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10 experts ont 72 jours pour « déterminer le bon usage des écrans : il en va de l’avenir de nos démocraties »

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10 experts ont 72 jours pour « déterminer le bon usage des écrans : il en va de l’avenir de nos démocraties »

Xooloo

Appelant à « reprendre le contrôle de nos écrans qui, trop souvent, enferment là où ils devraient libérer », Emmanuel Macron appelle dix experts à l'aider, d'ici la fin mars, à « déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants, parce qu'il en va de l'avenir de nos sociétés et de nos démocraties ».

Le 19 janvier à 10h03

« Nous engagerons un réarmement civique », a martelé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, reprenant une expression formulée dans ses vœux du 31 décembre dernier. « Chaque génération de Français doit apprendre ce que la République veut dire : une histoire, des devoirs, des droits, une langue, un imaginaire, le sens profond du respect et de l'engagement, et cela dès l'enfance, en renforçant le soutien et l'exigence vis-à-vis des parents, en reprenant aussi le contrôle de nos écrans qui, trop souvent, enferment là où ils devraient libérer ».

Ce pourquoi, et « sur la base de recommandations que feront les experts que j'ai réunis la semaine dernière, nous déterminerons le bon usage des écrans pour nos enfants dans les familles, à la maison comme en classe, parce qu'il en va de l'avenir de nos sociétés et de nos démocraties ».

Le sujet de l'exposition aux écrans, souligne l'AFP, « est très important pour la solidité de nos démocraties, parce que si on a des adolescents et des futurs citoyens dont le rapport à la vérité a été mal bâti, en tout cas construit sur des réseaux sociaux où la différence entre la vérité et la contre-vérité n'était pas claire, bonjour la génération des complotistes », a encore déclaré Emmanuel Macron.

« On a laissé beaucoup de familles sans mode d'emploi. [...] Il faut qu'on ait un consensus scientifique, que les scientifiques commencent à nous donner un plan et qu'on éclaire un débat public, qui viendra ensuite », a-t-il précisé.

« Il y aura peut-être des interdictions, des restrictions »

Le chef de l'État a ainsi réuni la semaine dernière une commission d'experts, dont les travaux doivent être rendus « fin mars ». Il s'est dit désireux que « les meilleurs scientifiques, […] à la fois des épidémiologistes, des cliniciens, des sociologues, toutes les disciplines, puissent nous dire "Avant tel âge, ça n'est pas raisonnable de mettre un écran devant un enfant" ».

Sur la base de leurs recommandations, « il y aura peut-être des interdictions, il y aura peut-être des restrictions » et « peut-être aussi des restrictions sur les contenus », a-t-il avancé, sans préciser dans quel cadre.

Ce groupe « d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans », constitué le 10 janvier, a déjà tenu sa première réunion de travail, confirme l’Élysée à Ouest France, et va devoir travailler sur « quatre axes » :

  1. Faire émerger un constat partagé de l’impact des écrans sur la santé mentale et physique, et indiquer les besoins en recherche.
  2. Évaluer « l’efficacité et l’appropriation concrète des dispositifs de régulation » (contrôle parental).
  3. Définir une doctrine d’utilisation des écrans avec des recommandations concrètes
  4. Proposer de valoriser des outils numériques adaptés à tous les publics, selon les âges.

La liste des 10 experts dénombre un psychiatre, une neurologue, deux spécialistes de l’éducation, deux juristes, deux spécialistes du numérique, un psychologue et un épidémiologiste. Elle regroupe « des profils qui n'ont pas le même discours sur le sujet », résume CheckNews, mais « aucun sociologue ».

« Certaines positions simplistes sur les écrans »

La commission est coprésidée par le psychiatre addictologue Amine Benyamina et la neurologue et neurophysiologiste Servane Mouton.

Le premier, par ailleurs président de la Fédération française d'addictologie, ne s'est pas beaucoup exprimé publiquement sur la question des écrans, sinon pour déclarer, au sortir du confinement, que « consommer du numérique ne fait pas des personnes droguées. L'addiction au numérique est une perte de toute liberté de s'abstenir, ce qui n'est pas le cas de la majorité des gens ».

La seconde, a contrario, « se montre plus alarmiste et tire régulièrement la sonnette d'alarme sur les dégâts causés par les écrans », souligne CheckNews, allant jusqu'à affirmer que « le lien entre jeux vidéo violents et comportements agressifs est établi ». Une affirmation nuancée, voire contredite, par d'autres études, tempère CheckNews.

Interrogé par CheckNews, Grégoire Borst, directeur du laboratoire de psychologie du développement et de l'éducation de l'enfant au CNRS et l'un des deux autres scientifiques de la commission, s'agaçait pour sa part de « certaines positions simplistes sur les écrans ».

Les écrans dans la petite enfance « présentent un faible impact »

Jonathan Bernard, chercheur à l'INSERM, a de son côté dirigé une équipe de recherche au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques, et « travaillé sur les données de près de 14 000 enfants de leurs 2 ans à leurs 5 ans et demi » de la cohorte Elfe, la première étude longitudinale française d’envergure nationale consacrée au suivi des enfants de la naissance à l’âge adulte.

Les résultats de son étude, publiée en septembre 2023, montrent comme d’autres avant elle une « relation négative entre le temps d’exposition et le développement », mais aussi que « cette relation n’est pas vraie pour tous les domaines de la cognition et qu’elle est beaucoup plus faible lorsque le cadre de vie familial est correctement pris en compte ».

Ses résultats confirment aussi que, « indépendamment du temps d’exposition, avoir la télévision allumée pendant les repas en famille à l’âge de 2 ans (ce qui concernait 41 % des enfants) était associé à de moins bons scores de développement du langage au même âge ».

Ils suggèrent également que « le temps d’écran n’est pas le seul facteur à prendre en compte : le contexte dans lequel a lieu l’utilisation de l’écran pourrait également représenter un facteur important ».

« Si nos résultats suggèrent que les effets délétères de l’utilisation des écrans dans la petite enfance présentent un faible impact sur le développement cognitif au niveau individuel et peuvent être compensés dans les années suivantes, ils justifient cependant de rester vigilants à l’échelle de la population. En santé publique, les petits ruisseaux font les grandes rivières », précise Jonathan Bernard.

« Internet sans crainte », vraiment ?

Y figurent également des juristes spécialistes du droit du numérique, ainsi que des acteurs spécialisés dans la sensibilisation des acteurs de l'éducation au numérique.

Florence G'sell, professeure de droit privé et chercheuse invitée au Cyber Policy Center de l'université de Stanford, s'intéresse notamment aux problématiques liées à la régulation des plateformes, à la notion de souveraineté numérique ainsi qu'aux politiques publiques relatives au numérique.

Célia Zolynski, professeure agrégée de droit privé, a occupé des postes au sein du Conseil national du numérique, du Comité national pilote d'éthique du numérique, du Comité de la prospective de la Cnil, et s'intéresse tout autant à la haine en ligne qu'à la régulation juridique de la captation de l'attention en ligne.

Axelle Desaint, directrice du pôle éducation au numérique d'une entreprise concevant des ressources pour éduquer « au et par le numérique », Tralalere, et responsable du programme national de sensibilisation des jeunes au numérique « Internet sans crainte ».

