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La folle évolution d’Ethernet, de 2,94 Mb/s à 1,6 Tb/s

Si la solidité de la languette avait pu suivre la même courbe…

La folle évolution d’Ethernet, de 2,94 Mb/s à 1,6 Tb/s

Le 23 mars 2023 à 17h36

Robert (aka Bob) Metcalfe vient de recevoir le prix Turing – souvent présenté comme prix Nobel de l’informatique –  pour ses travaux sur l’Ethernet, un protocole de communication qui va fêter ses 50 ans, excusez du peu ! On est passé de 2,94 Mb/s à plusieurs centaines de Gb/s, et jusqu’à 1,6 Tb/s se prépare en coulisse. On vous propose une petite rétrospective.

Au début, plusieurs protocoles de réseau local étaient en concurrence. Aux côtés de l’Ethernet, on retrouvait par exemple le Token Ring, qui fonctionnait sur le principe d’un anneau et d’un jeton permettant d’éviter des collisions. Il y avait également l’ATM ou Asynchronous Transfer Mode, pensé pour intégrer à la fois des données, de la voix, de l’audio et de la vidéo. Ce n’était pas forcément un concurrent direct d’Ethernet, mais il pouvait le devenir suivant les topologies du réseau. Cela rappelle très certainement de bons/mauvais (au choix) souvenirs aux moins jeunes d’entre nous.

Revenons à nos moutons. avec un rappel historique de ce protocole, qui débute le 22 mai 1973, lorsque Metcalfe présente une première ébauche de ce protocole de communication alors qu’il est ingénieur au Xerox Palo Alto Research Center (PARC). Bien évidemment, il avait déjà passé du temps à préparer son document auparavant. Son projet était inspiré d’ALOHAnet, un système de réseau informatique développé à l’Université d’Hawaï. 

Un brevet est ensuite déposé par Xerox en 1975. Dans la foulée, Bob Metcalfe publie avec son collègue et assistant David Boggs un article baptisé « Ethernet : Distributed Packet-Switching for Local Computer Networks ». En 1979, Bob Metcalfe quitte Xerox et crée (avec d’autres) la société 3Com afin de développer et promouvoir Ethernet, notamment en proposant des produits commerciaux. 

V1 , V2 et norme IEEE 802.3 au début des années 80

En 1980, la v1 d’Ethernet est publiée dans un document baptisé « The Ethernet, A Local Area Network. Data Link Layer and Physical Layer Specifications ». Il est signé par trois entreprises : DEC (Digital Equipment Corporation), Intel et Xerox ; regroupé sous les initiales DIX. La v2 est arrivée deux ans plus tard, en 1982. Ces documents sont parfois présentés comme le « blue book », simplement car leur couverture était bleue.

Ces travaux ont servi de base au développement d’un standard par l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), qui s’en occupe toujours : 802.3. La première version arrive au début des années 80 et il suffit d’un passage sur la page Wikipédia pour se rendre compte des dizaines d’évolutions qui ont eu lieu depuis, et des nombreuses en préparation. 

2,94 Mb/s pour « l'Ethernet original de Metcalfe » 

« La vitesse de l'Ethernet original de Metcalfe s'est avérée être de 2,94 Mb/s. Elle est rapidement passée à 10 Mb/s. Les générations successives continuent d'augmenter la vitesse d'un facteur de 10 à chaque fois, conduisant à la règle empirique "10 fois la vitesse à 3 fois le coût" », expliquait Intel dans un document d’une dizaine d’années.

Les premières évolutions se faisaient en effet en ajoutant un 0 aux débits : 10 Mb/s, 100 Mb/s, 1 Gb/s, 10 Gb/s, mais ensuite le protocole Ethernet est passé par différentes phases avec pêle-mêle du 25, 50, 100, 200, 400 Gb/s… . La « règle » de Metcalfe n’a donc plus cours aujourd’hui. Notez que Metcalfe est également célèbre pour avoir inventé un théorème sur l'importance croissante des réseaux, connu sous le nom de « loi de Metcalfe », explique Intel : « L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs ».

Ace of Base : on vous explique les « bases »

Profitons d’être quelques années en arrière pour revenir sur des standards de l’époque : les « Base ». Les premières versions d’Ethernet fonctionnaient sur du câble coaxial (non, pas de la fibre, n’en déplaise à Patrick Drahi). Dans les années 80 sont apparus les 10Base2 et 10Base5. Petite clé de lecture utile pour la suite : 10 comme 10 Mb/s, Base comme Bande de Base (baseband) et 2 ou 5 pour 200 ou 500 mètres.

La distance en mètres indique la longueur maximum du réseau supportée par le protocole. Cela donne respectivement 185 (10Base2 arrondi à 200 mètres, ça nous évite de parler de 10Base1.85) et 500 mètres pour 10Base5. Dans les deux cas, le protocole définit un nombre maximum de connexions et des longueurs à respecter pour les câbles coaxiaux reliant les machines.

