP et de Linux, je trouve que cet organisme tire la France vers le haut. C’est assez rare pour être souligné !
Le 27/01/2016 à 08h04
Le mec a encore un skyblog !
Et sur cette autre page, en l’occurrence son blog,
Le 27/01/2016 à 08h07
Le 27/01/2016 à 09h02
Je pense qu’il a utilisé le mot “coeur” dans le sens de “base de fonctionnement” (ce qui donne vie au réseau internet) et non dans le sens de “centre du réseau”. (mais je peux me tromper)
Le 27/01/2016 à 09h07
Faisons simple : que l’état (l’Europe ?) propose un socle système et applicatif open source et sécurisé qui garanti l’interopérabilité et notre sécurité numérique. Distribution linux et autres outils ouverts sont à la fois disponibles et à “standardiser”.
Obligations légales pour les armées et les administrations de les utiliser….
Le 27/01/2016 à 09h08
C’était ces cartes. De mémoire elles ont reçu un accueil tiède, par des performances en dessous de nVidia ou ATI à l’époque. Mais ça a montré que la France pouvait, dans le début des années 2000, tenir la course à l’armement.
Après, je n’ai pas suivi les évolutions de ST depuis 2008, donc s’ils ont pris un virage vers le µcontrôleur, effectivement on est loin du CPU x86.
D’ailleurs, une nouvelle archi CPU ça serait aussi pas mal, un ARM à la française, ça le ferait. Il faudrait faire un bond en arrière (en terme de performances par exemple), mais développer un petit CPU sur une archi novatrice ça pourrait être bien. Financièrement peu rentable je suppose, mais efficace.
Quant au noyau et aux librairies, je suis pour une indépendance totale (c’est à dire plus qu’un fork d’un projet existant). On saurait développer un navigateur (qui ne passe pas tout de suite les tests ACID), on saurait développer un petit traitement de texte,… A mon sens mettre les projets de recherche Français (à la Chinoise, on déclare un grand projet et on met un paquet de pognon dessus) ça a du sens, et ça donnerait une vraie indépendance, supérieure à ce qu’on aurait en faisant un nième Linux qui ne sera pas maintenu.
Le 27/01/2016 à 09h10
Ce que je vois surtout c’est que le fameux commissariat est encore un objet “au milieu”. On n’est pas sur un modèle décentralisé, n’est ce pas ?
Comme dit déjà on a ce qu’il faut coté OS, il suffit juste d’en faire une promotion adéquat. Éventuellement avec une obligation légale des constructeurs de faire des pilotes matériel pour ces OS (en tout cas une famille d’OS). C’est quand même toujours un problème flagrant de nos jours.
Et non il n’est pas trop tard pour une souveraineté. Maintenant de quelle souveraineté on parle est une autre histoire. Si c’est celle du peuple sur ces données personnelles et l’usage fait de celles-ci, ok. Si c’est pour un outil d’état cela ne peut que finir mal.
Le 27/01/2016 à 09h10
Qui à parlé de laisser le choix ?
Aujourd’hui certains diront que c’est impossible (je reste persuadé que la France et prête pour une politique encore bien plus directive.) , mais dans 5 à 10 ans ?
Le 27/01/2016 à 09h13
" />" />
Le 27/01/2016 à 09h13
Ah les incontestables spécialistes, informatique, sécurité, économique, écologique, on entend toujours les mêmes, et les problèmes sont toujours là.
Ces spécialistes, c’est comme l’administration française, on va en crever.
Le 27/01/2016 à 09h15
Le 27/01/2016 à 09h16
Okok, je dois avouer que je n’étais pas assez vieux à l’époque pour le constater " />
Mais oui actuellement, ils bossent essentiellement sur le microcontrôlleur et les capteurs, donc sur l’embedded. Après, ils ont les usines qu’il faut (si ils ne ferment pas la nouvelle Crolles 300), donc si ils veulent se relancer dans la course, c’est possible.
Une nouvelle archi ? Supportée par absolument rien ? Baaaaaah je dirais pas non, mais à condition que ce soit un truc suffisamment réfléchi pour que partir de zéro soit effectivement très intéressant côté Watts/perfs. Et si son développement est fait en accord avec le noyau Linux (ou un noyau POSIX), ça peut être avantageux.
