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Le CIJV restera accessible aux titres véhiculant des idées sexistes

Le FAJV par contre

Le CIJV restera accessible aux titres véhiculant des idées sexistes

Le 03 juin 2016 à 13h20

Les modifications apportées aux conditions d'obtention du crédit d'impôt jeu vidéo n'étaient pas du goût de tous les députés. Le gouvernement vient de répondre à la question d'une parlementaire qui s'inquiétait de la possibilité de fournir ce type d'aide à des jeux véhiculant des messages sexistes.

La députée socialiste Catherine Coutelle a interrogé le gouvernement en octobre au sujet de l'ouverture du crédit d'impôt jeux vidéo (CIJV) aux titres classés PEGI 18. La parlementaire ne trouve rien à redire sur le principe même de l'élargissement de cette aide, mais elle s'inquiète de voir que « si les conditions d'éligibilité au CIJV prévoient que ces jeux devront répondre à un barème visant à apprécier la contextualisation de la violence, la loi ne prévoit pas, à ce jour, de dispositions similaires permettant de signaler la présence de contenu sexiste dans un jeu vidéo ».

Une question écrite qui fut suivie en janvier d'une proposition d'amendement (retiré) au projet de loi pour une République numérique visant à écarter du CIJV les jeux vidéo comportant « des représentations dégradantes à l’encontre des femmes ».

Un appel du pied au CSA

Dans sa question, la parlementaire fait appel à la loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes et plus particulièrement à son article 56, qui prévoit de léguer au CSA la responsabilité « d'assurer le respect des droits des femmes dans le domaine de la communication audiovisuelle ».

«A cette fin, il veille, d'une part, à une juste représentation des femmes et des hommes dans les programmes des services de communication audiovisuelle et, d'autre part, à l'image des femmes qui apparaît dans ces programmes, notamment en luttant contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein des couples. Dans ce but, il porte une attention particulière aux programmes des services de communication audiovisuelle destinés à l'enfance et à la jeunesse », précise le texte. 

Cette disposition, Catherine Coutelle aimerait la voir étendue au domaine du jeu vidéo, afin de pouvoir signaler les contenus sexistes. Le but serait ainsi de créer « un label indiquant si une œuvre participe, ou non, à la reproduction des stéréotypes de genre », reprenant un modèle déjà en place en Suède. Le dispositif pourrait également permettre aux instances du CNC de « disposer des outils nécessaires pour identifier le contenu sexiste de certaines œuvres éligibles aux financements publics » et ainsi « s'assurer que les financements publics alloués au secteur du jeu vidéo soient conditionnés au respect de l'égalité femmes-hommes et à la lutte contre les stéréotypes de genre ».

La prudence du cabinet d'Axelle Lemaire

La réponse du secrétariat d'État au numérique n'est parue au Journal officiel qu'à la fin du mois de mai. L'équipe d'Axelle Lemaire note « depuis quelques années un mouvement de fond en faveur de la place des femmes » au sein des studios de développement et des jeux. Une évolution qu'elle met au crédit de « polémiques violentes sur le sujet sur les réseaux sociaux ».

Le sécrétariat d'État assure également que les studios français ont récemment fait des efforts afin de mettre en avant « des personnages principaux féminins porteurs d'une image positive de la femme », citant les exemples de Dishonored 2 (Arlane Studios), Beyond Two Souls (Quantic Dream) ou Life is Strange (Dontnod). La situation ne serait donc pas si alarmante que cela. 

Pour la ministre chargée du numérique, il ne faut pas regarder du côté des conditions d'attribution du CIJV, mais plutôt miser sur « l'accroissement de la féminisation des métiers du jeu vidéo ». En faisant grimper le ratio de femmes dans les formations dédiées au numérique, le gouvernement estime que le milieu du jeu vidéo ne pourra qu'en profiter. Une inclusion qui devrait néanmoins réclamer quelques années avant de porter ses fruits. 

Le FAJV pourrait voir ses conditions d'attribution modifiées

Concernant le CIJV, le gouvernement ne souhaite pas y toucher pour l'instant. Il estime en effet que sa dernière réforme incluant les titres PEGI 18 dans son assiette fait « partie de [sa] volonté de soutenir les jeux qui traitent sérieusement de ces sujets difficiles (agressions sexuelles, etc.) ». 