Ethernet passe du coaxial aux paires torsadées et à la fibre

Les deux protocoles utilisent un réseau en bus, c’est-à-dire une « architecture de communication où la connexion des clients est assurée par un bus partagé par tous les utilisateurs au moyen d'arrêt de bus », explique Wikipédia. On peut comparer cela à une résidence ou chaque maison serait desservi par un arrêt d’une même ligne de bus ; pour une fois cette technologie porte très bien son nom.

Parlons maintenant du 10Base-T arrivé en 1990, où « T » n’est pas une distance, mais signifie Twisted pair, ou pair torsadée. Si vous avez déjà décortiqué un câble réseau et/ou un connecteur RJ45 cela doit forcément vous rappeler quelque chose… En effet, aujourd’hui encore, on retrouve ces paires de fils de cuivre dans nos câbles réseaux. On est toujours sur un modèle Bande de Base, avec 10 Mb/s de débit maximum. Autre changement important : le bus reste au dépôt et la topologie du réseau passe en étoile, avec des machines reliées à un élément central tel qu’un switch ou un routeur (pendant un temps, on a aussi eu les hubs). 

Deux ans plus tard, la fibre optique débarque avec le 10Base-FL.

Les débits s’envolent : 100, 1 000 et 10 000 Mb/s…

Les câbles coaxiaux sont rapidement abandonnés pour rester sur la fibre et les paires torsadées, avec une hausse des débits à 100 Mb/s (Fast Ethernet) et 1 Gb/s (Gigabit Ethernet) juste avant les années 2000. Cela donc fait plus de 20 ans que le Gigabit Ethernet existe et, encore aujourd’hui, il est très largement répandu sur les ordinateurs et les NAS (surtout chez Synology).

En 2002, arrive le 10Gbase-F avec du 10 Gb/s sur de la fibre alors que le 10GBase-T sur des paires de cuivre torsadées arrive quelques années plus tard, en 2006. Au cours des dernières années, la fibre optique est passée par plusieurs paliers : 25, 40, 50, 100, 200, 400 et même 800 Gb/s (nous y reviendrons). Les paires de cuivres n’ont pas dit leur dernier mot avec le 25GBase-T et le 40GBase-T (respectivement 25 et 40 Gb/s, vous suivez ?) via un câble de catégorie 8.

2.5GBase-T et 5GBase-T débarquent en 2016 \o/

C’est en 2016 qu’une petite révolution pour le grand public débarque avec les 2.5GBase-T et 5GBase-T (aussi appelés Multi-GIG). Ces normes permettent, en théorie, à un plus grand nombre de profiter de débits multiplié respectivement par 2,5 et 5x, pour un coût bien plus raisonnable qu’un passage en 10 Gb/s, d’autant que l’on peut se contenter de câble 5e pour les 2.5GBase-T et 5GBase-T.

Pour rappel, le GbE permet des débits théoriques jusqu’à 128 Mo/s, ce que les disques durs et surtout SSD grand public sont capables de dépasser allègrement. En 2,5 Gb/s, on dépasse les 300 Mo/s et 600 Mo/s en 5 Gb/s. Les dernières box des opérateurs télécoms pour le grand public sont également passées au multi-GIG.

800 GbE est plus ou moins là, le 1,6 Tb/s dans les cartons

Lors de son annonce début 2020, le 800 GbE n’était pas une grosse révolution puisqu’il s’agissait surtout d’agréger deux lignes 400 GbE (IEEE 802.3bs) et de réutiliser au maximum cette norme, « avec quelques modifications afin de diffuser les données sur huit lignes de 106,25 Gb/s », au lieu de quatre lignes auparavant. Notez bien qu’il s’agit d’une annonce de l’Ethernet Technology Consortium (ETC, anciennement 25 Gigabit Ethernet), mais pas de l’IEEE, qui n’a toujours rien ratifié en 800 Gb/s.

Le 800 GbE « peut être considéré comme une version plus large de l'Ethernet 400G, et introduit de nouveaux MAC et PCS. Toujours basée sur les voies 106,25G existantes, qui ont été introduites avec Ethernet 400G, cette spécification 800GBase-R vise à doubler le nombre total de voies de 4 à 8 en PCS. Bien que cela semble être un simple changement de concept, il faudra beaucoup de travail et de compétences techniques pour relier de cette manière les voies supplémentaires », expliquait en 2021 le fournisseur FS.com.

De son côté, l’IEEE travaille aussi sur du 800 GbE et même du 1,6 TbE, avec visiblement un débit par ligne doublé pour atteindre 200 Gb/s. Il faudra néanmoins encore attendre plusieurs années (aux alentours de 2025) pour voir comment ces projets vont se concrétiser. 

