Altice voudrait croquer le 2e câblo-opérateur américain, une cible à 186 milliards de dollars
#HoldMyBeer
Le 10 août 2017 à 14h49
5 min
Économie
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Malgré l'acquisition de deux câblo-opérateurs, Altice reste un nain sur le marché américain. Patrick Drahi souhaiterait passer à la vitesse supérieure en rachetant le numéro 2 local, Charter. Une opération qui pourrait coûter plus de 185 milliards de dollars.
Comme nous avons pu le voir avec les derniers résultats trimestriels d'Altice, le marché américain sourit particulièrement au câblo-opérateur néerlandais. Le chiffre d'affaires d'Altice USA a bondi de près de 6 % sur un an, tandis que sa marge opérationnelle atteint 43,2 %, soit 6,6 points de mieux que l'an dernier, et près de 9 points de mieux que SFR, qui était il y a encore peu le principal pourvoyeur de bénéfices du groupe.
Les méthodes d'Altice semblent très bien fonctionner outre-Atlantique. Il y a deux ans, le ratio d'endettement d'Altice USA dépassait les 7x, aujourd'hui Suddenlink et Optimum se trouvent à respectivement 5,1x et 5,6x, grâce à une nette progression de l'EBITDA. Le tout, en faisant doubler le débit moyen auquel les clients souscrivent, grâce à une modernisation rapide du réseau.
Pour parachever le tableau, les câblo-opérateurs américains d'Altice vont prochainement proposer à leurs abonnés une box dérivée de celle de SFR, une synergie visible qui devrait permettre au groupe de réaliser de franches économies sur ce plan. Logiquement, la tentation de passer à l'échelon supérieur commence à germer dans la tête des dirigeants d'Altice.
Croquer Charter pour oublier l'échec de 2015 ?
L'idée leur était déjà passée par la tête en 2015, avec Time Warner Cable, alors deuxième plus gros câblo-opérateur sur le marché américain. Comcast (le numéro un du secteur) avait tenté sa chance mais avait dû reculer devant les complications qui l'attendaient face au gendarme de la concurrence. Pour un peu plus de 55 milliards de dollars (et la prise en charge de plus 22 milliards de dettes), c'est finalement le numéro trois du secteur, Charter, qui a remporté la mise.
Altice était en lice à l'époque pour cette acquisition. « J'avais le financement et de très grandes banques françaises étaient avec nous » affirmait ainsi Patrick Drahi lors d'une audience devant l'Assemblée nationale. Il assurait alors ne pas avoir déposé d'offre à cause de la taille de l'opération et de l'entreprise, la masse salariale à gérer étant trop importante, contrairement à l'explosion de la dette qui ne l'inquiétait visiblement pas outre-mesure.
Deux ans après cette déconvenue, Altice serait prêt à remettre le couvert. Bloomberg, le Financial Times et Reuters, rapportent que, selon leurs sources, le groupe néerlandais planche sur une offre de rachat de Charter.
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Problème, racheter une entreprise aussi imposante que Charter nécessite de très importants moyens. Or, la marge de manœuvre d'Altice reste encore limitée, et Charter joue dans une toute autre catégorie que la firme de Patrick Drahi.
Actuellement, Altice USA est valorisée à 23 milliards de dollars tandis que la maison mère, Altice NV, vaut 32 milliards d'euros (37,5 milliards de dollars). Pour mettre la main sur Charter, il faudrait déjà au minimum apporter sa valorisation actuelle, soit 103 milliards de dollars. À cette somme, il faudrait au bas mot ajouter 20 à 30 % de prime pour inciter les actionnaires à vendre, soit 20 à 30 milliards de dollars de plus. Enfin, il faudrait prendre en charge ses dettes, qui atteignent 62,5 milliards de dollars.
Montant total de l'opération : entre 186 et 197 milliards de dollars. Le tout à financer quasi-intégralement par de l'emprunt, ce qui en ferait certainement le plus gros LBO (acquisition par effet de levier) de l'histoire. À titre de comparaison, la dette publique de la Suède était d'environ 195 milliards de dollars fin 2015.