Par contre, des leviers pourraient être actionnés du côté du Fonds d'aide au jeu vidéo, dont l'utilisation des ressources est gérée par une commission du CNC, présidée depuis peu par Juliette Noureddine. Le secrétariat d'État évoque ainsi « des évolutions » des critères d'accès à ce fonds ou encore par la création d'un label spécifique. Des pistes que nous ne manquerons pas de surveiller dans les prochains mois. 

Commentaires (56)

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Comme la marché du JV est rempli de boutonneux hystériques accros à la représentation de leurs fantasmes inassouvis, ils ont l’impression que ça pourrait tuer le marché <img data-src=" />



Il y a du mieux, certes, mais la domination masculine reste présente, et le jeu vidéo est un exemple parmi d’autres.

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Il y a un peu toutes les couleurs dans MLP en effet <img data-src=" />

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Suffit de voir la sortie d’Overwatch, tu as beau avoir une énorme majorité de perso qui collent a 300% aux représentations classiques féminines hypersexualisées, suffit d’une russe bodybuildée pour que Blizzard ne soit taxée de conspiration et d’agenda SJW.&nbsp;



Le monde du JV, ce bonheur :3.

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Munsh a écrit :



Suffit de voir la sortie d’Overwatch, tu as beau avoir une énorme majorité de perso qui collent a 300% aux représentations classiques féminines hypersexualisées, suffit d’une russe bodybuildée pour que Blizzard ne soit taxée de conspiration et d’agenda SJW. 



Le monde du JV, ce bonheur :3.





C’est clair… Ça montre plutôt bien de quel côté sont les “réactions excessives”.


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Blizzard a quand même était attaqué à propos de la représentation des fesses de Tracer <img data-src=" />

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Ouep, ça aurait du bien leur rappeler que Blibli prends les euros de toutes les bourses, et qu’il n’avait pas oublié leurs amis machos <img data-src=" />. &nbsp;C’est pas les poses du genre qui manque en plus, pourquoi celle là, mystère <img data-src=" />.



&nbsp;

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Munsh a écrit :



Ouep, ça aurait du bien leur rappeler que Blibli prends les euros de toutes les bourses, et qu’il n’avait pas oublié leurs amis machos <img data-src=" />.  C’est pas les poses du genre qui manque en plus, pourquoi celle là, mystère <img data-src=" />.



Bah quand sa vie n’est qu’un vide empli de néant, on s’accroche à n’importe quelle bouée de passage… Faire chier le monde sur un détail que personne ne comprendra jamais peut faire partie de ces bouées <img data-src=" />


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MuadJC a écrit :



Comme dirait DeadPool: “Est-ce que c’est sexiste que je te tabasse parce que t’es une fille, ou bien ça l’est si je te tabasse pas?”



&nbsp;Voir du sexisme partout est un non sens, surtout quand certains titres peuvent avoir pour thème le sexisme… Un comme comme ces films qui réécrivent l’histoire avec systématiquement des femmes libérées à des époques moyen-âgeuses… pareil avec Disnay où les princesses troquent les souliers de vair pour des arcs.





Ou pour une chose moins violente… Tenir la porte.

Je la tiens parce que :

&nbsp;

a - elle est faible ?

b - que va-t-on penser de moi si je ne le fais pas ? (sa gueule en fait je m’en fous)

c - mon éducation veut que je tienne la porte pour qui me précède ?

d - elle est plutôt pas mal et je fais durer le plaisir visuel ?

e - je tourne à gauche ?



Je dois dire que je suis plus souvent au point d qu’ailleurs.


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YesWeekEnd a écrit :



Ou pour une chose moins violente… Tenir la porte.

Je la tiens parce que :

 

a - elle est faible ?

b - que va-t-on penser de moi si je ne le fais pas ? (sa gueule en fait je m’en fous)

c - mon éducation veut que je tienne la porte pour qui me précède ?

d - elle est plutôt pas mal et je fais durer le plaisir visuel ?

e - je tourne à gauche ?



Je dois dire que je suis plus souvent au point d qu’ailleurs.





Moi je préfère être au point g, mais chacun son truc <img data-src=" />


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J’ai hésité à la faire mais je vois qu’on peut compter sur la communauté ;)

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T’as rien compris, mon pauvre.



