Exposition aux ondes (DAS) : la France va demander à la Commission européenne de revoir sa copie
Finalement, la taille compte
Lire notre dossier sur l'exposition aux ondes, le DAS et les rapports et de l'ANFR :
Le 28 octobre 2019 à 09h03
8 min
Société numérique
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Le gouvernement veut que le mesures de DAS ne se fassent plus à 5 mm, comme décidé précédemment par la Commission européenne, mais au contact. Il veut également renforcer l'application Open Barres et demander aux constructeurs d'agir sur la base du volontariat. Enfin, l'ANFR devra augmenter de 30 % ses contrôles de mobiles.
En début de semaine, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) publiait un épais rapport sur les « effets sanitaires éventuels liés aux valeurs élevées de DAS de téléphones mobiles portés près du corps ». Il avait été réalisé à la demande de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) et de la Direction générale de la santé (DGS).
- Ondes émises par les smartphones : #PhoneGate, risques sanitaires et mesure du DAS
- Le long chemin de la mise en ligne (partielle) des mesures du DAS de l'ANFR
- DAS : plongée dans les rapports détaillés de l'ANFR, sur les ondes émises par 442 téléphones
- Exposition aux ondes (DAS) : l'ANSES alerte et veut changer les règles
Vendredi, les ministres de la Transition écologique et solidaire, des Solidarités et de la Santé, et de l’Économie et des Finances lui emboîtent le pas et annoncent quatre « actions ». Certaines seront menées par l'ANFR, toujours pour « répondre aux préconisations formulées par l’ANSES ».
Les ministères rappellent que « l’avis ne met pas en évidence de danger grave et immédiat, mais souligne que les résultats des études scientifiques publiés à ce jour ne permettent pas d’exclure l’apparition d’effets biologiques chez l’homme au-delà de certains seuils ». Là encore, il s'agit d'une « approche de précaution » du gouvernement, un terme également utilisé par l'ANSES dans son rapport.
Comme le préconise l'ANSES, le gouvernement veut un DAS au contact
Dans les grandes lignes, l'ANSES était arrivée à la conclusion qu'il y avait effectivement « des effets biologiques, en particulier sur l’activité cérébrale liés à des expositions supérieures à 2 W/kg », mais uniquement « avec des éléments de preuve limités ». Elle en profitait pour émettre une série de trois recommandations. L'une d'entre elles demande que la mesure du DAS se fasse une distance de 0 mm (au contact) au lieu de 5 mm afin de représenter une situation certes « maximisante », mais surtout « réaliste de l’exposition » des utilisateurs de smartphones.
Le gouvernement suit totalement l'avis de l'ANSES sur ce point : « La France va demander à la Commission européenne de renforcer les exigences applicables aux nouveaux téléphones portables mis sur le marché. Comme le recommande l’ANSES, le gouvernement demandera que les tests d’homologation soient réalisés au contact de l’appareil, et non à 5 mm comme c’est le cas actuellement ».
Comment la valeur de 5 mm a-t-elle été fixée ?
Pour rappel, c'est effectivement la Commission qui a décidé de la distance de 5 mm, mais elle ne l'a pas fait seule. Début 2018, Gilles Brégant, directeur général de l'ANFR, nous relatait cette histoire : « La directive RED [directive européenne 2014/53/UE, ndlr] introduit une nouvelle notion : l'usage raisonnablement prévisible. Ça veut dire que les administrations ont aussi leur mot à dire sur ce qu'elles pensent raisonnable ».
« Nous on considère que ce n’est pas très raisonnable d'avoir une distance qui est à 25 mm, donc on a ouvert le débat avec la Commission [...] Maintenant que ça a été clarifié par la Commission, on considère que la conformité ne peut s'évaluer qu'à 5 mm. Ça a été précisé par l'association des organismes de contrôles européens dont on fait partie. Partout en Europe, 5 mm est la norme de fait ».
