X (anciennement Twitter) a profondément évolué depuis son rachat par Elon Musk en 2022. Dans un contexte d'application du nouveau règlement sur les services numériques, l'entreprise envoie des signaux contradictoires sur sa volonté de se conformer aux textes européens.
Alors que la Commission européenne s'intéresse désormais officiellement aux possibles manquements de X (Twitter) au règlement sur les services numériques, l’entreprise présente un double visage sur sa volonté de se mettre en conformité.
La spécificité de X (Twitter), rappelons-le, est qu’elle a longtemps été l’un des relais directs de la parole politique, ce qui pousse les observateurs à analyser avec d’autant plus d’attention la manière dont elle gère et modère violences et désinformations.
Or, an après son rachat et sa transformation de fond en comble, X offre une image très différente de Twitter, avec 13 milliards de dollars de dettes en juillet 2023, une fuite inexorable de revenus publicitaires, la fonte de sa valeur en bourse pour une valorisation actuelle de l’ordre de 19 milliards de dollars (25 milliards de moins que ce Musk a payé en 2022).
Tentatives de séduction à Bruxelles
Elon Musk a rencontré quatre fois des membres de la Commission au fil des 19 derniers mois, ce qui est vu à Bruxelles comme un signe d’une volonté de se mettre en conformité. Des documents obtenus par Follow the money racontent en revanche une histoire un peu différente.
Lorsque l’entrepreneur a pris la décision de licencier la moitié des équipes de Twitter, en novembre 2022, le commissaire Didier Reynders a fait le déplacement jusqu’à Dublin pour le prévenir qu’il faudrait s’assurer que l’entreprise garde les ressources humaines permettant d’appliquer le DSA.
Réduction des moyens humains et automatisation
Fin septembre, quelques jours à peine avant l’explosion de contenus violents et faussés qui a suivi l’explosion du nouveau conflit entre le Hamas et Israël, Twitter avait encore réduit ses équipes dédiées à la lutte contre la désinformation.
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Si l'entreprise comptait 7 000 employés avant son rachat, elle tournerait désormais grâce à moins de 1 000 personnes. Selon son rapport de transparence fourni pour respecter le DSA, X emploie au total 2 294 personnes en interne et en externe pour gérer sa modération dans le monde.
La modération fonctionne actuellement très principalement grâce à de l’automatisation par intelligence artificielle. La pratique inquiète les experts des discours de haine et de la désinformation en ligne, qui alertent contre l’augmentation de la violence constatée sur la plateforme.
Joute politique
En mai dernier, X s’est par ailleurs retiré du code des bonnes pratiques de l’Union européenne sur la désinformation. En privé, rapporte Follow the Money, l’entreprise avait admis qu’elle aurait du mal à le respecter.
La Commission s’est par ailleurs alarmée de la décision de X de reposer principalement sur les Community Notes plutôt que sur la modération et le fact-checking pour lutter contre la désinformation.
Comme le rappelle le média néerlandais, l’opposition entre la plateforme et la Commission augmente aussi l’enjeu politique puisqu’elle braque le projecteur sur la mesure dans laquelle le DSA sera bien appliqué.
Après examen des informations fournies par X sur sa gestion des contenus terroristes, violents ou haineux, la Commission devra décider si elle ouvre une procédure formelle à son encontre, auquel cas, elle pourra utiliser certains des nouveaux outils que lui fournit le DSA.
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Pour le commissaire au marché intérieur aussi, qui multiplie depuis plusieurs mois les actions pour faire appliquer au plus rapidement le DSA, l'enjeu est particulier. Il est, après tout, en pré-campagne pour les élections européennes de juin 2024.
Commentaires (40)
#1
La news de la semaine sur X, avec aucun nouveau contenu.
Et c’est sûrement un hasard, c’est en accès libre. Je ne suis pas convaincu que ça motive à s’abonner, mais hey, je ne suis pas à votre place.
#2
Il serait intéressant de relayer quelques tweets d’Elon Musk qui montre son point de vue quant à la Liberté d’expression et la volonté de l’UE de restreindre cette Liberté d’expression. J’ai l’impression que tous les articles de Next à propos de X sont à charge.