Ben justement, je me dis qu’il vaut mieux se baser sur un truc existant (Linux + Qt/GTK), qui a une bonne base de développeurs déjà, et qui continuera quoi qu’il arrive ^^’
Le 27/01/2016 à 09h22
Ce qu’on attend ? Un véritable ambition politique venant de vrais hommes et femmes qui en ont…. et pas des larves de mega fonctionnaires soumis à tous les lobbys de la planète !
Il suffit de voir combien d’administrations publiques ont validé des achats d’IPhone …. pour quel ROI ?
Nous finançons ceux qui nous tuent….
Le 27/01/2016 à 09h23
On rentre dans le débat effectivement des capacités industrielles de France. Pour moi l’électronique devrait être une des priorités du gouvernement. La Chine a lancé plus de 100 projets (de plusieurs millions chacun), comme ici : http://www.businessinsider.com/108-giant-chinese-infrastructure-projects-that-are-reshaping-the-world-2011-12?op=1&IR=T, on devrait faire de même avec nos moyens. Développer une architecture CPU suffisante pour un PC de bureau administratif serait un bon projet.
Développer quelque chose compatible avec des standards internationaux, c’est la base même du projet Linux. :) A mon sens on peut faire de même avec un OS français, en gardant la compatibilité avec POSIX au minimum. On ne va pas réinventer les langages de programmation (nos chercheurs le font très bien ça avec des trucs utilisés quasiment que dans les universités, coucou CAML), on peut repartir d’un standard, le C, et développer dessus ce qu’il nous faut.
Je suis pour une interopérabilité au niveau applicatif (documents,…), mais pour un développement maîtrisé à 100% des couches basses (et à mon goût abstrait des apports de Google, IBM & co).
Le 27/01/2016 à 09h24
PS:
Je sais pas pour vous mais ca:
http://cast.skyrock.net/bellanger/SOUVERAINETE_NUMERIQUE_CONDITION_DE_LA_DEFENSE…
(en lien dans l’article) démarre sur les chapeaux de roue dès la page 3. Si vous voulez vous marrer un peu aujourd’hui, et bien une lecture s’impose.
Le 27/01/2016 à 09h26
Le 27/01/2016 à 09h26
Il a par ailleurs rappelé que l’ANSSI a travaillé de longues dates sur
un OS sécurisé reposant sur une couche Linux, visant à avoir plusieurs
niveaux de confiance pour des architectures sécurisées. « Si c’est ça faire un OS souverain, on l’a déjà ! »
Va-t-on l’utiliser pour le vote électronique ? " />
Le 27/01/2016 à 09h28
Je trouve que les propos ne sont absolument pas constructifs.
C’est tentant de basher l’incompétence autour de ce sujet, mais au final, je trouve la manière de faire quelque peu enfantine.
Si l’ANSSI développe une distribution sécurisée, c’est bien pour quelque chose, donc au lieu de basher l’idée en révélant les discours qui sont derrière, notamment cette utopie du verrouillage du net, il aurait mieux fait d’expliquer en quoi une distribution maîtrisée par l’état français pourrait être une bonne chose pour les administrations.
Et, au delà d’une distribution française, c’est une vraie volonté de développement d’outils communs aux administrations qu’il faudrait, qui permettrait de gagner à la fois en souveraineté et sur le long terme, en budget.
Le 27/01/2016 à 09h50
C’est pas l’ANSSI en cause, ils ont les compétences pour cela , mais les politiques ne savent pas ce qu’ils veulent et changent d’avis tous les quatre matin.
Le 27/01/2016 à 12h16
Le 27/01/2016 à 12h19
Le 27/01/2016 à 12h22
Sublime!
Le 27/01/2016 à 12h26
Le produit est libre, mais de facto si tu ne veux pas faire un fork dégueulasse, il faut quand même rentrer dans les clous de ce qui est supporté (x86, ARM,…). Du coup, soit on rentre dans le moule (merci Intel, nVidia, AMD), soit on fait un gros fork dégueulasse et on demande à la communauté de réintégrer nos modifications (à qui ? La Linux Foundation ?), soit on vit avec un noyau obsolète ou dur à maintenir.