Marie-Caroline Missir, directrice générale de Canopé, le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques de l'Éducation nationale, représente de son côté les programmes mis en place pour former enseignants et élèves aux enjeux du numérique, dont le Clemi (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information), qui s'occupe de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans l'ensemble du système éducatif français.

« Récréation connectée » vs « Digital coach »

On y trouve aussi Catherine Rolland, doc­teur-ingé­nieur en chi­mie orga­nique et cheffe de projet du GameLab de l'Ecole polytechnique, « conceptrice de jeux sérieux » et « utiles » qui, relève CheckNews, a vanté dans des interviews et conférences les vertus « thérapeutiques » que peuvent avoir les jeux vidéo.

Elle a ainsi conçu un jeu édu­ca­tif inclu­sif qui « pro­pose aux enfants un entraî­ne­ment ludique aux compé­tences néces­saires à l’acquisition du lan­gage écrit ». Elle évoque également le travail d'étu­diants afin de « maintenir les liens sociaux entre l’enfant hospitalisé et sa classe » via la création d’une « récréation connectée ».

Ils avaient en effet remarqué que l’association Mon car­table connec­té, qui pro­pose à des enfants atteints de mala­dies lourdes et longues de suivre la classe depuis sa chambre d’hôpital, ne per­mettait pas à l’enfant de « vivre le lien social, pour­tant essen­tiel », que représente la récréa­tion.

Y figure enfin Grégory Véret, cofondateur de Xooloo, une entreprise spécialisée dans la protection des mineurs sur Internet qui commercialise un service centralisé de filtrage Internet pour les écoles et une app', « Digital Coach », qui « aide les enfants à mieux apprécier et modérer le temps passé sur leur écran », tout en les tenant à l'écart des « contenus inappropriés » et en les incitant à diminuer leur « temps d'écran ».

Vendue 29,99 €/an (pour un enfant), elle propose aussi à leurs parents de « rester informés sur la manière dont les enfants passent leur temps en ligne », et de comparer les usages numériques de leurs progénitures « à la moyenne des enfants du même âge ». Étrangement, son blog n'a plus été mis à jour depuis 2017, sa revue de presse depuis 2019, ses comptes Twitter et Facebook depuis 2020, et ses applications iOS et Android pour les parents depuis 2021.

« Ça ressemble davantage à un effet d'annonce »

« L'idée est de confronter des perspectives très différentes sur la question des écrans et de la jeunesse », explique Grégoire Borst à CheckNews. « Et de ne pas s'arrêter uniquement au temps d'écran des enfants. On va évoquer des questions comme la régulation des acteurs du numérique, l'utilisation à l'école des écrans, etc. Avec comme objectif de faire des recommandations au gouvernement ». Le chercheur espère éviter les écueils « des positions trop béates ou de celles trop prohibitives ».

Selon l’Élysée, « l’enjeu est moins d’interdire que d’émanciper et faire prendre conscience des enjeux ». Le gouvernement avait déjà lancé, en février 2023, une « Campagne nationale de sensibilisation à la parentalité numérique pour un usage raisonné des écrans par les enfants », relayée sur le site jeprotegemonenfant.gouv.fr/ecrans/ afin de « sensibiliser les parents et les enfants à la nécessité d'un usage pondéré des écrans ».

Ouest France rappelle qu'en janvier 2023, une proposition de loi « relative à la prévention de l’exposition excessive des enfants aux écrans », déposée par Aurore Bergé et des députés Renaissance, préconisait pour sa part des obligations de messages de prévention sur les produits numériques et de limiter l’usage des outils numériques dans les écoles et établissements de petite enfance.

« Le fait d'avoir un groupe d'expert est une bonne idée si les dits experts ont réellement les qualifications comme des publications scientifiques sur cette question », explique Séverine Erhel, maîtresse de conférences en psychologie cognitive à l'Université Rennes 2, auprès de Tech&Co.

« En revanche, l'idée d'avoir un consensus sur les écrans paraît illusoire dans ce cadre. Un tel travail prend des mois. Avoir des experts qui vont proposer un consensus fin mars, ça ressemble davantage à un effet d'annonce », tranche l'experte.

Une étude publiée dans la revue Nature en 2019 ayant évalué 350 000 adolescents américains et britanniques de 12 à 18 ans, entre 2007 et 2016, afin d'évaluer l'effet des écrans sur leur bien-être, avait certes mesuré un effet négatif, mais « très limité, voire négligeable », explique Yann Leroux, docteur en psychologie (et geek), à Tech&Co : « Selon cette étude, si un psychothérapeute s'occupe du temps d'écran d'un jeune patient, il pourra améliorer son état de 0,4%. C'est très limité ».

Commentaires (59)

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Possible réaction de vieu c O n.
Avant les écrans, c'étaient les cours décole...
La politesse, l'empathie et le respect de l'autre n'ont pas attendu l'arrivée d'internet et des réseaux sociaux pour disparaître...

PS : L'Europe et autan plus la France ne sont pas les U.S.A. le parcours scolaire, et la vie sociale sont DIFFERENTES.
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Quand l'est l'Etat qui "contrôle" ce genre de chose c'est jamais très bon.

A mon sens ce sont les parents qui sont responsables de l'éducation de leur mioche, et encore plus à cet âge. De fait, ce sont eux qui doivent gérer cette problématique, pas le gouvernement.
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Un parent n’est pas propriétaire de son enfant donc il n’est pas libre de faire absolument tout ce qu’il veut.
Après tout est affaire de proportion mais les propos d’Emmanuel Macron me paraissent plutôt mesurés.
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je rajouterais aussi:
Un gouvernement n’est pas propriétaire de son peuple donc il n’est pas (censé être) libre de faire absolument tout ce qu’il veut.
Offrir des outils de contrôle de temps d'écran: OK
Forcer l'utilisation des dit outils à tous via des interdictions/obligations: NOK

enfin, je dirait plutôt que: "le lien entre télévision (JT, TPMP, télé réalités, etc.) et comportements agressifs est établi"
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"Un parent n’est pas propriétaire de son enfant" . Sûrement, mais il est garant de son éducation et pas de le laisser faire n'importe quoi. On en a eu la triste démonstration l'été dernier.

Et d'ailleurs des sanctions existent pour les parents qui "délaissent" ou abandonnent complètement leur rôle de parent. (sanctions jamais prononcées malheureusement).
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Je suis "vieux" et j'ai presque la même réaction.
Moi ce qui me gène, c'est pas forcément le temps passé devant les écrans, mais la façon de consommer ...
Quand j'étais gamin, des fois je passais 5h devant la TV le mercredi, à regarder des DA et le ClubDo.
Donc qu'un gamin passe 5h à regarder des mangas sur son tel, ça ne me choque pas plus que ça.

Par contre, passer 5h à zapper entre snap/insta/tiktok, à ne pas réussir à regarder plus de 3 secondes de vidéo parce que "3 secondes, ça me suffit pour savoir que ça m'intéresse pas" ...
Les ados, rester 3h à zapper, aucun pb.
Rester 15 minutes sur une même vidéo ... trop dur, faut se concentrer ...