1,6 TbE 1,6 TbE

Commentaires (58)

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merci pour l’article :)
toujours sympa ce genre de rappels/explications techniques

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Si la solidité de la languette avait pu suivre la même courbe…


Ah mais tellement…

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eglyn a dit:


Ah mais tellement…


Le seul point faible des prises RJ (pas que 45), pourtant des fabricants ont créé des versions incassables, je ne comprends pas pourquoi ça ne s’est pas généralisé.



Enfin si, je comprends très bien : prix moins élevé et ça permet de forcer le rachat d’un nouveau câble pour la personne lambda.

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Excellent rétrospectif de l’évolution de l’ethernet à part ce petit passage un peu confus et légèrement erroné:
On est toujours sur un modèle Bande de Base, avec 10 Mb/s de débit maximum. Autre changement important : le bus reste au dépôt et la topologie du réseau passe en étoile, avec des machines reliées à un élément central tel qu’un switch ou un routeur (pendant un temps, on a aussi eu les hubs).
Les hubs ont précédé longtemps les switchs quand même, ceux ci n’ont vraiment explosé les réseaux que quand ils sont passés à 10100, ce que les hubs ne savaient pas faire, quand aux routeurs, ils ont intégré les switchs bien plus tard.
Quand au bande de base … c’est un peu hors sujet, ça concernait plutôt les modems.
Après,
la languette du RJ, 45 et cousins, oui c’est pas pour les bourrins, et si on évolue plus vers la fibre, il n’y en a pas sur les connecteur SC (mais les LC, oui).

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Rien sur le single pair Ethernet ? Une révolution dans l’industrie et peut-être pour les caméras IP.
Cette techno apporte l’alimentation et la communication sur le même câble avec la technologie PoDL (power over data line), avec jusqu’à 50 W de puissance pour l’appareil en bout de câble.




  • 802.3bp : 1000-BaseT1 sur 40 m

  • 802.3cg :


    • 10-Base-T1L en point à point sur une distance jusqu’à 1 km : le top pour de futures caméra IP ;

    • 10-Base-T1 jusqu’à 100 m ;

    • 10-Base-T1S en bus sur une distance max de 25 m.



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J’ai gardé en souvenir les T et terminateurs coaxiaux que j’utilisais sur mes premiers week end réseau sur quake 1 et duke nukem 3D :phiphi:
Merci aussi a win95 d’avoir simplifier tout ça.

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Seul les vrais savent 😁👍

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Et oui ! Que de souvenir.
Des week-end incroyables avec toute la préparation que ça demandait (il fallait quand même se ramener des écrans et des tours imposantes chez l’organisateur) la nourriture et les boisons pour tenir bon pendant les parties endiablés.
Et quand un des nœud déconnait et coupait le réseaux en 2….

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Et la préparation du réseau qui de temps en temps faisait des siennes sans raison apparente ce qui obligeait une pause à presque tout le monde, sauf les 2-3 un minimum connaisseurs 😒



Et les partages locaux pour échanger les photos de vacances 😇

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ça, le réseau windows en workgroup, ça reste assez sauvage, si on ne suit pas les règles de base.
Mais c’est vrai que Microsoft n’a jamais pris le soin de les expliquer aux malheureux utilisateurs, juste tenté de leur fournir des contournements foireux et variables.

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En contrôlant le budget de la liaison, c’est de la qualification (photométrie). En certification tu as une atténuation max pour chaque connexion.
Même avec des jaretierre sortie du plastique quand tu as 2 ou 3 saut, c’était rare d’avoir une réussite du premier coup.
Après je sais que la norme a un peut évoluer quand j’en ferais plus, autorisant le double d’atténuation sur le connecteur initial et finale.
La fibre reste vraiment ultra sensible, une simple insertion suffit parfois a mettre une poussière au coeur, qui va réduire les perfs de la liaison.

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Après pour la fibre ça dépend du type, le multimode ça reste assez rustique mais le mono… le cœur fait 9 microns quoi ça se bouche vite !
Aussi même sans être sur le cœur ça peut faire un espace d’air très gênant, pas pour rien qu’on passe notre temps à faire de l’inspection-nettoyage x)

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Les premières versions d’Ethernet fonctionnaient sur du câble coaxial (non, pas de la fibre, n’en déplaise à Patrick Drahi).


Ahahah, le tacle par derrière (mais c’est mérité :langue:).

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Il existe aussi des connecteurs M12, et là, pas de problème de languette.



On s’en sert pour des équipements ferro, mais je rêve d’avoir les mêmes à la maison (à quand un switch M12 ?). Indestructible le machin…

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On s’en sert dans toute l’industrie. Tu peux trouver des Switch M12 en 10100 BaseT.



Il y a un M12 spécial pour le 1000 baseT.