Et c’est peut-être de la paranoïa, mais confier un OS souverain à un groupe dont 75% des contributions sont issues des entreprises (et pas loin de 6 ou 7% des GAFAIM), c’est pas de l’indépendance.
C’est mon côté plus libre que le libre, pour moi l’indépendance passe par la création à 100% des sources par des français " />.
Le 27/01/2016 à 12h35
Merci!! Et dire que des deputes ecoutent ce genre d’aneries!
Le 27/01/2016 à 12h37
Le 27/01/2016 à 12h41
Si je développe mon hardware, il va falloir que je fasse des drivers, qui devront s’interfacer avec mon noyau.
Donc soit je garde mes drivers et je les fait évoluer en parallèle du noyau (le “bon gros fork dégueulasse et impossible à maintenir” que j’évoquais).
Ssoit je réintègre le code de ces drivers dans le package standard Linux (dans ce cas qui décide ? Qui vote ?).
Soit je fais rien évoluer et je me borne à utiliser une seule version du noyau Linux.
Le 27/01/2016 à 12h48
Le 27/01/2016 à 12h51
Mais du coup tu restes dépendant des évolutions d’un noyau contrôlé par des tiers. Imaginons que je développe un processeur de malade (soyons fous, avec ST Micro " />). Qu’est-ce qui me dit qu’Intel ne va pas subtilement faire des propositions d’optimisations pour le noyau “canal historique” (Intel fait beaucoup de modifications sur le noyau Linux), optimisations qui pourraient pourrir mon support de mon CPU.
Bref, point d’indépendance avec Linux dans sa version actuelle. " />
Le 27/01/2016 à 12h58
Le 27/01/2016 à 13h03
C’est peut-être paranoïaque, mais si j’étais Intel, et que j’aie envie de faire cesser un concurrent génant (chose qui ne leur est jamais passé par la tête " />), concurrent dépendant d’un noyau dont je suis responsable de près de 10% des modifications, j’apporterais des améliorations à la gestion du processeur, pouvant parfois créer des effets de bord.
Mais bon, là on est dans la spéculation. On peut faire confiance à Intel pour ne pas avoir des pratiques anti-concurrentielles (ou pas…).
Le 27/01/2016 à 13h26
« Si c’est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne
sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c’est un OS
maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m’y opposerai.
Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de
droit ».
" />
Alors les gugus de NXI, on vous entends pas critiquer le Monsieur. Elle est ou votre verve que vous aimez tant a employer pour discrediter mes interventions.
Le 27/01/2016 à 13h35
Dans l’article, le monsieur de l’ANSSI dit qu’ils ont déjà ça dans leurs cartons, un Linux customisé par l’ANSSI avec l’accent mis sur la sécurité.
Le 27/01/2016 à 14h01
Le 27/01/2016 à 14h09
Le 27/01/2016 à 14h16
Dans ce cas il faudrait le mettre en avant, et/ou voir niveau support pour en profiter pour avoir ce qu’il faut derrière (équipe pour développer/former etc, bref un vrais support et du monde).
En gros profiter d’un os utile pour embaucher et avoir un vrais support.
Le 27/01/2016 à 14h51
Le 27/01/2016 à 14h53
Non, je dis juste qu’on a suffisamment de personnes et d’entreprises en France qui peuvent développer des applications capables de communiquer avec le monde. On peut lire un HTML, écrire un parseur HTML, pareil pour des OXML, du code C,…
Le 27/01/2016 à 14h58
Le 27/01/2016 à 15h03
Le 27/01/2016 à 15h03
Le 27/01/2016 à 15h04
Le 27/01/2016 à 15h05
Le 27/01/2016 à 15h07
Le 27/01/2016 à 15h11
Si tu as interprété mes propos comme étant de la méfiance envers les entreprises américaines, c’est en effet le cas pour nos industries les plus sensibles. Personnellement, savoir que nos centrales nucléaires, nos sous-marins,.. tournent avec du hardware américain, des OS américains, ça me fait un peu angoisser.