Il est là le pb ! Certains jeunes ne sont plus capable de concentration. La moindre tâche qui demande un effort intellectuel devient problématique ...
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Par contre, passer 5h à zapper entre snap/insta/tiktok, à ne pas réussir à regarder plus de 3 secondes de vidéo parce que "3 secondes, ça me suffit pour savoir que ça m'intéresse pas" ...
C'est ce qui détruit la capacité de concentration pour d'autres tâches
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"Il est là le pb ! Certains jeunes ne sont plus capable de concentration. La moindre tâche qui demande un effort intellectuel devient problématique ..."
Je ne suis pas convaincu que ce problème soit réservé aux jeunes.
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Le problème est qu'avec Internet, on a pris l'habitude d'avoir tout rapidement (sérieusement, vous avez jamais pesté contre un site qui mettait 5 secondes à charger ?)
Je suis pas convaincu que zapper une vidéo en 3 secondes détruise toute capacité de concentration mais en tout cas, les réseaux sociaux n'ont rien arrangé.

PS : je suis pas vieux et je suis d'accord sur le fait que c'est le rôle des parents de gérer les écrans à la maison, pas l'Etat.
Si c'est le Gouvernement qui se met à gérer ça, parce que bon les parents doivent être sacrément incompétent, autant retirer la garde des gamins ...

Et ne vous inquiétez pas, il existe réellement des parents irresponsables qui laissent leur progéniture de 5-8 ans jouer à GTA V ou jouer à CounterStrike ...
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Regarder un contenu plus lent, c'est aussi prendre le temps de l'analyser plus en détails, et surtout c'est souvent plus lent parce que le niveau d'explication est plus avancé ou plus détaillé. Ça fixe des habitudes de concentration, c'est une certitude.

J'ai même des clients qui m'ont dit que mes mails explicatifs étaient trop longs, du coup je leur ai demandé ce qu'il aurait fallu enlever qui ne soit pas pertinent... Ça doit faire quelques années que j'attends encore la réponse.

Et on s'étonne des politiques qui se basent sur les rapports de la synthèse de l'étude issue de l'enquête... on peut pas s'attendre à ce que le degré de compréhension soit le même que quelqu'un qui aurait suivi l'ensemble.

Quand ça touche du divertissement, osef, mais quand ça touche l'information et la culture, c'est plus embêtant.
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J’ai un peu le même avis.
J’ai bien peur que cette annonce soit juste la pour détourner l’attention d’autres sujets qui me paraissent plus important.
Pour moi l’abus d’écran jeune entraîne clairement une baisse de l’imaginaire, ç’est pas ça qui va poser des soucis en société mais c’est dommage pour le développement des gamins.
Je déplore l’usage en mode : ‘tiens un écran, ne me fait pas ch*’ même si à des moments on le fait tous, clairement il ne faut pas en abuser.
La ou j’ai des doutes c’est qu’on parle de guides pour le bien être de l’enfant je ne vois pas comment y coller un cadre législatif.
Le tout en ajoutant 5min après qu’on a un cadre législatif trop serré et qu’il faut arrêter d’emmerder les francais ….
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" je passais 5h devant la TV le mercredi, à regarder des DA et le ClubDo."

Tout pareil, je me faisais une orgie de dessins animés le Mercredi, Matin & Après Midi quand j’étais en primaire, ensuite après-midi seulement étant au collège.

Et peut-être que c'est ringard, mais des séries comme Cobra (:yes: :yes: :incline: - série qui a pour origine Jean Gabin & Jean-Paul Belmondo... si si, j'ai cherché) ou bien « Les Chevaliers du Zodiaque » , séries qui avaient en commun de mettre en avant et en valeur des notions comme l'effort, le sacrifice, l'honnêteté, la camaraderie, le sens du devoir.

Notions qui pourraient sembler un peu ringardes à toutes nos nouvelles générations Z ou Alpha (comme la base lunaire :mdr2:).
.

Bref
.
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Le chef de l'État a ainsi réuni la semaine dernière une commission d'experts.

La formulation pour dire qu'on fait une annonce, qu'on claque de l'argent publique et qu'au final, on ne fera rien du tout. Les études sur l'utilisation des écrans existe déjà, c'est pas en 45j que des "experts" pourront faire autre chose de plus.
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En 45j, lls pourront analyser les différentes études pour rendre leurs avis.
Le but semble être d'y voir plus clair (car les périmètres des études et donc leurs résultats sont différent).
Sa permettra d'avoir un positionnement de l'état sur le sujet (ou une révision de son positionnement).

Il pourra servir ensuite au parent (qui souhaiterons suivre les recommandation), à l'intégration des recommandation dans le système éducatif (ou on voit un peu de tout, sans trop de cohérence), donc plus simplement au politiques publiques.

On pourra dire que ça ne suffit pas, que c'est de l'annonce ou que c'est biaisé. Pour moi la démarche est constructive, et j'essais d'intégrer les recommandations à mon niveau de parent.

Bien sur c'est un sujet sans vérité absolue, donc elles évolueront dans le temps.
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Pour simplifier la réponse de janvi, je pense :

C'est une analyse meta de l'état des connaissances actuelles, et proposer une liste de recommendations à mettre sur une page gouv.fr pour les parents et toute personne soucieuse de sa propre situation face aux écrans.

Pas mauvais donc, sur le papier.
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Je ne peux que citer et recommander chaudement "La Fabrique du crétin digital", de Michel DESMURGET, paru en 2019.

C'est une analyse profonde, sourcée, avec de très larges références bibliographiques (et chacune d'entre elle est précisée, il y en a plus de 1000 !).

Pour résumer (très très grossièrement hein, donc pardonnez moi pour les raccourcis), l'auteur pointe 2 choses :
- l'usage de l'écran n'a aucun effet positif sur le développement (au mieux, il n'a pas d'effet négatif)
- les effets négatifs liés à l'usage de l'écran ne sont pas dus à l'usage même, mais au fait que le temps d'usage d'un écran vienne remplacer un temps "social", (c'est-à-dire d'intereaction avec ses parents, ses frères/soeurs, ses amis, etc...) et trop généralement, de manière passive (simple visionnage). Ce qui est hautement problématique durant les plus jeunes années car le cerveau est toujours en pleine évolution et que le manque de sollicitations tends à ralentir le développement cognitif.
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Gros, gros, énorme redflag sur Desmurget.
Il faut faire attention aux grandes gueules scientifiques.

Prends en compte ce qu'il dit/écrit avec des pincettes.
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Te rends-tu compte qu'en l'absence totale d'argumentation, ton commentaire n'apporte strictement rien ?
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Je ne suis pas chercheur.
En quoi je pourrai argumenter sur un domaine dont je ne connais strictement rien?

Te rends-tu compte que se baser sur une seule source pour se faire un avis, c'est stupide?

