Face à ses concurrents, Hubic a bien peu d’arguments
Cocoricouac
Notre dossier sur les offres de stockage en ligne :
Le 22 février 2018 à 17h02
20 min
Logiciel
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En dépit d’une réputation un peu sulfureuse, nous avons décidé d’inclure Hubic dans notre comparatif des offres cloud grand public. Il faut dire que le service français, fruit d’OVH, propose une tarification particulièrement agressive. De quoi faire passer la pilule ?
Après Dropbox, Google Drive, OneDrive ou encore iCloud Drive, voilà Hubic. Solution française d’hébergement distant, servant à la fois pour la synchronisation et la sauvegarde, elle est proposée depuis 2011 par l’hébergeur OVH.
En dépit d’avis très divergents sur le service, Hubic continue d’attirer, et ce, pour une raison très simple : une tarification très avantageuse, en plus d’un compte gratuit avec 25 Go. Même Google ne propose pas autant (15 Go), ou OneDrive avant que Microsoft ne limite son illimité.
Avec une disponibilité sur de nombreuses plateformes, Hubic a de quoi plaire, en tout cas sur le papier. En pratique évidemment, le diable se cache dans les détails. Surtout quand lesdits détails ne sont pas si anecdotiques.
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Des accrocs dès l'inscription
L’utilisation de Hubic nécessite évidemment la création d’un compte. Une étape qui réserve une surprise, le service ayant dans notre cas généré des erreurs pendant la connexion, une fois la procédure d'inscription terminée (voir capture ci-dessous). Problème, le message d'erreur ne donnait aucune indication sur la cause.
Nous l’avons finalement trouvée : il fallait valider l'inscription via un courrier d'inscription envoyé sur notre adresse email. Problème, cette procédure n'était pas expliquée lors de la création de compte. En outre, l'email d'inscription était arrivé dans le dossier spam de nos deux adresses (l’un avec Gmail, l’autre avec Outlook.com).
Une fois passée cette étape peu « user friendly », on accède au site et on peut télécharger le client pour Windows/macOS, ainsi que les applications mobiles pour Android et iOS. Notez qu'un « client » Linux existe, mais il ne fournit qu'un service dBus et quelques outils basiques en ligne de commande, sans aucune interface graphique.
Comme pour les autres services du même acabit, une interface web est également disponible via l’adresse hubic.com. Une fois connecté, on arrive directement sur trois dossiers déjà créées pour l’utilisateur : Documents, Images et Vidéos. L’interface web est peut-être un peu sommaire, mais permet quand même d’effectuer toutes les opérations de base : création de dossiers, copie et déplacement de données, ou encore glisser/déposer d’éléments.
Dans notre cas, et à plusieurs reprises, nous avons pu apercevoir des latences dans la réalisation de certaines actions, notamment le déplacement d’un document Word dans un autre dossier. Pour une suppression de fichier, nous avons même eu parfois une erreur.
L’ensemble a cependant pour lui sa grande simplicité dans la présentation. L’utilisateur n’aura pas d’efforts particuliers à faire pour comprendre le fonctionnement du service. De même que la récupération des applications se fera très simplement : via le menu hamburger situé en haut à droite de l’interface. Il sera alors redirigé vers une page listant les clients disponibles : Android, iOS, Windows Phone 8 (et oui !), Windows et macOS.
On regrettera quand même l’intégration dans Windows qui aurait pu être plus poussée. Le dossier créé s’ouvre automatiquement à la fin de l’installation, mais aucun raccourci ne vient s’insérer dans la barre latérale de l'explorateur de fichiers. Si l’utilisateur ne pense pas à l’épingler, il faudra le chercher ou passer par l’icône à droite de la barre des tâches pour y accéder. Sous macOS, le raccourci vient bien se placer dans la colonne.
Autre regret, également sous Windows : Hubic a été le seul client à nous réclamer un redémarrage du système. Une demande pour le moins anachronique.
De loin la tarification la plus agressive
Il sera difficile de faire moins cher que Hubic. Le constat est simple : sur ce critère seul, le service français enterre littéralement la concurrence.
Avec une offre gratuite de 25 Go, Hubic part déjà avec une bonne longueur d’avance. Dropbox ne propose que 2 Go, Amazon, Apple et Microsoft 5 Go, et enfin Google 15 Go. Nous notions dans notre dossier Dropbox que 2 Go pouvaient s’avérer suffisants pour ceux qui avaient essentiellement besoin de stocker des documents. 25 Go permettent de respirer nettement davantage et d’envisager d’y stocker des photos.
Côté formules payantes, Hubic en propose deux :
- 100 Go pour 10 euros par an, ou 1 euro par mois
- 10 To pour 50 euros par an, ou 5 par mois
Des forfaits très avantageux. On pourrait éventuellement reprocher à l’entreprise de ne pas proposer de stockage intermédiaire, puisque l’on passe directement de 100 Go à 10 To. Mais au vu des tarifs pratiqués, il serait difficile de faire mieux. À titre de comparaison, les mêmes 10 To coûtent chez Amazon... 999,90 euros par an.
Prise en main et gestion des données
Dans la plupart des cas, l'utilisateur commencera par télécharger l’application pour Windows ou macOS. On renseigne son compte dans une interface quelque peu vieillotte, affichant ensuite le dossier dans l’Explorateur ou le Finder.
Comme les autres Drives, on déplace alors ses données dans les dossiers présents ou on en crée de nouveaux. Le client met un peu de temps à se rendre compte que quelque chose s’est passé, mais l’utilisateur peut à tout moment cliquer sur l’icône de nuage bleu pour déclencher manuellement une synchronisation immédiate. Dans les options, on se rend compte que Hubic n’effectue par défaut qu’une vérification toutes les 10 minutes. Par ailleurs, aucun indicateur de synchronisation n'apparait sur les fichiers et dossiers, que ce soit sous Windows ou macOS.