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La balle perdue à Synology sur le gigabit ethernet :D
(ils le méritent bien, il faut dire)

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> alors que le 10GBase-T sur des paires de cuivre torsadées arrive quelques années plus tard, en 2006



Et donc, 16 ans plus tard, les constructeurs n’ont toujours pas réussit a se rembourser les frais de R&D du 10Gb, et continuent de proposer leurs équipements au prix d’un rein…
Du coup, le 100Gb, c’est comment dans les faits ? 10 000 € le switch 4 ports ?

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yannickta a dit:


Du coup, le 100Gb, c’est comment dans les faits ? 10 000 € le switch 4 ports ?


Mais non, 300 € seulement :transpi:.

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Raté. Ton lien, c’est pour le 10Gb. Pas le 100Gb. Visiblement, ça tape plus vers les 9000€…

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Et la fameuse “prise vampire” pour le coaxial, on n’en parle pas? :langue:
C’était quand même sale :vomi2:

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Pour les particuliers, ça s’est quand même en pratique bien arrêté dans les années 2000, à part quelques fans possesseurs de NAS (et pas tous) avec du 2.5G (soit pas une évoltion folle par rapport à 1G), la majorité des gens ont un PC fixe avec un port 1G, et les nomades ne prennent même plus la peine d’avoir un port Ethernet même avec adaptateur USB car le WiFi (qui, lui, évolue bien plus rapidement, et est généralisé) fait le taf, surtout vu le prix du 10G qui ne descend pas (assez) en 15 ans… Un mauvais investissement pour ceux qui ont câblé leur logement, ça prend la poussière.

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On n’arrête pas de nous rebattre les oreilles avec le wifi qui prendrait la place d’Ethernet. Pour ceux qui bossent, le wifi ne fait pas le job. Tu as déjà essayé de faire un montage NFS sur wifi ? Tu as déjà essayé d’avoir une connexion ssh qui tienne un peu la distance en wifi. C’est risible. Le wifi n’est pas vraiment une connexion locale (i.e. faible latence) permanente (i.e. qui ne tombe tous les x heures, voire minutes).

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Faut pas exagérer , le wifi, comme tous les réseaux radio a plus de limites en capacité et fiabilité, c’est clair, mais les dernières versions AX ont de la ressource et peuvent utiliser plusieurs bandes de fréquences en parallèle, leurs performances globales évoluent aussi vite que l’ethernet cuivre, tout en restant en retrait, bien sûr.

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Par rapport à l’Ethernet, le wifi reste très mauvais en latence. Pour du NFS, la différence est flagrante.

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Je connaît pas bien le sujets des fibres réseaux d’infrastructures, mais de ce que je comprend vu les débits, les câbles intercontinentaux ne passent pas du ethernet standard. C’est full custom ou y’a là des protocoles obscurs ?

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Il est probable qu’il y ait une couche de multilink 802.3ad ou voisin pour passer sur plusieurs lambda ou mieux plusieurs brins en parallèle, mais à ma connaissance, ils n’ont pas de protocole niveau 2 particulier.

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Aaaaaah, les souvenirs avec les câbles coaxiaux. Quand j’étais aux études, les petits malins qui enlevaient les “bouchons” en fin de ligne, ou pire qui débranchaient le câble d’un ordi en plein milieu, ce qui avait pour effet de couper le réseau pour tous les suivants :)



Quand je suis arrivé un peu plus tard dans l’université ou je bosse, tout l’infrastructure était encore en Token Ring, et il a fallu un moment pour remplacer tout le matos pour de l’ethernet à l’échelle de l’université (et en transition, on a eu des adaptateurs “balun” pendant un moment).

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Ha la languette…
Sur de l’infra c’est au top : on branche, clic audible et connexion franche. On peut maltraiter le sac de nouille sans risque (en tout cas je n’ai jamais eu a faire à un faux contact).
En domestique ou bureautique c’est vrai que c’est pas la même…



Pour le cuivre, c’est cool qu’ils suivent la cadence en évolution des débits…
Toujours pour la même raison, on tire, un connecte et on passe au suivant.
Comparé à la fibre pour laquelle un truc propre (et digne d’une infra) passe par une réflectométrie qui même avec l’ensemble de la liaison neuve ne valide pas forcement la liaison.
S’en suit beaucoup de temps perdu à nettoyer les connecteurs, contrôler au microscope, repasser la reflecto, …
Un jartierrage en cuivre, même en 10Gb en 5 min c’est plié, quand pour de la fibre 30min plus tard c’est possible d’y être toujours…
(Je ne me souvient pas qu’une certification 10Gbase-t ce soit mal passé pour moi)

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Si tu ne laisses pas trainer tes jarretières et tes prises sans capuchon de protection poussière et autres, il n’y a pas de raison que ça se passe plus mal, normalement, la plupart des liaisons ont pas mal de db de budget optique en réserve, c’est rare qu’on soit limite.