Il serait intéressant d’approfondir cet article ou d’autres sur X en parlant des fact-checkeurs de confiance dont il est question dans le DMA/DSA, ce n’est rien d’autre qu’un Ministère de la Vérité. Quel est l’état de notre Démocratie pour demander un tel outil ?
Next a-t-il un avis (à une époque quand j’étais abonné je sentais une certaine ligne éditoriale qui me plaisait, cela a changé depuis plusieurs années) sur ce sujet ou il s’agit ici d’une dépêche AFP ?
#2.1
Relayer les tweets d’Elon Musk n’a aucun intérêt. Il s’appuie sur la liberté d’expression telle qu’elle est appliquée aux USA. Ici, on est dans l’UE et la liberté d’expression existe aussi mais avec d’autres limites (limites exprimées dans la loi). Si Elon Musk ne veut pas appliquer les lois de l’UE sur sa plateforme, c’est facile : il la rend indisponible dans l’UE.
Et je dirai bon débarra vu tout ce qu’elle apporte de néfaste.
On est assez “colonisé” par les USA dans plein de domaines pour qu’ils ne nous imposent pas en plus leur constitution.
#2.2
Des fois il faut s’inspirer des autres pays et pas de la Chine dans le domaine de la Liberté d’expression.
Que penses-tu si ces fact-checkeurs de confiance déclaraient que le Soleil est noir alors que tu le vois clairement blanc ou jaune ?
#2.3
+1 !
Surtout qu’aux US, on a plutôt tendance à respecter la loi ou plutôt les lois, car si dans le droit latin, on confond les peines, dans le droit Anglosaxon, on les additionne (un certain Bernard M. s’était pris 150 ans de prison…bon il est 💀 maintenant).
Donc on peut prendre cher, très très cher aux US. Elon devra bien se plier aux règles européennes aussi.
#2.4
Ton post me fait réfléchir : c’est quoi la Vérité selon toi ?
#3
Relayer les tweets antisémites et racistes, homophobes, agressant journalistes et consorts, etc… de Musk serait en effet une bonne façon d’éclairer l’article. Le fait qu’il censure twitter quand ça agace un peu trop tel ou tel gouvernement (Arabie saoudite par exemple qui a aidé à financer son rachat)… Bref X est devenu sous son impulsion un vrai bar nazi. Si vous y êtes encore parce que “des copains” ou “mon business” y est, va falloir se poser les bonnes questions. Genre “pourquoi je reste dans un bar nazi?”.
Si seulement il avait appliqué sa vision de la liberté d’expression (ce qu’il racontait avant le rachat) on aurait pu lui trouver des excuses mais il ne fait même pas ça.
#4
Musk n’a aucun intérêt à chercher à respecter la loi européenne. Ça ferait fondre l’engagement des audiences quil y a encore là bas.
#5
Je ne pense pas que Musk va faire quoi que ce soit. Donc il serait peut-être temps que l’UE montre ses crocs et éclate proprement (mais légalement) X au lieu de faire des contorsions et en demandant gentiment d’appliquer le DSA.
Les US ne nous font pas de cadeaux. Inutile de tortiller du fion pour Musk comme me le laisse penser Breton. Mais bon, quand il s’agit de faire du ChatControl contre la population UE c’est les premiers, par contre remettre les pendules à l’heure de certains, visiblement ça traîne.
#6
Breton a beau gesticuler en jouant les gros bras, il n’est rien d’autre qu’un parachuté à l’UE parce qu’il n’avait plus aucun avenir en France.
La soit disant lutte contre les fake news est juste un bon prétexte pour verrouiller la liberté de parole, c’est comme lutter contre le blanchiment d’argent en empêchant le péquin moyen de retirer 2000€ sur son compte qu’il a péniblement épargné, sous prétexte qu’il pourrait faire quelques chose d’illégal avec…
Pour ceux qui en doutent, aller dans votre banque pour retirer une grosse somme en liquide ou pour faire un gros virement, vous allez passer un interrogatoire digne de la stasi alors que c’est VOTRE pognon.