Malheureusement pour Hubic (et ce n’est pas la dernière fois que nous le dirons), les fonctions tournent vite court dans le domaine de la gestion des données. Dropbox, OneDrive, Google Drive et même iCloud Drive proposent par exemple tous une Corbeille. Un simple dossier laissant 30 jours (dans la plupart des cas) pour récupérer des données effacées. Pas Hubic.
Un fichier effacé est effacé, point. Pas la peine non plus de compter sur des alertes particulières quand un grand nombre de fichiers est supprimé d’un seul coup, façon OneDrive. Toujours dans l’interface web, certaines suppressions de données ne fonctionnent tout simplement pas, le service nous renvoyant une erreur interne.
Évidemment, si Hubic ne propose pas de corbeille, ce n’est pas la peine non plus d’y chercher un quelconque historique. Vous avez l’habitude de compter sur les versions antérieures d’un même fichier avec Dropbox ou OneDrive ? Ne passez pas à Hubic. Il s’agit clairement de l’un des plus gros manques du service, car les versions des fichiers, particulièrement bureautiques, sont une vraie protection contre les bourdes.
En fait, le seul endroit où l'on trouve une gestion des versions est dans l'outil de sauvegarde intégré au client. Il permet de sélectionner des dossiers et de les envoyer dans Hubic. Il n'entre pas vraiment dans le cadre de ce comparatif, mais il illustre la manière dont l'offre d'Hubic est étrangement morcelée, car il n'y a pas de réelle raison de proposer un versioning dans un cas et pas dans l'autre. Pire, la fonction autorise même la sauvegarde en ligne des fichiers supprimés localement. Une sorte de corbeille donc.
Mais sans corbeille ni historique dans sa partie synchronisation, Hubic nous paraît en l’état extrêmement basique. Et comme si ces absences n’étaient pas suffisantes, l’utilisateur ne pourra pas compter non plus sur un champ de recherche. On imagine le pauvre bougre abonné qui cherchera un fichier dans une masse de plusieurs To.
Cette impression de vide se renforce quand on se penche sur les capacités de synchronisation.
Types de synchronisation : le grand vide
Sur ce terrain, Hubic ne fait pas mieux qu’Amazon, c’est-à-dire beaucoup moins qu’un OneDrive, et encore plus qu’un Dropbox. Le seul mode particulier proposé est donc la synchronisation sélection, qui ne permet de rapatrier que les répertoires qui nous intéressent. Heureusement, car avec des forfaits si bon marché, la masse de données à récupérer pourrait se chiffrer en plusieurs To sans cette possibilité de choisir.
Pour le reste, c’est le néant. Hubic ne compresse par exemple pas les données. Comme avec les autres services depuis Dropbox, nous lui avons fait « manger » un fichier vide de 10 Mo, ne contenant que des 0. Bilan des courses, un classique envoi avec une barre de chargement.
Hubic ne gère pas non plus la synchronisation sur le réseau local. Si vous avez plusieurs machines, synchroniser un nouveau fichier – quel qu’il soit – passera donc par un envoi des données vers les serveurs puis le téléchargement sur chaque machine ne le possédant pas. Le réseau local n’est pas pris en compte, et c’est à la connexion Internet de faire tout le travail.
Évidemment, pas la peine de chercher une synchronisation différentielle (ne gérant que le delta des modifications entre deux versions d’un même fichier) ou une synchronisation partielle, façon SmartSync chez Dropbox ou Files-On-Demand dans OneDrive. En revanche, on aurait au moins aimé voir une synchronisation hors ligne pour les fichiers et/ou dossiers dans les applications mobiles. Traduction, pas d’accès aux données si aucune connexion n’est disponible, cellulaire ou Wi-Fi.
Profitons de ce chapitre pour évoquer les performances. Nous ne nous sommes appesantis sur ce point sur les autres services, car ce n’était guère nécessaire : tous affichent des taux de transferts d’au moins 10 Mo par seconde, limite de la connexion utilisée. Dans le cas de Hubic, la situation est cependant différente.
Entre le temps qu’il faut au client pour se rendre compte que des changements ont eu lieu et l’envoi des données au serveur, il peut s’écouler un bon moment. Il nous ainsi fallu de longues minutes pour transférer un dossier contenant 138 fichiers répartis dans 35 dossiers, pour un poids total de 72,6 Mo. Non seulement la vitesse de transfert pouvait fortement varier d’un fichier à un autre, mais le client semblait avoir du mal à embrayer sur un autre transfert quand celui en cours était terminé, comme s’il attendait.
En fait, la consultation des conditions générales donne une information importante : la limite de vitesse est de 10 Mb/s en débits montant et descendant. Non seulement c'est bien peu, mais cette frontière n'est dans la pratique pas souvent atteinte, particulièrement quand le client doit gérer l'envoi ou la réception de multiples petits fichiers. Les utilisateurs sont nombreux à se plaindre de ces taux, peu en phase avec ce que l'on attend d'un service moderne, d'autant que la limite est la même pour tous, que le compte soit gratuit ou payant.
Au quotidien, on ne peut guère compter sur un fonctionnement fiable, tant les performances varient. Le problème est accentué parfois par des connexions impossibles au démarrage de la machine, nécessitant d’attendre que le client veuille bien faire son travail. L’ensemble fournit souvent une désagréable sensation de service capricieux et de loterie. Dommage.
Applications mobiles : encore et toujours le minimum vital
Avec la fiabilité générale de la synchronisation, les applications sont l’autre point noir de Hubic. Disponibles pour Android et iOS, elles permettent un accès classique aux données, l’interface reflétant ce que l’on peut avoir sous Windows, macOS ou dans un navigateur web.