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Avant d'en arriver là, Altice devra lever plusieurs obstacles, à commencer par convaincre plusieurs banques de l'aider à mener ce projet, et la tâche n'est pas des plus simples. « La direction d'Altice croit fermement que les marges du câble aux États-Unis devraient être substantiellement plus élevées qu'actuellement. Couplé avec sa volonté de jouer avec un fort levier sur Charter, ça pourrait être un pari très agressif », note Jeff Wlodarczak, un analyste interrogé par Reuters.
Altice doit également faire face à d'autres acteurs engagés sur ce dossier, à commencer par le géant japonais SoftBank, qui envisage lui aussi de mettre la main sur Charter, afin de fusionner le câblo-opérateur avec Sprint, son opérateur mobile.
Enfin, il faut convaincre les actionnaires de Charter de lâcher leurs actions, ce qui ne sera pas une mince affaire. Greg Maffei, le président du conseil d'administration de Liberty Broadband, le principal actionnaire de Charter explique par exemple que son entreprise est « très attachée » à sa participation dans l'opérateur... Bref, qu'il faudra y mettre le prix. « Évidemment, nous écouterons toutes les offres qui nous seront présentées et les jugerons ». Il n'y a donc plus qu'à attendre de voir qui sortira du bois en premier.
Altice voudrait croquer le 2e câblo-opérateur américain, une cible à 186 milliards de dollars
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Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 10/08/2017 à 14h55
185 milliards… 3 fois plus que la valeur des deux Altice réunies " />
Moi j’attends de Vivendi rachète la Louisiane " />
Le 10/08/2017 à 15h02
Pourquoi se limiter à la Louisiane quand on peut racheter le monde " />
Le 10/08/2017 à 15h04
C’est amusant (ou inquiétant) de se rendre compte que plus une entreprise détient d’actifs, plus elle est reconnue comme solvable, cela en dépit de la dette en cours.
A ce rythme-là, Altice sera capable d’acheter tout et n’importe quoi, comme Time Warner ou Vivendi Universal dans les années 2000, pour finalement devoir tout revendre par manque de liquidité quand les banques décideront de ne plus charger la barque (ou pas).
Le 10/08/2017 à 15h06
D’un côté, le jour où ils auront racheté tout le monde, ils se devront de l’argent à eux-mêmes, ça peut être rentable ^^
Le 11/08/2017 à 14h16
Systémique ou pas je vois pas vraiment de différence:“on joue au con et au bout d’un moment ça pète”
" />
pour ce qui est d’Enron je vais te résumer en quelques chiffre ce dont je me souviens
100 milliard de CA ( on parle en dollars)
Des bénéfices ( fictifs et faux) pleins mais je ne sais plus combien ( mais les dirigeants se payaient bien " />
50 milliard d’actifs ( des centrales électriques par exemple)
40 milliard de dettes
Banqueroute avec faux et usage de faux merci Arthur Andersen /Lehman Brothers Goldman Sachs and co)
8 ans après la banqueroute le consortium de liquidation était fier d’avoir récupéré 21 milliard de dettes pour les créanciers ( privés,, banques etc …)
donc la vente des actifs au bout de 8 ans représente la moitié de la dette papier ( donc du risque pris)
( la vraie dette je ne sais pas mais surement plus)
Quand j’ai nommé Merryl Linch tout à l’heure c’est à cause d’histoire vécue et mes petits collègues de bureau se sont tous retrouvés en caleçon.
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Le 11/08/2017 à 14h30
Tiens je viens de retrouver le coup des 21 milliard récupérés
Le Figaro
Tu remarqueras que je ne parlais même pas des 60 milliards de perte boursière pour les actionnaires
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Le 11/08/2017 à 17h08
Récupérer la moitié de la dette d’une société en cessation de paiement, c’est déjà pas mal.
Le 11/08/2017 à 17h21
Merci pour ces précisions. C’est vrai que ça fait peur quand ça pète avec des sommes pareilles (surtout quand on apprend un peu tard qu’il y a eu des malversations).