Russe bodybuildé –&gt; Poutine –&gt; muselage de la presse –&gt; éthique dans le journalisme.



Voilà, c’est ça la vraie raison.

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J’suis vraiment trop bête, en effet, alors que tout était sous mes yeux !



Ils avaient raison depuis le début, it’s toujours about ethics in journalism !

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La question “contenu sexiste ou pas sexiste” ne devrait pas se poser, ni-même celle de la violence. Seule la légalité du contenu devrait être un facteur…



&nbsp;ou alors cette CIJV n’est pas une aide, mais une tentative de censure, de prise de contrôle.



Au final, on se retrouve avec l’état qui dicte ce qu’est un bon jeu vidéo et ce qu’est un mauvais jeu vidéo et avec sanctions à la clef.

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Charly32 a écrit :



Pas de CIJV pour le prochain Duke Nukem ? <img data-src=" />





Duke Nukem 3D est une satire des actions movies des années 80-90. Duke est l’archétype du action hero bodybuildé, macho, lâchant des punch lines même en face du gros monstre.







Munsh a écrit :



Suffit de voir la sortie d’Overwatch, tu as beau avoir une énorme majorité de perso qui collent a 300% aux représentations classiques féminines hypersexualisées, suffit d’une russe bodybuildée pour que Blizzard ne soit taxée de conspiration et d’agenda SJW. 



Le monde du JV, ce bonheur :3.







Pfff… en soit, j’ai pas grand chose à dire sur ce que j’ai pu voir des perso, ça semble surtout collé à des archétypes aussi bien pour les personnages féminins que masculins.

En soit, les archétypes, c’est pratique, surtout dans un jeu vidéo, ça permet d’associer rapidement des caractéristique à un personnage. EN un coup d’oeil, on connais à quel type de jeu on l’associe. Dans un jeu où le scénario est très secondaire, l’utilisation d’archétype est le seul moyen de donner des informations sur le personnage.



Maintenant, ce que vous critiquez, c’est les archétypes. Déjà, allez trouver un archétype féminin qui ne soit pas le fantasme d’une partie de la population lorsque déjà certain fantasme sur des poneys.


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Ça dépend du poney

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Pas uniquement, certain sont moins pervers… ou pas en faite… (il y a même la “rules 34.2” : “There are ponies of it, no exceptions. “)

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Ben justement le truc c’est de tenir la porte à tout le monde, version gentille.

Où à personne, version connard <img data-src=" />

Dans les deux cas pas de discrimination.

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Comme dirait DeadPool: “Est-ce que c’est sexiste que je te tabasse parce que t’es une fille, ou bien ça l’est si je te tabasse pas?”



&nbsp;Voir du sexisme partout est un non sens, surtout quand certains titres peuvent avoir pour thème le sexisme… Un comme comme ces films qui réécrivent l’histoire avec systématiquement des femmes libérées à des époques moyen-âgeuses… pareil avec Disnay où les princesses troquent les souliers de vair pour des arcs.

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Cool. On va enfin avoir My Little Pony en bleu, et pas en rose.

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Pas de CIJV pour le prochain Duke Nukem ? <img data-src=" />

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D’ici a ce qu’il sorte, ils auront eu le temps de bien réfléchir a la question <img data-src=" />

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Drepanocytose a écrit :



Cool. On va enfin avoir My Little Pony en bleu, et pas en rose.





objection


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Comme nous n’étions pas gavés de femmes positives dans tous les films et séries américaines et françaises.



Rizzoli and Isles, Castle, NCIS, Hawaï 5.0,&nbsp; Unforgetable, NY special victim unit, etc…



Je ne vois pas l’intérêt d’aider quelque chose qui est aussi massivement utilisé partout !

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Le problème c’est pas d’en voir partout (déjà parceque, ben justement, c’est pas ce qu’il manque), c’est de ne rien faire quand il y’en a manifestement.

&nbsp;

Et du coup ne pas leur fournir de CIJV, c’est pas non plus ultime comme punition…

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tazvld a écrit :



On a le petit char qui va avec, on se fera une soirée romaine spéciale jeu du cirque, il ne faut absolument pas manquer les gladiateurs. Prépare ton pilum.