Malheureusement pour l’utilisateur, les fonctionnalités proposées sont bien peu nombreuses. On peut facilement lire les données, Hubic puisant ses capacités dans celles du système. Photos, vidéos et autres documents Office sont pris en charge. Mais en ce qui concerne les opérations de gestion, il ne faudra pas chercher plus loin que la seule suppression, ponctuelle ou par sélection. Et encore, uniquement sur les fichiers.
On ne peut donc pas copier des données, les déplacer ou changer un nom de fichier ou dossier. Ces absences rendent les applications Hubic plus proches de visionneuses que de vrais clients de synchronisation. Comme indiqué, il n’est pas non plus possible de synchroniser des éléments en mode hors ligne, et aucun menu spécifique n’apparaitra via un appui long. Tout juste dispose-t-on d'un accès simplifié aux fonctions de partage.
Il est tout de même possible d’ajouter des données, et encore heureux. On se sert simplement du petit « + » situé en bas à droite de l’écran sur iOS, ou en bas à gauche sur Android. De là, on peut créer un dossier, ajouter des photos/vidéos ou des fichiers. On notera d’ailleurs que sur iOS, le menu proposer « Ajouter un fichier » et « Importer un fichier », ce qui n’a rien de particulièrement évident pour l’utilisateur. En fait, le premier va puiser dans la Pellicule d’iOS, l’autre dans Fichiers. Encore faut-il le savoir.
Il ne faudrait pas grand-chose pour que ces applications soient mises à niveau. Encore faut-il qu’OVH s’en occupe. Des mises à jour pour les versions Android et iOS sont arrivées récemment, après plusieurs années d'inaction. On retrouve une évolution du logo, des corrections de bugs, la prise en charge de l'empreinte digitiale sous Android, celle de FaceID et de l'écran de l'iPhone X, l'affichage de la dernière date de modification, ou encore, sous iOS, la prise en compte de 1Password et de Peek et Pop pour 3D Touch. Rien ne change par contre pour l'ergonomie globale.
Dommage, car ces applications possèdent quelques fonctions intéressantes, mais cachées dans les options et pas nécessairement présentes à la fois sur Android et iOS. Sur le premier par exemple, on trouve la sauvegarde automatique des photos prises avec le smartphone. Dommage, car l’application ne le propose pas automatiquement, et l’option n’existe même pas sur iOS.
On trouve également une fonction de sauvegarde, prenant en charge les photos, vidéos, musiques, contacts et calendriers, tout du moins sur Android. Sur iOS, on perd la musique, mais on gagne les rappels. Après une étape de préparation, la sauvegarde est envoyée sur les serveurs… quand elle fonctionne.
Plusieurs erreurs de type « Requête expirée » ont ainsi émaillé nos tests, donnant encore cette sensation de service bien capricieux. Une fois la sauvegarde réalisée, une fonction de restauration peut être utilisée sur un autre appareil, ou sur le même après incident. Il faudra cependant être patient, car même en 4G, une simple sauvegarde de 300 ko (contacts, calendriers et rappels) a pris de longues minutes.
Partage : quelques possibilités, mais aucune gestion centralisée
Les fonctions de partage sont également très importantes pour un service de ce type. Plus elles sont simples d’emploi, plus l’utilisateur peut les envoyer facilement à d’autres. L’espace distant ne se cantonne ainsi pas à un simple rôle de coffre statique.
De ce côté, Hubic propose bien une série de fonctionnalités qui devraient contenter une majorité d’utilisateurs, si l’on met de côté certaines limitations. Depuis l’interface web, l’icône de partage est systématiquement affichée à droite de chaque élément. Un clic ouvre une petite fenêtre permettant de choisir le mode : classique ou réseaux sociaux. On peut obtenir directement le lien, ou ajouter des adresses mail pour prévenir directement certaines personnes.
Les limites apparaissent cependant vite. Par exemple, l’utilisateur doit obligatoirement choisir entre trois périodes imposées : 5, 10 ou 30 jours. Vous souhaitiez un dossier partagé de manière permanente ? Pas de chance. Impossible également de définir un mot de passe, au cas par exemple où le lien aurait été un peu trop partagé.
Et hors interface web ? Sous Windows, une entrée Hubic apparaît bien dans le menu contextuel dans l’Explorateur. Un clic droit, Hubic, Partager : et c’est parti. Enfin façon de parler, car la fonction ne fait en fait qu’ouvrir la page web sur l’élément à partager, pour se retrouver face… à la même fenêtre que précédemment. L’intégration est donc limitée. Quant à macOS, il n’y en a aucune, obligeant les utilisateurs à ouvrir le site Hubic.com pour gérer leurs partages.
La situation s’améliore-t-elle avec les applications mobiles ? Oui, dans le sens où tout se fait cette fois sans quitter l’interface active. Un petit panneau apparaît pour proposer diverses options : copier le lien, email, SMS ou suppression du partage. Dans les grandes lignes, ce que l’on a déjà dans l’interface web.
Puisque l’on évoque d’ailleurs les suppressions de partages, pointons l’un des manques les plus cruels du service : l’absence d’un panneau de gestion dédié. Si l’utilisateur partage des documents un peu partout dans ses dossiers, aucune page ou section dédiée ne les lui listera. S’il souhaite en désactiver plusieurs, il aura donc tout intérêt à se souvenir lesquels sont partagés, au risque de passer du temps à arpenter ses arborescences pour les retrouver. Maigre consolation, les éléments partagés sont affichés en bleu clair, fournissant une petite aide visuelle.
Là encore, le service semble s’être contenté du minimum, comme si certains aspects évidents n’avaient pas été réfléchis.