Et si tu veux des arguments, je n'en ai pas, mais j'avais déjà posé la question sur Bluesky, en Octobre 2023, ici :
bsky.app Bluesky

Et en gros, les réponses que j'ai eu :

"Dire qu'il s'agit d'opinions est une assertion techniquement exacte mais particulièrement charitable.
Il s'agit dans une large mesure d'une entreprise de désinformation (puisqu'il fait le choix d'ignorer les données scientifiques existantes)..."
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Mais en gros, ce que je voulais dire, c'est que en écoutant ce chercheur, j'ai quelques redflags qui s'activent :

- Le côté grand gueule
- Affirmation de manière péremptoire
- Flatter les vieux sur l'utilisation des écrans, un peu en utilisant " le bon sens "
- Sa médiatisation

On dirait un mélange entre Didier Raoult, et Idriss Aberkane.
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Te rends-tu compte que se baser sur une seule source pour se faire un avis, c'est stupide?
D'où as-tu vu que c'était ma seule source ? Je n'ai effectivement cité que celle-ci, pour une simple et bonne raison : c'est une compilation de nombreuses sources.

Si tu en veux d'autres, il te suffit d'aller dans la partie bibliographie, tu en auras plein, de type et d'avis différents (des pour, des contres, des articles de journaux, des articles scientifiques, etc.)
Et si tu veux des arguments, je n'en ai pas, mais j'avais déjà posé la question sur Bluesky, en Octobre 2023, ici :
https://bsky.app/profile/dylem.saiter.fr/post/3kckxfgbzal2e

Quand on sait la pertinence de ce type de réseau sociaux...

Et sur les personnes pingées, tu as alphatango qui te conseille de continuer de lire Desmuget, car je le cite : "c'est plus cohérent et instructif". SolennTango te répond qu'elle ne l'a pas encore lu.

Ceux qui se font un avis parce qu'il ont lu un extrait de 2 pages => poubelle.

On le critique pour avoir pris en considération des sources non académique, comme des articles de journaux. Il faut peut être prendre un peu de recul et constater qu'il a justement ouvert son esprit à prendre en considération pas uniquement le travail académique, mais aussi d'autres travaux et notamment des témoignages, et à prendre en considération un nombre assez important de sources différentes. Un travail académique "classique" c'est quelques dizaine de référence tout au plus. Dans une thèse, on est dans l'ordre de la centaine.

On lui a reproché d'avoir ignorer certaines données scientifiques. Si on lit son livre, lorsqu'il le fait :
1) il cite la source ignorée
2) il dit qu'il a ignoré les travaux
3) il explique pourquoi (généralement, des biais méthodologiques venant fausser les résultats, ou des études financées par des acteurs du numériques (cf. l'industrie du tabac !))

- Le côté grand gueule
Les lanceurs d'alertes devraient donc se la fermer ? L'industrie du tabac approuve ta position.
- Affirmation de manière péremptoire
Non. Ses affirmations sont sourcées. Tu peux les consulter.
- Flatter les vieux sur l'utilisation des écrans, un peu en utilisant " le bon sens "
Je ne comprends pas ce que tu veux dire à ce sujet.
- Sa médiatisation
Est-ce sa faute ?


J'ai l'impression que tu tapes sur le messager. Mais le message est toujours là, lui.
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Alors, excuse-moi, mais :

- Sur Bluesky, je demande à des gens qui savent, je demande pas à un journaliste, j'imagine que tu as regardé les profils.

- Les témoignages et les articles de journaux n'ont aucun poids scientifique, ça ne vaut rien, c'est le 0 absolu en science.

- Tu prends exemple sur l'industrie du tabac, sauf que, la nocivité du tabac est acquise depuis le 19e siècle. Le complot de l'industrie du tabac ne se joue pas sur le plan scientifique, mais sur le plan médiatique, rien à voir donc (et Demurget fait pareil). Pour les écrans, ce n'est pas encore clair, c'est assez récent comme sujet d'étude, rien à voir avec le tabagisme...

- Et par rapport à sa partie grande gueule, ou sa médiatisation, je t'ai dis que ça fait partie des redflags, déjà, sa médiatisation, bah si c'est un peu de sa faute, les médias le contactent parce que c'est une grande gueule (un peu comme avec Raoult), et je me dis que, si parce qu'il parle plus fort que les autres, c'est peut-être parce que son argumentaire est peut-être moins pertinent.

- Et pour le côté "bon sens", c'est un sophisme qui voudrait trouver une explication toute simple, compris et tous et instinctive, tu genre " les écrans sont mauvais", ou bien "faites lire les enfants, ça résoudra tous les problèmes", déjà, on peut lire et avoir des écrans, on peut lire sur un écran, et aussi, "écran" ne veut rien dire, jouer aux jeux vidéo 2h n'est pas regarder des vidéos troom troom pendant 2 heures.

Je suis quand même étonné que tu mette en avant le fait qu'il parle de témoignage dans son bouquin, c'est vraiment le degré 0 de la science, mais bref....
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- Sur Bluesky, je demande à des gens qui savent, je demande pas à un journaliste, j'imagine que tu as regardé les profils.
Oui, j'ai regardé les profils. Tu ne demandes pas à des gens qui savent, tu demandes à des gens dont la position laisse penser qu'ils savent. Toi qui n'arrête pas de faire référence à Raoult, je ne peux m'empêcher de le citer en contre exemple. Bref, tu fais appel à un argument d'autorité en justifiant ta position par la position de psy, de chercheur, etc. Argument qui n'a aucune valeur.

Il suffit également de regarder les commentaires de certains d'entre eux pour savoir qu'ils donnent un avis sans même avoir lu le livre (car ils prétendent le contraire de ce qu'il y écrit).
- Les témoignages et les articles de journaux n'ont aucun poids scientifique, ça ne vaut rien, c'est le 0 absolu en science.
Ca tombe bien, il n'a pas écrit un livre à vocation scientifique. Il a écrit un livre ayant vocation à contextualiser et à faire une synthèse des différentes études autour, qu'elles soient scientifique, journalistique, ou autre.

De plus, disqualifier un contenu sur sa forme sans s'attarder sur son fond (ce que tu fais), n'aide pas vraiment à avoir une discussion constructive. On peut trouver des travaux journalistiques d'une qualité remarquable, quasiment à valeur scientifique, et des travaux académiques "de merde".

Et je le rappelle, le livre de Desmurget n'a pas vocation à être un travail scientifique, mais un travail d'alerte. Dès lors, lui reprocher de citer des sources non académiques est tout simplement hors de propos. Ces sources vont permettre de voir justement le traitement de l'information , les idées préconçues, etc. ce qui est indispensable pour faire un travail de vulgarisation, de synthèse, de lutte contre les croyances et/ou les fausses informations. Il y dénonce de nombreuses choses, dont les lobbies. Et ça, il aurait bien du mal à le faire en se contentant des articles purement scientifique.
- Tu prends exemple sur l'industrie du tabac, sauf que, la nocivité du tabac est acquise depuis le 19e siècle. Le complot de l'industrie du tabac ne se joue pas sur le plan scientifique, mais sur le plan médiatique, rien à voir donc (et Demurget fait pareil). Pour les écrans, ce n'est pas encore clair, c'est assez récent comme sujet d'étude, rien à voir avec le tabagisme...
Tu fais erreur. L'industrie du tabac a financé des chercheurs afin qu'ils publient des articles scientifiques, niant ou minimisant les effets nocifs de la consommation du tabac, et ceci, jusqu'à la fin du XXe siècle, alors que, comme tu le rappelles si bien, les premiers doutes ont commencées très tôt (dès le XIXe). Et il fait aussi le parallèle avec l'industrie du sucre.