Chouette <img data-src=" /> Si il faut, je suis prêt à faire le cheval. <img data-src=" />


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Ah ah j’imagine bien la scène, avec la femme outrée genre “je suis pas si vieille que ça” <img data-src=" />

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Vouze a écrit :



Comme nous n’étions pas gavés de femmes positives dans tous les films et séries américaines et françaises.



Rizzoli and Isles, Castle, NCIS, Hawaï 5.0,&nbsp; Unforgetable, NY special victim unit, etc…



Je ne vois pas l’intérêt d’aider quelque chose qui est aussi massivement utilisé partout !





Commentaire 100% sexiste, bravo <img data-src=" />


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Il pointe quand même un truc intéressant, c’est que ce modèle de la “femme forte” est tellement artificiel dans ce genre d’œuvre, que ça ne sert en rien la cause en ne faisant que créer un Nième stéréotype à caser à coté de “la latina garçon manquée, qui meurt de son orgueil” (mon dieu que je hais ce stéréotype, mais quand elle meurt, elle est chiante !).



Dans ce que je vois des “femmes fortes” dans les films et séries, la caractéristique qui semble toujours ressortir, c’est qu’elles passent leur travail au premier plan, elles n’ont pratiquement aucune vie sociale, elles sont justement généralement remarquable par une compétence lié à leur boulot, compétence qui est parfois leur seul capacité (au point d’en faire une nerd). Souvent ces femmes fortes sont aussi marquées par un esprit de compétition dès lors que ça touche leur compétence.



A coté de ça, son patron, si elle travaille dans la police, est un black avec une moustache (accessoire indispensable du noir si il veut avoir une chance de survie, accessoire qui donne aussi automatiquement le titre de patron du service), et qui vie une vie de père de famille épanouie après son boulot.

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En faisant grimper le ratio de femmes dans les formations dédiées au numérique, le gouvernement estime que le milieu du jeu vidéo ne pourra qu’en profiter. Une inclusion qui devrait néanmoins réclamer quelques années avant de porter ses fruits.





Et comment ?

Travaillant dans des contextes internationaux, je constate une simple chose :




  • A l’étranger je travaille régulièrement sur des sujets très techniques avec des femmes

  • En France, il n’y a que des hommes sur la technique et les femmes sont plus dans le domaine opérationnel



    C’est toute la mentalité d’un pays et les fondements éducatifs qu’il faut faire évoluer, pas juste “faire grimper des ratios”.

    Peut-être qu’un jour il sera enfin admis que les hommes et femmes ne sont pas égaux et ne le seront jamais…

    Un petit exemple rigolo à lire

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Liam a écrit :



Il y a une grosse différence entre dire “les filles ont le droit de jouer aux jeux vidéos si elles le souhaitent” et dire “il FAUT que les filles jouent autant que les garçons aux jeux vidéos, et nous devons TOUT faire pour les faire venir, y compris renoncer à des trucs qui plaisent aux garçons mais moins aux filles”.&nbsp;





Oui, mais si tous les personnages féminins dans les jeux vidéos sont blondes avec des gros seins et servent de potiches, on peut se dire que ça va pas aider…



Et non, t’as également tout un tas de mecs qui voudraient des personnages crédibles ET variés*, qu’ils soient féminins ou masculins.&nbsp;



*varié veut dire que les potiches pourquoi pas, mais je veux aussi des personnages féminins intéressants.


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Moi ce qui me surprend dans l’affaire, c’est l’utilisation du terme “sexisme” plutôt que “discriminatoire”. Pourquoi se limiter ? <img data-src=" />

Les autres contenu discriminatoires sont-ils déjà couvert ? Si non (et ça semble être le cas d’après l’article), autant faire un tir groupé.

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Liam a écrit :



J’ai envie de dire… et alors ? Certains loisirs attirent plus un sexe que l’autre, et alors ? Est-on obligé d’avoir une exacte parité dans la moindre activité humaine ? Est-ce qu’on va réduire les subventions aux associations de danse classique ou d’équitation si elles n’attirent pas au moins 50% de garçons, sur le même principe ?



Il y a une grosse différence entre dire “les filles ont le droit de jouer aux jeux vidéos si elles le souhaitent” et dire “il FAUT que les filles jouent autant que les garçons aux jeux vidéos, et nous devons TOUT faire pour les faire venir, y compris renoncer à des trucs qui plaisent aux garçons mais moins aux filles”.