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Si la solidité de la languette avait pu suivre la même courbe…


Tout le monde sait que la languette du RJ a été conçue par GladOS afin de réaliser des tests sur des cobayes. Ceux qui arrivent à ne pas en casser reçoivent du gâteau !

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Le gâteau est un mensonge.

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:dix: Belle référence à portal

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J’avais un peu tendu la perche ^^’

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bilbonsacquet a dit:


Le seul point faible des prises RJ (pas que 45), pourtant des fabricants ont créé des versions incassables, je ne comprends pas pourquoi ça ne s’est pas généralisé.



Enfin si, je comprends très bien : prix moins élevé et ça permet de forcer le rachat d’un nouveau câble pour la personne lambda.


j’ai déjà vu un tech qui l’a cassé exprès pour pouvoir le sortir plus rapidement
(bof bof)

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brupala a dit:


Excellent rétrospectif de l’évolution de l’ethernet à part ce petit passage un peu confus et légèrement erroné: On est toujours sur un modèle Bande de Base, avec 10 Mb/s de débit maximum. Autre changement important : le bus reste au dépôt et la topologie du réseau passe en étoile, avec des machines reliées à un élément central tel qu’un switch ou un routeur (pendant un temps, on a aussi eu les hubs). Les hubs ont précédé longtemps les switchs quand même, ceux ci n’ont vraiment explosé les réseaux que quand ils sont passés à 10100, ce que les hubs ne savaient pas faire, quand aux routeurs, ils ont intégré les switchs bien plus tard.


Je me suis fait la même réflexion, les concentrateurs (hub) ont régné pendant un certain temps, et c’est avec l’arrivée et la généralisation du 100 Mb/s que les switches se sont généralisés, et que ça a d’autant plus permis une bande passante globale (seule perte, sur un concentrateur tout le monde pouvait écouter le trafic - à Sup Télécom les plus geeks sniffaient les mots de passe, et sur un switch les communications étant (sauf broadcast) uniquement entre les 2 machines concernées, ce n’était plus possible).

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J’ai longtemps garté un petit hub pour sniffer quand besoin. C’était quand je n’avais pas encore l’âge de travailler et de me payer un switch manageable :D
(Y’avait d’autres méthodes plus sales, mais c’était un peu pénible)

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(quote:2126109:alex.d.)
On n’arrête pas de nous rebattre les oreilles avec le wifi qui prendrait la place d’Ethernet. Pour ceux qui bossent, le wifi ne fait pas le job. Tu as déjà essayé de faire un montage NFS sur wifi ? Tu as déjà essayé d’avoir une connexion ssh qui tienne un peu la distance en wifi. C’est risible.


Non seulement une connexion SSH tient parfaitement la “distance” en Wifi, et même au sens propre puisque j’ai pu garder ma connexion SSH pendant un trajet de 4h20 en TGV Paris-Bordeaux (ça m’a épaté pour la qualité de la liaison d’ailleurs, avec les quelques tunnels).




brupala a dit:


Faut pas exagérer , le wifi, comme tous les réseaux radio a plus de limites en capacité et fiabilité, c’est clair, mais les dernières versions AX ont de la ressource


Même pas besoin de version particulièrement moderne, le Wifi d’il y a quelques années ça marche bien.

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ElMarcassin a dit:


Le gâteau est un mensonge.


Naaaaannn tous mes espoirs sont détruits ! il me faut un cube de voyage lesté pour me consoler !

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(quote:2126109:alex.d.)
Tu as déjà essayé de faire un montage NFS sur wifi ? Tu as déjà essayé d’avoir une connexion ssh qui tienne un peu la distance en wifi. C’est risible. Le wifi n’est pas vraiment une connexion locale (i.e. faible latence) permanente (i.e. qui ne tombe tous les x heures, voire minutes).


Comme toutes les liaisons radio, le résultat en WiFi est très dépendant de la mise en oeuvre. En câblé on branche un peu n’importe comment et ça marche, en WiFi il faut faire attention à la qualité et emplacements des équipements, aux atténuations due à la distance et aux obstacles, aux attentes prévues des utilisateurs, à ne pas surcharger les points d’accès…



Construire un bon réseau WiFi c’est possible mais il faut utiliser du matériel correct et faire l’effort de s’adapter à l’environnement. Faire un réseau WiFi juste “comme d’habitude ça va bien passer” et avec du matériel tout venant, comme c’est souvent fait chez les particuliers et similaires (comme les petits gîtes), c’est le meilleur moyen d’obtenir un résultat déplorable et ça contribue à la mauvaise réputation de cette technologie.



Après côté débit on restera toujours derrière le câblé, mais côté stabilité on peut obtenir un résultat comparable.

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Tu parles juste des défaillances qui peuvent venir de ton côté; et encore, tu n’as pas parlé des channel change.



Mais il peut y avoir plein de contributeurs dans ce milieu des ondes; tu as un peu plus rarement des interférences dans ton cablage réseau.