Avant cette directive, c'était au constructeur de fixer la distance, entre 0 et 25 mm. Or, comme nous l'avons déjà largement expliqué, le DAS augmente très rapidement lorsque le téléphone se rapproche du corps. « On a fait pression pour avoir quelque chose qui soit plus en rapport avec le téléphone moderne, un smartphone plutôt plat, avec un facteur de forme qui n'est plus du tout celui d'un Nokia des années 90 [...] On a dû faire des mesures expérimentales à 0 et 5 mm pour donner des idées à la Commission sur les nouvelles valeurs à retenir », nous expliquait encore le directeur général de l'ANFR.
Désormais, la France souhaite donc passer à 0 mm, comme le demandaient depuis le début certaines personnes et associations.
Renforcer l'application Open Barres
La seconde « action » du gouvernement concerne le développement de nouveaux outils par l'ANFR. Ainsi, l’application mobile Open Barres « sera complétée d’ici la fin de l’année afin de permettre à chaque utilisateur de connaître les émissions de son modèle de téléphone mobile ». Il n'est pas précisé s'il s'agit des mesures effectuées lors des tests de conformité avant la mise sur le marché, des résultats de laboratoires mandatés par l'ANFR, ou des deux le cas échéant.
Ce n'est pas tout : « Les distances d’usage recommandées seront également indiquées sur le site de l’ANFR (data.anfr.fr), qui mentionne déjà les distances pour les téléphones contrôlés, ainsi que sur l’application "Open Barres". À la condition d’une bonne coopération des fabricants, elles seront disponibles également d’ici la fin de l’année ».
Nous avions déjà évoqué cette piste avec l'ANFR début 2018. En effet, chaque smartphone dispose d'un dossier de certification payé par le fabricant et réalisé dans un laboratoire certifié. Mais il existe une importante limitation sur le vieux continent : « Différence de l'Europe par rapport aux États-Unis : ces documents ne sont pas publics », ils sont protégés par le secret des affaires et accessibles uniquement aux administrations autorisées.
La disponibilité de ces documents permettrait en plus à l'ANFR de cibler certains smartphones s'approchant des limites réglementaires. Jusqu'à présent, l'Agence ne récupère le dossier de certifications qu'après avoir prélevé un smartphone dans le commerce.
Le gouvernement rêve d'une « démarche volontaire » des fabricants
Troisième point : « Le gouvernement réunira les principaux constructeurs afin qu’ils s’engagent dans une démarche volontaire à mettre à jour les logiciels de leurs modèles mis sur le marché avant l’application des normes récentes, plus restrictives en termes d’émissions ».
L'idée sous-jacente est de ne plus avoir de smartphone avec un DAS dépassant allégrement la limite des 2 W/kg au contact. Mis en vente avant l'application de la directive RED en 201/20176, certains n'auraient pas forcément pu l'être en 2018/2019. Trois exemples : Polaroid Pro 881A, Huawei 4X et HTC One SV à plus de 7 W/kg. Il ne s'agit pas de cas isolés puisque des dizaines (voire des centaines) de références dépassent les 2 W/kg au contact.
Une idée qui va sans aucun doute dans le bon sens, mais plusieurs questions restent en suspens : à quoi correspondent « les principaux constructeurs » ? Le volontariat sera-t-il suffisamment incitateur pour les fabricants ? Une mise à jour logicielle sera-t-elle toujours possible ? Espérons que cette « action » sera suivie de faits pour ne pas rester que de simples paroles en l'air.
« Hall of Fame » des mesures de l'ANFR
30 % de contrôles supplémentaires par l'ANFR... quid du budget ?
Enfin, « le contrôle par l’ANFR des produits mis sur le marché sera intensifié de 30 % en 2020 », sans plus de précision. La hausse de 30 % sera-t-elle reconduite en 2021 et les années suivantes ? Ce n'est malheureusement pas indiqué.