Sécurité : très peu d'informations fournies
Quant à la sécurité, c’est un grand mystère. Hubic ne fournit pratiquement aucune information. Tout juste apprend-on sur le site officiel que les transferts sont réalisés en SSL. Cela étant, une telle information n’a non seulement rien d’un miracle, mais elle est même un minimum absolu.
Contrairement à la plupart des concurrents cependant, notamment Dropbox et OneDrive, aucune autre information de sécurité ne viendra combler la curiosité de l’utilisateur. Pourtant, s’informer de ces aspects techniques est de bon aloi. Notamment un, crucial : les données sont-elles chiffrées chez Hubic ?
La réponse la plus souvent trouvée dans les forums, confirmée par le compte Twitter officiel du service, est que les données y sont stockées en clair. On passera sur les évidents soucis de sécurité et de vie privée potentiels liés à un tel stockage.
Quant aux transferts, même s’ils sont chiffrés, on aurait aimé savoir au moins avec quoi. Ce sera peut-être suffisant pour stocker des photos de voyage par exemple, mais il nous semble difficile de recommander une solution pour des données vraiment personnelles sans posséder ces informations.
Les sécurités périphériques sont également inexistantes. L'utilisateur n'a qu'un unique mot de passe pour protéger ses données, et c'est tout. Pas d'authentification à deux facteurs.
Impossible de recommander Hubic en l'état actuel
Que dire de Hubic finalement ? Il y a beaucoup à dire, dont une grande majorité de négatif.
En l’état actuel, les critiques sont si nombreuses qu’il est plus simple de parler de son seul élément réellement positif : son prix. Avec 25 Go pour un compte gratuit et jusqu’à 10 To par an pour 50 euros, le prix au Go est de loin le plus intéressant de tout le comparatif. Et c’est tout.
En fait, la liste des reproches à faire est tellement longue que nous avons posé la question à OVH : Hubic est-il oui ou non un produit à l’abandon ? Nous attendons encore la réponse. Ce serait une explication plus que plausible devant la masse énorme de tout ce qui ne va pas, même si les mises à jour récentes semblent montrer que des développeurs sont toujours à l'oeuvre. L'ampleur des modifications reste cependant bien faible, et ce n'est clairement pas le forum qui rassurera, puisque plus aucune annonce n'y est faite depuis des mois.
On pourrait pardonner le manque de fonctionnalités si les performances, ou au moins la fiabilité étaient au rendez-vous. Dans tous nos tests, le service s’est montré très capricieux, avec des performances faisant des montagnes russes, sans que l’on sache concrètement d’où pouvait venir le problème. Les taux descendants ont oscillé entre 15 et 800 ko/s sur une connexion pouvant grimper jusqu’à 20 Mo. En montant, nous n’avons jamais dépassé 1 Mo/s par seconde.
Et encore, les taux peuvent être mesurés quand le service fonctionne. Trop souvent nous avons été confrontés à des erreurs en tout genre, y compris pendant des opérations aussi simples que la suppression d’un fichier : une erreur interne 500. Les suppressions relèvent d’ailleurs le plus souvent de la gageure, car jeter un dossier de 60 Mo comportant 175 éléments prend plus d’une minute dans l’interface web.
Parfois le service ne se connectait pas, ou s’interrompait brutalement pendant un transfert. L’ensemble donne une sensation désagréable de produit qui, s’il n’est pas abandonné, est au minimum très mal fignolé. Un comportement si erratique qu’il nous a fait pousser d’innombrables soupirs agacés, tant le fonctionnement semble lié à des paramètres ésotériques.
À qui s’adresse Hubic ? Sans amélioration ni réponse de la part d’OVH, on peut tabler sur un éventuel stockage de photos, à condition d’affronter les problèmes évoqués. Après tout, 25 Go en ligne et gratuits peuvent être une bonne solution à qui souhaite simplement stocker une masse de données « pas trop » personnelles. Si tant est qu’on puisse les lire par la suite.
Pour le reste, il nous est impossible de recommander Hubic. Même si le service était fiable et performant, il lui manquerait bien trop de fonctionnalités pour espérer pouvoir combattre dans la cour des grands. Sans corbeille, gestion des versions ou panneau dédié aux partages, sans aucune finesse dans la synchronisation, avec des applications mobiles anémiques à peine mises à jour et sans aucune visibilité sur la sécurité, il y a tout simplement trop de problèmes.
On ne comprend pas bien d’ailleurs la stratégie d’OVH. Laisser un tel service continuer et engranger les critiques ne peut être que dommageable pour l’image de la société. Peut-être d’ailleurs finira-t-elle par répondre à nos questions après la publication de ce dossier. Nous serons alors heureux d’ajouter ses explications.
Face à ses concurrents, Hubic a bien peu d’arguments
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Des accrocs dès l'inscription
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De loin la tarification la plus agressive
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Prise en main et gestion des données
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Types de synchronisation : le grand vide
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Applications mobiles : encore et toujours le minimum vital
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Partage : quelques possibilités, mais aucune gestion centralisée
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Sécurité : très peu d'informations fournies
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Impossible de recommander Hubic en l'état actuel
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 23/02/2018 à 09h49
J’ai commencé à utiliser Backblaze C2 comme back-end pour mes sauvegardes rclone il y a quelques temps et ça semble marcher correctement pour cet usage. Vu le prix je suis très satisfait pour le moment !
Je suis tenté d’essayer hubic avec rclone. Tant que le service est suffisamment fiable en passant par Swift cela devrait faire l’affaire ? Il serait peut-être intéressant de combiner Backblaze C2 et Hubic pour géo-distribuer ses sauvegardes à bas prix.
Le 23/02/2018 à 10h07
Le 23/02/2018 à 10h29
t’as des noms de concurrent assez bien positionnés tarifairement en voip et de meilleure qualité ?