Après les problèmes sont connus, on a fait pleins de systèmes de mitigation pour y pallier justement. C’est moins franc quand ça merdoie, ça marchotte quand meme un peu.
Le cable c’est simple, fiable. Sans devoir y revenir.

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barlav a dit:


Tu parles juste des défaillances qui peuvent venir de ton côté; et encore, tu n’as pas parlé des channel change.


Pas du tout, les interférences externes ca fait aussi partie de s’adapter à l’environnement. Et si ça change il faut réévaluer.




Le cable c’est simple, fiable. Sans devoir y revenir.


Quand on peut (veut), c’est certain, et j’en suis un adepte. Mais j’ai aussi du WiFi et il marche très bien, SSH compris. Mais quand on a juste ça flemme de mettre des câbles et qu’on met du WiFi vite fait à la place, forcément le résultat est souvent moyen à mauvais.

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Inodemus a dit:


Comme toutes les liaisons radio, le résultat en WiFi est très dépendant de la mise en oeuvre. En câblé on branche un peu n’importe comment et ça marche, en WiFi il faut faire attention à la qualité et emplacements des équipements …
La grande difficulté pour l’éthernet est justement le cablage. Quand on fait construire une maison neuve, pas de souci, on peut faire construire des goulottes pour faire passer les câbles à travers les murs à côté du câble électrique.
Il est possible dans une moindre mesure de faire coller le câble le long de la plinthe et qu’il se fasse discret. Mais passer le câble d’une pièce à une autre peut-être vite galère.



Inodemus a dit:


ça contribue à la mauvaise réputation de cette technologie.



Après côté débit on restera toujours derrière le câblé, mais côté stabilité on peut obtenir un résultat comparable.


En exagérant un peu, je dirais que le grand public n’a même plus connaissance du câble Ethernet, donc je ne ferai pas de souci pour la réputation du Wifi. La publicité ne fait que de parler de ce moyen de communication, notamment maintenant avec les nouvelles box avec le wifi 6 qu’ils mettent bien en avant.
Malheureusement le prix du cable cat6, que je trouve bien élevé, n’aide pas trop à séduire le grand public.



Il est certain que le wifi est désastre dans une grande maison mais apparemment la plus part des gens sont des maisons, appartements ou seul le wifi de la box peut suffire.



Tu prêches un converti bien entendu de privilégier l’Ethernet autant que possible mais je reste persuadé, même dans ton entourage, qu’ils sont une minorité.

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+1
D’ailleurs, quitte à faire du sans fil à la maison, le wifi n’a aucun interet, la 4G et bientot 5g font tout aussi bien voire mieux.



Un abonnement multi-device, et hop le wifi domestique est enterré, pas de box, pas de wifi merdique.



Le gouvernement a bien senti le vent tourner, et on interdit les abonnements illimités 4g certainement pour cette raison.

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lexiii a dit:


En exagérant un peu, je dirais que le grand public n’a même plus connaissance du câble Ethernet, donc je ne ferai pas de souci pour la réputation du Wifi.


Je parlais de la réputation auprès des gens plus avertis.




Il est certain que le wifi est désastre dans une grande maison mais apparemment la plus part des gens sont des maisons, appartements ou seul le wifi de la box peut suffire.


Je dirais plutôt “où les gens se contentent du seul WiFi de la box qui marche dans le salon et la moitié des chambres”.




Tu prêches un converti bien entendu de privilégier l’Ethernet autant que possible mais je reste persuadé, même dans ton entourage, qu’ils sont une minorité.


C’est ce que je voulais dire, la majorité s’en fiche mais du coup quand tu vas chez eux, tu as encore plus l’impression que le WiFi c’est forcément tout pourri et que tu n’en veux pas chez toi. Ca et les gîtes où c’est le propriétaire qui l’a mis en place, même certains hôtels où l’installateur a été mauvais et/ou n’avait pas le budget.



Dans le même genre, la majorité de mon entourage ne se rend pas compte qu’ils ont régulièrement des coupures de courant plus ou moins courtes (<1s à quelques heures) et me répond que non jusqu’à ce que j’insiste suffisamment pour que ça leur revienne. Là où moi-même une coupure de 110 de seconde me pose déjà problème et m’oblige à m’en protéger car il y en a bien plus souvent depuis une dizaine d’années.

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Étonnant l’absence de mentions pour le POE

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brupala a dit:


Quand au bande de base … c’est un peu hors sujet, ça concernait plutôt les modems. (…)


Alors pas tout à fait :
Bande de base signifie qu’on peut utiliser toute la bande passante du support cuivre par opposition justement aux modems qui n’utilisaient que la bande passante voix (300-3400 Hz).
Les liaisons ADSL utilisaient elles la bande passante au dessus de 3400 Hz.



Après je suis d’accord qu’il s’agit bien d’une MOdulation/DEModulation d’un signal dans tous les cas.