Bienvenue dans la société de contrôle qui se met en place petit à petit. Et ne vous croyez pas à l’écart parce que ça ne toucherait que des vilains pas beaux complotistes, un jour ça vos touchera aussi quand vous ne pourrez même plus critiquer le gouvernement ou l’UE sur une chose qui vous touchera directement et qui ne vous plaira pas.
#7
Nous avons donc 3 ardents supporters de Trump et l’Alt Right américaine qui viennent défendre leur droit à répandre leurs idées de ségrégation, de négation de tout ce que représente la France.
Dites mes chers commentateurs, ne devriez vous pas plutôt aller payer votre dime à Twitter, car votre média alt right est en train de couler comme tous les autres médias qui sont partis dans la même direction.
Ce n’est quand même pas notre faute si vous être incapable de faire vivre vos outils de désinformation par manque de moyens.
#8
@carbier : les médias traditionnels (presse écrite, TV, radio) ne survivent que grâce aux subventions de l’état, hein.
#8.1
Ils survivent aussi et surtout par l’investissement d’une poignée de milliardaires, friands d’avoir à portée de main un certain contrôle des lignes éditoriales.
Mais ça n’exonère pas X de sa toxicité malsaine. S’ils ne peuvent pas respecter le minimum de modération requis, qu’ils restent aux Etats-Unis. On ne s’en portera pas plus mal.
#9
J’ai de la chance, je ne suis pas encore touché par ce phénomène.
#10
La liberté d’expression selon Elon Musk c’est son penchant vers l’extreme-droite, il a dé-banni un compte (initiale J H) lors du rachat de Twitter qui propage de la désinformation (ça lui rapporte de l’argent autour de 40 k$ par mois) depuis ce compte a été banni de Youtube, TikTok, Instagram, Facebook. Il y a d’autres personnalité moins connues sur X qui propagent de la désinformation, normal c’est ce qui rapporte de l’argent
#11
Mais oui, mais oui.
Encore une fake news de plus sur le business model des médias en général.
Avec ton compère
qui confond allègrement propriétaire d’un média et sources de revenus.
Le tout avec l’origine des lignes éditoriales des medias qui n’ont pas attendu leur propriétaire pour l’afficher.
Et si changement il y a, les désabonnements vont de pair: cf le JDD qui est passé de généraliste à extrème droite (et qui, soit dit en passant, conforte ce que je dis dans mon post initial)
Mais ne changez surtout rien…
#11.1
La presse notamment écrite touche énormément d'aide et bénéficie d'un régime fiscal extrêmement avantageux, je ne pense pas avoir inventé ça non plus. Bref...
#12
566M … c’est pas une paille non plus.. :-/
Le JDD se dit que sa cible, ce sont les 42% aux dernières élections.. ?
D’autres iront lire La croix… c’est plus niche ^^
Pour radio France, c’est plus une sonorité de gauche qui transparaît. Hors ce n’est pas la majorité. Et ce sont vos impôts qui les payent.
Les gazouillis de Elon, il faut les lire, (déjà pour sourire le matin…) mais aussi parce qu’ils influencent pas mal le $DOGE :)
#13
<< Or, an après son rachat >> : Manquerait pas 1 caractère dans ce début de phrase ?
;)
En attendant : l’évolution des X et autres dinosaures façon FB me fait penser un peu à l’histoire des Messenger et apparentés des années 2000… Ça ce délite tout doucement.
#14
Je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut relayer, tout et n’importe quoi sans même donner l’impression d’avoir cherché à se renseigner et avoir son avis à soi, basé sur des FAITS.
Certes, de nos jours il faut avoir un avis sur tout (et surtout un avis) pour exister sur les réseaux sociaux, mais de là a prendre pour argent comptant des opinions où rien ne permet de montrer qu’elles sont étayées par des faits, je n’arrive pas à franchir le pas.
Et avoir un réseau social qui s’affiche comme prônant la liberté de parole ne me semble pas incompatible avec le fait de ne aps laisser les gens dire n’importe quoi.