Je replace mon commentaire juste au dessus du tien :



Justement, l’idée n’est pas de faire financer des idées par l’État, mais de ne pas financer certaines idées par l’État.



Il n’est nul part question d’interdire d’utiliser des stéréotypes sexistes dans le JV.


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V_E_B a écrit :



Moi ce qui me surprend dans l’affaire, c’est l’utilisation du terme “sexisme” plutôt que “discriminatoire”. Pourquoi se limiter ? <img data-src=" />

Les autres contenu discriminatoires sont-ils déjà couvert ? Si non (et ça semble être le cas d’après l’article), autant faire un tir groupé.





Je pense que “sexisme” est plus adapté dans le sens où l’utilisation abusives de stéréotypes ne relève pas vraiment de la discrimination, mais de l’habituation à celle-ci.


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ManusDei a écrit :



Oui, mais si tous les personnages féminins dans les jeux vidéos sont blondes avec des gros seins et servent de potiches, on peut se dire que ça va pas aider…







Et je repose la question : et alors ? Si les filles ne veulent pas jouer aux jeux vidéos pour X ou Y raisons, notamment liées à la représentation du sexe féminin dans les jeux, ça les regarde. Si elles veulent jouer quand-même, ça les regarde aussi (et en ce qui me concerne elles sont les bienvenues). Mais il n’y a pas d’exigence morale à adapter un loisir pour qu’il plaise obligatoirement à l’ensemble des personnes au monde. Moi j’aime pas trop le tennis parce que j’ai des problèmes de vue qui font que j’ai du mal à voir la balle. Hében, je demande pas à ce qu’on agrandisse la balle à Roland Garros pour s’adapter à moi et que je puisse m’y intéresser. Les tennisseux proposent, je dispose.







ManusDei a écrit :



Et non, t’as également tout un tas de mecs qui voudraient des personnages crédibles ET variés*, qu’ils soient féminins ou masculins.







Bien-sûr, moi le premier ! J’ai adoré Mirror’s Edge et le personnage de Faith y est pour quelque chose (même si c’est pas la seule raison). Mais encore une fois, il n’y a pas d’obligation morale. Les créateurs font ce qu’ils veulent, après chacun “vote” avec son portefeuille.









ActionFighter a écrit :



Je replace mon commentaire juste au dessus du tien :







Ça me pose un problème que l’État se mêle des messages exprimés dans la culture, et même si ce n’est qu’une absence de subvention et pas une interdiction active, dans un milieu concurrentiel, la possibilité d’avoir ou pas une subvention crée une distorsion de concurrence qui peut de facto mettre en danger un studio donné, davantage que si l’État ne filait aucune subvention.



Mais à la limite c’est pas l’essentiel de mon message. C’est surtout la raison que tu donnais qui me posait problème. L’argument “c’est pas top que des studios continuent à perpétuer l’idée que les femmes sont des connes, le risque c’est que des gens continuent à le croire et traitent les femmes comme des sous-merdes”, c’est un argument que je peux entendre. En revanche, l’argument “le problème c’est qu’en représentant mal les femmes dans le JV, on décourage les femmes de s’y intéresser” ne me paraît pas moralement valide. Il n’y a aucune obligation “morale” à encourager les femmes à s’intéresser au JV. Pas plus qu’il y a une obligation morale à intéresser les jeunes au macramé en encourageant des motifs destroy (ou une obligation morale d’intéresser les vieux au rap en ne subventionnant les concerts que s’ils incluent des lyrics parlent d’arthrite et de montes-escalier).


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Liam a écrit :



Ça me pose un problème que l’État se mêle des messages exprimés dans la culture, et même si ce n’est qu’une absence de subvention et pas une interdiction active, dans un milieu concurrentiel, la possibilité d’avoir ou pas une subvention crée une distorsion de concurrence qui peut de facto mettre en danger un studio donné, davantage que si l’État ne filait aucune subvention.





Comparé au dumping fiscal que livre d’autres états pour s’accaparer les studios, c’est un moindre mal.