Mais pour les liaisons cuivres c’est bien une fréquence de modulation associée à un support support qui permet le transport de données (155 Mhz pour les câbles en cat 5e) d’ailleurs l’impédance du câble (100 Ohms) est calculée pour cette fréquence et est constante quelle que soit la longueur du câble (même au delà de 100 m).



Les 100 m sont imposés par le protocole Ethernet (à cause des hubs justement) et définis par l’Interpacket Gap qui détermine le temps en fonction du débit entre 2 trames pour parcourir 2 fois 100 m (émetteur -> hub -> récepteur) et éviter au maximum les collisions.

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Tandhruil a dit:



Les 100 m sont imposés par le protocole Ethernet (à cause des hubs justement) et définis par l’Interpacket Gap qui détermine le temps en fonction du débit entre 2 trames pour parcourir 2 fois 100 m (émetteur -> hub -> récepteur) et éviter au maximum les collisions.


Non, je ne crois pas,
les 100m sont bien liés à la capacité de transmission du support, pas à la longueur des trames, on a les mêmes 100m en 10/100/10/10G alors que la longueur des trames varie de 1 à 1000, et de toute façon, avec les switchs et le full duplex ces notions de Gap n’xiste plus guère, on est passés aux jumbo frames en gigabit.
D’ailleurs ces 100m tombent à 50 m en 10G bit/s ou 5G bit/S suivant que le câble est cat6 ou cat6a, alors que les trames et le protocole sont les mêmes.

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la solidité de la languette,..en effet
ça dépend de la qualité du connecteur (et de son prix par là même)



Telegartner en font des bons, qualité allemande



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brupala a dit:


Non, je ne crois pas, les 100m sont bien liés à la capacité de transmission du support, pas à la longueur des trames, on a les mêmes 100m en 10/100/10/10G alors que la longueur des trames varie de 1 à 1000


Varie de 1 à 1000, c’est-à-dire, en octets de combien à combien ?
(tes 3 ordres de grandeur ça m’étonne)




et de toute façon, avec les switchs et le full duplex ces notions de Gap n’xiste plus guère, on est passés aux jumbo frames en gigabit.


Je ne suis pas sûr que tant de connexions à 1 Gb/s utilisent les jumbo frames, ne serait-ce que parce que ce n’est pas automatique (du moins ça ne l’était pas il y a 10 ans, ça a peut-être changé avec la généralisation et la montée en puissance des cartes réseau).

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Les 1 à 1000, c’est en durée de trame (ce qui compte pour le délai intertrame), mais de toute façon on parle dans le vide, aujourd’hui on travaille sur des switchs en full duplex et la détection de collision, on s’en tape autant que la couleur des chaussettes de Napoléon.

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OlivierJ a dit:


Varie de 1 à 1000, c’est-à-dire, en octets de combien à combien ? (tes 3 ordres de grandeur ça m’étonne)


Par défaut on débute à 64 octets (on peut techniquement faire moins, mais la détection de collision devient difficile, du coup hors très rare exception ce n’est jamais le cas), et ca peut monter jusqu’à 1530 octets (plus 12 de délai de séparation entre les paquets).




Je ne suis pas sûr que tant de connexions à 1 Gb/s utilisent les jumbo frames, ne serait-ce que parce que ce n’est pas automatique (du moins ça ne l’était pas il y a 10 ans, ça a peut-être changé avec la généralisation et la montée en puissance des cartes réseau).


Non ca ne les utilise pas, c’est obsolète (ce n’est utilisé quasi que pour Ethernet II, dans Internet2, qui est un cas particulier) :chinois:

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brupala a dit:


Non, je ne crois pas, les 100m sont bien liés à la capacité de transmission du support, pas à la longueur des trames, on a les mêmes 100m en 10/100/10/10G alors que la longueur des trames varie de 1 à 1000 (…)


L’interpacket gap varie aussi de 1 à 1000 regarde le lien.




D’ailleurs ces 100m tombent à 50 m en 10G bit/s ou 5G bit/S suivant que le câble est cat6 ou cat6a, alors que les trames et le protocole sont les mêmes.


Je pense que c’est parce que (impossible de trouver les fréquences de modulation du NBASE-T sur internet) le 10 Gb/s et le 5Gb/s en 802.3bz ne respectent pas les fréquences de conception des câbles cat5e et cat6 (150 Mhz et 250 Mhz), le cat6a fait du 10Gb/s nativement.



L’impédance des câbles est essentiellement liée un circuit LC c’est pour ça que la torsade des paires ainsi que son isolation sont si importantes. La résistivité n’entre que très peu en compte.



Pour un câble ayant une impédance caractéristique de 100 Ohms à 150 Mhz si tu lui fait passer des signaux à 250 Mhz il ne va pas être aussi performant.

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A propos de l’article je ne suis pas trop en phase avec la comparaison ATM/Ethernet.