Après, ça n’est peut-être que de la paranoïa, la NSA est sûrement gentille avec les français… :)
Le 27/01/2016 à 15h12
Ce que je veux c’est que la France prenne les devants et créé un ensemble informatique logiciel et matériel, basé certes sur des formats d’échange avec l’extérieur standardisés (HTTP, POSIX, OOXML,…), mais basés sur des ressources matérielles et logicielles (OS, suite bureautique,…) conçues et développées à 100% en France.
Un genre de protectionnisme ou de patriotisme économique pour notre industrie.
Le 27/01/2016 à 15h13
C’est en effet logique. On peut le déplorer (ce qui est mon cas), mais les faits sont là.
Le 27/01/2016 à 15h16
Non, je n’ai pas de preuve qu’Intel ait introduit sciemment du code source malicieux. Il n’y a pas non plus de preuve qu’ils n’en ont pas introduit qui n’ait pas été détecté non plus. C’est pour cela que je parle de paranoïa de ma part.
Intel n’a pas aujourd’hui intérêt à faire l’idiot avec un OS dont les parts de marché desktop auraient tout intérêt à gagner pour eux (augmentation des parts de marché ==> augmentation des ventes de CPU), ni pour un marché serveur dans lequel les processeurs Intel sont prépondérants. Maintenant, si un marché comme les machines de bureau de la France devait survenir, ou dans le cas des processeurs chinois, je ne sais pas si Intel n’aurait pas intérêt à “noyauter le noyau” pour limiter la concurrence. Mais là encore, je suis entièrement d’accord, c’est de la pure spéculation.
Le 27/01/2016 à 15h48
Le 27/01/2016 à 15h50
Si on part par là, autant faire confiance aux analyses technico-économiques de TCO par Microsoft et continuer à acheter leurs OS.
Le 27/01/2016 à 15h51
Le 27/01/2016 à 15h55
Le 28/01/2016 à 08h11
Décidément y a encore beaucoup de personnes (notamment des politiques) qui n’ont toujours rien compris à l’internet et aux ordinateurs. Plus de 20 ans qu’Internet existe et certains sont encore à réinventer la roue ! L’OS n’a plus de valeur ajoutée. On ferait mieux de se concenter sur le déploiement de la Fibre Optique qui va prendre 50 ans. Si Internet est le Far west, le déploiement de la fibre c’est waterloo !
Le 28/01/2016 à 08h34
ca a peut être evolué mais il y a qq temps il fallait prendre une imprimante HP ou Brother car on pouvait télécharger des drivers linux constructeurs sur leur site.
Et eviter Canon, qui est moins cher mais qui ne marche pas bien.
Le 28/01/2016 à 08h38
Tu n’as pas compris ma remarque, je m’en bas les roubignoles que longsoon ou quelque autre chose soit une prouesse technologique ou un concept intéressant.
L’attitude que je conspue c’est de vouloir tout verrouiller de force dès qu’on a l’impression d’avoir une longueur d’avance.
Le 28/01/2016 à 08h42
Le 28/01/2016 à 08h48
Je ne parle pas de verrouiller, je suis pour l’utilisation de formats d’échange ouverts. Je ne parle pas de réinventer internet, il y a des standards (HTML, CSS,…) qui existent et qui doivent être utilisés. Pareil pour les documents (OOXML,…).
Et je n’en ai rien à faire que le péquin moyen n’ait pas envie d’acheter cet ordinateur hypothétique. Si le peuple le veut, tant mieux, sinon il reste avec ses machines GAFAIM. Que je sache les ordinateurs occidentaux se vendent (et même bien) en Chine, c’est juste qu’il existe une alternative indigène. Et c’est cette alternative que je veux créer. Ca demandera une bonne intervention de l’état (la Chine le fait, c’est certes communiste comme régime, mais ça n’est pas non plus la Corée du Nord).
Et la France est la 5 ou 6ème nation (selon les comptages) au monde. On a pu développer des sous-marins nucléaires, des centrales, des avions,… Pourquoi on serait infoutus de faire un peu de logiciel ? On a des centres de recherche pas si mauvais (INRIA, CEA,…), qui ont des compétences fortes en hardware et software. Alors, oui, si on concentre un peu ces forces on a une puissance de frappe, certes inférieure aux GAFAIM, mais respectable.