Le 23/02/2018 à 10h48
Aucun, j’ai déjà fait des devis et ça sera un peu plus cher…
Le 23/02/2018 à 10h58
Bof vive SIA
Le 23/02/2018 à 11h53
Le 23/02/2018 à 12h23
Vive les trolls. ;) Sia c’est un projet intéressant, mais Hubic c’est super fiable et ergonomique en comparaison.
D’ailleurs j’ai voulu me lancer hier soir et je suis toujours en train de télécharger la blockchain, encore 87%..
Le 23/02/2018 à 14h21
Sia c’est l’avenir, perso je me suis conçu mon propre client façon dropbox il est simple pour le moment je vais l’améliorer puis voir si je me case sur github
Le 23/02/2018 à 19h46
Content de voir que je ne suis pas le seul à être satisfait de mon Hubic pour backup mon NAS Synology.
C’est minimaliste, il y a des bugs, c’est moins rapide que Amazon Google & Co mais pour y envoyer des gros volumes de données chiffrées en mode backup ça fait le boulot pour 20 fois moins cher.
Le 23/02/2018 à 20h59
Le 23/02/2018 à 21h44
J’ai payé pour HubiC pour stocker des documents personnels, quelle mauvaise surprise d’apprendre que les documents ne sont pas cryptés… J’avais sélectionné ce service car il est français, que les données sont stockées en France, et car je recherchais surtout un service pérenne dans la durée : OVH est une boîte avec de la bouteille, plutôt solide financièrement. Du coup cet article me met le doute, j’espère que le service ne va pas fermer bientôt " />.
Le 23/02/2018 à 21h54
A quand le test de Nextcloud ?
Le 23/02/2018 à 22h53
Le 24/02/2018 à 08h14
Le 24/02/2018 à 11h37
Le 24/02/2018 à 12h43
Je l’ai utilisé pendant 2-3 ans, aucune évolution !
Et le pire, si on ne se déconnecte/reconnecte pas régulièrement les identifiants ce bloque et il faut changer de mot de passe…
En 1 an j’ai du le faire… 1 fois tout les 2 mois…
Le 24/02/2018 à 15h12
Le 24/02/2018 à 15h35
Le 25/02/2018 à 08h06
Bref HubiC c’est un produit bien français : une grande gueule sur le papier, mais à l’utilisation il se fait démonter par la concurrence.
Pourquoi cette généralité et tant de haine contre la France?
On peut critiquer OVH sans pour autant cracher sur la France..
A moins que tu ne sois pas français, et donc tu te serais plutôt un influenceur étranger?
C’est un peu lassant ce french bashing permanent surtout que c’est souvent repris en coeur par des français à l’esprit un peu faible. Note que je ne dis pas que tu as un esprit faible pour autant.
Le 25/02/2018 à 08h48
+1
C’est pour cela que j’ai choisi Hubic à la base pour le backup du NAS.
J’aimerai bien changer mais il me faut une offre avec 2 To et +15% par an et compatible avec le syno ou des scripts ad hoc.
Du coup, celui qui est le mieux placé en terme de tarif est le Syno C2 mais les datas ne sont pas hébergés en France.
Ensuite, il ya MS qui implante des DC en France en ce moment.. Qui de la réplication? A priori cela devrait rester en France.
Le 25/02/2018 à 11h56
C’est toi qui y vois de la haine. Je dis juste qu’au lancement d’HubiC, on allait ce qu’on allait voir, le produit du français allait mettre une patée aux équivalents américains, c’est nous qui avons la plus grosse. Plusieurs années plus tard on voit le résultat : produit abandonné, problèmes en tous genres, inutilisables pour un grand nombre d’utilisateurs, un support qui crée plus de problèmes qu’il n’en résoud, une image déplorable, etc.. Pendant ce temps, les autres produits fonctionnent très bien, ils évoluent et corrigent leurs lacunes. Et les utilisateurs se tournent vers eux, et non vers HubiC.
OVH s’est vautré, et laisse pourrir la situation au lieu d’admettre leurs erreurs et d’essayer de les corriger. C’est un fait, c’est ce qui ressort du dossier, ce n’est pas moi qui l’invente.
Ce n’est pas parce qu’un produit est français qu’il ne peut pas être mauvais et qu’il faut l’épargner.
Le 25/02/2018 à 17h34
Sans vouloir polémiquer, je ne fais que te lire:
Bref HubiC c’est un produit bien français : une grande gueule sur le papier, mais à l’utilisation il se fait démonter par la concurrence.
Tu fais le rapprochement entre hubiC dont les promesses avancées ne sont pas tenues dans la réalité et cela à l’image d’un produit français.
Tu aurais dit:
“Bref HubiC c’est une grande gueule sur le papier, mais à l’utilisation il se fait démonter par la concurrence. ”
Et là je ne vois pas de généralité péjorative avec les produits français.
Maintenant, je veux bien croire qu’il s’agit plus d’une maladresse liée à un réflexe pavlovien issu de la fréquentation du net qui regorge de ce genre de propos. ou d’une erreur de syntaxe?
Je précise que ce n’est pas une attaque personnelle et sur le fond de l’article, bien sûr qu’OVH et hubiC ne sont pas exempt de critiques.
Le 27/02/2018 à 09h22
Pareil, je serai intéressé pour comparer.
Et je ne comprends pas aussi pourquoi OVH n’abandonne pas leur solution pourrie pour simplement proposer du nextcloud rebadgé, niveau fonctionnalité ça serait nettement supérieur (corbeille, chiffrement, appli mobiles top, etc) tout en leur coûtant 0 en dev (ou presque, faudrait sûrement l’adapter quand même un peu à leur infra).