L'Agence ausculte environ une centaine de smartphones par an actuellement. Gilles Brégant nous expliquait que les vérifications sont coûteuses et payées par de l'argent public, pris sur la subvention versée par le ministère... dont il n'est pas précisé si elle sera augmentée en conséquence. Interrogé, le ministère n'a pas donné suite pour le moment.
Pour rappel, la méthode de sélection de l'ANFR est la suivante : « On fait un premier test exploratoire et si on voit que le téléphone mérite qu'on creuse, on en fait d'autres. En revanche si on voit qu'il affiche des valeurs montrant qu'il n'y a probablement pas de soucis, on préfère consacrer un test approfondi à un autre modèle ». L'ANFR « préfère tester plus de téléphones avec le même budget, que moins de téléphones à fond ». « On cherche des infractions, pas à refaire le contrôle », nous expliquait le directeur général de l'Agence.
Enfin, le gouvernement rappelle « six bons comportements » pour utiliser son smartphone afin de réduire son exposition aux ondes :
- Utiliser un kit main-libre
- Privilégier les messages texte pour communiquer
- Privilégier les zones de bonne réception
- Éviter de maintenir votre téléphone à l’oreille dans les transports
- Choisir un téléphone mobile ayant un débit d’absorption faible
- Éviter les conversations trop longues
Exposition aux ondes (DAS) : la France va demander à la Commission européenne de revoir sa copie
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Comme le préconise l'ANSES, le gouvernement veut un DAS au contact
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Comment la valeur de 5 mm a-t-elle été fixée ?
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Renforcer l'application Open Barres
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Le gouvernement rêve d'une « démarche volontaire » des fabricants
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30 % de contrôles supplémentaires par l'ANFR... quid du budget ?
Commentaires (76)
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Abonnez-vousLe 28/10/2019 à 09h21
Par curiosité, ça représente quoi la différence entre l’exposition à 2cm et demi et au contact ? Et entre 5mm vs au contact ? (vraie questions)
Le 28/10/2019 à 09h24
Va-t-on vers un futur scandale sanitaire du type de la cigarette?
La liberté laissée aux fabricants pour effectuer leur mesure et l’ambiguïté des résultats des DAS sont des choses qui n’auraient jamais du arriver. Et au vu de la réticence des uns et des autres pour avancer sur le sujet, cela laisse malheureusement présager du pire.
Pourvu que je me trompe
Le 28/10/2019 à 09h32
Demander aux constructeurs d’agir sur la base du volontariat 😂😂😂
Encore un scandale en préparation, écho de l’échec de la loi Consommation qui voulait que “les grandes surfaces jouent le jeu”.
Le 28/10/2019 à 10h07
Comme le recommande l’ANSES, le Gouvernement demandera que les tests
d’homologation soient réalisés au contact de l’appareil (0 mm), et non plus à 5 mm
comme c’est la norme actuellement »….
Le 28/10/2019 à 10h28
Fais toi plaisir…
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Le 29/10/2019 à 20h02
J’ai quelques exemples (note: je ne débat pas du reste des échanges sur les ondes, uniquement sur le laissé faire et les industriels)
Boeing 737 Max: décrochage et morts
Boeing auquel la FAA a délégué les tests de validation de ses propres appareils. Vive l’autovalidation.
En europe on a la EASA qui avant acceptait automatiquement les conclusions de la FAA pour approuver les avions américains alors qu’elle teste indépendamment les avions européens.
Plus proche en France, le nutriscore non imposé où les industriels ont montré leur grande indépendance et leur irrésistible envie de mettre quelque chose de simple à comprendre en place.