J’aurais plus comparé l’ATM au MPLS, le X25 à l’IP et le HDLC à l’Ethernet.

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Tant qu’on reste au niveau 2 OSI, tout est comparable à ethernet, mais on ne va pas s’éterniser sur les protocoles disparus, un hommage une fois par an au monuments aux morts, c’est suffisant.
Reste que ethernet, surtout ses judicieuses évolutions, car de la norme de départ, il ne doit rester que l’encapsulation L2 (qui vaut aussi en wifi), tout le reste n’a plus cours aujourd’hui.

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Patch a dit:


Par défaut on débute à 64 octets (on peut techniquement faire moins, mais la détection de collision devient difficile, du coup hors très rare exception ce n’est jamais le cas), et ca peut monter jusqu’à 1530 octets (plus 12 de délai de séparation entre les paquets).


Entre 64 et 1530 il n’y pas 3 ordres de grandeur ni même 2. Et les trames “jumbo” font 9000, là déjà on a 2 ordres de grandeur. Les trams “super jumbo” peuvent théoriquement aller jusqu’à 64k, ce qui fait 3 ordres de grandeur, mais ça doit être rare voire inexistant, et en plus avec 9000 octets l’efficacité en terme de “coût” des enttêtes et inférieur à 1%.




Non ca ne les utilise pas, c’est obsolète (ce n’est utilisé quasi que pour Ethernet II, dans Internet2, qui est un cas particulier) :chinois:


Je ne sais pas de quoi tu parles, qu’est-ce qui est obsolète ?

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OlivierJ a dit:


Entre 64 et 1530 il n’y pas 3 ordres de grandeur ni même 2. Et les trames “jumbo” font 9000, là déjà on a 2 ordres de grandeur. Les trams “super jumbo” peuvent théoriquement aller jusqu’à 64k, ce qui fait 3 ordres de grandeur, mais ça doit être rare voire inexistant, et en plus avec 9000 octets l’efficacité en terme de “coût” des enttêtes et inférieur à 1%.



Je ne sais pas de quoi tu parles, qu’est-ce qui est obsolète ?


Les jumbo frames.




brupala a dit:


Les 1 à 1000, c’est en durée de trame (ce qui compte pour le délai intertrame), mais de toute façon on parle dans le vide, aujourd’hui on travaille sur des switchs en full duplex et la détection de collision, on s’en tape autant que la couleur des chaussettes de Napoléon.


Quand 2 machines parlent à la même autre en même temps, il peut toujours y avoir collision…

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guimoploup a dit:


+1 D’ailleurs, quitte à faire du sans fil à la maison, le wifi n’a aucun interet, la 4G et bientot 5g font tout aussi bien voire mieux.


En zone urbaine, en zone rurale j’avais du 1Mb/s en 4G.
Et si tu regardes des films en 4K sur une TV 54 pouces ça m’étonnerait qu’un forfait 4G ou 5G puisse suffire.

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brupala a dit:


Les 1 à 1000, c’est en durée de trame (ce qui compte pour le délai intertrame)


Mais tu ne réponds pas à la question, comment tu arrives à 3 ordres de grandeur ?




mais de toute façon on parle dans le vide, aujourd’hui on travaille sur des switchs en full duplex et la détection de collision, on s’en tape autant que la couleur des chaussettes de Napoléon.


En effet, j’avais oublié de mentionner ça en répondant à Patch.




Patch a dit:


Les jumbo frames.


Ça n’a rien d’obsolète.




Quand 2 machines parlent à la même autre en même temps, il peut toujours y avoir collision…


Il ne s’agit plus de collision puisque toutes les liaisons sont point à point.
Cela, si 2 machines veulent envoyer le débit max à une 3e, la 3e ne pourra pas recevoir l’intégralité, je ne sais pas comment c’est géré (à part par le mécanisme de régulation de TCP).




guimoploup a dit:


+1 D’ailleurs, quitte à faire du sans fil à la maison, le wifi n’a aucun interet, la 4G et bientot 5g font tout aussi bien voire mieux.


Tu rêves là.
En plus du fait qu’on ne peut pas tous bien recevoir la 4/5G chez soi, le débit est partagé entre les connectés à une antenne (et ça fait du monde).
Le filaire sera toujours indispensable pour assurer une bande passante à tout le monde (surtout qu’elles continuent à augmenter).




Le gouvernement a bien senti le vent tourner, et on interdit les abonnements illimités 4g certainement pour cette raison.


Le gouvernement a interdit le abonnements illimités 4G ? Quand ça ?




Tandhruil a dit:


En zone urbaine, en zone rurale j’avais du 1Mb/s en 4G. Et si tu regardes des films en 4K sur une TV 54 pouces ça m’étonnerait qu’un forfait 4G ou 5G puisse suffire.


C’est clair. Et même en zone urbaine, ça n’est pas une solution.

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