Que certains croient dur comme fer que la terre est plate, malgré toutes les évidences du contraire, et qu’ils aient le moyen de le dire, je n’ai pas de souci avec ça.
Mais que cette opinion débouche sur le fait que les mêmes personnes cherchent à interdire de dire/enseigner/partager le contraire…
La liberté de parole semble n’être plus qu’un prétexte.
Un peu comme le fait d’utiliser la démocratie pour se faire élire, afin “d’avoir le droit” de la supprimer ensuite, puisqu’on a été élu par le peuple.
#15
Vu qui est son propriétaire et qui est le nouveau rédac-chef, oui, largement.
Parce que c’est fatiguant de chercher à savoir s’il y a un fond de vérité ou pas. Parce que c’est nettement plus simple de directement vomir une diarrhée verbale et non-intellectuelle.
#16
Chers journalistes,
Le réseau social X (*) ne mérite pas les efforts que vous lui consacrez.
Désintoxiquez-vous, passez à autre chose et laisser ce réseau social mourir en paix.
Amicalement,
un lecteur.
(*) anciennement connu sous le nom de Prince
#16.1
Et personne ne relève, un tel manque de culture me désole. Chapeau monsieur!
#17
La seule limite acceptable, c’est la limite légale. Je ne vois pas quelle autre métrique pourrait être acceptable et surtout, consensuelle.
On doit pouvoir dire tout et n’importe quoi, tant que ce n’est pas illégal, que ca ne constitue pas du harcèlement, etc.
#17.1
Pas de souci avec ce que vous dites pour ma part.
Mais il semble, à lire les posts ci-dessus, que ce soit le fait de légiférer sur ce qu’il est autorisé de dire ou pas qui soit le souci de beaucoup
Sauf erreur de lecture de ma part, c’est interprété comme de la censure.
Ce sont aussi les mêmes qui semblent dire que ne pas leur permettre de propager des opinions qui sont aussi clairement soit de la propagande soit de la désinformation, autrement dit des mensonges, c’est de la censure.
Il me semble que notre société désapprouve, voire dans certains cas, pénalise le mensonge ou la diffamation.
Mais là soudainement, il faudrait permettre de le faire parce que les réseaux sociaux sont le seul défouloir trouvé/existant pour le faire impunément.
#18
IBM suspend ses publicités sur X (france24, 17/11/23)
#19
Moi j’ai plutôt la lecture inverse, il me semble que beaucoup de gens regrettent que justement on ne légifère pas contre la désinformation / propagande / etc. (ce qui leur permettrait d’agir contre avec une vraie légitimité, autre que morale), et donc ils voudraient se faire “justice” (i.e. interdire, dans ce cas là) par eux mêmes
Le point de vue peut s’entendre. La propagande, la désinformation ou le mensonge ne sont pas interdits. Et donc quand on empêche de le faire, ca peut s’apparenter à de la censure, oui.
Sans compter le fait que chacun a sa vision de ce qu’est une désinformation ou un mensonge, c’est tout sauf clair et partant de là, le prohiber hors cadre légal est hautement subjectif
On ne pénalise pas le mensonge, je crois. La diffamation, oui, par contre.
Perso ca ne me dérange absolument pas de laisser les gens mentir sur les réseaux, c’est leur droit. Par contre, toute diffamation doit être réprimée. Le souci est double, c’est que d’une la diffamation doit être prouvée (et c’est tout sauf simple), et que deux les tenants de “la censure” (pour le dire vite, cf plus haut) ne se gênent absolument pas pour diffamer, eux, dans beaucoup de cas, parce qu’ils savent très bien que justement c’est difficile à prouver, et donc assez rarement poursuivi.
#20
Je ne savais pas que Radio France et France TV étaient les seuls médias en France à ne pas être dans le rouge.
Bizarrement Radio France est la seule radio qui voit son nombre d’auditeurs augmenter
D’ailleurs Radio France c’est plus que toutes les autres radios réunies.