Autre exemple en France le mélimélo de la refacturation des sociétés perceptrices de droits “quand les industriels s’amusent entre eux”.
https://www.nextinpact.com/archive/56327-hadopi-crise-cour-compte-controle.htm
etc…
Le 30/10/2019 à 06h49
Le 30/10/2019 à 07h13
Concernant les normes anti-pollution, j’ajoute que c’est beau sur le papier d’établir des normes. Mais, si les industriels ne les respectent pas, ne sont pas sévèrement punis en cas de fraude, une norme ne sert strictement à rien. Un autre exemple ? En Europe, les véhicules en infraction de norme roulent toujours et les rappels pour modification se font attendre. Putain, c’est grave. Tout ça c’est du flan et ça se voit. Et je devrais me taire parce que je ne dis “rien de concret” ?
https://www.autoplus.fr/volkswagen/actualite/Volkswagen-diesel-rappel-emissions-…
Le 30/10/2019 à 07h36
Le 30/10/2019 à 11h25
Le 30/10/2019 à 13h00
Le 30/10/2019 à 13h00
Le 30/10/2019 à 14h14
Le 30/10/2019 à 15h27
Le 30/10/2019 à 15h30
Le 30/10/2019 à 15h46
Zergligham et OlivierJ :
Je suis désolé, ordinairement, j’aime lire l’intégralité des commentaires avant d’y répondre, mais là je ne peux pas. J’ai quand même lu quelques extraits chacun. Je n’aime pas faire ça, mais bon déjà vos multi-citation c’est imbuvable donc il faudrait déjà vous efforcer à synthétiser vos commentaires pour me permettre d’y répondre. Ensuite, si c’est pour me répondre comme ce que vient de faire OlivierJ par des questions rhétoriques destinées à me prendre de haut si ce n’est pour un idiot, et bien je ne vais pas me faire chier à le lire point par point. Tout le monde le comprendra. J’espère quand même avoir apporté quelques points de réflexions malgré la hauteur scientifique dont je me contrefiche, puisque ce n’est pas ma démarche.
OlivierJ :
Ne t’étonne pas si à l’avenir je n’interagis plus avec toi : j’aime discuter, mais à la condition qu’on prenne en compte mon avis dans la discussion. Si c’est pour te répondre Amen, tu sauras te trouver de nombreux disciples et amis. Et franchement, arrête les questions rhétoriques, ça ne te donne aucun crédibilité, tu te rabaisses au niveau zéro de la démarche scientifique que tu sembles défendre mordicus.
Au plaisir de vous lire (pour ce qui est de vos commentaires plus synthétiques).
Le 30/10/2019 à 16h26
Le 30/10/2019 à 16h27
Sincèrement, je pense que tu es perméable aux arguments et à ce qui est rationnel, sinon je ne prendrais pas le temps de répondre comme ça.
Et si j’ai été très critique de certains de tes propos, ce n’est pas le cas de tous, loin de là.
Le 30/10/2019 à 16h47
Complètement d’accord. Il est évident qu’à partir d’un certain niveau d’exposition, les micro-ondes vont avoir un effet délétère. Vires les normes et ça va très vite partir en vrille au niveau des expositions. On aura des niveaux très élevés dans tous les sens afin d’obtenir une bonne connexion réseau partout.
Le 30/10/2019 à 17h13
Et moi je pense que tu es imperméable aux arguments " />, sinon tu ne m’aurais pas posé la même question deux fois alors que la réponse était dans le premier message ;)
Le 30/10/2019 à 17h18
La discussion a été assez fournie, donc je ne sais pas à quelle question/réponse tu fais référence.
Le 29/10/2019 à 09h46
Le 29/10/2019 à 09h55
Le 29/10/2019 à 10h08
Le 29/10/2019 à 11h06
Le 29/10/2019 à 11h25
Le 29/10/2019 à 12h00
Le 29/10/2019 à 13h18
Le 29/10/2019 à 13h29
Le 29/10/2019 à 17h19
Le 29/10/2019 à 17h50
Le 29/10/2019 à 17h52
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Merci pour l’ensemble de ton oeuvre.
Quand tu vois ensuite ce qu’il est capable de continuer à me sortir, c’est désespérant.
On n’est même pas dans le subjectif ou la politique, on est sur des sujets essentiellement techniques, avec même une dose de bon sens.