Le 11/08/2017 à 18h05
Le 11/08/2017 à 18h20
Le 11/08/2017 à 12h28
Si Altice ne paye plus ses traites, les banques saisiront Charter. Ma boîte va se faire racheter en LBO, et l’acheteur nous l’a clairement expliqué.
Donc la banque prend un risque limité : soit Charter fait des bénéfices suffisants pour payer le capital et les intérêts, soit la banque se paye directement en saisissant les actions Charter et en les revendant sur le marché, Softbank par exemple.
Le 11/08/2017 à 12h35
Le 11/08/2017 à 12h38
C’est avec Charter que la banque se paiera, pas Altice.
Dans un LBO, le capital de l’entreprise achetée est détenu par la banque. Les bénéfices de Charter permettront à Altice de racheter les actions détenues par le banque. Ainsi, la banque a toujours la main sur des actifs correspondant au montant prêté. Et si les bénéfices ne suivent pas, la banque peut vendre ses parts pour se rembourser.
Seule une baisse de la valeur de Charter pourrait l’impacter, et là encore, la présence de Softbank assure à la banque une porte de sortie.
Le 11/08/2017 à 12h42
Lehman Brothers est tombée parce que le système est tombé (les banques ne se faisaient plus confiance entre elles tellement il y avait des impayés). Quand les banques réussissent à s’assurer entre elles, c’est avant tout l’emprunteur qui tombe et qui renfloue la banque avec ses actifs, les intérêts du prêt étant là pour rémunérer la banque comme n’importe quel commerçant.
La banque prend un risque, c’est certain, mais elle prend ses garanties avant de prêter : si la banque tombe, c’est que les garanties (celles du prêt et celles du système bancaire) n’ont pas suffit.
Le 11/08/2017 à 12h50
la faillite d’un seul emprunteur n’engagera jamais la survie de la banque. La banque prend ses garanties et ses précautions. Pour que la banque fasse faillite se serait à cause de l’écroulement d’une majeur partie de ses gros clients emprunteur (ce qui n’arrive pas tous les jours).
Le 11/08/2017 à 12h59
ça c’est de la théorie " />
Le problème c’est que si Altice fait défaut , les actions Charter plongeront et quand “la banque” voudra se rembourser avec les actions charter elle aura pas mal de problème pour trouver des acheteurs et ça plongera encore.
Merryl Linch avait eu de la chance d’en réchapper en octobre 1987 en essayant de se rembourser avec des actions en les vendant à la hâte mais malgré cela ils se sont fait avoir de nouveau en 2008 et c’est maintenant une filiale de Bank of America
les actions c’est comme le prix des maisons/subprime ça baisse quand personne n’en veut et ça plonge
Le 11/08/2017 à 13h03
Le 11/08/2017 à 13h07
Le 11/08/2017 à 13h11
Le 11/08/2017 à 13h16
Le 11/08/2017 à 13h17
Le 11/08/2017 à 13h26
Tu confonds actions (titre de propriété) et actifs (les infrastructures, les machines-outils, le matériel, etc): la banque ne se paiera pas avec des actions, elle se paiera en revendant les actifs (en liquidant les biens de son emprunteur).
Une société peut déscendre en bourse avec des actifs dont la valeur ne bouge pas (voir augmente si la société augmente ses actifs, comme un opérateur télécom qui déploie la fibre sur un territoire par exemple).
La crise des subprimes, ce sont des biens immobiliers qui n’ont pas pu être vendus parce qu’il y avait trop d’emprunts immobiliers impayés, donc le prix de l’immobilier s’est effondré (c’est le système qui s’est effondré).
Le 11/08/2017 à 13h34
Plus précisément, Lehman Brothers est la 1ère banque à être tombée et l’autorité publique n’a pas jugé bon de la renflouée. Ce qui a aggravé la crise financière, et il a fallu renoncer aux principes du néo-libéralisme (qui veut que l’État ne se mêle pas d’économie).
Pour le reste, c’est sûr que les banques peuvent compter sur les États pour les aider, surtout du fait que la dette des États appartiennent à ces mêmes banques (chacun un flingue sur la tempe de l’autre).