Je comprends bien que la tâche est ardue (écrire même un semblant de Windows 95 c’est pas facile), mais à mon sens elle est nécessaire. Après je me trompe peut-être, mais tu n’as pas non plus la vérité absolue sur ce que peut faire ou non la France.
Le 28/01/2016 à 10h23
Oui au temps pour moi ^^’
Mon idée était que ce n’est pas du pur STM :)
Le 28/01/2016 à 10h25
Le 28/01/2016 à 10h33
Le 28/01/2016 à 21h16
Le 28/01/2016 à 21h58
Le 29/01/2016 à 00h29
Le 29/01/2016 à 07h51
Sinon mettons l’Europe à contribution. Si la France n’arrive pas à développer un OS un tant soit peu utilisable (faut-il rappeler que nous l’avons fait dans les années 80 avec des boîtes comme Thomson ou Goupil).
On n’est vraiment pas obligé de faire un noyau aussi gros et complexe que le noyau UNIX. Déjà, si on limite le hardware exploité on limite de facto les drivers (rien n’empêche d’ouvrir le noyau à l’ajout d’autres drivers si une éventuelle communauté le désire).
Pour moi (et c’est mon opinion), rendre les armes et se lancer dans le développement de Linux c’est abandonner toute idée d’indépendance vis-à-vis des grands fournisseurs de matériel (qui l’ont bien compris en investissant dans le libre, ils ne font pas ça pour la beauté du geste, même s’ils le disent). C’est à ce sens que je trouve Linux particulièrement dangereux pour l’innovation. En acceptant un noyau unique, on se prive des options exotiques (et parfois viables) qu’on pouvait développer. Si on bride nos industries à “faire juste des apports à un système existant”, on est condamnés à moyen terme au bon vouloir de quelques grosses entreprises (dont les GAFAIM qui n’attendent que ça, mais pas que).
Vu l’origine des modifications du code de Linux (>75% américain), je me permet de considérer cet OS comme étant sous l’hégémonie américaine, et donc incompatible avec la notion d’indépendance française ou européenne.
Le 29/01/2016 à 08h04
Je ne suis pas sûr que le coût du développement d’un OS “à minima utilisable” soit plus cher que le coût d’une centrale nucléaire. Que ça soit moins rentable que d’acheter des licences et du support (Windows, Linux, et à plus forte raison OSX vu les coûts d’Apple " />), ça c’est acquis.
Mais nous avons des gens qui travaillent sur des noyaux industriels de dizaines de milliers de lignes de code, voire de centaines de milliers, qui ont des compatibilités avec des programmes tiers, bref, tout ce qui fait un OS, mais avec des capacités que la plupart des Linux n’ont pas (sûreté de fonctionnement poussée, cadencement par le temps strict,…). J’ai pu travailler dans des laboratoires qui développaient de tels OS, et c’est à mon sens tout à fait utilisable pour créer une base technologique en France.
Après restent les problématiques de tout ce qui fait un OS “user friendly”, l’IHM, les drivers,… Rien n’empêche de faire un wrapper pour des drivers Linux (un genre de WINE pour driver), ce qui demande un peu de travail, mais n’est pas hors de portée de notre industrie du logiciel.
Bref, oui Linux, OSX, Windows ont des années de développement derrière eux, et c’est impossible pour un pays comme la France de les rattraper de but en blanc (en gros, sortir un French OS à la FNAC qui se vende mieux que Windows -même le 10 " />-, c’est hors de question). Par contre, faire un projet basé sur des bases franco-françaises, fonctionnant sur une portion du hardware (pourquoi pas un µcontrôleur ARM pour commencer, avant de passer à un CPU 100% français), à mon sens c’est jouable. C’est chaud, mais c’est jouable. Et ça va demander la concertation de beaucoup de labos et d’industries (avec toutes les inefficacités que ça implique).
Le 30/01/2016 à 00h11
Le 30/01/2016 à 00h50
Le 30/01/2016 à 00h59
Le 30/01/2016 à 09h27
Le 31/01/2016 à 01h03