(“bon sens” pas toujours suffisant en science, on est d’accord)
Le 29/10/2019 à 18h05
Grave ? Pourquoi ? Un argument ? Tu te rends compte du nombre de fois où a laissé les industriels “prendre des décisions sages” ou “d’agir en bonne conscience” et que ça s’est soldé par un échec prévisible ?
Le 29/10/2019 à 18h14
Non, raconte un peu.
(je ne plaisante même pas)
Qui pense qu’on a fait ça déjà ? (fois où a laissé les industriels “prendre des décisions sages” ou “d’agir en bonne conscience”)
Ah oui, je veux des exemples qui datent de la 2e moitié du 20e siècle, si possible. On parle de la société actuelle (ou il y a une ou 2 générations), pas du 19e siècle.
(et j’ai dit qu’ils étaient “graves” à prétendre qu’on allait avoir des gros scandales, alors que manifestement on en est extrêmement loin, pas l’ombre d’un début - ou à parler de scandales inexistants, comme la cigarette - pas eu d’explication d’ailleurs).
Le 29/10/2019 à 18h18
Le 29/10/2019 à 18h18
Tu n’as pas lu mon premier commentaire on dirait.
Et du coup : la Loi Alimentation de l’an dernier. Qui demandait aux supermarchés d’augmenter leurs prix pour mieux rémunérer les agriculteurs. C’était même régulé, on parle de 6.3% en moyenne.
Et ô surprise, les prix ont augmenté mais pas les rémunérations des agriculteurs !
Bref, mauvaise foi de ta part.
Le 29/10/2019 à 19h00
Le 30/10/2019 à 18h18
Le 30/10/2019 à 20h44
Le 31/10/2019 à 10h02
Le 31/10/2019 à 10h57
Le 31/10/2019 à 12h17
Concernant VW qui a retrouvé ses revenus, la première faute revient aux consommateurs continuant à acheter du VW groupe, montrant bien qu’ils n’en ont rien à carrer de l’environnement et des tricheries des industriels, tout en s’indignant sur les deux sujets…
Le 31/10/2019 à 13h46
Le 31/10/2019 à 15h45
C’est facile d’accuser le consommateur.
Mais là n’est pas le sujet.
VW a triché, en sachant que si ils se faisaient attraper il n’y aurait pas de réelle incidence sur les ventes à long terme.
Le 28/10/2019 à 15h50
Le 28/10/2019 à 15h50
Le 28/10/2019 à 15h51
Le 28/10/2019 à 15h52
Le 28/10/2019 à 15h53
Le 28/10/2019 à 15h55
Le 28/10/2019 à 16h45
Le 28/10/2019 à 16h50
Le 28/10/2019 à 17h08
Le 28/10/2019 à 17h13
Le 28/10/2019 à 17h24
Le 28/10/2019 à 17h28
Le 28/10/2019 à 19h41
Le 28/10/2019 à 20h38
Le 29/10/2019 à 07h49
« On a fait pression pour avoir quelque chose qui soit plus en rapport avec le téléphone moderne, un smartphone plutôt plat, avec un facteur de forme qui n’est plus du tout celui d’un Nokia des années 90 »
C’est marrant mais j’aurais dit qu’on a plutôt tendance à être plus loin qu’avant :
Avec un vieux Nokia des années 90 l’oreille devait être collée, le simple fait de ne pas parfaitement aligner les trous du HP sur l’oreille et on n’entendait plus rien, même en contact le son était mauvais et il fallait faire répéter dans un environnement bruyant (ou simplement venteux !! ). Le casque main libre déplaçait le pb en face : le son était moins mauvais mais le micro étant sans traitement c’est notre voix qui devenait inaudible.
N’importe quel Smartphone récent traite le son, il y’a un micro qui enregistre le son de l’environnement, et un autre pour la voix, le bruit de fond, le souffle ou le vent sont gommés, la transmission est en HD et le son est bien plus clair et puissant.