Liam a écrit :



Mais à la limite c’est pas l’essentiel de mon message. C’est surtout la raison que tu donnais qui me posait problème. L’argument “c’est pas top que des studios continuent à perpétuer l’idée que les femmes sont des connes, le risque c’est que des gens continuent à le croire et traitent les femmes comme des sous-merdes”, c’est un argument que je peux entendre. En revanche, l’argument “le problème c’est qu’en représentant mal les femmes dans le JV, on décourage les femmes de s’y intéresser” ne me paraît pas moralement valide. Il n’y a aucune obligation “morale” à encourager les femmes à s’intéresser au JV. Pas plus qu’il y a une obligation morale à intéresser les jeunes au macramé en encourageant des motifs destroy (ou une obligation morale d’intéresser les vieux au rap en ne subventionnant les concerts que s’ils incluent des lyrics parlent d’arthrite et de montes-escalier).





Ce n’est pas une obligation de s’y intéresser, c’est une invitation à ne pas désintéresser.



Pour reprendre ton exemple, la question est de savoir si les concerts de groupes racistes/homophobes/sexistes devraient être subventionnés par l’argent public.


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ActionFighter a écrit :



Pour reprendre ton exemple, la question est de savoir si les concerts de groupes racistes/homophobes/sexistes devraient être subventionnés par l’argent public.







Ça dépend ce qu’on entend par raciste/homophobe/sexiste. Si des propos illégaux sont tenus (incitation à la haine etc.), l’État n’a pas à subventionner. Au contraire, il doit poursuivre en justice. Toute la difficulté est de savoir à l’avance ce qui va être dit, pour savoir si on doit subventionner ou pas (mais la question se pose à l’identique dans le jeu vidéo, où le financement est décidé alors que le jeu est encore à l’état de brouillon).



Sinon, il me semble que le subventionnement de concerts ou festivals où se rendent des gens comme Orelsan et Black M, pour citer deux personnes qui ont fait polémique (à tort ou à raison), ne pose pas de problème particulier d’habitude. De manière générale, à choisir, je préfère que l’État ne se mêle pas assez des contenus, plutôt qu’il s’en mêle trop.


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Liam a écrit :



quote tout ça :)





C’est mieux dit par ActionFighter, j’ai pas envie qu’une des mes passions soit un repoussoir à femmes et un réservoir de clichés. Je suis pas contre les clichés dans les jeux vidéos, par exemple Duke Nukem Forever est mauvais et c’est la seule critique que je lui ferais (ça et l’humour trop lourd/raté).



De la même manière que je ralerais si quelqu’un fait un jeu estampillé “Conan le Barbare” qui ne soit pas sexiste et raciste.


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Liam a écrit :



Ça dépend ce qu’on entend par raciste/homophobe/sexiste. Si des propos illégaux sont tenus (incitation à la haine etc.), l’État n’a pas à subventionner. Au contraire, il doit poursuivre en justice. Toute la difficulté est de savoir à l’avance ce qui va être dit, pour savoir si on doit subventionner ou pas (mais la question se pose à l’identique dans le jeu vidéo, où le financement est décidé alors que le jeu est encore à l’état de brouillon).





Les propos peuvent être tendancieux sans être forcément illégaux, surtout avec la liberté d’expression et de caricature dans l’art, et c’est encore plus tendancieux pour le sexisme, tant certains comportements sont si ancrés qu’il est déjà compliqué de les faire accepter en tant qu’élément d’une domination.







Liam a écrit :



Sinon, il me semble que le subventionnement de concerts ou festivals où se rendent des gens comme Orelsan et Black M, pour citer deux personnes qui ont fait polémique (à tort ou à raison), ne pose pas de problème particulier d’habitude. De manière générale, à choisir, je préfère que l’État ne se mêle pas assez des contenus, plutôt qu’il s’en mêle trop.





Disons que pour le cas de la musique, les formes de subventions rendent la maîtrise des artistes compliqués. Dans les SMACs, les subventions sont faites à l’année, et pour les festivals, c’est pour tout le fest. Donc à moins d’exercer des pressions politiques, il est très compliqué d’intervenir sur un cas particulier.



Après, lorsque c’est possible, cela ne me choquerais pas que ça se fasse. Prenons l’exemple fictif d’une subvention directe à la publication de livres, il serait totalement anormal que l’état subventionne le dernier bouquin de Houellebecq.


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ManusDei a écrit :



C’est mieux dit par ActionFighter, j’ai pas envie qu’une des mes passions soit un repoussoir à femmes et un réservoir de clichés. Je suis pas contre les clichés dans les jeux vidéos, par exemple Duke Nukem Forever est mauvais et c’est la seule critique que je lui ferais (ça et l’humour trop lourd/raté).