Pour les écrans, on retrouve malheureusement le même mécanisme à l'oeuvre. De nombreux psychologues alertent sur la constatation de retard dans le développement des enfants, voire, dans les cas les plus sévères, de développement de trouble du spectre autistique chez avec très très très souvent comme dénominateur commun un temps d'exposition aux écrans beaucoup trop important.

De nombreuses études montrent les impacts négatifs que peuvent avoir la carence en sollicitation du cerveau, notamment durant l'enfance, dans le cadre du développement cognitif (des études que Desmurget cite, mais dont il n'est pas l'auteur). Desmurget lui-même indique dans son livre qu'il n'y a pas d'étude complètes et fiables sur le rôle des écrans (et il en explique la raison, aussi bien sur la complétude que la fiabilité).

Je me permets d'ailleurs de le citer (page 188 pour les personnes intéressées) :
Pour autant, il serait aberrant de rejeter d'un bloc l'ensemble de ces études. En effet, les mieux conduites ont permis d'obtenir des données qui, sans être irréprochables, ont peu de chances d'être absurdes. En d'autres termes, même si les résultats présentés au sein de ce chapitre ne doivent pas être pris au pied de la lettre, ils fournissent globalement une base de réflexion crédible.
Dans son livre, et contrairement à ce que beaucoup disent, il n'affirme pas que les écrans sont mauvais. Il incite les lecteurs à se poser des questions, remet en doute les croyances (bonnes ou mauvaises), met en garde contre les failles des études, qu'elles montrent des effets négatifs ou positifs des écrans, pour inviter à les prendre avec des pincettes.

Ce que fait Desmurget, c'est dire des choses comme :
- l'absence de sollicitation durant l'enfance peut provoquer retards et troubles cognitifs (juste l'absence, sans lien avec les écrans)
- les écrans, notamment récréatif, ont tendance à phagocyter des temps d'échanges et de sociabilisation (autrement dit, des sollicitations)
- de nombreux témoignages montre une augmentation de troubles dans le développement cognitif, avec un facteur récurant qui être un temps d'écran important.

A chacun ensuite d'en tirer la conclusion qu'il veut.
- Et par rapport à sa partie grande gueule, ou sa médiatisation, je t'ai dis que ça fait partie des redflags, déjà, sa médiatisation, bah si c'est un peu de sa faute, les médias le contactent parce que c'est une grande gueule (un peu comme avec Raoult), et je me dis que, si parce qu'il parle plus fort que les autres, c'est peut-être parce que son argumentaire est peut-être moins pertinent.
Oui, c'est sa faute, il a écrit un livre...

J'ai envie de te demander si tu as lu son livre ? Non parce qu'une raison qui peut pousser les médias à le faire intervenir, c'est justement le contenu de son livre, tant il pousse les gens à s'interroger. C'est peut être justement parce que son argumentaire est pertinent qu'il est contacté.
- Et pour le côté "bon sens", c'est un sophisme qui voudrait trouver une explication toute simple, compris et tous et instinctive, tu genre " les écrans sont mauvais", ou bien "faites lire les enfants, ça résoudra tous les problèmes", déjà, on peut lire et avoir des écrans, on peut lire sur un écran, et aussi, "écran" ne veut rien dire, jouer aux jeux vidéo 2h n'est pas regarder des vidéos troom troom pendant 2 heures.
Si tu avais lu son livre, tu aurais lu qu'il fait justement les distinctions. Un temps récréatif n'est pas la même chose qu'un temps pédagogique par exemple, et il fustige les études qui ne font pas le distinguo entre les deux. J'ai l'impression que tu lui fait un procès en intention, alors que la seule chose qu'il fait, c'est de faire en sorte que les gens se posent des questions, tout en évitant de croire tout et n'importe quoi. Il n'essaie pas de "tromper" les gens.
Je suis quand même étonné que tu mette en avant le fait qu'il parle de témoignage dans son bouquin, c'est vraiment le degré 0 de la science, mais bref....
Au risque de me répéter, le livre de Desmurget n'est en rien un livre ou une démonstration scientifique. Il fait un état des lieux aussi bien des travaux académiques, que des "croyances populaires" en passant par les lobbies. Qu'il se base donc sur des témoignages et du travail journalistique n'est absolument en rien déconnant (par exemple, quand il dénonce les pratiques des lobbies, semblables à celles du sucre et du tabac).
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Écoute, je ne fais le procès de personne, pas du tout, je l'aime bien à la base, j'ai juste eu un retour négatif, et franchement ça :

"dans les cas les plus sévères, de développement de trouble du spectre autistique chez avec très très très souvent comme dénominateur commun un temps d'exposition aux écrans beaucoup trop important"

C'est très très très grave de dire ça.
Et ça prouve que tu ne t'es pas renseigné sur le sujet, ou que tu pense l'être.

Je sais même pas quoi répondre en fait. :neutral:

L'autisme n'est pas causé par les écrans, c'est aussi con que de dire que l'autisme est causé par les vaccins.
Il est évident que les écrans sont à proscrires sur les enfants de moins de 4 ans, et pour après, c'est comme tout, c'est la dose qui fait le poison.

Il faut consommer les écrans avec parcimonie, et pas n'importe comment, pas le soir par ex.
Tout comme faire du sport intense 6h/jour peut aussi être dangereux pour la santé.

Mais là, dire que les écrans "peuvent provoquer" l'autisme, c'est du niveau Ducanda, c'est n'importe quoi, et terrible de balancer des trucs comme ça.
On né autiste, on ne le devient pas.
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C'est très très très grave de dire ça.
Et ça prouve que tu ne t'es pas renseigné sur le sujet, ou que tu pense l'être.
Je sais même pas quoi répondre en fait. :neutral:
On né autiste, on ne le devient pas.
Ca prouve juste que tu n'as pas compris mes propos. Si tu ne saisi pas la différence entre "autisme" et "trouble du spectre autistique", pour le coup, c'est toi qui présente des lacunes, en plus de me faire dire ce que je n'ai pas dis.

A noter également, et je le répète encore une fois, ce n'est pas l'écran qui cause le problème, mais le fait que l'écran vienne remplacer un temps d'interactions sociales, nécessaire au bon développement cognitifs. Exemple d'une étude à ce sujet

Ou je peux encore citer autismeinfoservice, au sujet de la relation entre l'exposition aux écrans et le développement de trouves apparentés à l'autisme :
En conclusion, il semble que l’effet global d’une exposition aux écrans sur le développement cognitif soit très légèrement négatif, et la meilleure interprétation de ce résultat est que l’exposition aux écrans sur de longues durées chaque jour se substitue à des interactions sociales et verbales importantes pour le développement. »
Ce n'est pas moi qui le dit. Maintenant, si tu sous-entends toujours que je ne suis pas renseigné sur le sujet et que le site autismeinfoservice raconte n'importe quoi...