Le 11/08/2017 à 13h37
Je connais la différence
Donne moi un exemple d’une banque qui a réussi à vendre les actifs à un prix qui leur permettait de se récupérer. ( c’était pas terrible pour Enron " />)
Dans les subprimes, ils ont repris les maisons ( via la chaine des fonds etc …) qu’ils n’ont jamais pu vendre.
Mais ça m’interesse
Le 11/08/2017 à 13h47
Plus précisément, la crise des subprimes a été précipitée par la titrisation des dettes immobilières (des particuliers américains qui s’achetaient une maison) qui permettait aux banques de s’échanger des dettes douteuses (ou pourries - des dettes qui ne seraient jamais remboursées par l’acheteur de sa maison) mélangées à des dettes solvables.
les banquiers ont préféré cacher les dettes insolvables à leurs concurrents et ont donc essayer de les refourguer à d’autres banques ni vu ni connu (en d’autres termes, ils ont vendu des créances insolvables en laissant penser qu’elles étaient solvables). Le scénario a duré quelques temps avant que les banques perdent confiance mutuellement entre elles et refusent de se prêter mutuellement des liquidités : d’où la crise des subprimes et le blocage du système financier.
Le 11/08/2017 à 13h52
la crise des subprimes est une crise systémique. C’est un peu plus grave.
Concernant la banqueroute d’Enron, je ne connais pas suffisamment le sujet. Mais tu peux peut-être m’en dire plus ?
Le 10/08/2017 à 15h09
Ah ouais " />
Le 10/08/2017 à 15h10
Bah Numéricâble, valorisé 4 milliards, a bien racheté SFR pour 13 milliards. Ils ont l’habitude du petit qui rachète le gros. La routine.
Le 10/08/2017 à 15h12
Comment une boîte avec 50 milliards de dettes peut se permettre de creuser encore plus celle-ci ?
Il y a clairement des choses qui me dépassent dans ce bas monde.
Le 10/08/2017 à 15h13
Altice : Nouveau nom : The Frog." />
Le 10/08/2017 à 15h13
Le 10/08/2017 à 15h16
Ce monde est fou…
Le 10/08/2017 à 15h17
La direction d’Altice croit fermement que les marges du câble aux
États-Unis devraient être substantiellement plus élevées
qu’actuellement.
Avec des forfaits Internet à 150$, ils comptent encore les augmenter ?!? " />
Ptet que la méthode SFR, à coup d’options forcées tous les mois, pourrait fonctionner…
Le 10/08/2017 à 15h25
" />" />" />
Le 10/08/2017 à 15h25
Deux infos sur Altice la même journée ? , cette boite a vraiment de l’ambition ( chiant : c’est plus une boite Gauloise, sinon un max de thunes pour l’état ).
Pourquoi Altice USA ne fait pas partie de la maison mère ? , ça veut dire que je peut créer ‘ Mabouate en France puis MaBouate au USA ’ , donc tout est a moi, ou j’ai 2 entreprises sur des marchés différent ? .
C’est impressionnant le traficotage de ces sociétés pour en avoir tjrs plus.
Le 10/08/2017 à 15h35
Altice et la la maison mère, Altice USA et sa filiale, en faisant cet opération, il limite la casse éventuel à la filiale.
Le 10/08/2017 à 15h36
Altice ressemble à Vivendi dans ses pires moments.
Jean Marie Messier sors de ce corps !
Le 10/08/2017 à 16h12
Le 10/08/2017 à 17h50
En regardant un peu la bourse il y a peut-être des trucs à faire :
Charter shares rose 2.9 per cent to close at $400.90 in New York,
Shares in Altice USA, were flat
However, shares in its parent company Altice NV dropped 5.2 per cent to €19.65 in Amsterdam trading.
Le 10/08/2017 à 19h41
Tant que ce dégénéré ne cherche pas à racheter ASN…. qu’il fiche la paix aux entreprises Françaises qui fonctionnent xD
Le 10/08/2017 à 19h55
Pour votre plus grand confort, le prix de votre abonnement va augmenter de 5$ (*)
(*) Option obligatoire.