De la même manière que je ralerais si quelqu’un fait un jeu estampillé “Conan le Barbare” qui ne soit pas sexiste et raciste.





<img data-src=" />



L’utilisation de clichés dans l’art n’est pas bannissable, ce serait une hérésie. Par exemple, l’utilisation de clichés peuvent aussi aider à leur déconstruction, donc à les combattre.

On peut accepter certains clichés au cas par cas, sans vouloir voire tout un art gangréné par les stéréotypes.


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Et pourtant… ce sont les femmes qui vont te reprocher de ne pas tenir la porte: “et la galanterie alors?”

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Marrant de constater que le sexisme choque moins que le racisme&nbsp;<img data-src=" />

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L’un n’empêche pas l’autre (un archétype peut être sexiste, ou pas). Après tu peux appeler ça archétype, pour certains persos d’OW, j’trouve que ça ressemble surtout à de la paresse :P.

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Alors pourquoi quand tu parles de sexiste tu pointes que les femmes dans ce jeu?



J’ai l’impression qu’ici la personne sexiste c’est toi!

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&gt; faire une taxe contre les sexistes

&gt; créer encore plus de sexisme là où y en avait pas car les gens normaux en ont marre de ces féministes chiantes, et autre White Knight.

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Donc en fait l’objectif c’est de faire des jeux vidéo qui ne permettent pas de faire dans le virtuel ce qui est illégale dans le réel ?



J’ai hate de voir le prochain call of duty (ou autre fps) dans lequel on ne pourra pas tuer son ennemi pake tuer est interdit par la loi…..

Et je ne parle même pas de gta…

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La vraie question ici, c’est de savoir qui décide ce qui est sexiste.



Après sur le principe je suis contre un encouragement ou un découragement du contenu de l’art par l’État. Parce que le sexisme, le racisme, la violence font partie de la réalité et vouloir éviter les sujets qui fâchent c’est la meilleure manière de passer à côté des oeuvres qui en tirent parti.



Ce ne serait pas particulièrement choquant dans un pays comme le notre où il existe des opinions illégales, mais faire financer des idées par l’État sur une base purement idéologique, se fusse avec les meilleures intentions, c’est une très mauvaise idée.

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“la loi ne prévoit pas, à ce jour, de dispositions similaires permettant de signaler la présence de contenu sexiste dans un jeu vidéo”





Encore une qui pense que le contraire de sexiste, c’est asexué.



#SadButTrue

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athlon64 a écrit :



Ça dépend du poney





C’est mon cadeau pour demain soir ? <img data-src=" />


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On a le petit char qui va avec, on se fera une soirée romaine spéciale jeu du cirque, il ne faut absolument pas manquer les gladiateurs. Prépare ton pilum.

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Qu’il y ait un combat à mener vis à vis d’une forme de “machisme” ou d’attitude irrespectueuse envers la gent féminine : certainement ! Que le féminisme “idéologique” et les exigences parfois absurdes d’un certain militantisme soit l’exemple à suivre : certainement pas ! Les Œuvres cinématographiques sont aussi un reflet de la société du moment, je trouve normal qu’y soient représentées l’état des choses en matière de relation hommes-femmes. Donc pourquoi pas dans les jeux vidéos ? C’est seulement l’outrance mal intentionnée qui doit être montrée du doigt ! Mais le fait-on pour la violence quand elle est inutilement exposée (et avec complaisance) dans certains films ?&nbsp; Maintenant, la vraie question c’est : les jeux vidéo (ou les films) doivent ils être des œuvres a vertu “pédagogiques” et dire à la société quel chemin prendre ? On a cette impression au cinéma avec cette profusion de films traitant de l’homosexualité par exemple ou dans les séries tv quand l’héroïne donne ostensiblement une tape aux fesses de son coéquipier masculin…

&nbsp;Un de mes potes m’a envoyé un lien d’une vidéo humoristique, histoire de conserver un esprit de dérision :

youtube.com YouTube&nbsp;

&nbsp;

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Toutes ces raisons sont bonnes.

Par contre, tenir la porte à une femme parce que c’est une femme est sexiste.

On peut discriminer sur pas mal de choses, mais pas sur le sexe, ni la “race” par exemple.