La discussion a été intéressante sur certains points. Je m'arrête maintenant là et ne peut que conseiller, à toi ou à ni'mporte qui intéressé par le sujet, de lire le livre de Desmurget pour te faire une opinion.
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L'autisme se manifeste avec les TSA (Trouble du Spectre Autistique).
Je pense savoir de quoi je parle, vu que j'ai un TSA.

Et d'ailleurs, dans ton commentaire, tu dis bien :

"De nombreux psychologues alertent sur la constatation de retard dans le développement des enfants, voire, dans les cas les plus sévères, de développement de trouble du spectre autistique chez avec très très très souvent comme dénominateur commun un temps d'exposition aux écrans beaucoup trop important. "

Ce que tu quote du site ne fait pas référence à la même chose, ils expliquent juste que ça remplace les interactions sociales, pas que ça cause l'autisme. :roll:

L'autisme, c'est un développement neuronale différents des neurotypique.
Sans écran, un enfant autiste restera autiste toute sa vie.

Et un enfant accroché à un écran 8h/jour ne deviendra pas autiste, à la limite, les autistes ont peut-être + de chance d'être dépendant des écrans par rapport aux neurotypiques.

Et puis, depuis quand il faut lire le bouquin d'un type pour savoir qu'il faut prendre ce qu'il dit avec des pincettes?
Si tu veux faire avancer la recherche, tu publie dans des revues à comité de lecture, tu fais du double aveugle, avec des cohortes importants, au lieu de faire ton boomer et de faire la grande gueule à la télé.

Franchement, heureusement que tu stoppe la conversation ici, parce que tes propos sur l'autisme t'ont complètement décrédibilisés.

Vaut mieux que tu arrête là.
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Finalement je suis obligé de répondre car tu me prêtes, une fois encore, des propos que je n'ai pas tenu.
L'autisme se manifeste avec les TSA (Trouble du Spectre Autistique).
L'autisme implique des TSA
avoir des TSA n'implique pas l'autisme.

A => B est différent de B => A. Si tu ne comprends pas la différence, je ne peux rien pour toi.

Une fois encore, (pour que sa rentre bien), je n'ai JAMAIS parlé d'autisme, toujours de Trouble du Spectre Autistique. Parce que j'en ai sérieusement ras le bol (pour rester poli) que tu me prêtes des propos qui ne sont pas les miens.
Et puis, depuis quand il faut lire le bouquin d'un type pour savoir qu'il faut prendre ce qu'il dit avec des pincettes?
Donc tu juges le contenu sans l'avoir lu, génères des "redflags" (pour reprendre ton expression) sans savoir explicitement ce qu'il dit, prétend qu'il a dit que sans savoir ce qu'il dit précisément et cela ne te pose pas de problème ? Ok, très bien. Libre à toi, chacun est libre de se faire un avis sur ce type de comportement.
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L'autisme se manifeste par les TSA.
Les personnes autistes ont des TSA.

Les personnes ayant des TSA sont autistes.
Qu'es-ce-que tu ne comprends pas?

T'es en train de sous-entendre que ceux qui regardent des écrans, peuvent de façon "très très très rare" (comme tu dis) manifester des TSA, sans avoir d'autisme?

Tu n'as donc rien compris.

Et pour info, je connais Desmurgets depuis cette vidéo : youtube.com YouTube

Bien avant qu'il ne sorte son livre en 2023, je connais le bonhomme, et je préfère me référer à la littérature scientifique, plutôt que de payer 20€ et de perdre plusieurs heures à lire son bouquin.
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Ah mais , j'avais mal lu ce passage :

"L'autisme implique des TSA
avoir des TSA n'implique pas l'autisme."

Bah, si :keskidit::keskidit::keskidit::keskidit::keskidit:

Les TSA font le diagnostique de l'autisme, vu que l'autisme s'exprime par plusieurs troubles, de la communication, sensorielle, etc...

C'est si compliqué d'aller sur Wikipedia ?? :

"Un trouble du spectre de l'autisme (anciennement trouble du spectre autistique) ou TSA (en anglais : autism spectrum disorder ou ASD) est un diagnostic de l'autisme depuis 2013, dans la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique de l'Association américaine de psychiatrie (DSM-5)."

:mad:
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Les TSA font le diagnostique de l'autisme, vu que l'autisme s'exprime par plusieurs troubles, de la communication, sensorielle, etc...
Tu le dis toi-même. L'autisme, c'est manifester plusieurs troubles. Et je vais rajouter : de manière permanente.

Tu peux avoir un trouble de la communication, cela ne fera pas de toi un autiste pour autant. Tu peux avoir des troubles sensorielles, comme ne pas supporter qu'on te touche, cela ne fera pas de toi un autiste pour autant.

Je vais prendre une source qui me semble plus fiable que Wikipédia (toujours autisme info service) :
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui agissent sur le développement des personnes dites « autistes ». [...] L’autisme représente un ensemble de symptômes. Ces symptômes varient d’une personne à l’autre.
Les troubles du spectre de l'autisme correspondent à l'ensemble des symptômes que peut manifester une personne autiste. Une personne autiste ne manifestera pas tous les symptômes, et on peut manifester certains de ces symptômes sans être autiste pour autant.

Pour en revenir sur le sujet initial avec l'impact des écrans, et pour être plus précis, de l'impact du manque d'interaction social associé à un usage excessif des écrans, la grosse différence avec une personne souffrant d'autisme, c'est que les troubles imputables à ce déficit d'interaction, bien que semblable à ceux de l'autisme dans leur expression, sont plus ou moins réversibles dès la "reprise" d'une interaction sociale "normale". Je dis plus ou moins, car il semblerait qu'il soit malheureusement possible d'en garder des séquelles.

Des psychologues ont donc assimilé ces troubles à ceux que présenteraient un enfant autiste, puisqu'il semblerait même que faire passer un diagnostique dans ce genre de situation aboutirait à un diagnostique de l'autisme (ce sont les dires de psychologues). Donc les symptômes peuvent être les mêmes. La grosse différence, ce sont donc le caractère permanent / temporaire, ainsi que la cause sous-jacente.

Donc oui, le déficit de sollicitation et d'interactions sociales induit par un usage excessif d'écran peut induire des troubles/symptômes qui relèvent classiquement du spectre de l'autisme, que tu le veuilles ou non.

[edit] En fait, à la relecture de ma dernière phrase, je me demande si le problème ne vient pas de l'usage que j'ai pu faire du mot "trouble" en guise de synonyme de "symptôme". Je me demande si ce n'est pas ça qui te gêne en fait ?
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L'autisme et les TSA sont la même chose.
Je ne sais pas comment te le dire.

Tous les autistes ont des TSA, mais pas tous et pas la même forme ou intensité.

Une personne neurotypique ne peut pas avoir de TSA, et si elle en a, elle est neuroatypique, c'est obligatoire.
En plus, je ne vois pas en quoi autismeinfoservice serait moins fiable que Wikipedia (qui inclut plusieurs sources), pour info :

La théorie de l'autisme virtuel est une hypothèse non scientifique, avec des éléments de pseudo-science, qui se base sur des observations empiriques et non vérifiées pour postuler une conception originale des troubles du spectre de l'autisme (TSA).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme_virtuel

Les TSA n'expriment à des moments de la vie avec une intensité différente selon l’individue, mais ils sont irréversible, le cerveau est câblé comme ça, et dès la naissance, les TSA ont probablement une grosse origines génétique.