Le 10/08/2017 à 20h02
Le 10/08/2017 à 20h09
Le 10/08/2017 à 21h13
Le 10/08/2017 à 21h45
tout ça ne m’inspire qu’une chose: jean marie messier.
Le 10/08/2017 à 21h45
Tout est dit, et ce raisonnement est la base de la ruine de notre société, et de la marche progressive vers le plein chômage.
Le 10/08/2017 à 21h54
« La direction d’Altice croit fermement que les marges du câble aux États-Unis devraient être substantiellement plus élevées qu’actuellement. Couplé avec sa volonté de jouer avec un fort levier sur Charter, ça pourrait être un pari très agressif », note Jeff Wlodarczak, un analyste interrogé par Reuters.
Eh bé.
Pour ce que je comprends du marché d’internet fixe américain, il s’agit d’un marché découpé en cartels, chaque opérateur rechigne à s’installer sur un marché déjà couvert par ses concurrents pour conserver des prix, et donc une marge, supérieurs.
En conséquence, développer la couverture est difficile : cela engendre de se voir confronté aux concurrents, et donc de devoir se lancer dans une guerre des prix. Si cela permettrait d’augmenter le chiffre d’affaires, la marge s’en trouverait compromise.
Une autre piste est d’ajouter des services, et d’augmenter le prix des abonnements en conséquence. C’est ce qui se fait en France, d’une manière aussi agressive (options imposées à tous) qu’inventive (fiscalité de la TVA). L’option de la fiscalité serait étonnante, celle-ci n’est sans doute pas exportable. L’option des services serait plus réaliste. Toutefois, cela suppose d’ajouter des services exclusifs, à forte valeur ajoutée. Si ce n’est pas le cas, il faudrait jouer sur les prix face aux concurrents, ce qui ne va pas dans le développement de la marge.
Du coup, une autre piste est à envisager : la baisse des coûts. Depuis son rachat, SFR pratique cette piste avec zèle, avec des négociations “agressives” avec les fournisseurs (certains pourraient parler de “chantage”, puisqu’il s’agit de renégocier des tarifs fortement à la baisse, ou… ne pas être payé dans les délais légaux), ou encore une baisse significative des effectifs.
Certes, amortir les frais de recherche et développement au niveau du terminal installé chez le client permettrait de réduire les coûts, et donc d’augmenter la marge. Mais est-ce suffisant ? On peut craindre que la solution la plus évidente, et la plus rapide, pour augmenter la marge, ne passe par le licenciement massif.
Le 10/08/2017 à 21h56
On devrait toujours se méfier des Franco-luso-israéliens nés au Maroc !
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Patrick_Drahi
Bon après doivent pas être nombreux 😀
Le 11/08/2017 à 06h36
Surtout ceux mariés avec une Syrienne grecque orthodoxe !
Le 11/08/2017 à 07h00
Et à côté les même vont aller faire la moral sur la dette de l’état qui comparée à ses actifs doit pas être bien pire
Le 11/08/2017 à 07h40
Je veux bien rester chez SFR ou RED, mais seulement si je peux payer mon abonnement à crédit. Ils ont pas une banque en ligne chez Altice? Comme ça on peut boucler la boucle.
Dans tous les cas, Altice ferait mieux de s’éparpiller dans le monde: le jour où la boite explose sous les dettes, ça fait plus de pays à racketter pour “préserver les emplois”
Le 11/08/2017 à 08h07
Et ça les enfants…. c’est la mailleure manière de faire pour que du jour au landemain un grand groupe disparaisse laissant des milliers de personnes au chomage!
Le 11/08/2017 à 09h16
Les dettes c’est fait pour que les enfants aident leurs parents sans le savoir
ça part d’un bon sentiment
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Le 11/08/2017 à 09h35
Le 11/08/2017 à 10h36
Le 11/08/2017 à 11h35
Pour augmenter la marge, tu peux aussi baisser les coûts… C’est avant tout sur ça qu’il compte agir.
Le 11/08/2017 à 11h52
ou les deux à la fois
Le 11/08/2017 à 12h11