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loser a écrit :



Toutes ces raisons sont bonnes.

Par contre, tenir la porte à une femme parce que c’est une femme est sexiste.

On peut discriminer sur pas mal de choses, mais pas sur le sexe, ni la “race” par exemple.





Donc pour toi, une femme est forcément faible ? (réponse a)


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Ah non, toutes les femmes ne sont pas faibles. Mais les femmes faibles existent, et si la porte est lourde, c’est une bonne raison de la lui tenir (la politesse en est une autre).

Par contre supposer que toutes les femmes sont faibles, c’est un préjugé sexiste <img data-src=" />

Et tenir la porte aux femmes (parce que ce sont des femmes) c’est de la galanterie et c’est sexiste <img data-src=" />



TL;DR:

Tenir la porte par politesse ou gentillesse, c’est bien.

Tenir la porte par galanterie, c’est mal.

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IGI111 a écrit :



La vraie question ici, c’est de savoir qui décide ce qui est sexiste.



Le plus simple pour ça est d’écouter ceux qui le vivent.



Après sur le principe je suis contre un encouragement ou un découragement du contenu de l’art par l’État. Parce que le sexisme, le racisme, la violence font partie de la réalité et vouloir éviter les sujets qui fâchent c’est la meilleure manière de passer à côté des oeuvres qui en tirent parti.







IGI111 a écrit :



Ce ne serait pas particulièrement choquant dans un pays comme le notre où il existe des opinions illégales, mais faire financer des idées par l’État sur une base purement idéologique, se fusse avec les meilleures intentions, c’est une très mauvaise idée.





Justement, l’idée n’est pas de faire financer des idées par l’État, mais de ne pas financer certaines idées par l’État.



Il n’est nul part question d’interdire d’utiliser des stéréotypes sexistes dans le JV.


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ActionFighter a écrit :



Il y a du mieux, certes, mais la domination masculine reste présente, et le jeu vidéo est un exemple parmi d’autres.







J’ai envie de dire… et alors ? Certains loisirs attirent plus un sexe que l’autre, et alors ? Est-on obligé d’avoir une exacte parité dans la moindre activité humaine ? Est-ce qu’on va réduire les subventions aux associations de danse classique ou d’équitation si elles n’attirent pas au moins 50% de garçons, sur le même principe ?



Il y a une grosse différence entre dire “les filles ont le droit de jouer aux jeux vidéos si elles le souhaitent” et dire “il FAUT que les filles jouent autant que les garçons aux jeux vidéos, et nous devons TOUT faire pour les faire venir, y compris renoncer à des trucs qui plaisent aux garçons mais moins aux filles”.







Out of Atomic a écrit :



Marrant de constater que le sexisme choque moins que le racisme <img data-src=" />







Il y a sexisme et sexisme, comme il y a racisme et racisme. Si tu regardes la question de la députée, elle parle notamment des jeux qui ont le mauvais goût d’exprimer/favoriser la “reproduction des stéréotypes de genre” : c’est quand-même ultra large. D’autant qu’un stéréotype n’est pas forcément mauvais ni forcément faux.



Le sexisme au sens “violez des femmes, tfaçon c’est des êtres inférieurs alors c’est moins grave” choque autant que le racisme “les noirs et les arabes sont des sauvages”. La reproduction des stéréotypes de genre choque peu, tout comme la reproduction des stéréotypes de type “les blancs savent pas danser, les noirs sautent vachement haut et les russes boivent de la vodka”.


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loser a écrit :



Ah non, toutes les femmes ne sont pas faibles. Mais les femmes faibles existent, et si la porte est lourde, c’est une bonne raison de la lui tenir (la politesse en est une autre).

Par contre supposer que toutes les femmes sont faibles, c’est un préjugé sexiste <img data-src=" />

Et tenir la porte aux femmes (parce que ce sont des femmes) c’est de la galanterie et c’est sexiste <img data-src=" />



TL;DR:

Tenir la porte par politesse ou gentillesse, c’est bien.

Tenir la porte par galanterie, c’est mal.





Je me suis déjà fait engueuler par une vieille dame parce que je lui proposais mon siège… Faut faire gaffe, surtout par temps de pluie, elles sont armées d’un parapluie !


Le CIJV restera accessible aux titres véhiculant des idées sexistes

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