Un enfant qui arrête de parler parce qu'il est toute la journée sur un écran, ça ne fait pas de lui un enfant ayant un TSA/autiste, ça n'a aucun sens.

"Des psychologues" Qui? Quand? Où? De plus, les psychologues, en France, ne sont pas médecins et ne peuvent pas diagnostiquer les TSA.

Et l'autisme n'a pas de symptôme, ce n'est pas une maladie, mais une condition, comme le fait d'être blanc/noir, petit/grand, blond/brun.

Et donc non, ce qui me gêne, c'est que tu parles d'autisme pour des gamins qui ne parlent pas et qui regardent "les écrans" toute la journée, sans parler.

L'autisme/TSA ce n'est pas forcément un enfant qui parle pas et qui ne parle à personne.
Et ne pas parler durant l'enfance ne veut pas dire que l'enfant est autiste.

PS : mais merci néanmoins de me poser la question. :)

Également, si ce n'est pas indiscret, tu as quel âge?
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L'autisme et les TSA sont la même chose.
Initialement, j'ai mentionné des troubles du spectre autistique (sous-entendu, relevant du spectre autistique), et non pas d'_un trouble du spectre de l'autisme_ (ou TSA). Tu as parlé de initialement TSA, pas moi. J'ai juste commis l'erreur de faire l'amalgame entre les deux ensuite sur le coup d'un certain énervement. Mais tu vas dire que je chipote...
Un enfant qui arrête de parler parce qu'il est toute la journée sur un écran, ça ne fait pas de lui un enfant ayant un TSA/autiste, ça n'a aucun sens.
Un enfant qui s'arrête de parler quand il est sûr l'écran non. Un enfant qui s'arrête de parler même en dehors de l'écran, il y a des questions à se poser. Un enfant qui perd le goût à tout, sauf aux écrans, il y a des questions à se poser. Un enfant qui se met à fuir et éviter toute relation sociale pour passer du temps devant un écran, il y a des questions à se poser. Un enfant qui se met à faire des gestes de répulsion dès qu'on le touche, y compris en dehors de l'écran, il y a des questions à se poser.
"Des psychologues" Qui? Quand? Où? De plus, les psychologues, en France, ne sont pas médecins et ne peuvent pas diagnostiquer les TSA.
Honnêtement, tu aurais été plus sympa, je pense que j'aurais fait l'effort de rechercher la vidéo sur la conférence dans laquelle j'avais entendu ça. Mais là, j'ai la grosse flemme du coup. (en plus de faire acte de mauvaise volonté, je te l'accorde)
Et l'autisme n'a pas de symptôme, ce n'est pas une maladie, mais une condition, comme le fait d'être blanc/noir, petit/grand, blond/brun.
C'est bien pour ça que je préfère parler de trouble que de symptôme.
L'autisme/TSA ce n'est pas forcément un enfant qui parle pas et qui ne parle à personne.
Et ne pas parler durant l'enfance ne veut pas dire que l'enfant est autiste.

Incroyable : on est d'accord au moins sur un point :smack:
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On va donc s'arrêter sur ce bon point.

Bonne soirée à toi.
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À quoi s'attendre d'autres de la psychologie cognitive ?
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"dans les cas les plus sévères, de développement de trouble du spectre autistique chez avec très très très souvent comme dénominateur commun un temps d'exposition aux écrans beaucoup trop important"

tu veux répondre quoi à ça :cartonrouge:
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Tu me canules...
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« Chaque génération de Français doit apprendre ce que la République veut dire : une histoire, des devoirs, des droits, une langue, un imaginaire, le sens profond du respect et de l'engagement... »
Des droits sociaux, des libertés, une résistance à l'ordre imposé d'en haut, la recherche de l'émancipation...
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10 Gus à 500 Euro jours minimum pendant 72 jours ---> 360K minimum
Comme ca doit etre les meilleurs experts du domaine et qu'il vont devoir se loger, manger, se déplacer....

Bah je crois qu'on est vite au Million ! :)
Merci mes impots sont utilisés au mieux...

Je ne manquerais pas de donner les conclusions de ces experts a mes enfants, je pense qu'ils vont les suivre scrupuleusement...
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Pour rappel, l'interdiction des smartphones, y compris en cours de récré, au collège a très bien fonctionné.

Je ne sais pas ce qu'il va ressortir de cet état des lieux, mais s'il finit par vulgariser un sujet complexe, fournir des arguments nuancés et donner des conseils faciles d'accès, cela ne sera déjà pas si mal.
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C'était plus une problématique de marqueur social doublé d'une manque de considération pour la propriété privé privée. (Certains parents (ET RIEN A VOIR AVEC LES ORIGINES*) ne savent expliqué que ce qui est à autrui n'est pas à soi.





*Car même des quadra./quinqua qui voit un chargeur de téléphone sur un bureau n'ont aucun problème pour l'emprunté à long terme sans option de retour" et sans demander au propriétaire, par exemple...
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"si on a des adolescents et des futurs citoyens dont le rapport à la vérité a été mal bâti, en tout cas construit sur des réseaux sociaux où la différence entre la vérité et la contre-vérité n'était pas claire, bonjour la génération des complotistes"

Ah bon, des complotistes :eeek2: La vérité est ailleurs :D
Même si il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on trouve sur le net, c'est pas pour autant que ce peut raconter le gouvernement, le notre comme les autres, est forcément la pure vérité. Ca ne lui plait pas à notre cher président que nos petites têtes blondes apprennent à penser par eux-mêmes, à avoir un esprit critique envers ce qui les entoure, qu'ils ne prennent pas pour acquit la sainte parole de nos élus ? :incline:

Même s'il y a bien des problèmes, des addictions aux écrans, réseaux sociaux et autres (faut pas se voiler la face), encore une fois, on veut légiférer pour qu'ils ne sortent pas du moule qu'on veut leur imposer. Il faut que ces jeunes pensent de la bonne façon, autrement dit celle de ceux d'en haut :best:
Une grande partie de la solution existe déjà depuis la nuit des temps, on appelle ça l'éducation, le boulot des parents.
Alors oui ce n'est pas forcément facile de nos jours, c'est vrai, mais s'il n'y a pas déjà ça à la base, c'est pas une quelconque législation qui arrangera les choses, elle ne fera que les empirer.
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Très franchement, je doute très fort que nos chères têtes blondes développent tant que cela leur sens critique dans un monde où de plus en plus de monde préfère croire les énnormités véhiculées sur Internet plutôt qu'accepter un débat contradictoire.
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Je sais, je sais, à mon âge, je ne devrais plus croire au père noël :santa_flock:
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bonjour la génération des complotistes », a encore déclaré Emmanuel Macron.
Je constate exactement l'inverse dans mon entourage et dans, disons, l'entourage de mon entourage (les familles de mes amis) : les plus complotistes sont bien souvent les plus « anciens », qui ont eu pour habitude de croire tout ce qu'ils lisaient. Du coup, quand ils arrivent sur les réseaux sociaux, ils tombent aussitôt dans la désinformation et le bullsh#t, sans filtre. Et c'est de loin eux qui passent le plus de temps à raconter n'importe quoi sur Facebook.
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D'accord avec toi, il y a aussi de ça sur les générations les plus anciennes (surtout quand on voit la qualité des JT qu'ils prennent pour argent comptant, ba oui, c'est les JT)


Pour la jeune génération, je trouve que c'est soit :
- un avis tranché / proche du complotisme ou extrémisme, sans aucun argument pour l'étayé, un peu comme si ils ont absorber les idées sans absorber l'argumentaire. (peut être parce qu'ils ne remettent pas en questions les arguments/source qu'ils ont eu)

- soit pas du tout d'avis tout, tout leur vole au dessus de la tête.