Le 27/02/2018 à 11h19
Le 22/02/2018 à 17h14
Hubic est un service assez pauvre. Je l’utilise pour un back-up de troisième cran, parce que c’est pas cher, mais c’es tout.
C’est naze leur truc. C’est pas cher, ça fait le strict minimum pour mettre des fichier “à l’abris”, mais ça doit être le back-up du back-up du back-up
Le 22/02/2018 à 17h17
On ne comprend pas bien d’ailleurs la stratégie d’OVH. Laisser un tel service continuer et engranger les critiques ne peut être que dommageable pour l’image de la société.
Pour moi ça résume bien, pour pas mal de services OVH est pas trop cher, mais niveau qualité de service ou SAV, il ne faut pas chercher trop loin…
Pour moi leur vrai métier c’est hébergeur, serveurs dédiés.
Le reste, ils le font plus ou moins bien, selon les services et selon les périodes.
Et ne pas espérer le moindre geste commercial, c’est trop demander (je le vis pour la téléphonie dans une entreprise, ils ne veulent pas changer les modèles de téléphones LG8820 à leurs frais, alors que les nouveaux Yealink fonctionnent beaucoup mieux et de loin).
PS : pour de la sauvegarde en ligne chez un client avec NAS Synology, j’ai testé Synology C2 et ça a bien roulé, avec déduplication de données (on consomme bien moins que prévu, car pas mal de fichiers en double).
Le 22/02/2018 à 17h38
Dommage de pas avoir d’info sur le chiffrage, car avec la RGPD c’est une bonne solution de sauvegarde gratuite avec des serveurs en France.
J’arrive pas à trouver pour la localisation des serveurs de cozy cloud, erratum: cozy est également hébergé en France, cool :)
Le 22/02/2018 à 17h50
j’ai aussi eu un vieux téléphone siemens qui ne marchait pas bien
j’ai procédé à l’échange les yealink marchent mieux
ils donnent pas spécialement de conseil au téléphone
Le 22/02/2018 à 17h51
Alors, le plus gros reproche que j’ai contre hubic pour sauvegarder un NAS Synology en chiffrant les données, c’est le débit vers les serveurs Hubic…
C’est beaucoup plus lent que chez Amazon… Mais Amazon a changé sa tarification en retirant l’illimité, du coup, je les quitte aussi.
Alors que j’en avais rien à faire des applications et fonctionnalités, ils ont réussi à être décevants, parce qu’en plus c’est lent.
Le 22/02/2018 à 17h54
Le 22/02/2018 à 17h54
Le 22/02/2018 à 17h57
Merci pour ce test. Dommage que vous n’ayez pas eu de réponse de la part d’OVH.
Le 22/02/2018 à 17h57
J’attendais beaucoup de ce dossier.
Et plus ça va, plus je me rends compte que les services de stockage en ligne sont vraiment limite…
Je suis encore actuellement chez Amazon pour le backup de mon NAS. Mais je suis actuellement embêter car fin de l’illimité.
On passe de 50 € à 1000€ pour 10 To…
Donc… Il reste Hubic. Ou alors, investir dans un autre NAS de backup. Mais pas vraiment envie de faire ça avant l’an prochain.
Enfin, on Verra bien, j’ai encore un peu de temps devant moi. Si quelqu’un à une solution, je suis intéressé. :)
Le 23/02/2018 à 06h05
Je suis prestataire externe dans cette société, pas salarié…
En fait OVH demande quelque chose comme 40 euros HT par téléphone à changer, et sur le principe c’est vraiment désagréable, surtout si c’est leur responsabilité si le service ne fonctionne pas correctement…
Si c’était du “perso” j’aurais déjà changé le téléphone, car c’est du “low cost” pour de la VoIP entreprise, mais là non vu le côté commercial totalement nul, je pousse pour faire partir de OVH pour la téléphonie.
Le 23/02/2018 à 06h50
Pourtant, s’informer de ces aspects techniques est de bon aloi. Notamment un, crucial : les données sont-elles chiffrées chez Hubic ?
La réponse la plus souvent trouvée dans les forums, confirmée par le compte Twitter officiel du service, est que les données y sont stockées en clair. On passera sur les évidents soucis de sécurité et de vie privée potentiels liés à un tel stockage.
Pour ce dont je me souviens des débuts de HubiC, le chiffrement des données stockées est absent, car seuls les salariés autorisés ont un accès physique aux serveurs, et seuls les salariés autorisés ont accès aux données. En somme, OVH considère qu’il ne peut y avoir d’abus interne.
Pour ce qui est d’un hypothétique acte de piratage, OVH semble considérer que les pirates auraient aussi pris la main sur les clés de chiffrement, rendant celui-ci caduque.
Quant au chiffrement des transferts, il me semble que ceux-ci passent via les technologies web classiques, en l’occurrence HTTPS, avec le chiffrement qui va avec.
Le 23/02/2018 à 07h03
J’ai un compte hubic depuis quelques années maintenant et je n’ai jamais connu tous les problèmes que vous décrivez (heureusement).
J’ai pris depuis plusieurs mois le forfait 10To et tout fonctionne à peu près correctement. Pour ce qui est de l’envoi de mes données, ça sature presque ma bande passante avec des envoi au alentour de 3Mo/s environ.
Est ce que cela vient du fait que j’habite très près du centre de données ?
La fonction sauvegarde via mon NAS Synology fonctionne très bien elle aussi.
Le seul problème que j’ai actuellement, c’est que je n’arrive pas à me connecter via swiftexplorer pour envoyer des fichiers de plus de 4Go (de tête) ce qui n’est pas possible avec l’interface web.
Bref, ce service me sert de backup supplémentaire à pas cher et pour l’instant, il fait bien le job pour l’usage basique que j’en ai.