Avec certaines personnes qui parlent fort tu te retrouves souvent à décoller le tel d’1cm.
Le main-libre est devenu tellement bon, que bcq de gens s’en servent quasi systématiquement (seul dans un bureau pour continuer à faire la souris / clavier, ou à l’inverse pour partager la conversation avec un collègue), on a même toute une génération de casse c* qui utilise le tel en main libre et se trimballe dans la rue avec le téléphone qui braille à plat devant la bouche.
Bref je me demande si c’est encore valable ces mesures au contact.
Le 29/10/2019 à 08h18
Le 28/10/2019 à 10h48
Tu peux trouver de nombreux exemples sur le site open data de l’ANFR (descendre pour voir arriver DAS tronc)
Sinon, une version imagée
Quelques exemples :
De 7,42 W/kg au contact, le Polaroid passe à 1,05 W/kg à 15 mm
De 7,39 W/kg au contact, le Honor 4X passe à 1,22 W/kg à 15 mm
De 5,86 W/kg au contact, le MotoLuxe passe à 0,254 W/kg à 25 mm
iPhone 5 : 5,321 W/kg au contact, 1,453 W/kg à 5 mm, 0,825 W/kg à 10 mm
…
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Le 28/10/2019 à 10h58
Et voilà comment avec 0 preuve, une méthodologie d’analyse de la littérature propriétaire et non validée scientifiquement et un principe idéologique nonsensique qui renverse la charge de la démonstration, on passe d’un rapport qui élève quelques rares études in vitro ou animales comme directement applicable à l’humain à du lobbyisme politique pur jus pour redorer son vernis escrofasciste.
La démocratie en marche, ils appellent cela, hahaha !
Le 28/10/2019 à 11h04
Vieille info mais intéressante quand même :http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/05/09/24951-trente-ans-mobile-pas-plus-c…
Le 28/10/2019 à 11h17
Le 28/10/2019 à 11h19
Le 28/10/2019 à 11h25
Le 28/10/2019 à 11h33
Le 28/10/2019 à 11h58
Mouais… Tout est dans le titre.
“la France va demander à la Commission européenne de revoir sa copie”
Bon bin; ils vont demander quoi… Et puis la réponse… bin c’est celle que voudra bien l’Europe.
Bref… On la connaît déjà. Enfin je veux dire. Si l’Europe préférait le principe de précaution. Cela se saurait.
Et pour ceux qui se focalisent sur les carburants et le CO2. Les CO & CO2 sont les plus gros en terme de quantité mais pas forcément en terme de dangerosité. Qui a dit Benzène, formaldéhyde, sulfates, alu’ ? (oups…sic)
Le 28/10/2019 à 12h13
Le 28/10/2019 à 12h27
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Le 28/10/2019 à 12h32
Le 28/10/2019 à 13h23
Le principe de précaution s’applique lorsqu’il existe des raisons plausibles de penser qu’il existe un risque. Il faut alors prendre des mesures de précautions même en l’absence de preuves scientifiques de la réalité du risque, justement pour laisser le temps à la science de tirer la situation au clair.
Sur les ondes électromagnétiques, il existe déjà des milliers d’études, dont la quasi-totalité ne trouvent pas d’effets autres que thermique des ondes non ionisantes.
Il n’y a plus d’incertitude justifiant d’appliquer le principe de précaution.
Ta conclusion reste vraie, il est nécessaire de fixer des limites strictes pour se protéger des effets connus (avec des bonnes marges de précaution parce que les conditions réelles d’utilisation d’un smartphone sont difficiles à modéliser) et les faire appliquer. Mais ce n’est depuis longtemps plus du principe de précaution.
A noter, l’essentiel du réchauffement qu’on a dans l’oreille après un coup de fil est du au processeur et à la batterie du téléphone, pas aux ondes émises.
Le 28/10/2019 à 14h05
Le 28/10/2019 à 14h07
Le 28/10/2019 à 15h42
Le 28/10/2019 à 15h49