=> Enfin ce n'est peut être pas spécifique à cette génération, je me rappel pas comment j'étais
Par contre, le problème est peut être là l'inondation de connerie que reçoivent les "immatures" :D
Quelle difficulté de trouver de l'info juste, neutre...
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72 jours. Pas un de plus.
On se dirige vers un grand succès
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Tout ça pour finir à côté du rapport Borlo ?
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Seulement s'ils ont la même épaisseur. Sinon le bureau serait bancal.
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Une commission de plus, j'adore.
Que les écrans puissent provoquer des problèmes, oui.
Résolu par le gouvernement, j'ai comme un doute...

Comme à chaque fois on va pondre une tétra-chiée de loi restrictive inapplicable.
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Voire non conformes aux textes de l'UE. :D
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j'y vois une dérive dictatoriale mégalomaniaque et infantilisante. Ma fille de 4 ans apprend Minecraft, les recettes de Zelda et ca se passe très bien.
Laisse les adultes gérer leurs enfants Emmanuel et retourne sur des sujets que tu peux comprendre comme...
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Je ne suis pas expert, donc faut prendre ce que je dis avec des pincettes:

Je pense que 4 ans, c'est un peu tôt, mais ça peut se faire si c'est pas bcp, encadré avec un adulte, et que c'est ludique, Minecraft c'est très bien.
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Je fais partie des très vieux dans l'info depuis les débuts .87 ans peu de mémoire mais une réflexion pas trop mauvaise, fini de parler de moi.
Mon point de vue est que envoyer le mode de pensée généralisée est un recul fantastique sur l'esprit.
La pub est fléau de nos écran.
bloquer des écran qui n'ont pas la même pensée que vous c'est une censure.
Sous prétexte de propagande on a interdit la russie 'exprimer son point de vue sur l'ukraine et sur le monde n'a rien changé sinon un manque d'information sur le sujet.On ne peu pas dire que M. Zelenski est privé d'antenne.
Je précise que l'ukraine n'est qu'un exemple
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Sous prétexte de propagande on a interdit la russie 'exprimer son point de vue sur l'ukraine et sur le monde n'a rien changé sinon un manque d'information sur le sujet.
Ne pas confondre le but et le prétexte.
On a voulu bloquer la propagande russe, mais on a utilisé le prétexte de la sanction économique qui était le seul moyen de la bloquer légalement au niveau de l'UE qui n'avait aucun droit de censurer les médias russes, ceci étant une prérogative des États membres.
Par exemple, en France, malgré les lois sur les fake news, il aurait été impossible de bloquer RT France vu que son nombre d'utilisateurs étaient bien en dessous du seuil de blocage. C'est dire le "danger" de cette propagande puisque le législateur français n'avait pas jugé utile de bloquer les petits médias.
J'ai repris le terme propagande parce que ça en est : il y en a des 2 côtés lors d'une guerre.

Je suis nettement plus jeune (enfin, pas tant que ça étant un jeune retraité), mais ton profil me fait penser à un ancien collègue avec qui j'avais partagé mon bureau au début de ma carrière. Il avait commencé à travailler l'année de ma naissance, ce qui m'avait frappé et vous deviez avoir à peu près le même âge. Il avait une expérience assez intéressante et des anecdotes amusantes.
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Bah déja pour moi c'est la déclaration qui me bloque, mon dieu il faut réarmer nos chers têtes blondes dixit la même personne fustigeant les jeunes et les jeux vidéos. Sans parler de son analyse des émeutes de juin totalement lunaire : comment peut-on les réduire à un problème d’«écrans » et de perte d’autorité et n’apporter qu’une réponse sécuritaire et de stigmatisation des « parents défaillants » à ce qui est surtout un problème social et d’inégalités ?

Surtout quant il y a eut des vols, ils ont pas piqués des écrans plats pour leurs parents mais de la nourriture.

Bref des annonces qui fleurent bon la nostalgie conservatrice d’une école mythifiée avec aussi des annonces qui sentent bon le réchauffé vu qu'il en est à son second mandat. L’usage du « retour » (de l’autorité, de l’exigence, de l’uniforme, de la République, des frites à la cantine ?…) est un grand classique. Cela flatte le conservatisme et ça laisse évidemment entendre que cela a été perdu et négligé par ceux qui ont précédé. L’usage du mot « exigence » est à cet égard un bel artifice rhétorique puisque on dénie aux autres qu’ils en fassent preuve.

Une autre astuce de communication est de présenter des choses déjà existantes ou qui ont déjà été annoncées. On peut penser que c’est la preuve d’une méconnaissance de la réalité du terrain ou on peut faire l’hypothèse que c’est un pari sur la mémoire de poisson rouge de l’opinion publique.

Bref comme d'hab. le jeunisme contre l'adultisme https://theconversation.com/france-une-jeunesse-decadente-220073
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J'ai envie de dire pas trop tôt, et en même temps, quelle connerie.
-Dans le lot, aucun qui a mené une étude d'envergure sur le sujet. Normal, c'est plutôt USA and co qui ont lancés des études là dessus.
-Les études citées devraient être analysées beaucoup plus finement (co-facteurs sociaux, quels sous-groupes, études par sondage auto-déclaratif, par "test", etc..., qu'est ce que le bien être, comment à-t-il été mesuré (à ne pas confondre avec les performances cognitives).

Bref, le seul gars français qui à passer 3 ans à faire son bouquin de synthèse de milliers d'études n'est pas dans le groupe (il a un avis tranché sur la question) :
https://www.seuil.com/ouvrage/la-fabrique-du-cretin-digital-michel-desmurget/9782021423310
(euh, comment on met un lien ?)

Ces études démontrent que oui, l'effet sur la santé des écrans récréatifs (du fait de ne plus bouger son corps, du développement langagier, de la concentration etc...) est visible dès 30 min/jour d'exposition (mais dans les incertitudes encore), et clairement établies à 1h/jour, en accroissement linéaire avec le temps d'exposition qui augmente.

Pour finir, de mon point de vue (prof inside), les écrans sont une vraie calamité à gérer, même en mode serious game, avec une qualité de concentration digne de celle d'une huître pour les 3/4 des élèves... Ça m’énerve d'une force, alors que ça fait des années et des années que les choses sont claires.
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À lire certains commentaires mon gamin devrait être proche du poulpe :francais:
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Un poulpe est très intelligent. Donc, pas de soucis.
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De l’huître alors :stress:

Ps : merci pour l'information sur le poulpe.

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