Le 23/02/2018 à 07h05
Je n’arrive pas à me connecter avec SwiftExplorer, j’ai toujours une erreur de connexion au niveau de l’identification.
Ça ne t’est jamais arrivé ?
Le 23/02/2018 à 07h54
Perso je backup mon syno chez eux, et ca fait bien le taf, les 10mb je m’en fiche sauf pour une restauration, c’est cheap mais ça fait un super backup peu onéreux.
Le 23/02/2018 à 07h56
Le 23/02/2018 à 08h15
Des personnes ont pu tester Backblaze ? Ils annoncent être moins cher que Google, Amazon et Microsoft.
Le 23/02/2018 à 08h21
Le 23/02/2018 à 08h28
Bonjour NXI
Je note que vous n’évoquez pas dans cette série de tests l’existence (et la qualité le cas échéant) d’API permettant de manipuler les services de stockage, et les éventuels outils tiers qui pourraient se brancher dessus. Est-ce parce qu’ils n’existent pas?
Parce qu’ici, c’est finalement beaucoup les clients (web et lourds) qui pêchent en matière de fiabilité et fonctionnalités, ceci serait peut-être compensé par l’usage d’un client tiers plus complet qui reposerait sur une API plus fiable, tout en gardant l’avantage du prix (les commentaires suggèrent que l’API swift fonctionne bien).
Au tout début de gdrive, j’avais bidouillé un petit client qui faisait de l’historisation / chiffrement / filtrage des fichiers basé sur leur API, ce que ne faisait pas leur outil de synchro. J’étais jamais allé au-delà des tests élémentaires de faisabilité, mais je suis sûr que des gens plus compétents et motivés que moi sont allé au bout de la démarche
Le 23/02/2018 à 08h58
il faut autoriser l’app depuis le panel Horizon, de mémoire
Le 23/02/2018 à 09h00
Le 23/02/2018 à 09h06
j’avais créé un compte à la sortie du service, mais jamais revenu depuis des années. Je sais même pas s’il est encore actif. Trop lent, pas de fonctions, limité de partout..
Pourtant 25Go à l’époque et surtout aujourd’hui c’est très bon, face aux autres qui ont réduit la voilure (Microsoft)…
Bref, dommage quoi.
Le 23/02/2018 à 09h11
HS : Nxi, c’est pas vraiment votre domaine mais dans la série tests et comparatifs j’aimerai un comparatif aussi complet et neutre, des systemes de Smartphones et pourquoi pas SmartTV.
Car selon la surcouche Android change pas mal et c est compliqué de choisir son smartphone du coup…
Merci
Le 23/02/2018 à 09h13
Le 23/02/2018 à 09h32
Chez Hubic depuis plusieurs années, je n’ai pas rencontré de souci particulier. Le débit est lent, mais j’ai une machine fanless qui gère la synchro H24 donc pas vraiment un souci (et en adsl, je suis quasi au débit de ma ligne). J’ai comparé le sha256 sur environ 100’000 fichiers et aucune différence entre 3 machines (à part les “thumbs.db” non répliqués, mais ce n’est pas un problème en l’occurrence). A 50€/an pour du stockage de masse, c’est honnête.
J’envisage quand même de monter le même type de NAS/Media center (intel j1900 dc) chez mes parents /mon beauf et de synchroniser le tout.
Pour les documents sensibles, je voudrais bien une analyse du service de l’état français Service PublicC’est le genre d’endroit où j’aimerais bien mettre mes feuilles de paie, avis d’impôts, factures et autres scans de pièces d’identité. C’est à dire des donnée sensibles / à caractère personnel.
Le 23/02/2018 à 09h38
J’utilise depuis le début leur compte gratuit à 25 Go, pour synchroniser quelques documents du PC et les récupérer sur téléphone au besoin.
J’ai déboursé 50€ pour prendre 10To. Mais je n’ai pas pu l’utiliser, je sais pas si mon adsl était trop lente, mais je n’ai pas pu synchroniser quoique ce soit. Leur mode web marche peut être, mais quand tu veux sauvegarder plusieurs milliers de photos tu évites de le faire une à une. J’ai donc dépensé 50 € pour un service que je n’ai plus utilisé par la suite.
Le truc rigolo, c’est que au bout d’un an j’ai voulu repasser au mode gratuit 25Go … et tu ne peux pas. Chez Hubic tu peux monter en gamme, mais pas redescendre. Pour cela j’ai du supprimer mon compte et le recréer " />.
Le 22/02/2018 à 17h57
Le 22/02/2018 à 17h58
J’ai arrêté avec hubic si par chance vous arrivez à envoyer des datas le téléchargement d’une sauvegarde pour la restaurer n’a jamais été possible (heureusement c’était un test) et j’ai voulu supprimer une grosse sauvegarde depuis l’interface web et je n’ai jamais réussi non plus. Ce n’est pas chère mais c’est tout…
J’étais passé chez Amazon, super service jusqu’à le changement de tarification, je commence à regarder c2.
Le 22/02/2018 à 18h23
J’ai été client hubic pendant quelques années (10To pour 5€ par mois, prix imabattable !) pour stocker mes nombreuses photos notamment (photographe amateur, 20-30Mo / photo, ça monte vite).
Les reproches que je fais qui font que j’ai arrêté le service :
- l’inactivité d’OVH vis-à-vis de Hubic. Le problème d’archives corrompues pour les grosses archives dure depuis des années.
OVH fait de bon produits en général, mais sur le coup, c’est un raté. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens d’OVH lors d’un salon en octobre 2017. J’ai fait part du problème, ils ont pris note et on m’a annoncé qu’on allait me recontacter. J’attends toujours.