C’est fou quand même: les français doivent avoir un flingue sur la tempe pour écouter. Je ne vois que cela vu que ton affirmation ne peut être une fake news.
#21
Désinformation : la Commission européenne suspend toutes ses publicités sur le réseau social X - lemonde.fr 17/11/2023
To be continued…
#22
Elon Musk accusé de relayer une théorie antisémite par la Maison Blanche (Huff, 17/11/23)
#23
Oh non j’adorais la propagande de la Commission Européenne sur X !
#24
Quelles sont les limitations de l’UE et de la France dans la liberté d’expression qui te gênent ? Qu’est-ce que tu aimerais dire et que tu ne peux pas ?
#24.1
La censure des médias russes dès le début du conflit en Ukraine, une décision imposée par l’UE. Je sors de l’UE et je peux lire ces médias, je trouve cela incroyable !
#24.2
Cela n’a rien à voir avec l’encadrement de la liberté d’expression. Les médias russes, c’est une sanction économique (dans les textes). Je me suis aussi opposé (ici) à cette interdiction qui pour moi n’est qu’une manœuvre hypocrite.
Donc, si c’est le seul point qui te chagrine, on est d’accord.
#24.3
C’est pas le conflit en Ukraine, c’est l’invasion russe en Ukraine de grande ampleur. Vis en dehors de l’UE alors si tu tiens à ces médias
#24.4
Quand on vit dans l’UE, on a le droit de critiquer ces décisions il me semble.
Sinon, changer de serveur DNS suffit, inutile de s’exiler.
#24.5
C’est pas ce que j’ai dit, je dis que sans bloquer ces contenus/chaines comment vous luttez contre la désinformation ?
#24.6
Tu as dit :
J’ai supprimé l’autre phrase qui le reprenait sur la nature du conflit/invasion.
Et maintenant, tu dis autre chose qui n’a rien à voir avec cette réponse puisque tu parles de lutter contre la désinformation.
Et je rappelle à nouveau, puisque tu n’as pas dû me lire un peu plus haut, que la justification officielle de l’interdiction des médias russes dans l’UE est une sanction économique, pas la lutte contre la désinformation qui en était probablement la raison officieuse. C’était le seul moyen légal de les interdire par rapport à la législation de l’UE.
#25
Depuis quelques mois, je bloque la publicité sur le web et je mets à la poubelle les magazines de la commune, de l’agglo, du département, de la région et tous supports qui veulent m’expliquer comment vivre. Perso, je «censure» un maximum toute publicité politique ou commerciale, d’où qu’elle vienne.
#26
Tous les lecteurs ici présents ont conscience (j'espère sinon, c'est grave) des mensonges répétés depuis ces 3 dernières années par l'UE ou les médias.
L'UE souhaite prendre le contrôle de la soit disante "désinformation" (le désinformateur gérerait donc ce qui est vrai ou non. Gros problème).
Elon Musk a demandé à Thierry Breton de faire les demandes de censure publiquement. En effet, si une information est de la désinformation alors il n'y a aucune raison pour que le grand public n'est pas connaissance de cette soit disant désinformation.
Or, cette demande est rejetée. C'est pourtant la transparence minimale que des pays démocratiques DOIVENT demander. Que leurs citoyens SACHENT les informations qui ne pourront pas voir.
L'UE, ce comporte donc ici bien comme un censeur et non comme une autorité luttant contre la désinformation. Si l'Europe est dans l'incapacité de dire quelle information est a censurer car fausse, c'est un grave manquement a la liberté d'expression. Pire, cela démontre simplement que l'Europe veut censurer SANS prendre le risque que ce qu'elle demande soit en faite de sensurer ce qui pourrait s'avérer être une vérité.
Il y a donc de gros problèmes de transparence dans l'UE.
Devons nous demander à l'UE d'être transparentes ou a un réseau social de masquer des informations à la demande de l'UE sans en avoir connaissance ?
Souhaitez vous avoir une pensée unique sans contrôle de la source ou une diversité d'opinions dont seule votre intelligence pourra faire le discernement du vrai du faux. C'est une vraie question.