C’est dommage, car cela pourrait être un produit intéressant…
Le 22/02/2018 à 18h44
J’ai investi le service il y a peu pour faire des backup de mon serveur via rclone. ça fait le taf.
Le 22/02/2018 à 18h46
Est-ce que vous pensez tester Seafile dans votre dossier ?
C’est un cloud auto héberger. Je me demande ce que ca vaut.
Le 22/02/2018 à 18h56
Les taux descendants ont oscillé entre 15 et 800 ko/s sur une connexion
pouvant grimper jusqu’à 20 Mo. En montant, nous n’avons jamais dépassé 1
Mo/s par seconde.
Je ne sais pas si cela a changé, mais il y a quelques années le débit était bridé par CGU. Pas la peine de vouloir profiter de la fibre donc.
HubiC, j’ai essayé 2 fois, j’ai vite arrêté les deux fois. La première fois avec plein de problèmes d’utilisation comme évoqué dans le dossier. La seconde, avec une double facturation pour le mois, donc j’ai refusé de continuer de payer en demandant une régularisation, mais le gars du support n’en démordait pas, il fallait continuer de payer pour espérer que mon dossier soit traité.
Et là on apprend que les données sont stockées en clair " />
Bref HubiC c’est un produit bien français : une grande gueule sur le papier, mais à l’utilisation il se fait démonter par la concurrence.
Je ne suis pas prêt de quitter mon Spideroak.
Le 22/02/2018 à 19h01
Niveau débit et fiabilité, j’ai encore rien trouvé de mieux que la solution de google (amazon pas mal aussi).
J’ai pris 1 ans de Hubic il y a quelque semaine, 24x moins cher que google, mais dnas la pratique actuellement je ne peut rien en faire… Même l’inscription m’a envoyé en timeout de nombreuse fois…
Et ce soir, je ne vois même plus un dossier (alors que l’espace occupé est bien pris…)
Le 22/02/2018 à 19h11
Tu peux changer de téléphone via OVH toi-même bien sûr, mais avec des frais de changement facturés par OVH (en plus de la caution), et quand tu en as 10 à changer eh bien non merci, c’est à OVH de nous les changer sans frais car je leur ai prouvé que ça venait d’eux (VoIP testée via FTTH, SDSL, ou ADSL, idem, les LG 8820 c’est plus possible).
Pour le moment je n’ai mis qu’un téléphone plus critique en Yealink (à nos frais), mais j’attends juste d’avoir le feu vert de la direction pour tout virer et changer de prestataire de téléphonie fixe…
Le 22/02/2018 à 20h52
mon utilisation perso de Hubic, qui me convient :
pour ça, ça fait le job, et c’est virtuellement illimité (backup quotidien incrémental (6h pour les db), full tous les 7 jours)
après, en perso c’est dropbox, parce que hubic est inutilisable ;)
Le 22/02/2018 à 20h57
Hubic… J’avais complètement oubié ce nom… " />
Le 22/02/2018 à 21h15
Je me sers de hubic pour toutes mes data, via git-annex qui chiffre toutes les données. Sous linux on peut monter le drive comme un disque local pour faire du transfert via rsync, duplicity & co. Aucun pb de mon côté pour récupérer mes données, même lourdes. J’ai un test automatique en place pour vérifier que ça marche (bon, sur un seul fichier… ca vaut ce que ça vaut).
Ca marce, c’est juste … lent, mais comme ma connexion ADSL est à la ramasse, allez savoir lequel d’hubic ou de l’adsl est le facteur limitant :)
Je me sers pas de l’interface web, ni des clients PC/Android.
Hubic, j’y suis pour le prix, et la nationalité/localisation des données, pas pour autre chose.
Le 22/02/2018 à 21h19
«seul élément réellement positif : son prix.»
Y’a quand même un autre avantage c’est que ce n’est pas un service US et donc non soumis aux lois US
Le 22/02/2018 à 21h47
Je peux témoigner de la nullité absolue d’Hubic.
Ayant perdu pas mal de données suite à une fausse manipulation, j’ai voulu les récupérer dans les sauvegardes (pas dans les synchro) sur leur site internet puisque est précisément en utilisant leur soft sous Windows que j’ai perdu pas mal de choses.
Eh bien il est tout simplement impossible de récupérer l’intégralité de dossiers ! Support inexistant après deux messages bidons, logiciels préconisés inefficaces, etc. Il a fallu que j’y aille à coup de 10 fichiers, pas plus. Comme j’en avais quelques milliers, je le suis contenté de récupérer l’essentiel.
Nous avons renoncé à faire un procès vu le prix de leur service minable et le temps que ça aurait pris.
Mais clairement, le prix n’a aucun intérêt vu le fonctionnement très hasardeux, la sécurité et les fonctionnalités réduites en-dessous du minimum, bien décrit dans cet article.
20 ans que je bosse avec ovh, 20 ans que j’ai des problèmes importants avec eux, et eux seuls.
Le 22/02/2018 à 21h57
Je confirme ce qui a déjà été dit par d’autres pus haut : si on l’attaque directement en swift, ça marche bien. Via l’interface web, c’est autre chose…
Le 22/02/2018 à 22h32
J’ai trouvé une solution de remplacement : Wasabi. Où je paye bcp moins que si je restais chez ACD : Next INpact
Le 22/02/2018 à 22h54
je suis d’accord sur le principe, c’est sur, mais bon ils sont vraiment à 100 balles près ?
je veux dire ovh en téléphonie c’est vraiment du pas cher
on peut estimer que certes c’est un coût déguisé mais qu’au final ca marche bien
tu peux pas commander de nv téléphones et renvoyer les autres en récupérant la caution ? ca évite de payer les 10 € de frais de changement
d’ailleurs ton salaire explose nettement les coûts de 100 balles …